<p>Le groupe coop&eacute;ratif laitier Fonterra (Nouvelle-Z&eacute;lande) a relev&eacute; sa fourchette de prix du lait &agrave; la production pour 2020/21 &agrave; 6,90 - 7,50 dollars n&eacute;o-z&eacute;landais par kilo de mati&egrave;re s&egrave;che, contre 6,70 - 7,30 NZD par kgMS. <strong>Le point m&eacute;dian de la fourchette est pass&eacute; de 7 &agrave; 7,20 NZD par kgMS</strong>.</p>

<p>Cette hausse est li&eacute;e &agrave; la forte demande de produits laitiers, qui se traduit par la hausse des prix au Global dairy trade (plateforme n&eacute;o-z&eacute;landaise d'&eacute;changes mondiaux de produits laitiers). La <strong>demande est particuli&egrave;rement forte venant de la Chine et de l'Asie du Sud-Est</strong> pour la poudre de lait entier et la poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute;, <em>"qui sont les principaux moteurs du prix du lait"</em> pour Fonterra.</p>



La fourchette de prix du lait à la production de la grande coopérative Fonterra en Nouvelle-Zélande, augmente pour la campagne 2020-2021. Elle passe de 6,70 - 7,30 dollars néo-zélandais par kilo de matière sèche à 6,90 - 7,50 NZD.

Nouvelle-Zélande : Fonterra relève son prix du lait prévisionnel

<span style="font-size:12pt">Au sein de la structure L&eacute;gumaloire &agrave; Divatte-sur-Loire, la m&acirc;che se cultive toute l&rsquo;ann&eacute;e avec un rythme de r&eacute;colte de 25 tonnes par semaine, soit 1300 tonnes de m&acirc;che par an. <strong><em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est une culture exigeante en mati&egrave;re de suivi cultural. Elle pousse en cinq semaines l&rsquo;&eacute;t&eacute; et douze semaines l&rsquo;hiver. Il faut &ecirc;tre tr&egrave;s r&eacute;actif&nbsp;&raquo;</em></strong>, explique Bertrand Redureau, l&rsquo;un des trois associ&eacute;s de ce regroupement des soci&eacute;t&eacute;s mara&icirc;ch&egrave;res Prim&rsquo;Val (m&acirc;che, poireau, navet), Violettes (radis, carotte, jeunes pousses, fenouil) et Jardins de Goulaine (en agriculture biologique), toutes certifi&eacute;es HVE.</span><br />
<br />
<span style="font-size:12pt">Pour le semis, la pr&eacute;cision doit &ecirc;tre tout aussi fine : des terrains propres pour &eacute;viter au maximum les maladies et l&rsquo;herbe. <em><strong>&laquo;&nbsp;Nous pr&eacute;parons le sol avec des faux-semis pour faire lever l&rsquo;herbe. Nous semons avec une densit&eacute; de 6&nbsp;M de graines/ha donc on ne peut pas passer d&rsquo;outil pour d&eacute;sherber. S&rsquo;il y a de l&rsquo;herbe avant la r&eacute;colte, il faut sarcler.&nbsp;&raquo;</strong></em> Une culture gourmande en main-d&rsquo;&oelig;uvre donc, tout comme le poireau, le radis ou le fenouil. Au total, l&rsquo;entreprise embauche 44 salari&eacute;s permanents et de 10 &agrave; 80 saisonniers.</span><br />
<br />
<span style="font-size:12pt">Depuis plusieurs ann&eacute;es, les mara&icirc;chers s&rsquo;adaptent et cherchent de nouvelles solutions pour lutter contre les maladies (champignons de la fonte des semis comme le fusarium et le pythium) et la concurrence de l&rsquo;herbe. Pour rappel, en 2018, la substance active metam sodium, utilis&eacute;e en biocide, a &eacute;t&eacute; interdite par l&rsquo;Anses. <em><strong>&laquo;&nbsp;Avant son interdiction, il &eacute;tait pr&eacute;vu que son prix augmente fortement d&eacute;but 2019, alors nous avions d&eacute;j&agrave; anticip&eacute; ce changement d&egrave;s 2015&nbsp;&raquo;</strong></em>, pr&eacute;cise Bertrand Redureau.</span><br />
<br />
<span style="font-size:20px"><span style="color:#c0392b"><strong>De la m&acirc;che apr&egrave;s un bl&eacute;</strong></span></span><br />
<span style="font-size:12pt">Sur son exploitation de 130 ha en conventionnel et 14 ha en bio*, une partie de la m&acirc;che est prot&eacute;g&eacute;e par de grands abris plastiques (27 ha au total pour la m&acirc;che, le radis et les jeunes pousses de salade) et quatre machines &agrave; vapeur ont &eacute;t&eacute; achet&eacute;es. <em><strong>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est efficace mais c&rsquo;est &eacute;nergivore en temps et en carburant car il faut compter 40 heures/ha et 3000&nbsp;l de <span style="background-color:null">fioul</span>/ha. Cette m&eacute;thode ne concerne que 15 % de la surface.&nbsp;&raquo;</strong></em></span><br />
<br />
<span style="font-size:12pt">Bertrand Redureau mise &eacute;galement sur les bienfaits de la vie du sol. <em><strong>&laquo;&nbsp;Il faut reprendre les grands principes de base pour faire du pr&eacute;ventif et non du curatif.&nbsp;&raquo; </strong></em>Des groupes de travail sur diff&eacute;rentes th&eacute;matiques, comme le sol, les m&eacute;thodes alternatives et la gestion de l&rsquo;herbe, ont &eacute;t&eacute; constitu&eacute;s au sein de la F&eacute;d&eacute;ration des Mara&icirc;chers nantais. Des formations sont <span style="background-color:null">aussi</span> propos&eacute;es par le Comit&eacute; d&eacute;partemental de d&eacute;veloppement mara&icirc;cher (CDDM).&nbsp;<em><strong>&laquo;&nbsp;Nous parlons mati&egrave;re organique, ver de terre, etc. L&rsquo;id&eacute;e est de faire du mara&icirc;chage sur un sol vivant et, peut-&ecirc;tre, de moins travailler nos sols.&nbsp;&raquo;</strong></em></span><br />
<br />
<span style="font-size:12pt">En ce sens, la culture des engrais verts se d&eacute;veloppe depuis cinq ans environ dans le secteur : le sorgho mis en place en mai et d&eacute;truit en ao&ucirc;t permet de restructurer le sol gr&acirc;ce &agrave; son syst&egrave;me racinaire et de casser les rotations. A L&eacute;gumaloire, les associ&eacute;s et leurs &eacute;quipes ont d&eacute;velopp&eacute; un partenariat avec trois agriculteurs du secteur.<br />
<br />
<em><strong>&laquo;&nbsp;Apr&egrave;s la moisson d&rsquo;un bl&eacute; et avant le semis d&rsquo;un ma&iuml;s, nous cultivons de la m&acirc;che. Cela se fait pour le melon ou les plants de vigne qui demandent des rotations longues de cinq ans. Pour le sol, &ccedil;a pr&eacute;sente un int&eacute;r&ecirc;t agronomique certain et, pour la m&acirc;che, &ccedil;a permet de b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une surface suppl&eacute;mentaire l&rsquo;hiver.&nbsp;&raquo;</strong></em> Un &eacute;change gagnant-gagnant.</span><br />
<br />
<span style="font-size:12pt"><em><strong>&laquo;&nbsp;Par contre, nous aurons quand m&ecirc;me toujours besoin d&rsquo;outils, on ne pourra pas se passer de tout. En allant vers de l&rsquo;extensif, les parcelles sont moins propres donc si on nous supprime tout, les co&ucirc;ts de production vont augmenter et<span style="background-color:null"> le risque c&rsquo;est que la production finisse </span>&agrave; l&rsquo;&eacute;tranger&nbsp;&raquo;</strong></em>, alerte Bertrand Redureau.</span>



Depuis quelques années, les maraîchers réfléchissent à des méthodes alternatives pour la protection de leurs cultures, notamment la mâche. A Légumaloire, plusieurs solutions sont développées.

Loire-Atlantique - Remettre de la vie dans les sols

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<p>&laquo; Avec 110 Normandes et 60 hectares d&rsquo;herbe accessibles autour du corps de ferme, je mise le plus possible sur le p&acirc;turage. Mes prairies durent 4 &agrave; 5 ans&thinsp;; elles sont essentiellement compos&eacute;es de RGA (23&nbsp;kg dont 60&nbsp;% de diplo&iuml;de), 3-4&nbsp;kg de tr&egrave;fle blanc et 1&nbsp;kg de tr&egrave;fle violet. J&rsquo;en renouvelle chaque ann&eacute;e 8-9&nbsp;ha, mais entre deux, je s&egrave;me un m&eacute;lange de colza fourrager et ray-grass italien en interculture. D&rsquo;une part,<strong> cela permet de r&eacute;cup&eacute;rer une prairie productive plus rapidement et d&rsquo;autre part, cela profite aussi &agrave; la nouvelle prairie.</strong> Le colza est un bon pr&eacute;c&eacute;dent pour le tr&egrave;fle et c&rsquo;est toujours mieux de faire une coupure et de ne pas resemer un RGA-TB l&rsquo;un derri&egrave;re l&rsquo;autre.</p>

<h3>Les vaches p&acirc;turent au fil-avant</h3>

<p>Concr&egrave;tement, je d&eacute;truis m&eacute;caniquement la vieille p&acirc;ture fin juin avec un outil &agrave; dent et cover-crop. L&rsquo;id&eacute;e est de d&eacute;faire le mulch en surface pour que la graine de colza puisse trouver un lit de semence assez meuble. Je s&egrave;me le m&eacute;lange (7&nbsp;kg de colza et 15&nbsp;kg de RGI) la premi&egrave;re quinzaine de juillet avec l&rsquo;&eacute;pandeur &agrave; engrais. Je passe un coup de herse &eacute;trille pour enfouir la graine puis le rouleau pour bien la plaquer et aplanir le sol. Il n&rsquo;y a pas d&rsquo;apport de fertilisation min&eacute;rale ni organique. <strong>Au bout de 40 jours, je peux commencer &agrave; faire p&acirc;turer au fil-avant</strong>. Ca tombe g&eacute;n&eacute;ralement autour de la mi-ao&ucirc;t, quand les prairies produisent moins et que je rouvre le silo de ma&iuml;s. A ce moment-l&agrave;, les vaches re&ccedil;oivent 4&nbsp;kg de ma&iuml;s ensilage, 4&nbsp;kg de colza fourrager, du foin &agrave; volont&eacute; aux r&acirc;teliers et une demi-ration de p&acirc;turage (RGA-TB). Je ne compl&eacute;mente pas en azote, le colza fourrager suffit.<strong> Je table sur 5&nbsp;m2 par vache pour 1&nbsp;kg MS de colza fourrager, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de 20&nbsp;m2/VL/j.</strong> Pour 100 vaches, &ccedil;a repr&eacute;sente une vingtaine d&rsquo;ares par jour. Il faut faire gaffe au fil car elles adorent &ccedil;a.</p>

<h3 class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/entre-deux-prairies-je-seme-du-colza-fourrager" target="_blank">"Renouvellement de prairies : le colza fourrager s'intercale entre deux prairies"</a></h3>

<p><strong>Le premier p&acirc;turage dure 40-45 jours. Le colza repr&eacute;sente alors de 90&nbsp;% du couvert,</strong> le RGI v&eacute;g&egrave;te dessous. Les proportions s&rsquo;inversent ensuite, le RGI prend le dessus et monte &agrave; 70&nbsp;% du m&eacute;lange. En tout, ce couvert produit 5 tMS/ha (3t au premier tour, 1t au deuxi&egrave;me et 1t sur l&rsquo;hiver). Ce n&rsquo;est pas n&eacute;gligeable&thinsp;!</p>

<p>La nouvelle prairie, sem&eacute;e mi-mars, commence &agrave; &ecirc;tre exploit&eacute;e fin mai-d&eacute;but juin. En moins d&rsquo;un an, cette technique, qui me revient &agrave; 70&nbsp;&euro; de semences/ha, permet de renouveler mes prairies sans perdre de surface accessible. D&eacute;sormais, je proc&egrave;de aussi comme &ccedil;a pour des parcelles un peu plus &eacute;loign&eacute;es sur lesquelles je s&egrave;me un ma&iuml;s au printemps. <strong>Le m&eacute;lange colza fourrager-RGI pr&eacute;pare bien le sol pour le ma&iuml;s, la terre est plus facile &agrave; travailler au printemps et j&rsquo;ai remarqu&eacute; un effet anti-taupins.</strong></p>

<p><strong>Seul b&eacute;mol&thinsp;: le travail du sol en &eacute;t&eacute; n&rsquo;est pas toujours &eacute;vident surtout en ann&eacute;e s&egrave;che.</strong> En six ans, il n&rsquo;y a eu qu&rsquo;une seule fois o&ugrave; le colza a v&eacute;g&eacute;t&eacute; par manque d&rsquo;eau. il faut au moins 30 mm de pluie pour qu&rsquo;il pousse."</p>

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<h3>Plus d'infos sur le <a href="http://www.bretagne.synagri.com/synagri/autres-fourrages-le-colza-fourrager" target="_blank">colza fourrager</a></h3>
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Avec plus de 3 tMS par vache par an, l’herbe pâturée constitue le pilier du système fourrager de l’élevage de Stéphane Hirrien, installé avec 110 Normandes à Garlan, dans le Finistère. Entre chaque prairie, il sème un mélange de colza fourrager-RGI.

« Je sème un mélange de colza fourrager-RGI entre deux prairies »

<span style="font-size:12pt">Ils venaient de toute la r&eacute;gion Pays de la Loire et m&ecirc;me de la Vienne ou des Deux-S&egrave;vres. Ce 17 f&eacute;vrier en d&eacute;but d&rsquo;apr&egrave;s-midi, au magasin Auchan de Saint-S&eacute;bastien-sur-Loire, les producteurs d&rsquo;&oelig;ufs &eacute;taient mobilis&eacute;s en nombre&nbsp;: environ 150 personnes ont r&eacute;pondu &agrave; l&rsquo;appel de la FRSEA Pays de la Loire et de l&rsquo;Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne (UGPVB).<br />
<br />
Ils ont sorti tous les &oelig;ufs du rayon ainsi que des produits transform&eacute;s (cr&ecirc;pes, brioches, madeleines, etc.) de marques suspect&eacute;es d&rsquo;importer des &oelig;ufs non&nbsp; fran&ccedil;ais. Certains avaient m&ecirc;me apport&eacute; leurs propres &oelig;ufs pour les distribuer aux clients et leur expliquer leur d&eacute;marche. <em><strong>&laquo;&nbsp;Nous les vendons &agrave; perte, alors autant les donner&nbsp;!&nbsp;&raquo;</strong></em>, d&eacute;clare un producteur des Deux-S&egrave;vres.</span><br />
<br />
<span style="font-size:12pt"><em><strong>&laquo;&nbsp;Il y a un an, pendant la crise du covid, les grandes surfaces faisaient des louanges au monde agricole car nous avions su r&eacute;pondre &agrave; l&rsquo;augmentation de la demande, notamment sur la partie &oelig;uf puisque les Fran&ccedil;ais ont chang&eacute; leur mode de consommation &agrave; ce moment-l&agrave;. Les maillons de la production ont tout fait pour y r&eacute;pondre et la fili&egrave;re enti&egrave;re a d&ucirc; s&rsquo;adapter. Aujourd&rsquo;hui, les distributeurs renient les producteurs&nbsp;!&nbsp;&raquo;</strong></em>, alerte Eric Guellaff, pr&eacute;sident de la section &oelig;uf au sein de l&rsquo;UGPVB.</span><br />
<br />
<span style="font-size:12pt">En effet, les n&eacute;gociations annuelles sont en cours entre distributeurs et fournisseurs et certaines enseignes nationales, comme Carrefour, Auchan, Casino et Aldi, exigent une baisse g&eacute;n&eacute;rale de leurs prix d&rsquo;achat de 4&nbsp;% &agrave; leurs fournisseurs. <em><strong>&laquo;&nbsp;Elles exercent une pression commerciale incroyable sur la fili&egrave;re. En plus, cette ann&eacute;e est marqu&eacute;e par une forte hausse du prix des mati&egrave;res premi&egrave;res composant l&rsquo;alimentation des poules pondeuses. L&rsquo;aliment repr&eacute;sente en moyenne 60 % de notre prix de revient. Forc&eacute;ment, &ccedil;a impacte notre co&ucirc;t de production, en augmentation de 20 % en moyenne sur un an&nbsp;!&nbsp;&raquo;</strong></em>, pr&eacute;cise Olivier Traineau, repr&eacute;sentant de la FRSEA au CNPO (Comit&eacute; national pour la promotion de l&rsquo;&oelig;uf) et producteur en Maine-et-Loire.<br />
<br />
Cette hausse de la mati&egrave;re premi&egrave;re s&rsquo;explique notamment par le retour de la Chine aux achats, par la suspension des exportations de ma&iuml;s par l&rsquo;Argentine ou encore par la diminution des exportations de la Russie pour privil&eacute;gier son propre march&eacute;.</span><br />
<br />
<span style="color:#c0392b"><span style="font-size:20px"><strong>Une augmentation de 0,1 &euro; par oeuf</strong></span></span><br />
<span style="font-size:12pt">Face &agrave; cette situation, <em><strong>&laquo;&nbsp;il faudrait que le prix pay&eacute; aux producteurs soit augment&eacute; d&rsquo;un centime d&rsquo;euros par &oelig;uf minimum. Plus de deux ans apr&egrave;s l&rsquo;instauration de la loi Egalim, la grande distribution n&rsquo;en respecte toujours pas les principes. Avec cette action, nous exigeons un prix r&eacute;mun&eacute;rateur pour les producteurs et l&rsquo;application de la loi Egalim. Le prix doit &ecirc;tre &eacute;labor&eacute; en marche avant, c&rsquo;est-&agrave;-dire qu&rsquo;il doit partir du co&ucirc;t de production pour &eacute;tablir le prix final &raquo;</strong></em>, affirme Micha&euml;l Trichet, pr&eacute;sident de la FRSEA Pays de la Loire.&nbsp;</span><br />
<br />
<span style="font-size:12pt">C&rsquo;est le message que les producteurs ont fait passer au directeur et chef de rayon d&rsquo;Auchan. Mais ils sont bien conscients que ce n&rsquo;est pas &agrave; ce niveau que cela se joue. Le directeur s&rsquo;est engag&eacute; &agrave; faire remonter le message des agriculteurs&nbsp;qui ont lanc&eacute; un ultimatum : ils donnent jusqu&rsquo;au mardi 23 f&eacute;vrier &agrave; Auchan pour revoir sa position.<br />
<br />
<em><strong>&laquo;&nbsp;Nous suivrons l&rsquo;&eacute;volution des n&eacute;gociations suite &agrave; cette action. J&rsquo;esp&egrave;re que &ccedil;a &eacute;voluera dans le bon sens&nbsp;&raquo;</strong></em>, souhaite Olivier Traineau. Dans le cas inverse, les producteurs sont pr&ecirc;ts &agrave; faire une nouvelle action <em><strong>&laquo;&nbsp;mais &ccedil;a risque d&rsquo;&ecirc;tre moins convivial&nbsp;&raquo;</strong></em>, confie un agriculteur vend&eacute;en appuy&eacute; par un coll&egrave;gue de la Vienne&nbsp;: <em><strong>&laquo;&nbsp;il faut que l&rsquo;on s&rsquo;en sorte. C&rsquo;est une question vitale&nbsp;&raquo;</strong></em>.</span><br />
<br />
<span style="font-size:12.0pt">A la fin de l&rsquo;action, vers 16h, le directeur s&rsquo;est engag&eacute; aupr&egrave;s des producteurs &agrave; donner &agrave; une association d&rsquo;aide alimentaire les produits sortis des rayons et dont les codes-barres ont &eacute;t&eacute; ray&eacute;s.<br />
<br />
<em>Retrouvez notre vid&eacute;o <a href="https://www.youtube.com/watch?v=c4-uELzp2u8&amp;feature=youtu.be" target="_blank">en cliquant ici</a>.</em></span>



Environ 150 agriculteurs ont vidé le rayon œufs d’une grande surface et ont distribué leurs propres œufs aux clients pour dénoncer le prix payé aux producteurs, sous leurs coûts de production.

Pays de la Loire - Les producteurs d’œufs mettent la pression

<p>Le groupe laitier Lactalis se f&eacute;licite d'une ann&eacute;e 2020 qu'il juge constructive malgr&eacute; <a href="https://www.reussir.fr/lait/lactalis-covid-19-nous-craignons-une-baisse-de-la-valorisation-du-lait-moyen-terme" target="_blank">les perturbations li&eacute;es &agrave; la pand&eacute;mie de Covid-19</a>.</p>

<h3>Une collecte qui fl&eacute;chit l&eacute;g&egrave;rement</h3>

<p>La collecte, environ 5,2 milliards de litres de lait de vache conventionnel et bio, est en l&eacute;g&egrave;re baisse. <em>"Notre collecte suit les &eacute;volutions constat&eacute;es par FranceAgriMer"</em>, ajoute Michel Nalet, responsable communication du groupe Lactalis. Avec une &eacute;volution positive de la collecte bio (+13% en 2020), cela confirme la r&eacute;duction de la collecte conventionnelle.</p>

<h3>Un prix pay&eacute; tous laits confondus stable</h3>

<p>Le prix du lait 2020 est annonc&eacute; &agrave; un niveau tr&egrave;s proche du prix 2019. Il s'agit du <strong>prix total pay&eacute; (toutes qualit&eacute;s et primes) de tous les laits</strong> de vache (conventionnel, bio, AOP...). <strong>En moyenne, il est de 369 &euro;/1000 l sur 2020, contre 370 &euro; en 2019</strong>. <em>"Malgr&eacute; les difficult&eacute;s li&eacute;es &agrave; la pand&eacute;mie"</em>, ajoute Lactalis. Ce prix peut &ecirc;tre compar&eacute; au prix FranceAgriMer r&eacute;el pay&eacute; de tous les laits. Sur les onze mois 2020, il &eacute;tait de 371,7 &euro;/1000 l en cumul annuel.</p>

<h3>Une bonne valorisation des PGC France</h3>

<p>Dans son communiqu&eacute;, Lactalis donne un autre chiffre : <strong>384 &euro;/1000 l ; c'est la valorisation des PGC</strong> (produits de grande consommation) en grande distribution en France, pour le lait conventionnel. Un chiffre &agrave; mettre en rapport avec les accords tarifaires conclus avec la grande distribution. Rappelons-nous de celui <a href="https://www.reussir.fr/lait/lidl-et-lactalis-conclut-un-accord-pour-revaloriser-le-prix-du-lait-365-eu" target="_blank">annonc&eacute; par Lidl l'an dernier sur un prix du lait pay&eacute; de 380 &euro;</a>. <em>"Il y a eu d'autres accords du m&ecirc;me type avec d'autres enseignes, pour lesquels il n'y a pas eu de communication publique"</em>, indique Michel Nalet.</p>

<p>Lactalis estime que son prix du lait conventionnel est mieux plac&eacute; que <em>"celui de grandes coop&eacute;ratives dont le mix produits est similaire"</em>.&nbsp;</p>

<h3>Pour 2021, n&eacute;gociations en cours pour des accords tarifaires avec la grande distribution</h3>

<p>Pour 2021, les n&eacute;gociations sont toujours en cours et il n'y a encore pas eu d'annonces (en dehors de Bel et <a href="https://www.reussir.fr/lait/intermarche-agromouquetaires-les-eleveurs-sengagent-pour-un-prix-du-lait-350-euros" target="_blank">Laiterie Saint P&egrave;re, avec Intermarch&eacute;</a>). Les n&eacute;gociations sont particuli&egrave;rement tendues dans le contexte Covid-19, avec une distribution qui demande des baisses de tarif au motif d'une baisse de pouvoir d'achat des Fran&ccedil;ais. <em>"L'absence de Salon de l'agriculture ne motive pas &agrave; faire des annonces publiques d'engagement tarifaire avant la fin des n&eacute;gociations"</em>, souligne Michel Nalet.&nbsp;</p>

<p>Le groupe ne souhaite pas communiquer d'autres prix, comme son prix total pay&eacute; en lait conventionnel.</p>

<p>Lactalis souligne que malgr&eacute; les perturbations dans les &eacute;changes mondiaux, le groupe a export&eacute; l'&eacute;quivalent de 2,8 milliards de litres de lait, soit plus de la moiti&eacute; de ses 5,2 milliards de litres collect&eacute;s.</p>

<h3>Des contrats cadres sign&eacute;s qui concernent plus de 9500 producteurs de lait</h3>

<p>Lactalis rappelle avoir sign&eacute; un <a href="https://www.reussir.fr/lait/unelllactalis-accord-sur-la-formule-de-prix" target="_blank">accord cadre avec l'<strong>Unell</strong>, principale association d&rsquo;organisations de producteurs (OP)</a> repr&eacute;sentant pr&egrave;s de 4 300 exploitations laiti&egrave;res livrant plus de 2 milliards de litres de lait au Groupe. <em>"Un <a href="https://www.reussir.fr/lait/lactalis-et-francemilkboard-signent-un-accord-cadre" target="_blank">accord-cadre a &eacute;galement &eacute;t&eacute; sign&eacute; avec l&rsquo;OP </a><strong><a href="https://www.reussir.fr/lait/lactalis-et-francemilkboard-signent-un-accord-cadre" target="_blank">France Milk Board (FMB)</a> et l&rsquo;OPLB</strong>. Au total, avec les producteurs ind&eacute;pendants, plus de 9 500 producteurs sont donc engag&eacute;s (sur environ 14000 producteurs partenaires au total)."</em> <strong>Ces accords int&egrave;grent un indicateur co&ucirc;t de production</strong> des producteurs de lait, en compl&eacute;ment des indicateurs de mise en march&eacute;, dans la formule du prix.</p>

<p><strong>Les discussions se poursuivent</strong> avec les autres OP. Par ailleurs, les OP signataires et Lactalis discutent actuellement de la r&eacute;actualisation de l'indicateur co&ucirc;t de production, suite &agrave; <a href="https://www.reussir.fr/lait/formule-de-prix-du-lait-les-indicateurs-cout-de-production-reevalues" target="_blank"><strong>l'augmentation de cet indicateur publi&eacute; par le Cniel</strong>.</a></p>

<p>Le groupe indique que, <em>"conform&eacute;ment aux engagements pris au moment des accords Egalim en 2019, Lactalis a redistribu&eacute; aux producteurs 100 % des augmentations tarifaires obtenues aupr&egrave;s de la grande distribution. <strong>Ce ruissellement a &eacute;t&eacute; certifi&eacute; par un cabinet ind&eacute;pendant</strong>"</em>.</p>

<p>L'ann&eacute;e 2021 est pleine d'incertitudes et d'interrogations, sur les &eacute;volutions de consommation notamment, et les niveaux d'exportations. <em>"L&rsquo;ann&eacute;e 2021 s&rsquo;ouvre donc avec de nombreux d&eacute;fis que le Groupe Lactalis est d&eacute;termin&eacute; &agrave; relever. La valorisation du lait s&rsquo;appuiera notamment sur <strong>l&rsquo;acceptation de hausses de prix par la grande distribution</strong>"</em>, insiste Lactalis.</p>



Le groupe Lactalis a communiqué  sur ce qu'il juge comme "une année 2020 constructive entre les producteurs de lait et Lactalis", avec un prix du lait proche de celui de 2019 et plus de 9500 producteurs de lait engagés dans des contrats intégrant les coûts de production des exploitations laitières.

Prix du lait : Lactalis dresse son propre bilan 2020

<p><strong>Les meilleures aventures commencent souvent par des rencontres. Un cultivateur de lin d&eacute;couvre le chanvre, c&rsquo;est le d&eacute;clic.</strong></p>

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<p>Les diff&eacute;rentes exp&eacute;riences de Henri Pomikal, cultivateur pr&egrave;s de Caen, ont pris un sens nouveau un jour d&rsquo;avril 2019. Cette ann&eacute;e-l&agrave;, la R&eacute;gion Normandie lance la premi&egrave;re &eacute;dition de La F&ecirc;no, le festival de l&rsquo;excellence normande, &agrave; Caen. Le pr&eacute;sident Herv&eacute; Morin a r&eacute;uni ce qui se fait de mieux dans la r&eacute;gion. Sur le parvis du parc des expositions, Henri Pomikal est pr&eacute;occup&eacute; par l&rsquo;annonce de la fermeture de la sucrerie de Cagny. Un mois plus t&ocirc;t, ses coll&egrave;gues de la CGB ont fait le d&eacute;placement en Allemagne pour crier &agrave; l&rsquo;industriel S&uuml;dzucker (propri&eacute;taire de Saint-Louis sucre) le refus des betteraviers d&rsquo;abandonner la culture. Sans succ&egrave;s. La fin de la betterave s&rsquo;annonce, prochaine. &laquo; Je rencontre Nathalie Revol qui &eacute;tait l&agrave; pour faire la promotion du chanvre et elle me fait voir quelques poign&eacute;es de fibre longue &raquo;. L&rsquo;ancien pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative lini&egrave;re de Villons-les-Buissons, de 2003 &agrave; 2020, a un d&eacute;clic, &laquo; en tant que liniculteur responsable de teillage, forc&eacute;ment, j&rsquo;ai &eacute;t&eacute; interpel&eacute; aussit&ocirc;t &raquo;.</p>

<figure role="group"><div alt="Stanf LCBio &agrave; la Feno Caen" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="9cbf94e7-dace-4ac1-9c2f-3fe7c74c1db8" title="Stanf LCBio &agrave; la Feno Caen" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/Stand%20Feno.jpg" alt="Stanf LCBio &agrave; la Feno Caen" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Le stand de l&rsquo;association LCBio &agrave; la F&ecirc;no &agrave; Caen en avril 2019, lieu de rencontre de Nathalie Revol et Henri Pomikal, les poign&eacute;es de chanvre sont sur la droite. DR</figcaption></figure><h3>Faire rouir le chanvre comme le lin</h3>

<p>Une autre pi&egrave;ce vient s&rsquo;accrocher au puzzle, le souvenir, plus ancien, d&rsquo;un voyage en Chine. &laquo; J&rsquo;avais d&eacute;couvert le chanvre lors d&rsquo;un voyage avec Marc [Vandecandela&egrave;re, actuel pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative, ndlr]. On a visit&eacute; une filature qui filait &agrave; la fois du chanvre et du lin sur les m&ecirc;mes machines&nbsp;&raquo;. Les volumes sont minimes et les techniques artisanales, mais l&rsquo;id&eacute;e est l&agrave; : &laquo; je me suis dit, si les filatures passent du lin au chanvre et vice versa, c&rsquo;est que l&rsquo;aval de la fili&egrave;re est connect&eacute;, c&rsquo;est un &eacute;l&eacute;ment important &raquo;. Un souvenir qui lui revient apr&egrave;s la rencontre avec Nathalie Revol, charg&eacute;e des essais chanvre en Normandie pour l&rsquo;association Lin et Chanvre bio, bas&eacute;e &agrave; Saint-Vaast-Dieppedalle (76)*. L&rsquo;id&eacute;e germe dans l&rsquo;esprit d&rsquo;Henri Pomikal de calquer ce qui a &eacute;t&eacute; fait avec le lin sur le chanvre. &laquo; Si on arrive &agrave; faire rouir du lin de Bayeux &agrave; Dunkerque de la fa&ccedil;on dont on le fait, d&rsquo;une fa&ccedil;on industrielle, pourquoi on n&rsquo;y arriverait pas avec le chanvre ? &raquo;</p>

<h3>Pas de fili&egrave;re textile</h3>

<p><br />
En France, le chanvre est cultiv&eacute; principalement pour le b&acirc;timent, l&rsquo;alimentaire, le mat&eacute;riau composite et le paillage. Dans la Manche, &agrave; Barenton, la chanvri&egrave;re Agrochanvre d&eacute;veloppe des produits &agrave; partir de la fibre de chanvre issue du d&eacute;fibrage m&eacute;canique de la paille. En textile, la fibre cotonis&eacute;e - c&rsquo;est &agrave; dire hach&eacute;e en longueurs de 3,5 &agrave; 5 cm - peut &ecirc;tre associ&eacute;e au coton. Toutefois, aucune fili&egrave;re n&rsquo;existe pour produire du chanvre en fibre longue afin de r&eacute;aliser des v&ecirc;tements en chanvre pur, de mani&egrave;re industrielle, seule l&rsquo;association &laquo; Lin et Chanvre Bio &raquo; conduit des essais depuis 2017 sur des microparcelles. Au printemps&nbsp; 2019, Henri Pomikal cogite, &laquo; et suite &agrave; cette r&eacute;flexion-l&agrave;, j&rsquo;ai cass&eacute; 300 m2 de betteraves et j&rsquo;ai sem&eacute; du chanvre pour la premi&egrave;re fois &raquo;. n<br />
&Agrave; suivre</p>

<p><em>* L&rsquo;association est soutenue par l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau et la R&eacute;gion Normandie.</em></p>



Depuis 2017, l’association Lin et Chanvre bio (LCBio) déploie des essais de chanvre en Normandie. Un des objectifs est de créer une nouvelle filière chanvre textile, en s’appuyant sur le savoir-faire des liniculteurs et les outils de teillage de lin. L’Agriculteur normand suit en exclusivité, et de l’intérieur, les étapes de cette nouvelle aventure agronomique. Une série à retrouver chaque mois dans nos pages.

Un liniculteur utopiste

<div><p>Depuis mi-novembre, les &eacute;leveurs ovins et caprins ont enfin &agrave; leur disposition un traitement contre le parasitisme gastro-intestinal en solution injectable. Alors que ce traitement existe en bovin depuis 2015, &eacute;leveurs, v&eacute;t&eacute;rinaires et laboratoires ont &oelig;uvr&eacute;&nbsp;pour obtenir la fameuse autorisation de mise sur le march&eacute; (AMM) pour la version adapt&eacute;e aux petits ruminants. <a href="https://www.ceva.com/fr" target="_blank">Ceva</a>, laboratoire fran&ccedil;ais bas&eacute; &agrave; Libourne (Gironde) a obtenu le Graal pour son <a href="http://www.ircp.anmv.anses.fr/rcp.aspx?NomMedicament=EPRECIS+20+MG%2fML+SOLUTION+INJECTABLE+POUR+BOVINS%2c+OVINS+ET+CAPRINS" target="_blank">Eprecis injectable</a>. Ce traitement est d&rsquo;autant plus attendu par les producteurs de lait car il n&rsquo;y a pas de d&eacute;lai d&rsquo;attente. L&rsquo;&eacute;leveur peut donc traiter ses ch&egrave;vres et continuer &agrave; traire en m&ecirc;me temps. Il remplace avantageusement&nbsp; l&rsquo;application en pour-on (sur la peau) qui avait montr&eacute; ses limites et ses faiblesses.</p><h3>Plus efficace et moins de risque de r&eacute;sistance</h3><p>En effet, pour esp&eacute;rer un minimum d&rsquo;efficacit&eacute;, il faut appliquer pr&egrave;s de cinq fois la dose recommand&eacute;e. Les poils emp&ecirc;chent la bonne absorption du produit par la peau, les ch&egrave;vres se l&egrave;chent entre elles, amenant des risques de sous-exposition &agrave; la mol&eacute;cule et donc des risques d&rsquo;apparition de r&eacute;sistance. Avec l&rsquo;Eprecis injectable, le calendrier de traitement n&rsquo;est pas modifi&eacute;. Il s&rsquo;agit toujours d&rsquo;un traitement soumis &agrave; prescription v&eacute;t&eacute;rinaire, pr&eacute;ventif et/ou curatif, donc &agrave; administrer pr&eacute;f&eacute;rentiellement avant la mise &agrave; l&rsquo;herbe. Le prix de la solution injectable devrait sensiblement s&rsquo;aligner &agrave; la forme pour-on.</p></div><div class="outils"><h2>L&rsquo;&eacute;prinomectine, l&rsquo;endectocide qui ne se retrouve pas dans le lait</h2><p>L&rsquo;&eacute;prinomectine est une mol&eacute;cule utilis&eacute;e dans la lutte contre les endoparasites tels que les strongles. Son avantage sur les autres mol&eacute;cules de ce type est sa faible excr&eacute;tion lact&eacute;e qui la rend attractive pour les producteurs laitiers. L&rsquo;&eacute;prinomectine tue les parasites en les faisant mourir de faim, ce qui explique le temps de contact n&eacute;cessaire relativement long d&rsquo;o&ugrave; la meilleure efficacit&eacute; de la forme injectable. Celle-ci est par ailleurs &agrave; privil&eacute;gier du point de vue environnemental car la mol&eacute;cule est &eacute;cotoxique pour les organismes aquatiques et coprophages. En voie injectable, l&rsquo;&eacute;prinomectine se retrouve donc moins dans l&rsquo;environnement qu&rsquo;en pour-on ou qu&rsquo;en voie orale.</p></div><div class="encadre"><h2>Strat&eacute;gie de lutte pour contrer les infestations</h2><p>Le traitement injectable est un moyen appr&eacute;ciable pour la lutte contre les parasites gastro-intestinaux&nbsp;mais rappelons que le parasitisme doit &ecirc;tre abord&eacute; selon une strat&eacute;gie globale du syst&egrave;me d&rsquo;&eacute;levage. Lors des journ&eacute;es sur la gestion raisonn&eacute;e du parasitisme, organis&eacute;es en octobre par le laboratoire Ceva, les sp&eacute;cialistes (v&eacute;t&eacute;rinaires, chercheurs,&nbsp;etc.) ont pr&eacute;sent&eacute; les moyens de lutte possibles. Christophe Chartier, v&eacute;t&eacute;rinaire au CHU v&eacute;t&eacute;rinaire Oniris de Nantes, rappelle les principaux points de vigilance pour limiter l&rsquo;apparition d&rsquo;infestations&thinsp;: &laquo;<em>&nbsp;Il y a toute une panoplie de m&eacute;thodes &agrave; combiner pour lutter contre le parasitisme. G&eacute;rer le p&acirc;turage, r&eacute;aliser des coprologies, semer des plantes &agrave; tanins dans les parcelles de p&acirc;turage et bien s&ucirc;r respecter une quarantaine stricte lorsque des adultes sont int&eacute;gr&eacute;s au troupeau pour &eacute;viter les contaminations venant de l&rsquo;ext&eacute;rieur.</em>&nbsp;&raquo; Enfin et pas des moindres, il est absolument n&eacute;cessaire de respecter les doses recommand&eacute;es de traitement, sans quoi la sous-exposition &agrave; la mol&eacute;cule expose l&rsquo;animal &agrave; l&rsquo;apparition de r&eacute;sistances parasitaires.</p></div>



Avec Eprecis, les éleveurs de petits ruminants disposent d’un traitement injectable pour traiter leurs animaux contre les parasites gastro-intestinaux.

Un antiparasitaire injectable pour les petits ruminants

<div>
<p>&Agrave; la maternit&eacute; collective de la Huetti&egrave;re &agrave; Vritz en Loire-Atlantique, l&rsquo;organisation du travail des salari&eacute;s de l&rsquo;&eacute;levage contribue grandement aux excellents r&eacute;sultats techniques obtenus en maternit&eacute;&thinsp;: plus de 35 porcelets sevr&eacute;s par truie productive et par an, et 13,7 porcelets sevr&eacute;s par port&eacute;e. &laquo;&nbsp;<em>Ici, chacun&nbsp;des trois techniciens d&rsquo;&eacute;levage g&egrave;re &agrave; tour de r&ocirc;le une bande en maternit&eacute;, depuis l&rsquo;entr&eacute;e des truies jusqu&rsquo;au sevrage</em>&nbsp;&raquo;, explique Fr&eacute;d&eacute;ric Bloyet, le chef d&rsquo;&eacute;levage qui a succ&eacute;d&eacute; en juillet dernier &agrave; Lo&iuml;c Le Port, l&rsquo;initiateur de cette organisation. Toutes les trois semaines, Charline, Quentin et Thibault re&ccedil;oivent leur nouvel ordre de mission&thinsp;: surveiller, assister, et soigner dans les meilleures conditions possible cinquante truies et leur prog&eacute;niture afin de sevrer le maximum de porcelets de qualit&eacute; qui seront r&eacute;cup&eacute;r&eacute;s par les actionnaires de la maternit&eacute; collective apr&egrave;s une phase de d&eacute;marrage en nurserie. &laquo;<em>&nbsp;Avant l&rsquo;entr&eacute;e des animaux, je pr&eacute;pare la salle pour les accueillir dans les meilleures conditions</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Charline Bardoul. Les reproductrices ne sont pas plac&eacute;es au hasard. &laquo;&nbsp;<em>Nous alternons multipares et cochettes pour que ces derni&egrave;res s&rsquo;habituent plus facilement &agrave; leur nouvel environnement.&nbsp;&raquo;</em> Les outils de notation mis en place facilitent &eacute;galement le suivi et la conduite. &laquo;&nbsp;<em>Sur chaque fiche truie, nous retrouvons tous les &eacute;l&eacute;ments survenus au cours des lactations pr&eacute;c&eacute;dentes. Cela nous aide pour savoir quelles sont celles qui n&eacute;cessitent plus d&rsquo;attention que les autres &agrave; la mise bas, par exemple.&nbsp;</em>&raquo;</p>

<h3>Peu de pertes de porcelets</h3>

<p>L&rsquo;un des points forts de l&rsquo;&eacute;levage est le faible taux de pertes de porcelets en maternit&eacute;&thinsp;: 14,6&nbsp;% sur les n&eacute;s vivants et 20,3&nbsp;% sur les n&eacute;s totaux. Des performances d&rsquo;autant plus remarquables que l&rsquo;&eacute;levage n&rsquo;est pas &eacute;quip&eacute; en cases ascenseur. Par ailleurs, Fr&eacute;d&eacute;ric tient &agrave; ce que les salari&eacute;s respectent les horaires de travail, avec une fin de journ&eacute;e fix&eacute;e &agrave; 17&thinsp;h&thinsp;30. &laquo;&nbsp;<em>Cela ne p&eacute;nalise pas les r&eacute;sultats, car les mises bas de nuit se d&eacute;roulent g&eacute;n&eacute;ralement bien. Les truies ne sont pas nerveuses, elles prennent soin de leurs porcelets</em>&nbsp;&raquo;, souligne-t-il. De ce fait, le d&eacute;clenchement synchronis&eacute; de la mise bas n&rsquo;est pas syst&eacute;matique. &laquo;<em>&nbsp;Il n&rsquo;est fait qu&rsquo;aux rares truies qui ont eu beaucoup de morts n&eacute;s lors des mises bas pr&eacute;c&eacute;dentes. Dans ce cas, leur dur&eacute;e de gestation et la pr&eacute;sence fr&eacute;quente de porcelets ch&eacute;tifs lors des derni&egrave;res naissances, deux crit&egrave;res &eacute;galement mentionn&eacute;e sur les fiches truie, sont des informations importantes pour &eacute;viter le d&eacute;clenchement pr&eacute;matur&eacute; des mises bas.&nbsp;</em>&raquo; Les r&eacute;sultats de chaque truie sont retranscrits au sevrage sur une fiche bande, puis sur le planning lin&eacute;aire de l&rsquo;&eacute;levage. &laquo;<em>&nbsp;Les balances doivent &eacute;quilibrer au porcelet pr&egrave;s.&nbsp;Le nombre de n&eacute;s totaux doit &ecirc;tre &eacute;gal au nombre de sevr&eacute;s auquel s&rsquo;ajoutent les pertes en cours de lactation&nbsp;</em>&raquo;, exige le chef d&rsquo;&eacute;levage. Le planning lin&eacute;aire sert aussi &agrave; comparer les r&eacute;sultats d&rsquo;une bande &agrave; l&rsquo;autre. &laquo;<em>&nbsp;C&rsquo;est un outil d&rsquo;&eacute;mulation aupr&egrave;s de chacun d&rsquo;entre nous. &Ccedil;a nous incite &agrave; am&eacute;liorer les r&eacute;sultats.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<h3>&laquo;&nbsp;Ce qu&rsquo;on leur donne, elles nous le rendent&nbsp;&raquo;</h3>

<p>Fr&eacute;d&eacute;ric souligne les soins apport&eacute;s par les salari&eacute;s pour avoir les meilleures relations possible avec les truies. &laquo;<em>&nbsp;Pas de gestes brusques en maternit&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, rappelle-t-il, lors de notre tour d&rsquo;&eacute;levage, pour illustrer l&rsquo;approche animali&egrave;re mise en place d&egrave;s la quarantaine sur les cochettes et &agrave; tout moment, que ce soit en gestante et en maternit&eacute;. Pour faciliter mouvements d&rsquo;animaux, le chef d&rsquo;&eacute;levage compte surtout sur la gourmandise de ces animaux qu&rsquo;il utilise comme un r&eacute;flexe pavlovien. &laquo;<em>&nbsp;&Agrave; chaque transfert, elles re&ccedil;oivent un peu d&rsquo;aliments quand elles arrivent dans leur nouvelle salle</em>, explique-t-il. <em>Cela les incite &agrave; se d&eacute;placer plus facilement. C&rsquo;est du bien &ecirc;tre aussi bien pour les animaux que pour les hommes&nbsp;</em>&raquo;, sourit-il. Fr&eacute;d&eacute;ric est persuad&eacute; qu&rsquo;une approche animali&egrave;re est indispensable dans l&rsquo;obtention de bons r&eacute;sultats techniques. &laquo;<em>&nbsp;Ce qu&rsquo;on donne aux truies, elles nous le rendent largement.</em>&nbsp;&raquo;</p>
</div>

<div class="outils">
<div class="surtitre">
<h3>Fiche &eacute;levage</h3>
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<h2>SCEA de la Huetti&egrave;re</h2>

<div class="relance"><strong>1&thinsp;130</strong> truies</div>

<div class="relance">Conduite en <strong>20</strong> bandes</div>

<div class="relance">Sevrage &agrave; 21 jours</div>

<div class="relance"><strong>4,5 </strong>UTH (4 salari&eacute;s +&nbsp;1 prestataire pour le lavage des salles)</div>

<div class="relance"><strong>Groupement&thinsp;: </strong>Porveo</div>

<div class="relance"><strong>Aliment&thinsp;:</strong> Terrena et Eureden</div>

<div class="relance"><strong>G&eacute;n&eacute;tique&thinsp;: </strong>Axiom (Adenia x Pi&eacute;train)</div>
</div>

<div class="avis">
<div class="surtitre">
<h3>Avis d&rsquo;expert&thinsp;</h3>
</div>

<div class="surtitre">
<h3>&nbsp;</h3>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO285_DOSS_HUETTIERE_AVIS.JPG" /><figcaption>Ren&eacute; Moreau, responsable technique du groupement Porveo &copy; D. Poilvet</figcaption></figure></div>

<div class="surtitre">
<h3>Ren&eacute; Moreau, responsable technique du groupement Porveo</h3>
</div>

<h2>&laquo;&nbsp;&Eacute;changer pour progresser&nbsp;&raquo;</h2>

<p>&laquo;&nbsp;L&rsquo;organisation remarquable mise en place &agrave; la SCEA la Huetti&egrave;re ne peut fonctionner que si les donn&eacute;es de l&rsquo;&eacute;levage sont rigoureusement collect&eacute;es et analys&eacute;es. &Agrave; partir de ce travail initial synth&eacute;tis&eacute; par Fr&eacute;d&eacute;ric, des &eacute;changes constructifs peuvent se mettre en place entre les membres de l&rsquo;&eacute;quipe de l&rsquo;&eacute;levage, afin de pouvoir analyser les performances et d&eacute;tecter d&rsquo;&eacute;ventuels dysfonctionnements dans la m&eacute;thodologie de travail. Les &eacute;changes sont &eacute;galement facilit&eacute;s entre l&rsquo;&eacute;quipe et les partenaires de l&rsquo;&eacute;levage, actionnaires, groupement, fournisseurs d&rsquo;aliment et de g&eacute;n&eacute;tique&hellip; Le travail des techniciens d&rsquo;&eacute;levage s&rsquo;en trouve aussi valoris&eacute;, ce qui renforce leur motivation &agrave; faire progresser les r&eacute;sultats.&nbsp;&raquo;</p>
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<div class="encadre">
<h2>&nbsp;Peu de truies maigres &agrave; tous les stades physiologiques</h2>

<h2>&nbsp;</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO285_DOSS_HUETTIERE_SP_INFO.jpg" /><figcaption>&copy; Eureden</figcaption></figure><div class="note">Source : Eureden.</div>
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À la SCEA de la Huettière, chaque bande en maternité est sous la responsabilité de l’un des trois techniciens d’élevage de l’entrée des truies jusqu’au sevrage. Les résultats sont au rendez-vous.

Une productivité élevée des truies grâce à l’organisation du travail dans une maternité collective

<p>Nxtfood, jeune entreprise lilloise cr&eacute;&eacute;e en 2019, a annonc&eacute;, le 14 janvier, son intention de construire une nouvelle usine de production de ce qu&rsquo;elle appelle des &laquo;&nbsp;steaks v&eacute;g&eacute;taux&nbsp;&raquo; &agrave; base de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales ou encore alternatives d&rsquo;origine v&eacute;g&eacute;tale &agrave; la viande. La premi&egrave;re pierre du nouveau site a &eacute;t&eacute; pos&eacute;e fin 2020.</p>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Cette usine sera l&rsquo;une des plus grandes usines fran&ccedil;aises de produits alternatifs &agrave; la viande. La demande pour ces produits ne cesse de cro&icirc;tre et Nxtfood souhaite y r&eacute;pondre avec une solution durable valorisant les productions en France</em>&nbsp;&raquo;, souligne Thierry Maroye, PDG de Nxtfood, dans un communiqu&eacute; de presse.</p>

<p>Pour accompagner son d&eacute;veloppement, Nxtfood vient de boucler une lev&eacute;e de fonds de 10 M&euro;. Les deux investisseurs de cette op&eacute;ration sont Roquette Ventures (soci&eacute;t&eacute; d'investissement soutenant des innovations pionni&egrave;res pour les march&eacute;s de l'alimentation, de la nutrition et de la sant&eacute; pour le compte de Roquette) et Cr&eacute;adev (soci&eacute;t&eacute; d&rsquo;investissement de la famille Mulliez, pr&eacute;sente sur trois fili&egrave;res : agro-alimentaire, consommation durable et sant&eacute;).</p>

<p>Les deux investisseurs pr&eacute;cisent que les &laquo;&nbsp;prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales sont une r&eacute;ponse d&rsquo;avenir essentielle et parfaitement compl&eacute;mentaire aux prot&eacute;ines animales, permettant de r&eacute;pondre aux attentes de tous les consommateurs, qu&rsquo;ils soient v&eacute;ganes, v&eacute;g&eacute;tariens, flexitariens ou simplement d&eacute;sireux de diversifier leur alimentation&nbsp;&raquo;.</p>

<h3>Diversification Produits et distribution en Europe &agrave; venir</h3>

<p>Les &eacute;quipes de Nxtfood travaillent &laquo;&nbsp;avec passion&nbsp;&raquo; pour concevoir des produits aux exigences nutritionnelles fortes, &agrave; base &laquo;&nbsp;<em>de prot&eacute;ines de pois et de bl&eacute; garanties origine France</em>&nbsp;&raquo;, indique le fondateur. Les repr&eacute;sentants de Nxtfood expliquent &eacute;galement que leur proc&eacute;d&eacute; de production poss&egrave;de une &laquo;&nbsp;empreinte environnementale r&eacute;duite&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Ce march&eacute; repr&eacute;sente d&eacute;j&agrave; plus d&rsquo;un milliard de dollars aux Etats-Unis, et on estime qu&rsquo;il pourrait repr&eacute;senter pr&egrave;s de 10 % du march&eacute; mondial de la viande conventionnelle &agrave; horizon dix &agrave; quinze ans, avec des croissances &agrave; deux chiffres sur les prochaines ann&eacute;es, d&rsquo;apr&egrave;s des &eacute;tudes r&eacute;alis&eacute;es par le cabinet AT Kearney et les analystes de Barclays Research en 2019 et sur lesquelles s&rsquo;appuie Nxtfood pour son d&eacute;veloppement.</p>

<p>Environ 25 personnes travaillent actuellement pour Nxtfood pour une production de quelques tonnes par mois. La capacit&eacute; de la nouvelle usine n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; communiqu&eacute;e par les responsables de l&rsquo;entreprise mais le nouveau site devrait cr&eacute;er &laquo;&nbsp;plusieurs dizaines d&rsquo;emplois directs&nbsp;&raquo; lors du d&eacute;marrage pr&eacute;vu d&eacute;but 2022.</p>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Nous visons d&rsquo;abord une client&egrave;le dans la restauration et en GMS avec un d&eacute;ploiement des activit&eacute;s d&rsquo;abord en France puis en Europe. Aujourd&rsquo;hui, il existe une gamme de steaks 100 % v&eacute;g&eacute;tal adapt&eacute;e &agrave; diff&eacute;rents r&eacute;seaux RHF et GMS avec des diff&eacute;rences concernant les formats, les grammages et les conditionnements. Nous diversifierons cette gamme plus tard avec d&rsquo;autres produits</em>&nbsp;&raquo;, conclut Thierry Maroye.</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/les-nouveaux-fermiers-inaugurent-leur-premiere-usine-de-production-de-viande-vegetale-en-france" target="_blank">Lire aussi : "Les Nouveaux Fermiers inaugurent leur premi&egrave;re usine de production de viande v&eacute;g&eacute;tale en France"</a></div>



Nouvelle usine de production et levée de fonds pour la startup des Hauts-de-France

Nxtfood construit une usine de production d’alternatives de viande dans le Pas-de-Calais

<div class="field_LQ1071C">
<p class="field_LQ1068C">Le Royaume-Uni est&nbsp;largement d&eacute;ficitaire avec l'Union europ&eacute;enne &agrave; 27. Ces <strong>principaux fournisseurs</strong> sont, par ordre d'importance, <strong>l'Irlande, la France, l'Allemagne et les Pays-Bas</strong>.</p>

<p class="field_LQ1068C"><strong>Pour la France, le Royaume-Uni est son quatri&egrave;me client &agrave; l'international</strong>. Elle a export&eacute; 597 millions d'euros de produits laitiers vers le Royaume-Uni en 2019, dont 294 M&euro; de fromages et 150 M&euro; de yaourts et laits ferment&eacute;s (Source : Cniel). Sa balance commerciale est nettement positive de +416 M&euro; en 2019 avec son voisin d&rsquo;outre-Manche (Source : Idele). Pour autant, les exportations fran&ccedil;aises ont l&eacute;g&egrave;rement fl&eacute;chi entre 2016 et 2019.</p>

<p class="field_LQ1068C">Depuis 2016, le d&eacute;ficit britannique s'est l&eacute;g&egrave;rement r&eacute;duit avec ses voisins europ&eacute;ens, en valeur, en lien surtout avec une hausse de ses exportations vers l'Irlande, les Pays-Bas, d'autres &eacute;tats membres.</p>

<p class="field_LQ1068C">Par contre, <strong>sur les neuf premiers mois 2020, la balance commerciale se d&eacute;grade &agrave; nouveau avec l'UE &agrave; 27</strong>, en lien surtout avec une baisse des exportations britanniques. Par contre, les exportations vers pays tiers ne fl&eacute;chissent pas et la balance commerciale reste positive avec les pays tiers. <strong>La collecte laiti&egrave;re britannique a baiss&eacute; de -1 % sur 9 mois 2020</strong> (/9 mois 2019) et le Royaume-Uni semble op&eacute;rer un recentrage sur son march&eacute; int&eacute;rieur. Les importations ont l&eacute;g&egrave;rement baiss&eacute; &eacute;galement.</p>

<p class="field_LQ1068C">Quand on ne regarde <strong>que les fromages</strong>, qui repr&eacute;sentent le gros morceau des importations britanniques (55 % en valeur), la balance commerciale britannique ne cesse de se d&eacute;grader avec l'UE &agrave; 27 depuis 2016, que ce soit en volume ou en valeur.</p>
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Les importations de produits laitiers du Royaume-Uni sont constituées à 99% par des produits laitiers venant de l'Union européenne à 27. Les Britanniques importent l'équivalent d'environ un tiers de leur collecte de lait (15,5 millions de tonnes).

Le Royaume-Uni est très dépendant des produits laitiers de l'UE à 27

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA353_FUTE_CHIEN_ENCA1.jpg" /><figcaption>&copy; B. Griffoul</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>1 - L&rsquo;aire d&rsquo;attente mesure 12 m de long par 5 m de large. Les vaches rentrent lat&eacute;ralement. Le chien &eacute;lectrique, qui couvre 4 m de largeur, est constitu&eacute; de<strong> 9 chainettes de 1,20 m de long mont&eacute;es sur une corni&egrave;re de 25 tous les 50 cm</strong>. Cette barre de suspension est situ&eacute;e &agrave; 2,20 m de hauteur. Elle est suspendue &agrave; un chariot qui coulisse sur deux c&acirc;bles m&eacute;talliques (10 mm de diam&egrave;tre) tendus entre la tubulure de la salle de traite et le mur du fond de l&rsquo;aire d&rsquo;attente. Un troisi&egrave;me c&acirc;ble, plus fin (4 mm), sert de cat&eacute;naire pour &eacute;lectrifier les cha&icirc;nettes &agrave; partir d&rsquo;un poste de cl&ocirc;ture.</p>
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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA353_FUTE_CHIEN_ENCA2.JPG" /><figcaption>&copy; B. Griffoul</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>2 - Le chariot a &eacute;t&eacute; fabriqu&eacute; avec des chutes de tube galvanis&eacute; de barri&egrave;re (40 mm de diam&egrave;tre) qui coulissent sur les gros c&acirc;bles. Sa largeur, correspondant &agrave; l&rsquo;&eacute;cartement des c&acirc;bles, est de 80 cm. Un petit tube m&eacute;tallique reli&eacute; par un c&acirc;ble isol&eacute; &agrave; la partie &eacute;lectrifi&eacute;e coulisse le long de la cat&eacute;naire.</p>
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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA353_FUTE_CHIEN_ENCA3.JPG" /><figcaption>&copy; B. Griffoul</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>3 - <strong>L&rsquo;isolation entre le chariot et la barre de suspension</strong> des cha&icirc;nettes est assur&eacute;e par deux silentblocs en caoutchouc (supports de feux de remorque avec deux boulons non traversant). Ce fut la partie la plus d&eacute;licate &agrave; concevoir.</p>
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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA353_FUTE_CHIEN_ENCA4.jpg" /><figcaption>&copy; B. Griffoul</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>4 - <strong>Le chariot est tract&eacute; par une cordelette qui s&rsquo;enroule sur un enrouleur de fil de cl&ocirc;ture</strong>. Un anti-retour &eacute;vite que la ficelle ne s&rsquo;affaisse au-dessus des vaches. Pour ramener le chien &eacute;lectrique au fond de l&rsquo;aire d&rsquo;attente, il suffit de le pousser &agrave; la main, anti-retour d&eacute;bloqu&eacute;. Un petit retour du mur permet de l&rsquo;escamoter compl&egrave;tement, de sorte qu&rsquo;il ne dissuade pas les vaches de rentrer dans l&rsquo;aire d&rsquo;attente.</p>
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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA353_FUTE_CHIEN_ENCA5.JPG" /><figcaption>&copy; B. Griffoul</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>5 - <strong>Le chien est &eacute;lectrifi&eacute; avec un poste de cl&ocirc;ture basique</strong>. C&rsquo;est largement suffisant. Un poste sur secteur serait trop puissant. La terre est reli&eacute;e &agrave; la terre du b&acirc;timent.</p>

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<h3>&Agrave; lire aussi <a href="https://www.reussir.fr/lait/une-barriere-poussante-qui-racle-laire-dattente" target="_blank">Une barri&egrave;re poussante qui racle l'aire d'attente</a></h3>
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Anthony Balard, dans l’Aveyron, a fabriqué un chien électrique pour l’aire d’attente qui permet de gagner dix minutes sur le temps de traite et de réduire la pénibilité.

"Mon chien électrique « fait maison » est bien pratique en aire d’attente"

        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/5/3/1/3741358-1-fre-FR/81c76b43fc8b-2021-02-19-pois-png" alt="" height="1320" width="2085" /><figcaption>Pois fourrager</figcaption></figure>

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<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoBaisse.png" alt=""/> </td> <td>Baisse &agrave; court terme dans le sillage des tourteaux de soja </td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoBaisse.png" alt=""/> </td> <td>Chute pr&eacute;vue pour la nouvelle r&eacute;colte en fonction des prix du bl&eacute; et des tourteaux</td> </tr> </table> </div> 
<h2>Le pois perd en attractivit&eacute; dans les rations animales</h2><p>Depuis le 14 janvier, &agrave; la suite d&rsquo;une bonne attractivit&eacute;, les prix du pois se sont appr&eacute;ci&eacute;s de 12 &euro;/t &agrave; 278 &euro;/t (d&eacute;part Marne, base juillet), malgr&eacute; la nette baisse des cours du tourteaux de soja et la quasi-stabilit&eacute; des prix du bl&eacute; (baisse puis remont&eacute;e). Le tourteau de soja s'est effondr&eacute; face &agrave; l&rsquo;arriv&eacute;e de la r&eacute;colte br&eacute;silienne de soja. Son prix a recul&eacute; de 32 &euro;/t &agrave; 457 &euro;/t &agrave; Montoir. Le bl&eacute; fourrager reste proche de 220 &euro;/t (d&eacute;part Eure-et-Loir, base juillet).&nbsp;<br>Avec la hausse des prix du pois et suite &agrave; la baisse du prix des tourteaux, le prix du pois se retrouve maintenant l&eacute;g&egrave;rement plus &eacute;lev&eacute; que le prix d&rsquo;entr&eacute;e potentielle du pois dans les rations porcines. Le pois a donc perdu en attractivit&eacute; et la demande des fabricants d&rsquo;aliments devrait diminuer &agrave; court terme si le prix du pois ne baisse pas.&nbsp;<br>Contrairement au mois dernier, nous ne pr&eacute;voyons plus de soutien du prix des tourteaux de soja pour le prix du pois &agrave; court terme avec l&rsquo;arriv&eacute;e des r&eacute;coltes sud-am&eacute;ricaines. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un facteur qui devrait peser sur le prix des pois, de mani&egrave;re mod&eacute;r&eacute;e toutefois &agrave; cause de la situation tendue du bilan de bl&eacute; europ&eacute;en sur la fin de la campagne.&nbsp;<br>Pour la prochaine r&eacute;colte, le prix du bl&eacute; pr&eacute;sente un net d&eacute;compte par rapport &agrave; celui de l&rsquo;ancienne campagne (-33 &euro;/t en base juillet) et les cotations des tourteaux chutent de pr&egrave;s de 40 &euro;/t par rapport aux cotations pour les mois rapproch&eacute;s avec l&rsquo;arriv&eacute;e massive des r&eacute;coltes sud-am&eacute;ricaines.&nbsp;<br>Dans ces conditions, sauf gros probl&egrave;me climatique d&rsquo;ici l&agrave;, le prix d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t du pois dans les rations devrait se rapprocher de 245 &euro;/t sur la base des cotations du bl&eacute; et des tourteaux disponibles aujourd&rsquo;hui pour ces &eacute;ch&eacute;ances.</p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;font-size:1.6em;"> <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> <strong> L'avis de Tallage</strong></p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;"><strong> La chute des prix des tourteaux devrait g&eacute;n&eacute;rer un potentiel de baisse pour le prix du pois de la r&eacute;colte 2020 &agrave; court terme. A partir de l&rsquo;&eacute;t&eacute;, le pois (r&eacute;coltes 2020 et 2021) devrait se positionner &agrave; un niveau nettement inf&eacute;rieur aux prix actuels en raison des cotations d&eacute;j&agrave; beaucoup plus basses pour les tourteaux et le bl&eacute; sur les mois d&rsquo;&eacute;t&eacute;. </strong> </p>



Dans les prochains mois, le prix du pois pourrait reculer dans le sillage des tourteaux de soja et à cause de sa perte d’attractivité dans les rations animales.

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