Apr&egrave;s le lancement des mod&egrave;les compacts Mini Agri-e et Apollo-e 26.6, Dieci compl&egrave;te sa gamme de chariots t&eacute;lescopiques 100% &eacute;lectriques avec les Mini Agri-e Smart et Apollo-e Smart. Ils sont &eacute;quip&eacute;s d'un pack de batteries au lithium LiFePo4 de 22 kWh qui peut &ecirc;tre recharg&eacute; gr&acirc;ce &agrave; trois prises de s&eacute;rie par n'importe quel type d'alimentation &eacute;lectrique, &agrave; savoir un mode 3 Type 2, c'est-&agrave;-dire la borne de recharge classique et des prises industrielles de 220V et de 380-400V. A noter que la recharge s&rsquo;op&egrave;re capot ferm&eacute;.<h2>Optimisation de la batterie </h2>La chariots e-Smart sont dot&eacute;s d&rsquo;une capacit&eacute; maximale pouvant atteindre 2 tonnes, d&rsquo;une hauteur de levage allant jusqu'&agrave; 4,35 m&egrave;tres. Leur vitesse maximale est de 20 km/h et une force de traction d&rsquo;environ 3100 kilos, avec trois modes de braquage : frontal, concentrique et transversal. Au niveau hydraulique, des caract&eacute;ristiques techniques sp&eacute;cifiques garantissent des performances &eacute;lev&eacute;es et une r&eacute;duction du gaspillage d'&eacute;nergie, en optimisant l'utilisation de la batterie. Le distributeur proportionnel &agrave; contr&ocirc;le &eacute;lectronique load sensing permet d'effectuer jusqu'&agrave; trois mouvements simultan&eacute;ment tandis que l'int&eacute;gration de fonctions hydrauliques sp&eacute;ciales permet d'&eacute;viter toute d&eacute;perdition de puissance. L'Adaptive Load Sensing System se pr&eacute;sente dans une version encore plus &eacute;volu&eacute;e, offrant des &eacute;conomies d'&eacute;nergie et augmentant la dur&eacute;e de vie de la batterie.<h2>El&eacute;ments de confort</h2>En cabine, l&rsquo;utilisateur trouvera un afficheur de 7 pouces avec un niveau de d&eacute;tail et de profondeur proche de la 3D pour surveiller toutes les fonctionnalit&eacute;s de la machine, une climatisation semi-automatique, des phares de travail &agrave; LED sur la cabine et la fl&egrave;che, un volant r&eacute;glable, un son st&eacute;r&eacute;o, un rideau pare-soleil et un si&egrave;ge suspendu amorti et ergonomique. Des r&eacute;troviseurs qui offrent une vision totale sur tout le p&eacute;rim&egrave;tre de la machine. En option sont propos&eacute;s des cam&eacute;ras, un kit r&eacute;chauffeur suppl&eacute;mentaire et bio&eacute;thanol ou encore des roues sp&eacute;ciales anti-traces.

Les Mini Agri-e Smart et Apollo-e Smart disposent de trois modes de recharge et développent une capacité de charge jusqu'à 2 tonnes pour une hauteur de levage allant jusqu'à 4,35 mètres.

Dieci présente deux chariots télescopiques 100% électriques e-Smart

Il manque entre 11q/ha et 23q/ha sinon 88&euro;t/ &agrave; 147&euro;/t au pois prot&eacute;agineux pour rivaliser avec la marge brute du bl&eacute; tendre, du bl&eacute; dur, des orges d&rsquo;hiver et de printemps ou encore du tournesol et du colza&nbsp;en syst&egrave;me pluvial : tel est l&rsquo;enseignement d&rsquo;une &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e par Terres Univia et de Terres Inovia. Cette approche par le seuil d&rsquo;&eacute;quivalence, en marge, prix ou rendement, s&rsquo;est focalis&eacute;e sur des esp&egrave;ces alternatives aux charges de m&eacute;canisation similaires et en prenant pour indicateurs les marges brutes moyennes, incluant l&rsquo;aide coupl&eacute;e sp&eacute;cifique aux l&eacute;gumineuses &agrave; graines.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-pois-proteagineux-victime-collaterale-des-aleas-meteo-et-sanitaires" target="_blank" title="">Le pois prot&eacute;agineux, victime collat&eacute;rale des al&eacute;as m&eacute;t&eacute;o et sanitaires</a>
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Les six grands bassins de culture du pois, &agrave; savoir le Centre, Poitou-Charentes-Vend&eacute;e, Pays de Loire-Bretagne-Normandie, Hauts-de-France, Est et Sud ont &eacute;t&eacute; inventori&eacute;s. Le pois s&rsquo;en sort un peu mieux dans les zones interm&eacute;diaires o&ugrave; les sols argilo-calcaires, les sols &agrave; r&eacute;servoir utilisable faible ou moyen tout en demeurant non comp&eacute;titif.L&rsquo;interprofession et l&rsquo;institut technique ont pouss&eacute; l&rsquo;&eacute;tude en calculant le seuil d&rsquo;&eacute;quivalence en int&eacute;grant les b&eacute;n&eacute;fices induits par le pois en tant que pr&eacute;c&eacute;dent d&rsquo;un bl&eacute; tendre. R&eacute;sultats&nbsp;: il manque encore 7q/ha dans le cas d&rsquo;un d&eacute;bouch&eacute; en alimentation humaine et 10q/ha pour un d&eacute;bouch&eacute; en alimentation animale, largement dominant. En prix, le diff&eacute;rentiel est en moyenne et respectivement de 52&euro;/t et 64&euro;/t pour ces deux d&eacute;bouch&eacute;s.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-plan-triennal-a-106m-pour-projeter-les-oleoproteagineux-a-2030" target="_blank" title="">Un plan triennal &agrave; 106M&euro; pour projeter les ol&eacute;oprot&eacute;agineux &agrave; 2030</a>
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En 2024, selon <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-des-rendements-moyens-en-baisse-pour-les-recoltes-d-automne" target="_blank">les derni&egrave;res donn&eacute;es du service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture</a>, le rendement moyen du pois prot&eacute;agineux, cultiv&eacute; sur 120.000 ha contre 152.000 en 2023, s&rsquo;est &eacute;tabli &agrave; 28,0q/ha contre 32q/ha en 2023.Pour l&rsquo;interprofession et l&rsquo;institut technique, il y a un &laquo;&nbsp;enjeu d&rsquo;accroissement du potentiel de rendement&nbsp;&raquo; du pois, que ses promoteurs esp&egrave;rent au moins en partie combler dans le cadre du projet Cap Prot&eacute;ines+ courant sur la p&eacute;riode 2024-2027. Diff&eacute;rents travaux sont engag&eacute;s sur l&rsquo;am&eacute;lioration des performances de l&rsquo;esp&egrave;ce sur l&rsquo;accompagnement des producteurs visant la multiperformance &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la rotation.Selon les auteurs de l&rsquo;&eacute;tude, le seuil d&rsquo;&eacute;quivalence, en marge, prix ou rendement, ne constitue pas n&eacute;cessairement le facteur de d&eacute;cision dans le choix de cultiver, ou non, du pois, citant le degr&eacute; d&rsquo;aversion au risque, la r&eacute;mun&eacute;ration des services environnementaux (baisse des &eacute;missions de GES) ou encore la dynamique des organismes de conseil et des OS.En 2022, une &eacute;tude conduite par Ceresco, Circo&eacute; et Terres Inovia pour le compte du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture pointait l<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-essor-des-legumineuses-un-defi-pour-les-organismes-stockeurs" target="_blank" title="">a n&eacute;cessit&eacute; de repenser les modes organisationnels et les chaines logistiques &agrave; tous les niveaux</a> (collecte, stockage, travail du grain, exp&eacute;dition) pour peser sur la massification des l&eacute;gumineuses.

Une étude de Terres Univia et de Terres Inovia pointe le défaut de compétitivité du pois protéagineux dans les assolements de cultures pluviales, y compris à l’échelle de la rotation après réintégration des bénéfices agronomiques pour la culture à suivre. Une problématique abordée dans Cap Protéines+.

Le pois protéagineux, définitivement plombé ?

Faire &eacute;merger de nouveaux Projets alimentaires territoriaux (PAT) (volet 1), d&eacute;velopper des actions innovantes susceptibles d&rsquo;essaimer &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale ou inter-r&eacute;gionale (volet 2), d&eacute;ployer &agrave; ces m&ecirc;mes &eacute;chelles des d&eacute;marches exemplaires&nbsp;(volet 3) : tels sont les trois appels &agrave; projets lanc&eacute;s par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, dot&eacute;s&nbsp;d&rsquo;un budget pouvant atteindre 2,8 millions d&rsquo;euros, et dont les r&eacute;sultats seront d&eacute;voil&eacute;s au printemps prochain, les candidatures cl&ocirc;turant le 8 janvier.<h2>SNANC ou snacks&nbsp;?</h2>Avec le soutien des minist&egrave;res de la Sant&eacute; et des Solidarit&eacute;s, ainsi que l&rsquo;Ademe, le minist&egrave;re r&eacute;it&egrave;re ainsi une initiative en tous points similaire &agrave; celle lanc&eacute;e en novembre 2023. Des appels &agrave; projets en guise d&rsquo;amuse-gueule ou, dit autrement, des snacks en guise de SNANC, cette <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/strategie-alimentation-et-climat-les-reserves-de-la-profession" target="_blank">Strat&eacute;gie nationale pour l&rsquo;alimentation, la nutrition et le climat</a>, que d&eacute;sesp&egrave;rent les experts en alimentation, non sans quelques bonnes raisons. La premi&egrave;re rel&egrave;ve tout bonnement de la l&eacute;gislation&nbsp;: la SNANC aurait d&ucirc; &ecirc;tre publi&eacute;e avant le 1er juillet 2023, conform&eacute;ment &agrave; la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-climat-et-les-engrais-l-artificialisation-les-cantines-le-biogaz" target="_blank">loi Climat et r&eacute;silience d&rsquo;ao&ucirc;t 2021</a>. La seconde tient &agrave; l&rsquo;objet de la SNANC, pens&eacute;e comme faire-valoir de la transition alimentaire et outil d&rsquo;orientation de la demande, apte &agrave; traduire dans l&rsquo;assiette (plus v&eacute;g&eacute;tale, bio et locale, &agrave; base de produits bruts plut&ocirc;t que transform&eacute;s) la transition agro&eacute;cologique au champ (moins de pesticides, de fertilisants et d&rsquo;antibiotiques) et tendre ainsi vers les objectifs environnementaux et climatiques.<h2>Notre assiette, notre sant&eacute;, notre climat</h2>Ce qui, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/notre-assiette-notre-sante-notre-climat" target="_blank">dans notre assiette, est bon pour notre sant&eacute; l&rsquo;est &eacute;galement pour notre environnement&nbsp;</a>: c&rsquo;est ce qu&rsquo;affirmait en 2020 l&rsquo;Institut national de la sant&eacute; et de la recherche m&eacute;dicale (INSERM), sur la base d&rsquo;une &eacute;tude d&eacute;montrant que la bonne application des recommandations nutritionnelles r&eacute;duisait de 50% l&rsquo;impact sur l&rsquo;environnement, au prisme de trois crit&egrave;res (&eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre, ressources utilis&eacute;es, occupation des sols). Probl&egrave;me&nbsp;: selon Sant&eacute; publique France, 40% des hommes et 25% des femmes outrepassent la recommandation du Programme national nutrition sant&eacute; (PNNS) s&rsquo;agissant de la consommation de viande (500g/semaine). Le ratio est de 70% et de 50% pour la charcuterie (150g/semaine). 60 % des adultes n&rsquo;incluent pas de produits c&eacute;r&eacute;aliers complets et peu raffin&eacute;s dans leur alimentation. 85 % ne satisfont pas la recommandation concernant les l&eacute;gumes secs et autant ne d&eacute;clarent aucune consommation de fruits &agrave; coque non sal&eacute;s quand le PNNS recommande d&rsquo;en consommer une petite poign&eacute;e tous les jours.<h2>Agir sur l&rsquo;environnement alimentaire, inverser le poids de la responsabilit&eacute;</h2>Selon des experts en alimentation qui, en avril dernier, publiaient une tribune invitant le gouvernement &agrave; mettre en place cet outil de planification &eacute;cologique d&eacute;di&eacute;e &agrave; l&rsquo;alimentation, &laquo;&nbsp;l&rsquo;action publique doit porter sur ce qui conditionne le lien entre producteurs et consommateurs, &agrave; savoir l&rsquo;environnement alimentaire, c&rsquo;est-&agrave;-dire&nbsp;les prix, le capacit&eacute; financi&egrave;re des consommateurs, les offres pr&eacute;sentes et visibles dans les lieux d&rsquo;achats, les normes sociales v&eacute;hicul&eacute;es par les m&eacute;dias, la publicit&eacute;, les informations accessibles (...)&nbsp;L&rsquo;environnement alimentaire est lui-m&ecirc;me en grande partie fa&ccedil;onn&eacute; par les acteurs majeurs de l&rsquo;industrie agroalimentaire, de la grande distribution et de la restauration (&hellip;) Cette approche permet de renverser la charge de la responsabilit&eacute; : elle n&rsquo;incombe plus seulement aux individus, mais &agrave; l&rsquo;ensemble des acteurs&nbsp;&raquo;.<h2>Le laxisme au nom d&rsquo;un interventionnisme liberticide&nbsp;?</h2>Selon l&rsquo;Institut du d&eacute;veloppement durable et des relations internationales (IDDRI), auteur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-alimentation-climato-compatible" target="_blank" title="">d&rsquo;un rapport sur les politiques publiques alimentaires</a>, l&rsquo;Etat justifie son attentisme, pour ne pas dire son laxisme, en consid&eacute;rant comme ill&eacute;gitime une action directe sur les pratiques alimentaires, et se limitant en cons&eacute;quence &agrave; des dispositifs d&rsquo;information et d&rsquo;&eacute;ducation du &laquo; consommateur-citoyen &raquo;. Un tel paradigme repose ainsi sur le postulat erron&eacute; que le consommateur &laquo; responsable &raquo; et &laquo; bien inform&eacute; &raquo; sera en capacit&eacute; de faire les &laquo; bons &raquo; choix sans pour autant que le l&eacute;gislateur ne rogne sur sa libert&eacute; individuelle. Selon l&rsquo;IDDRI,&nbsp;&laquo;&nbsp;la litt&eacute;rature s&rsquo;accorde sur le fait qu&rsquo;une action publique limit&eacute;e &agrave; l&rsquo;information et &agrave; l&rsquo;&eacute;ducation a un effet limit&eacute; voire nul sur les comportements alimentaires et que cette approche ne permet pas des changements sur le long terme&nbsp;&raquo;.

Issue de la loi Climat et résilience et attendue depuis juillet 2023, la Stratégie nationale pour l’alimentation la nutrition et le climat (SNANC), se fait attendre, au grand dam des experts en alimentation, qui réclament des actes sur « l’environnement alimentaire ». En guise d’amuse-gueule, le gouvernement multiplie les appels à projets.

Politiques alimentaires : des snacks plutôt qu’une SNANC ?

La biodiversit&eacute; des plantes cultiv&eacute;es est un formidable potentiel pour pr&eacute;parer notre avenir que ce soit dans l&rsquo;optique d&rsquo;obtenir des vari&eacute;t&eacute;s moins sensibles aux maladies ou plus tol&eacute;rantes aux al&eacute;as climatiques, ou pour diversifier les syst&egrave;mes agricoles par l&rsquo;association d&rsquo;esp&egrave;ces dans les cultures ou dans le cadre de l&rsquo;agroforesterie.Une partie de cette biodiversit&eacute; pr&eacute;sente &eacute;galement un int&eacute;r&ecirc;t patrimonial fort pour la valorisation alimentaire et les territoires fran&ccedil;ais qui peut &ecirc;tre mise en avant par des signes de qualit&eacute;. Afin d&rsquo;utiliser durablement cette richesse, il est primordial de la pr&eacute;server, de mieux la connaitre et de diffuser largement ces ressources et les informations qui y sont rattach&eacute;es.<h6>PR&Eacute;SERVATION DE LA BIODIVERSIT&Eacute; CULTIV&Eacute;E ET SES APPARENT&Eacute;ES SAUVAGES</h6>Convaincus du r&ocirc;le indispensable de la biodiversit&eacute; cultiv&eacute;e, huit acteurs du monde des ressources g&eacute;n&eacute;tiques v&eacute;g&eacute;tales d&rsquo;horizons divers, &agrave; savoir&nbsp;:- l&rsquo;Association des cr&eacute;ateurs de vari&eacute;t&eacute;s fourrag&egrave;res,- le Conservatoire national des plantes &agrave; parfum, m&eacute;dicinales et aromatiques,- le Conservatoire des collections v&eacute;g&eacute;tales sp&eacute;cialis&eacute;es,- le Groupe d'&eacute;tude et de contr&ocirc;le des vari&eacute;t&eacute;s et des semences,- le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Semae),- la Soci&eacute;t&eacute; nationale d'horticulture de France,- l&rsquo;Association pour l&rsquo;&eacute;tude et l&rsquo;am&eacute;lioration du ma&iuml;s- et l&rsquo;Union fran&ccedil;aise des semenciers, se sont r&eacute;unis pour cr&eacute;er le Fonds Collections &amp; Biodiversit&eacute; (FCB).D&egrave;s sa cr&eacute;ation en 2021, le FCB, sous l&rsquo;impulsion de ses membres fondateurs et de sa pr&eacute;sidente, Marion Guillou, a soutenu des actions concr&egrave;tes de port&eacute;e nationale ou r&eacute;gionale, apr&egrave;s analyse par son Conseil scientifique, garant de la diversit&eacute; des points de vue.Huit projets ont ainsi &eacute;t&eacute; soutenus sur une dur&eacute;e moyenne de quatre ans. Ces projets r&eacute;pondent aux quatre ambitions du FCB qui visent &agrave; mobiliser cette diversit&eacute; pour l&rsquo;agriculture de demain, &agrave; &oelig;uvrer collectivement &agrave; sa conservation, &agrave; la mettre &agrave; disposition pour diversifier l&rsquo;offre alimentaire et &agrave; sensibiliser les plus jeunes &agrave; son importance. Par sa capacit&eacute; &agrave; mobiliser un r&eacute;seau d&rsquo;experts, le Fonds accompagne les porteurs de projets tant sur le plan humain que financier.<h6>DES PREMIERS R&Eacute;SULTATS TR&Egrave;S ENCOURAGEANTS</h6>&nbsp;Le FCB a permis la sauvegarde et la mise en s&eacute;curit&eacute; de collections, comme la mise en conservation &agrave; long terme, par la cong&eacute;lation, de ressources de pomme de terre. Ce sont &eacute;galement douze vari&eacute;t&eacute;s patrimoniales qui ont &eacute;t&eacute; retrouv&eacute;es dans le Centre-Val de Loire et en Dr&ocirc;me et Ard&egrave;che par des enqu&ecirc;tes de terrain aupr&egrave;s de personnes &acirc;g&eacute;es, d&rsquo;anciens mara&icirc;chers ou d&rsquo;amateurs &eacute;clair&eacute;s. Ces actions mobilisent une diversit&eacute; d&rsquo;acteurs et notamment les jeunes par l&rsquo;implication d&rsquo;&eacute;tablissements scolaires.Parall&egrave;lement, 116 ressources d&rsquo;esp&egrave;ces l&eacute;gumi&egrave;res ou apparent&eacute;es sont en cours de description morphologique ou en &eacute;valuation pour leur tol&eacute;rance aux maladies ou aux fortes temp&eacute;ratures ainsi que pour leur int&eacute;r&ecirc;t potentiel dans le paysage agricole et alimentaire.Pour amplifier ces initiatives, le FCB poursuit sa lev&eacute;e de fonds aupr&egrave;s des entreprises et des particuliers afin d&rsquo;amplifier son impact en soutenant des porteurs locaux de projets &oelig;uvrant pour la pr&eacute;servation et la connaissance de la biodiversit&eacute; cultiv&eacute;e sur l&rsquo;ensemble des esp&egrave;ces cultiv&eacute;es. Le Fonds a besoin de chacun d&rsquo;entre vous. Soutenir le Fonds Collections &amp; Biodiversit&eacute;, c&rsquo;est contribuer &agrave; la pr&eacute;servation de la diversit&eacute; des plantes cultiv&eacute;es pour que ces ressources d&rsquo;hier contribuent &agrave; l&rsquo;avenir de &laquo; notre pays, de nos paysages et de nos paysans &raquo;.<h6>&nbsp;RESSOURCES D&rsquo;ESP&Egrave;CES L&Eacute;GUMI&Egrave;RES OU APPARENT&Eacute;ES SONT EN COURS DE DESCRIPTION MORPHOLOGIQUE LES PROJETS SOUTENUS DEPUIS 2021</h6>&nbsp;L&eacute;gumineuses &agrave; graines pour l&rsquo;alimentation humaine Constitution d&rsquo;une collection repr&eacute;sentative du patrimoine agricole de la moyenne vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne et sa valorisation dans un objectif de diversification du bol alimentaire et d&rsquo;aide &agrave; la transition agricole.Dur&eacute;e : quatre ans. Gestion et valorisation de la carotte sauvage commune en France Recherche dans la forme sauvage de la carotte cultiv&eacute;e de r&eacute;sistances aux bioagresseurs ou aux al&eacute;as climatiques.Dur&eacute;e : quatre ans. Valorisation des vari&eacute;t&eacute;s potag&egrave;res locales par l&rsquo;exp&eacute;rimentation mara&icirc;ch&egrave;re Am&eacute;lioration des connaissances sur les vari&eacute;t&eacute;s potag&egrave;res retrouv&eacute;es de la r&eacute;gion Centre-Val de Loire et identification de leurs caract&eacute;ristiques particuli&egrave;res, int&eacute;ressantes pour les mara&icirc;chers et les consommateurs.Dur&eacute;e : quatre ans. Caract&eacute;risation et s&eacute;lection participative de la courge Sucrine du Berry &Eacute;laboration participative d&rsquo;une fiche descriptive de la Sucrine du Berry pour sauvegarder sa typicit&eacute; qui tend &agrave; disparaitre et faire perdurer le r&ocirc;le de coh&eacute;sion sociale et identitaire qu&rsquo;elle incarne pour les habitants du Berry.Dur&eacute;e : quatre ans. Helia Sauvegarde d&rsquo;une collection de topinambours unique au monde du fait de sa taille et de sa diversit&eacute;. Cette esp&egrave;ce peut apporter des caract&eacute;ristiques int&eacute;ressantes, comme des r&eacute;sistances aux maladies, &agrave; son cousin le tournesol.Dur&eacute;e : deux ans. Pr&eacute;servation de vari&eacute;t&eacute;s l&eacute;gumi&egrave;res des Hauts-de-France Recherche de vari&eacute;t&eacute;s locales dans les Hauts-de-France et des savoir-faire associ&eacute;s. Ces ressources sont ensuite caract&eacute;ris&eacute;es pour une &eacute;ventuelle valorisation mara&icirc;ch&egrave;re.Dur&eacute;e : cinq ans. Cryoconservation de la collection nationale pomme de terre S&eacute;curisation par la mise en place d&rsquo;un double de s&eacute;curit&eacute; d&rsquo;une partie des vari&eacute;t&eacute;s patrimoniales fran&ccedil;aises (88 vari&eacute;t&eacute;s).Dur&eacute;e : quatre ans. L&rsquo;inventaire des vari&eacute;t&eacute;s potag&egrave;res et des savoir-faire perdus du Centre-Val de Loire Recherche de semences, collecte des savoir-faire, usages et connaissances sur les vari&eacute;t&eacute;s inventori&eacute;es (voir ci-dessous). DurUn article de la revue Paysans &amp;&nbsp;Soci&eacute;t&eacute;s : sept/Oct 2024

Des initiatives existent pour la ménager et la conserver. Éclairage sur une d’entre elles : Collections et biodiversité.

La biodiversité est nécessaire pour préserver l’agriculture : un patrimoine de graines à préserver

Lundi 18 novembre, les&nbsp;agriculteurs&nbsp;ont repris la voie de la&nbsp;mobilisation&nbsp;suite &agrave; l'appel national de la FNSEA/JA. Dans le Puy-de-D&ocirc;me, le mouvement a &eacute;t&eacute; suivi dans les quatre sous-pr&eacute;fectures du territoire : Ambert, Issoire, Riom et Thiers. Sur chacun des points,&nbsp;une soixantaine d'agriculteurs&nbsp;&eacute;taient pr&eacute;sents. Les&nbsp;feux&nbsp;de la&nbsp;col&egrave;re&nbsp;ont &eacute;t&eacute; rallum&eacute;s sur les ronds-points jusque devant les services de l'&Eacute;tat.<h2>Le Mercosur au centre de l'attention</h2>La signature imminente du&nbsp;Mercosur, pr&eacute;voyant l'importation de 99 000 tonnes de&nbsp;viande&nbsp;bovine, 45 000 tonnes de miel et 60 000 tonnes de riz, a raviv&eacute; les&nbsp;flammes de la col&egrave;re.Un agriculteur explique :&nbsp;&laquo; On nous demande d'en faire toujours plus : respect de l'environnement, diminution des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre, r&eacute;duire notre consommation d'eau... et on va importer des produits alimentaires de pays qui utilisent encore les hormones de croissances et des produits phyto interdits depuis plusieurs d&eacute;cennies en France et en Europe ? Non ! C'est la goutte d'eau qui fait d&eacute;border le vase.&nbsp;&raquo;Cette suradministration &eacute;tait d&eacute;j&agrave; d&eacute;nonc&eacute;e lors des&nbsp;mobilisations de janvier&nbsp;dernier. M&ecirc;me si des travaux sont en cours autour du contr&ocirc;le unique, les&nbsp;agriculteurs&nbsp;ont &laquo;&nbsp;le sentiment d'avoir &eacute;t&eacute; endormis (...). On nous a promis des choses, mais c'&eacute;tait pour qu'on rentre chez nous&nbsp;&raquo;.<h2>Quatre rassemblements&nbsp;dans le d&eacute;partement</h2> &Agrave;&nbsp;Riom, une&nbsp;d&eacute;l&eacute;gation&nbsp;a &eacute;t&eacute; re&ccedil;ue par le sous-pr&eacute;fet, Pascal Rodrigo, le pr&eacute;sident du Conseil d&eacute;partemental,&nbsp;Lionel Chauvin, ainsi que sa vice-pr&eacute;sidente, St&eacute;phanie Flori-Dutour, et Pierre Chassaing, premier adjoint de Riom. Un&nbsp;cort&egrave;ge&nbsp;compos&eacute; d'une quarantaine de&nbsp;tracteurs&nbsp;s'est ensuite dirig&eacute; vers le Carrefour de Riom Sud pour d&eacute;poser sur le parking paille et pneus et remplir les caddies de&nbsp;laine de mouton.&Agrave;&nbsp;Issoire, les agriculteurs ont&nbsp;b&acirc;ch&eacute; la grille&nbsp;de la sous-pr&eacute;fecture pour inscrire un "non" ferme au&nbsp;Mercosur. Le service de l'&Eacute;tat a d'ailleurs &eacute;t&eacute;&nbsp;rebaptis&eacute; "consulat du Br&eacute;sil". Sur le parvis, trois braseros ont &eacute;t&eacute; enflamm&eacute;s. Les&nbsp;agriculteurs&nbsp;ont pu &eacute;changer avec la sous-pr&eacute;f&egrave;te H&eacute;l&egrave;ne Hargitai ainsi que la d&eacute;put&eacute;e MoDem, Delphine Lingemann. L'une comme l'autre, elles ont fait part de leur propre incompr&eacute;hension face &agrave; cet&nbsp;accord commercial&nbsp;qui pr&eacute;voit&nbsp;l'importation&nbsp;de &laquo;&nbsp;produits &agrave; la qualit&eacute; douteuse&nbsp;&raquo;. La d&eacute;put&eacute;e a r&eacute;affirm&eacute; aux agriculteurs que &laquo;&nbsp;des courriers ont &eacute;t&eacute; envoy&eacute;s pour demander du soutien&nbsp;&raquo; face &agrave; la Commission Europ&eacute;enne. &laquo;&nbsp;Nous devons &ecirc;tre rejoints par d'autres pays. Seule, la France ne parviendra pas &agrave; arr&ecirc;ter la signature de cet accord. &raquo;Pr&eacute;sent aux c&ocirc;t&eacute;s des agriculteurs &agrave;&nbsp;Issoire, David Chauve, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la&nbsp;FRSEA, a mis en garde la sous-pr&eacute;f&egrave;te et la d&eacute;put&eacute;e : en cas de signature, la&nbsp;confiance des agriculteurs&nbsp;risquait d'&ecirc;tre perdue : &laquo;&nbsp;Comment avoir encore la foi en l'Europe si cet accord est sign&eacute; puisqu'il sera le t&eacute;moignage &eacute;difiant d'un manque de coh&eacute;rence de ses engagements en faveur de l'agriculture mais aussi de la transition agro&eacute;cologique ?&nbsp;&raquo;&Agrave;&nbsp;Thiers, une cinquantaine d'agriculteurs s'est &eacute;galement mobilis&eacute;e pour porter les m&ecirc;mes messages sur le&nbsp;Mercosur. &laquo;&nbsp;Nous avons l'impression d'&ecirc;tre trahis&nbsp;&raquo; ass&egrave;ne&nbsp;Sabine Tholoniat, pr&eacute;sidente de la&nbsp;FNSEA 63.Ambert&nbsp;a vu se rassembler une bonne soixantaine d'agriculteurs &eacute;galement, &laquo;&nbsp;surtout des jeunes &raquo;, note Henri Ferret, pr&eacute;sident de&nbsp;JA 63. Une d&eacute;l&eacute;gation de sept professionnels a &eacute;t&eacute; re&ccedil;ue par la sous-pr&eacute;f&egrave;te, certes pour &eacute;voquer le sujet du&nbsp;Mercosur, mais aussi les&nbsp;d&eacute;g&acirc;ts&nbsp;importants occasionn&eacute;s par le gibier cette ann&eacute;e. &laquo;&nbsp;C&rsquo;&eacute;tait important de rappeler ces sujets plus locaux. Il faut le faire r&eacute;guli&egrave;rement pour que &ccedil;a donne quelque chose.&nbsp;&raquo;

Après un printemps plein de promesses finalement contrarié par un gouvernement français dissout, une FCO virulente et un pouvoir d'achat en berne ; les agriculteurs ont repris la voie de la contestation.

Mobilisations agricoles : « Nous avons le sentiment d'avoir été trahis »

Nicolas, avec une formation en agriculture, et &Eacute;lodie, titulaire de divers dipl&ocirc;mes agricoles et d&rsquo;une solide exp&eacute;rience, ont entam&eacute; leur projet en 2019 en cr&eacute;ant un atelier de poules pondeuses bio. Ils ont ensuite trouv&eacute; 51 hectares pour installer leurs moutons, mais le financement restait un obstacle majeur.Face aux difficult&eacute;s financi&egrave;res, &Eacute;lodie et Nicolas ont sollicit&eacute; FEVE, une structure qui aide les agriculteurs &agrave; financer et &agrave; d&eacute;velopper leurs projets gr&acirc;ce &agrave; des investisseurs et investisseuses citoyens. Gr&acirc;ce &agrave; FEVE, ils ont pu acqu&eacute;rir les terres et stabiliser leur exploitation. L&rsquo;intervention de FEVE a &eacute;t&eacute; cruciale, permettant au couple de maintenir la diversit&eacute; de leurs activit&eacute;s et de s&eacute;curiser leur situation financi&egrave;re.<div class="citation">
 "Sans l&rsquo;intervention de FEVE, les moutons il n&rsquo;y en aurait plus car nous n&rsquo;aurions pas pu racheter. "
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/7/5/9/6289575-1-fre-FR/44cad7924705-visuels-plein-champ-horizontal-1920-x-950-px-2-jpg" alt="" height="500" width="1920" /></figure>

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<h3>Pratiques Agro&eacute;cologiques</h3><a href="https://www.feve.co/les-feves-financees/la-ferme-le-buisson?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=nouvelle_feve&amp;utm_content=nouziere" title="">La ferme Le Buisson</a> se distingue par ses pratiques&nbsp;: conversion totale en bio, autonomie fourrag&egrave;re avec un syst&egrave;me tout herbe et d&eacute;marche d&rsquo;agroforesterie avec un verger de pommiers et poiriers pour ombrager les poules. Ces initiatives r&eacute;duisent la d&eacute;pendance aux march&eacute;s volatils et renforcent la r&eacute;silience de la ferme. &Eacute;lodie et Nicolas commercialisent aussi leurs produits en circuits courts ce qui renforce aussi&nbsp;l&rsquo;&eacute;conomie locale.&nbsp;Si vous aussi, vous souhaitez assurer la transmission de votre ferme,&nbsp;<a href="https://www.feve.co/transmettre-ma-ferme?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=social&amp;utm_campaign=cedants_formulaire&amp;utm_content=article_cheminot">contactez FEVE</a><a href="">.</a>

Élodie et Nicolas, passionnés par l’agriculture biologique, ont repris la Ferme Le Buisson dans l’Orne, en Normandie. Cette ferme de 96 hectares est dédiée à la polyculture et l'élevage. Le couple élève 300 brebis allaitantes, des poules pondeuses bio et a récemment introduit un atelier de vaches allaitantes.

Élodie et Nicolas s'installent en Normandie ! Ils ont repris la ferme des Buisson

Ce sont les jeunes &eacute;l&egrave;ves vend&eacute;ens qui ont ouvert le bal des concours pour cette nouvelle &eacute;dition de Tech &Eacute;levage. Ces &eacute;preuves de pointage ont r&eacute;uni les &eacute;l&egrave;ves de six &eacute;tablissements priv&eacute;s et publics du d&eacute;partement. Pas moins de 230 jeunes se sont affront&eacute;s sur les huit concours organis&eacute;s gr&acirc;ce aux partenaires qui ont encore une fois r&eacute;pondu pr&eacute;sent. Apr&egrave;s un choix effectu&eacute; en amont au sein des &eacute;tablissements, une quarantaine de jeunes s&rsquo;affrontaient parmi les cat&eacute;gories suivantes&nbsp;: parthenaise, charolaise, blonde d&rsquo;Aquitaine, prim&rsquo;holstein, montb&eacute;liarde, normande, ovin et &eacute;quin. Le pointage, c&rsquo;est avant tout un ressenti, un regard port&eacute; sur l&rsquo;animal en face de soi. Mais cela ne veut pas dire que c&rsquo;est une &eacute;preuve facile. Nathan Pothier, le coordinateur d&eacute;partemental des concours de pointage, s&rsquo;est confi&eacute; &agrave; ce sujet&nbsp;: &laquo;&nbsp;Le pointage, c&rsquo;est loin d&rsquo;&ecirc;tre facile. Moi-m&ecirc;me, en tant que formateur, j'essaye de me pr&ecirc;ter au jeu et il m&rsquo;arrive souvent de perdre face aux jeunes. Sans outils de mesure, il y a des jeunes qui sont vraiment plus pr&eacute;cis que d'autres sur ces crit&egrave;res-l&agrave;. Certains sont capables d'appr&eacute;cier des diff&eacute;rences qui sont de l'ordre du centim&egrave;tre. Et cela arrive souvent que l&rsquo;on d&eacute;cale d'une note par centim&egrave;tre.&nbsp;&raquo; En amont, c&rsquo;est donc tout un travail qui est fait au sein des &eacute;tablissements pour aiguiser l&rsquo;&oelig;il et l&rsquo;appr&eacute;ciation des jeunes agriculteurs. &laquo;&nbsp;Avec mon &eacute;tablissement nous pr&eacute;parons nos jeunes &agrave; ce type de concours avec des techniciens. Nous les accompagnons sur les bonnes pratiques &agrave; adopter pour bien r&eacute;ussir son &eacute;preuve. Personnellement, j'insiste sur le fait qu'il faut avant tout observer et faire confiance &agrave; son ressenti d&rsquo;&eacute;leveur&nbsp;&raquo; s&rsquo;est exprim&eacute; Lucie Roger, monitrice &agrave; la MFR de Venansault et juge des &eacute;preuves de pointage ovin.<h3>Rapidit&eacute; et pr&eacute;cision</h3>Les jeunes disposent du temps qu&rsquo;ils souhaitent pour appr&eacute;cier et juger les animaux sur la base de crit&egrave;res standardis&eacute;s. Les &eacute;l&eacute;ments de notation diff&egrave;rent d&rsquo;une race &agrave; l&rsquo;autre, mais globalement sont jug&eacute;s les qualit&eacute;s de race, l&rsquo;aspect squelettique ou encore la corpulence musculaire. L&agrave; est tout l&rsquo;enjeu du pointage, juger un animal avec comme simple outil ses simples yeux. Cependant, comme beaucoup des participants en lice pour cette &eacute;dition 2024, c&rsquo;&eacute;tait la premi&egrave;re fois qu&rsquo;ils prenaient part &agrave; ce type d&rsquo;&eacute;v&eacute;nements. C&rsquo;est le cas de Valentin Coutand, &eacute;l&egrave;ve en premi&egrave;re ann&eacute;e de BTS production animale au lyc&eacute;e des &Eacute;tabli&egrave;res qui prenait part &agrave; l&rsquo;&eacute;preuve de pointage des parthenaises&nbsp;: &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une race que je ne connais pas beaucoup. J&rsquo;ai eu l&rsquo;occasion d&rsquo;assister mon p&egrave;re lors de ses concours de pointage en charolaise, il m'avait expliqu&eacute; deux-trois techniques, mais l&agrave; c'&eacute;tait encore plus enrichissant. C'est vraiment une exp&eacute;rience que j'ai aim&eacute; faire.&nbsp;&raquo; Mais &agrave; la fin, il faut des gagnants, et cette ann&eacute;e ils seront onze pour aller &agrave; Paris &agrave; l&rsquo;occasion des finales nationales. Nathan Pothier nous a dress&eacute; le bilan de ces &eacute;preuves &laquo;&nbsp;Tout s'est tr&egrave;s bien d&eacute;roul&eacute;. Nous avons des partenaires tr&egrave;s professionnels, les vaches arrivent &agrave; l'heure, les pointeurs sont l&agrave;, donc c'est super. Je remercie &eacute;norm&eacute;ment les partenaires. Au niveau du concours, les r&eacute;sultats sont tr&egrave;s bons et tous les &eacute;tablissements engag&eacute;s ont &eacute;t&eacute; r&eacute;compens&eacute;s.&nbsp;&raquo;

Mardi s’est tenu le concours de jeunes pointeurs mettant en compétition les jeunes éleveurs de demain. Les meilleurs d’entre eux iront défendre les couleurs vendéennes à Paris !

[Compétition] Prendre du plaisir, le temps d’un concours

L&rsquo;antenne de Clisson de la chambre d&rsquo;agriculture a organis&eacute; un Vitibus, dont l&rsquo;objet est d&rsquo;emmener des porteurs de projet dans des exploitations viticoles &agrave; reprendre tout de suite ou dans quelques temps. Pour certains, c&rsquo;&eacute;tait &laquo;&nbsp;voyage en terre connue &raquo;. Des locaux faisaient partie des potentiels repreneurs. Eux connaissent le contexte local. Mais, parfois, il faut s&rsquo;entendre dire des choses des &laquo;&nbsp;&eacute;trangers&nbsp;&raquo;&nbsp;! Quelques-uns &eacute;taient int&eacute;ress&eacute;s par les terroirs du muscadet. Et leurs exp&eacute;riences pr&eacute;c&eacute;dentes sont riches d&rsquo;enseignements. Mathieu a port&eacute; deux projets, un &agrave; Cahors et un autre en bordelais. Les deux se sont sold&eacute;s par des &eacute;checs. Il est venu chercher en muscadet la terre promise&nbsp;: &laquo;&nbsp;le foncier viticole, pour un primo-acc&eacute;dant, est abordable ici. On peut s&rsquo;installer&nbsp;&raquo;. Thomas et Marion, un couple venant de l&rsquo;Orl&eacute;anais, ont connu le m&ecirc;me &eacute;cueil. Pour eux, des domaines en Bourgogne ou en Champagne sont clairement inabordables. &laquo;&nbsp;On est venu pour s&rsquo;ouvrir le champ des possibles. On recherche un beau terroir avec du patrimoine historique. Et on a vu des choses qui peuvent coller avec ce qu&rsquo;on recherche. C&rsquo;est une belle surprise. On a fait des rencontres int&eacute;ressantes.&nbsp;&raquo;&nbsp;<h3>Une dynamique de groupe</h3>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est un vignoble int&eacute;ressant. Car le seul truc &agrave; regarder quand on veut reprendre un domaine, c&rsquo;est le terroir. C&rsquo;est ce qui donne le vin&nbsp;&raquo;, explique Mathieu. Et d&rsquo;ajouter&nbsp;: &laquo;&nbsp;On sent dans le muscadet une dynamique commerciale, avec un environnement porteur, p&ecirc;chu. C&rsquo;est rassurant quand on veut s&rsquo;installer. &Agrave; Paris, il y a deux ans chez mon caviste, il n&rsquo;y avait pas de muscadet. Aujourd&rsquo;hui, il a dix r&eacute;f&eacute;rences&hellip; jusqu&rsquo;&agrave; 30 &euro; la bouteille&nbsp;!&nbsp;&raquo; Un sentiment que partage aussi Thomas&nbsp;: &laquo;&nbsp;Il y a un vrai dynamisme de la part du muscadet, c&rsquo;est un cru qui va dans le bon sens, avec un foncier viticole accessible. Ici, on sent qu&rsquo;on est les bienvenus, ce qui n&rsquo;est pas forc&eacute;ment le cas dans les autres appellations.&nbsp;&raquo; Mathieu et Thomas font &eacute;merger aussi un autre point fort, avec une appellation sur un espace &eacute;tendu, avec la grande ville un peu plus &eacute;loign&eacute;e. &laquo;&nbsp;&Agrave; Bordeaux, les PLU &eacute;voluent en permanence et on se retrouve dans des ZNT*. La culture de la vigne dispara&icirc;t avec la pression fonci&egrave;re.&nbsp;&raquo;<h3>S&rsquo;approprier la diversit&eacute;</h3>Les organisateurs du Vitibus avaient pris soin de leur organiser un parcours avec cinq domaines autour de Clisson, pas encore inscrits au R&eacute;pertoire d&eacute;part installation, avec des caract&eacute;ristiques diff&eacute;rentes (conventionnel ou bio, avec ou sans caveau d&rsquo;accueil...). Les &laquo;&nbsp;visiteurs&nbsp;&raquo; ont aussi appr&eacute;ci&eacute; l&rsquo;ouverture d&rsquo;esprit de leurs h&ocirc;tes, notamment sur la question des habitations (parfois un frein aux transactions) et sur les formes de reprise (cession imm&eacute;diate ou progressive, association, etc.). &Eacute;dith et &Eacute;mile, qui travaillent dans la vigne depuis dix ans, ont particip&eacute; par &laquo;&nbsp;curiosit&eacute;, pour rencontrer d&rsquo;autres viticulteurs, voir comment fonctionnent les autres domaines&nbsp;&raquo;. Tous ne sont pas aussi avanc&eacute;s dans leur projet d&rsquo;installation. Pierre, qui a pass&eacute; son BP REA il y a deux ans, est venu &agrave; &laquo;&nbsp;la p&ecirc;che aux infos. Je compte m&rsquo;installer dans trois ou quatre ans, je suis en pleine r&eacute;flexion. Je sais ce que je veux, mais il y a plein de moyens pour y arriver&nbsp;&raquo;.&nbsp;Quand l&rsquo;aiguille de la boussole vacille, des initiatives comme le Vitibus peuvent aider &agrave; retrouver le nord&nbsp;: &laquo;&nbsp;le Vitibus donne de l&rsquo;espoir&nbsp;: voir des c&eacute;dants qui ont une vision ouverte, d&rsquo;autres porteurs de projet&hellip; C&rsquo;est utile&nbsp;&raquo;, confie Thomas.&nbsp;&nbsp;

Le muscadet attire de nouveaux candidats à l’installation. Son secret tient en deux ingrédients : accès au foncier et dynamique de territoire.

[vitibus] Voyage en terroirs connus

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les sorties saisonni&egrave;res sont un peu plus abondantes, notamment dans les r&eacute;gions montagneuses avec les descentes d&rsquo;estive. L&rsquo;animation commerciale reste soutenue pour la saison avec des engraisseurs qui cherchent &agrave; maintenir leur potentiel, pour servir les abatteurs. Les niveaux de prix pratiqu&eacute;s dans la viande ne sont pas l&agrave; pour d&eacute;stabiliser le march&eacute;. La demande reste soutenue dans les bonnes femelles proches de la finition. La vente est &eacute;galement tr&egrave;s correcte dans le cheptel ordinaire &agrave; hiverner. Seul le b&eacute;tail de moindre conformation ou trop maigre est revu &agrave; la baisse.Broutards &ndash; Le march&eacute; est s&eacute;rieusement dynamis&eacute; par une demande espagnole priv&eacute;e de marchandise depuis l&rsquo;extension du zonage FCO3. Les animaux vaccin&eacute;s dopent le march&eacute; avec des niveaux de prix qui semblent irr&eacute;alistes sur certains march&eacute;s du Limousin. Cet appel d&rsquo;air se r&eacute;pand comme de la poudre en feu dans les campagnes, au profit des &eacute;leveurs qui ont fait l&rsquo;effort de vaccin&eacute;s contre la FCO 3-4-8 et la MHE. Le march&eacute; italien privil&eacute;gie &eacute;galement les animaux vaccin&eacute;s dans le Charolais. Les sujets d&eacute;pist&eacute;s n&eacute;gatifs sont &eacute;galement recherch&eacute;s m&ecirc;me s&rsquo;ils ne b&eacute;n&eacute;ficient pas des m&ecirc;mes niveaux de r&eacute;mun&eacute;ration que les vaccin&eacute;s. Apr&egrave;s un creux dans les rentr&eacute;es pendant les ensilages de ma&iuml;s, la demande sur le march&eacute; int&eacute;rieur tend &agrave; reprendre, dans un climat extr&ecirc;mement positif sur le march&eacute; de la viande. L&rsquo;animation commerciale est porteuse avec des exportateurs qui pr&eacute;parent des animaux vaccin&eacute;s pour la Tunisie. Le march&eacute; alg&eacute;rien reste ferm&eacute;, &agrave; partir de la France. Dans les femelles, le niveau de l&rsquo;offre ne couvre toujours pas les besoins des diff&eacute;rents march&eacute;s. La vaccination est comme pour les m&acirc;les une source de revenus suppl&eacute;mentaire pour les &eacute;leveurs. Le commerce reste actif avec des tarifs tr&egrave;s fermes dans les bonnes laitonnes Charolaises ou Limousines, destin&eacute;es au march&eacute; italien, espagnol ou fran&ccedil;ais. Le tri est plus sensible dans la marchandise commune, l&eacute;g&egrave;re ou de moindre conformation.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Les volumes seront plus &eacute;toff&eacute;s ce qui devrait engendrer un tri plus marqu&eacute; dans le b&eacute;tail plus commun.Broutards&nbsp;: Les volumes vont progresser ce qui va permettre une meilleure couverture de la demande. Les sujets vaccin&eacute;s resteront activement recherch&eacute;s pour le march&eacute; espagnol.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Retrouver l'avis d'expert  détail des cours et marché

Bovins maigres : vacciner les broutards pour une meilleure valorisation

La lactation longue dure plus de 485 jours sans mise bas interm&eacute;diaire. Elle atteint souvent deux ans et, de plus en plus fr&eacute;quemment, se maintient jusqu&rsquo;&agrave; trois ou quatre ans, voire plus.Les lactations longues peuvent &ecirc;tre choisies ou subies. Dans le cas des lactations longues choisies, les ch&egrave;vres ne sont volontairement pas remises &agrave; la reproduction. &Agrave; l&rsquo;inverse, elles sont subies dans les cas d&rsquo;&eacute;chec de reproduction. Dans certains &eacute;levages, elles sont m&ecirc;me adopt&eacute;es comme une strat&eacute;gie assum&eacute;e.Historiquement, bien que les lactations longues aient toujours exist&eacute;, elles se sont largement d&eacute;velopp&eacute;es &agrave; partir des ann&eacute;es 1990. Elles sont apparues en r&eacute;ponse aux entreprises laiti&egrave;res encourageant le dessaisonnement afin de garantir une production en automne, p&eacute;riode traditionnellement d&eacute;ficitaire en lait. Plus r&eacute;cemment, dans un contexte sanitaire complexe, la fragilisation de la fili&egrave;re chevreaux a incit&eacute; les &eacute;leveurs &agrave; privil&eacute;gier les lactations longues.En 2020, selon une &eacute;tude de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&Eacute;levage, 57 % des &eacute;levages caprins fran&ccedil;ais ont recours aux lactations longues. Cette pratique est en expansion dans toutes les r&eacute;gions, quelle que soit la taille des exploitations ou le syst&egrave;me d&rsquo;&eacute;levage. Dans un peu plus de la moiti&eacute; des cas, elle est adopt&eacute;e d&egrave;s la premi&egrave;re lactation, et dans 21 % des cas, elle est utilis&eacute;e pour g&eacute;rer les fins de carri&egrave;re.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 En 2020, selon une &eacute;tude de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&Eacute;levage, 57 % des &eacute;levages caprins fran&ccedil;ais ont recours aux lactations longues
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<h6>POURQUOI OPTER POUR &nbsp;LES LACTATIONS LONGUES ?&nbsp;</h6>La conduite en lactation longue constitue une strat&eacute;gie &agrave; part enti&egrave;re, adopt&eacute;e pour des avantages diversifi&eacute;s : gains de souplesse dans la gestion du troupeau, optimisation des r&eacute;sultats &eacute;conomiques, r&eacute;organisation du travail et adaptation aux besoins du march&eacute;.Les lactations longues permettent d&rsquo;apporter des ajustements dans la conduite du troupeau. Elles offrent la possibilit&eacute; de recaler la reproduction des primipares avec celle des adultes et de leur laisser le temps de finir leur croissance. Elles aident &eacute;galement &agrave; r&eacute;duire les pertes autour de la mise bas et &agrave; diminuer les besoins de renouvellement, permettant ainsi de conserver les ch&egrave;vres &agrave; haut potentiel, m&ecirc;me en &eacute;chec de reproduction ou en fin de carri&egrave;re. Sur le plan &eacute;conomique, les lactations longues offrent aux &eacute;leveurs un prix du lait plus avantageux en hiver et une tr&eacute;sorerie liss&eacute;e sur l&rsquo;ann&eacute;e. De plus, des &eacute;tudes ont montr&eacute; que la production laiti&egrave;re est &eacute;quivalente, voire l&eacute;g&egrave;rement sup&eacute;rieure &agrave; celle des ch&egrave;vres en lactation classique. En effet, le lait produit pendant la p&eacute;riode de tarissement compense la sous-r&eacute;alisation au pic de lactation.En outre, la charge de travail est r&eacute;duite par la diminution du nombre de mises bas et par cons&eacute;quent de l&rsquo;&eacute;levage de chevreaux. Bien qu&rsquo;elles permettent de produire du lait toute l&rsquo;ann&eacute;e sans la contrainte du dessaisonnement, elles imposent en revanche de traire toute l&rsquo;ann&eacute;e.&nbsp;Enfin, en s&rsquo;adaptant aux exigences du march&eacute;, les lactations longues garantissent une meilleure r&eacute;partition de la production sur l&rsquo;ann&eacute;e, permettant aux transformateurs de lisser leur production pour satisfaire la demande des clients.&nbsp;&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Bien qu&rsquo;elles permettent de produire du lait toute l&rsquo;ann&eacute;e sans la contrainte du dessaisonnement, elles imposent en revanche de traire toute l&rsquo;ann&eacute;e.&nbsp;
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<h6>LIMITES ET POINTS DE VIGILANCE DES LACTATIONS LONGUES&nbsp;</h6>Bien que les lactations longues pr&eacute;sentent de nombreux avantages, elles demandent une analyse rigoureuse en amont afin de maximiser les b&eacute;n&eacute;fices sans compromettre la rentabilit&eacute; ni la g&eacute;n&eacute;tique du troupeau.Cette pratique implique une organisation adapt&eacute;e. L&rsquo;&eacute;levage doit &ecirc;tre en mesure de g&eacute;rer deux lots distincts, notamment en p&eacute;riode de reproduction et de tarissement. Il doit &eacute;galement pouvoir g&eacute;rer deux rations alimentaires diff&eacute;rentes, surtout en p&eacute;riode de tarissement pour les ch&egrave;vres gestantes. L&rsquo;alimentation des ch&egrave;vres en lactation longue doit &ecirc;tre r&eacute;guli&egrave;re et de qualit&eacute; pour maintenir une bonne performance laiti&egrave;re et &ecirc;tre ajust&eacute;e pour limiter un engraissement excessif. Toutes les ch&egrave;vres ne sont pas adapt&eacute;es &agrave; une lactation prolong&eacute;e. Il est recommand&eacute; de s&eacute;lectionner les animaux en fonction de leur production et de privil&eacute;gier les ch&egrave;vres saines. Les lactations longues exigent une surveillance accrue de la concentration cellulaire, qui doit constituer un crit&egrave;re essentiel de r&eacute;forme.&nbsp;Le nombre minimal d&rsquo;animaux en lactation longue d&eacute;pend de la quantit&eacute; de lait minimum &agrave; livrer. Le nombre maximal doit, quant &agrave; lui, permettre de conserver un renouvellement suffisant pour maintenir la g&eacute;n&eacute;tique du troupeau. Le taux de renouvellement peut &ecirc;tre abaiss&eacute; &agrave; 15-20 % pour les exploitations comptant plus de 30 % de lactations longues. Au-del&agrave; de 65 &agrave; 85 % de lactations longues, il est recommand&eacute; d&rsquo;acheter des chevrettes &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur pour pr&eacute;server le niveau g&eacute;n&eacute;tique du troupeau.&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Face aux défis croissants de l'élevage laitier, la pratique des lactations longues émerge comme une solution innovante. Elle offre une flexibilité accrue dans la gestion des troupeaux, améliore les performances économiques et permet une réorganisation du travail. De plus, elle répond aux nouvelles attentes du marché. Toutefois, pour garantir son succès, une analyse rigoureuse et préalable est essentielle afin d'identifier ses limites et d'optimiser son application. Détail

Lactations longues : opportunités et défis pour l'élevage laitier

Le fabricant fran&ccedil;ais Bliss Ecospray annonce la commercialisation de deux pulv&eacute;risateurs pneumatiquespour vigne. Le premier est un appareil semi-port&eacute; inter-lignes capable de traiter deux rangs complets face par face. Il est propos&eacute; dans une configuration semi-large (inter-rangs de 150-230cm) ou &nbsp;large (inter-rangs de 200-300cm), avec une cuve respective de 600 et 1500 litres. Le second est une cellule enjambeur double rang capable de traiter 6 rangs complets par passage en face par face. Il est dot&eacute; d&rsquo;une cuve de 1400 litres (cuve de rin&ccedil;age de 200 litres) et d&rsquo;une r&eacute;gulation DPAE du d&eacute;bit par hectare par mesure de pression. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/0/7/6427003-1-fre-FR/d24fe5a896e1-pulve-jpg" alt="L&rsquo;appareil semi-port&eacute; inter-lignes capable de traiter deux rangs complets face par face, en configuration semi-large (inter-rangs de 150-230cm) ou large (inter-rangs de 200-300cm), avec une cuve respective de 600 et 1500 litres" height="1378" width="2590" /><figcaption>L&rsquo;appareil semi-port&eacute; inter-lignes capable de traiter deux rangs complets face par face, en configuration semi-large (inter-rangs de 150-230cm) ou large (inter-rangs de 200-300cm), avec une cuve respective de 600 et 1500 litres</figcaption></figure>

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<h2>D&eacute;rive r&eacute;duite de 95%</h2>Les deux pulv&eacute;risateurs sont bien &eacute;videmment dot&eacute;s des descentes anti-d&eacute;rive &agrave; barri&egrave;re d&rsquo;air, que Bliss Ecospray commercialise depuis l&rsquo;automne 2022 et qui, l&eacute;g&egrave;res et peu encombrantes, peuvent &ecirc;tre mont&eacute;es sur n&rsquo;importe quel appareil pneumatique en parc dot&eacute; d&rsquo;un portique. Prim&eacute;e au Sitevi 2019, l&rsquo;innovation brevet&eacute;e Bliss Ecospray exploite l&rsquo;effet &laquo;&nbsp;coanda&nbsp;&raquo; notamment connu dans le secteur de l&rsquo;a&eacute;ronautique, afin de confiner le produit pulv&eacute;ris&eacute; &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur d&rsquo;une lame d&rsquo;air haute densit&eacute;, infranchissable. L&rsquo;air expuls&eacute; &agrave; tr&egrave;s haute vitesse (&gt;200 km/h) tout autour des buses forme un anneau dont aucune goutte ne peut s&rsquo;extraire. Les gouttelettes sont ainsi emprisonn&eacute;es entre deux &eacute;crans transversaux invisibles et constituent une barri&egrave;re physique, emp&ecirc;chant toute &laquo; perte &raquo; de produit dans l&rsquo;air ou sur les sols. Les descentes viennent d&rsquo;int&eacute;grer la liste officielle des moyens techniques permettant de r&eacute;duire la d&eacute;rive de plus de 90%, accroissant d&rsquo;autant l&rsquo;efficience des applications et permettant, selon les produits appliqu&eacute;s, de r&eacute;duire les ZNT. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/0/0/7/6427006-1-fre-FR/47ad4858eb50-cellule-jpg" alt="Dot&eacute;e d&rsquo;une cuve de 1400 litres, la cellule enjambeur double rang peut de traiter 6 rangs complets par passage en face par face" height="1440" width="2828" /><figcaption>Dot&eacute;e d&rsquo;une cuve de 1400 litres, la cellule enjambeur double rang peut de traiter 6 rangs complets par passage en face par face</figcaption></figure>

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L’appareil inter-lignes pour vignes larges et la cellule enjambeur double rang sont bien évidemment dotés des descentes anti-dérive à barrière d’air, récemment inscrites à la liste officielle des matériels certifiant une réduction d’au moins 90%.

Bliss Ecospray devient fabricant de pulvérisateurs viticoles

Moins d'un an apr&egrave;s <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/du-malaise-a-la-pause-les-enseignements-d-une-crise-agricole-inedite" target="_blank">une mobilisation historique</a> et apr&egrave;s un &laquo;&nbsp;&eacute;t&eacute; pourri&nbsp;&raquo; marqu&eacute; par de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-des-rendements-moyens-en-baisse-pour-les-recoltes-d-automne">mauvaises r&eacute;coltes</a> et la flamb&eacute;e de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/avances-sur-indemnisations-fco-3-la-procedure-de-teledeclaration-est-ouverte">FCO</a> et de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mhe-la-strategie-vaccinale-devoilee-les-vaccins-disponibles">MHE</a>, les syndicats agricoles ont ressorti les tracteurs, estimant n'avoir pas obtenu suffisamment d'avanc&eacute;es concr&egrave;tes dans les cours de ferme.Apr&egrave;s une premi&egrave;re semaine de mobilisation contre le trait&eacute; de libre-&eacute;change que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mercosur-pourquoi-la-france-n-impose-t-elle-pas-son-droit-de-veto">l'Union europ&eacute;enne n&eacute;gocie avec des pays latino-am&eacute;ricains du Mercosur</a>, les actions devraient s'&eacute;largir &agrave; la d&eacute;nonciation des &laquo;&nbsp;entraves&nbsp;&raquo; &agrave; la production d&eacute;nonc&eacute;es par l'alliance majoritaire FNSEA-Jeunes agriculteurs&nbsp;comme par son concurrent de la Coordination rurale, 2&egrave;me syndicat agricole.&nbsp;Le pr&eacute;sident de la FNSEA Arnaud Rousseau a annonc&eacute; de nouvelles actions avec les JA &laquo;&nbsp;mardi, mercredi et jeudi&nbsp;&raquo; pour &laquo;&nbsp;d&eacute;noncer les entraves &agrave; l'agriculture et tout ce qui aujourd'hui contraint notre activit&eacute;&nbsp;&raquo;.&nbsp;Apr&egrave;s des actions symboliques - feux de la col&egrave;re, rassemblements - revendiqu&eacute;es dans 85 d&eacute;partements, les actions cibleront par exemple des pr&eacute;fectures, agences de l'eau ou bureau de l'Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; (OFB). &laquo;&nbsp;La quasi-totalit&eacute; des d&eacute;partements pr&eacute;voit d'entrer en action d'ici les prochains jours&nbsp;&raquo;, ont pr&eacute;venu les JA.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/simplification-un-controle-unique-par-exploitation-et-par-an" target="_blank" title="">Simplification&nbsp;: un contr&ocirc;le unique par exploitation et par an</a>
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La Coordination rurale, qui a multipli&eacute; les coups d'&eacute;clat ces derniers jours, pr&eacute;voit &laquo;&nbsp;d'amplifier&nbsp;&raquo; sa mobilisation au-del&agrave; du Sud-Ouest o&ugrave; se sont concentr&eacute;es ses actions ces derniers jours. Apr&egrave;s un barrage filtrant &agrave; la fronti&egrave;re espagnole, le blocage du port de commerce de Bordeaux ou une intrusion muscl&eacute;e dans un bureau de l'OFB, dont il demande la &laquo;&nbsp;dissolution&nbsp;&raquo;, le syndicat pr&eacute;voit un rassemblement mardi devant le Parlement europ&eacute;en &agrave; Strasbourg mais aussi une op&eacute;ration de curage des foss&eacute;s dans les Hautes-Alpes et la poursuite du blocage de centrales d'achats des distributeurs.<h2>&laquo;&nbsp;L&rsquo;escalade&nbsp;&raquo; de la CR</h2>Oppos&eacute;e depuis des d&eacute;cennies au libre-&eacute;change, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, h&eacute;riti&egrave;re des luttes paysannes altermondialistes, continue ses mobilisations contre le Mercosur et &laquo;&nbsp;pour la d&eacute;fense du revenu paysan&nbsp;&raquo; et la transition agro-&eacute;cologique. Elle pr&eacute;voit notamment une mobilisation dans un supermarch&eacute; en Essonne lundi et une action anti-Mercosur en Dordogne mardi.Vendredi, la tension &eacute;tait brusquement mont&eacute;e entre la FNSEA et la Coordination rurale, dont une cinquantaine d'adh&eacute;rents de son fief du Lot-et-Garonne ont perturb&eacute; un d&eacute;placement d'Arnaud Rousseau &agrave; Agen.&nbsp;Dans une atmosph&egrave;re &eacute;lectrique, les militants aux bonnets jaunes ont hu&eacute; le patron de la FNSEA et menac&eacute; de l'emp&ecirc;cher de sortir, avant de le laisser rejoindre son v&eacute;hicule sous escorte polici&egrave;re.&nbsp;Le pr&eacute;sident de la FNSEA, dans une d&eacute;claration &agrave; l'AFP, a d&eacute;plor&eacute; des &laquo;&nbsp;m&eacute;thodes lamentables&nbsp;&raquo; et des &laquo;&nbsp;menaces pas acceptables&nbsp;&raquo;, estimant que cette recherche de &laquo;&nbsp;l'escalade&nbsp;&raquo; ou du &laquo;&nbsp;buzz&nbsp;&raquo; ne faisait &laquo;&nbsp;pas avancer le projet agricole&nbsp;&raquo;.Cette confrontation intervient &agrave; deux mois du scrutin visant &agrave; &eacute;lire les Chambres d'agriculture. La Coordination rurale, qui en pr&eacute;side trois actuellement, dont celle du Lot-et-Garonne depuis deux d&eacute;cennies, esp&egrave;re briser l'h&eacute;g&eacute;monie de l'alliance FNSEA-JA et ravir &laquo;&nbsp;15 &agrave; 20 chambres&nbsp;&raquo; suppl&eacute;mentaires.Dans ce climat tendu, o&ugrave; le risque de surench&egrave;re est scrut&eacute; par les observateurs politiques, le gouvernement assure que la France progresse dans la construction d'une minorit&eacute; de blocage &agrave; l'accord UE-Mercosur : apr&egrave;s l'Italie, la Pologne a exprim&eacute; son rejet vendredi. Et la ministre fran&ccedil;aise de l'Agriculture Annie Genevard a promis de s'attaquer au dossier des pesticides interdits et de nouvelles annonces dans les prochains jours sur &laquo;&nbsp;la simplification&nbsp;&raquo;.

A deux mois des élections des Chambres, les agriculteurs s'apprêtent à entrer dans une deuxième semaine de mobilisation, toujours en ordre dispersé mais déterminés à maintenir la pression sur le gouvernement. Après le Mercosur, les « entraves » et les « normes » s’invitent dans la contestation.

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