<p>Les Chambres d&rsquo;agriculture font preuve d&rsquo;anticipation et ont d&eacute;cid&eacute; de se projeter en 2023, qui pourrait constituer le d&eacute;but de l&rsquo;&egrave;re post-glyphosate. En effet, le sort de la mol&eacute;cule est suspendu au processus europ&eacute;en de r&eacute;-homologation, dont l&rsquo;&eacute;pilogue est programm&eacute; pour la fin 2022, la France ayant &agrave; maintes reprises affich&eacute; sa volont&eacute; de bannir l&rsquo;herbicide au-del&agrave; de cette &eacute;ch&eacute;ance. &nbsp;</p><p>A la demande de l&rsquo;Institut fran&ccedil;ais de la vigne et du vin (IFV) et de FranceAgriMer, les Chambres d&rsquo;agriculture ont &eacute;tudi&eacute; les impacts d&rsquo;une strat&eacute;gie z&eacute;ro herbicide appliqu&eacute;e &agrave; 18 exploitations, repr&eacute;sentatives de 8 bassins de production. R&eacute;sultats&nbsp;? &laquo;&nbsp;<em>Les incidences de la perte de production et des difficulte&#769;s d&rsquo;une nouvelle organisation du travail peuvent &ecirc;tre tre&#768;s impactantes sur les re&#769;sultats e&#769;conomiques et pourraient remettre en cause la pe&#769;rennite&#769; de certaines exploitations&nbsp;</em>&raquo;, tranche l&rsquo;&eacute;tude.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/glyphosate-les-interdictions-et-restrictions-d-usage-enfin-precisees" target="_blank" title="">Glyphosate : les interdictions et restrictions d'usage enfin pr&eacute;cis&eacute;es </a>
</aside>
<h1>La perte de rendement plus impactante que les charges</h1><p>Pour r&eacute;aliser ses simulations, l&rsquo;&eacute;tude repose sur plusieurs hypoth&egrave;ses, &agrave; commencer par la perte de rendement, lie&#769;e a&#768; la destruction de l&rsquo;enracinement superficiel par des labours trop profonds combine&#769;s a&#768; un enherbement mal mai&#770;trise&#769; et/ou une fertilisation insuffisante dans des sols limite&#769;s en matie&#768;re organique et e&#769;le&#769;ments mine&#769;raux.</p><p>Par ailleurs, sur les parcelles les moins adapte&#769;es pour le travail sur le rang, le risque de blessure voire d&rsquo;arrachage de ceps augmente davantage la baisse potentielle de productivite&#769;.<em> &laquo;&nbsp;L&rsquo;expe&#769;rience de syste&#768;mes en transition de pratiques montre un retour a&#768; un rendement d&rsquo;e&#769;quilibre qui reste ge&#769;ne&#769;ralement infe&#769;rieur a&#768; celui de de&#769;part apre&#768;s acquisition de la technique&nbsp;&raquo;, </em>pointe l&rsquo;&eacute;tude, qui a retenu trois seuils de pertes (-5%, -10% et -20%).</p><p>Selon l&rsquo;&eacute;tude, la baisse de rendement est responsable en moyenne de 80% de la baisse du re&#769;sultat courant dans les diffe&#769;rents cas observe&#769;s, contre 20% pour l&rsquo;augmentation des charges (temps de travail, investissement en mat&eacute;riel). Le poids relatif du surcro&icirc;t de charges s&rsquo;explique par le fait que la plupart des syst&egrave;mes &eacute;tudi&eacute;s pratiquent d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; le d&eacute;sherbage m&eacute;canique sur 60% au moins de leur surface.</p><p>Au final, dans l&rsquo;hypoth&egrave;se d&rsquo;une perte de rendement de 10%, la diminution du r&eacute;sultat courant par actif familial se situe entre 10.000 &euro;/an et 20.000 &euro;/an pour une grande majorit&eacute; des syst&egrave;mes &eacute;tudi&eacute;s. Deux des 18 syst&egrave;mes se retrouvent en situation de d&eacute;ficit, les autres subissant une perte du r&eacute;sultat courant par actif familial comprise entre -8% et -94%.</p><h1>Un effet de seuil d&egrave;s 15 &agrave; 20 ha</h1><p>L&rsquo;impact du changement de pratiques sur les temps de travaux et donc sur les charges de production est significatif, mais il ne doit pas occulter la r&eacute;elle probl&eacute;matique de r&eacute;organisation du travail. En effet celle-ci doit combiner des contraintes multiples li&eacute;es au parcellaire (dispersion, pentes, forme des parcelles, &eacute;cartement des rangs, etc.), &agrave; l&rsquo;amplitude de la fen&ecirc;tre d&rsquo;intervention (tr&egrave;s variable en fonction de la m&eacute;t&eacute;o, du type de sol, de la disponibilit&eacute; de la main d&rsquo;&oelig;uvre et du mat&eacute;riel) et aux autres travaux concomitants.</p><p>En fonction de tous ces param&egrave;tres, la dimension effet de seuil apparait rapidement. En effet, au-del&agrave; d&rsquo;une certaine surface, un deuxi&egrave;me chauffeur avec mat&eacute;riel est indispensable pour r&eacute;aliser en temps et en heure les travaux d&rsquo;entretien du sol. Selon les syst&egrave;mes, cet effet de seuil diff&egrave;re sensiblement mais peut appara&icirc;tre d&egrave;s 15 &agrave; 20 hectares. L&rsquo;effet de seuil constitue un facteur suppl&eacute;mentaire de questionnement quant aux choix strat&eacute;giques de l&rsquo;exploitant. Faut-il embaucher ou non un salari&eacute; suppl&eacute;mentaire ? Quel type de contrat est &agrave; pr&eacute;voir pour cette embauche &eacute;ventuelle ? Doit-on envisager l&rsquo;achat d&rsquo;un tracteur suppl&eacute;mentaire&nbsp;? Des r&eacute;ponses &agrave; jauger au cas par cas.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>L&rsquo;Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l&rsquo;alimentation, de l&rsquo;environnement et du travail (Anses) a d&eacute;fini les conditions d&rsquo;utilisation du glyphosate pour 2022 et 2023. En vigne, les usages en plein seront proscrits et devront laisser place &agrave; l&rsquo;entretien m&eacute;canique. Les applications sur le rang resteront autoris&eacute;es, dans la limite de 450 grammes par hectare et par an. Le recours &agrave; l&rsquo;herbicide reste possible pour lutter contre les vivaces ainsi que dans les situations o&ugrave; le d&eacute;sherbage m&eacute;canique n&rsquo;est pas r&eacute;alisable, &agrave; savoir les vignes en forte pente et en terrasses, ainsi que les parcelles aux sols caillouteux. L&rsquo;usage pour la d&eacute;vitalisation des ceps de vigne sera &eacute;galement maintenu ainsi que pour les vignes-m&egrave;res de porte-greffes.</p>
</aside>



Les Chambres d’agriculture ont passé au crible 18 exploitations viticoles sur différents bassins. Sur la base d’une perte de rendement de 10%, la diminution du résultat courant par actif familial se situe entre 10.000 € et 20.000 € par an pour une grande majorité des systèmes étudiés. Au-delà des chiffres, le zéro herbicide implique une réorganisation du travail et un arbitrage délicat au niveau de la main-d’œuvre et des tracteurs en présence.

Zéro herbicide en vigne : un coût à quatre zéros

<p class="MsoPlainText">Ce texte, paru le 27 novembre au Journal officiel et entr&eacute; en vigueur le lendemain, fixe le r&eacute;gime des indemnisations et les conditions de fonctionnement de ce fonds, dont la cr&eacute;ation avait &eacute;t&eacute; vot&eacute;e dans le cadre du budget 2020 de la S&eacute;curit&eacute; sociale.</p><p class="MsoPlainText">Le nouveau dispositif &eacute;tend notamment l'indemnisation aux victimes professionnelles jusqu'alors non couvertes, comme les exploitants agricoles non salari&eacute;s ayant pris leur retraite avant 2002 ou les enfants expos&eacute;s pendant la p&eacute;riode pr&eacute;natale <em>"du fait de l'activit&eacute; professionnelle de l'un de leurs parents".</em> Il concernera les<em> "demandes d&eacute;pos&eacute;es &agrave; compter du 1er janvier 2020 ou en cours d'instruction &agrave; cette date"</em>, pr&eacute;cise le d&eacute;cret.</p><p class="MsoPlainText">Les d&eacute;penses (53 millions d'euros d'ici &agrave; 2022) seront notamment financ&eacute;es par un rel&egrave;vement progressif de la taxe sur les ventes de produits phytosanitaires et par les cotisations accidents du travail et maladies professionnelles. Avant le vote sur la cr&eacute;ation du dispositif, la commission des Affaires sociales de l'Assembl&eacute;e avait estim&eacute; qu'il se justifiait par la solidarit&eacute; nationale envers les victimes, mais aussi par la responsabilit&eacute; de l'&Eacute;tat qui a d&eacute;livr&eacute; et maintenu des autorisations de mise sur le march&eacute; des pesticides.</p><h2 class="MsoPlainText">Un site internet d&eacute;di&eacute;</h2><p class="MsoPlainText"><em>"Bien qu'il ne soit pas &agrave; la hauteur des attentes, ce fonds d'indemnisation devrait permettre une meilleure prise en charge des victimes des pesticides"</em>, a comment&eacute; l'association Phyto-victimes qui regrette notamment qu'il <em>"ne donne pas lieu &agrave; une r&eacute;paration int&eacute;grale des pr&eacute;judices subis par les victimes, ni aucune am&eacute;lioration d'indemnisation pour les salari&eacute;s".</em></p><p class="MsoPlainText">Dans un communiqu&eacute; publi&eacute; le 30 novembre, le minist&egrave;re de l'Agriculture souligne qu'un comit&eacute; unique de reconnaissance des maladies professionnelles est cr&eacute;&eacute; dans la foul&eacute;e et annonce aussi l'ouverture d'un site internet d&eacute;di&eacute; afin d'apporter des informations au public (<a href="https://fonds-indemnisation-pesticides.fr/le-fonds-dindemnisation/" target="_blank">https://fonds-indemnisation-pesticides.fr/le-fonds-dindemnisation/</a>).&nbsp; </p><p class="MsoPlainText">Les victimes &eacute;prouvent en effet beaucoup de mal &agrave; faire reconna&icirc;tre leurs droits, m&ecirc;me si au moins sept types de maladies professionnelles li&eacute;es &agrave; l'utilisation de produits phytosanitaires sont en th&eacute;orie reconnues par la MSA &agrave; ce jour. La plus ancienne reconnaissance date de 1955 pour les troubles digestifs, psychiques ou les n&eacute;vrites optiques li&eacute;es &agrave; l'utilisation de sulfure de carbone.</p><p class="MsoPlainText">Les deux plus r&eacute;centes reconnaissances datent respectivement de 2012 et 2015, pour respectivement la maladie de Parkinson et pour certains cancers du sang (lymphome non hodgkidien, leuc&eacute;mie lympho&iuml;de chronique et my&eacute;lome multiple).</p>


Le nouveau fonds d'indemnisation pour les victimes de maladies professionnelles liées aux produits phytosanitaires, qui vise notamment à mieux dédommager les exploitants agricoles, est entré en vigueur, aux termes d'un décret gouvernemental.

Le fonds d'indemnisation des victimes de pesticides mis en oeuvre

<p>Le groupe Avril a annonc&eacute; un accord de partenariat avec Renault Trucks le 1er d&eacute;cembre, afin de&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;faciliter l&rsquo;acquisition des seuls v&eacute;hicules Origine France Garantie compatibles avec Oleo100. Cette nouvelle &eacute;nergie verte, produite par Saipol, filiale du groupe Avril, permet une r&eacute;duction de 60 % des &eacute;missions de CO<sub>2</sub> et jusqu&rsquo;&agrave; 80 % des &eacute;missions de particules fines, pour un co&ucirc;t iso-gazole&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/avril-produit-et-distribue-un-biodiesel-pur-pour-les-transporteurs" target="_blank">Lire aussi : "Avril produit et distribue un biodiesel pur pour les transporteurs"</a></div>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/logivia-premier-transporteur-du-monde-cooperatif-utiliser-oleo-100" target="_blank">Lire aussi : "Logivia, premier transporteur du monde coop&eacute;ratif &agrave; utiliser Oleo 100"</a></div>

<p>Avril esp&egrave;re ainsi trouv&eacute; un d&eacute;bouch&eacute; durable pour son biodiesel, en fournissant&nbsp;les v&eacute;hicules de l'industriel automobile. De son c&ocirc;t&eacute;, Renault Trucks pourra<em> "assurer sa transition &eacute;nerg&eacute;tique sans co&ucirc;ts suppl&eacute;mentaires d'acquisition et d'exploitation"</em>, assure le communiqu&eacute; d'Avril.&nbsp;</p>

<p>Passer de l'&eacute;nergie fossile &agrave; l'Oleo100 (ou B100) ne se fait, en th&eacute;orie, pas sans frais. Mais les deux nouveaux partenaires promettent&nbsp;de<em>&laquo;&nbsp;prendre en charge tout ou partie des co&ucirc;ts li&eacute;s &agrave; l&rsquo;introduction de ce carburant&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<p>Dans le d&eacute;tail, Avril et Renault Trucks expliquent <em>&laquo;&nbsp;que tout client qui se porte acqu&eacute;reur d&rsquo;un v&eacute;hicule homologu&eacute; B100 et qui souscrit un contrat d&rsquo;approvisionnement en Oleo100 peut pr&eacute;tendre &agrave; la prise en charge du kit de conversion Diesel/Oleo100, aussi appel&eacute; "retrofit" (pose d&rsquo;un capteur et mise &agrave; jour du logiciel) pour ses v&eacute;hicules &eacute;ligibles d&eacute;j&agrave; en circulation. La mise &agrave; disposition de cuves connect&eacute;es pour le r&eacute;approvisionnement en Oleo100, un contrat d&rsquo;entretien sans surco&ucirc;t par rapport &agrave; un contrat d&rsquo;entretien Diesel&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<p>Le communiqu&eacute; liste les v&eacute;hicules compatibles avec le nouveau carburant Ol&eacute;o 100 :&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;les v&eacute;hicules Renault Trucks des gammes T High, T, C et K en motorisation 13 litres 480 ch Euro VI (step D uniquement),&nbsp;les v&eacute;hicules Renault Trucks D, D Wide et C en motorisation 5 et 8 litres en 240 ch et 320 ch Euro VI,&nbsp;les v&eacute;hicules neufs sortis d&rsquo;usine homologu&eacute;s B100 ainsi que pour ceux "r&eacute;trofit&eacute;s" en atelier, apr&egrave;s leur sortie d&rsquo;usine. Pour les moteurs Euro III, IV, ou V, tous les v&eacute;hicules sont imm&eacute;diatement compatibles avec Oleo100 dans le respect des pr&eacute;conisations d&rsquo;entretien recommand&eacute;es, sans qu&rsquo;un &laquo;&nbsp;retrofit&nbsp;&raquo; ne soit n&eacute;cessaire&nbsp;&raquo;</em>.</p>

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<p>&nbsp;</p>



Le groupe Avril espère assurer un débouché durable à son carburant Oleo100, un biodiesel contenant 100 % d'huile de colza.

Avril annonce un partenariat avec Renault Trucks pour l'Oleo100

<div class="field_LQ1926C">
<h3 class="sequence">1-La nouvelle Pac s&rsquo;appliquera en 2023</h3>

<p class="field_LQ1068C">Le calendrier a &eacute;t&eacute; d&eacute;cal&eacute;&nbsp;: la nouvelle Pac s&rsquo;appliquera en 2023. Le <a href="https://www.reussir.fr/julien-denormandie-satisfait-de-laccord-trouve-au-conseil-des-ministres-europeens-de-de" target="_blank">Conseil des ministres</a> et le<a href="https://www.reussir.fr/pac-le-parlement-europeen-adopte-sa-position-sur-les-reglements-de-la-future-pac" target="_blank"> Parlement</a>, avec la m&eacute;diation de la Commission, doivent trouver un accord selon le processus de co-d&eacute;cision (trilogue), pour une publication des r&egrave;glements d&rsquo;ici mars-avril. La France doit remettre la copie de ses choix nationaux &agrave; la Commission en juin. Les modalit&eacute;s fran&ccedil;aises seront connues de mani&egrave;re &laquo;&nbsp;ferme&nbsp;&raquo; apr&egrave;s validation par la Commission.</p>

<p class="field_LQ1068C">2021 et 2022 seront donc deux ann&eacute;es de transition pendant lesquelles le syst&egrave;me d&rsquo;aides actuel continuera &agrave; &ecirc;tre appliqu&eacute;, mais avec le nouveau cadre budg&eacute;taire. Un accord sur le r&egrave;glement transitoire est attendu fin novembre/mi-d&eacute;cembre pour application au 1er janvier 2021.</p>

<h3 class="sequence">2-Un budget maintenu sur les 7 ann&eacute;es</h3>

<p class="field_LQ1068C">Le budget de la Pac est &agrave; peu pr&egrave;s reconduit en euros courants. La France est dot&eacute;e de 7,3 milliards &euro; pour le 1er pilier&nbsp; et de1,5 milliards &euro; pour le second pilier (aides cofinanc&eacute;es en moyenne &agrave; 50% par les Etats). Le plan de relance apporte, au niveau du second pilier, 290 millions &euro; suppl&eacute;mentaires pendant deux ans. Le mouvement de convergence des aides directes par ha SAU entre les pays se poursuit vers la moyenne europ&eacute;enne (260 &euro;/ha). La France perd ainsi 2% de ses aides directes au profit des pays les moins dot&eacute;s.</p>

<p class="field_LQ1068C">Les Etats auront la possibilit&eacute; de faire des transferts d&rsquo;un pilier &agrave; l&rsquo;autre, probablement jusqu&rsquo;&agrave; 25%.</p>

<h3 class="sequence">3-Un Plan strat&eacute;gique national d&rsquo;ici juin</h3>

<p class="field_LQ1068C">Chaque Etat doit proposer &agrave; la Commission en 2021 un Plan strat&eacute;gique national (PSN) pour les aides des deux piliers.&nbsp; La nouvelle Pac introduit une obligation de r&eacute;sultat&nbsp;: un suivi de performances sera effectu&eacute; avec des ajustements possibles. Qui va l&rsquo;effectuer? La Commission pourra-t-elle enlever des cr&eacute;dits si les r&eacute;sultats ne sont pas atteints&nbsp;? Les discussions promettent d&rsquo;&ecirc;tre serr&eacute;es.</p>

<p class="field_LQ1068C">Chaque Etat doit par ailleurs d&eacute;finir ce qu&rsquo;est un &laquo;&nbsp;v&eacute;ritable agriculteur&nbsp;&raquo; habilit&eacute; &agrave; recevoir les aides.</p>

<h3 class="sequence">4-Des aides du 1er pilier pour le climat-environnement</h3>

<p class="field_LQ1068C">La nouvelle Pac introduit des &eacute;co-r&eacute;gimes (ou eco-sheme) qui sont financ&eacute;s &agrave; la place du paiement vert actuel. Ce sont des aides directes &agrave; l&rsquo;hectare ou &agrave; l'animal pour des pratiques ou situations en faveur de l&rsquo;environnement, du bien-&ecirc;tre animal ou de la lutte contre le changement climatique. Le Conseil des ministres souhaite qu&rsquo;au minimum 20% de l&rsquo;enveloppe des aides du 1er pilier leur soient consacr&eacute;s, le Parlement 30% en incluant les aides &agrave; l&rsquo;investissement. Ces programmes climat-environnement sont proches des MAEC actuels mais avec une enveloppe budg&eacute;taire beaucoup plus importante. Exemple de programmes donn&eacute;s par la Commission&nbsp;: l&rsquo;agroforesterie, l&rsquo;agro&eacute;cologie y compris l&rsquo;agriculture biologique, l&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision, l&rsquo;agriculture qui stocke du carbone.</p>

<h3 class="sequence">5 -Aide de base, surprime et aides coupl&eacute;es</h3>

<p class="field_LQ1068C">Le principe d&rsquo;une Aide de base au revenu (correspondant aux DPB actuels) est maintenu&nbsp;; la convergence interne entre DPB devrait se poursuivre. Le dispositif de surprime aux 1ers hectares est laiss&eacute; au choix des Etats par les ministres&nbsp;; le Parlement souhaite qu&rsquo;il soit obligatoire. Les Etats gardent la possibilit&eacute; d&rsquo;avoir des aides coupl&eacute;es, dans la limite de 13% du 1er pilier pour les ministres, et de 10% pour le Parlement, auxquels s&rsquo;ajoutent 2% pour les cultures prot&eacute;iques (comme aujourd&rsquo;hui).</p>

<div alt="Pac 1er pilier" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="141bff2a-9f4e-4226-9ff0-214b930aabb4" title="Pac 1er pilier" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/1er%20pilier%20ancien%20et%20nouveau%20syst%C3%A8me%20d%27aides.png" alt="Pac 1er pilier" typeof="foaf:Image" /></div>
<h3 class="sequence">6 -Davantage d&rsquo;aides directes aux JA</h3>

<p class="field_LQ1068C">Les Etats membres devront consacrer au minimum 2% de l&rsquo;enveloppe des aides du premier pilier &agrave; l&rsquo;aide forfaitaire Jeunes agriculteurs selon les ministres, 4% selon le Parlement. Actuellement, la France utilise 1% de son enveloppe pour les jeunes agriculteurs.</p>

<h3 class="sequence">7-Les trois r&egrave;gles du paiement vert maintenues</h3>

<p class="field_LQ1068C">Le<a href="https://agriculture.gouv.fr/paiements-decouples-le-paiement-vert" target="_blank"> paiement vert</a> disparait mais la nouvelle conditionnalit&eacute; des aides int&eacute;grera les trois r&egrave;gles du paiement vert&nbsp;actuel: 5% de SIE (Surfaces d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t environnemental), diversit&eacute; des cultures (avec des &eacute;volutions par rapport &agrave; la r&egrave;gle des trois cultures ), <a href="https://www.reussir.fr/lait/hauts-de-france-demande-dautorisation-nouveau-exigee-pour-le-retournement-des-prairies-permanentes" target="_blank">maintien des prairies permanentes</a>.</p>

<h3 class="sequence">8 -Plafonnement des aides de base au revenu</h3>

<p class="field_LQ1068C">Les Etats qui le souhaitent pourront limiter &agrave; 100&nbsp;000 &euro; le total des aides de base au revenu per&ccedil;u par une exploitation dans l&rsquo;ann&eacute;e, diminu&eacute;e du co&ucirc;t de la main d&rsquo;&oelig;uvre salari&eacute;e. Le parlement veut que ce soit obligatoire. Cela ne concerne que tr&egrave;s peu d'exploitations, en particulier en France.</p>

<h3 class="sequence">9 -Pas de bouleversement pour le deuxi&egrave;me pilier&nbsp;</h3>

<p class="field_LQ1068C">Le contenu des mesures de d&eacute;veloppement rural diff&egrave;re peu (DJA, MAEC, ICHN, assurance r&eacute;colte, fonds de mutualisation etc ) mais le cadre laisse davantage de latitude aux Etats-membres&nbsp;: de 24 mesures pr&eacute;cises, il n&rsquo;en contient plus que 8.</p>

<p class="field_LQ1068C">La r&eacute;partition des comp&eacute;tences entre l&rsquo;Etat fran&ccedil;ais et les R&eacute;gions &eacute;volue&nbsp;: &agrave; partir de 2023, celles-ci conserveront le pilotage des aides &agrave; l&rsquo;installation, d&rsquo;investissement mais ne g&eacute;reront plus les MAEC ni la bio.</p>

<h3 class="sequence">10-Peu de changement pour la r&eacute;gulation des march&eacute;s</h3>

<p class="field_LQ1068C">Les dispositifs d&rsquo;OCM restent les m&ecirc;mes: achats par l&rsquo;intervention, droits de douane aux fronti&egrave;res, r&eacute;serve budg&eacute;taire de crise. Les programmes fruits et produits laitiers aux &eacute;coles, financ&eacute;s &agrave; 50% par l&rsquo;UE, sont reconduits. Le Parlement voudrait renforcer toutes ces mesures.</p>

<p class="field_LQ1068C">A noter qu&rsquo;&agrave; la diff&eacute;rence des quotas laitiers et des quotas betteraviers, la fili&egrave;re viticole a r&eacute;ussi &agrave; prolonger son m&eacute;canisme de limitation des plantations de vigne&nbsp;!</p>
</div>

<div class="field_LQ1071C">
<h3 class="encadre">Des programmes op&eacute;rationnels pour les OP</h3>

<p class="encadre">La nouvelle Pac donne aux Etats la possibilit&eacute; de cofinancer des programmes op&eacute;rationnels conduits par les Organisations de producteurs (OP) ou association d&rsquo;OP) par pr&eacute;l&egrave;vement sur l&rsquo;enveloppe des directes dans la limite de 3% de l&rsquo;enveloppe. Ces programmes, inspir&eacute;s du secteur fruits et l&eacute;gumes, peuvent financer 50% des d&eacute;penses portant sur la planification de la production, la concentration de l&rsquo;offre, la recherche et le d&eacute;veloppement, la promotion des produits, l&rsquo;am&eacute;lioration de la qualit&eacute;, la gestion des risques et la pr&eacute;vention des crises. Il ne s'agit pas d'une aide au revenu, ce sont des outils d'adaptation au march&eacute;. En fruits et l&eacute;gumes, un programme c'est 3 &agrave; 5 ans, avec une strat&eacute;gie commerciale, un cahier des charges.</p>

<h3 class="sequence">En savoir plus sur le site internet de la chambre d'agriculture de Normandie<a href="https://normandie.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Normandie/506_Fichiers-communs/PDF/PEP/pac2020-resume-2020.pdf" target="_blank">:La Pac apr&egrave;s 2020: Ministres et Parlement prennent position</a></h3>
</div>

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Les propositions mises sur la table par la Commission européenne pour la prochaine Pac ont globalement été validées fin octobre par le Conseil des ministres des 27, puis par le Parlement européen. Voici les grandes lignes de ces accords et leurs points de divergence.

Les dix points à savoir sur la prochaine Pac

<p><strong>&gt;&gt; Quelles sont vos motivations pour faire partie du conseil d&rsquo;administration de JA national ?</strong><br />
J&rsquo;ai &eacute;t&eacute; pouss&eacute; par mes coll&egrave;gues du Calvados et de Normandie. Je commence &agrave; avoir de l&rsquo;exp&eacute;rience dans les dossiers, alors j&rsquo;appr&eacute;hende mieux une responsabilit&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale. J&rsquo;ai (d&eacute;j&agrave;) 32 ans, la limite d&rsquo;&acirc;ge chez JA arrive vite et j&rsquo;ai envie de vivre cette nouvelle aventure.</p>

<p><strong>&gt;&gt; Quel dossier aimeriez-vous d&eacute;fendre ?</strong><br />
Mon fer de lance reste le foncier. C&rsquo;est vrai depuis que j&rsquo;ai int&eacute;gr&eacute; JA Calvados. Cela fait maintenant sept ans que je suis dans le bureau d&eacute;partemental. JA de Normandie et la Safer ont cr&eacute;&eacute; une SCEA pour aider l&rsquo;installation des jeunes. C&rsquo;est une exp&eacute;rience que j&rsquo;ai envie de partager et de transmettre aux autres JA.</p>

<p><strong>&gt;&gt; Quels sont les dossiers fonciers &agrave; travailler &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale ?</strong><br />
Il y a beaucoup de challenges. Notamment quelle place fonci&egrave;re donner aux &eacute;nergies renouvelables. Dans les r&eacute;gions en d&eacute;prise agricole, le photovolta&iuml;que au sol est all&eacute;chant. Mais attention aux mannes financi&egrave;res, nous devons mettre en place des garde-fous. On rencontre aussi les probl&eacute;matiques de m&eacute;thanisation : de grosses unit&eacute;s voient le jour ou bien les dossiers sont en cours. Mais elles peuvent induire une concurrence d&eacute;loyale sur le fourrage. La profession et les JA doivent &ecirc;tre pr&eacute;sents sur ces questions d&rsquo;avenir &eacute;conomique et environnemental.</p>

<p><strong>&gt;&gt; Et quel est votre choix num&eacute;ro&nbsp;2 ?</strong><br />
Le rapport moral de JA national aborde l&rsquo;orientation du syndicat, comment lui redonner du dynamisme. Nos difficult&eacute;s financi&egrave;res, la question des adh&eacute;sions, savoir se remettre en question pour remonter la pente syndicale sont des choses que nous avons travaill&eacute;es &agrave; JA 14 et qui font &eacute;cho aux probl&eacute;matiques du syndicat national.</p>

<p><strong>&gt;&gt; Vous &ecirc;tes associ&eacute; avec votre maman, bient&ocirc;t papa d&rsquo;un deuxi&egrave;me enfant et pr&eacute;sident de JA 14. Comment vous organiserez-vous ?</strong><br />
Mon p&egrave;re est &agrave; la retraite mais garde le statut de conjoint collaborateur. Il est tr&egrave;s actif &agrave; la ferme. J&rsquo;avoue que mes parents ont un peu tiqu&eacute;, au d&eacute;but, quand je leur ai parl&eacute; de Paris. Mais ils connaissent aussi mon caract&egrave;re de cochon : si j&rsquo;ai envie de faire quelque chose, je le fais (rires). On parlait d&rsquo;embaucher une personne, mon &eacute;lection &agrave; JA national l&rsquo;a concr&eacute;tis&eacute;. Un apprenti en BTS Acse est arriv&eacute; en juillet. En ce qui concerne JA 14, on va repenser un peu l&rsquo;organisation. Je reste officiellement pr&eacute;sident mais nous verrons comment tout s&rsquo;organise. Pour le moment, je reste dans la commission Safer et au CDPENAF. Sur le plan personnel, les r&eacute;unions &agrave; Paris se passent en journ&eacute;e, je pense que &ccedil;a ne devrait pas changer trop choses.</p>

<p><strong>&gt;&gt; Le congr&egrave;s de La Baule s&rsquo;est termin&eacute; jeudi 29 octobre. Le confinement reprenait &agrave; partir de minuit le jour m&ecirc;me. Timing serr&eacute;.</strong><br />
Le congr&egrave;s &eacute;tait report&eacute; depuis le mois de juin, c&rsquo;&eacute;tait important qu&rsquo;il ait lieu. Nous &eacute;tions 480 personnes, sur les 900 inscrits d&rsquo;habitude. Il n&rsquo;y avait que les d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s. Nous &eacute;tions assis un si&egrave;ge sur deux, il n&rsquo;y a pas eu de m&eacute;lange entre les r&eacute;gions, pas plus de six &agrave; table, masque obligatoire. Tout le monde a vraiment bien respect&eacute; les consignes. Depuis, on a officiellement appris que le march&eacute; de No&euml;l de Caen est annul&eacute;. Nous sommes d&eacute;&ccedil;us mais nous comprenons la d&eacute;cision. Ce n&rsquo;est pas envisageable de r&eacute;unir des personnes, m&ecirc;me en plein air. Si on ne veut pas voir nos proches malades et si on veut se d&eacute;barrasser du virus, j&rsquo;appelle tout le monde &agrave; respecter les consignes de s&eacute;curit&eacute; sanitaire, m&ecirc;me si elles sont contraignantes.</p>



François-Xavier Hupin est entré au conseil d’administration de JA national, lors du congrès du syndicat, organisé à La Baule du 27 au 29 octobre.

François Xavier Hupin : "J’ai envie de partager les expériences du département au national"

<p>Dans la branche d&rsquo;activit&eacute; agriculture et industrie agroalimentaire (IAA), le reconfinement n&rsquo;a que tr&egrave;s peu impact&eacute; le secteur, en termes de cr&eacute;ation/destruction de valeur ajout&eacute;e, qui enregistre une l&eacute;g&egrave;re progression de 1 % en octobre (0 % en septembre), selon la note publi&eacute;e par la Banque de France le 9 novembre. La pr&eacute;vision d&rsquo;activit&eacute; demeure stable pour novembre (0 %). En avril, on avait enregistr&eacute; un recul de 10 %. C&rsquo;est ce qui ressort de la nouvelle note de conjoncture &agrave; fin octobre 2020 publi&eacute;e ce lundi 9 novembre par la Banque de France.</p>

<p>Du c&ocirc;t&eacute; du taux d&rsquo;utilisation des capacit&eacute;s de production, l&rsquo;industrie agroalimentaire tourne &agrave; 78 % de ses capacit&eacute;s en octobre, &agrave; l&rsquo;identique du mois de septembre. Le jugement des entreprises sur leur niveau d&rsquo;activit&eacute; est &eacute;galement satisfaisant pour les IAA&nbsp;: 97 % du niveau d&rsquo;avant crise (fin 2019) en septembre et 97 % en octobre. On anticipe un tout petit recul (95 %) en novembre. On &eacute;tait proche de 80 % en avril. En revanche, le niveau d&rsquo;activit&eacute; dans la restauration ressort &agrave; 47 % de la situation d&rsquo;avant crise en octobre, encore faible mais en net progr&egrave;s par rapport &agrave; avril (quasiment 0) mais la pr&eacute;vision de novembre n&rsquo;est pas bonne, &agrave; 17 %.</p>

<p>De fa&ccedil;on g&eacute;n&eacute;rale, et sans surprise, les activit&eacute;s tr&egrave;s touch&eacute;es lors du confinement de printemps sont &eacute;galement celles qui souffrent le plus &agrave; l&rsquo;occasion du reconfinement. Inversement, celles les moins impact&eacute;es en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e r&eacute;sistent &eacute;galement mieux en octobre et sans doute en novembre d&rsquo;apr&egrave;s les pr&eacute;visions.</p>

<p>Ce reconfinement am&egrave;ne la Banque de France &agrave; estimer une perte de PIB pour novembre qui s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; &ndash; 12 %. &laquo;&nbsp;<em>La perte d&rsquo;un mois de confinement serait ainsi nettement plus limit&eacute;e que la perte de &ndash; 31 % enregistr&eacute;e en avril lors du premier confinement</em>&nbsp;&raquo; commente-t-elle dans cette note.</p>

<p>De fa&ccedil;on plus g&eacute;n&eacute;rale, les donn&eacute;es haute fr&eacute;quence (taux de pollution dans l&rsquo;air, niveau de bruit ambiant, utilisation des cartes bleues&hellip;) confirment la relative moindre s&eacute;v&eacute;rit&eacute; du reconfinement sur l&rsquo;activit&eacute; &eacute;conomique que le confinement initial.</p>

<p>Interrog&eacute; sur RTL le matin m&ecirc;me de la publication de ce nouveau point de conjoncture, Fran&ccedil;ois Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a estim&eacute; que le PIB annuel de la France pourrait conna&icirc;tre un recul compris entre &ndash; 9 % et &ndash; 10 % par rapport &agrave; 2019.</p>

<p>Rendez-vous est d&eacute;sormais pris pour le 14 d&eacute;cembre, date &agrave; laquelle la Banque de France publiera des chiffres officiels concernant l&rsquo;activit&eacute; &eacute;conomique du 4&egrave; trimestre 2020 et des pr&eacute;visions pour l&rsquo;ensemble de l&rsquo;ann&eacute;e 2020 et pour 2021.</p>



La Banque de France vient de publier une nouvelle note de conjoncture économique concernant le mois d'octobre et des prévisions pour novembre. Tour d'horizon agricole et agroalimentaire.

[Covid-19] Le reconfinement moins impactant que le confinement sur l’activité économique

<p>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est la premi&egrave;re fois que je vois une Axial par ici&nbsp;&raquo;, remarque &Eacute;ric Folliot, patron de l&rsquo;ETA du m&ecirc;me nom &agrave; Montabot. Jeudi 30 juin, par une chaleur caniculaire, il est au volant de l&rsquo;Axial-flow de Case IH que Olivier Autier lui a mise entre les mains. Il n&rsquo;a jamais travaill&eacute; avec Vivagri (groupe Blanchard) ni conduit d&rsquo;Axial auparavant, mais il conna&icirc;t le syst&egrave;me rotor avec New Holland. &laquo;&nbsp;On essaye dans plusieurs conditions, l&agrave;, dans du bl&eacute; tr&egrave;s clair, apr&egrave;s dans du beau bl&eacute;, on va voir la diff&eacute;rence&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Vendeur pour les &eacute;tablissements Vivagri, Olivier Autier m&egrave;ne la campagne de d&eacute;monstration de la moissonneuse. Il confirme&nbsp;:&nbsp;&laquo;&nbsp;c&rsquo;est la premi&egrave;re fois que nous descendons une machine du Calvados pour venir ici dans la Manche&nbsp;&raquo;. Le concessionnaire a repris r&eacute;cemment la marque Krone dans ce secteur, &laquo;&nbsp;on va donc &ecirc;tre responsable du service apr&egrave;s-vente des ensileuses et de tout le mat&eacute;riel Krone. Pour poursuivre dans la r&eacute;colte, nous avons souhait&eacute; aller plus loin et entamer un programme de d&eacute;monstrations avec les batteuses Case IH&nbsp;&raquo;.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p><strong>Calibr&eacute;e pour la paille</strong></p>

<p>&laquo;&nbsp;Les gens connaissent la machine pour son d&eacute;bit, sa propret&eacute; de grain, son faible co&ucirc;t d&rsquo;entretien&nbsp;&raquo;. Pourtant, les agriculteurs du Bocage et de la Manche, &agrave; majorit&eacute; des &eacute;leveurs, utilisent peu cette marque. &laquo;&nbsp;Ils ont une r&eacute;ticence, car ils pensent que l&rsquo;Axial-flow ne fait pas de paille, note Olivier Autier, cette ann&eacute;e, nous avons d&eacute;cid&eacute; de configurer notre machine en version paille pour r&eacute;pondre &agrave; cette demande&nbsp;&raquo;. Les techniciens ont r&eacute;duit le d&eacute;bit, &laquo;&nbsp;de fa&ccedil;on &agrave; moins agresser la paille&nbsp;&raquo;. Des pi&egrave;ces ont ainsi &eacute;t&eacute; modifi&eacute;es, &laquo;&nbsp;il nous reste quelques petits r&eacute;glages, en fonction des conditions m&eacute;t&eacute;o, des fortes temp&eacute;ratures, pour le soir, etc.&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une machine tr&egrave;s simple d&rsquo;utilisation et de fonctionnement, pr&eacute;cise Antoine Letirand, apprenti affect&eacute; aux d&eacute;monstrations, l&rsquo;entretien journalier est tr&egrave;s facile et rapide&nbsp;&raquo;.</p>

<div data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="view_mode:media.embedded" data-entity-type="media" data-entity-uuid="ca136f81-14a2-4bfa-a0e8-cf5b82804cf1" class="align-center embedded-entity" data-langcode="fr"><div>
  
  
            <div class="field field--name-field-media-video-embed-field field--type-video-embed-field field--label-hidden field__item"><div class="video-embed-field-provider-youtube video-embed-field-responsive-video"><iframe width="854" height="480" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen" src="https://www.youtube.com/embed/vtUik5E9gRA?autoplay=0&amp;start=0&amp;rel=0"></iframe>
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Dépositaire de la marque Krone depuis le printemps, Vivagri cherche à développer sa gamme récolte dans le Bocage et dans la Manche. Une série de démonstrations a eu lieu durant la moisson. Les chauffeurs ont pu tester la fameuse Axial-flow, peu présente dans ces territoires d’élevage.

VIDEO : Axial flow dans la Manche : Les Manchois, pas retors au rotor

<div>
<div class="seqNum">
<h3>1 Quel agenda pour la PAC&thinsp;?</h3>
</div>

<p>Le nouveau cycle de la PAC&nbsp;devait d&eacute;buter en 2021, mais <strong>son entr&eacute;e en vigueur est d&eacute;sormais pr&eacute;vue pour 2023</strong>. Les discussions li&eacute;es au Brexit ont retard&eacute; l&rsquo;&eacute;tablissement du budget europ&eacute;en, qui n&rsquo;a &eacute;t&eacute; act&eacute; qu&rsquo;en juillet dernier. Fin octobre, le Parlement europ&eacute;en et le <a href="https://www.consilium.europa.eu/fr/meetings/agrifish/2020/10/19-20/" target="_blank">Conseil des ministres ont adopt&eacute; leur position sur la nouvelle PAC</a>, ouvrant le &laquo;&nbsp;trilogue&nbsp;&raquo; entre les trois institutions europ&eacute;ennes. Cette phase de discussion doit permettre d&rsquo;arriver &agrave; un consensus sur les points de d&eacute;saccord. Par ailleurs, <strong>chaque &Eacute;tat membre doit &eacute;laborer son plan strat&eacute;gique national (PSN) qui pr&eacute;cisera la fa&ccedil;on dont la PAC&nbsp;sera mise en application dans le pays</strong>. Les PSN seront n&eacute;goci&eacute;s dans chaque &Eacute;tat courant 2021, pour approbation par la Commission europ&eacute;enne en 2022.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/tribune-la-pac-post-2020-entre-dans-sa-derniere-ligne-droite" target="_blank">un compromis comme par magie pour l&rsquo;agriculture europ&eacute;enne ?</a></div>

<div class="seqNum">
<h3>2 Quel sera le budget&thinsp;?</h3>
</div>

<p>C&rsquo;est la bonne surprise&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/un-budget-pac-preserve">le budget de la PAC&nbsp;a &eacute;t&eacute; relativement pr&eacute;serv&eacute; pour la prochaine p&eacute;riode</a>. Il s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve, sur sept ans, &agrave; 336,4&nbsp;milliards d&rsquo;euros (Md&euro;), dont 258,6&nbsp;Md&euro; pour le <em>premier pilier</em> (voir lexique ci-dessous) et 77,8&nbsp;Md&euro; pour le <em>second pilier</em> (voir lexique ci-dessous). C&rsquo;est une l&eacute;g&egrave;re baisse seulement par rapport &agrave; 2014-2020 (en euros courants et &agrave; p&eacute;rim&egrave;tre identique, c&rsquo;est-&agrave;-dire sans le Royaume-Uni). <strong>Le budget pour la France est de 62&nbsp;Md&euro;, dont 11,4&nbsp;Md&euro; pour le second pilier et 51&nbsp;Md&euro; pour le premier pilier</strong>, qui perd 1&nbsp;Md&euro; par rapport &agrave; la p&eacute;riode pr&eacute;c&eacute;dente.</p>

<div class="sequence"><strong>Lire aussi :</strong><a href="https://www.reussir.fr/jeremy-decerle-agriculteur-et-depute-europeen-juge-la-reforme-de-la-pac-courageuse" target="_blank"> Une PAC courageuse selon le d&eacute;put&eacute; europ&eacute;en et agriculteur J&eacute;r&eacute;my Decrele</a></div>

<p>&nbsp;</p>

<figure role="group"><div alt="propositions de budget pour les pimiers de la PAC" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="9abc5c70-39e5-421f-a814-1e1a8b7987ab" title="budgets de la des premier et deuxi&egrave;me piliers de la PAC " data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/sites/grandes-cultures/files/_RGC352_ENQU_PAC_PILIERS1ET2_GRAPH_0.jpg" alt="propositions de budget pour les pimiers de la PAC" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Les propositions faites par le Parlement europ&eacute;en et par le Conseil des ministres sur la r&eacute;partition des aides pour chaque pilier vont donner lieu &agrave; des discussions entre les instances europ&eacute;ennes pour aboutir &agrave; un accord sur les seuils mini et maxi (par exemple sur la part minimale &agrave; consacrer &agrave; l&rsquo;&eacute;co-r&eacute;gime, ou sur la part maximale des aides coupl&eacute;es). Une fois les arbitrages faits, les &Eacute;tats membres disposeront encore d&rsquo;une grande libert&eacute; pour fixer les curseurs dans chaque pays.</figcaption></figure><div class="seqNum">
<h3>3 Quels sont les principaux changements attendus&thinsp;?</h3>
</div>

<p>La philosophie de la nouvelle PAC&nbsp;est de<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/verdissement-de-la-pac-des-objectifs-difficiles-atteindre-dans-le-calendrier-prevu-mai-qui"> passer d&rsquo;une obligation de moyens (des mesures fix&eacute;es dans un cadre europ&eacute;en et appliqu&eacute;es par les &Eacute;tats membres) &agrave; une obligation de r&eacute;sultat</a>. Cette <em>subsidiarit&eacute;</em> (voir lexique ci-dessous)<em> </em>accrue laisse une plus grande latitude aux &Eacute;tats membres dans le choix des modalit&eacute;s d&rsquo;application de la PAC. <strong>Ils devront toutefois atteindre les objectifs fix&eacute;s par l&rsquo;UE, qui portent notamment sur des aspects environnementaux</strong>. L&rsquo;&eacute;valuation se fera au moyen d&rsquo;indicateurs sp&eacute;cifiques, dont le choix sera hautement strat&eacute;gique. Sur ce point comme sur beaucoup d&rsquo;autres, il reste de nombreuses inconnues.</p>

<div class="seqNum">
<h3>4 La PAC&nbsp;sera-t-elle plus verte&thinsp;?</h3>
</div>

<p>La nouvelle PAC&nbsp;s&rsquo;inscrit dans le cadre du Pacte vert (<em>Green deal</em>) &eacute;dict&eacute; par la Commission europ&eacute;enne. Elle devra donc contribuer &agrave; lutter contre le changement climatique et tenir compte des <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/strategie-de-la-ferme-la-table-la-commission-europeenne-place-la-barre-environnementale-haut">strat&eacute;gies Biodiversit&eacute; et &laquo;&nbsp;De la ferme &agrave; la table&nbsp;&raquo; (<em>Farm to Fork</em>) pr&eacute;sent&eacute;es par Bruxelles</a>. Ces feuilles de route fixent, &agrave; &eacute;ch&eacute;ance 2030, des objectifs ambitieux&thinsp;: <strong>atteindre 25&nbsp;% de la SAU europ&eacute;enne en bio, r&eacute;duire l&rsquo;usage des produits phytosanitaires chimiques de 50&nbsp;% et celui des engrais de 20&nbsp;%</strong>. Ces strat&eacute;gies propos&eacute;es par Bruxelles n&rsquo;ont toutefois pas encore de valeur l&eacute;gale. La <em>conditionnalit&eacute;&nbsp; </em>(voir lexique ci-dessous) se verra renforc&eacute;e&thinsp;: elle int&eacute;grera les r&egrave;gles du <em>verdissement </em>(voir lexique ci-dessous) instaur&eacute;es en 2015 (diversit&eacute; de l&rsquo;assolement, surface d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique et maintien des prairies). Cela signifie que leur respect ne d&eacute;clenchera plus l&rsquo;attribution d&rsquo;une aide sp&eacute;cifique (le &laquo;&nbsp;paiement vert&nbsp;&raquo; dispara&icirc;t), mais sera indispensable pour toucher l&rsquo;ensemble des aides PAC.</p>

<div class="seqNum">
<h3>5 En quoi consistent les &eacute;co-r&eacute;gimes&thinsp;?</h3>
</div>

<p><strong>Les &eacute;co-r&eacute;gimes sont de nouvelles aides qui seront financ&eacute;es par le premier pilier</strong>. Le Conseil des ministres propose que 20&nbsp;% au minimum y soient consacr&eacute;s, 30&nbsp;% pour le Parlement europ&eacute;en. Les deux institutions devront se mettre d'accord sur un chiffre commun lors des discussions dites de "trilogue". Ces &eacute;co-r&eacute;gimes visent &agrave; r&eacute;mun&eacute;rer des pratiques environnementales vertueuses allant au-del&agrave; de la conditionnalit&eacute;. Ces aides se distingueraient des mesures agro-environnementales par le fait qu&rsquo;il y aurait une r&eacute;elle incitation, et pas seulement une compensation de la perte de revenu ou des co&ucirc;ts additionnels g&eacute;n&eacute;r&eacute;s par la mise en &oelig;uvre de la mesure.</p>

<p><strong>Il reviendra &agrave; chaque &Eacute;tat membre d&rsquo;&eacute;tablir la liste de mesures int&eacute;gr&eacute;es</strong> &agrave; ce r&eacute;gime, avant validation par la Commission europ&eacute;enne. Bruxelles a commenc&eacute; &agrave; faire circuler des exemples de mesures potentielles, parmi lesquelles l&rsquo;agriculture biologique, des rotations allong&eacute;es avec une certaine proportion de l&eacute;gumineuses, les jach&egrave;res mellif&egrave;res, la s&eacute;questration de carbone&hellip; Les modalit&eacute;s de mise en &oelig;uvre de ces &eacute;co-r&eacute;gimes restent &agrave; d&eacute;finir.</p>

<div class="seqNum">
<h3>6&nbsp;Vers une &laquo;&nbsp;nationalisation&nbsp;&raquo; de la PAC&thinsp;?</h3>
</div>

<p>Au cours des pr&eacute;c&eacute;dentes r&eacute;formes,<strong> l&rsquo;octroi d&rsquo;une grande latitude aux &Eacute;tats membres dans l&rsquo;application des textes communautaires avait d&eacute;j&agrave; amoindri la dimension &laquo;&nbsp;commune&nbsp;&raquo; de la PAC</strong>. Cela concernait notamment les modalit&eacute;s d'attributionde certaines aides directes (maintien ou non des aides coupl&eacute;es, application ou non d&rsquo;un paiement redistributif,&nbsp;etc.). La r&eacute;forme &agrave; venir ent&eacute;rine cet &eacute;tat de fait&thinsp;: les &Eacute;tats membres auront une grande marge de man&oelig;uvre pour d&eacute;cider des mesures &agrave; mettre en &oelig;uvre pour atteindre les objectifs fix&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle europ&eacute;enne.</p>

<p><strong>Pour la p&eacute;riode &agrave; venir, cette libert&eacute; devrait s&rsquo;&eacute;tendre &agrave; l&rsquo;application des normes environnementale</strong>s, &agrave; commencer par les mesures retenues dans les &eacute;co-r&eacute;gimes, voire la d&eacute;finition de la conditionnalit&eacute;. Chaque &Eacute;tat devra &eacute;laborer un planstrat&eacute;gique&nbsp;national (PSN). Celui-ci d&eacute;taillera quels moyens le pays met en &oelig;uvre pour atteindre les objectifs europ&eacute;ens. Les n&eacute;gociations vont donc se d&eacute;placer &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale, et elles promettent d&rsquo;&ecirc;tre &acirc;pres. <strong>Cette subsidiarit&eacute; accrue fait peser le risque de distorsions de concurrence au sein de l&rsquo;UE</strong>, selon le niveau d&rsquo;exigence adopt&eacute; par chaque &Eacute;tat. Le ministre de l'Agriculture fran&ccedil;ais affirme quant &agrave; lui se battre pour que les normes environnementales soient les m&ecirc;mes dans tous les Etats membres. Mais ce n'est pas gagn&eacute;...</p>

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</blockquote>
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<div class="encadre">
<h2>Les mots de la PAC</h2>

<p><strong>Premier pilier (P1) et second pilier (P2)</strong>&thinsp;: la structuration de la PAC&nbsp;en deux piliers date de la r&eacute;forme de l&rsquo;agenda 2000. Le P1 inclut les aides directes (paiement de base, paiement vert, paiement redistributif, paiement aux jeunes agriculteurs, aides coupl&eacute;es) et les mesures de r&eacute;gulation des march&eacute;s. Il est financ&eacute; exclusivement par le budget europ&eacute;en. Le P2 est d&eacute;di&eacute; aux mesures environnementales et territoriales, et peut &ecirc;tre cofinanc&eacute; par les &Eacute;tats membres. Il inclut l&rsquo;ICHN (Indemnit&eacute; compensatoire de handicaps naturels) et les mesures agro-environnementales et climatiques (Maec), ainsi que les outils de gestion de crise, dont la subvention &agrave; l&rsquo;assurance climatique.</p>

<p><strong>D&eacute;couplage&thinsp;:</strong> le syst&egrave;me de soutien par les prix (prix minimal garanti, restitution &agrave; l&rsquo;export, taxe sur les importations&hellip;) a &eacute;volu&eacute; apr&egrave;s 1992 vers des aides &laquo;&nbsp;compensatoires&nbsp;&raquo; (pour compenser la perte du revenu li&eacute;e &agrave; la baisse des prix garantis). Ces aides directes, financ&eacute;es par le P1, ont peu &agrave; peu &eacute;t&eacute; d&eacute;connect&eacute;es du type de production et de l&rsquo;historique de rendement, devenant une aide forfaitaire &agrave; l&rsquo;hectare. C&rsquo;est ce que l&rsquo;on appelle le d&eacute;couplage. La France a toutefois maintenu des aides coupl&eacute;es, li&eacute;es au type de production (principalement fl&eacute;ch&eacute;es vers l&rsquo;&eacute;levage).</p>

<p><strong>Conditionnalit&eacute;&thinsp;:</strong> obligatoire depuis la r&eacute;forme de 2003, la conditionnalit&eacute; consiste &agrave; conditionner le versement des aides au respect par les agriculteurs de r&egrave;gles relatives &agrave; l&rsquo;environnement et &agrave; la sant&eacute; (directive Nitrates, Habitat, Bonnes conditions agricoles et environnementales&hellip;).</p>

<p><strong>Verdissement&thinsp;:</strong> il correspond &agrave; l&rsquo;instauration, &agrave; partir de 2015, du &laquo;&nbsp;paiement vert&nbsp;&raquo;. 30&nbsp;% des aides directes du premier pilier sont vers&eacute;es aux exploitants respectant certaines pratiques b&eacute;n&eacute;fiques &agrave; l&rsquo;environnement. En grandes cultures, il s&rsquo;agit de la diversification de l&rsquo;assolement et de la mise en place de surfaces d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique (SIE). Contrairement aux r&egrave;gles de la conditionnalit&eacute;, le non-respect du verdissement ne met pas en p&eacute;ril l&rsquo;ensemble des aides de l&rsquo;exploitation.</p>

<p><strong>Subsidiarit&eacute;&thinsp;: </strong>c&rsquo;est la marge de man&oelig;uvre laiss&eacute;e aux &Eacute;tats membres dans l&rsquo;application des mesures de la PAC&nbsp;(application ou non de certaines mesures, part de chaque aide sur le budget total&hellip;). La subsidiarit&eacute; a augment&eacute; au fil des r&eacute;formes. Certains observateurs y voient un facteur de distorsion de concurrence entre les pays de l&rsquo;UE.</p>
</div>



Conditionnalité environnementale renforcée, paiements verts revisités… L’Europe fixe de nouveaux objectifs à la PAC, et laissera plus de latitude aux États membres dans la déclinaison nationale des mesures pour les atteindre.

Comprendre les enjeux de la future PAC en 6 questions

<p class="normal">Les derni&egrave;res r&eacute;formes de la PAC&nbsp;ont entra&icirc;n&eacute; une baisse des aides directes allou&eacute;es aux exploitations en grandes cultures. Sur les fermes sp&eacute;cialis&eacute;es en c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;oprot&eacute;agineux (Otex 15), <strong>elles sont pass&eacute;es de 368&nbsp;euros/hectare&nbsp;en 2006 &agrave; 250&nbsp;euros/hectare en 2018 en moyenne</strong>. Les exploitations de l&rsquo;Otex 15 ont ainsi touch&eacute; en moyenne 31&thinsp;000&nbsp;euros en 2018 (44&thinsp;000&nbsp;&euro; en 2006), proches des 29&thinsp;000&nbsp;euros pour l&rsquo;ensemble des fermes fran&ccedil;aises.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/les-vrais-chiffres-des-revenus-des-grandes-cultures" title="Revenu : peut-on encore gagner sa vie en grandes cultures ?">peut-on encore gagner sa vie en grandes cultures ?</a></div>

<h3 class="normal">Paiement redistributif et r&eacute;&eacute;quilibrage des aides en d&eacute;faveur des grandes cultures</h3>

<p class="normal"><strong>Cette &eacute;volution r&eacute;sulte de la volont&eacute; des pouvoirs publics de r&eacute;&eacute;quilibrer les niveaux de soutien</strong>, au b&eacute;n&eacute;fice en particulier des exploitations sp&eacute;cialis&eacute;es dans les productions de ruminants. &Agrave; cela s&rsquo;est ajout&eacute; le paiement redistributif, mis en &oelig;uvre progressivement &agrave; partir de 2015. Ce syst&egrave;me consiste &agrave; r&eacute;server une partie du premier pilier (P1) &agrave; une surdotation des aides sur les premiers hectares de l&rsquo;exploitation. <strong>La France fait partie des dix pays ayant appliqu&eacute; le paiement redistributif</strong>, avec un seuil &eacute;tabli &agrave; 52 hectares. Les fermes c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res, comptant parmi les plus grandes exploitations, ont &eacute;t&eacute; perdantes. Le projet initial &eacute;tait de consacrer 20&nbsp;% du budget du P1 au paiement redistributif en 2018, mais le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a bloqu&eacute; le compteur &agrave; 10&nbsp;% en 2016 suite &agrave; la r&eacute;colte catastrophique en grandes cultures.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/les-revenus-en-grandes-cultures-expliques-en-3-graphiques" title="Le revenu en grandes cultures expliqu&eacute; en 3 graphiques">3 graphiques pour comprendre le revenu en grandes cultures</a></div>

<p class="normal"><strong>Le m&eacute;canisme dit de la &laquo;&nbsp;convergence&nbsp;&raquo; a &eacute;galement &eacute;t&eacute; d&eacute;favorable au secteur des grandes cultures</strong>. Ce m&eacute;canisme, impos&eacute; par l&rsquo;Europe, consiste &agrave; baisser les droits &agrave; paiement de base (DPB) sup&eacute;rieurs &agrave; la moyenne nationale pour abonder ceux qui sont inf&eacute;rieurs &agrave; la moyenne.</p>

<h3 class="normal">L'&eacute;volution des aides directes, un enjeu de taille pour les zones interm&eacute;diaires</h3>

<p class="normal"><strong>Quelle sera la part du P1 consacr&eacute;e au paiement redistributif dans la nouvelle PAC&thinsp;?</strong> Quelles seront les modalit&eacute;s retenues pour la poursuite de la convergence des DPB&thinsp;? Ces deux questions feront partie des discussions entre les fili&egrave;res agricoles et les pouvoirs publics fran&ccedil;ais dans le cadre du programme strat&eacute;gique national (PSN), car une libert&eacute; est laiss&eacute;e aux &Eacute;tats membres sur ces choix. Ces arbitrages seront importants pour les zones interm&eacute;diaires. Celles-ci affichent actuellement des DPB inf&eacute;rieurs &agrave; la moyenne nationale, et profitent donc de la convergence. En revanche, les exploitations de ces r&eacute;gions sont p&eacute;nalis&eacute;es par le paiement redistributif, en raison de leur relative grande taille.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/comprendre-les-enjeux-de-la-future-pac-en-six-questions">les enjeux de la future PAC en 6 questions</a></div>

<p class="normal">Plus g&eacute;n&eacute;ralement, les d&eacute;cisions du PSN influen&ccedil;ant le niveau des DPB (transform&eacute;s en &laquo;&nbsp;aides au revenu de base&nbsp;&raquo;, ou ARB) p&egrave;seront lourd pour les fermes c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res : cette aide directe est la principale source de primes PAC en grandes cultures. L&rsquo;AGPB milite pour pr&eacute;server des ARB les plus &eacute;lev&eacute;es possibles.</p>



Les aides allouées aux grandes cultures ont fortement baissé au fil des précédentes réformes de la PAC, sous l’effet du rééquilibrage (entre secteurs) et de la convergence des droits à paiement de base vers la moyenne nationale. Les modalités de la poursuite de ces mécanismes doivent encore être définies pour la PAC post-2020.

Grandes cultures : pourquoi vos aides PAC ont-elles baissé ?

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<p>Le d&eacute;confinement acc&eacute;l&egrave;re l&rsquo;&eacute;volution de certaines habitudes de consommation. Pour la viande bovine, les pr&eacute;parations hach&eacute;es sont sorties grandes gagnantes de la premi&egrave;re p&eacute;riode de confinement (17&nbsp;mars-11&nbsp;mai) o&ugrave; de nombreux Fran&ccedil;ais devaient prendre leurs repas &agrave; domicile. Leur facilit&eacute; de pr&eacute;paration, tr&egrave;s appr&eacute;ci&eacute;e des jeunes g&eacute;n&eacute;rations, leur tendret&eacute; constante et leur bon positionnement c&ocirc;t&eacute; tarifs comparativement &agrave; d&rsquo;autres sources de prot&eacute;ines sont leurs principaux atouts.</p>

<p>Tout laisse &agrave; penser qu&rsquo;il en sera de m&ecirc;me pour le second confinement. Selon les statistiques de&nbsp;Nielsen, une soci&eacute;t&eacute; d&rsquo;analyse de donn&eacute;es sur la consommation, au cours des semaines 44 et 45 (fin octobre et d&eacute;but novembre), les achats de viandes hach&eacute;es par les m&eacute;nages ont atteint des niveaux proches des chiffres du printemps (voir graphique). <em>&laquo;&nbsp;Lors de ces deux premi&egrave;res semaines de &laquo;&nbsp;reconfinement&nbsp;&raquo; et de fermeture d&rsquo;une large part de la Restauration Hors Domicile (RHD), les ventes au d&eacute;tail de viande bovine hach&eacute;e fra&icirc;che (+22&nbsp;%/2019 en valeur), mais surtout de viande hach&eacute;e surgel&eacute;e (+42&nbsp;%) ont explos&eacute; &agrave; des niveaux proches de ceux atteints au cours des semaines 12 &agrave; 19&nbsp;&raquo;,</em> explique Caroline Moniot, agro&eacute;conomiste &agrave; l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage.</p>

<p>Cette part accrue des repas pris &laquo;&nbsp;&agrave; la maison&nbsp;&raquo; a comme corollaire logique le recul des tonnages de viande bovine consomm&eacute;s dans les diff&eacute;rents circuits de la RHD. <em>&laquo;&nbsp;2020 est une ann&eacute;e tr&egrave;s atypique. Le confinement a conduit &agrave; un effondrement du chiffre d&rsquo;affaires de la RHD.&nbsp;&raquo; </em>La restauration traditionnelle est davantage affect&eacute;e que les cha&icirc;nes de restauration rapide et les cantines de collectivit&eacute;. Les enseignes de la grande distribution sont les principales b&eacute;n&eacute;ficiaires de la progression des ventes de viande hach&eacute;e, laquelle s&rsquo;est faite essentiellement avec des viandes issues d&rsquo;animaux fran&ccedil;ais. <em>&laquo;&nbsp;D&rsquo;apr&egrave;s plusieurs &eacute;tudes sur l&rsquo;&eacute;volution de la consommation, l&rsquo;origine du produit alimentaire est en ces temps de crise un des principaux marqueurs de confiance et de qualit&eacute;, malgr&eacute; les contraintes croissantes sur le pouvoir d&rsquo;achat.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Comme les circuits de la RHD sont largement approvisionn&eacute;s par les viandes d&rsquo;importation, leur recul coupl&eacute; &agrave; la progression des achats de viandes hach&eacute;es fait que ces p&eacute;riodes de reconfinement sont globalement favorables &agrave; une renationalisation de la consommation fran&ccedil;aise de viande bovine.</p>

<h3>Les gros exportateurs p&eacute;nalis&eacute;s</h3>

<p>Ces &eacute;volutions ne sont pas propres &agrave; la France. Dans le sud de l&rsquo;Europe (Gr&egrave;ce, Italie, Espagne&hellip;) les quantit&eacute;s de viande bovine consomm&eacute;es cet &eacute;t&eacute; ont&nbsp;&eacute;t&eacute; qui plus est nettement p&eacute;nalis&eacute;es par la moindre fr&eacute;quentation touristique. Ces &eacute;volutions affectent tout particuli&egrave;rement les gros pays exportateurs comme l&rsquo;Irlande ou la Pologne o&ugrave; le prix des animaux qui avait chut&eacute; une premi&egrave;re fois au printemps tend &agrave; replonger cet automne. Cela p&eacute;nalise&nbsp;&eacute;galement les exportations fran&ccedil;aises, presque exclusivement compos&eacute;es de viandes de jeunes bovins (JB). L&rsquo;an dernier, la production fran&ccedil;aise de JB avait &eacute;t&eacute; de 328&thinsp;300 tonnes &eacute;quivalent carcasses (tec), r&eacute;parties entre 266&thinsp;800 tec de JB &laquo;&nbsp;allaitant&nbsp;&raquo; et 61&thinsp;500 tec de JB &laquo;&nbsp;laitier&nbsp;&raquo;. Seulement&nbsp;45&nbsp;% de ce total avait &eacute;t&eacute; consomm&eacute; sur le territoire fran&ccedil;ais. Tout le reste avait &eacute;t&eacute; export&eacute;. L&rsquo;actuelle fragilit&eacute; des march&eacute;s &agrave; l&rsquo;exportation fait que le prix de cette cat&eacute;gorie d&rsquo;animaux est toujours &agrave; la peine et fait le grand &eacute;cart avec le prix des femelles. <em>&laquo;&nbsp;Les cours des JB restent au plancher, sous la pression du nombre d&rsquo;animaux &agrave; sortir en France et d&rsquo;un march&eacute; europ&eacute;en poussif&nbsp;&raquo;, </em>explique l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage dans sa note de conjoncture du 16&nbsp;novembre. D&rsquo;apr&egrave;s le suivi hebdomadaire des sorties r&eacute;elles et attendues de JB viande, qui s&rsquo;appuie sur le mod&egrave;le de pr&eacute;vision Modemo, le surstock de JB &eacute;tait estim&eacute; &agrave; 12&thinsp;700 t&ecirc;tes &agrave; la fin de la semaine 45 soit un peu plus d&rsquo;une semaine compl&egrave;te d&rsquo;abattage. Malgr&eacute; la tendance &agrave; la renationalisation de la consommation, le JB peine &agrave; s&eacute;duire les op&eacute;rateurs de l&rsquo;aval. Qu&rsquo;il s&rsquo;agisse du secteur de la boucherie (hors circuits hallal), de la grande distribution ou de la restauration, la viande consomm&eacute;e en France demeure tr&egrave;s majoritairement de la viande de femelles.</p>
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<div class="encadre"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-jb-au-plus-bas-alors-quils-devraient-etre-au-plus-haut" target="_blank">Les jeunes bovins au plus bas alors qu'ils devraient &ecirc;tre au plus haut</a></div>



Grand vainqueur de la première période de confinement, le steak haché devrait encore profiter de la seconde. Essentiellement destinée à l’export, la viande de jeunes bovins est particulièrement pénalisée.

Le haché à la fête, le JB à la peine

<p>Le 30.000<sup>&egrave;me</sup> exemplaire est sorti de l&rsquo;usine de Zedelgem, en Belgique, centre d&rsquo;excellence r&eacute;colte de New Holland depuis que Leon Claeys y a ouvert son atelier de machines en 1906. Les presses &agrave; balles cubiques BigBaler sont con&ccedil;ues, d&eacute;velopp&eacute;es et produites dans cette usine, ainsi que les gammes de moissonneuses-batteuses et ensileuses de la marque. Aujourd&rsquo;hui, la gamme de presses haute densit&eacute; se compose des BigBaler Plus, qui compte sept mod&egrave;les pour quatre formats de balles.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/5/7/4/3574753-1-fre-FR/666afdc1c6c7-zed-2g502-jpg" alt="New Holland D-1000" height="1932" width="2880" /><figcaption>New Holland D-1000</figcaption></figure>

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<h1>M&eacute;daille d&rsquo;argent</h1><p>La BigBaler 1290 HD joue dans une cat&eacute;gorie &agrave; part, avec une densit&eacute; annonc&eacute;e de 22% sup&eacute;rieure, sous l&rsquo;effet d&rsquo;un volant d&rsquo;inertie 38% plus lourd et d&rsquo;un diam&egrave;tre port&eacute; &agrave; 1080 mm, soit 16% de plus, d&rsquo;une vitesse de rotation de 1440 tr/min au r&eacute;gime de prise de force de 1000 tr/mn, d&rsquo;une augmentation de 79% du couple au d&eacute;marrage et enfin d&rsquo;une course de piston de 748 mm engendrant jusqu&rsquo;&agrave; 60% de force en plus. La 1290 HD &eacute;trenne la nouvelle transmission SmartShift, dot&eacute;e de la technologie PowerShift automatique &agrave; deux vitesses, compatible avec le syst&egrave;me TIM (Tractor Implement Managment) lui assurant la main sur certaines fonctions du tracteur. La transmission SmartShift a &eacute;t&eacute; r&eacute;compens&eacute;e d&rsquo;une m&eacute;daille d&rsquo;argent &agrave; l&rsquo;Agritechnica 2019.</p><h1>Noueurs brevet&eacute;s</h1><p>A l&rsquo;avant, la BigBaler 1290 HD re&ccedil;oit un nouveau pick-up de 2,35 m, &eacute;quip&eacute; de 5 barres porte-dents. Le syst&egrave;me Rotor Cutter aligne 29 couteaux dot&eacute;s chacun de ressorts de protection individuelle et de paires de doigts de rotor. La presse est par ailleurs dot&eacute;e du syst&egrave;me de nouage double n&oelig;uds LoopMaster. Brevet&eacute; au niveau mondial, ce nouveau syst&egrave;me de nouage combine les avantages du double n&oelig;ud et du n&oelig;ud &agrave; boucle, en accroissant la r&eacute;sistance du lien d&rsquo;une part et en abolissant d&rsquo;autre part les r&eacute;sidus de ficelles &eacute;chouant au sol.</p><p>Autre singularit&eacute; de la BigBaler 1290 HD : l&rsquo;adoption d'essieux tandem interconnect&eacute;s hydrauliquement. Le constructeur les cr&eacute;dite de b&eacute;n&eacute;fices en termes de r&eacute;partition du poids et de suivi du terrain. Autre avantage&nbsp;: la machine peut &ecirc;tre relev&eacute;e hydrauliquement, ce qui facilite l&rsquo;acc&egrave;s en partie basse et autorise la monte de pneumatiques pouvant atteindre 1,40 m de diam&egrave;tre, sans p&eacute;naliser l&rsquo;angle de braquage de l&rsquo;essieu suiveur (15&deg;). Le constructeur propose deux tailles de pneus larges compatibles avec une largeur hors tout inf&eacute;rieure &agrave; 3 m. Parmi les options figurent un pack Led (entretien et travail), un kit de soufflerie, un syst&egrave;me de pesage en continu, une cam&eacute;ra, un dispositif de d&eacute;tection d'humidit&eacute;, un syst&egrave;me de cartographie des donn&eacute;es, des fonctions t&eacute;l&eacute;matiques et un m&eacute;canisme d'&eacute;jection totale ou partielle des balles.</p>


Le constructeur a commercialisé 30.000 unités de sa presse haute densité en trois décennies. Une gamme chapeautée par la BigBaler 1290 HD, médaille d’argent au dernier Agritechnica.

New Holland empile 30.000 BigBaler

<p style="text-align:left;">Une production additionnelle de 2 tonnes de mati&egrave;re s&egrave;che par hectare et par an&nbsp;: c&rsquo;est ce que rec&egrave;le, en moyenne, l&rsquo;optimisation de la gestion des prairies et du p&acirc;turage, selon les experts de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage. Pour qu&eacute;rir ce suppl&eacute;ment de rendement, il existait GrassMan, un bouquet d&rsquo;applications d&eacute;di&eacute;es &agrave; la conduite des prairies, d&eacute;velopp&eacute; par l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, Jouffray-Drillaud et Mas Seeds. De leur c&ocirc;t&eacute;, quatre entreprises de conseil en &eacute;levage (Conseil Elevage 25-90, GEN&rsquo;IAtest, Eva Jura et Cantal Conseil Elevage) proposaient avec P&acirc;turNET une appli d&eacute;di&eacute;e &agrave; la gestion du p&acirc;turage. Les deux outils d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision ne font d&eacute;sormais plus qu&rsquo;un&nbsp;: c&rsquo;est HappyGrass, un assistant num&eacute;rique pour smartphone. Fort logiquement, il se compose d&rsquo;un module Prairie et d&rsquo;un module P&acirc;turage, auquel s&rsquo;ajoutera d&eacute;but 2021 un module Parcelles.</p><h1 style="text-align:left;">HappyGrass Prairie</h1><p style="text-align:left;">Le module Prairie est une boite &agrave; outils comptant six fonctionnalit&eacute;s entourant la gestion de la prairie, depuis son implantation jusqu&rsquo;&agrave; la r&eacute;colte. Elles abordent le choix des esp&egrave;ces et composition des semis, l&rsquo;ajustement de la fertilisation azot&eacute;e, le diagnostic de la flore par l&rsquo;identification des esp&egrave;ces prairiales, les propositions de strat&eacute;gies de lutte contre les adventices, les pr&eacute;conisations sur les p&eacute;riodes de fauches et types de r&eacute;coltes (en lien avec la m&eacute;t&eacute;o) et enfin l&rsquo;&eacute;valuation de la qualit&eacute; des foins r&eacute;colt&eacute;s. En 2021, HappyGrass Prairie va s&rsquo;enrichir de six fonctionnalit&eacute;s suppl&eacute;mentaires concernant le choix des d&eacute;rob&eacute;es fourrag&egrave;res (usage, saison, date de semis, mode de destruction), le choix des plantes de service (r&ocirc;le attendus, date de semis), la qualification des enrubannages et des ensilages, l&rsquo;organisation des surfaces &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe pour les troupeaux allaitants sur 90 jours. Les deux derniers modules s&rsquo;apparentent &agrave; des syst&egrave;mes d&rsquo;alerte. Le premier, relatif aux stades des prairies, alerte sur trois pratiques que sont le 1<sup>er</sup> apport d&rsquo;azote, le d&eacute;marrage de la v&eacute;g&eacute;tation, les dates de r&eacute;colte. Le second module d&rsquo;alerte vise &agrave; pr&eacute;venir les risques de stress thermique avant les pics de chaleur.</p><p style="text-align:left;">L&rsquo;assistant HappyGrass fonctionne &agrave; partir de donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;o IBM, int&eacute;grant des donn&eacute;es de stations m&eacute;t&eacute;o proches de l&rsquo;&eacute;leveur abonn&eacute;.</p><h1 style="text-align:left;">HappyGrass P&acirc;turage</h1><p style="text-align:left;">Le module P&acirc;turage est une d&eacute;clinaison num&eacute;rique du calendrier de p&acirc;turage, la premi&egrave;re du genre selon ses promoteurs. Fini le papier et place aux enregistrements sur le site happygrass.fr et bien entendu sur son smartphone, ind&eacute;pendamment de la qualit&eacute; du r&eacute;seau puisque l&rsquo;assistant num&eacute;rique est capable d&rsquo;enregistrer hors r&eacute;seau toutes les informations de tous les modules. Le&nbsp;module P&acirc;turage facilite par ailleurs l&rsquo;enregistrement et la valorisation des mesures d&rsquo;herbe r&eacute;alis&eacute;es par herbom&egrave;tres, qu&rsquo;elles soient l&rsquo;&oelig;uvre des &eacute;leveurs ou de leurs conseillers dans la cadre d&rsquo;un partage. Si les parcelles sont mesur&eacute;es r&eacute;guli&egrave;rement, le calcul de la croissance de l&rsquo;herbe entre deux mesures est automatique. Il est ainsi possible de situer la croissance moyenne relev&eacute;e sur l&rsquo;exploitation par rapport &agrave; des r&eacute;f&eacute;rences locales ou par rapport &agrave; la moyenne collect&eacute;e par les autres utilisateurs au cours d&rsquo;une saison de p&acirc;turage. Les mesures permettent de calculer le stock d&rsquo;herbe disponible pour le troupeau &agrave; un instant donn&eacute; et de simuler des &eacute;volutions probables, donc d&rsquo;anticiper une p&eacute;nurie ou au contraire un trop plein. Elles interf&egrave;rent ainsi avec la compl&eacute;mentation &agrave; l&rsquo;auge et sur la gestion du p&acirc;turage, en vue d&rsquo;exploiter et de valoriser au mieux le stock d&rsquo;herbe en faisant p&acirc;turer les animaux au stade optimal. La connaissance de la production pour chaque parcelle permet en outre l&rsquo;optimisation des pratiques (fertilisation, sursemis, renouvellement...).</p><p style="text-align:left;">Le calendrier de p&acirc;turage&nbsp;a enfin l&rsquo;avantage d&rsquo;attester de la r&eacute;alit&eacute; du p&acirc;turage au regard des cahiers des charges (bio, AOP, lait de p&acirc;turage...).</p><h1 style="text-align:left;">HappyGrass Parcelles</h1><p style="text-align:left;">Courant 2021, HappyGrass va s&rsquo;enrichir d&rsquo;un troisi&egrave;me module. Baptis&eacute; Parcelles, il s&rsquo;agit d&rsquo;un outil cartographique destin&eacute; &agrave; visualiser le parcellaire en pr&eacute;sence et &agrave; imaginer des strat&eacute;gies de red&eacute;coupage dans le but de maximiser le p&acirc;turage. L&rsquo;outil sera capable de proposer des simulations et d&rsquo;en chiffrer les incidences financi&egrave;res en termes d'am&eacute;nagement de cl&ocirc;tures, de points d&rsquo;abreuvement....</p><h1 style="text-align:left;">Une offre D&eacute;couverte et une offre Expert</h1><p style="text-align:left;">HappyGrass est d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; disponible aupr&egrave;s d&rsquo;une trentaine de distributeurs agr&eacute;&eacute;s (en cours d&rsquo;expansion), selon deux formules d&rsquo;abonnement.</p><p style="text-align:left;">La formule D&eacute;couverte int&egrave;gre deux fonctionnalit&eacute;s du module Prairie, &agrave; savoir &laquo;&nbsp;composer&nbsp;&raquo; (choix des esp&egrave;ces et la composition des semis en fonction des attentes en mati&egrave;re de robustesse, de productivit&eacute; etc. et des conditions p&eacute;doclimatiques de chaque parcelle) et les deux syst&egrave;mes d&rsquo;alerte (stade des prairies, stress thermique). En ce qui concerne le module P&acirc;turage, il comprend le calendrier de p&acirc;turage et le compteur de jours de p&acirc;turage, mais ni l&rsquo;aide &agrave; la gestion, ni le bilan de saison. Il inclura aussi le futur module Parcelles et ses deux fonctionnalit&eacute;s (organiser ses parcelles, calculer l&rsquo;investissement).</p><p style="text-align:left;">La formule D&eacute;couverte est gratuite pendant un an, gr&acirc;ce &agrave; la participation du Cniel, soucieux d&rsquo;offrir HappyGrass &agrave; la port&eacute;e du maximum d&rsquo;&eacute;leveurs. Apr&egrave;s un an, l&rsquo;abonnement D&eacute;couverte revient &agrave; 3,99 &euro; par mois. La formule Expert offre l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; des fonctionnalit&eacute;s, moyennant un abonnement de 14,99 &euro; par mois, apr&egrave;s un premier mois gratuit et sans engagement.</p><p style="text-align:left;">Si l&rsquo;assistant num&eacute;rique est destin&eacute; &agrave; faire progresser chacun, il se veut aussi un outil d&rsquo;&eacute;mulation collective via les possibilit&eacute;s de partage avec les conseillers et d&rsquo;autres &eacute;leveurs.</p>


HappyGrass est un assistant numérique dédié à la conduite des prairies, de l’implantation à la récolte, assorti d'alertes agronomiques et de risque de stress thermique. C’est aussi un outil d'aide à la gestion du pâturage centré sur la saisie et la valorisation d'un calendrier de pâturage numérique, avec décompte du nombre de jours pâturés. Il s’enrichira bientôt d’une dimension cartographique au service de la structuration du parcellaire. Le tout à partir de... zéro euro par mois pendant un an.

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