Bergerac

Encore de la pluie avant l'accalmie ! La chronique de Nicolas Le Friant,

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Terrena, partenaire et acteur majeur du secteur agroalimentaire et actif dans plusieurs fili&egrave;res, d&eacute;ploie des initiatives en faveur d&rsquo;une agriculture innovante et durable sur les ann&eacute;es &agrave; venir.La fili&egrave;re avicole, fortement impact&eacute;e ces derni&egrave;res ann&eacute;es par les contraintes sanitaires, rassemble bon nombre d&rsquo;initiatives. Le territoire vend&eacute;en est ainsi au c&oelig;ur de l&rsquo;activit&eacute; avicole de Terrena, comme le pr&eacute;cise G&eacute;rard Rondel, responsable de la fili&egrave;re Volaille pour la coop&eacute;rative&nbsp;: &laquo;&nbsp;La fili&egrave;re avicole est historiquement implant&eacute;e dans le d&eacute;partement. Que ce soient les poulets, les dindes ou les canards, je pense que l&rsquo;on approche les 50 % de production provenant de Vend&eacute;e / Nord Deux-S&egrave;vres. Concernant la volaille de ponte, c'est la m&ecirc;me tendance : 40 % de nos &eacute;leveurs sont implant&eacute;s dans le secteur. &raquo; La proximit&eacute; des sites de transformation facilite ainsi les &eacute;changes logistiques et renforce l'importance strat&eacute;gique du d&eacute;partement pour Terrena.Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-volaille-affiche-une-belle-croissance-en-grande-partie-grace-aux-importations" target="_blank">La volaille affiche une belle croissance&hellip; en grande partie gr&acirc;ce aux importations - Pleinchamp</a><h2>Une fili&egrave;re vend&eacute;enne en pleine croissance</h2>La ma&icirc;trise du processus de production et leur proximit&eacute; permettent aujourd&rsquo;hui 95 % de d&eacute;bouch&eacute;s pour les &eacute;leveurs partenaires via les abattoirs de la filiale Galliance.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 &laquo;&nbsp;Pour l&rsquo;&oelig;uf, c&rsquo;est la fili&egrave;re qui se d&eacute;veloppe le plus au niveau de la coop&eacute;rative,
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la proximit&eacute; avec nos centres de conditionnement est une force de d&eacute;veloppement pour notre territoire Terrena. &Agrave; l&rsquo;exception du canard, du bio et du label qui sont des produits plus on&eacute;reux qui ont subi la crise d&rsquo;inflation 2023, la volaille standard reste le produit le plus consomm&eacute; en France, ce qui permet un d&eacute;veloppement r&eacute;gulier tous les ans &raquo;, explique G&eacute;rard Rondel. Il ajoute que &laquo; la consommation d&rsquo;&oelig;ufs augmente, elle aussi, de 4 % en France tous les ans. On a donc des capacit&eacute;s de croissance importantes pour accompagner le d&eacute;veloppement de nos agriculteurs sur le long terme &raquo;. Terrena s&rsquo;investit pleinement depuis plusieurs ann&eacute;es dans la modernisation et le d&eacute;veloppement de ses &eacute;levages pour r&eacute;pondre &agrave; la forte demande nationale. &laquo; D&rsquo;un point de vue comp&eacute;titivit&eacute;, nous essayons d'avoir une logistique plus optimis&eacute;e entre les diff&eacute;rents sites d&rsquo;aval et les zones d&rsquo;&eacute;levages situ&eacute;es dans les 100 km autour des centres de conditionnement et 140 km autour des abattoirs de volailles de chair. L&rsquo;objectif est de r&eacute;duire les co&ucirc;ts de transport et ainsi de gagner en rentabilit&eacute; sur le long terme. &raquo;Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/volailles-de-chair-le-plan-de-l-anvol-pour-reprendre-20-points-a-l-import" target="_blank">Volailles de chair : le plan de l&rsquo;Anvol pour reprendre 20 points &agrave; l&rsquo;import - Pleinchamp</a><h2>L&rsquo;accompagnement de l&rsquo;&eacute;leveur&nbsp;: la cl&eacute; de l&rsquo;avenir</h2>Terrena, &agrave; travers son engagement aupr&egrave;s des &eacute;leveurs, met un point d&rsquo;honneur &agrave; soutenir&nbsp;financi&egrave;rement et techniquement les projets avicoles. En Vend&eacute;e comme ailleurs, &laquo;&nbsp;l'accompagnement pour quelqu&rsquo;un qui veut faire un b&acirc;timent dans une production donn&eacute;e, c&rsquo;est d&eacute;j&agrave; de choisir &laquo;&nbsp;la bonne production&nbsp;&raquo;. Ensuite, nos services techniques sont l&agrave; pour prendre l&rsquo;&eacute;leveur en charge sur l'apprentissage du m&eacute;tier par le parrainage, et la prise en main de b&acirc;timents fiables et robustes dans le temps &raquo;. G&eacute;rard Rondel ajoute qu&rsquo;&laquo; avec les banques partenaires, nous apportons de l&rsquo;ordre de 20 % du projet. Terrena propose aussi un deuxi&egrave;me appui financier pour l'&eacute;leveur avec son Plan Terrena Avenir qui peut aller jusqu'&agrave; 150 000 &euro; de financement compl&eacute;mentaire pour un b&acirc;timent de 30&nbsp;000 poules pondeuses plein-air. Ceci permet de conforter la rentabilit&eacute; du projet de l'&eacute;leveur et de rassurer les banques sur la p&eacute;rennit&eacute; du projet &raquo;.Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elevage-intensif-un-decret-qui-divise" target="_blank">&Eacute;levage intensif en France : un d&eacute;cret controvers&eacute; qui appelle &agrave; une communication plus transparente - Pleinchamp</a>

Historiquement implanté dans le grand Ouest, Terrena entend continuer ses projets de développement pour la filière avicole après des années difficiles pour les éleveurs.

Terrena et la CFA : œuvrent pour le développement de la filière avicole vendéenne et ligérienne

Depuis son installation en 2017 &agrave; Mettray (37), Julien Davaze utilise la herse &eacute;trille pour d&eacute;sherber m&eacute;caniquement ses cultures.&nbsp;&laquo; C&rsquo;est un outil qui fonctionne bien sur mes types de sols, &agrave; dominante argileuse,&nbsp;tient &agrave; pr&eacute;ciser le jeune c&eacute;r&eacute;alier.&nbsp;Ce qui n&rsquo;est pas le cas partout. &raquo;Quoique adepte de la herse &eacute;trille, il est conscient que son efficacit&eacute; d&eacute;pend d&rsquo;autres leviers agronomiques.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 En parall&egrave;le de son utilisation, je s&egrave;me tard, jamais avant fin octobre &raquo;, souligne-t-il.
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Raison pour laquelle il ensemence bien souvent des bl&eacute;s am&eacute;liorants, &agrave; date de semis plus tardive. &nbsp;Aussi, il a mis en place une rotation longue d&rsquo;une douzaine de cultures. Il alterne presque syst&eacute;matiquement les cultures d&rsquo;hiver et celles de printemps. Mais il reconnait que certaines adventices, &agrave; l&rsquo;instar du chardon et du liseron, sont des plantes que le d&eacute;sherbage m&eacute;canique peine &agrave; d&eacute;truire.<div class="citation">
 "Une terre tr&egrave;s fine est source de lev&eacute;e abondante des adventices "
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<h6>Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-desherbage-mecanique-constitue-un-element-primordial-herse-etrille-bineuse-et-houe-de-precieuses-alliees" target="_blank">Le d&eacute;sherbage m&eacute;canique constitue un &eacute;l&eacute;ment primordial - Herse &eacute;trille, bineuse et houe : de pr&eacute;cieuses alli&eacute;es - Pleinchamp</a></h6><h6>&nbsp;</h6><h6>ANTICIPER LE SEMIS&nbsp;</h6>La r&eacute;ussite de son d&eacute;sherbage m&eacute;canique passe aussi par une pr&eacute;paration m&eacute;ticuleuse de ses sols en amont des semis.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 &nbsp;&laquo; J&rsquo;utilise peu le labour car apr&egrave;s diff&eacute;rents essais, je ne remarque pas de diff&eacute;rences flagrantes sur le salissement des sols &raquo;, justifie-t-il.
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Seuls plusieurs faux-semis sont r&eacute;alis&eacute;s. Il ne souhaite pas non plus r&eacute;aliser un lit de semences trop fin.&nbsp;&laquo; Une terre tr&egrave;s fine est source de lev&eacute;e abondante des adventices &raquo;, estime-t-il. &nbsp;La structure du sol l&rsquo;importe &eacute;galement :&nbsp;&laquo; je pense avoir une semelle de labour &agrave; une dizaine de centim&egrave;tres de profondeur dans certaines de mes parcelles. Ce n&rsquo;est pas optimal pour le d&eacute;veloppement du chevelu racinaire. &raquo;&nbsp;Ce constat &eacute;mane de plusieurs profils de sols effectu&eacute;s en partenariat avec des agronomes.&nbsp;&laquo; Captant moins d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments nutritifs, une plante couvre moins le sol &raquo;,&nbsp;compl&egrave;te-t-il.&nbsp;PLUSIEURS PASSAGES APR&Egrave;S OBSERVATION&nbsp;Deux ou trois jours apr&egrave;s le semis, Julien Davaze passe &agrave; l&rsquo;aveugle.&nbsp;&laquo; Ainsi je d&eacute;truis les premi&egrave;res lev&eacute;es d&rsquo;adventices au stade filament. J&rsquo;&eacute;volue entre 10 et 12&nbsp;km/h. En 12 m&egrave;tres, j&rsquo;effectue 12 ha/h &raquo;, d&eacute;taille-t-il.&nbsp;Avec cet outil, il effectue un second passage au stade 3 feuilles de la c&eacute;r&eacute;ale.&nbsp;&laquo; Mes sols argilo-calcaires ne se recouvrent pas d&rsquo;une croute parfois pr&eacute;judiciable au d&eacute;veloppement des plantes. La herse &eacute;trille est donc suffisante sur mon exploitation. &raquo;&nbsp;Except&eacute; pour quelques parcelles plus battantes, o&ugrave; le c&eacute;r&eacute;alier utilise une vieille herse&nbsp;&laquo; sortie des ronces&nbsp;&raquo;, ironise-t-il. Ou encore sur les tournesols et les ma&iuml;s o&ugrave; une bineuse peut &ecirc;tre employ&eacute;e.A ses yeux, le passage de la herse &eacute;trille participe &agrave; l&rsquo;a&eacute;ration du sol et de la mati&egrave;re organique qui le recouvre, mais aussi&nbsp;&laquo; &agrave; la stimulation de la plante et donc &agrave; son pouvoir de recouvrement &raquo;, rappelle-t-il.&nbsp;<div class="citation">
 "je d&eacute;truis les premi&egrave;res lev&eacute;es d&rsquo;adventices au stade filament. J&rsquo;&eacute;volue entre 10 et 12&nbsp;km/h. En 12 m&egrave;tres, j&rsquo;effectue 12 ha/h "
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Enfin, Julien Davaze porte beaucoup d&rsquo;attention &agrave; l&rsquo;observation de ses parcelles.&nbsp;&laquo; J&rsquo;ai un parcellaire group&eacute; et je m&rsquo;en r&eacute;jouis. Une fois le stade trois feuilles atteint, je passe &agrave; pied dans chacune de mes parcelles environ une fois par semaine. Si j&rsquo;aper&ccedil;ois des filaments et que la portance le permet, j&rsquo;interviens &agrave; nouveau. &raquo;L&rsquo;IMPORTANCE DES R&Eacute;GLAGESJulien Davaze tend &agrave; r&eacute;gler son outil avec une forte pression.&nbsp;&laquo; Cela peut faire peur quand on quitte le champ,&nbsp;reconnait-il. Les pieds de c&eacute;r&eacute;ales sont parfois quelque peu arrach&eacute;s. &raquo;&nbsp;Pour contrer ces pertes, il augmente la densit&eacute; de semis pour atteindre les 200 kg/ha en bl&eacute; bio. Conscient que le tallage de la c&eacute;r&eacute;ale en p&acirc;tit, il appr&eacute;cie en revanche le volume racinaire optimal que la plante d&eacute;veloppe.&nbsp;Le passage de la herse &eacute;trille procure un bon enracinement, et donc une r&eacute;sistance &agrave; la s&eacute;cheresse sup&eacute;rieure au printemps. Cela limite l&rsquo;effet&nbsp;&laquo; coup de chaud &raquo;&nbsp;qui survient parfois au mois d&rsquo;avril.&nbsp;Un salissement de ses champs maitris&eacute; pour ce c&eacute;r&eacute;alier, mais au co&ucirc;t d&rsquo;une observation m&eacute;ticuleuse et r&eacute;guli&egrave;re des parcelles.Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-bio-2023-tig-air-l-arracheuse-de-chenopodes-de-bionalan4" target="_blank">[Tech &amp; Bio 2023] Tig&rsquo;Air, l&rsquo;arracheuse de ch&eacute;nopodes de Bionalan - Pleinchamp</a>

Un tiers des 180 ha que Julien Davaze cultive sont menés en agriculture biologique. Féru de la herse étrille, ce céréalier installé au nord de Tours est persuadé que l’agressivité du réglage de son outil et l’intervention sur des adventices jeunes sont les fruits de son efficacité.

Herse étrille : observer avant toute intervention

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