Quelles sont les prévisions météo pour mars 2025 ? Chronique de N. Le Friant

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La Chapelle-Saint-Mesmin

<p>&laquo;&nbsp;<em>Cette revalorisation, annonc&eacute;e publiquement &agrave; plusieurs reprises par la ministre de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; Alimentaire, repr&eacute;sente une avanc&eacute;e majeure pour la gestion durable des haies et la reconnaissance du r&ocirc;le cl&eacute; des agriculteurs dans la pr&eacute;servation du paysage et de la biodiversit&eacute;&nbsp;</em>&raquo;. Tel est le satisfecit dress&eacute; par le R&eacute;seau Haies France (ex-Afac Agroforesteries) dans un communiqu&eacute; dat&eacute; du 19 mars. Le r&eacute;seau fait allusion aux propos d&rsquo;Annie Genevard qui, le 17 janvier dans le cadre des d&eacute;bats du Projet de la loi finances 2025, avait affirm&eacute; que la r&eacute;mun&eacute;ration du bonus haies &eacute;tait pass&eacute;e &laquo;&nbsp;<em>de 7 &agrave; 20 euros par hectare</em>&nbsp;&raquo; le 1<sup>er</sup> janvier.</p><h2>Imbroglio budg&eacute;taire</h2><p>Lanc&eacute; au printemps 2024, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/haies-un-pacte-pour-repartir-d-une-feuille-verte" target="_blank">le Pacte en faveur de la haie</a> &eacute;tait cr&eacute;dit&eacute; de 110 millions d&rsquo;euros par an pendant trois ans dans le but de faire sortir de terre un gain net de 50.000 km de lin&eacute;aire de haies d&rsquo;ici &agrave; 2030, en fl&eacute;chant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-en-faveur-de-la-haie-a-vos-souris-beches-plantez" target="_blank">des aides &agrave; la plantation et &agrave; la gestion durable et des haies</a>, en soutenant la fourniture de plants adapt&eacute;s aux territoires et en consolidant les fili&egrave;res de valorisation des produits de la haie.</p><p>A l&rsquo;automne, le gouvernement est rattrap&eacute; par des restrictions budg&eacute;taires et lors de l&rsquo;examen du Projet de loi de finances 2025, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-haie-irremediablement-mal-aimee">les d&eacute;put&eacute;s ressortent la tron&ccedil;onneuse de sous leur banc et coupent &agrave; blanc ou presque le Pacte</a> en r&eacute;duisant son budget de 110 &agrave; 30 millions d&rsquo;euros. Au final, selon le R&eacute;seau Haies France, le budget 2025 oscillerait entre 43 et 50 millions d&rsquo;euros, la clarification &eacute;tant attendue avec la publication prochaine des appels &agrave; projet.</p><h2>Le cadre r&eacute;glementaire</h2><p>Le Plan strat&eacute;gique national de la Pac 2023-2027 r&eacute;serve un &laquo;&nbsp;bonus haies&nbsp;&raquo; accord&eacute; &agrave; tout b&eacute;n&eacute;ficiaire de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-tout-sur-l-ecoregime" target="_blank">l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime</a> par la voie des pratiques ou par la voie de la certification environnementale. N&rsquo;y sont pas &eacute;ligibles les agriculteurs empruntant la voie &laquo; &eacute;l&eacute;ments favorables &agrave; la biodiversit&eacute; &raquo;. Pour &ecirc;tre &eacute;ligible, il faut satisfaire les deux conditions suivantes&nbsp;: d&eacute;tenir au moins 6% de haies sur ses terres arables et sur sa SAU totale et justifier la certification label Haie. Pour l&rsquo;obtenir, il faut respecter &agrave; minima le niveau 1 du cahier des charges Gestion du <a href="https://labelhaie.fr/" target="_blank">Label Haie</a> durant l&rsquo;ann&eacute;e qui pr&eacute;c&egrave;de l&rsquo;audit d&rsquo;entr&eacute;e. Une auto-&eacute;valuation est disponible <a href="https://autoevaluation.labelhaie.fr/" target="_blank">en ligne sur le site du Label Haie</a>. Ce label assure la fourniture de services &eacute;cosyst&eacute;miques et le d&eacute;veloppement durable, &eacute;thique et local de fili&egrave;res biomasse.</p><p>La campagne de t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration des aides surfaciques d&eacute;marrera le 1<sup>er</sup> avril.</p>


A moins de deux semaines de l’ouverture de Télépac pour les aides surfaciques, Réseau Haies France salue un « signal fort », alors que les restrictions budgétaires ont significativement amputé les ressources allouées au Pacte en faveur de la haie en 2025.

Le bonus haies revalorisé de 7 à 20 euros pour la campagne Pac 2025

<p>&laquo;&nbsp;Aimez la viande, mangez-en mieux&nbsp;&raquo;&nbsp;: tel, est depuis 2019, le message port&eacute; par Interbev, l&rsquo;interprofession du b&eacute;tail est des viandes, et consistant &agrave; manger la juste quantit&eacute; d&rsquo;une viande de qualit&eacute;, pour avoir un impact positif sur le terroir et sur la sant&eacute;, dans une double logique de responsabilit&eacute; soci&eacute;tale et de durabilit&eacute; des syst&egrave;mes. A en croire les enseignements du barom&egrave;tre de la consommation de viande des Fran&ccedil;ais, commandit&eacute; par le R&eacute;seau action climat (RAC), le message pourrait avoir infus&eacute; aupr&egrave;s de la population fran&ccedil;aise.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/regime-vegetarien-quelles-incidences-sur-la-sante" target="_blank" title="">R&eacute;gime v&eacute;g&eacute;tarien : quelles incidences sur la sant&eacute; ?</a>
</aside>
<p>Plus de la moiti&eacute; des Fran&ccedil;ais (53%) affirment avoir r&eacute;duit leur consommation au cours des trois derni&egrave;res ann&eacute;es. Les raisons qui sous-tendent cette diminution sont d&rsquo;abord d&rsquo;ordre &eacute;conomique pour 52% d&rsquo;entre eux devant des raisons de sant&eacute; (38%), de conscience environnementale (35%) et de bien-&ecirc;tre animal (33%). Les chiffres sont issus d&rsquo;une &eacute;tude Toluna Harris Interactive men&eacute;e du 2 au 5 f&eacute;vrier sur un &eacute;chantillon de 1100 personnes pour le compte du R&eacute;seau action climat. Il s&rsquo;agit de la 3<sup>&egrave;me</sup> &eacute;tude du genre apr&egrave;s celles de 2021 et de 2023.</p><p>Dans les faits, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-consommation-de-viande-des-francais-a-baisse-de-1-4-en-2023" target="_blank">la consommation de viande des Fran&ccedil;ais est plut&ocirc;t stable ces derni&egrave;res ann&eacute;es</a>. Selon les donn&eacute;es du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de FranceAgriMer, la consommation par habitant s&rsquo;est r&eacute;tract&eacute;e de 1,7% en 2023 pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 83,5kg &eacute;quivalent-carcasse contre 85,2kgec en 2022 et 84,9kgec en 2021.</p><h2>Le prix, la provenance et le go&ucirc;t</h2><p>Qu&rsquo;ils aient ou non diminu&eacute; leur consommation, les crit&egrave;res d&rsquo;achat de la viande restent globalement les m&ecirc;mes. Le prix s&rsquo;impose ainsi comme le premier crit&egrave;re d&rsquo;achat cit&eacute; (55% des consommateurs de viande) devant la provenance locale de la viande (51%), et le go&ucirc;t (50%). N&eacute;anmoins les consommateurs ayant diminu&eacute; leur consommation de viande portent un int&eacute;r&ecirc;t accru aux crit&egrave;res environnementaux (viande issue d&rsquo;un &eacute;levage local, respect de l&rsquo;environnement ou du bien-&ecirc;tre animal), d&rsquo;o&ugrave; l&rsquo;importance des conditions de production de la viande.</p><h2>Une dynamique de r&eacute;duction port&eacute;e par les arguments de qualit&eacute; et de soutien &agrave; l&rsquo;agriculture</h2><p>Pour les ann&eacute;es &agrave; venir, 1 Fran&ccedil;ais sur 3 pr&eacute;voit de consommer moins de viande. Au sein des Fran&ccedil;ais qui ont r&eacute;pondu ne pas avoir l&rsquo;intention de diminuer leur consommation, plus des trois quarts affirment qu&rsquo;ils pourraient limiter leur consommation de viande si cela permettait d&rsquo;acheter de la viande de meilleure qualit&eacute; qui r&eacute;mun&egrave;re mieux les &eacute;leveurs (79%), si cela permettait de r&eacute;duire les importations de viande (77%) et si cela permettait de soutenir la production de viande issue d&rsquo;&eacute;levages aux pratiques durables (77%).</p><h2>Les Fran&ccedil;ais pas tendres &agrave; l&rsquo;&eacute;gard des politiques publiques</h2><p>Pour autant, une majorit&eacute; de Fran&ccedil;ais ne s&rsquo;estime gu&egrave;re &ecirc;tre soutenue par les pouvoirs publics pour les accompagner dans la transition vers une alimentation durable, avec moins de viande (59% des Fran&ccedil;ais), mais de meilleure qualit&eacute; et fran&ccedil;aise, (63%) et davantage d&rsquo;aliments v&eacute;g&eacute;taux de qualit&eacute; (fruits et l&eacute;gumes, l&eacute;gumineuses, etc.). Une majorit&eacute; de Fran&ccedil;ais encore estime que l&rsquo;Etat n&rsquo;agit pas assez sur l&rsquo;information d&eacute;livr&eacute;e au consommateur, que ce soit sur l&rsquo;origine de la viande dans les plats pr&eacute;par&eacute;s (68%) ou au restaurant (65%). Selon l&rsquo;&eacute;tude, les Fran&ccedil;ais se prononcent massivement (83%) en faveur de l&rsquo;interdiction de la publicit&eacute; pour les produits alimentaires les plus nocifs pour la sant&eacute; et la plan&egrave;te, de l&rsquo;encadrement des &eacute;changes entre &eacute;leveur et grande distribution (90%) et du d&eacute;veloppement de l&rsquo;&eacute;levage durable (90%). 85% attendent des pouvoirs publics une sensibilisation &agrave; l&rsquo;alimentation v&eacute;g&eacute;tale et l&rsquo;encouragement &agrave; manger moins de viande. 78% des Fran&ccedil;ais sont favorables &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/150-euros-par-mois-pour-mieux-manger-l-idee-d-une-securite-sociale-de-l-alimentation-en-debat" target="_blank">une aide financi&egrave;re pour les m&eacute;nages modestes pour pouvoir acheter des aliments bons pour la sant&eacute;</a>.</p><h2>Les l&eacute;gumineuses, l&rsquo;alternative pl&eacute;biscit&eacute;e</h2><p>Dans une perspective de diminution de leur consommation de viande, les Fran&ccedil;ais privil&eacute;gient comme alternative les l&eacute;gumes secs et les l&eacute;gumineuses (78%), les c&eacute;r&eacute;ales et les graines (73%) et les aliments peu transform&eacute;s (60%) qui en sont issus. La consommation d&rsquo;algues semble recevoir un accueil plus mitig&eacute; (38%) tandis que les pr&eacute;parations tr&egrave;s transform&eacute;es (34%) et les insectes (22%) repr&eacute;sentent des solutions encore peu envisag&eacute;es pour le moment. La bonne image des l&eacute;gumineuses est partag&eacute;e par les Fran&ccedil;ais dans leur ensemble qu&rsquo;ils soient aujourd&rsquo;hui engag&eacute;s ou non dans une diminution de leur consommation de viande. Ils sont lou&eacute;s autant pour leur richesse en fibres et nutriments (88%) que pour leurs avantages en mati&egrave;re &eacute;conomique par rapport &agrave; la viande (86%). Ils sont aussi per&ccedil;us comme ayant des atouts particuliers : faciles &agrave; cuisiner (86%) et &agrave; faire manger aux enfants (62%). De plus, ils sont une source de fiert&eacute;, repr&eacute;sentant bien le terroir fran&ccedil;ais (86 %).</p>


Selon le baromètre du Réseau action climat, 1 Français sur 2 affirme avoir réduit sa consommation de viande au cours des trois ans passés et 1 sur 3 l’envisage dans les années à venir, pour des questions d’argent et de santé. Mais des garanties en termes de rémunération des éleveurs, de qualité, de pratiques durables et de réduction de des importations pourraient motiver ceux ne prévoyant pas de baisser leur consommation. Ainsi qu’une impulsion des politiques publiques.

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