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<p>En 2024, les surfaces de l&eacute;gumineuses &agrave; graines repr&eacute;sentaient 430&nbsp;000 hectares en France, pour une production de 1,1 million de tonnes. Des chiffres en dessous de la moyenne des dix ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, et ce, malgr&eacute; des objectifs ambitieux du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-nouveau-plan-proteines-enfin-devoile" target="_blank">Plan prot&eacute;ines</a> mis en &oelig;uvre &agrave; partir de 2020.</p><p>Pourtant, le march&eacute; des l&eacute;gumineuses est en croissance depuis plusieurs ann&eacute;es, comme le r&eacute;v&egrave;le le dernier observatoire Ol&eacute;oProt&eacute;ines, publi&eacute; le 16 octobre. Celui-ci propose chaque ann&eacute;e un d&eacute;cryptage de l&rsquo;ensemble de la cha&icirc;ne de valeur&nbsp;: production, march&eacute;, restauration hors domicile (RHD) et commerce de d&eacute;tail (GMS), tendances de consommation et nouveaux d&eacute;bouch&eacute;s pour les sept l&eacute;gumineuses les plus utilis&eacute;es (lentille, pois, soja, pois chiche, f&eacute;verole, haricot sec et lupin).</p><p><em>&laquo;&nbsp;Le march&eacute; des l&eacute;gumineuses est en croissance en 2024, port&eacute; par une bonne valorisation des signes et labels de qualit&eacute; et du bio, et par une offre de produits de plus en plus &eacute;toff&eacute;e en magasins&nbsp;&raquo;,</em> note l&rsquo;&eacute;tude.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/5/9/3/8103957-1-fre-FR/adec0b734786-Capture-d-ecran-2025-10-23-164154.png" alt="" height="466" width="1216" /><figcaption>Source : Terres Univia</figcaption></figure>

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<h2><strong>La restauration collective, moteur de la demande</strong></h2><p>En restauration hors domicile, plusieurs dispositions r&eacute;glementaires r&eacute;centes ont entra&icirc;n&eacute; des cons&eacute;quences directes sur les achats de l&eacute;gumineuses, comme l&rsquo;introduction de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-menu-vegetarien-a-la-cantine-une-experience-sans-lendemain" target="_blank">repas v&eacute;g&eacute;tariens dans les cantines</a> (Loi Climat et R&eacute;silience), ainsi que l&rsquo;objectif d&rsquo;atteindre 50% de produits durables et de qualit&eacute;, dont au moins 20% de produits bio, dans la composition des repas servis en restauration collective (Lois Egalim).</p><p>M&ecirc;me si les r&eacute;sultats sont <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-a-la-cantine-1-commune-sur-5-respecte-la-loi-2-sur-3-invoquent-le-surcout" target="_blank">encore loin des objectifs</a>, ces lois ont permis une hausse notable des ventes de l&eacute;gumes secs appertis&eacute;s (en bocaux et conserves) aupr&egrave;s de la RHD&nbsp;: en 2024, les achats de haricots secs, lentilles et pois chiche en bo&icirc;te repr&eacute;sentent 18 000 tonnes, soit une hausse de 22% par rapport &agrave; 2019. Les produits bio restent tr&egrave;s minoritaires (2% des volumes), mais leur croissance est significative.</p><p>La hausse est &eacute;galement notable du c&ocirc;t&eacute; des grandes et moyennes surfaces (GMS)&nbsp;: avec 122&nbsp;000 tonnes de l&eacute;gumes secs en bo&icirc;te vendus en 2024, les achats des m&eacute;nages ont progress&eacute; de 3% par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. Le haricot sec reste largement majoritaire, mais le pois chiche et la lentille gagnent progressivement du terrain depuis plusieurs ann&eacute;es. L&agrave; aussi, les produits bio sont tr&egrave;s minoritaires (4% des volumes), et en repli.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-la-cantine-le-bio-reste-un-defi" target="_blank">A la cantine, le bio reste un d&eacute;fi&nbsp;</a>
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<h2><strong>Les l&eacute;gumes secs bruts &agrave; la peine</strong></h2><p>Face &agrave; cette app&eacute;tence des consommateurs et des restaurateurs pour les produits appertis&eacute;s, facile &agrave; cuisiner, les ventes de l&eacute;gumes secs bruts stagnent, voire se replient du c&ocirc;t&eacute; de la RHD (-6% en volume entre 2019 et 2024). En GMS, seules les lentilles semblent tirer leur &eacute;pingle du jeu, avec une hausse des volumes de 8% par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. <em>&laquo;&nbsp;Ce recentrage autour de la lentille confirme l&rsquo;adh&eacute;sion des consommateurs &agrave; un produit bien identifi&eacute; et per&ccedil;u comme pratique (cuisson rapide, sans trempage). &Agrave; l&rsquo;inverse, le repli des autres r&eacute;f&eacute;rences questionne leur place dans les usages actuels, souvent orient&eacute;s vers des solutions plus rapides ou pr&ecirc;tes &agrave; l&rsquo;emploi&nbsp;&raquo;,</em> analyse-t-on dans le rapport Ol&eacute;oProt&eacute;ines.</p><h2><strong>L'essor des alternatives v&eacute;g&eacute;tales</strong></h2><p>Dans les rayons des supermarch&eacute;s, la hausse la plus significative concerne les alternatives v&eacute;g&eacute;tales contenant des l&eacute;gumineuses (galettes, boulettes, simili-carn&eacute;s, tofu, falafels, seitan...), avec des volumes de 6&nbsp;900 tonnes, en hausse de 24% entre 2023 et 2024 et une croissance ininterrompue depuis 2020. En RHD aussi, les alternatives v&eacute;g&eacute;tales connaissent une nette progression, avec des volumes d&rsquo;achat de 5&nbsp;500 tonnes, qui ont &eacute;t&eacute; multipli&eacute;s par trois en cinq ans.</p><p>Avec une hausse de pr&egrave;s de 22% des volumes achet&eacute;s, la restauration collective repr&eacute;sente 86% du march&eacute; des alternatives v&eacute;g&eacute;tales au sein de la RHD. &Agrave; l&rsquo;inverse, la restauration commerciale a r&eacute;duit ses achats de pr&egrave;s de 20%. <em>&laquo;&nbsp;Ce recul peut traduire un manque d&rsquo;adh&eacute;sion des consommateurs, mais aussi refl&eacute;ter les limites du panel : les volumes vendus dans les cha&icirc;nes de fast-food, pourtant de plus en plus nombreuses &agrave; int&eacute;grer ces produits, sont probablement sous-estim&eacute;s dans les donn&eacute;es disponibles&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise l&rsquo;&eacute;tude.</p><h2><strong>Innovation et diversification des produits</strong></h2><p>Enfin, l&rsquo;observatoire souligne la <em>&laquo;&nbsp;belle dynamique&nbsp;&raquo; </em>de l&rsquo;innovation alimentaire &agrave; base de l&eacute;gumineuses, avec le d&eacute;veloppement de g&acirc;teaux et de snacks sucr&eacute;s (en hausse de 19% en valeur), mais aussi de tartinables ou autres snacks ap&eacute;ritifs. Les trois l&eacute;gumineuses les plus pr&eacute;sentes dans les produits innovants en France restent inchang&eacute;es depuis 2019&nbsp;: pois chiche, soja et lentille.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-pari-du-lupin-face-au-defi-du-rendement" target="_blank">Le pari du lupin face au d&eacute;fi du rendement&nbsp;</a>
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Alors que les surfaces cultivées et la production de légumineuses à graines peinent à décoller en France, le marché continue de progresser, porté notamment par les produits transformés et les alternatives végétales, révèle l'observatoire OléoProtéines 2024.

Légumineuses : un marché en croissance, des surfaces qui peinent à décoller

<p>Sky Agriculture, ex-Sulky, et l&rsquo;INRAE, issu de la fusion entre l&rsquo;INRA et le Cemagref, viennent de c&eacute;l&eacute;brer 40 ans de partenariat, lequel a d&eacute;bouch&eacute; sur la mise au point du Cemib pour Cemagref Mineral Bench. Install&eacute; sur l&rsquo;AgroTechnoP&ocirc;le de Mopntoldre (Allier), le Cemib est un banc d&rsquo;essai unique au monde permettant de discriminer la pr&eacute;cision des distributeurs d&rsquo;engrais centrifuges, dont les lois de la balistique sont mises &agrave; rude &eacute;preuve par le vent, l&rsquo;allongement des distances d&rsquo;&eacute;pandage, l&rsquo;humidit&eacute; et la qualit&eacute; variables des granul&eacute;s min&eacute;raux. Quand les bancs d&rsquo;essais traditionnels r&eacute;alisent des tests transversaux produisant des courbes triangulaires, le Cemib r&eacute;alise des analyses de nappes num&eacute;riques, beaucoup plus pr&eacute;cises.</p><h2>Faire-valoir de l&rsquo;innovation</h2><p>C&rsquo;est en soumettant ses appareils au banc d&rsquo;essais que Sky Agriculture validera tout une flopp&eacute;e d&rsquo;innovations, telles que le Tribord (gestion automatis&eacute;e des bordures), l&rsquo;Econov (gestion automatis&eacute;e des coupures et ouvertures), les pales Epsilon (&eacute;jection double flux) ou encore le Speed Control (ajustement automatique de la largeur d&rsquo;&eacute;pandage en fonction de la vitesse d&rsquo;avancement). Derni&egrave;re innovation en date&nbsp;: le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/avec-fertieye-de-sky-agriculture-le-reglage-en-plein-vol-des-distributeurs-d-engrais" target="_blank">FertiEye</a>, qui permet de r&eacute;aliser une analyse balistique des engrais en cours de travail et d&rsquo;optimiser les r&eacute;glages en temps r&eacute;el,&nbsp;et qui vaut &agrave; Sky Agriculture une m&eacute;daille d&rsquo;argent &agrave; Agritechnica.</p><p>En ce qui concerne le partenariat avec l&rsquo;INRAE, le constructeur annonce l&rsquo;arriv&eacute;e prochaine, &agrave; Montoldre, d&rsquo;un banc de recherche et d&rsquo;essais semoir nomm&eacute; &laquo; Seedline &raquo;, &nbsp;pr&eacute;sent&eacute; comme &laquo;&nbsp;<em>in&eacute;dit au monde</em>&nbsp;&raquo;.</p>


Il s’agit d’un banc d’essai dédié au semis, s’inscrivant dans la lignée du partenariat noué entre l’ex-Sulky et l’ex-Cemagref, ayant débouché sur le Cemib, un banc d’essai radiographiant la précision des distributeurs d’engrais centrifuges.

40 ans après le Cemib, l’INRAE et Sky Agriculture planchent sur le Seedline

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