Vers un mois de juin historiquement chaud en France ?

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Météo du mois de juin

Chaudefonds-sur-Layon

<p>349.600&nbsp;: c&rsquo;est le nombre d&rsquo;exploitations agricoles recens&eacute;es en France m&eacute;tropolitaine en 2023, selon l&rsquo;enqu&ecirc;te d&rsquo;Agreste sur les structures d&rsquo;exploitation. C&rsquo;est 40.000 de moins qu&rsquo;en 2020, date du dernier recensement agricole, ce qui &eacute;quivaut &agrave; une baisse de 10,3%. La dynamique est similaire dans les d&eacute;partements et r&eacute;gions d&rsquo;outre-mer, avec une baisse de 11,7% sur la p&eacute;riode pour aboutir &agrave; un effectif de 23.530 exploitations. &laquo;&nbsp;<em>Les derni&egrave;res projections plus compl&egrave;tes de l&rsquo;INRAE aboutissaient &agrave; un ordre de grandeur proche</em>&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/8/4/8/7448482-1-fre-FR/b1994a18f9c5-graphagreste.png" alt="Evolution annuelle moyenne du nombre d&rsquo;exploitations par taille &eacute;conomique en France m&eacute;tropolitaine (Source Agreste)" height="990" width="1514" /><figcaption>Evolution annuelle moyenne du nombre d&rsquo;exploitations par taille &eacute;conomique en France m&eacute;tropolitaine (Source Agreste)</figcaption></figure>

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<h2>Une d&eacute;croissance similaire &agrave; la d&eacute;cade 2010-2020</h2><p>Toutes exploitations confondues, en France m&eacute;tropolitaine, le rythme de baisse entre 2020 et 2023 est de -3,6% par an alors qu&rsquo;il &eacute;tait de -2,3% par an au cours de la p&eacute;riode 2010-2020. Mais si l&rsquo;on exclut les micro-exploitations, qui r&eacute;alisent moins de 25.000 euros de Production brute standard (PBS), le rythme de baisse retombe &agrave; -1,7%, soit le m&ecirc;me rythme qu&rsquo;entre 2010-et 2020 pour ces m&ecirc;mes cat&eacute;gories d&rsquo;exploitations.</p><h2>Une &eacute;rosion port&eacute;e par les micro-exploitations&hellip;</h2><p>L&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration du rythme de baisse au cours des quatre ann&eacute;es pass&eacute;es s&rsquo;explique par la forte d&eacute;crue du nombre de micro-exploitations, pass&eacute; de -3,7% par an entre 2010-2020 &agrave; -9,4% par an 2020-2023 et qui selon Agreste s&rsquo;explique le changement d&rsquo;attribution des aides de la Pac &agrave; compter de 2023, d&eacute;sormais r&eacute;serv&eacute;es aux seuls agriculteurs dits &laquo;&nbsp;actifs&nbsp;&raquo;. En &eacute;vitant le cumul des aides de la Pac et des droits &agrave; la retraite apr&egrave;s 67 ans, la r&eacute;forme visait &agrave; favoriser la transmission et l&rsquo;installation de jeunes agriculteurs.</p><p>En 2023, on d&eacute;nombrait 76.200 micro-exploitations en France m&eacute;tropolitaine, soit 22 % de l&rsquo;ensemble des exploitations (contre 29 % en 2020). Elles repr&eacute;sentaient 4% de la SAU et 7 % des &eacute;quivalents temps-plein (ETP). Les exploitants &acirc;g&eacute;s de 67 ans ou plus, qui repr&eacute;sentaient 11 % des exploitants agricoles en 2020, n&rsquo;en repr&eacute;sentent plus que 8 % en 2023, alors que cette part avait augment&eacute; entre 2010 et 2020.</p><h2>&hellip; mais qui n&rsquo;&eacute;pargne pas les petites, moyennes et grandes</h2><p>Si les exploitations plus importantes &eacute;conomiquement r&eacute;sistent mieux, l&rsquo;effectif des petites (25.000 &agrave; 100.000&euro; de PBS) a diminu&eacute; de -2,3% entre 2020 et 2023 contre -2,2% sur la d&eacute;cade 2010-2020. Pour les moyennes (100.000 &agrave; 250.000&euro;), les baisses sont respectivement de -2,1% et -2,6% sur les deux p&eacute;riodes contre -0,5% et 0,0% pour les grandes (plus de 250.000&euro; de PBS).</p><h2>1 exploitation sur 10 exploite plus de 200 ha</h2><p>En 2023, la surface moyenne d&rsquo;exploitation (hors micro-exploitations) s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 93ha contre 89ha en 2020. L&rsquo;effectif des exploitations de plus de 200 ha a augment&eacute; de pr&egrave;s de 3% Analys&eacute;es sous l&rsquo;angle de la surface d&rsquo;exploitation, L&rsquo;&eacute;volution du nombre de fermes entre 2020 et 2023 diff&egrave;re selon la surface des exploitations. Le nombre de fermes de 200 ha ou plus progresse fortement, avec une hausse annuelle moyenne de + 2,8 %. Si cette tendance &eacute;tait d&eacute;j&agrave; &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre par le pass&eacute;, elle s&rsquo;intensifie nettement : pr&egrave;s de 780 fermes suppl&eacute;mentaires chaque ann&eacute;e entre 2020 et 2023, dix fois plus qu&rsquo;au cours de la d&eacute;cennie pr&eacute;c&eacute;dente.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/8/4/8/7448485-1-fre-FR/56482c12573a-Taille.png" alt="Evolution annuelle moyenne du nombre d&rsquo;exploitations par tranche de SAU en France m&eacute;tropolitaine (Source Agreste)" height="1176" width="1724" /><figcaption>Evolution annuelle moyenne du nombre d&rsquo;exploitations par tranche de SAU en France m&eacute;tropolitaine (Source Agreste)</figcaption></figure>

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<p>Ces fermes d&rsquo;au moins 200 ha repr&eacute;sentent une exploitation sur dix en 2023 et concentrent un tiers des terres agricoles m&eacute;tropolitaines. Le nombre de fermes de 125 &agrave; 200 ha reste stable sur la m&ecirc;me p&eacute;riode, au contraire de la d&eacute;cennie pr&eacute;c&eacute;dente, durant laquelle cette cat&eacute;gorie avait connu une forte croissance. Pour les autres fermes, hormis les plus petites dont l&rsquo;effectif &eacute;volue peu, la baisse s&rsquo;accentue plut&ocirc;t. C&rsquo;est particuli&egrave;rement le cas des fermes de 25 &agrave; 75 ha, avec en moyenne - 3,9 % de baisse par an (soit 3100 fermes en moins chaque ann&eacute;e).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/8/4/8/7448488-1-fre-FR/6d8cd9232eb1-Otex.png" alt="R&eacute;partition des fermes par Otex en 2023 et variation 2020-2023 en France m&eacute;tropolitaine (Source Agreste)" height="756" width="1820" /><figcaption>R&eacute;partition des fermes par Otex en 2023 et variation 2020-2023 en France m&eacute;tropolitaine (Source Agreste)</figcaption></figure>

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<h2>L&rsquo;&eacute;levage recule plus vite</h2><p>Poursuivant la tendance structurelle observ&eacute;e depuis plusieurs d&eacute;cennies, le recul du nombre de fermes entre&nbsp;2020 et 2023 est plus marqu&eacute; pour les fermes sp&eacute;cialis&eacute;es en production animale : - 2,8 % en moyenne annuelle contre seulement - 0,8% pour les fermes sp&eacute;cialis&eacute;es en production v&eacute;g&eacute;tale.</p><p>En bovins, les Otex lait, viande et mixte reculent respectivement de -9,5%, -7,2% et -29,1% tandis que les &eacute;levages d&rsquo;ovins et caprins r&eacute;sistent (-0,2%). La cat&eacute;gorie polyculture-poly&eacute;levage recule de -4,6%. La baisse pointe &agrave; -8,8% pour les porcins et la volaille.</p><p>En productions v&eacute;g&eacute;tales, en dehors du maraichage (+7,7%), toutes les autres cat&eacute;gories reculent&nbsp;: -3,1% pour les grandes cultures, -4,3% pour les fruits, -3,3% pour la viticulture.</p><h2>Un cheptel moyen de 155 UGB</h2><p>Dans les &eacute;levages, toutes esp&egrave;ces confondues, la taille moyenne du cheptel continue de progresser. En 2023, les exploitants d&eacute;tiennent un cheptel moyen de 155 UGB contre 151 en 2020 et 122 en 2010. Dans les &eacute;levages de vaches laiti&egrave;res, poulets de chair ou poules pondeuses, l&rsquo;effectif moyen progresse entre 2020 et 2023, alors qu&rsquo;il diminue l&eacute;g&egrave;rement dans les &eacute;levages porcins. La taille moyenne de &eacute;levages de vaches allaitantes, ovins, caprins ou d&rsquo;&eacute;quid&eacute;s n&rsquo;&eacute;volue pas significativement en trois ans.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/1/5/8/7448517-1-fre-FR/8b51b2951ddd-ETP.png" alt="R&eacute;partition du volume de travail (en ETP) par type de main-d&rsquo;&oelig;uvre hors prestations de service (ETA, Cuma, etc.) (Source Agreste)" height="366" width="2048" /><figcaption>R&eacute;partition du volume de travail (en ETP) par type de main-d&rsquo;&oelig;uvre hors prestations de service (ETA, Cuma, etc.) (Source Agreste)</figcaption></figure>

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<h2>25% du travail&nbsp;assur&eacute; par les salari&eacute;s</h2><p>En 2023, hors micro-exploitations, 608.900 personnes travaillent de mani&egrave;re permanente dans les exploitations agricoles, qu&rsquo;ils soient exploitants, actifs familiaux ou salari&eacute;s non familiaux. Leur effectif diminue en moyenne de 1,4% par an, une baisse proche de celle du nombre d&rsquo;exploitations. Le volume de travail r&eacute;alis&eacute; par ces actifs permanents et par les travailleurs saisonniers ou occasionnels repr&eacute;sente 591.800 &eacute;quivalents temps plein (ETP) pour l&rsquo;ann&eacute;e 2023.</p><p>Ces derniers fournissent ainsi 24% de la quantit&eacute; de travail en 2023 contre 22% en 2020 et 19% en 2010. Les travaux externalis&eacute;s repr&eacute;sentent l&rsquo;&eacute;quivalent de 35.000 emplois &agrave; temps plein contre 22.500 en 2020, soit une hausse de 56%, et 5,6% des ETP totaux.</p>


L’effectif a fondu de 10,3% entre 2020 et 2023, affectant les micro-exploitations et dans une moindre mesure les petites, moyennes et grandes structures, et davantage l’élevage côté Otex. Avec une SAU moyenne de 93ha, l’agrandissement se poursuit, tout comme le recours aux salariés et aux prestataires extérieurs.

En 4 ans, la France a perdu 40.000 exploitations

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