Vers un mois de juin historiquement chaud en France ?

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Météo du mois de juin

Strasbourg

Conjoncture - Apr&egrave;s la visite du pr&eacute;sident br&eacute;silien Lula Da Silva le 5&nbsp;juin dernier, et face &agrave; la politique agressive des &Eacute;tats-Unis, les accords avec le Mercosur sont plus d&rsquo;actualit&eacute; que jamais. Les positions europ&eacute;ennes &eacute;voluent, avec des pays qui revoient leurs positions. La France reste oppos&eacute;e, avec un chef de l&rsquo;&Eacute;tat qui maintient ses conditions&nbsp;: la mise en place des clauses miroirs ou de clauses de sauvegarde. Dans cette actualit&eacute; br&ucirc;lante, quatre fili&egrave;res agricoles fran&ccedil;aises que sont INTERBEV (l&rsquo;Interprofession &eacute;levage et viande), ANVOL (l&rsquo;Interprofession de la volaille de chair), AIBS (l&rsquo;Association Interprofessionnelle de la Betterave et du Sucre) et INTERC&Eacute;R&Eacute;ALES (l&rsquo;Interprofession de la fili&egrave;re c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re fran&ccedil;aise) ont r&eacute;it&eacute;r&eacute; leur opposition &agrave; l&rsquo;accord UE-Mercosur conclu fin 2024. Les cons&eacute;quences d&rsquo;une signature seraient dramatiques dans le sens d&rsquo;un accord commercial&nbsp;?Dans sa derni&egrave;re conf&eacute;rence sur le march&eacute; mondial de la viande, l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage a dress&eacute; un panorama tr&egrave;s instructif, dans un monde o&ugrave; le cheptel se stabilise (sauf en Europe o&ugrave; il baisse). La position dominante du Br&eacute;sil (3,2&nbsp;millions de TEQ et pr&egrave;s d&rsquo;un million d&rsquo;animaux vivant) et de l&rsquo;Australie (1,8&nbsp;M de TEQ) est criante, avec des exportations majoritairement tourn&eacute;es vers la Chine pour la viande et les pays de l&rsquo;Afrique du Nord et du Moyen Orient pour le vif. L&rsquo;Inde ne fait pas beaucoup de bruit, mais elle est &eacute;galement un acteur important avec 1,34&nbsp;M de TEQ. On observe en revanche une forte d&eacute;gradation de la fili&egrave;re bovine aux &Eacute;tats-Unis. Selon les estimations de l&rsquo;USDA, la production am&eacute;ricaine de viande bovine a recul&eacute; de 2&nbsp;% en 2022, puis 5&nbsp;%. La consommation mondiale de viande rouge progresse, car elle est &laquo;&nbsp;un marqueur social&nbsp;&raquo; important dans certains pays comme la Chine. Mais, le ralentissement de la croissance et l&rsquo;accroissement de la production chinoise interrogent&nbsp;? La g&eacute;opolitique a &eacute;galement des impacts importants et difficiles &agrave; anticiper.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/2/5/9/4/7384952-1-fre-FR/c781f3699c7c-0-marche-mondial-2024.jpg" alt="" height="337" width="600" /></figure>

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De son c&ocirc;t&eacute;, l&rsquo;Europe s&rsquo;inscrit dans un cycle long de d&eacute;capitalisation li&eacute; &agrave; une pyramide des &acirc;ges d&eacute;favorable et &agrave; une politique de renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations insuffisantes.En 2023, 37&nbsp;% des volumes de viande abattus au sein de l&rsquo;UE ont &eacute;t&eacute; &eacute;chang&eacute;s entre &Eacute;tats membres. L&rsquo;importance de ces mouvements montre bien l&rsquo;interd&eacute;pendance entre les pays o&ugrave; le prix est souvent une des grandes variables d&rsquo;ajustement. Mais quand on regarde la puissance exportatrice de pays comme l&rsquo;Irlande, les Pays-Bas ou la Pologne, on comprend les politiques de protection prises par la France (Egalim) ou l&rsquo;Italie pour prot&eacute;ger sa production.Les productions vis&eacute;es sont celles des jeunes bovins et des r&eacute;formes laiti&egrave;res, dans un paysage &eacute;conomique qui a &eacute;t&eacute; boulevers&eacute; en l&rsquo;espace d&rsquo;un an, avec des prix UE plus &eacute;lev&eacute;s qu&rsquo;en France.Ce panorama de d&eacute;ficit de production est inqui&eacute;tant, si on int&egrave;gre la volont&eacute; de certains, d&rsquo;ouvrir les relations commerciales &agrave; l&rsquo;international.La consommation fran&ccedil;aise est &agrave; la veille de grand changement, avec des prix qui vont s&eacute;rieusement progresser &agrave; la consommation, notamment dans les cat&eacute;gories inf&eacute;rieures dont la finalit&eacute; reste la production de viande hach&eacute;e. Des changements sont d&eacute;j&agrave; perceptibles, avec les hach&eacute;s de b&oelig;uf avec incorporation de prot&eacute;ine v&eacute;g&eacute;tale ou des &eacute;volutions de politique commerciale dans les grandes enseignes de Fast Food, qui mettent en avant les burgers au poulet (moins on&eacute;reux).

Avec 196 millions de bovins, le brésil a accru sa production de 14% l’an dernier ( +37% sur trois ans), ce qui renforce sa position dominante sur le marché mondial.

Conjoncture - Le Brésil toujours plus fort

&laquo; Chaque ann&eacute;e, plus de 10 000 d&eacute;pannages sont r&eacute;alis&eacute;s, dont la moiti&eacute; pendant les r&eacute;coltes. Dans un contexte&nbsp;tendu, notre mission est claire : apporter une assistance fiable et rapide, du centre aux champs. Pour gagner en&nbsp;efficacit&eacute;, les appels sont d&eacute;sormais g&eacute;r&eacute;s directement par les centres d&rsquo;appels, permettant &agrave; nos techniciens de se&nbsp;concentrer sur les interventions &raquo; d&eacute;clare Vincent Reix, chef des ventes agricoles au sein d&rsquo;Euromaster France.&nbsp;Depuis plusieurs ann&eacute;es, des moissons aux vendanges, le r&eacute;seau organise l&rsquo;astreinte&nbsp;d&rsquo;environ 80 centres de service r&eacute;partis dans les zones &agrave; fortes productions pour limiter les temps d&rsquo;arr&ecirc;t et garantir la continuit&eacute; des r&eacute;coltes.<h2>L&rsquo;accent sur la s&eacute;curit&eacute;</h2>Afin de s&eacute;curiser les interventions aussi bien pour ses techniciens que pour ses clients et leur mat&eacute;riel, Euromaster a mis en place un plan d'action sur mesure pour la campagne S.O.S R&eacute;coltes. Chaque technicien a obligatoirement suivi deux formations techniques agricoles validant la capacit&eacute; &agrave; intervenir sur des engins agricoles. Le dispositif pr&eacute;voit aussi un diagnostic s&eacute;curit&eacute; permettant au technicien d&rsquo;&eacute;valuer le niveau de risque avant son intervention et de prendre les mesures de pr&eacute;caution n&eacute;cessaires avant de commencer les travaux.Les &eacute;quipes s&rsquo;appuient sur des proc&eacute;dures d&rsquo;intervention compl&egrave;tes qui pr&eacute;voient la gestion des d&eacute;pannages qui peuvent parfois n&eacute;cessiter une intervention &agrave; deux techniciens, notamment lorsque celui-ci intervient sur un pneu de grande dimension.

Le réseau mobilise 80 centres de services répartis dans les zones à fortes productions agricoles pour assurer les interventions 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 en moins de trois heures.

Euromaster en mode « SOS récoltes »

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