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Retour de la pluie : une bonne nouvelle pour les sols ?

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<h2>Miser sur le&nbsp;num&eacute;rique&nbsp;pour r&eacute;duire l&rsquo;usage des produits phytosanitaires</h2>Les phytosanitaires servent &agrave; prot&eacute;ger les v&eacute;g&eacute;taux contre les ravageurs, &agrave; d&eacute;truire les adventices. En l&rsquo;&eacute;tat actuel des syst&egrave;mes de cultures, ces produits ont un r&ocirc;le &agrave; jouer pour maintenir les rendements. Mais, leur utilisation massive pose de r&eacute;els probl&egrave;mes environnementaux et de sant&eacute; publique. Le d&eacute;veloppement r&eacute;cent de l&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision, de technologies de g&eacute;olocalisation, d&rsquo;acquisition et de traitement de donn&eacute;es gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;Intelligence Artificielle, de la robotique, etc... rendent possible la cr&eacute;ation de nouveaux outils au service du monde agricole.&nbsp; Le projet Azimut va concerner en priorit&eacute; les fili&egrave;res grandes cultures et viticulture.&nbsp; Les actions du projet AZIMUT se d&eacute;rouleront en Pays de Loire et aussi en Bretagne sur 3 ans et vont consister &agrave;<ul><li>identifier, caract&eacute;riser ces innovations num&eacute;riques</li><li>mettre en &oelig;uvre et &eacute;valuer certaines d&rsquo;entre elles&nbsp;sur le terrain</li><li>accompagner les cuma dans la s&eacute;lection et l&rsquo;appropriation&nbsp;des technologies.</li></ul>Pour initer le projet, l'&eacute;quipe de parternaires compos&eacute;e des f&eacute;d&eacute;rations de cuma bretonnes et lig&eacute;riennes,de Terrena et de la Chambre d'Agriculture Pays de Loire&nbsp;s'est r&eacute;unie&nbsp;&nbsp;jeudi 27 octobre &agrave; la Ferme exp&eacute;rimentale de Derval (44). Cette journ&eacute;e de lancement a &eacute;t&eacute; l'occasion de visiter les installations de la ferme exp&eacute;rimentale. Une visite qui a d&eacute;marr&eacute; par une photo de groupe sur le nouveau pont bascule de la ferme. Un message &agrave; retenir : "via AZIMUT,&nbsp; nous allons peser collectivement pour la r&eacute;duction de l&rsquo;usage des phytos."Certaines innovations "num&eacute;riques" sont des leviers potentiels pour r&eacute;duire l&rsquo;usage des produits phytosanitaires, via :&nbsp;<ul><li>l&rsquo;optimisation des interventions de pulv&eacute;risation afin d&rsquo;en am&eacute;liorer l'efficacit&eacute;. Il s&rsquo;agit d'am&eacute;liorer les techniques li&eacute;es &agrave; l&rsquo;application de ces produits phytosanitaires : g&eacute;olocalisation, pulv&eacute;risation ultra localis&eacute;e, syst&egrave;me anti-d&eacute;rive, injection directe, ...</li><li>l&rsquo;utilisation de m&eacute;thodes alternatives. Cela consiste &agrave; remplacer les applications de produits par d'autres techniques &ldquo;non issues de la chimie de synth&egrave;se&rdquo;: &nbsp;d&eacute;veloppement du biocontr&ocirc;le, du d&eacute;sherbage m&eacute;canique, d&eacute;sherbage &eacute;lectrique, d&eacute;veloppement de la robotique</li><li>la r&eacute;duction du nombre d'applications notamment gr&acirc;ce aux outils d'aide &agrave; la d&eacute;cision (OAD) en am&eacute;liorant la connaissance pour mieux g&eacute;rer les risques.</li></ul><h2>Priorit&eacute; : des innovations pens&eacute;es pour un "usage cuma"</h2>Les travaux se feront au maximum dans une d&eacute;marche de co-conception,&nbsp;en lien avec des d&eacute;veloppeurs de ces innovations. Il s'agit de les&nbsp;adapter au &ldquo;fonctionnement collectif cuma&rdquo;. <a href="http://www.ouest.cuma.fr/actualites/azimut-reduire-lusage-des-produits-phytosanitaires">http://www.ouest.cuma.fr/actualites/azimut-reduire-lusage-des-produits-phytosanitaires</a>

Miser sur l’innovation numérique pour réduire l’usage des produits phytosanitaires, c'est le défi engagé par le projet Azimut. La réunion de lancement du projet partenarial Azimut s'est tenue jeudi 27 octobre à la Ferme expérimentale de Derval (44). Le principe de ce nouveau projet réunissant les fédérations de cuma bretonnes et ligériennes, Terrena et Chambre d'Agriculture Pays de Loire est de miser sur les innovations numériques pour réduire l’usage des produits phytosanitaires (en se focalisant sur le désherbage) pour les filières grandes cultures et viticulture.

Azimut : réduire l’usage des produits phytosanitaires

2020 aurait d&ucirc; &ecirc;tre une ann&eacute;e de salon pour Capr&rsquo;Inov mais la crise sanitaire en a d&eacute;cid&eacute; autrement. Le salon n&rsquo;ayant pu avoir lieu physiquement, une version digitale a &eacute;t&eacute; imagin&eacute;e et a connu un franc succ&egrave;s. C&rsquo;est pourquoi le comit&eacute; d&rsquo;organisation a d&eacute;cid&eacute; de renouveler ce rendez-vous les ann&eacute;es hors salon, sous la forme d&rsquo;un webinaire. Le r&eacute;chauffement climatique et ses cons&eacute;quences sur l&rsquo;&eacute;levage caprin &eacute;tait le premier th&egrave;me choisi. Un sujet qui &laquo;&thinsp;concerne tout le monde&thinsp;&raquo;, comme l&rsquo;a rappel&eacute; le pr&eacute;sident de Capr&rsquo;Inov, Samuel H&eacute;rault et qui a &eacute;t&eacute; &eacute;tudi&eacute; par l&rsquo;interprofession caprine, qui s&rsquo;est dot&eacute;e d&rsquo;outils et d&rsquo;une feuille de route pour l&rsquo;avenir.Premi&egrave;re intervenante, Aur&eacute;lie Madrid de l&rsquo;Idele est revenue sur le dernier rapport du GIEC. 234 chercheurs en climatologie de 65 pays concluent dans ce rapport &agrave; un changement climatique incontestable et dont l&rsquo;origine est principalement les activit&eacute;s humaines. Dans le d&eacute;tail, on observe une acc&eacute;l&eacute;ration du r&eacute;chauffement depuis les ann&eacute;es 1980. Les p&eacute;riodes de chaleur extr&ecirc;me et de fortes pr&eacute;cipitations sont plus fr&eacute;quentes et plus intenses. La s&eacute;cheresse, le r&eacute;chauffement et l&rsquo;acidification des oc&eacute;ans vont &eacute;galement croissant.Trois sc&eacute;narios ont &eacute;t&eacute; b&acirc;tis selon le niveau d&rsquo;intervention des politiques publiques &agrave; venir&nbsp;: un sc&eacute;nario o&ugrave; on ne change rien, un pour lequel on stabilise la situation actuelle et le dernier dans lequel on r&eacute;duit les &eacute;missions de carbone. Et le constat est clair, quelles que soient les politiques, le r&eacute;chauffement va se poursuivre jusqu&rsquo;au milieu du si&egrave;cle environ, la tendance &eacute;tant difficile &agrave; inverser. Les experts insistent &eacute;galement sur la forte variabilit&eacute; d&rsquo;une ann&eacute;e &agrave; l&rsquo;autre. 2022 serait en d&eacute;finitive un avant-go&ucirc;t de ce que sera une ann&eacute;e moyenne en 2050. Depuis plusieurs mois, la fili&egrave;re caprine s&rsquo;est empar&eacute;e du sujet. &laquo;&thinsp;Pour garantir la p&eacute;rennit&eacute; de nos productions et pr&eacute;server les territoires, il va falloir s&rsquo;adapter&thinsp;&raquo;, r&eacute;sume Sophie Espinosa, directrice de la FNEC.La fili&egrave;re a identifi&eacute; des leviers d&rsquo;action et &eacute;tabli une strat&eacute;gie retrac&eacute;e dans la feuille de route Cap climat. Avec deux volets&nbsp;: un volet att&eacute;nuation visant &agrave; fournir des outils aux &eacute;leveurs pour r&eacute;duire leur impact carbone et leurs &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre et un volet adaptation, fournissant leviers et solutions et lan&ccedil;ant des travaux de recherche.D&rsquo;ici 2025, 50&thinsp;% des exploitations devront avoir b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;un diagnostic avec l&rsquo;outil Cap2ER&nbsp;(100&thinsp;% en 2030). Dans le m&ecirc;me temps, des r&eacute;f&eacute;rences techniques seront produites sur l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique, les strat&eacute;gies de conduite d&rsquo;&eacute;levage, l&rsquo;adaptation des b&acirc;timents, la g&eacute;n&eacute;tique, la gestion de l&rsquo;eau&hellip; L&rsquo;Idele s&rsquo;est pench&eacute; sur les cons&eacute;quences du r&eacute;chauffement climatique sur l&rsquo;&eacute;levage caprin. J&eacute;r&eacute;mie Jost de l&rsquo;Idele souligne une pousse de l&rsquo;herbe d&eacute;sormais plus pr&eacute;coce avec un arr&ecirc;t de croissance au d&eacute;but de l&rsquo;&eacute;t&eacute; et une repousse automnale plus faible. L&agrave; encore, une tr&egrave;s forte variabilit&eacute; existe selon les ann&eacute;es. L&rsquo;enjeu pour l&rsquo;&eacute;levage caprin est donc de r&eacute;ussir l&rsquo;implantation et la conduite d&rsquo;une prairie productive et de qualit&eacute;.Avec plusieurs probl&eacute;matiques&nbsp;: la r&eacute;ussite de la premi&egrave;re coupe lors d&rsquo;un printemps pluvieux, la gestion du chantier de r&eacute;colte ou encore la tr&eacute;sorerie fourrag&egrave;re fluctuante,&hellip; 10 groupes d&rsquo;&eacute;leveurs travaillent sur la question au sein du r&eacute;seau Redcap. Des leviers ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s, dont la diversification du syst&egrave;me fourrager&nbsp;(en favorisant les l&eacute;gumineuses en m&eacute;lange, les semis sous couvert, &hellip;), l&rsquo;adaptation des capacit&eacute;s de stockage, la contractualisation, l&rsquo;organisation du travail, etc.Le r&eacute;chauffement climatique affecte aussi les animaux. Le stress thermique a des effets n&eacute;gatifs au niveau de la productivit&eacute; et de la reproduction. Des solutions existent l&agrave; aussi&nbsp;: adaptation des b&acirc;timents, des rations&nbsp;(composition, distribution, horaires), acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau, chargement,&hellip; Les travaux se poursuivent pour voir si ces leviers sont pertinents et ces solutions sont g&eacute;n&eacute;ralisables.

Après l’édition digitale de 2020, Capr’Inov propose désormais un webinaire les années hors salon. Le premier a eu lieu le 23 novembre et portait sur l’adaptation de la filière caprine au changement climatique.

Capr’inov : la filière caprine fait le point sur l’adaptation au changement climatique

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