Quelles sont les prévisions météo pour mai 2025 ?

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Thierville-sur-Meuse

Conjoncture &ndash; Les cours ont atteint des niveaux historiques &agrave; la Bourse de Chicago, avec un cheptel au plus bas depuis 70&nbsp;ans avec 86&nbsp;millions de t&ecirc;tes. Dans ce pays o&ugrave; le BBQ est une institution, la viande ne se n&eacute;gocie pas sur les march&eacute;s, mais principalement sur le march&eacute; &agrave; terme c&ocirc;t&eacute; en Bourse. Depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, les prix ont progress&eacute; de 11&nbsp;% et pourraient finir l&rsquo;ann&eacute;e &agrave; 20&nbsp;%. Le b&oelig;uf aux &Eacute;tats-Unis, c&rsquo;est la deuxi&egrave;me viande la plus mang&eacute;e apr&egrave;s le poulet. Ce manque de viande est renforc&eacute; par la politique de Donald Trump, et par la suspension temporaire des importations du sud du Mexique infest&eacute; par la &laquo;&nbsp;mouche de viande&nbsp;&raquo;. Or, les &Eacute;tats-Unis importent g&eacute;n&eacute;ralement plus d&rsquo;un million de bovins par an du Mexique. Cette p&eacute;nurie est une mauvaise nouvelle pour les consommateurs &agrave; la veille de la saison des barbecues. Cette tension devrait pousser le pr&eacute;sident Donald Trump &agrave; agir sur l&rsquo;importation de viande, notamment d&rsquo;Am&eacute;rique Latine.De l&rsquo;autre c&ocirc;t&eacute; du globe, l&rsquo;Australie fait de nouveau face &agrave; de graves s&eacute;cheresses sur l&rsquo;Ouest du pays, alors que des pluies diluviennes se sont abattues dans l&rsquo;&Eacute;tat de Nouvelle-Galles du Sud. Les &eacute;leveurs sont contraints de faire abattre massivement leurs animaux, faute de stock de fourrage. Les prix chutent. Les abattoirs sont engorg&eacute;s, mais nul doute que cet afflux de marchandise trouvera preneur sur un march&eacute; mondial d&eacute;ficitaire et surtout contraint par des man&oelig;uvres g&eacute;opolitiques am&eacute;ricaines tr&egrave;s changeantes, mais avec des droits de douane &agrave; 10&nbsp;% cela ne devrait pas nuire &agrave; la comp&eacute;titivit&eacute; de la viande australienne sur le march&eacute; am&eacute;ricain.Le Br&eacute;sil (230&nbsp;millions de t&ecirc;tes) et ses voisins du Mercosur, restent de loin les premiers exportateurs mondiaux. S&rsquo;ils effectuent plus de 40&nbsp;% de leurs exportations vers la Chine, ils demeurent en premi&egrave;re ligne pour investir le march&eacute; Europ&eacute;en. Depuis quelques semaines, les exp&eacute;ditions de ces pays vers le Maghreb se renforcent pour att&eacute;nuer les tr&egrave;s hauts niveaux de prix pratiqu&eacute;s sur l&rsquo;Espagne. Pour information, les broutards crois&eacute;s Angus-Herford de 260kg se n&eacute;gocient autour de 2,10&euro;/kg de carcasse et 1,60 &euro; pour les Z&eacute;bus. Il faut bien s&ucirc;r assurer l&rsquo;acheminement de ces animaux par bateau, mais le co&ucirc;t est amoindri par les volumes mis sur les bateaux.En Europe, les donn&eacute;es sont connues avec une d&eacute;cheptelisation majeur, y compris chez les gros pays exportateurs (Pologne, Irlande). Les tarifs ont connu une inflation jamais observ&eacute;e, mettant &agrave; plat toutes les certitudes. Les entreprises naviguent &agrave; vue, et peinent &agrave; mettre en place des strat&eacute;gies tant que les hausses perdurent. La tentation d&rsquo;ouvrir nos fronti&egrave;res est grande pour faire retomber la pression, mais &agrave; quel prix pour le tissu de l&rsquo;&eacute;levage. C&rsquo;est le sc&eacute;nario, qu&rsquo;ont v&eacute;cu les producteurs ovins il y a 40&nbsp;ans avec les importations n&eacute;o-z&eacute;landaises.Les tarifs ne peuvent malgr&eacute; tout aller dans des limites, qui ne seraient plus accept&eacute;es par les consommateurs. Mais qui conna&icirc;t aujourd&rsquo;hui ce plafond de verre.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Si l’envolée des prix est remarquable en France et sur l’ensemble des pays de l’UE, le marché mondial est également très chahuté.

Conjoncture - Un marché mondial très chahuté

&laquo; Prot&eacute;ger la biodiversit&eacute;, c&rsquo;est nous prot&eacute;ger : prot&eacute;ger nos emplois, prot&eacute;ger notre sant&eacute; et nous prot&eacute;ger des al&eacute;as climatiques, inondations ou s&eacute;cheresses&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ainsi que la ministre de la Transition &eacute;cologique, Agn&egrave;s Panier-Runacher, introduit le lancement de la consultation publique &laquo;&nbsp;Agir pour restaurer la nature&nbsp;&raquo;, Objectif&nbsp;: doter la France d&rsquo;un plan d&rsquo;action national &laquo;&nbsp;ambitieux&nbsp;&raquo; &agrave; l&rsquo;horizon 2050, avec des &eacute;tapes cl&eacute;s d&egrave;s 2030 et 2040, et se conformer ainsi que r&egrave;glement europ&eacute;en adopt&eacute; le 24 juin 2024.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-le-trio-gagnant-des-labels-a-reel-impact" target="_blank" title="">Biodiversit&eacute;&nbsp;: le trio gagnant des labels &agrave; r&eacute;el impact selon l&rsquo;INRAE</a>
</aside>
Chaque Fran&ccedil;ais est invit&eacute; &agrave; donner son avis sur <a href="https://restaurer-la-nature.biodiversite.gouv.fr/" target="_blank">le site officiel de la concertation</a>, jusqu&rsquo;au 23 ao&ucirc;t prochain. Co-construit avec les citoyens et les acteurs concern&eacute;s pour d&eacute;finir les priorit&eacute;s, les leviers et l&rsquo;ambition n&eacute;cessaires pour restaurer nos &eacute;cosyst&egrave;mes d&eacute;grad&eacute;s, le plan sera transmis &agrave; la Commission europ&eacute;enne en septembre 2026, en coh&eacute;rence avec la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-strategie-nationale-biodiversite-2030-adossee-a-la-pac-et-autres-plans-nationaux" target="_blank">Strat&eacute;gie nationale biodiversit&eacute; 2030</a> (SNB) adopt&eacute;e &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e 2023. Outre le site officiel de consultation, grand public et parties prenantes pourront apporter leur contribution via des webinaires, des conf&eacute;rences ou encore des d&eacute;bats &laquo;&nbsp;La nature pr&egrave;s de chez vous&nbsp;&raquo;.<h2>Habitats naturels d&eacute;grad&eacute;s</h2>La conversion de milieux naturels en milieux artificiels, les pollutions de l&rsquo;air, du sol, de l&rsquo;eau mais aussi lumineuse et sonore, la surexploitation des ressources, le changement climatique ou encore l&rsquo;introduction volontaire ou involontaire par l&rsquo;homme d&rsquo;esp&egrave;ces exotiques envahissantes constituent les principaux facteurs impactant la biodiversit&eacute;. Selon l&rsquo;Observatoire national de la biodiversit&eacute;, 18% des esp&egrave;ces ont disparu et 78% des habitats sont dans un &eacute;tat de conservation d&eacute;favorable.Le plan d&rsquo;action national vise &agrave; restaurer des habitats naturels d&eacute;grad&eacute;s identifi&eacute;s comme importants, ciblant particuli&egrave;rement les milieux agro-pastoraux (prairies et pelouses), les milieux forestiers, les landes, fourr&eacute;s et steppes, les milieux rocheux et dunaires, les rivi&egrave;res et lacs et les milieux humides.

En vertu du règlement européen pour la restauration de la nature, adopté juin 2024, le ministère de la Transition écologique lance une concertation publique visant à co-constuire un plan national « ambitieux ».

Où, comment et pourquoi restaurer la nature ?

Consultez les informations de votre commune.

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