Quelles sont les prévisions pour octobre 2025 ?

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La production de viande bio, toutes esp&egrave;ces confondues, a recul&eacute; de 9%, passant de 30.918 TEC (tonne &eacute;quivalent-carcasse) en 2023 &agrave; 28.236 TEC en 2024, selon l&rsquo;Observatoire des viandes bio d&rsquo;Interbev, qui pr&eacute;cise qu&rsquo;il s&rsquo;agit de la troisi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive de baisse. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/3/7/3/8073731-1-fre-FR/ad927d9642c0-abattages.png" alt="Evolution des abattages de viande bio (Source&nbsp;: Observatoire des viandes bio 2024)" height="806" width="1660" /><figcaption>Evolution des abattages de viande bio (Source&nbsp;: Observatoire des viandes bio 2024)</figcaption></figure>

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En ce qui concerne la viande bovine, le recul des abattages est plus marqu&eacute; pour les gros bovins allaitants (-11%) que pour les gros bovins laitiers (-3%). &laquo;&nbsp;Cette tendance, qui s&rsquo;explique par un niveau de prix des animaux bio comparable au conventionnel, engendre une baisse des volumes valoris&eacute;s au sein de la fili&egrave;re&nbsp;&raquo;, explique Interbev.La m&ecirc;me explication vaut &eacute;galement pour la viande ovine, dont la production, souffrant de d&eacute;bouch&eacute;s, a en partie &eacute;t&eacute; r&eacute;affect&eacute;e sur le march&eacute; conventionnel, en manque d&rsquo;agneaux. R&eacute;sultat&nbsp;: la production a chut&eacute; de 22% en un an pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 1569 TEC<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bio-la-consommation-repart-le-nombre-de-producteurs-diminue" target="_blank" title="">Bio&nbsp;: la consommation repart, le nombre de producteurs diminue</a>
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Apr&egrave;s trois ann&eacute;es de baisse, la consommation de viande bio s&rsquo;est en revanche stabilis&eacute;e en 2024 mais elle connait des &eacute;volutions tr&egrave;s contrast&eacute;e selon les circuits de distribution. Parmi les plus dynamiques figurent la restauration collective (+14%), vitamin&eacute;e par l&rsquo;application des loi Egalim et Climat et r&eacute;silience, fixant respectivement des seuils de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-la-cantine-le-bio-reste-un-defi" target="_blank">20% de produits bio</a> et de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/13-1-de-bio-et-27-5-de-produits-durables-et-de-qualite-dans-les-cantines-en-2022" target="_blank">60% de viandes durables et de qualit&eacute;</a>. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/3/7/3/8073734-1-fre-FR/ee96e52ba37f-consobio.png" alt="Evolution de la consommation de viandes biologiques par circuit de distribution (Source&nbsp;: Observatoire des viandes bio 2024)" height="754" width="1688" /><figcaption>Evolution de la consommation de viandes biologiques par circuit de distribution (Source&nbsp;: Observatoire des viandes bio 2024)</figcaption></figure>

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La hausse des ventes atteint 8,88% dans les magasins sp&eacute;cialis&eacute;s, sous l&rsquo;effet de la valorisation et de la diversit&eacute; de l&rsquo;offre dans les surfaces de vente. En revanche, les ventes ont recul&eacute; de 6,4% en grande distribution, circuit assurant 43% des ventes en volume. Apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es de croissance, la vente directe marque le pas, avec une baisse de 5,5%. Pour Interbev, &laquo;&nbsp;la sensibilisation et l&rsquo;information des consommateurs sont donc des &eacute;l&eacute;ments essentiels pour promouvoir une consommation responsable et soutenir la croissance de la fili&egrave;re bio&nbsp;&raquo;.

Selon l’Observatoire des viandes bio, la production a reculé de 9% en 2024 tandis que la consommation s’est stabilisée, à la faveur d’une reprise des ventes en magasins spécialisés et en restauration collective alors que la vente directe marque le pas.

Viandes bio : la production fléchit encore, la consommation se stabilise

&laquo;&nbsp;A ce stade, il existe toujours un monde dans lequel il est possible d&rsquo;avoir une minorit&eacute; de blocage&nbsp;&raquo; concernant l&rsquo;accord UE-Mercosur, indique Maxime Combes, &eacute;conomiste &agrave; l&rsquo;Aitec (Association internationale de techniciens, experts et chercheurs). Pour celui qui co-anime le collectif national Stop Mercosur, le combat n&rsquo;est pas perdu. Au niveau europ&eacute;en, &laquo;&nbsp;jamais un accord de libre-&eacute;change n&rsquo;a &eacute;t&eacute; autant contest&eacute;&nbsp;&raquo;, poursuit-il.Le 7 octobre, au Sommet de l&rsquo;Elevage de Clermont-Ferrand, l&rsquo;&eacute;conomiste &eacute;tait pr&eacute;sent aux c&ocirc;t&eacute;s de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne pour d&eacute;noncer l&rsquo;accord de libre-&eacute;change entre l&rsquo;UE et les pays du Mercosur (Br&eacute;sil, Argentine, Paraguay, Uruguay).En n&eacute;gociations depuis 25 ans et conclu le 6 d&eacute;cembre 2024, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mercosur-la-commission-lance-le-processus-de-ratification-assorti-de-mesures-de-sauvegarde-pour-l-agriculture" target="_blank" title="">l&rsquo;accord a franchi une nouvelle &eacute;tape en septembre 2025</a> avec l&rsquo;officialisation, par la Commission europ&eacute;enne, de sa proposition l&eacute;gislative, ouvrant la voie au processus de ratification. Celle-ci n&eacute;cessitera une majorit&eacute; qualifi&eacute;e du Conseil de l&rsquo;UE, soit le vote de 55 % des Etats-membres, 15 Etats sur 27, qui devront repr&eacute;senter au moins 65 % de la population de l&rsquo;Union. Puis viendra le tour de l&rsquo;adoption par le Parlement europ&eacute;en.<h2>Minorit&eacute; de blocage</h2>&laquo;&nbsp;La Pologne est le pays qui est le plus mobilis&eacute; contre l&rsquo;accord&nbsp;&raquo;, fait savoir Maxime Combes. Plusieurs pays n&rsquo;ont pas d&rsquo;avis tranch&eacute; sur la question. La Roumanie, les Pays-Bas, l&rsquo;Irlande ou encore l&rsquo;Italie, pourraient &ecirc;tre d&eacute;favorables &agrave; cet accord, mais la France ne m&egrave;ne pas la bataille pour les convaincre et construire cette minorit&eacute; de blocage, d&eacute;nonce l&rsquo;&eacute;conomiste.Depuis 5 ans, Emmanuel Macron n&rsquo;a cess&eacute; de r&eacute;p&eacute;ter qu&rsquo;il s&rsquo;opposerait &agrave; l&rsquo;accord avec le Mercosur &laquo;&nbsp;en l&rsquo;&eacute;tat&nbsp;&raquo;. Mais en juin dernier, Emmanuel Macron laissait entrevoir la possibilit&eacute; de signer l&rsquo;accord &laquo;&nbsp;d&rsquo;ici la fin de l&rsquo;ann&eacute;e&nbsp;&raquo;, si les conditions &eacute;taient r&eacute;unies, &eacute;voquant un &laquo; protocole additionnel &raquo; comprenant des &laquo; clauses de sauvegarde &raquo; ou &laquo; des mesures miroirs &raquo;.Or, &laquo;&nbsp;les n&eacute;gociations sont closes, l&rsquo;accord est finalis&eacute;, indique Maxime Combes. Si la France n&rsquo;&eacute;tait pas satisfaite du contenu de n&eacute;gociations, pourquoi n&rsquo;a-t-elle rien fait en cinq ans pour modifier le contenu des n&eacute;gociations ou en bloquer la conclusion ?&nbsp;&raquo;Par ailleurs, les clauses de sauvegarde, effectivement promises par la Commission europ&eacute;enne, sont l&agrave; pour faire face &agrave; des crises ponctuelles, mais elles ne permettent pas de r&eacute;gler &laquo;&nbsp;des probl&egrave;mes structurels soulev&eacute;s par les fili&egrave;res agricoles europ&eacute;ennes soumises &agrave; une concurrence accrue provenant des pays du Mercosur&nbsp;&raquo;, poursuit l&rsquo;&eacute;conomiste.<h2>Mobilisation le 14 octobre</h2>&laquo;&nbsp;Toutes les &eacute;tudes d&rsquo;impact le montrent&nbsp;: les moins comp&eacute;titifs des deux c&ocirc;t&eacute;s de l'Atlantique vont p&acirc;tir de cette nouvelle concurrence internationale, reprend Maxime Combes. La Commission europ&eacute;enne en est consciente, et a m&ecirc;me propos&eacute; un fonds de compensation pour d&eacute;dommager les fili&egrave;res concern&eacute;es&nbsp;&raquo;.Face &agrave; ce positionnement du Pr&eacute;sident de la r&eacute;publique, que la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne juge &laquo;&nbsp;catastrophique&nbsp;&raquo; pour les &eacute;levages et les territoires fran&ccedil;ais, le syndicat s&rsquo;est mobilis&eacute; dans les all&eacute;es du Sommet de l&rsquo;Elevage, en &laquo;&nbsp;visitant&nbsp;&raquo; le stand du Minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et celui de MixScience, une filiale du groupe Avril, dirig&eacute;e par Arnaud Rousseau, &laquo; symbole des contradictions des dirigeants de la FNSEA et de l'agrobusiness, qui fragilise le front commun contre les accords de libre-&eacute;change&nbsp;&raquo;, d&eacute;nonce le syndicat.<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mercosur-la-conf-appelle-a-une-mobilisation-massive-le-14-octobre" target="_blank" title="">La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne appelle &agrave; manifester le 14 octobre</a> autour d&rsquo;un front commun large. &laquo;&nbsp;Une cinquantaine d'organisations paysannes et citoyennes ont d&eacute;j&agrave; rejoint notre appel &agrave; mobilisation, fait savoir St&eacute;phane Galais, porte-parole de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne. Des parlementaires nationaux et europ&eacute;ens ont aussi &eacute;t&eacute; sollicit&eacute;s pour apporter leur soutien &agrave; cette mobilisation &raquo;. <aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-ue-mercosur-un-ocean-de-distorsions-de-concurrence-et-de-differentiels-de-competitivite" target="_blank">[Dossier] UE-Mercosur : un oc&eacute;an de distorsions de concurrence et de diff&eacute;rentiels de comp&eacute;titivit&eacute;&nbsp;</a>
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La Confédération paysanne estime que la bataille contre l’accord UE-Mercosur n’est pas perdue et qu’une minorité de blocage est possible à l’échelle européenne. Mais elle dénonce le changement de positionnement d’Emmanuel Macron et l’inaction de la France dans les négociations.

Mercosur : la Confédération paysanne dénonce l’inaction d’Emmanuel Macron

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