<p>Victimes de la loi Egalim sur l&rsquo;encadrement des promotions, les ventes de foie gras ont chut&eacute; de 32 % lors de la pr&eacute;-saison festive (mi-octobre &agrave; mi-novembre 2019) et de 11 % sur la saison festive (mi-octobre 2019 &ndash; janvier 2020), fait savoir Marie-Pierre P&eacute;, directrice du Comit&eacute; interprofessionnel des palmip&egrave;des &agrave; foie gras (Cifog).</p><p>La loi du 30 octobre 2018 pour l&rsquo;&eacute;quilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire (Egalim) a mis en place, pour une dur&eacute;e de deux ans, l&rsquo;encadrement en valeur (34%) et en volume (25%) des op&eacute;rations promotionnelles financ&eacute;es par les distributeurs sur la vente de denr&eacute;es alimentaires. Or, les ventes de foie gras en magasin d&eacute;pendent beaucoup de la mise en avant des produits, notamment lors de la pr&eacute;-saison festive.</p><p><em>&laquo;&nbsp;Nous avons arpent&eacute; les couloirs des minist&egrave;res, de l&rsquo;Elys&eacute;e &agrave; Bercy, afin de demander une d&eacute;rogation pour le plafond de 25% des volumes mis en avant&nbsp;&raquo;</em>, indique Michel Fruchet, pr&eacute;sident du Cifog. L&rsquo;interprofession a fini par obtenir gain de cause&nbsp;:<em> &laquo;&nbsp;Toute entreprise dont les r&eacute;sultats ont &eacute;t&eacute; affect&eacute;s par la loi Egalim peut d&eacute;sormais demander une d&eacute;rogation&nbsp;&raquo;</em>, fait savoir Michel Fruchet.</p><h2>Deuxi&egrave;me handicap : le confinement</h2><p>Le confinement est ensuite venu mettre un deuxi&egrave;me coup de frein &agrave; la commercialisation du foie gras, dont les d&eacute;bouch&eacute;s se font &agrave; 40% via la restauration et &agrave; 15% &agrave; l&rsquo;export.</p><p>L&rsquo;interprofession met d&eacute;sormais le paquet sur la communication pour soutenir la consommation en cette fin d&rsquo;ann&eacute;e 2020. <em>&laquo;&nbsp;Si on rate No&euml;l, on est mal&nbsp;&raquo;</em>, l&acirc;che sans ambages Michel Fruchet. Une vaste op&eacute;ration de communication a ainsi &eacute;t&eacute; mise en place par la fili&egrave;re, qui compte sur l&rsquo;h&eacute;donisme des Fran&ccedil;ais pour se faire plaisir au moment des f&ecirc;tes, m&ecirc;me en comit&eacute;s r&eacute;duits.</p><p>Les marques s&rsquo;adaptent d&rsquo;ailleurs pour proposer des mini-formats&nbsp;: torchons de 100 g pour des tranches adapt&eacute;es aux toasts, lingots de 130 g pour les entr&eacute;es, etc.&nbsp;</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elevage~le-foie-gras-ne-connait-pas-le-regime-promotionnel" target="_blank" title="">Le foie gras ne connait pas le r&eacute;gime (promotionnel)</a>
</aside>
<p>Selon l&rsquo;interprofession, les marques mettent davantage en avant l&rsquo;origine des produits, une information &agrave; laquelle les Fran&ccedil;ais sont sensibles. Le logo &laquo;&nbsp;Foie gras de France&nbsp;&raquo;, lanc&eacute; &agrave; l&rsquo;automne 2019, peut ainsi &ecirc;tre appos&eacute; en compl&eacute;ment des signes de qualit&eacute; Label rouge et IGP.</p><p>Enfin, la fili&egrave;re a jou&eacute; sur la transparence en organisant, pendant les journ&eacute;es du Patrimoine les 19 et 20 septembre, des portes ouvertes chez une trentaine d&rsquo;&eacute;leveurs.<em> &laquo;&nbsp;&Ccedil;a a &eacute;t&eacute; un franc succ&egrave;s, avec plus de 1&nbsp;200 visiteurs sur les deux jours &raquo;,</em> se r&eacute;jouit Marie-Pierre P&eacute;, notant <em>&laquo;&nbsp;l&rsquo;importance de ce contact direct avec le consommateur&nbsp;&raquo;.</em></p><figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/hIt7ob8KWvU?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>L&#039;interprofession du foie gras d&eacute;voile, &agrave; travers cette vid&eacute;o, les coulisses de la fili&egrave;re.</figcaption>
</figure>



Entre confinement et encadrement des volumes promotionnels, la filière foie gras fait face à une baisse de ses ventes, mais compte sur l’attrait des consommateurs pour ce produit phare de la gastronomie française pour les fêtes de fin d’année.

Le foie gras digère mal l’encadrement des promotions

<p>Du 14 au 17 novembre 2020, <a href="https://centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr/s-installer-en-lait-37/" target="_blank" title="Chambre Agri 37">la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire</a> organise la 3<sup>e</sup> &eacute;dition du rallye des fermes laiti&egrave;res. Le principe : quatre jours de d&eacute;couverte de l&rsquo;Indre-et-Loire, ainsi que des fermes recherchant des exploitants, visite du <a href="https://ferme-expo.fr/" target="_blank" title="Ferme expo">salon Ferme Expo</a> &agrave; Tours, visites d'&eacute;levages &agrave; reprendre, forum, soir&eacute;e d&rsquo;&eacute;changes avec des professionnels, visites touristiques et d&eacute;couverte du maillage &eacute;conomique de la Touraine.</p>

<p>En Touraine, le nombre d'&eacute;levages laitiers diminue sans cesse et de plus en plus de jeunes s'orientent vers la production c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re. Parall&egrave;lement, les laiteries du d&eacute;partement constatent une baisse de leur activit&eacute; due &agrave; la diminution du nombre de producteurs.</p>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Nous souhaitons faire d&eacute;couvrir les &eacute;levages sans candidats &agrave; la reprise pour permettre &agrave; tous les jeunes hors r&eacute;gion ou en reconversion professionnelle de pouvoir s'installer</em>, explique Ornella Faye, charg&eacute;e d&rsquo;&eacute;tude installation et transmission &agrave; la chambre d'agriculture d'Indre-et-Loire. <em>Certains &eacute;leveurs caprin et bovin lait n'ont pas de successeurs familiaux int&eacute;ress&eacute;s par la reprise et souhaitent n&eacute;anmoins c&eacute;der leur exploitation, pour p&eacute;renniser l'activit&eacute; &agrave; la ferme</em>&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Une participation de 80 euros par candidat est demand&eacute;e et les personnes int&eacute;ress&eacute;es peuvent contacter Ornella Faye au 02 47 48 37 71 ou sur <a href="mailto:rallye@cda37.fr">rallye@cda37.fr</a>.</p>

<figure role="group" class="align-center"><div data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="view_mode:media.embedded" data-entity-type="media" data-entity-uuid="56a0eb85-4632-49b2-9912-b67ef15d4b2b" data-langcode="fr" class="embedded-entity"><div>
  
  
            <div class="field field--name-field-media-video-embed-field field--type-video-embed-field field--label-hidden field__item"><div class="video-embed-field-provider-youtube video-embed-field-responsive-video"><iframe width="854" height="480" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen" src="https://www.youtube.com/embed/zNNvwn4IBNg?autoplay=0&amp;start=0&amp;rel=0"></iframe>
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<figcaption>Rallye d&eacute;couverte des &eacute;levages &agrave; reprendre en Touraine</figcaption></figure>



Quatre jours pour découvrir l’Indre-et-Loire et des fermes à reprendre. Du 14 au 17 novembre, la chambre d’agriculture 37 organise un rallye découverte des exploitations laitières à reprendre en Touraine.

Un rallye pour reprendre des chèvreries en Touraine

<p class="CxSpMiddle">LSDH a rachet&eacute; le 15 octobre Corbeille &amp; Tradition. Situ&eacute; &agrave; Bezons (Val-d&rsquo;Oise), cet atelier de d&eacute;coupe de fruits et l&eacute;gumes haut de gamme sert les grands h&ocirc;tels et de traiteurs haut de gamme parisiens et franciliens pour un chiffre d&rsquo;affaires de 5 M&euro; et 45 salari&eacute;s. Le montant de la transaction n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; pr&eacute;cis&eacute;.<em> </em></p>

<p class="CxSpMiddle"><em>&laquo;&nbsp;Il y a eu un an de rodage avant le rachat effectif,</em> a pr&eacute;cis&eacute; Emmanuel Vasseneix, pr&eacute;sident de LSDH, &agrave; FLD. <em>C&rsquo;est une tr&egrave;s belle entreprise qui marche tr&egrave;s bien, nous allons tout garder en l&rsquo;&eacute;tat. Et nous envisageons &agrave; termes de dupliquer ce type d&rsquo;ateliers &agrave; Bruxelles (et ailleurs) pour p&eacute;n&eacute;trer son march&eacute; h&ocirc;telier.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3 class="CxSpMiddle"><strong>LSDH&nbsp;: des boissons lact&eacute;es aux fruits et l&eacute;gumes</strong></h3>

<p class="CxSpMiddle">Fond&eacute; en 1909, LSDH conditionne des liquides alimentaires dans des emballages carton (briques), bouteille plastique ou en verre, &agrave; destination des rayons ambiants et r&eacute;frig&eacute;r&eacute;s. Le groupe a poursuivi sa strat&eacute;gie de diversification avec l&rsquo;int&eacute;gration des Crudettes (salades IVe gamme et snacking) en 2013, avec ses marques partenaires Greenshoot (soupes et gaspachos), Fresh Gourmet (toppings pour salades), Ferme &agrave; Jules (crudit&eacute;s snacking) et plus r&eacute;cemment avec C&rsquo;Zon, et la soci&eacute;t&eacute; Import Direct Services, sp&eacute;cialis&eacute;e dans la commercialisation de fruits et l&eacute;gumes pr&ecirc;ts &agrave; l&rsquo;emploi en 2019.</p>

<p class="CxSpMiddle">Avec le rachat de Corbeille &amp; Tradition, LSDH se renforce encore d&rsquo;avantage sur les fruits et l&eacute;gumes, en plus des jus v&eacute;g&eacute;taux (<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/la-region-centre-val-de-loire-veut-reinventer-l-alimentation-de-demain">lire aussi ici</a>).<em> &laquo;&nbsp;Je crois fortement au v&eacute;g&eacute;tal, enjeu majeur de soci&eacute;t&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, confirme Emmanuel Vasseneix.</p>

<p class="CxSpMiddle">&nbsp;</p>

<p class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/la-region-centre-val-de-loire-veut-reinventer-l-alimentation-de-demain">La r&eacute;gion Centre-Val de Loire veut r&eacute;inventer l&rsquo;alimentation de demain</a></p>

<p class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/les-crudettes-ouvre-les-portes-de-sa-serre-de-rd-cap-vert">Les Crudettes ouvre les portes de sa serre de R&amp;D Cap Vert</a></p>



L’atelier de découpe de fruits et légumes Corbeille & Tradition passe dans le giron de LSDH. Le Pôle Végétal de LSDH ne cesse donc de s’amplifier, presqu’au détriment de la partie Laitages, prouvant les fortes ambitions du groupe sur ce domaine.

LSDH rachète Corbeille & Tradition et renforce son ambition sur le végétal

<p>Le salon <strong><a href="https://www.agrimax-expo.com/" target="_blank" title="Agrimax">Agrimax</a></strong> se tiendra du mardi 20 au jeudi 22 octobre prochain au parc des expositions de Metz M&eacute;tropole.&nbsp;Comme chaque ann&eacute;e, un p&ocirc;le important consacr&eacute; &agrave; la valorisation de l'&eacute;levage ovin sera anim&eacute; par le syndicat ovin de Moselle en partenariat avec l&rsquo;Apal, la Cobevim, les Bergers du Nord-Est, EMC2 &eacute;levage, la chambre d&rsquo;agriculture de Moselle et l&rsquo;Upra&nbsp;Est &agrave; laine M&eacute;rinos.</p>

<p>Au programme : d&eacute;monstration de <strong>chien de troupeau </strong>et d&eacute;couverte du travail de la <strong>laine</strong>.</p>

<p>Mardi 20 de&nbsp;13h30 &agrave;&nbsp;16h30&nbsp;:&nbsp;Initiation aux <strong>Ovinpiades</strong>,&nbsp;un concours ludique &agrave; destination des &eacute;l&egrave;ves des &eacute;tablissements agricoles.&nbsp;Des &eacute;preuves leur seront propos&eacute;es afin de les familiariser avec l&rsquo;&eacute;levage ovin et pourquoi pas, leur donner l&rsquo;envie d&rsquo;en faire leur m&eacute;tier.</p>

<p>Mardi de&nbsp;11h45 &agrave;&nbsp;12h05 et de 14h30 &agrave;&nbsp;14h50 : mini-conf&eacute;rence sur l&rsquo;<strong>installation</strong> en &eacute;levage ovin.</p>

<p>Mercredi 21 de&nbsp;10h &agrave; 17h&nbsp;: concours de <strong>tonte</strong>&nbsp;et animations autour de la laine.</p>

<p>Mercredi de&nbsp;11h &agrave; 11h20 : mini-conf&eacute;rences sur la valorisation de&nbsp;la <strong>laine locale</strong></p>

<p>Mercredi de&nbsp;15h30 &agrave; 15h50 : mini-conf&eacute;rence sur le <strong>pi&eacute;tin</strong></p>

<p>Jeudi 23 de 9h30 &agrave; 15h&nbsp;:&nbsp;<strong>Vente aux ench&egrave;res des b&eacute;liers</strong>&nbsp;Texel, Berrichon du Cher, Ile-de&egrave;France, Mouton Charollais, Rouge de l'Ouest, Charmois, Suffolk, Bleu du Maine et Est &agrave; laine M&eacute;rinos</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>Plus d'infos sur&nbsp;<a href="https://www.agrimax-expo.com/" target="_blank" title="Agrimax"><strong>agrimax-expo.com</strong></a></p>



Le programme ovin d'Agrimax 2020 comprend des démonstrations autour de la tonte et de la laine, des mini-conférences, une initiation pour les jeunes et une vente aux enchères de béliers. 

Les ovins à Agrimax du 20 au 22 octobre à Metz

<p>Dans un b&acirc;timent, les &eacute;missions d&rsquo;ammoniaque se produisent sous l&rsquo;action des enzymes contenues dans le lisier sur l&rsquo;urine. Le syst&egrave;me Sphere consiste &agrave; s&eacute;parer pr&eacute;matur&eacute;ment les deux composants puis &agrave; pi&eacute;ger les &eacute;manations. La s&eacute;paration s&rsquo;op&egrave;re au niveau des caillebotis, dont les bandes de s&eacute;paration sont combl&eacute;es, tout en r&eacute;servant des orifices au travers desquels l&rsquo;urine peut s&rsquo;&eacute;couler. Le lisier en surface est &eacute;vacu&eacute; au moyen du robot racleur Discovery.</p><p>A l&rsquo;int&eacute;rieur de la fosse collectant l&rsquo;urine, une d&eacute;pression est cr&eacute;&eacute;e au moyen d&rsquo;une ou plusieurs unit&eacute;s N-Capture positionn&eacute;es en bordure du b&acirc;timent. Ces unit&eacute;s N-Capture aspirent les gaz contenus dans la fosse ainsi que d&rsquo;une partie de ceux r&eacute;sidant &agrave; la surface des caillebotis, participant du m&ecirc;me coup &agrave; l&rsquo;am&eacute;lioration&nbsp;de l&rsquo;ambiance &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur du b&acirc;timent. Les gaz aspir&eacute;s passent au travers des unit&eacute;s N-Capture. Ils sont alors filtr&eacute;s au moyen d&rsquo;une eau acidifi&eacute;e, qui a pour effet de pi&eacute;ger l&rsquo;ammoniaque.</p><p>Le N-Capture a recours &agrave; de l&rsquo;acide sulfurique ou &agrave; de l&rsquo;acide nitrique. Les deux sont tout aussi efficaces mais se distinguent par leur valeur fertilisante&nbsp;: l&rsquo;acide nitrique fournit plus d&rsquo;azote tandis que l&rsquo;acide sulfurique enrichit le liquide en soufre. Il en ressort un engrais liquide stock&eacute; dans une cuve adjacente tandis que l&rsquo;air filtr&eacute; est rejet&eacute; dans l&rsquo;atmosph&egrave;re.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/7/2/4/3504279-1-fre-FR/1aa8794d35dd-discovery-jpg" alt="" height="1520" width="2286" /><figcaption>Les bandes de s&eacute;paration sont combl&eacute;es, tout en r&eacute;servant des orifices au travers desquels l&rsquo;urine peut s&rsquo;&eacute;couler et l&#039;air &ecirc;tre aspir&eacute;</figcaption></figure>

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<h1>Trois intrants</h1><p>Selon Lely, le syst&egrave;me Sphere permet de capter au moins 70% des &eacute;missions d&rsquo;ammoniaque du b&acirc;timent. Il aboutit &agrave; la production de 10 &agrave; 20 kg d&rsquo;azote par vache et par an, auxquels s&rsquo;ajoutent les min&eacute;raux contenus dans l&rsquo;urine et dans le lisier. Outre le retour au sol de l&rsquo;azote et la r&eacute;duction de la pollution, le syst&egrave;me permet de valoriser plus pr&eacute;cis&eacute;ment les min&eacute;raux contenus dans chacun des trois intrants. Quatre sites pilotes sont en service aux Pays-Bas. Le constructeur poursuit le recueil de donn&eacute;es afin de faire reconna&icirc;tre le proc&eacute;d&eacute; par les autorit&eacute;s n&eacute;erlandaises, au regard de la r&eacute;glementation entourant les &eacute;missions. Il escompte l'obtenir au troisi&egrave;me trimestre 2021, avant d&rsquo;entamer la commercialisation, en commen&ccedil;ant par les Pays-Bas.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/8/2/4/3504282-1-fre-FR/a17a60c53b46-cuve-jpg" alt="" height="5814" width="3876" /><figcaption>La cuve de stockage de l&#039;engrais azot&eacute; liquide</figcaption></figure>

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Le système permet de capturer 70% des émissions d’ammoniaque et de les convertir en nitrate ou en sulfate d’ammonium. Il est adaptable sur dans les bâtiments existants avec sol en caillebotis. Quatre sites pilotes sont en service aux Pays-Bas.

Lely Sphere : 10 à 20 kg d’azote par vache et par an

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<p>Les transformateurs de fruits d&eacute;noncent une flamb&eacute;e des prix de leurs mati&egrave;res premi&egrave;res et demandent &agrave; leurs clients une revalorisation de leurs produits transform&eacute;s. En pomme industrie, <em>&laquo;&nbsp;la hausse des prix de 71&nbsp;% est in&eacute;dite avec une baisse attendue des approvisionnements de&nbsp;26&nbsp;%&nbsp;&raquo;</em>, annonce la Fiac (F&eacute;d&eacute;ration des industriels d&rsquo;aliments conserv&eacute;s). Pour expliquer cette flamb&eacute;e des prix, la Fiac pointe une forte baisse de la production fran&ccedil;aise, notamment en pommes, mirabelles, quetsches et abricots, ce qui oblige &agrave; se tourner davantage vers l&rsquo;importation. En abricot, l&rsquo;ann&eacute;e a &eacute;t&eacute; noire pour toute l&rsquo;Europe sauf en Gr&egrave;ce. <em>&laquo;&nbsp;Mais les reports d&rsquo;achats du march&eacute; du frais sur cette origine ont cr&eacute;&eacute; une pression sur les prix avec une hausse moyenne de 15&nbsp;% pour la conserve&nbsp;&raquo;</em>, analyse la Fiac. Les difficult&eacute;s concernent &eacute;galement les fruits rouges. En framboise, la r&eacute;colte fran&ccedil;aise est <em>&laquo;&nbsp;bonne mais insuffisante&nbsp;&raquo;</em>. En Serbie, gros pays producteur, le rendement a diminu&eacute; de moiti&eacute; &agrave; la suite des al&eacute;as climatiques de 2019, et les prix ont augment&eacute; d&rsquo;environ 20&nbsp;%, rapporte la F&eacute;d&eacute;ration. En Pologne, les stocks sont &agrave; z&eacute;ro apr&egrave;s la forte demande des professionnels du surgel&eacute; durant le confinement. Les stocks mondiaux de myrtille sont &eacute;galement vides car la myrtille marocaine n&rsquo;a pas pu &ecirc;tre r&eacute;colt&eacute;e, et celle d&rsquo;Ukraine voit son prix en forte hausse.</p>
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Les faibles volumes de récolte en France et les tensions sur le marché européen font flamber les prix des fruits destinés à la transformation. Les industriels appellent à la revalorisation de leurs produits.

Flambée des prix des fruits pour la transformation

<p class="fieldlq5569142c">&laquo;<em>&nbsp;La production de plants de pommes de terre est au c&oelig;ur de notre activit&eacute;</em>, explique &Eacute;lodie Gauvrit, responsable de l&rsquo;activit&eacute; Plants du Bocage situ&eacute;e aux Epesses (Vend&eacute;e). <em>Nous nous adressons &agrave; trois march&eacute;s&thinsp;: l&rsquo;export (Afrique, Proche-Orient), les jardineries et les obtenteurs.&nbsp;</em>&raquo; Cependant, la coop&eacute;rative continue &agrave; travailler aussi sur le segment de la pomme de terre de consommation.</p>

<p class="fieldlq5569142c">Dans le domaine des plants de pommes de terre aussi, le bio a le vent en poupe. &laquo;&nbsp;<em>Nous avons remarqu&eacute;, depuis plusieurs ann&eacute;es, le d&eacute;veloppement de la demande pour des plants bio, renforc&eacute;e aussi par l&rsquo;&eacute;volution de la r&eacute;glementation. C&rsquo;est en 2016 que nous avons commenc&eacute; par 2&nbsp;ha</em>, souligne &Eacute;lodie Gauvrit.&nbsp;<em>Aujourd&rsquo;hui, les plants bio sont cultiv&eacute;s sur 50&nbsp;ha et notre objectif est d&rsquo;atteindre 120&nbsp;ha pour la campagne 2023-2024. Ainsi, nous aurons des volumes &eacute;galement r&eacute;partis entre bio et conventionnel.&nbsp;</em>&raquo;</p>

<h3 class="fieldlq5569212c">50&nbsp;% des surfaces en bio d&rsquo;ici trois ans</h3>

<p class="fieldlq5569142c">Cette mont&eacute;e en puissance a demand&eacute; une adaptation de l&rsquo;outil de travail.</p>

<p class="fieldlq5569142c">Une nouvelle ligne de tri optique et de calibrage a &eacute;t&eacute; install&eacute;e pour cette campagne 2020-2021 s&rsquo;ajoutant aux cinq lignes d&eacute;j&agrave; install&eacute;es aux Epesses. Elle permet de s&eacute;parer les flux lors du conditionnement que l&rsquo;on traite des plants conventionnels ou bio. Ce nouvel am&eacute;nagement permet aussi de r&eacute;duire les chocs pendant le process et de r&eacute;duire les op&eacute;rations de manutention.</p>

<p class="fieldlq5569142c">D&rsquo;autre part, le quai d&rsquo;exp&eacute;dition a &eacute;t&eacute; am&eacute;lior&eacute; pour faciliter le chargement des camions. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un investissement de 1,40&nbsp;M&euro;, financ&eacute; sur fonds propres avec un soutien de l&rsquo;Agence bio.</p>

<p class="fieldlq5569142c"><em>&laquo;</em>&nbsp;<em>D&eacute;velopper et proposer des vari&eacute;t&eacute;s bio est travail de longue haleine. Sur la g&eacute;n&eacute;tique bien &eacute;videmment, mais aussi au niveau du march&eacute;, habitu&eacute; &agrave; certaines vari&eacute;t&eacute;s historiques, qu&rsquo;il faut convaincre</em>&nbsp;&raquo;, analyse &Eacute;lodie Gauvrit.</p>



<strong>Nouvelle ligne de tri optique et de calibrage</strong>, développement des surfaces : la coopérative spécialiste en plants de pommes de terre se met en ordre de marché pour l’avenir.

Vendée : Plants du Bocage (Cavac) investit pour le développement de plants de pommes de terre bio

<p>Les exportations fran&ccedil;aises d'orges 2020/2021 sur pays-tiers sont revus en recul de 100&nbsp;000 t d&rsquo;un mois sur l&rsquo;autre par FranceAgriMer (Fam) au 14 octobre, &agrave; 2,9 Mt, du fait notamment de la baisse de la r&eacute;colte 2020, qui tombe d&rsquo;apr&egrave;s Agreste &agrave; seulement 10,539 Mt ce mois-ci, contre 10,980 Mt le mois ant&eacute;rieur. En raison de la baisse de la production, les stocks nationaux de fin de campagne 2020/2021 passent de 1,388 Mt &agrave; 1,032 Mt entre septembre et octobre. <em>&laquo;&nbsp;Il faudra observer comment la Chine se positionne et si ses besoins dureront, et voir si la France pourra p&eacute;n&eacute;trer le march&eacute; saoudien&nbsp;</em>&raquo;, alerte par ailleurs Marion Duval, adjointe au chef de l'unit&eacute; grains et sucre de l'organisme public.</p>

<p>En bl&eacute; dur, le bilan continue l&agrave; aussi de se tendre, les stocks de fin de campagne 2020/2021 passant de 105&nbsp;000 t &agrave; 82&nbsp;000 t entre septembre et octobre d'apr&egrave;s Fam, en raison de la r&eacute;vision &agrave; la baisse de la production hexagonale par Agreste (&agrave; 1,286 Mt en octobre, contre 1,302 Mt en septembre<em>). &laquo; D&rsquo;un mois sur l&rsquo;autre, nous avons augment&eacute; les exportations sur pays-tiers de 20&nbsp;000 t (&agrave; 160&nbsp;000 t), cons&eacute;quence de la bonne dynamique de l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des pays de l&rsquo;Afrique du nord, et abaiss&eacute; de la m&ecirc;me mani&egrave;re celles sur l&rsquo;UE (&agrave; 830&nbsp;000 t)&nbsp;&raquo;</em>, compl&egrave;te Marion Duval.</p>



Les stocks hexagonaux de fin de campagne 2020/2021 en orges et en blé dur sont revus à la baisse par FranceAgriMer (Fam).

Tensions accrues sur les marchés français de l'orge et du blé dur

<h2>Quelle est la r&eacute;alit&eacute; de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme en France et dans le monde&nbsp;?</h2><p>Christian Dupraz&nbsp;: la France est pionni&egrave;re en la mati&egrave;re. L&rsquo;Inrae travaille sur le sujet depuis 2009, en collaboration avec plusieurs entreprises du secteur comme Okwind, Rentec ou Sun&rsquo;R. On d&eacute;couvre &agrave; l&rsquo;occasion de ce congr&egrave;s qu&rsquo;il y a des installations dans de tr&egrave;s nombreux pays. On recense une vingtaine d&rsquo;entreprises sp&eacute;cialis&eacute;es, qui construisent des centrales partout dans le monde, avec des syst&egrave;mes parfois importants comme aux Pays-Bas ou au Moyen-Orient. En France, on recense une cinquantaine de projets.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/0/5/3/3503508-1-fre-FR/95dd205295d7-christian-dupraz-nomme-au-comite-de-pilotage-agroforesterie-de-la-fondation-de-france-jpg" alt="INRAE" height="538" width="398" /><figcaption>Christian Dupraz, chercheur &agrave; l&rsquo;INRAE, pr&eacute;sident d&#039;AgriVoltaics 2020 (Cr&eacute;dit photo : INRAE)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Quels syst&egrave;mes agricoles trouve-t-on sous ces panneaux&nbsp;?</h2><p>C.D.&nbsp;: de tout. De l&rsquo;&eacute;levage, des grandes cultures, du maraichage, de l&rsquo;horticulture, de l&rsquo;arboriculture. A l&rsquo;Inrae, on a beaucoup travaill&eacute; en viticulture, on a des r&eacute;sultats int&eacute;ressants sur le raisin de table, qui serait bien adapt&eacute; &agrave; ce syst&egrave;me mais aussi sur le raisin de cuve.</p><h2>Quels sont les b&eacute;n&eacute;fices agronomiques de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme&nbsp;?</h2><p>C.D.&nbsp;: l&rsquo;ombrage permet de r&eacute;duire le stress thermique et hydrique. On a aussi une r&eacute;duction de l&rsquo;ETP, induisant des &eacute;conomies d&rsquo;eau de 30% &agrave; 40% en salades. Les structures permettent d&rsquo;accrocher des filets anti-gr&ecirc;le, des filets anti-ravageurs et permettent d&rsquo;amortir des syst&egrave;mes de protection des cultures. On a aussi des am&eacute;liorations de la qualit&eacute; des produits. Aux &Eacute;tats-Unis, des exp&eacute;riences ont montr&eacute; que les fourrages produits sous des panneaux &eacute;taient plus riches en prot&eacute;ines. En Hollande ce sont les productions de framboises qui ont des rendements bien sup&eacute;rieurs sous les panneaux qu&rsquo;en plein soleil. En vigne, on peut r&eacute;duire les risques de gel tardif en mettant les panneaux &agrave; plat la nuit pour &eacute;viter le rayonnement nocturne. Les panneaux permettent aussi d&rsquo;allonger le cycle de la vigne et de red&eacute;placer la maturit&eacute; en septembre, et non en ao&ucirc;t, avec des nuits plus courtes et plus fraiches b&eacute;n&eacute;fiques aux anthocyanes, aux tannins et aux polyph&eacute;nols pour faire du bon vin.</p><h2>La qu&ecirc;te de rendement photovolta&iuml;que et agricole n&rsquo;est-elle pas contradictoire&nbsp;?</h2><p>C.D.&nbsp;: personnellement, je d&eacute;fends l&rsquo;id&eacute;e qu&rsquo;un syst&egrave;me agrivolta&iuml;que, pour qu&rsquo;il soit homologu&eacute; comme tel, doit voir sa densit&eacute; de panneaux r&eacute;duite de 50% par rapport &agrave; une installation photovolta&iuml;que. Avec 50% de panneaux, vous avez &agrave; peu pr&egrave;s 60% de la lumi&egrave;re relative qui arrive sur les cultures et tous nos essais agronomiques montrent que l&rsquo;on a de bons rendements. Certaines cultures ne perdent pas de rendement, d&rsquo;autres entre 10 et 20% au maximum. Cela suppose que les &eacute;nerg&eacute;ticiens fassent des sacrifices ou trouvent des solutions techniques. Tous ne sont pas sur la m&ecirc;me longueur d&rsquo;onde.</p><h2>Quel est le mod&egrave;le &eacute;conomique de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme&nbsp;?</h2><p>C.D.&nbsp;: je suis davantage attach&eacute; &agrave; des projets modestes pouvant s&rsquo;adapter &agrave; beaucoup d&rsquo;exploitations, avec des impacts visuels et paysagers limit&eacute;s. Sur des projets de quelques hectares, l&rsquo;agriculteur propri&eacute;taire du terrain peut &ecirc;tre partie prenante. On peut aussi imaginer des syst&egrave;mes participatifs et citoyens, comme on le voit en Occitanie, ouvrant la voie &agrave; l&rsquo;installation de jeunes, en maraichage et en zone p&eacute;riurbaine pour alimenter des circuits courts. Pour moi, le revenu agricole doit rester essentiel et le revenu &eacute;nerg&eacute;tique compl&eacute;mentaire. L&rsquo;agriculteur tire partie de l&rsquo;installation par ses avantages en termes de productions agricole et de protection &agrave; l&rsquo;&eacute;gard des &eacute;v&eacute;nements climatiques.</p><h2>Qu&rsquo;en est-il de la comp&eacute;titivit&eacute; de l&rsquo;&eacute;nergie photovolta&iuml;que&nbsp;?</h2><p>C.D.&nbsp;: le progr&egrave;s technologique va rendre cette &eacute;nergie toujours plus comp&eacute;titive. Les panneaux sont de plus en plus performants, avec des taux de conversion qui seront bient&ocirc;t de 19% contre 16% aujourd&rsquo;hui. C&rsquo;est bien plus puissant que la photosynth&egrave;se qui est &agrave; 3%. Un hectare de culture (bl&eacute; ou colza) permet de faire rouler un v&eacute;hicule thermique environ 100.000 km, alors qu&rsquo;un hectare de panneaux photovoltaiques permet de faire rouler un v&eacute;hicule &eacute;lectrique environ 1.000.0000 de km, soit 10 fois plus. Le co&ucirc;t de production du photovolta&iuml;sme &nbsp;est inf&eacute;rieur au prix du march&eacute; de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;. On n&rsquo;a plus besoin de le subventionner.</p><h2>Les ressources et l&rsquo;&eacute;nergie mobilis&eacute;es pour fabriquer et installer les centrales n&rsquo;est-elle pas r&eacute;dhibitoire&nbsp;?</h2><p>C.D.&nbsp;: la dur&eacute;e de vie des panneaux ne cesse de s&rsquo;allonger. De 20 ans, elle est pass&eacute;e &agrave; 30 ans. Les panneaux &agrave; base de silicium ne mobilisent pas de terres rares et sont enti&egrave;rement recyclables. Le recyclage est d&eacute;j&agrave; pr&eacute;vu dans le co&ucirc;t de l&rsquo;installation. Sous l&rsquo;angle de l&rsquo;analyse du cycle de vie, les panneaux photovolta&iuml;ques sont en cycle positif au bout de quatre ans et donc en b&eacute;n&eacute;fice net complet les 26 ann&eacute;es suivantes.</p><h2>Quel est regard des agriculteurs fran&ccedil;ais sur l&rsquo;agrivolta&iuml;sme&nbsp;?</h2><p>C.D.&nbsp;: il y a une grande m&eacute;fiance des agriculteurs, qui se comprend, car ils veulent prot&eacute;ger les terres agricoles. Mais d&egrave;s qu&rsquo;ils entendent que ces syst&egrave;mes prot&egrave;gent les terres et permettent de continuer &agrave; produire, on a un autre &eacute;cho. On part avec un handicap&nbsp;: certaines installations n&rsquo;ont pas servi la cause et ont assimil&eacute; les projets agrivolta&iuml;ques &agrave; des projets photovolta&iuml;ques, qui eux recouvrent les terres agricoles. L&rsquo;agrivolta&iuml;sme prot&egrave;ge la terre, la production et les agriculteurs.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~dans-agrivoltaisme-il-y-a-agri" target="_blank" title="">Dans "agrivolta&iuml;sme" il y a "agri"</a>
</aside>



L’installation de panneaux en surplomb des cultures ou des prairies n’est en rien une artificialisation des terres. Elle contribue à tamponner les excès et les aléas climatiques, tout en offrant un complément de revenus aux agriculteurs. C’est ce que défend Christian Dupraz, directeur de recherches à l’Inrae, qui a inventé le concept d’agrivoltaïsme et qui travaille sur le sujet depuis une dizaine d’années. Il préside AgriVoltaics 2020, le premier congrès international du genre, qui réunit en ligne, du 14 au 16 octobre, plus de 300 scientifiques originaires d’une trentaine de pays. Entretien.

« L’agrivoltaïsme protège la terre, la production et les agriculteurs »

<p class="normal">La campagne fran&ccedil;aise d&rsquo;exportation de bl&eacute; tendre d&eacute;marre certes lentement, <strong>avec seulement 1,2 Mt exp&eacute;di&eacute;es depuis le d&eacute;but de la campagne (soit en 3 mois), contre 2 Mt l&rsquo;an dernier sur la m&ecirc;me p&eacute;riode,</strong> rapporte FranceAgriMer (Fam) lors de la conf&eacute;rence de presse du 14 octobre suivant le conseil sp&eacute;cialis&eacute; des c&eacute;r&eacute;ales.<strong> </strong>Mais cela pourrait s'acc&eacute;l&eacute;rer, notamment gr&acirc;ce au dernier achat alg&eacute;rien.<strong> </strong>Une des raisons pour laquelle Fam a revu &agrave; la hausse ses pr&eacute;visions d&rsquo;exportation pour la campagne commerciale 2020/2021 de bl&eacute; tendre fran&ccedil;ais sur pays-tiers, passant de 6,6 Mt &agrave; 6,7 Mt. Les demandes dynamiques de l&rsquo;Afrique Subsaharienne et de la Chine sont &eacute;galement responsables de la r&eacute;vision haussi&egrave;re de ces chiffres, indique l&rsquo;organisme public.</p>

<h3 class="normal">Achat alg&eacute;rien de 0,5 Mt &agrave; 263,5 $/t C&amp;F, dont du bl&eacute; tendre fran&ccedil;ais&nbsp;?</h3>

<p class="normal">Marion Duval explique que le dernier appel d&rsquo;offres alg&eacute;rien (11 octobre) devrait d&eacute;boucher le 14 octobre sur <em><strong>&laquo;&nbsp;l&rsquo;achat de 500&nbsp;000 t</strong></em><strong> (des traders &eacute;voquent le chiffre de 600 000 t)</strong><em><strong> de bl&eacute; tendre &agrave; un prix moyen de 263,5 $/t C&amp;F (chargements novembre) dont potentiellement de l&rsquo;origine hexagonale, des Pays-Baltes et de l&rsquo;Allemagne. Les origines russes ne seraient pas incluses&nbsp;&raquo;</strong></em>.</p>

<figure role="group"><div alt="France Export C&eacute;r&eacute;ales" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="33219d4d-163d-461a-b2b3-8d3acc947b7f" title="France Export C&eacute;r&eacute;ales" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/ladepeche/sites/ladepeche/files/Cahier%20des%20charges%20alg%C3%A9rien.jpg" alt="France Export C&eacute;r&eacute;ales" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Les nouvelles exigences du cahier des charges alg&eacute;rien, qui s'ouvre officiellement aux origines mer Noire</figcaption></figure><p class="normal">Fam confirme que l&rsquo;ouverture du cahier des charges alg&eacute;rien aux bl&eacute;s mer Noire ne devrait pas changer grand-chose pour la France, tant les crit&egrave;res sont exigeants pour ses concurrents d'Europe de l'Est. Selon les donn&eacute;es collect&eacute;es aupr&egrave;s du march&eacute;, Fam indique que les qualit&eacute;s des bl&eacute;s russes sont g&eacute;n&eacute;ralement dans l&rsquo;incapacit&eacute; de r&eacute;pondre positivement aux demandes alg&eacute;riennes, soit un taux de grains punais&eacute;s compris entre 0,1%, et 0,5%, mais avec un taux de prot&eacute;ines &agrave; 12,5%, et une force boulang&egrave;re (W) &agrave; 240 (cf. tableau). Des traders pr&eacute;cisent que les russes sont capables de pr&eacute;senter des lots correspondant aux crit&egrave;res alg&eacute;riens, mais, garantir un W &agrave; 240 n'est pas, actuellement, int&eacute;ressant financi&egrave;rement parlant pour les exportateurs russes.</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/lalgerie-accepte-officiellement-des-lots-mer-noire-05-de-degats-dinsecte-dans-son-appel-doffres-du" target="_blank">Lire aussi: Bl&eacute; tendre : l&rsquo;Alg&eacute;rie accepte des lots d'origine mer Noire &agrave; 0,5% de d&eacute;g&acirc;ts d&rsquo;insecte dans son appel d&rsquo;offres du 11 octobre</a></div>

<p class="normal"><strong>La Chine concentre actuellement 28% des d&eacute;bouch&eacute;s fran&ccedil;ais, tout comme l&rsquo;Alg&eacute;rie, alors que cette derni&egrave;re en repr&eacute;sentait 64% l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re &agrave; cette &eacute;poque de l&rsquo;ann&eacute;e</strong>, pr&eacute;cise Fam ! <em>&laquo;&nbsp;Il semblerait que l&rsquo;Alg&eacute;rie soit moins dynamique &agrave; l&rsquo;achat cette ann&eacute;e que l&rsquo;an dernier &agrave; pareille &eacute;poque. Le pays avait pris de l&rsquo;avance dans ses achats lors de ces derniers mois, profitant de prix plus avantageux, et cherchait probablement &agrave; limiter ses d&eacute;penses en cette p&eacute;riode de hausse des prix et de recul des revenus du p&eacute;trole&nbsp;&raquo;</em>, compl&egrave;te Marc Zribi, chef de l&rsquo;unit&eacute; grains et sucre de Fam.</p>

<p class="normal">En raison de la r&eacute;vision &agrave; la hausse des exportations sur pays-tiers et &agrave; la baisse de la r&eacute;colte hexagonale par Agreste (passant de 29,5 Mt &agrave; 29,2 Mt entre septembre et octobre), les r&eacute;serves fran&ccedil;aises de bl&eacute; tendre de fin de campagne 2020/2021 tomberaient &agrave; 2,621 Mt, contre 2,928 Mt le mois pr&eacute;c&eacute;dent, selon Fam. Notons que Fam estime un l&eacute;ger recul de la consommation de la meunerie fran&ccedil;aise (pour la panification) entre septembre et octobre, passant de 2,7 Mt &agrave; 2,68 Mt. <em>&laquo;&nbsp;Il est possible que la consommation de la meunerie soit affect&eacute;e par la Covid-19&nbsp;&raquo;</em>, justifie Marion Duval.</p>

<h3>&nbsp;</h3>



Les experts de FranceAgriMer (Fam) confirment que l'ouverture du cahier des charges algérien aux blé tendre d'origine mer Noire ne devrait guère entamer les parts de marché de l'Hexagone.

Regain d'optimisme au sujet des exportations françaises de blé tendre, selon FranceAgriMer

        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/9/5/3/3503599-1-fre-FR/a722eaab5e2e-tourteau-octobre-png" alt="" height="285" width="452" /><figcaption>Graphique Tourteau octobre 2020</figcaption></figure>

</div>
<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoHausse.png" alt=""/> </td> <td>Prix soutenus en raison de la forte demande animale</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoBaisse.png" alt=""/> </td> <td>Baisse des cours &agrave; la sortie de l&rsquo;hiver avec l&rsquo;accroissement des disponibilit&eacute;s en Am&eacute;rique du sud</td> </tr> </table> </div> 
<h2><strong>Les prix o</strong><strong>nt &eacute;t&eacute; nettement soutenus par la s&eacute;cheresse au Br&eacute;sil et la forte r&eacute;tention en Argentine </strong></h2><p>Les prix mondiaux du tourteau de soja se sont fortement appr&eacute;ci&eacute;s entre le 15 septembre et le 13 octobre en gagnant pr&egrave;s de 44 $/t sur le march&eacute; de Chicago (&agrave; 395,3 $/t). Cette embellie a r&eacute;sult&eacute; de la persistance de conditions s&egrave;ches au Br&eacute;sil qui engendrent un important retard des semis. Cette situation fait planer l&rsquo;ombre d&rsquo;un retard de r&eacute;colte de plusieurs semaines d&eacute;but 2021 alors que les stocks br&eacute;siliens seront extr&ecirc;mement r&eacute;duits. Ceci pourrait rallonger la campagne d&rsquo;exportations des USA qui devront &agrave; eux seuls couvrir la faramineuse croissance des besoins d&rsquo;importations chinois en attendant la rel&egrave;ve sud-am&eacute;ricaine. D&rsquo;autre part, le ph&eacute;nom&egrave;ne la Ni&ntilde;a qui risque de prolonger/aggraver le d&eacute;ficit hydrique dans les mois &agrave; venir repr&eacute;sente &eacute;galement une source d&rsquo;inqui&eacute;tude pour les op&eacute;rateurs &eacute;tant donn&eacute; l&rsquo;impact n&eacute;gatif que cela pourrait avoir sur le d&eacute;veloppement des cultures de soja. Vue la part &eacute;lev&eacute;e de la nouvelle r&eacute;colte br&eacute;silienne d&eacute;j&agrave; vendue &agrave; l&rsquo;export, toute r&eacute;vision en baisse de la production amenuiserait fortement les disponibilit&eacute;s triturables et donc l&rsquo;offre en tourteau. En Argentine, bien que les stocks de f&egrave;ves soient tr&egrave;s cons&eacute;quents, les agriculteurs continuent de privil&eacute;gier la r&eacute;tention pour se pr&eacute;munir contre la d&eacute;valuation du peso. Suite &agrave; cela, les triturateurs peinent &agrave; se fournir en f&egrave;ves ce qui limite l&rsquo;offre en tourteaux. La r&eacute;cente r&eacute;ductions des taxes &agrave; l&rsquo;export du soja et de ses produits en Argentine n&rsquo;a fait que temp&eacute;rer l&eacute;g&egrave;rement la progression des prix argentins. Ils sont en hausse de 46 $/t sur un mois (&agrave; 411,75 $/t).</p><h2><strong>Le dynamisme de la demande asiatique apporte &eacute;galement du soutien</strong></h2><p>La forte demande animale chez les principaux acheteurs a aussi apport&eacute; du carburant aux prix depuis le 15 septembre. En Chine, le cheptel porcin qui avait &eacute;t&eacute; d&eacute;cim&eacute; presque de moiti&eacute; par la peste porcine africaine (PPA) en 2018 poursuit sa rapide reconstitution depuis le d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e. Selon le minist&egrave;re, les effectifs de porcs vivants et de truies auraient retrouv&eacute; 80% de leur niveau d&rsquo;avant crise, ce qui soutient tr&egrave;s fortement la consommation de tourteaux. Au Vietnam, autre grand producteur de viande porcine qui a &eacute;t&eacute; fortement affect&eacute; par l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie, le r&eacute;tablissement des effectifs est &eacute;galement dynamique. Ils se seraient accrus de pratiquement 8 % depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e 2020, une hausse qui accentue &eacute;galement les besoins en tourteau. Le ralentissement &eacute;conomique mondial ne semble pas pour le moment faire baisser significativement la consommation de viande dans la plupart des pays.</p><h2><strong>Les prix du tourteau de soja dans l&rsquo;UE ont suivi les cours mondiaux</strong></h2><p>La hausse des prix mondiaux du tourteau de soja s&rsquo;est propag&eacute;e aux cotations UE qui ont gagn&eacute; 36 &euro;/t &agrave; Montoir (&agrave; 392 &euro;/t). La bonne comp&eacute;titivit&eacute; du tourteau de soja face au bl&eacute; combin&eacute;e &agrave; une baisse de la production de bl&eacute; dans l&rsquo;UE soutient sa consommation dans les aliments industriels. En outre, les r&eacute;coltes tr&egrave;s d&eacute;cevantes en graines de tournesol et colza r&eacute;duisent fortement les disponibilit&eacute;s et donc l&rsquo;offre en tourteaux de colza et de tournesol. Ces derniers sont partiellement substitu&eacute;s par du tourteau de soja dans les rations animale. Cela devrait contribuer &agrave; soutenir son prix cet hiver. A plus long terme, le cours fran&ccedil;ais du tourteau de soja ne devrait pas r&eacute;sister &agrave; la pression exerc&eacute;e sur les prix par les r&eacute;coltes br&eacute;siliennes et argentines (&agrave; condition que le climat soit normal d&rsquo;ici les moissons).</p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;font-size:1.6em;"> <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> <strong> L'avis de Tallage</strong></p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;"><strong> En campagne 2020/21, la hausse des disponibilit&eacute;s en f&egrave;ves et tourteaux en Am&eacute;rique devrait permettre de r&eacute;pondre aux besoins records attendus en Asie, surtout en Chine. Les exportations dynamiques de viande soutiennent aussi la consommation de tourteaux de soja chez les principaux exportateurs. Les stocks mondiaux sont pr&eacute;vus &agrave; un niveau faible, et particuli&egrave;rement au Br&eacute;sil. Cela, avec les inqui&eacute;tudes climatiques, devrait continuer d&rsquo;orienter les prix &agrave; la hausse en attendant les moissons sud-am&eacute;ricaines. Si les exportations argentines en tourteau de soja &eacute;taient dynamiques sur les prochains mois (suite &agrave; la r&eacute;cente baisse de taxe &agrave; l&rsquo;export) cela limiterait ce potentiel haussier en partie. Avec l&rsquo;arriv&eacute;e des r&eacute;coltes sud-am&eacute;ricaines de soja sur f&eacute;vrier-mai 2021, les prix pourraient ensuite reculer. Les prix dans l&rsquo;UE devraient suivre la m&ecirc;me tendance. </strong> </p>



Les incertitudes climatiques et économiques en Amérique du sud conjuguées au dynamisme de la demande animale asiatique devraient continuer de soutenir les prix mondiaux du tourteau de soja d’ici la récolte brésilienne.

[Tallage - Analyse Moyen Terme] La forte demande fragilise un peu le marché du tourteau de soja

<figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/rvJPy2hbXI4?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>[M&eacute;t&eacute;o des march&eacute;s] Comment expliquer la hausse actuelle ? (Octobre 2020)</figcaption>
</figure>
<p id="docs-internal-guid-29f60485-7fff-1ee8-bd29-d9619a442485">Depuis un mois, le bl&eacute; Matif a progress&eacute; de plus de 15 euros, d&eacute;passant le seuil symbolique des 200 euros/tonne. Le ma&iuml;s a progress&eacute; de 8 euros et le colza de 14 euros. Quels facteurs pour expliquer cette hausse ? <em>&ldquo;Il y a trois catalyseurs &agrave; retenir pour la hausse actuelle des march&eacute;s des mati&egrave;res premi&egrave;res,</em> explique C&eacute;dric Renault, responsable du p&ocirc;le commodities chez Caceis. <em>D&eacute;j&agrave;, la forte demande de la Chine, ensuite le contexte m&eacute;t&eacute;orologique et enfin le retour aux achats des fonds depuis le d&eacute;but de l&rsquo;&eacute;t&eacute;&rdquo;.&nbsp;</em></p><p>Sur le march&eacute; du ma&iuml;s, un r&eacute;ajustement important a eu lieu concernant le rapport entre l&rsquo;offre et la demande. <em>&ldquo;En juin dernier, les op&eacute;rateurs attendaient encore une r&eacute;colte pl&eacute;thorique au dessus de 400 millions de tonnes aux &Eacute;tats-Unis, contre &agrave; peine 374 millions de tonnes selon les derniers chiffres de l&rsquo;USDA en octobre, soit une chute de production de plus de 7% en trois mois, ce qui est &eacute;norme ! Le march&eacute; est d&eacute;sormais plus &eacute;quilibr&eacute;, et cela se traduit dans les cours&rdquo;, </em>explique C&eacute;dric Renault.</p><p>Concernant le march&eacute; des ol&eacute;agineux, <em>&ldquo;le tenue du colza et surtout du soja s&rsquo;explique principalement par la baisse des stocks aux &Eacute;tats-Unis mais aussi par la forte demande chinoise, </em>poursuit C&eacute;dric Renault. <em>La Chine a reconstitu&eacute; son cheptel de porcs et les &eacute;levages de poulets progressent. Le pays devrait globalement importer autour de 100 millions de tonnes de soja&rdquo;.&nbsp;</em></p>


[VIDEO] Blé, maïs, colza, soja : le soleil est au rendez-vous sur les cours des matières premières agricoles. Comment expliquer cette tendance haussière ? Décryptage avec les experts de Caceis.

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