"Attendu depuis tr&egrave;s longtemps", cet accord repr&eacute;sentera "une avanc&eacute;e tr&egrave;s&nbsp;importante, qui est le r&eacute;sultat d'une action commune" au niveau europ&eacute;en, a&nbsp;d&eacute;clar&eacute; le chef de l'Etat fran&ccedil;ais au premier jour de sa visite en Chine le 4 novembre. "Il permet de favoriser le commerce et les &eacute;changes en prot&eacute;geant nos&nbsp;marques, notre savoir-faire", a-t-il ajout&eacute;. Et il d&eacute;montre que "nous savons&nbsp;b&acirc;tir, de mani&egrave;re r&eacute;aliste, un agenda commercial positif", selon lui. Cet accord sera sign&eacute; &agrave; l'occasion des entretiens qu'auront le 6 novembre &agrave;&nbsp;P&eacute;kin le pr&eacute;sident chinois Xi Jinping et son homologue fran&ccedil;ais, sur fond de&nbsp;tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis.&nbsp;Il concerne 26 IGP fran&ccedil;aises, essentiellement des vins, spiritueux et&nbsp;fromages : Beaujolais, Bordeaux, Bourgogne, Chablis, Champagne, Graves (Graves&nbsp;de Vayres), M&eacute;doc, Saint-Emilion, Haut-M&eacute;doc, Alsace, C&ocirc;tes du Rh&ocirc;ne, C&ocirc;tes de&nbsp;Provence, Margaux, Pays d'Oc, Pauillac, Pessac-L&eacute;ognan, Pomerol, Languedoc&nbsp;(Coteaux du Languedoc), C&ocirc;tes du Roussillon, Ch&acirc;teauneuf-du-Pape, Calvados,&nbsp;Cognac, Armagnac, Pruneaux d'Agen-Pruneaux d'Agen mi-cuits, Comt&eacute; et&nbsp;Roquefort. Enfin, celui de la geni&egrave;vre est une appellation partag&eacute;e avec les&nbsp;Pays-Bas et l'Allemagne.Cet accord avait &eacute;t&eacute; discut&eacute; lors de la visite en mars de Xi Jinping &agrave;&nbsp;Paris, pour laquelle Emmanuel Macron avait convi&eacute; la chanceli&egrave;re allemande&nbsp;Angela Merkel et le pr&eacute;sident de la Commission europ&eacute;enne Jean-Claude Juncker.&nbsp;L'objectif &eacute;tait de d&eacute;montrer que les pays europ&eacute;ens devaient davantage se&nbsp;coordonner pour mieux peser face &agrave; la Chine. "Plus on joue en franco-allemand et surtout en Europ&eacute;ens, plus on a de la&nbsp;cr&eacute;dibilit&eacute; et des r&eacute;sultats", a r&eacute;p&eacute;t&eacute; le chef de l'Etat fran&ccedil;ais en&nbsp;s'adressant &agrave; des chefs d'entreprises fran&ccedil;ais et allemands qui participent &agrave;&nbsp;la Foire aux importations de Shanghai, qu'il visitera le 5 octobre avec Xi Jinping.&nbsp;Au total, 100 IPG europ&eacute;ennes sont concern&eacute;es par les accords avec la Chine.


Emmanuel Macron a annoncé à Shanghai que la France et la Chine allaient signer le 6 novembre un accord sur les indications géographiques protégées (IGP), qui certifient l'origine des produits européens entrant sur le marché chinois. 


La France et la Chine vont signer un accord sur les indications géographiques protégées 

Promulgu&eacute;e d&eacute;but novembre 2018, la loi issue des Etats g&eacute;n&eacute;raux de&nbsp;l'alimentation (Egalim) est cens&eacute;e prot&eacute;ger les producteurs, en visant une&nbsp;meilleure r&eacute;partition de la valeur entre les diff&eacute;rents maillons de la cha&icirc;ne&nbsp;alimentaire, des producteurs aux distributeurs en passant par les&nbsp;transformateurs. Un an apr&egrave;s sa promulgation, le bilan qu'en tire un collectif&nbsp;d'associations environnementales, de consommateurs et de solidarit&eacute; paysanne&nbsp;et rurale, est s&eacute;v&egrave;re : le rapport de force "d'un point de vue &eacute;conomique"&nbsp;reste "encore d&eacute;favorable aux agriculteurs au profit de la transformation et&nbsp;de la grande distribution".&nbsp;&nbsp;Sur le sujet du bien-&ecirc;tre animal, "le texte a tr&egrave;s peu fait &eacute;voluer les&nbsp;pratiques". Quant aux mesures concernant l'alimentation "s&ucirc;re et saine", elles&nbsp;sont insuffisantes, estiment les associations regroup&eacute;es au sein d'une&nbsp;"Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire". "Les dispositions nouvelles (interdiction de la vente &agrave; perte en grande&nbsp;surface sur les produits de grande consommation via une augmentation de 10% du&nbsp;seuil de revente &agrave; perte (SRP), et strict encadrement des promotions, NDLR)&nbsp;ont g&eacute;n&eacute;r&eacute; une augmentation des prix" pratiqu&eacute;s par la grande distribution aux&nbsp;consommateurs, sans que les effets positifs souhait&eacute;s sur le revenu des&nbsp;paysans soient garantis", soulignent-t-elles.<h2>Ch&egrave;que en blanc et ch&egrave;que en bois</h2>La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne et l'UFC-Que Choisir qualifient ainsi le syst&egrave;me&nbsp;du SRP de "ch&egrave;que en blanc de 1,6 milliard d'euros &agrave; la grande distribution"&nbsp;et d'un "ch&egrave;que en bois pour les agriculteurs". Le SRP "a prouv&eacute; non seulement son inefficacit&eacute; sur la r&eacute;mun&eacute;ration des&nbsp;producteurs, mais pire, elle fait baisser les prix des fruits et l&eacute;gumes et&nbsp;engraisse la grande distribution", assure Pascal Beteille, pr&eacute;sident de la&nbsp;Coordination rurale du Lot-et-Garonne. "Il ne faut pas attendre un an de plus&nbsp;pour supprimer cette mesure !", ajoute-t-il.&nbsp;&nbsp;"La grande distribution, les syndicats agricoles s'&eacute;taient mis d'accord&nbsp;pour une meilleure r&eacute;partition de la valeur et aujourd'hui au bout d'un an,&nbsp;cette meilleure r&eacute;partition de la valeur n'a pas eu lieu" (...) parce que "la&nbsp;grande distribution n'a pas jou&eacute; le jeu", accusait le 30 octobre le ministre de&nbsp;l'Agriculture, Didier Guillaume. "Le Ministre d&eacute;nigre de mani&egrave;re caricaturale et d&eacute;sobligeante le r&ocirc;le de la&nbsp;distribution dans la mise en oeuvre d'Egalim", r&eacute;pond le d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral de la&nbsp;F&eacute;d&eacute;ration du commerce et de la distribution (FCD) Jacques Creyssel. Les enseignes sont "mobilis&eacute;es pour l'application de cette loi" et "les&nbsp;premiers bilans partag&eacute;s avec les pouvoirs publics sont plut&ocirc;t positifs",&nbsp;assure-t-il.&nbsp;De plus, lors des n&eacute;gociations commerciales annuelles de 2018 entre&nbsp;producteurs et distributeurs, "une partie de cette loi n'avait pas encore &eacute;t&eacute;&nbsp;mise en oeuvre, du fait de la publication tardive des ordonnances. On pourra&nbsp;donc faire un premier bilan significatif l'ann&eacute;e prochaine", fait-il valoir. Les PME agroalimentaires fran&ccedil;aises qui fournissent la grande distribution&nbsp;s'estiment &eacute;galement victimes collat&eacute;rales de cette loi, car leur taux de&nbsp;croissance des ventes en grandes et moyennes surfaces a &eacute;t&eacute; divis&eacute; par trois&nbsp;et leur nombre de nouvelles r&eacute;f&eacute;rences a chut&eacute; dans les rayons, selon la&nbsp;F&eacute;d&eacute;ration des Entreprises de France (FEEF). Selon le cabinet Nielsen, depuis l'entr&eacute;e en vigueur de la loi, "le poids&nbsp;des ventes sous promotion des PME (-1,9 point, &agrave; 19,4%) s'est nettement plus&nbsp;r&eacute;duit que chez les autres intervenants (-0,4 point &agrave; 24,4% pour les grands&nbsp;groupes)".&nbsp;


Le premier anniversaire de la loi Alimentation laisse un goût amer aux agriculteurs et aux associations qui en attendaient beaucoup, alors que la grande distribution évoque un bilan positif et demande d'attendre la fin de la période d'essai pour la juger. 


La loi Alimentation laisse un goût amer


Chaque semaine FranceAgriMer effectue un suivi précis de l'évolution des marchés ; bovins, ovins et porcins et publie des informations de conjoncture.Voir la pièce jointe : Semaine 43 (du 21 octobre au 27 octobre 2019)


Elevage : retrouvez l'analyse hebdomadaire par France AgriMer semaine 43

La puissance et le couple d'un tracteur six cylindres, la maniabilit&eacute; d'un quatre cylindres &agrave; empattement et rayon de braquage r&eacute;duits : tel est le credo de la s&eacute;rie MF 6700 S que Massey Ferguson (groupe Agco) revisite &agrave; l'occasion de sa mise en conformit&eacute; avec la norme Stage V. A cet &eacute;gard, le constructeur met en avant son syst&egrave;me &laquo; All-in-One SCR&nbsp;&raquo;, &agrave; r&eacute;g&eacute;n&eacute;ration automatique et passive, sans entretien, sans impact sur la visibilit&eacute; et sans incidence sur la consommation de carburant. Le passage &agrave; Stage V s'op&egrave;re via un nouveau catalyseur de suie (SC) entre le catalyseur &agrave; oxydation diesel (DOC) et la r&eacute;duction catalytique s&eacute;lective (SCR).<h2>Co&ucirc;ts de d&eacute;tention r&eacute;duits</h2>Les MF 6700 S sont &eacute;quip&eacute;s des derniers moteurs quatre cylindres Agco Power Stage V d'une cylindr&eacute;e de 4,9 litres. Ils voient leur puissance r&eacute;&eacute;valu&eacute;e de 5 ch. La gestion de la puissance moteur (EPM) g&eacute;n&egrave;re 15 ch suppl&eacute;mentaires sur les mod&egrave;les MF 6713 S et MF 6714 S et 20 ch sur les trois mod&egrave;les les plus puissants. Cette surpuissance fonctionne automatiquement lorsque la prise de force ou l'hydraulique sont sollicit&eacute;s ou lors des travaux au champ d&egrave;s 6 km/h. Le moteur b&eacute;n&eacute;ficie d'un ajustement automatique du jeu aux soupapes via des poussoirs hydrauliques, cr&eacute;dit&eacute; d'une &eacute;conomie pouvant atteindre 1 950 &euro; sur 2 400 heures, selon Massey Ferguson. Les intervalles de maintenance s'&eacute;tablissent &agrave; 1 800 heures pour la transmission et &agrave; 600 heures pour la motorisation.<h2>Deux transmissions</h2>Les MF 6700 S Stage V sont propos&eacute;s avec la transmission &agrave; variation continue (CVT) Dyna-VT ou la nouvelle Dyna-6 Super-Eco. Cette derni&egrave;re transmission semi-powershift permet aux tracteurs d'atteindre des vitesses sur route pouvant aller jusqu'&agrave; 40 km/h &agrave; 1.450 tr/min. La s&eacute;rie compte trois niveaux de sp&eacute;cifications&nbsp;: Essentiel, Efficient et Exclusive. Le terminal Datatronic 5 dot&eacute; d'un &eacute;cran tactile de 9 pouces est disponible de base en version Exclusive et est en option sur la version Efficient. Ce terminal fait office d'interface pour la gestion d'une suite compl&egrave;te d'agriculture de pr&eacute;cision incluant le guidage MF, la coupure de sections rang par rang et la modulation de dose. L'option Fieldstar 5 est disponible sur les versions Essentiel et Efficient. Le tracteur peut accepter des pneus de 1,85 m de diam&egrave;tre.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Agco inaugurera &agrave; Agritechnica sa plateforme MF Connect. Celle-ci permet de suivre &agrave; distance toute sa flotte de v&eacute;hicules, quelque que soit leur marque, depuis un ordinateur de bureau ou un appareil mobile. Les utilisateurs peuvent en accorder l&#039;acc&egrave;s &agrave; leur concessionnaire pour superviser la maintenance. L&#039;option comprenant un abonnement de trois ans est propos&eacute;e sur les s&eacute;ries MF 5700 S, MF 6700 S, MF 7700 S et MF 8700 S ainsi que sur les moissonneuses-batteuses MF Ideal.
</aside>


La série à quatre cylindres compte 5 modèles d’une puissance maxi comprise entre 135 ch et 200 ch. Elle offre le choix entre la variation continue Dyna-VT ou la nouvelle transmission semi-Powershift Dyna-6 Super Eco.


Massey Ferguson renouvelle sa série MF 6700 S

T&eacute;moignages en Vend&eacute;e (Extrait. L'int&eacute;gralit&eacute; de l'article et des t&eacute;moignages dans la Vend&eacute;e agricole du 8 mars 2019)<ul><li>Fran&ccedil;ois, 57 ans,&amp;nbsp;&laquo;Besoin de changer d'ambiance &raquo;</li></ul>&laquo;J'ai des soucis avec mon associ&eacute;. Le comptable et la juriste que j'ai consult&eacute;s qui m'ont sugg&eacute;r&eacute; de travailler un peu &agrave; l'ext&eacute;rieur de l'exploitation pour sortir de ce contexte tendu. J'ai besoin de changer d'ambiance de travail. Mes missions de remplacement se limitent &agrave; une dizaine d'heures par semaine. Je crois que j'aurais pu m'engager au SR avant m&ecirc;me de rencontrer des difficult&eacute;s avec mon associ&eacute; car l'hiver notamment j'ai des disponibilit&eacute;s qui le permettent. Mon &acirc;ge est peut-&ecirc;tre rassurant aussi pour les exploitants chez qui j'interviens. Les jeunes font preuve de motivation, les plus vieux c'est l'exp&eacute;rience ! &raquo;&amp;nbsp;<ul><li>L'avis des juristes. Est-ce l&eacute;gal ?&amp;nbsp;</li></ul>Dans un Gaec, toute activit&eacute; salari&eacute;e ext&eacute;rieure d'un associ&eacute; doit faire l'objet d'une demande de d&eacute;rogation &agrave; la pluriactivit&eacute; qui ne peut exc&eacute;der 536 heures par an, soumise &agrave; l'accord du pr&eacute;fet. Et tous les associ&eacute;s doivent donner leur accord pour cette activit&eacute; et les modalit&eacute;s financi&egrave;res inh&eacute;rentes. Concernant les autres situations (agriculteur install&eacute; en individuel, en EARL, SCEA, etc.) il n'y a aucune restriction horaire. Toutefois, s'il n'y a pas de limite juridique il ne faut pas surestimer ses capacit&eacute;s &agrave; assumer deux activit&eacute;s simultan&eacute;ment, d'autant plus quand la situation personnelle et/ou &eacute;conomique est tendue.&amp;nbsp; Vigilance aussi concernant la conservation du statut de chef d'entreprise &agrave; titre principal. Une pluriactivit&eacute; peut le remettre en question (ce qui peut avoir des cons&eacute;quences sur la protection sociale, les aides &eacute;conomiques per&ccedil;ues). Les r&egrave;gles de d&eacute;termination de l'activit&eacute; principale n'&eacute;tant pas les m&ecirc;mes selon que l'on s'interroge sur le r&eacute;gime social, les aides, il convient de se renseigner aupr&egrave;s de la MSA ou d'un service juridique. Service juridique de la FDSEA 85 &amp;nbsp;

Vendée - Service de remplacement : "je suis chef d'exploitation et salarié"

L'association Gentiana Lutea s'est donn&eacute;e comme mission lors de sa cr&eacute;ation en 2014, de rassembler les professionnels de la gentiane (arracheurs, collecteurs, producteurs, propri&eacute;taires fonciers...) autour de la construction d'une gestion durable de la ressource.Elle r&eacute;unit &agrave; ce jour 39 adh&eacute;rents autour de la table dont 22 entreprises sp&eacute;cialis&eacute;es dans la transformation et la commercialisation de la gentiane comme Pernod-Ricard. Depuis sa cr&eacute;ation, l'association a notamment mis en place un observatoire &eacute;conomique afin de d&eacute;terminer le poids &eacute;conomique de la gentiane dans le Massif Central. &laquo;Rien n'encadre la production de gentiane : d&eacute;claration d'arrachage, registre de producteurs... Nous sommes toujours dans l'estimation comme les quantit&eacute;s arrach&eacute;es que nous &eacute;valuons entre 1 500 et 2 000 tonnes par an &raquo; explique St&eacute;phanie Flahaut, animatrice de l'association.Toujours dans l'intention de construire les bases d'une fili&egrave;re durable, l'association a &eacute;dit&eacute; un guide des bonnes pratiques &agrave; destination des professionnels mais surtout des propri&eacute;taires fonciers et des exploitants. Dans ce dernier, Gentiana Lutea d&eacute;taille toutes les mesures &agrave; mettre en place pour pr&eacute;server la ressource et surtout pour encourager la contractualisation. &laquo; Nous cherchons &agrave; renforcer la tra&ccedil;abilit&eacute; de la gentiane, &agrave; ce qu'elle soit r&eacute;colt&eacute;e dans les &laquo; r&egrave;gles de l'art&thinsp;&raquo; et plus n'importe comment. &raquo;<h2>Pr&eacute;server et encadrer la ressource</h2>La Gentiane jaune est une plante p&eacute;renne au cycle v&eacute;g&eacute;tatif tr&egrave;s long. Utilis&eacute;e de longue date dans la liquoristerie, l'int&eacute;r&ecirc;t port&eacute; &agrave; cette plante s'amplifie. &laquo; C'est une super plante m&eacute;dicinale aux nombreuses vertus notamment antid&eacute;pressives. Elle devient tr&egrave;s recherch&eacute;e. &raquo; L'association tente de mod&eacute;rer ces ardeurs via son guide des bonnes pratiques. Dans trois volets distincts, elle informe ainsi chaque acteur de la fili&egrave;re sur ses droits et ses devoirs. Dans la partie consacr&eacute;e &agrave; la &laquo; production pour l'arrachage de racines de gentianes &raquo;, il est stipul&eacute; qu' &laquo; avant tout chantier d'arrachage, il est demand&eacute; au gentianaire et/ou &agrave; l'exploitant en gentiane d'identifier le propri&eacute;taire ou le gestionnaire du terrain et d'entrer en contact avec lui afin d'&eacute;tablir un contrat (&eacute;crit de pr&eacute;f&eacute;rence) &raquo;. Dates d'arrachages, conduite en zone d'&eacute;levage, prix au kilo, mode de facturation ou encore tra&ccedil;abilit&eacute;, tous les points sont abord&eacute;s dans ce guide accompagn&eacute; de documents pr&eacute;remplis. &laquo; Il s'accompagne d'une convention-type d'exploitation de gentiane (contrat de vente arracheur/propri&eacute;taire), d'un &eacute;tat des lieux des r&eacute;glementations et des espaces prot&eacute;g&eacute;s et d'un corpus r&eacute;glementaire consacr&eacute; aux statuts des producteurs &raquo; d&eacute;taille St&eacute;phanie Flahaut.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Ce guide est t&eacute;l&eacute;chargeable sur le site&nbsp;www.cpparm.org/la-gentiane
</aside>


L’association Interprofessionnelle Gentiana Lutea met à disposition des propriétaires fonciers et fermiers, un guide des bonnes pratiques pour encadrer l’exploitation de la gentiane. 


La gentiane a son guide des bonnes pratiques

Apr&egrave;s le colza, les c&eacute;r&eacute;ales vont-elles se convertir au semoir graine &agrave; graine&nbsp;? Le sp&eacute;cialiste du semoir de pr&eacute;cision vient de jeter, ou plut&ocirc;t de placer, une graine dans ce sens, en convertissant certains de ses &eacute;l&eacute;ments semeurs &agrave; cette option. Les adaptations s'op&egrave;rent &agrave; deux niveaux, &agrave; commencer par le disque de s&eacute;lection des graines, adapt&eacute; aux semences de c&eacute;r&eacute;ales, en nombre de trous et en diam&egrave;tre de per&ccedil;age. Seconde modification&nbsp;: les &eacute;l&eacute;ments semeurs se font plus &eacute;triqu&eacute;s, au niveau de la tr&eacute;mie, des roues de jauge et du bloc tasseur arri&egrave;re. R&eacute;sultat&nbsp;: les &eacute;l&eacute;ments semeurs Monoshox NG Plus M et NG Plus r&eacute;servent un inter-rang de 25 cm.<h2>Vari&eacute;t&eacute;s hybrides</h2>Avant de mettre au point son premier monograine de 4 m &agrave; inter-rangs de 25 cm, Monosem a test&eacute; le concept en r&eacute;alisant deux passages successifs de semoir &agrave; inter-rangs de 50 cm en productions de semences ou encore en pr&eacute;sence de semences hybrides. Les r&eacute;sultats ont &eacute;t&eacute; suffisamment probants au niveau des rendements pour que le constructeur cr&eacute;e un mod&egrave;le sp&eacute;cifique avec des inter-rangs de 25 cm, escamotable au besoin pour semer &agrave; 50 cm ou 75 cm. Outre l'&eacute;conomie de semences (moins de 100 graines/m2), Monosem met en avant l'homog&eacute;n&eacute;it&eacute; de la lev&eacute;e due &agrave; l'effet de la qualit&eacute; de placement des graines (enterrage &agrave; disques, roues de jauge, plombage) et la moindre sensibilit&eacute; aux maladies et &agrave; la verse. Sans oublier une plus grande aptitude au binage. Un argument que le constructeur saisit au pied lev&eacute; en d&eacute;clinant sa bineuse Multicrop en version Compact.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Monosem propose un cart train&eacute; d&#039;une capacit&eacute; de 3500 l destin&eacute; &agrave; localiser l&#039;engrais sur ses semoirs en 12 rangs &agrave; 75 cm ou 80 cm et 16 rangs &agrave; 37,5 cm. Le CT 3500 est e&#769;quipe&#769; d&#039;un double boitier de distribution en inox et d&#039;une turbine transportant l&#039;engrais jusqu&#039;aux enfouisseurs a&#768; disques, via deux colonnes de re&#769;partition place&#769;es sur le semoir. Afin d&#039;atteler diff&eacute;rents outils a&#768; l&#039;arrie&#768;re, la tre&#769;mie fertiliseur dispose de prises hydrauliques, d&#039;e&#769;clairage et d&#039;une prise de force animant les turbines du fertiliseur et du semoir.
</aside>


Le constructeur a adapté ses éléments semeurs Monoshox NG Plus M et NG Plus 4 pour semer des blés et des orges avec des inter-rangs de 25 cm. Une version en 4 m est présentée à Agritechnica.


Monosem resserre les rangs pour semer des céréales en monograine

&laquo; Quand les touristes chinois viennent en France, ils commandent un fromage bien fait, le prennent en photo pour les r&eacute;seaux sociaux et vont vomir juste apr&egrave;s &raquo;, assurent Andreas Ahrens et Samuel West, les deux su&eacute;dois cr&eacute;ateurs du Disgusting food museum, un mus&eacute;e permanent bas&eacute; &agrave; Malm&ouml; (Su&egrave;de) et une exposition itin&eacute;rante pr&eacute;sent&eacute;e derni&egrave;rement &agrave; Nantes (1). 
Comment ? Les consommateurs d&rsquo;&oelig;ufs de 100 ans, de liqueur de p&eacute;nis et de chien seraient d&eacute;gout&eacute;s par nos d&eacute;licieux fromages fran&ccedil;ais ? Et que dire des am&eacute;ricains horrifi&eacute;s par notre consommation d&rsquo;hu&icirc;tres et foie gras ? Tandis que nous, bien s&ucirc;r, jugeons &laquo; &eacute;pouvantable &raquo; leur root beer (2)&hellip; 
 
On ne mange pas tout ce qui est comestible 
 
Tout ceci est normal : l&rsquo;alimentation est culturelle. &laquo; Dans la nature, beaucoup de choses sont comestibles, mais on n&rsquo;en consomme qu&rsquo;un petit nombre.&raquo;, d&eacute;crit Gervaise Debucquet, enseignante-chercheuse &agrave; Audencia, sp&eacute;cialiste en marketing alimentaire &laquo; On ne mange pas tout ce que l&rsquo;on pourrait manger. Sans que l&rsquo;on en ait conscience, Il existe des r&egrave;gles, une morale &raquo;. 
Parmi les choses les plus universellement r&eacute;pandues et d&eacute;go&ucirc;tantes pour les uns ou les autres, on trouve les aliments ferment&eacute;s. &laquo; C&rsquo;est universel, on fait fermenter des c&eacute;r&eacute;ales, des graines, des viandes, des poissons, du lait&hellip; La fermentation, c&rsquo;est un &eacute;quilibre entre le cru et le cuit. C&rsquo;est un moyen de d&eacute;velopper de nombreux ar&ocirc;mes &agrave; partir de la mati&egrave;re organique &raquo;. 
 
Lait pourri ou petits oiseaux ferment&eacute;s ? 
 
Si les Fran&ccedil;ais sont tr&egrave;s attach&eacute;s &agrave; leurs fromages &ndash; les plus odorants &eacute;tant les p&acirc;tes bross&eacute;es et lav&eacute;es comme l&rsquo;Epoisses, le Maroilles, le Munster-&nbsp; les pays nordiques sont plus branch&eacute;s poissons ferment&eacute;s : requin ou hareng ferment&eacute;s. Une des recettes les plus d&eacute;goutantes selon Andreas vient du Groenland : &laquo; Vous prenez un phoque fraichement tu&eacute;, vous le videz et le remplissez de 500 petits oiseaux. Vous refermez et mettez le tout &agrave; fermenter sous terre pendant 6 mois. Ensuite, vous d&eacute;gustez les petits oiseaux en leur arrachant la t&ecirc;te et en buvant le jus ferment&eacute; &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur. Cela a un go&ucirc;t de gorgonzola &raquo;. 
 
Le vivant et le cru 
 
Autre notion qui suscite d&eacute;lice ou d&eacute;go&ucirc;t : celle du &laquo; vivant &raquo; et du &laquo; cru &raquo;.&nbsp; En France, on la conna&icirc;t bien avec les hu&icirc;tres, que l&rsquo;on consomme vivantes (certains s&rsquo;en assurent m&ecirc;me au pr&eacute;alable en les titillant). &laquo;&nbsp; La consommation de cet aliment visqueux, gluant, vivant, cru fait m&ecirc;me figure de &laquo; rite de passage &agrave; l&rsquo;&acirc;ge adulte &raquo; en France. C&rsquo;est un vrai patrimoine culinaire &raquo;, commente Gervaise Debucquet. 
L&rsquo;hu&icirc;tre a une symbolique forte : &laquo; En la mangeant, on incorpore la mer &raquo;. Avec l&rsquo;hu&icirc;tre laiteuse, on touche aussi &agrave; une autre symbolique : celle de la reproduction. &laquo; Certains sont d&eacute;go&ucirc;t&eacute;s par la laitance, d&rsquo;autres adorent &raquo;. La consommation, ou non, d&rsquo;organes sexuels est &eacute;galement tr&egrave;s culturelle : par exemple, en France, on consomme surtout des animaux castr&eacute;s&hellip; 
 
On ne mange pas sa famille 
 
Si &laquo; nos &raquo; hu&icirc;tres vivantes rebutent beaucoup d&rsquo;&eacute;trangers, nous sommes quant &agrave; nous plus circonspects sur la consommation de tentacules de poulpes ou de poissons qui fr&eacute;tillent encore dans l&rsquo;assiette. 
La consommation de cervelle de singe vivant, qui se pratique parfois en Asie, touche un autre tabou en plus du &laquo; cru et vivant &raquo; : celui des animaux que l&rsquo;on s&rsquo;autorise &agrave; consommer. Singe, lapin, vache, cochon d&rsquo;Inde, chien : qu&rsquo;est-il l&eacute;gitime de consommer ? &laquo; Dans ces choix, il y a souvent le tabou du cannibalisme : On ne mange pas son semblable &raquo;, explique le commissaire d&rsquo;exposition. 
Ainsi, on ne consomme pas nos animaux de compagnie, qui font partie du &laquo; cercle familial &raquo; et donc sont un peu &laquo; nos semblables &raquo;. &laquo; En Afrique, par exemple, on peut parfois consommer du chien, mais uniquement s&rsquo;il ne franchit pas la porte de la maison. En France, on consomme du lapin, mais pas du cochon d&rsquo;Inde. Alors que ce dernier est un met tr&egrave;s populaire au P&eacute;rou &raquo;. 
&laquo;Avec cette exposition nous avons voulu questionner ce que nous trouvons bon, choquant ou d&eacute;goutant &raquo;, commentent les deux cr&eacute;ateurs su&eacute;dois. Ils recommandent d&rsquo;aborder leur mus&eacute;e avec &laquo; beaucoup d&rsquo;ouverture d&rsquo;esprit, comme si on percevait une autre culture&raquo;. 
 
Pour retrouver d'autres photos d'aliments d&eacute;go&ucirc;tants, ou d&eacute;licieux, cliquer <a href="https://www.facebook.com/pg/agri44/photos/?tab=album&amp;album_id=3126642250742279">ici. </a> 
 
(1)&nbsp;&nbsp; &nbsp;Cette exposition gratuite est pr&eacute;sent&eacute;e jusqu&rsquo;au 3 novembre dans le cadre des &laquo; Tables de Nantes, l&rsquo;&eacute;v&egrave;nement &raquo;, du mercredi au dimanche, de 13 h 30 &agrave; 19 h, jusqu&rsquo;au 3 novembre. 
(2)&nbsp;&nbsp; &nbsp; Boisson gazeuse sucr&eacute;e, aux ar&ocirc;mes (chimiques) de sassafras et autres plantes. Pour nos palais fran&ccedil;ais, elle a un go&ucirc;t typique de m&eacute;dicament. 
&nbsp;

A Nantes, pour quelques jours encore, se tient le Disgusting food museum. Une exposition de 80 aliments, consommés à travers le monde, mais qui semblent dégoûtants ou délicieux, selon les palais…

Loire-Atlantique - Dis-moi ce qui te dégoute, je te dirai qui tu es


Octobre 2019 : pluie ou soleil sur les marchés agricoles ? Dans ce rendez-vous mensuel, les experts CACEIS analysent l'évolution des marchés agricoles (céréales et oléoprotéagineux).


Météo des marchés : le blé a gagné 10€/t en un mois 

Cette ann&eacute;e, les vignerons ont produit 262,8 millions d'hectolitres de vin&nbsp;contre 294 millions en 2018, selon une estimation de l'Organisation&nbsp;internationale de la vigne et du vin (OIV), qui s'est bas&eacute;e sur 28 pays et 85% de la&nbsp;production mondiale. "Apr&egrave;s un volume exceptionnellement &eacute;lev&eacute; en 2018, la production 2019 est&nbsp;revenue au niveau moyen de la p&eacute;riode 2007-2016 &agrave; l'exception de 2013",&nbsp;souligne l'organisation bas&eacute;e &agrave; Paris dans un communiqu&eacute; le 31 octobre. Dans l'Union europ&eacute;enne, les volumes ont baiss&eacute; de 15% par rapport &agrave; l'an&nbsp;pass&eacute;, &agrave; 156 millions d'hectolitres. Des trois premiers pays du vin, l'Espagne a le plus souffert, avec un recul&nbsp;de 24% de sa production, &agrave; 34,3 millions d'hectolitres. "Cela s'explique principalement par des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques&nbsp;al&eacute;atoires" explique l'OIV : "un printemps tr&egrave;s froid et pluvieux suivi d'un&nbsp;&eacute;t&eacute; extr&ecirc;mement chaud et sec". L'Italie, dont la production a recul&eacute; de 15%, &agrave; 46,6 millions&nbsp;d'hectolitres, garde son titre de premier producteur mondial de vin en volume.&nbsp;En France, num&eacute;ro deux, les volumes ont aussi recul&eacute; de 15%, &agrave; 41,9 millions&nbsp;d'hectolitres. Alors que dans le trio de t&ecirc;te, qui p&egrave;se quelque 80% du vin produit par&nbsp;l'Union europ&eacute;enne, la production est faible aussi bien par rapport &agrave; 2018 que&nbsp;par rapport &agrave; la moyenne des cinq ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, d'autres pays europ&eacute;ens,&nbsp;comme l'Allemagne, l'Autriche, la Roumanie ou la Hongrie, "affichent des&nbsp;niveaux de production align&eacute;s ou m&ecirc;me sup&eacute;rieurs &agrave; leur derni&egrave;re moyenne&nbsp;quinquennale", note l'OIV. Le Portugal, avec 6,7 millions d'hectolitres en 2019, est le seul pays de&nbsp;l'Union europ&eacute;enne &agrave; r&eacute;aliser une production de vin plus importante que&nbsp;l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente (+10%), sup&eacute;rieure de 4% &agrave; sa moyenne quinquennale.<h2>Davantage de vin russe</h2>La Russie, qui fait de gros efforts pour muscler ses productions agricoles,&nbsp;fournit cette ann&eacute;e 6 millions d'hectolitres de vin, une hausse de 7% par&nbsp;rapport &agrave; 2018. Les Etats-Unis, 4e producteur mondial en volume avec quelque 12% de la&nbsp;production de l'h&eacute;misph&egrave;re nord, pr&eacute;voient de tirer 23,6 millions&nbsp;d'hectolitres (-1%) de vin de ses f&ucirc;ts cette ann&eacute;e. Mais ce chiffre pourrait&nbsp;&ecirc;tre "sensiblement revu dans les mois &agrave; venir" pr&eacute;vient l'OIV, dans l'attente&nbsp;du bilan des incendies qui ravagent la Californie. Dans l'h&eacute;misph&egrave;re sud, o&ugrave; les r&eacute;coltes sont effectu&eacute;es depuis le d&eacute;but de&nbsp;l'ann&eacute;e calendaire, et les statistiques plus fiables &agrave; cette p&eacute;riode de&nbsp;l'ann&eacute;e, la production de vin est aussi "g&eacute;n&eacute;ralement inf&eacute;rieure" &agrave; celle de&nbsp;2018. Le premier pays producteur de cette zone g&eacute;ographique et 5e producteur&nbsp;mondial, l'Argentine, subit un recul de 10% &agrave; 13 millions d'hectolitres. Vient ensuite l'Australie qui tirera 3% de moins de vin que l'an pass&eacute;, &agrave;&nbsp;12,5 millions d'hectolitres. Le Chili, avec 11,9 millions d'hectolitres, enregistre une baisse de 7% par&nbsp;rapport &agrave; 2018, mais une augmentation de 8% par rapport &agrave; sa moyenne&nbsp;quinquennale. L'Afrique du Sud, particuli&egrave;rement touch&eacute;e par la s&eacute;cheresse, est le seul&nbsp;grand pays producteur qui pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, enregistre un&nbsp;volume de production inf&eacute;rieur &agrave; sa moyenne quinquennale (-9%), &agrave; 9,7 millions&nbsp;d'hectolitres, note l'OIV. Le Br&eacute;sil, 16e producteur mondial, a un volume estim&eacute; de 2,9 millions&nbsp;d'hectolitres, soit plus de 10% de plus que sa moyenne quinquennale. Les chiffres pour la Chine, 9e producteur mondial de vin en 2018 avec 9,1&nbsp;millions d'hectolitres, n'ont pas &eacute;t&eacute; annonc&eacute;s.


Victime des gels printaniers et de la sécheresse estivale dans les trois principaux pays viticoles du monde, l'Italie, la France et l'Espagne, la production mondiale de vin a baissé de 10% en 2019, selon une estimation publiée par l'organisation internationale du secteur. 


La production mondiale de vin en baisse de 10% en 2019

L'issue du vote ne faisait que peu de doute, une majorit&eacute; d'&eacute;lus du conseil&nbsp;ayant affich&eacute; leur soutien &agrave; ce texte, pr&eacute;sent&eacute; en d&eacute;but d'ann&eacute;e par plusieurs&nbsp;conseillers municipaux. A compter de fin octobre 2022, soit trois ans apr&egrave;s l'adoption de la loi,&nbsp;il sera interdit &agrave; tout &eacute;tablissement faisant commerce d'aliments de vendre du&nbsp;foie gras, d'en servir ou m&ecirc;me d'en d&eacute;tenir. New York rejoindra ainsi l'Etat de Californie, o&ugrave; la commercialisation est&nbsp;interdite depuis janvier, m&ecirc;me si la bataille judiciaire continue autour de&nbsp;cette d&eacute;cision.&nbsp;Le texte pr&eacute;cise que l'interdiction concerne les produits&nbsp;issus du gavage des animaux, pratique d&eacute;nonc&eacute;e par les &eacute;lus ainsi que par&nbsp;plusieurs associations de protection des animaux. Il existe aujourd'hui une offre de foie gras obtenu sans gavage, mais ses&nbsp;volumes sont insignifiants &agrave; l'&eacute;chelle de l'industrie. Une start-up fran&ccedil;aise, Aviwell, travaille par ailleurs &agrave; un proc&eacute;d&eacute;&nbsp;alternatif qui pourrait &ecirc;tre utilis&eacute; par l'industrie.Outre amateurs, d&eacute;taillants et restaurateurs, les premiers touch&eacute;s par la&nbsp;mesure seront les deux gros producteurs install&eacute;s au nord de New York, Hudson&nbsp;Valley Foie Gras et La Belle Farms. Aux opposants, qui assurent que les animaux souffrent du gavage, Hudson&nbsp;Valley Foie Gras r&eacute;pond que la quantit&eacute; de grains administr&eacute;e aux canards ne&nbsp;d&eacute;passe pas celle qu'ils pourraient manger d'eux-m&ecirc;mes. Le foie gras de ces&nbsp;deux exploitations alimente une partie importante du march&eacute; new-yorkais.&nbsp;<h2>Un symbole fran&ccedil;ais&nbsp;</h2>M&ecirc;me si cette mesure agace en France, elle n'aura aucun&nbsp;impact &eacute;conomique sur la fili&egrave;re fran&ccedil;aise, assurent les professionnels&nbsp;du secteur. "C'est un symbole de la gastronomie fran&ccedil;aise qui est vis&eacute;, mais rien ne&nbsp;vaut d'interdire un produit pour doper ses ventes", avertit Marie-Pierre P&eacute;,&nbsp;directrice du Comit&eacute; interprofessionnel du foie gras (Cifog). "Au pays de la Statue de la Libert&eacute; et du lib&eacute;ralisme, je suis stup&eacute;faite&nbsp;qu'on puisse interdire la consommation d'un produit sain, loyal et marchand.&nbsp;Le foie gras respecte la l&eacute;gislation europ&eacute;enne", plaide la patronne du Cifog,&nbsp;qui regroupe les acteurs fran&ccedil;ais de la fili&egrave;re foie gras. "Pour nous, assure-t-elle, il n'y aura aucune incidence &eacute;conomique car nous&nbsp;n'avons aucune entreprise fran&ccedil;aise qui exporte, car il faut des agr&eacute;ments&nbsp;sanitaires particuliers pour les Etats-Unis".&nbsp;La D&eacute;p&ecirc;che du Midi a titr&eacute; le 31 octobre en Une "New York bannit le foie gras" et&nbsp;d&eacute;nonc&eacute; dans son &eacute;ditorial "une nouvelle prohibition". "Peut-&ecirc;tre New York&nbsp;verra se rouvrir des speakeasy (bars clandestins durant l'&eacute;poque de la&nbsp;prohibition de l'alcool, ndlr)&nbsp;o&ugrave; les gourmets, &agrave; l'abri des regards,&nbsp;savoureront le foie gras", ironise le journal.


Le conseil municipal de New York a adopté le 30 octobre un texte interdisant la commercialisation du foie gras à partir de 2022, une décision qui devrait priver l'industrie, locale en particulier, d'un marché important. 


New York interdit la commercialisation du foie gras à partir de 2022

Gestion du p&acirc;turage, suivi des chaleurs, alerte pour un v&ecirc;lage ou une panne de m&eacute;thaniseur, cl&ocirc;tures connect&eacute;es depuis son smartphone, robotisation de certaines t&acirc;ches, fertilisation de pr&eacute;cision gr&acirc;ce aux donn&eacute;es d'un drone... l'agriculture fran&ccedil;aise n'a pas attendu pour faire sa r&eacute;volution num&eacute;rique, &agrave; l'&oelig;uvre depuis plus d'une d&eacute;cennie d&eacute;j&agrave;. On ne compte plus dans les fermes, les salles de traite, les stabus et dans les cabines des tracteurs, les capteurs embarqu&eacute;s... Et chaque salon apporte son lot d'innovations cens&eacute;es simplifier le quotidien des exploitants, voire accro&icirc;tre leurs performances. Une agriculture 2 voire 3.0 objet il y a un an &agrave; Aurillac d'une table ronde dans le cadre de la 13e &eacute;dition de Ruralitic, l'universit&eacute; des territoires num&eacute;riques orchestr&eacute;e par le Conseil d&eacute;partemental et S&eacute;bastien C&ocirc;te, fondateur de Mon Territoire num&eacute;rique.<h2>Identifier les innovations "qui marchent"</h2>Au sortir de ces &eacute;changes riches, Bruno Faure, patron du D&eacute;partement et ancien directeur du Herd-book et du Groupe salers &eacute;volution, &eacute;met l'id&eacute;e de d&eacute;cliner cette th&eacute;matique au travers d'un forum d&eacute;di&eacute; en plein c&oelig;ur du Cantal.&nbsp;"Il nous semblait int&eacute;ressant de faire un petit cousin de Ruralitic au niveau agricole", affiche le pr&eacute;sident Faure, rappelant l'ambition port&eacute;e depuis deux d&eacute;cennies par la collectivit&eacute;, celle de mettre l'innovation au service du d&eacute;veloppement des territoires et du bien-&ecirc;tre des citoyens. Une ambition qui s'est traduite, entre autres, par le programme Cybercantal, le d&eacute;ploiement des t&eacute;l&eacute;centres, l'essor du t&eacute;l&eacute;travail, des e-services, de la t&eacute;l&eacute;m&eacute;decine... et un engagement unique en faveur du d&eacute;ploiement du haut puis tr&egrave;s haut d&eacute;bit. "On voit bien&nbsp; que le num&eacute;rique est entr&eacute; dans le fonctionnement et le quotidien agricoles. Mais par exp&eacute;rience, je sais que rien n'est simple et qu'aucune technologie ne garantit &agrave; elle seule la performance et la durabilit&eacute; d'une exploitation. Je sais aussi que trop souvent, on adresse des reproches tout &agrave; fait injustifi&eacute;s aux agriculteurs alors que les progr&egrave;s r&eacute;alis&eacute;s depuis un si&egrave;cle l'ont &eacute;t&eacute; gr&acirc;ce &agrave; leur capacit&eacute; &agrave; innover. Aussi, je suis convaincu que nous pouvons r&eacute;concilier la r&eacute;ussite &eacute;conomique des exploitations avec leur contribution &agrave; la protection de l'environnement et &agrave; une alimentation de qualit&eacute;. Ce n'est pas incompatible, &ccedil;a ne l'a jamais &eacute;t&eacute;", estime Bruno Faure. Pour lui, si le monde agricole innove de longue date, il est temps qu'il s'organise "pour exprimer ses besoins, identifier les bons outils, les bonnes applis, rep&eacute;rer les avanc&eacute;es technologiques vraiment utiles pour r&eacute;ussir, qu'il s'agisse de syst&egrave;me de r&eacute;servation ou vente en ligne pour ceux qui vendent en direct, de donn&eacute;es sur la g&eacute;n&eacute;tique de l'&eacute;levage..." Prendre ou reprendre la main et capitaliser sur ces outils, pratiques, connaissances.<h2>Jeter les bases d'une communaut&eacute; sociale</h2>Baptis&eacute; Smart Agri Forum, ce premier rendez-vous "n'est pas une fin en soi", pr&eacute;cise pour sa part S&eacute;bastien C&ocirc;te, co-organisateur. "L'objectif &agrave; terme, &agrave; partir de cet &eacute;v&eacute;nement annuel et des partages d'exp&eacute;riences, c'est de constituer une communaut&eacute; sociale qui puisse &eacute;changer toute l'ann&eacute;e, et de cr&eacute;er &eacute;galement une plate-forme en ligne concentrant&nbsp; toute l'information disponible sur l'innovation agricole &agrave; partir de donn&eacute;es de l'Institut de l'&eacute;levage, d'Arvalis, d'Acta, de l'Irstea.... Un centre de ressources auquel pourront avoir acc&egrave;s aussi bien les agriculteurs que les conseillers des chambres d'agriculture ou d'autres organismes", fait valoir S&eacute;bastien C&ocirc;te. Avec un leitmotiv&nbsp;: "Rendre accessibles ces innovations, d&egrave;s lors qu'elles marchent." Et, parmi les enjeux : la souverainet&eacute; des donn&eacute;es agricoles, la connectivit&eacute; des exploitations... Une initiative que Patrick Escure, pr&eacute;sident de la chambre d'agriculture du Cantal, voit d'un tr&egrave;s bon &oelig;il, lui qui utilise de tels outils sur son troupeau, comme les colliers connect&eacute;s permettant de suivre la rumination des vaches et de d&eacute;tecter d'&eacute;ventuels probl&egrave;mes de sant&eacute; : "L'agriculture innove, chaque jour, partout, pour relever le triple d&eacute;fi d'apporter aux populations une alimentation de qualit&eacute;, d'assurer la prosp&eacute;rit&eacute; des exploitations et de contribuer au d&eacute;veloppement durable des territoires", souligne-t-il, confirmant l'int&eacute;r&ecirc;t des agriculteurs pour ces innovations, comme en t&eacute;moignent au quotidien les conseillers sur le terrain.&nbsp; Et il en est convaincu,&nbsp; les futurs jeunes agriculteurs, "encore plus habiles que nous sur ces technologies", sont tr&egrave;s demandeurs. <h2>Concilier qualit&eacute; et performance</h2>"C'est pourquoi, depuis plusieurs ann&eacute;es d&eacute;j&agrave;, les Chambres d'agriculture ont initi&eacute; ou sont partenaires d'&eacute;v&egrave;nements autour de l'innovation", indique-t-il&nbsp; &eacute;voquant les journ&eacute;es Innov'action mais aussi la cr&eacute;ation en interne d'un service RID : recherche, innovation d&eacute;veloppement. Au travers de ce Smart Agri Forum, Patrick Escure voit l'occasion de "capitaliser des connaissances et d'&eacute;tablir des plans d'actions pour faciliter l'acc&egrave;s &agrave; des outils qui aideront nos agriculteurs &agrave; atteindre les objectifs &eacute;conomiques, environnementaux et sociaux". Si, pour cette premi&egrave;re &eacute;dition, "on table sur une centaine de participants, ce qui est int&eacute;ressant, c'est qu'il y ait une diversit&eacute; d'origines g&eacute;ographiques et d'activit&eacute;s, productions agricoles repr&eacute;sent&eacute;es", conclut Bruno Faure, qui esp&egrave;re&nbsp; qu'outre les conseillers agricoles et acteurs du para-agricole, relais de ces innovations, les agriculteurs seront au rendez-vous.


Smart agri forum - Mardi 5 novembre, se tiendra à Aurillac le premier forum national dédiéà l’innovation agricole à destination des agriculteurs et leurs conseillers.


Vos résultats de recherche

Tous les résultats (13768)

Les actualités (13741)

L'agenda (11)

Les outils (5)

Les guides (11)