Loire-Atlantique - Un géant s'en est allé

Météo : quelles sont les prévisions pour mai 2025 ? La chronique de Nicolas Le Friant, expert météo

La FNEDT dénonce des cas toujours plus fréquents de prestations phytosanitaires dénuées d’agrément

Conjoncture - Où va le prix du bœuf ?

Une hausse de 7,8% du prix standard du lait conventionnel contre une baisse de 2% de l&rsquo;Indice des prix d&rsquo;achat des moyens de production agricole (Ipampa). Tel est l&rsquo;effet de ciseau qui a caract&eacute;ris&eacute; la production laiti&egrave;re en f&eacute;vrier 2025 par rapport &agrave; f&eacute;vrier 2024. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/3/2/4/7164239-1-fre-FR/4656f44e24ab-prix.png" alt="Evolution des prix du beurre et de la poudre de lait en France (Source : CNIEL - FranceAgriMer)" height="544" width="1768" /><figcaption>Evolution des prix du beurre et de la poudre de lait en France (Source : CNIEL - FranceAgriMer)</figcaption></figure>

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R&eacute;sultat&nbsp;? Le prix du beurre a atteint un nouveau sommet, &agrave; plus de 7600 euros la tonne, selon la derni&egrave;re analyse de conjoncture du CNIEL, qui fait par ailleurs &eacute;tat de la stabilit&eacute; du prix de la poudre de lait depuis un an, autour de 2400 euros la tonne. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/0/4/4/7164404-1-fre-FR/eec1e8dfee99-collecte.png" alt="Evolution de la collecte laiti&egrave;re fran&ccedil;aise (Source : FranceAgriMer)" height="834" width="1714" /><figcaption>Evolution de la collecte laiti&egrave;re fran&ccedil;aise (Source : FranceAgriMer)</figcaption></figure>

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En France, le contexte sanitaire difficile a frein&eacute; la collecte sur le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e 2005. Elle a ainsi baiss&eacute; de 2% sur les 15 premi&egrave;res semaines de 2025. La situation s&rsquo;est n&eacute;anmoins am&eacute;lior&eacute;e tout r&eacute;cemment, sur le d&eacute;but du mois d&rsquo;avril.&nbsp;La fili&egrave;re tricolore tire &eacute;galement profit d'une production laiti&egrave;re actuellement peu dynamique dans les grands bassins exportateurs mondiaux. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/0/4/4/7164407-1-fre-FR/9d1efcb21d5a-Ipampa.png" alt="Evolution de l&rsquo;Indice des prix d&rsquo;achat des moyens de production du lait de vache (Source : Institut de l&rsquo;&eacute;levage)" height="856" width="1714" /><figcaption>Evolution de l&rsquo;Indice des prix d&rsquo;achat des moyens de production du lait de vache (Source : Institut de l&rsquo;&eacute;levage)</figcaption></figure>

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Depuis un an, les prix des produits laitiers vendus en magasin &eacute;voluent de fa&ccedil;on contrast&eacute;e : les prix du beurre et du lait liquide progressent, tandis que ceux des fromages et des yaourts reculent. &laquo;&nbsp;La situation globale des march&eacute;s &eacute;volue actuellement de fa&ccedil;on mod&eacute;r&eacute;e, sauf pour le beurre industriel qui est en forte augmentation, conclut le CNIEL. Les perspectives sur les mois &agrave; venir sont difficiles &agrave; d&eacute;terminer en raison de l&rsquo;intensification des tensions g&eacute;opolitiques et des risques sanitaires s&eacute;vissant en France et dans plusieurs r&eacute;gions du monde&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/6/4/4/7164462-1-fre-FR/0e8cb8dfcbcc-prixmensuel.png" alt="Evolution du prix mensuel du lait de vache conventionnel (Source : FranceAgriMer)" height="842" width="1524" /><figcaption>Evolution du prix mensuel du lait de vache conventionnel (Source : FranceAgriMer)</figcaption></figure>

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Les tensions sur la collecte, impactée par le contexte sanitaire, tirent les prix du lait vers le haut tandis que l’indice des charges se tasse, le tout sur fond de faible dynamique de la production dans les grands bassins exportateurs mondiaux.

A plus de 7600 euros la tonne, le beurre bat un nouveau record

Un animal qui refuse d&rsquo;avancer dans un couloir, de sauter une rigole ou qui tape sans raison apparente, ce sont autant d&rsquo;indices d&rsquo;un stress environnemental qu&rsquo;il est possible d&rsquo;&eacute;viter avec la connaissance des caract&eacute;ristiques sensorielles des bovins.Un champ de vision binoculaire limit&eacute;&hellip;La vue est le sens le plus utilis&eacute; chez les bovins, elle repr&eacute;sente plus de 50 % des informations sensorielles trait&eacute;es. La position lat&eacute;rale des yeux leur procure une vision p&eacute;riph&eacute;rique tr&egrave;s &eacute;tendue (330&deg;) avec une grande sensibilit&eacute; aux mouvements, jusqu&rsquo;&agrave; 900 m&egrave;tres. C&rsquo;est une caract&eacute;ristique commune &agrave; toutes les &laquo;&nbsp;proies&nbsp;&raquo;, cela leur permet d&rsquo;identifier rapidement un pr&eacute;dateur et de fuir. En revanche, leur capacit&eacute; d&rsquo;accommodation est lente et avec des mouvements brusques, ils voient les images de mani&egrave;re saccad&eacute;e. A l&rsquo;avant, la vision binoculaire, plus pr&eacute;cise et permettant d&rsquo;appr&eacute;cier les reliefs et les distances, est du coup limit&eacute;e (25&deg; &agrave; 50&deg;), devenant de plus en plus floue apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;paule. <a id="_Hlk195260022"></a> Et plus l&rsquo;animal est stress&eacute;, plus les yeux se r&eacute;tractent et s&rsquo;enfoncent dans les globes oculaires, r&eacute;duisant le champ de vision. En pratique, on essaiera de limiter les mouvements amples et d&rsquo;aborder l&rsquo;animal par le quart avant.&hellip; et une vision des couleurs limit&eacute;eLa structure de leur r&eacute;tine conf&egrave;re aux bovins une forte sensibilit&eacute; &agrave; la lumi&egrave;re, particuli&egrave;rement marqu&eacute;e lorsque l&rsquo;on passe de l&rsquo;ombre &agrave; la lumi&egrave;re et avec un temps d&rsquo;adaptation 6 fois plus long que pour l&rsquo;Homme. Les bovins semblent mieux distinguer les couleurs chaudes que froides mais ils ont peu de cellules r&eacute;tiniennes d&rsquo;identification des couleurs. &Agrave; ce jour, on consid&egrave;re que la vision des couleurs est sans doute peu utilis&eacute;e et qu&rsquo;ils sont plus sensibles &agrave; une variation d&rsquo;intensit&eacute; lumineuse, notamment avec les couleurs qui refl&egrave;tent la lumi&egrave;re (blanc, rouge, jaune&hellip;). Au quotidien, on conseille de leur laisser le temps de s&rsquo;adapter aux variations de luminosit&eacute; (entr&eacute;e &ndash; sortie de b&acirc;timents) et de porter des v&ecirc;tements de couleurs sombres (noir, bleu, vert, marron) moins susceptibles de les effrayer.Une grande sensibilit&eacute; auditive&hellip;Les bovins sont tr&egrave;s sensibles aux sons aigus et aux ultrasons, et sont capables d&rsquo;entendre des bruits de faible intensit&eacute; comme une feuille qui tombe au sol. La localisation de l&rsquo;origine du son est en revanche peu pr&eacute;cise, ils doivent tourner la t&ecirc;te pour s&rsquo;adapter et orienter leurs oreilles. Les animaux connaissent parfaitement les bruits familiers (voix de l&rsquo;&eacute;leveur, tracteur), rassurants car souvent signes de distribution alimentaire. Ils seront en revanche particuli&egrave;rement m&eacute;fiants face &agrave; tout bruit inconnu, nouvel intervenant dans l&rsquo;&eacute;levage par exemple. En b&acirc;timent, la pr&eacute;sence d&rsquo;un fonds sonore permanent comme la radio &eacute;vite l&rsquo;effet de surprise lors de la survenue d&rsquo;un bruit inattendu (arriv&eacute;e de l&rsquo;&eacute;leveur par exemple). Sur les laiti&egrave;res, il a &eacute;t&eacute; d&eacute;montr&eacute; qu&rsquo;une musique lente calme les vaches et efface le stress li&eacute; au fait d&rsquo;&ecirc;tre enferm&eacute; dans une &eacute;table, stimule la production d&rsquo;ocytocine et augmente la quantit&eacute; de lait d&rsquo;environ trois quarts de litre par jour. Plus globalement, lors de la manipulation, on &eacute;vitera de crier et le mat&eacute;riel de contention est de plus en plus souvent &eacute;quip&eacute; de dispositifs en caoutchouc pour limiter les sons m&eacute;talliques.&hellip; et olfactiveL&rsquo;olfaction des bovins serait quinze fois plus sensible que la n&ocirc;tre. Chaque vache a une odeur diff&eacute;rente, ce qui leur permet de se reconna&icirc;tre entre elles. Et le troupeau ne vous reconna&icirc;t pas mais il reconna&icirc;t votre odeur&nbsp;! Elle est rassurante alors que celle des visiteurs est plut&ocirc;t perturbante, les intervenants transportant en plus l&rsquo;odeur des animaux qu&rsquo;ils ont touch&eacute;s.&nbsp; Les bovins poss&egrave;dent un dispositif sp&eacute;cifique, l&rsquo;organe de Jacobson, qu&rsquo;ils utilisent lorsqu&rsquo;ils font du flehmen&nbsp;; l&rsquo;encolure est tendue, la l&egrave;vre sup&eacute;rieure retrouss&eacute;e et ils aspirent de l&rsquo;air la bouche semi-ouverte. Cela leur permet notamment d&rsquo;identifier tr&egrave;s finement les ph&eacute;romones de la reproduction ou de stress, animales comme humaines&nbsp;!Des capacit&eacute;s gustatives comparables aux autres esp&egrave;cesLes bovins disposent des m&ecirc;mes r&eacute;cepteurs que l&rsquo;Homme permettant de discriminer les go&ucirc;ts primaires&nbsp;: sal&eacute;, sucr&eacute;, acide et amer. Ils appr&eacute;cient le sal&eacute; et le sucr&eacute; et on utilise cette app&eacute;tence dans la conception des Aliments Min&eacute;raux et Vitamin&eacute;s (AMV). Pour le sel, les animaux ont la capacit&eacute; &agrave; s&rsquo;autor&eacute;guler. Pour le sucr&eacute;, on retrouve les m&ecirc;mes ph&eacute;nom&egrave;nes de &laquo;&nbsp;gourmandise&nbsp;&raquo; que chez nous, ce qui peut expliquer des niveaux de consommation variables suivant les individus. A l&rsquo;inverse, ils appr&eacute;cient peu l&rsquo;amertume, souvent associ&eacute;e &agrave; des plantes toxiques notamment. Cette sensibilit&eacute; gustative est particuli&egrave;rement manifeste avec l&rsquo;abreuvement, avec une baisse de la consommation d&egrave;s 2,5 g de mati&egrave;re f&eacute;cale par litre d&rsquo;eau et une baisse de l&rsquo;ingestion de mati&egrave;re s&egrave;che &agrave; partir de 5 g/l. On retrouve &eacute;galement cet impact avec le nettoyage des abreuvoirs, si on passe d&rsquo;un nettoyage tous les 15 jours &agrave; un nettoyage hebdomadaire, on gagne 4 % de croissance sur les veaux et m&ecirc;me 7 % avec un nettoyage quotidien.Un toucher apaisant au garrot et &agrave; la base de la queue&hellip;Une fois l&rsquo;effet de stress li&eacute; au contact surmont&eacute;, la palpation ou le grattage des animaux dans des zones pr&eacute;cises comme le garrot et l&rsquo;attache de la queue semblent avoir un effet apaisant et diminuent la perception de la douleur. L&rsquo;installation de brosses est d&rsquo;ailleurs fortement recommand&eacute;e dans les stabulations. Les bovins &eacute;tant des animaux gr&eacute;gaires, le toilettage mutuel est un comportement fondamental dans un troupeau et il induit une baisse de la fr&eacute;quence cardiaque. Quant aux veaux, il faut les toucher le plus t&ocirc;t possible apr&egrave;s la naissance, id&eacute;alement avec des contacts dits &laquo; positifs &raquo;, donc sans douleur ni cri. Une fois plus &acirc;g&eacute;s, ils seront ainsi plus faciles &agrave; manipuler.&hellip; et une grande capacit&eacute; &agrave; masquer la douleurLa sensibilit&eacute; &agrave; la douleur est la m&ecirc;me que dans les autres esp&egrave;ces mais s&rsquo;exprime moins ou plus tardivement dans le comportement et la posture. Comme chez toutes les proies, exprimer un signe de faiblesse peut d&eacute;clencher l&rsquo;attaque du pr&eacute;dateur. C&rsquo;est un point tr&egrave;s important et pour toute intervention potentiellement douloureuse sur les animaux (v&ecirc;lage, c&eacute;sarienne, &eacute;cornage, intervention sur le pied&hellip;), il faut l&rsquo;anticiper avec administration de s&eacute;datifs, anesth&eacute;siques ou anti-inflammatoires. Les bovins sont &eacute;galement tr&egrave;s sensibles aux courants &eacute;lectriques du fait d&rsquo;une r&eacute;sistance plus faible, accrue en zone humide. Cela permet d&rsquo;avoir des dispositifs de cl&ocirc;ture tr&egrave;s performants, mais &agrave; l&rsquo;inverse, il faut rester tr&egrave;s vigilant sur les courants parasites tr&egrave;s fr&eacute;quents en &eacute;levage et d&rsquo;origines diverses (courants de fuite, d&eacute;charges &eacute;lectrostatiques, induction magn&eacute;tique ou &eacute;lectrostatique&hellip;).Prendre en compte ces &eacute;l&eacute;ments pour mieux comprendre les bovinsIl est impossible de se mettre totalement &agrave; la place des animaux mais la connaissance d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments anatomiques permet de mieux comprendre et anticiper le comportement des animaux. Rester calme, ne pas effrayer les animaux par des gestes ou des couleurs trop lumineuses et interagir r&eacute;guli&egrave;rement pour qu&rsquo;ils s&rsquo;habituent &agrave; l&rsquo;Homme sont les gages d&rsquo;un troupeau facilement manipulable. Tous ces &eacute;l&eacute;ments sont &eacute;galement &agrave; prendre en compte dans la conception des installations de contention. Pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; &eacute;changer avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire, nos services ou votre technicien Farago. Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr">www.gdscreuse.fr</a>&nbsp;

Les bovins, des animaux sensibles = Comme tous les ruminants, les bovins ont des particularités sensorielles que tout éleveur devrait connaitre pour mieux appréhender la manipulation de ses animaux.

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