Quelles sont les prévisions météo pour avril 2025 ?

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Lingolsheim

Au 20 avril 2025, la pousse de l'herbe dans les prairies permanentes de France m&eacute;tropolitaine &eacute;tait nettement en avance par rapport aux normales saisonni&egrave;res. Selon les donn&eacute;es de l'Isop (Informations et suivi objectif des prairies), un outil de mod&eacute;lisation d&eacute;velopp&eacute; par M&eacute;t&eacute;o France, l'Inrae et le Service de la statistique et de la prospective (SSP) du minist&egrave;re de l'Agriculture, la production cumul&eacute;e &eacute;tait sup&eacute;rieure de 32 % &agrave; la moyenne observ&eacute;e sur la p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence 1989-2018.Cette avance remarquable d'environ 15 jours s'explique par un d&eacute;but de printemps particuli&egrave;rement doux et une pluviom&eacute;trie dans les normes saisonni&egrave;res. Les temp&eacute;ratures ont &eacute;t&eacute; fr&eacute;quemment sup&eacute;rieures aux normales depuis la mi-f&eacute;vrier, notamment en moyenne montagne o&ugrave; la fonte de la neige a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s pr&eacute;coce cette ann&eacute;e. Les pr&eacute;cipitations r&eacute;guli&egrave;res, sans exc&egrave;s, ont permis de conserver une bonne humidit&eacute; des sols en surface sur l'ensemble du territoire.Alors qu'au 20 avril, environ 21 % de la production annuelle moyenne est habituellement r&eacute;alis&eacute;e, ce pourcentage atteignait d&eacute;j&agrave; 27 % en 2025. Une avance qui reste cependant en-de&ccedil;&agrave; du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-l-herbe-jamais-plus-verte-ou-presque" target="_blank">niveau exceptionnel de production</a> enregistr&eacute; &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode en 2024.Toutes les r&eacute;gions sont concern&eacute;es par ce bon d&eacute;marrage de la campagne fourrag&egrave;re printani&egrave;re. L'exc&eacute;dent de pousse par rapport &agrave; la normale varie de 15 % sur la fa&ccedil;ade atlantique &agrave; 60 % en Auvergne, 80 % en Franche-Comt&eacute; et d&eacute;passe les 50 % dans pr&egrave;s d'une r&eacute;gion fourrag&egrave;re sur cinq &agrave; l'&eacute;chelle nationale. 
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 <figure class="ezimage-field"><a
 href="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/9/5/3/6/7126359-1-fre-FR/0bdf43379877-indiceISOP.png"
 target="_blank" ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/5/3/6/7126359-1-fre-FR/0bdf43379877-indiceISOP.png" alt="" height="678" width="1588" /></a><figcaption>Indicateur de rendement des prairies permanentes par r&eacute;gion au 20 avril 2025.</figcaption></figure>

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 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Le syst&egrave;me Isop calcule les quantit&eacute;s de mati&egrave;re s&egrave;che cumul&eacute;e par hectare au pas de temps journalier sur 209 r&eacute;gions fourrag&egrave;res au total, &agrave; partir d&#039;un mod&egrave;le de simulation (STICS-Prairies). Par convention, la production est dite exc&eacute;dentaire quand l&rsquo;indice ISOP d&eacute;passe 110, elle est consid&eacute;r&eacute;e comme normale quand l&rsquo;indice est compris entre 90 et 110, faiblement d&eacute;ficitaire si l&rsquo;indice est compris entre 75 et 90, fortement d&eacute;ficitaire si l&rsquo;indice est inf&eacute;rieur &agrave; 75.
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C'est en moyenne montagne que la production est la plus exc&eacute;dentaire, dans un contexte de fonte tr&egrave;s pr&eacute;coce des neiges. Seule l'Occitanie fait figure d'exception avec quelques zones tr&egrave;s localis&eacute;es o&ugrave; la pousse reste l&eacute;g&egrave;rement en-de&ccedil;&agrave; de la normale. 
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 target="_blank" ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/6/3/6/7126362-1-fre-FR/3a81dcf2e322-carte-isop.png" alt="" height="657" width="1174" /></a><figcaption>Indicateur de rendement des prairies permanentes par r&eacute;gion fourrag&egrave;re au 20 avril 2025. (Sources : INRAe, M&eacute;t&eacute;o France, SSP)</figcaption></figure>

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 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-avril-l-etat-des-nappes-un-peu-moins-favorable-qu-il-y-a-un-mois-ou-un-an" target="_blank">L&rsquo;&eacute;tat des napes un peu moins favorable qu&rsquo;il y a un mois ou un an</a>
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Les prairies permanentes affichent une production nettement supérieure à la normale, avec environ 15 jours d'avance sur un printemps classique grâce à des conditions météorologiques favorables.

Une pousse d'herbe exceptionnelle pour les prairies en ce début de printemps 2025

&laquo; Il y a 4 ans, les drones, on ne savait pas trop quoi en faire &raquo;, commence Adrien Lebreton, ing&eacute;nieur &Eacute;levage de pr&eacute;cision pour IDELE*. &laquo; Mais aujourd&rsquo;hui, 19 % des &eacute;leveurs disent envisager de s&rsquo;&eacute;quiper &agrave; court ou moyen terme. &raquo; En ce d&eacute;but avril, des conseillers de chambres d&rsquo;agriculture, des professionnels de CUMA, de l&rsquo;enseignement et autres <a href="https://www.comptoir-des-eleveurs.com/articles/d0e98872-1b0b-f011-aaa7-000d3a222d1a/stage-en-agriculture-on-vous-explique-la-marche-a-suivre" target="_blank" title="">&eacute;l&egrave;ves en lyc&eacute;es agricoles</a> sont venus &eacute;couter les conclusions de 2 ann&eacute;es d&rsquo;exp&eacute;rimentation dans deux fermes pilotes. Pour &eacute;valuer les int&eacute;r&ecirc;ts et les risques du drone en &eacute;levage, Ferm&rsquo;inov &agrave; Jalogny (Sa&ocirc;ne-et-Loire) et la ferme de Carmejane (Alpes-de-Haute-Provence), ont test&eacute; leur utilisation*. Du c&ocirc;t&eacute; de la Bourgogne, ce sont Victorine Perrin et Louise Ribeiro qui ont pr&eacute;sent&eacute; les conclusions. Dans cette ferme exp&eacute;rimentale d&eacute;di&eacute;e aux bovins allaitants, le drone a permis aux salari&eacute;s de compter les animaux dans les parcelles sans n&eacute;cessairement devoir s&rsquo;y rendre en 4x4 (et sans ouvrir ni refermer les cl&ocirc;tures), et de v&eacute;rifier que les points d&rsquo;abreuvement &eacute;taient suffisamment fournis en eau. &laquo; Quand les parcelles sont trop humides, on ne peut tout simplement pas y aller en 4x4. Le drone nous permet d&rsquo;avoir un regard sur la parcelle sans devoir s&rsquo;y rendre &raquo;, explique Victorine Perrin. Elle cite d&rsquo;autres int&eacute;r&ecirc;ts, comme celui de pouvoir retrouver un animal &eacute;gar&eacute; gr&acirc;ce &agrave; la cam&eacute;ra thermique (si le drone est &eacute;quip&eacute;), et de constater de potentielles disparit&eacute;s dans la pousse des cultures gr&acirc;ce au recul d&rsquo;une vue du ciel.Malgr&eacute; ces apports, la salari&eacute;e de Jalogny pr&eacute;cise bien que l&rsquo;id&eacute;e n&rsquo;est pas de remplacer l&rsquo;&eacute;leveur : &laquo; Ce n&rsquo;est pas une technologie &agrave; utiliser tous les jours, toute l&rsquo;ann&eacute;e &raquo;. Comme Adrien Lebreton, elle estime que le drone joue un r&ocirc;le de &laquo; troisi&egrave;me &oelig;il &raquo; qui facilite et am&eacute;liore les observations de l&rsquo;&eacute;leveur, sans se substituer &agrave; son expertise. &nbsp;<h2>Adapt&eacute; en routine dans une ferme, de fa&ccedil;on occasionnelle dans l&rsquo;autre</h2>Du c&ocirc;t&eacute; des <a href="https://www.comptoir-des-eleveurs.com/articles/e0e537fa-95ce-ef11-88cf-6045bd954b8d/la-loi-montagne-a-40-ans" target="_blank" title="">Alpes-de-Haute-Provence</a>, la ferme exp&eacute;rimentale associ&eacute;e au CFPPA de Carmejane, ax&eacute;e sur l&rsquo;ovin viande, a fait l&rsquo;objet du m&ecirc;me test. Selon Alexandra Liponne, salari&eacute;e agricole, l&rsquo;exp&eacute;rimentation a mis en lumi&egrave;re certains atouts de l&rsquo;utilisation du drone : l&rsquo;observation des troupeaux et des points d&rsquo;abreuvement, la d&eacute;couverte de nouveaux quartiers possiblement exploitables, le constat de d&eacute;g&acirc;ts dus aux sangliers, et la surveillance des syst&egrave;mes d&rsquo;irrigation et des zones irrigu&eacute;es. En revanche, sur ce territoire qui peut subir des fortes temp&eacute;ratures, la cam&eacute;ra thermique est parfois inop&eacute;rante pour retrouver des animaux &eacute;gar&eacute;s : &laquo;&nbsp; Quand on a perdu un chien de protection l&rsquo;&eacute;t&eacute; dernier, les cimes des arbres &eacute;taient &agrave; la m&ecirc;me temp&eacute;rature que lui. C&rsquo;&eacute;tait donc impossible de le localiser avec la cam&eacute;ra thermique &raquo;.Finalement, utiliser le drone a sembl&eacute; moins adapt&eacute; sur l&rsquo;exploitation de Carmejane. En cause, les zones militaires &agrave; proximit&eacute; qui complexifient la r&egrave;glementation, le parcellaire &eacute;loign&eacute; de la ferme, qui pousse les salari&eacute;s &agrave; faire d&eacute;coller le drone directement de la parcelle, et certaines difficult&eacute;s avec les chiens de protection. &laquo; Ceux qui n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; habitu&eacute;s petits r&eacute;agissent au drone, mais ceux qui sont n&eacute;s avec lui ne sont pas perturb&eacute;s. L&rsquo;enjeu est surtout de jongler &agrave; l&rsquo;atterrissage et au d&eacute;collage. &Ccedil;a pourrait &ecirc;tre un frein pour les &eacute;leveurs. &raquo; Enfin, les exploitations ovines en PACA sont souvent organis&eacute;es en estives collectives o&ugrave; ce n&rsquo;est pas l&rsquo;&eacute;leveur qui garde les troupeaux mais un berger ou une berg&egrave;re, qui est rarement form&eacute; &agrave; l&rsquo;utilisation du drone.Finalement, c&rsquo;est Adrien Lebreton qui r&eacute;sume les r&eacute;sultats de ces deux exp&eacute;rimentations : la situation et les usages &agrave; la ferme de Carmejane semblent uniquement adapt&eacute;s &agrave; une utilisation occasionnelle du drone, contrairement &agrave; Ferm&rsquo;inov &agrave; Jalogny, o&ugrave; il pourrait &ecirc;tre utilis&eacute; dans une routine r&eacute;guli&egrave;re, comme un jour sur deux. Le crit&egrave;re le plus important pour trancher sur l&rsquo;investissement restant le temps gagn&eacute;, ce dernier a &eacute;t&eacute; calcul&eacute; par les salari&eacute;s agricoles des deux fermes pilotes. R&eacute;sultat : &agrave; Jalogny, en p&eacute;riode printemps/&eacute;t&eacute;, le drone fait gagner 38 % de temps pour faire le tour des troupeaux (avec une diff&eacute;rence de 51 minutes). En p&eacute;riode automne/hiver, le drone fait gagner 9 minutes, soit 12 % du temps qu&rsquo;il faut pour faire le tour des parcelles.&nbsp;*Pour aiguiller les &eacute;leveurs dans cet investissement, l&rsquo;Institut a r&eacute;dig&eacute; un guide pratique disponible sur son site (&laquo; Les drones en &eacute;levage herbager : opportunit&eacute;s, risques et bonnes pratiques &raquo;).&nbsp; *Ces exp&eacute;rimentations ont &eacute;t&eacute; financ&eacute;es par le projet europ&eacute;en ICAERUS.&nbsp;<h3>Plus d'informations :</h3>Site internet : <a href="https://www.sommet-elevage.fr" target="_blank">www.sommet-elevage.fr</a>R&eacute;seaux sociaux : <a href="https://www.facebook.com/SommetElevage/" target="_blank" title="">Facebook </a>- <a href="https://www.instagram.com/sommetelevage/" target="_blank" title="">Instagram</a> - <a href="https://www.tiktok.com/@sommetelevage" target="_blank" title="">TikTok</a> - <a href="https://x.com/sommetelevage" target="_blank" title="">X</a> &ndash; <a href="https://www.linkedin.com/company/sommet-de-l-elevage/" target="_blank" title="">LinkedIn</a>&nbsp;&nbsp;

À quelques mois du Sommet de l’Élevage, point de rencontre des nouvelles technologies, les salariées de deux fermes expérimentales ont testé l’utilisation du drone en élevage pendant 2 ans. Elles ont rendu compte de leurs résultats lors d’une journée technique organisée par l’IDELE au CIIRPO (Centre Interrégional d’Information et de Recherche en Production Ovine). En conclusion : l’investissement peut être rentable grâce à un gain de temps sur certains élevages, tandis qu’il sera moins adapté sur d’autres.

[DRONE EN ÉLEVAGE] Après 2 ans d’expérimentation, deux fermes pilotes font le bilan

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