Quelles sont les prévisions pour juillet 2025 ?

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04, Alpes-de-Haute-Provence, Provence-Alpes-Côte d'Azur

Sainte-Tulle

<p>&laquo;&nbsp;<em>Les Fran&ccedil;ais ont sign&eacute; cette p&eacute;tition, nous pourrons organiser un d&eacute;bat d&egrave;s la rentr&eacute;e parlementaire sur ce sujet. C&rsquo;est un sujet qu&rsquo;on abordera en conf&eacute;rence des pr&eacute;sidents mais j&rsquo;y suis &eacute;videmment favorable</em>&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a d&eacute;clar&eacute; dimanche sur Franceinfo Ya&euml;l Braun-Pivet, pr&eacute;sidente de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale. La p&eacute;tition en question, c&rsquo;est celle lanc&eacute;e le 10 juillet dernier par El&eacute;onore Paterry, une &eacute;tudiante de 23 ans en master QSE et RSE (Qualit&eacute;, s&eacute;curit&eacute;, environnement / Responsabilit&eacute; soci&eacute;tale des entreprises) sur <a href="https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3014" target="_blank">la plateforme des p&eacute;titions de l'Assembl&eacute;e nationale</a>. &laquo;&nbsp;<em>La Loi Duplomb est une aberration scientifique, &eacute;thique, environnementale et sanitaire. Elle repr&eacute;sente une attaque frontale contre la sant&eacute; publique, la biodiversit&eacute;, la coh&eacute;rence des politiques climatiques, la s&eacute;curit&eacute; alimentaire, et le bon sens</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;nonce la p&eacute;titionnaire, qui se d&eacute;crit en &laquo;&nbsp;<em>future professionnelle de la sant&eacute; environnementale et de la responsabilit&eacute; collective</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>1 million de signatures en 10 jours</h2><p>La plateforme permet &agrave; tout citoyen d'adresser et/ou de signer des p&eacute;titions d&eacute;j&agrave; d&eacute;pos&eacute;es &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale. La Conf&eacute;rence des pr&eacute;sidents de l'Assembl&eacute;e peut d&eacute;cider d'organiser un d&eacute;bat en s&eacute;ance publique sur une p&eacute;tition ayant recueilli au moins 500.000 signatures, issues d'au moins 30 d&eacute;partements ou collectivit&eacute;s d'outre-mer. Conditions largement remplie par celle de l&rsquo;&eacute;tudiante, qui totalisait plus d&rsquo;un million de signatures ce lundi.</p><h2>Impasse et distorsion de concurrence</h2><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/irrigation-acetamipride-anses-quels-sont-les-points-clefs-adoptes-ce-mardi-8-juillet-2025-dans-la-loi-duplomb" target="_blank">Adopt&eacute;e le 8 juillet dernier</a>, la loi Duplomb vise &agrave; desserrer l&rsquo;&eacute;tau de certaines contraintes entravant la mise en &oelig;uvre de moyens de production tels que produits phytosanitaires, b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage et ressource en eau. Son article le plus embl&eacute;matique, mais aussi le plus clivant, r&eacute;side dans la r&eacute;autorisation, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pesticides-a-la-recherche-du-temps-perdu-dans-la-non-recherche-d-alternatives" target="_blank">&agrave; titre d&eacute;rogatoire et sous conditions de l&rsquo;ac&eacute;tamipride</a>, un insecticide de la famille des n&eacute;onicotino&iuml;des que la France est seule &agrave; avoir banni au sein de l&rsquo;UE depuis 2018, la substance b&eacute;n&eacute;ficiant en l&rsquo;&eacute;tat actuel de la r&eacute;glementation d&rsquo;une AMM jusqu&rsquo;en 2033. La substance est attendue par les producteurs de betteraves sucri&egrave;res et plus encore de noisettes, en situation d&rsquo;impasse face au balanin et &agrave; la punaise diabolique, et de distorsion de concurrence intra-europ&eacute;enne.</p><h2>Un retour &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e &laquo;&nbsp;par la fen&ecirc;tre&nbsp;&raquo;</h2><p>Si le texte, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/franck-menonville-senateur-notre-ppl-n-a-pour-but-que-de-faire-tomber-des-contraintes-franco-francaises-pour-s-aligner-sur-le-champ-du-possibl" target="_blank">issu d&rsquo;une proposition de loi des s&eacute;nateurs Duplomb (LR) et Menonville (UDI)</a> a &eacute;t&eacute; salu&eacute; par la FNSEA et les JA, il a &eacute;t&eacute; vilipend&eacute; par la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne et de nombreuses associations environnementalistes, ainsi que des scientifiques, sur le fond comme sur la forme, le d&eacute;bat &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale ayant &eacute;t&eacute; avort&eacute; par le d&eacute;p&ocirc;t d&rsquo;une motion de rejet, renvoyant directement le texte en Commission mixte paritaire. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;obstruction parlementaire a mis court au d&eacute;bat, c&rsquo;est dommage</em>, a d&eacute;clar&eacute; dimanche Ya&euml;l Braun-Pivet. &nbsp;<em>Je me suis battue pour qu&rsquo;il y a ce d&eacute;bat, j&rsquo;ai essay&eacute; de convaincre les uns et les autres de r&eacute;duire le nombre d&rsquo;amendements etc. On n&rsquo;a pas r&eacute;ussi, l&agrave; on rentre par la fen&ecirc;tre</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Le Conseil constitutionnel saisi</h2><p>Si d&eacute;bat il y a, ce dernier n'influencera en rien le devenir du texte. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est un d&eacute;bat qui est encadr&eacute;, on est dans le cadre d&rsquo;un texte qui a &eacute;t&eacute; vot&eacute;, le d&eacute;bat ne pourra en aucun cas revenir sur la loi vot&eacute;e</em>&nbsp;&raquo;, a pr&eacute;cis&eacute; la pr&eacute;sidente de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale, qui a renvoy&eacute; &agrave; la rentr&eacute;e parlementaire l&rsquo;organisation d&rsquo;un tel d&eacute;bat.</p><p>D&rsquo;ici l&agrave;, la loi pourrait &ecirc;tre promulgu&eacute;e par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique. Le texte est suspendu &agrave; l&rsquo;examen du Conseil constitutionnel, saisi par les partis de gauche, avec d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute; LFI, les Ecologistes et le Parti communiste et de l&rsquo;autre le Parti socialiste. Le Conseil constitutionnel a&nbsp;30 jours pour rendre sa d&eacute;cision suite aux saisines, apr&egrave;s quoi le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique pourra promulguer la loi, telle que le Conseil constitutionnel l&rsquo;aura vis&eacute;e.</p>


La présidente de l’Assemblée nationale s’est dite « favorable » à l’organisation d’un débat en séance publique après qu’une pétition a satisfait les conditions de son organisation. Mais l’abrogation n’est pas à l’ordre du jour, alors qu’est attendue la décision du conseil constitutionnel concernant sa conformité, dernière étape avant la promulgation de la loi par le président de la République.

Loi Duplomb : vers un débat à l’Assemblée nationale mais pas d'abrogation en vue

<p>Le 20 mai, les &eacute;l&egrave;ves du lyc&eacute;e agricole de Ch&acirc;teau Chinon ont d&eacute;couvert toutes les formes de m&eacute;canisation partag&eacute;e. Apr&egrave;s une pr&eacute;sentation des CUMA un peu plus pouss&eacute;e, le calcul du capital social sur l&rsquo;achat d&rsquo;un tracteur, le chiffrage d&rsquo;un prix de revient d&rsquo;un mat&eacute;riel, la matin&eacute;e c&rsquo;est conclu avec le jeu Paie ta CUMA. Quoi de plus simple de d&eacute;couvrir le fonctionnement des CUMA par le jeu, &ccedil;a fait rire, &ccedil;a fait calculer, &ccedil;a lance les d&eacute;bats, et &agrave; la fin ben on a une facture&nbsp;! Mais c&rsquo;est aussi &ccedil;a la vie des CUMA.</p>


Et on parlait charges de mécanisation aux étudiants?

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