Bonne vente.

Boucherie

Conjoncture &ndash; Le recul de la consommation de viande rouge est un &eacute;l&eacute;ment inqui&eacute;tant pour la production, m&ecirc;me si la baisse de cette derni&egrave;re est encore plus rapide. Les habitudes alimentaires changent et le prix souvent mis en avant pour expliquer cette baisse, ne sont pourtant pas si d&eacute;terminantes que &ccedil;a. La consommation de viande rouge est d&rsquo;environ 22,5&nbsp;kg/habitant/an. Soit une moyenne de 61&nbsp;gr/ jour. Les variations de prix au kg ont un impact sur la perception de produit ch&egrave;re que l&rsquo;on a inculqu&eacute;e depuis de nombreuses d&eacute;cennies au consommateur, mais aux globales, les hausses n&rsquo;ont que peu d&rsquo;impact sur les budgets des m&eacute;nages. Il faut donc aller chercher autre part les explications de cette baisse, et surtout savoir si elle est in&eacute;luctable.Les Fran&ccedil;ais se disent de plus en plus pr&eacute;occup&eacute;s par les enjeux environnementaux et se consid&egrave;rent comme des consommateurs responsables. Mais les informations qu&rsquo;ils re&ccedil;oivent sont trop souvent entach&eacute;es de fausses affirmations, relay&eacute;es par des militants anti-viandes (tr&egrave;s m&eacute;diatis&eacute;es), ou des structures qui ont tout &agrave; gagner de ce recul (prot&eacute;ine v&eacute;g&eacute;tale). Le bien-&ecirc;tre animal, et les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre sont souvent mis en avant. Sur le premier, des efforts consid&eacute;rables ont &eacute;t&eacute; faits, m&ecirc;me si les m&eacute;thodes sont toujours perfectibles, et dans tout &eacute;t&eacute; de cause les &eacute;leveurs n&rsquo;ont aucun int&eacute;r&ecirc;t &agrave; maltraiter leurs animaux c&rsquo;est leur gagne-pain. Sur le second, m&ecirc;me si toutes les vaches &eacute;ructent et p&egrave;tent, on ne peut comparer les mod&egrave;les de production hyperintensif am&eacute;ricaine, ou br&eacute;silien (feedlots), &agrave; la production fran&ccedil;aise bas&eacute;e sur l&rsquo;utilisation de l&rsquo;herbe, notamment en cette p&eacute;riode printani&egrave;re. L&rsquo;entretien des espaces naturels et tout l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me qui entoure l&rsquo;&eacute;levage sont vitaux pour garder des prairies, si importantes pour la captation du CO2.Les Fran&ccedil;ais aiment la viande rouge, mais comme dans de nombreux pays leur choix bascule de plus en plus vers les produits &eacute;labor&eacute;s. Dans ce cas l&rsquo;impact environnemental prend moins de sens. Tout commence par la petite enfance et des habitudes alimentaires de parents qui ne prennent plus le temps de cuisiner, ou de d&eacute;cision politique (id&eacute;ologique), qui oriente le mode alimentaire des petits dans les cantines.En France comme dans beaucoup de pays, il y a une volont&eacute; de d&eacute;veloppement d&rsquo;alternative &agrave; la viande. Ces changements sont comme souvent &agrave; l&rsquo;initiative de personnes et d&rsquo;entreprises qui d&eacute;sirent conqu&eacute;rir de nouveaux march&eacute;s, avec des profits &agrave; la cl&eacute;. L&rsquo;argent toujours l&rsquo;argent&nbsp;! L&rsquo;&eacute;volution des modes de consommation va avec la mod&eacute;lisation des g&eacute;n&eacute;rations, et est tr&egrave;s variable d&rsquo;un pays &agrave; l&rsquo;autre.Aux &Eacute;tats-Unis qui sont souvent montr&eacute;s comme pr&eacute;curseur, dans ces &eacute;volutions, la consommation de produits alternatifs &agrave; la viande est en tr&egrave;s net recul, avec dans le m&ecirc;me temps une progression de la consommation de viande bovine.Du c&ocirc;t&eacute; de la production, les pr&eacute;occupations sont tout autres. Les prix sont maintenant r&eacute;mun&eacute;rateurs, mais ce sont les volumes mis en march&eacute; qui sont en question, avec des outils industriels maintenant trop nombreux et sous-utilis&eacute;s. La restructuration de la fili&egrave;re est en route, mais ne se fera pas sans coupe franche et douloureuse pour les territoires concern&eacute;s. L&rsquo;&eacute;poque o&ugrave; la France abattait 60 &agrave; 65000 animaux par semaine est pass&eacute;e, sur les 4&nbsp;derni&egrave;res semaines o&ugrave; la moyenne &eacute;tait d&rsquo;environ 52000 gros bovins.

La baisse des achats des ménages de viande bovine est de 9,6% pour la consommation à domicile au premier trimestre.

Conjoncture - « Pourquoi les Français mangent-ils moins de viande rouge ? »

Agneaux &ndash; Les conditions climatiques restent d&eacute;favorables aux grillades, et les disponibilit&eacute;s sont suffisantes dans la r&eacute;gion ouest du pays. L&rsquo;offre en provenance du Royaume-Uni se renforce et va prendre la place de l&rsquo;agneau Fran&ccedil;ais dans certains magasins. Heureusement que l&rsquo;A&iuml;d-el-K&eacute;bir arrive pour donner un peu de fluidit&eacute; dans les agneaux d&rsquo;herbe, malgr&eacute; des volumes en progression dans la r&eacute;gion centre. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/4/3/1/9/7279134-1-fre-FR/1d5dec60d3ba-4-agneaux-s22.jpg" alt="" height="220" width="441" /></figure>

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Brebis - Les volumes se r&eacute;duisent apr&egrave;s le pic des ventes de mai, avec la fin de r&eacute;tention pour la PCO. La demande italienne pour la saison estivale est encore peu pr&eacute;sente dans les grosses brebis, mais les tarifs se tiennent.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Pass&eacute; l&rsquo;A&iuml;d, les hostilit&eacute;s vont reprendre, car il sera difficile de reconqu&eacute;rir les consommateurs qui se sont d&eacute;tourn&eacute;s de la viande ovine.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Race	Conformation	Sexe	Poids	Prix min	Prix max	Prix moyen	Variation
Aubrac -10 ans	U	F	- 10 ans	6,7 €	6,7 €	6,7 €	+0,18 €
Blondes -10 ans +350 kg	U	F	-10 ans +350 kg	6,56 €	6,88 €	6,72 €	+0,24 €
Laitier	O	F	-	5,7 €	5,98 €	5,84 €	-0,04 €
Limousines -10 ans +350 kg	U	F	-10 ans +350 kg	6,66 €	6,8 €	6,74 €	+0,26 €
Mixte	R	F	-	6,14 €	6,14 €	6,14 €	- €

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