Quelles sont les prévisions pour septembre 2025 ?

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Le Pradet

&laquo;&nbsp;C'est une tr&egrave;s mauvaise nouvelle pour la fili&egrave;re porc dans son ensemble, et pas seulement &agrave; l'export, car cela aura s&ucirc;rement un impact baissier sur le prix &agrave; la production en Europe&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Thierry Meyer, vice-pr&eacute;sident de l'interprofession fran&ccedil;aise Inaporc, charg&eacute; des questions d'export. &laquo;&nbsp;Malheureusement, tout le monde va payer&nbsp;&raquo;.&nbsp;Cette taxe repr&eacute;sente un nouvel &eacute;pisode dans les frictions commerciales et politiques entre Bruxelles et P&eacute;kin, qui a entre autres mesures de r&eacute;torsion diligent&eacute; une enqu&ecirc;te pour v&eacute;rifier que les prix des morceaux de porc vendus en Chine par l'Union europ&eacute;enne (UE) ne sont pas artificiellement brad&eacute;s.<h2>Caution de 20%</h2>En attendant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-chine-prolonge-jusqu-en-decembre-son-enquete-antidumping-sur-le-porc-europeen" target="_blank">la fin de cette enqu&ecirc;te antidumping en d&eacute;cembre</a>, les exportateurs europ&eacute;ens s'&eacute;tant fait connaitre aupr&egrave;s des autorit&eacute;s chinoises devront payer &agrave; partir du 10 septembre une caution correspondant &agrave; 20% de la valeur des produits, soit environ le double des droits de douane actuels.&nbsp;Certaines entreprises, en Espagne, au Danemark et aux Pays-Bas, ayant servi d'&eacute;chantillon pour une enqu&ecirc;te d&eacute;taill&eacute;e, ont eu des taux &laquo;&nbsp;personnalis&eacute;s&nbsp;&raquo; allant de 15,6% &agrave; 32,7%.&nbsp;Les entreprises n'ayant pas coop&eacute;r&eacute; auront par d&eacute;faut un taux &agrave; 62,4%. La Chine est la premi&egrave;re consommatrice mondiale de porc, une viande tr&egrave;s utilis&eacute;e dans la cuisine locale.<h2>La Chine, le 1er march&eacute; export de la fili&egrave;re</h2>En 2024, la France a export&eacute; 115.000 tonnes de porc en Chine, de loin son premier march&eacute; &agrave; l'&eacute;tranger puisqu'il repr&eacute;sente environ un sixi&egrave;me du total export&eacute; pour environ 240 millions d'euros. Sur les six premiers mois de 2025, les exportations ont atteint 62.722 tonnes (dont 38.000 tonnes d'abats congel&eacute;s) pour 123 millions d'euros, selon les chiffres des douanes.La Chine avait lanc&eacute; l'enqu&ecirc;te antidumping sur le porc europ&eacute;en en juin 2024, peu de temps apr&egrave;s l'annonce par l'UE de sa volont&eacute; d'imposer des droits de douane suppl&eacute;mentaires sur les v&eacute;hicules &eacute;lectriques fabriqu&eacute;s en Chine.&nbsp;Dans la m&ecirc;me veine, P&eacute;kin a lanc&eacute; des enqu&ecirc;tes sur le cognac et les produits laitiers.<div class="citation">
 "Il n&#039;y a jamais eu de pratiques europ&eacute;ennes de dumping en Chine, car si on les vend l&agrave;-bas, c&#039;est parce que les prix sont bons&nbsp;"
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Sur la viande de porc, &laquo;&nbsp;il n'y a jamais eu de pratiques europ&eacute;ennes de dumping en Chine, car si on les vend l&agrave;-bas, c'est parce que les prix sont bons&nbsp;&raquo;, affirme M. Meyer, aussi directeur de la fili&egrave;re porc du groupe agroalimentaire fran&ccedil;ais Bigard. &laquo;&nbsp;La Chine est notre premier pays d'exportation, nous y exportons des morceaux non consomm&eacute;s en Europe : pieds, oreilles... Donc pour nous c'est un march&eacute; important&nbsp;&raquo;, a expliqu&eacute; &agrave; l'AFP Anne Richard, directrice d'Inaporc.&nbsp;Ces produits sont des pi&egrave;ces tr&egrave;s appr&eacute;ci&eacute;es des Chinois, qui les payent bien plus cher que ne les payeraient les Fran&ccedil;ais, plus friands de jambons et chorizo espagnols et italiens.La France importe bien plus de charcuterie qu'elle n'en exporte ; les exportations de produits autres que la charcuterie vers la Chine permettent de redresser la barre de la balance commerciale globale de la France sur la viande porcine.&nbsp;Pour l'Espagne, l'impact sera encore plus important, puisque ce pays, premier producteur europ&eacute;en de porc devant l'Allemagne et la France, exporte la moiti&eacute; de sa production, principalement en Chine.&nbsp;La d&eacute;cision chinoise pourrait accro&icirc;tre la concurrence au sein de l'UE pour les clients europ&eacute;ens, et &laquo;&nbsp;le risque est que cela g&eacute;n&egrave;re une pression &agrave; la baisse sur les prix du porc en Europe&nbsp;&raquo;, signale Mme Richard.D'ici la fin de l'enqu&ecirc;te en d&eacute;cembre, les entreprises esp&egrave;rent savoir si elles pourront n&eacute;gocier individuellement avec la Chine, comme ont pu le faire des producteurs de cognac.

La décision de Pékin d'imposer provisoirement des taxes supplémentaires sur les importations de porc européen est « une très mauvaise nouvelle » pour les éleveurs et abattoirs français, qui envoient en Chine les oreilles et pieds de cochon dont les Français sont peu friands.

Les nouvelles taxes chinoises sur le porc européen, coup de massue pour la filière

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Le niveau de l&rsquo;offre peine toujours &agrave; couvrir la demande. Le prix du maigre ne faiblit pas face &agrave; des engraisseurs qui ont des besoins de rotation apr&egrave;s les grosses sorties pour la rentr&eacute;e. L&rsquo;accroissement des prix dans la viande, maintient des niveaux de prix &eacute;lev&eacute;s dans toutes les cat&eacute;gories de marchandise destin&eacute;es &agrave; l&rsquo;engraissement.&nbsp;Broutards &ndash; Si les volumes de sorties progressent notamment dans le centre du pays ou dans le Limousin, ils peinent toujours &agrave; combler les gros besoins exprim&eacute;s &agrave; l&rsquo;export, notamment du c&ocirc;t&eacute; de la Lombardie. Le march&eacute; est tonique, avec des niveaux de prix qui restent tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s, mais qui tendent &agrave; se stabiliser apr&egrave;s cette rentr&eacute;e euphorique. Est-ce une stabilisation ou une pause dans la progression des prix&nbsp;? Seul le march&eacute; en d&eacute;cidera. De nombreux op&eacute;rateurs qui mettent en place des animaux de repousse ont &eacute;t&eacute; oblig&eacute;s de suivre le march&eacute; sous peine de ne pas avoir de marchandise &agrave; vendre dans quelques mois, mais les fonds n&eacute;cessaires sont colossaux, avec des risques plus importants quant &agrave; la mortalit&eacute;. Au niveau des engraisseurs, la situation est identique, avec un point important sur la sant&eacute; animale, car les lots touch&eacute;s par la FCO ont des croissances moindres.L&rsquo;animation commerciale reste tr&egrave;s fluide sur les march&eacute;s et les cadrans avec des acheteurs qui cherchent une stabilisation des prix. C&rsquo;est le cas pour l&rsquo;ensemble des m&acirc;les de moins de 400kg qui restent tr&egrave;s bien valoris&eacute;s. L&rsquo;accroissement de l&rsquo;offre dans les sujets lourds entra&icirc;ne un l&eacute;ger tassement des prix. 
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En femelles, les disponibilit&eacute;s restent insuffisantes pour les besoins ce qui permet une bonne activit&eacute; et des tarifs fermes dans la bonne marchandise &agrave; destination de l&rsquo;Italie, de l&rsquo;Espagne, ou &agrave; engraisser sur la France.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/6/7/7/0/7860776-1-fre-FR/572d755502c5-Laitonne-Charolaises-export.jpg" alt="" height="305" width="600" /></figure>

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Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: L&rsquo;activit&eacute; commerciale restera soutenue par la fermet&eacute; des prix de la viande.&nbsp;&nbsp;Broutards&nbsp;: La pluie et le verdissement des paries ne sera pas favorable &agrave; l&rsquo;accroissement des sorties malgr&eacute; des tarifs tr&egrave;s attractifs.&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Le marché reste actif.

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