Vers un mois de juin historiquement chaud en France ?

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Météo du mois de juin

Nancy

<p class="Textbody">En 2025, les producteurs de bl&eacute; auront connu un printemps atypique &agrave; bien des &eacute;gards. <em>&laquo;&nbsp;Nous avons connu une situation inverse aux ann&eacute;es classiques. C&rsquo;est le nord de la France qui est en s&eacute;cheresse alors que le Sud-Est et le Sud-Ouest ont re&ccedil;u des pr&eacute;cipitations plus importantes&nbsp;&raquo;,</em> retrace J&eacute;rome Thibierge, ing&eacute;nieur R&amp;D maladies des c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille chez Arvalis. Une situation qui a pu pousser certains producteurs au Nord de la Loire &agrave; tenter une impasse sur un, deux, voire l&rsquo;ensemble des traitements fongicides.</p><p class="Textbody"><em>&laquo; Quelle est votre strat&eacute;gie fongicide bl&eacute; pour cette ann&eacute;e vu qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas de maladie et que la tendance m&eacute;t&eacute;o reste sur le vent du nord et le sec&nbsp;?&nbsp;&raquo;</em> &eacute;crivait mi-mai un producteur des Vosges sur un groupe Facebook d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;Agriculture de conservation des sols (ACS). Le sujet a fait r&eacute;agir puisque sa publication a r&eacute;colt&eacute; une centaine de r&eacute;ponses. Parmi elles, certains exploitants assurent qu&rsquo;ils r&eacute;aliseront une impasse fongicide compl&egrave;te pour cette campagne.</p><p class="Textbody"><em>&laquo;&nbsp;Ici, les bl&eacute;s sont en train de crever dans les petites terres. S&rsquo;il n&rsquo;y a pas de pluie d'ici 10 jours, fongicide ou pas il n&rsquo;y aura pas grand-chose. De plus, rajouter de la chimie sur une culture d&eacute;j&agrave; en stress et non malade peut faire plus de mal que de bien. Quand on a toutes les feuilles saines, pas de pluviom&eacute;trie et un vent d'est, le pr&eacute;ventif peut &ecirc;tre n&eacute;faste&nbsp;&raquo;</em>, constate un exploitant lorrain dans les commentaires publi&eacute;s courant mai.</p><p class="Textbody">M&ecirc;me constat pour un second participant &agrave; la conversation originaire de l&rsquo;Avesnois qui &eacute;voque l&rsquo;impact n&eacute;gatif sur les cultures de l&rsquo;application d&rsquo;un fongicide alors que les conditions de traitement n&rsquo;&eacute;taient pas id&eacute;ales ce printemps. <em>&laquo;&nbsp;La septoriose, on peut oublier. Il faut juste surveiller les rouilles&nbsp;&raquo;,</em> estimait-il. Un troisi&egrave;me dans le Nord des Pays de la Loire annonce&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Je n&rsquo;ai jamais fait 0 fongicide, mais cette ann&eacute;e ce sera s&ucirc;rement le cas. &Ccedil;a m'arrange parce que vu le prix et le rendement, &ccedil;a ne va pas &ecirc;tre joli la marge&nbsp;&raquo;,</em> s&rsquo;inqui&egrave;te-t-il.</p><h2 class="Textbody">Un contournement possible sur rouille jaune</h2><p class="Textbody">Pour Gilles Couleaud, ing&eacute;nieur P&ocirc;le maladies et m&eacute;thodes de lutte chez Arvalis, toute impasse possible doit &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;e, mais une absence compl&egrave;te de traitement reste compliqu&eacute;e &agrave; mettre en &oelig;uvre, m&ecirc;me dans les conditions de 2025. <em>&laquo;&nbsp;Dans le Nord de la France, il y a eu beaucoup d&rsquo;impasse de T1 sur les vari&eacute;t&eacute;s tol&eacute;rantes &agrave; la septoriose. Mais certaines vari&eacute;t&eacute;s, jusqu&rsquo;ici consid&eacute;r&eacute;es tol&eacute;rantes, semblent avoir &eacute;t&eacute; contourn&eacute;es sur la rouille jaune en Picardie, &Icirc;le-de-France ou encore dans le Centre et ont n&eacute;cessit&eacute; un traitement avant derni&egrave;re feuille &eacute;tal&eacute;e, soit avant le T2&nbsp;&raquo;,</em> rapporte-t-il. &Agrave; l&rsquo;inverse, sur les vari&eacute;t&eacute;s qui ont tenu, les pustules ont s&eacute;ch&eacute; avec le printemps sec.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/3/5/8/7388536-1-fre-FR/de9266a255d5-Prestance-24-04-25-1420744.jpg" alt="" height="4032" width="2268" /><figcaption>Rouille jaune (cr&eacute;dits photo : Arvalis)</figcaption></figure>

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<p class="Textbody">Agriculteur dans l'Aisne, Damien Brunelle a choisi de traiter &agrave; &eacute;piaison, inquiet de ne r&eacute;aliser aucun traitement sur la culture alors que le potentiel &eacute;tait l&agrave; courant mai. <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai attendu ce stade pour r&eacute;aliser un traitement en demi-dose, alors que la plupart des OAD pr&eacute;conisent un passage au stade derni&egrave;re feuille &eacute;tal&eacute;e (DFE). C&rsquo;est vrai que passer &agrave; DFE est le stade du bl&eacute; qui valorise le mieux le traitement habituellement, mais 2025 est atypique&nbsp;&raquo;,</em> souligne-t-il. De ce fait, il s&rsquo;interroge sur la vocation des OAD. <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai l&rsquo;impression que les mod&egrave;les n&rsquo;ont pas &eacute;volu&eacute; depuis 30 ans. S&rsquo;ils sont l&agrave; pour rassurer les agriculteurs en d&eacute;clenchant &agrave; DFE quoi qu&rsquo;il arrive, tr&egrave;s bien. Mais dans ce cas il faut &ecirc;tre transparent sur leur fonctionnement&nbsp;&raquo;</em>, insiste-t-il. De son c&ocirc;t&eacute;, Arvalis souligne que son OAD d&eacute;clenche syst&eacute;matiquement un traitement &agrave; DFE uniquement sur les vari&eacute;t&eacute;s sensibles &agrave; la septoriose. L&rsquo;OAD peut pr&eacute;coniser une impasse sur les vari&eacute;t&eacute;s peu sensibles en cas d&rsquo;absence de contamination jusqu&rsquo;&agrave; floraison.</p><h2 class="Textbody">Une explosion tardive de la rouille brune</h2><p class="Textbody">Si la fusariose ne devrait pas poser de probl&egrave;me majeur dans la partie Nord de la France cette ann&eacute;e, c&rsquo;est bien la rouille brune qui inqui&egrave;te. <em>&laquo;&nbsp;La maladie est arriv&eacute;e assez tard, avec un d&eacute;veloppement explosif sur les trois derni&egrave;res feuilles. Il fallait int&eacute;grer le risque dans le T2 en associant un grammage suffisant de strobilurine ou intervenir en relais T3&nbsp;&raquo;</em>, analyse J&eacute;rome Thibierge. Avec son coll&egrave;gue Gilles Couleaud, ils estiment une perte de rendement en 2025 li&eacute;e aux maladies en cas de protection non appropri&eacute;e qui pourrait &ecirc;tre de l&rsquo;ordre de10 q/ha sur les vari&eacute;t&eacute;s avec une tol&eacute;rance de 6,5 ou plus pour la septoriose, et de 20 q/ha dans le cas contraire. Un constat d&rsquo;autant plus vrai dans les grosses terres o&ugrave; le potentiel est l&agrave; cette ann&eacute;e, mais tient sur un fil du fait de la s&eacute;cheresse.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/3/5/8/7388533-1-fre-FR/cc620178d929-R.brune-_155926922.MP.jpg" alt="" height="4032" width="2268" /><figcaption>Rouille brune sur bl&eacute; (cr&eacute;dits photo : Arvalis)</figcaption></figure>

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<p class="Textbody">Sur le terrain, certains agriculteurs d&eacute;clarent effectivement d&eacute;clencher des traitements pour g&eacute;rer la rouille. <em>&laquo;&nbsp;Ici, pas de T1, &ccedil;a sera un T2 en cours d'&eacute;piaison ce weekend car de la rouille commence &agrave; appara&icirc;tre&nbsp;&raquo;</em>, &eacute;crivait en mai l&rsquo;un des membres du groupe ACS sur Facebook.</p><p class="Textbody">Damien Brunelle souligne que cette strat&eacute;gie d&rsquo;impasse sur un ou deux traitements n&rsquo;est pas g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e dans son entourage. <em>&laquo;&nbsp;Autour de chez moi, les exploitants n&rsquo;ont pas fait d&rsquo;impasse. Ils font la marge sur la pomme de terre, ce n&rsquo;est pas 50 &euro;/ha de traitement fongicide qui va changer la donne pour eux et &ccedil;a leur permet de dormir sur leurs deux oreilles&nbsp;&raquo;</em>, souligne-t-il.</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><h2 class="Textbody">Privil&eacute;gier la prophylaxie</h2><p class="Textbody">Si les deux experts d'Arvalis rappellent qu&rsquo;il faut savoir pr&eacute;server un traitement pour pr&eacute;server le revenu, ils insistent aussi sur les diff&eacute;rents leviers pour g&eacute;rer les maladies.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Le premier fongicide, c&rsquo;est le choix vari&eacute;tal &raquo;,</em> mart&egrave;le Gilles Couleaud. Son coll&egrave;gue J&eacute;rome Thibierge insiste quant &agrave; lui sur la date de semis&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Plus le bl&eacute; est sem&eacute; t&ocirc;t, plus il est expos&eacute; aux maladies. Mais attention &eacute;galement aux implantations trop tardives qui peuvent impacter le rendement&nbsp;&raquo;.</em></p><p class="Textbody">Les deux experts insistent &eacute;galement sur l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des OAD, tels que ceux bas&eacute;s sur les mod&egrave;les Septo-LIS (septoriose) ou Crustyello (rouille jaune). J&eacute;rome Thibierge rappelle qu&rsquo;ils int&egrave;grent non seulement les caract&eacute;ristiques du bl&eacute; mais aussi les donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;o de l&rsquo;ann&eacute;e relev&eacute;es pr&egrave;s de la parcelle. <em>&laquo;&nbsp;Les ann&eacute;es se suivent et ne se ressemblent pas n&eacute;cessairement. Aussi ces OAD permettent-t-ils d&rsquo;ajuster dans chaque contexte sa protection fongicide en s&eacute;curisant la d&eacute;cision d&rsquo;impasse lorsqu&rsquo;elle est possible, avec la garantie de se voir conseiller si n&eacute;cessaire une protection bien positionn&eacute;e d&egrave;s que la dynamique de la maladie le justifie&nbsp;&raquo;</em>, d&eacute;crit-il.</p></td></tr></tbody></table>


Les conditions climatiques du Nord de la France ont pu pousser certains producteurs à réaliser des impasses sur les traitements fongicides. Une stratégie qui sera évaluée à l’aune des quintaux récoltés. Si la septoriose et la fusariose n’étaient pas les principales menaces cette année, c’étaient bien des rouilles, brunes notamment, dont il fallait se méfier.

Fongicides blé : au Nord, des exploitants tentent l’impasse

<p style="text-align:justify;"><strong>80 laur&eacute;ats, + de 15 nationalit&eacute;s</strong></p><p style="text-align:justify;">Chaque ann&eacute;e, les laur&eacute;ats Nuffield du monde entier se rassemblent &agrave; l&rsquo;occasion de la <em>Contemporary Scholars Conference (CSC)</em>, un moment cl&eacute; du programme. En 2024 au Br&eacute;sil, en 2025 en Nouvelle-Z&eacute;lande, cet &eacute;v&eacute;nement est bien plus qu&rsquo;une simple immersion agricole : il s&rsquo;agit d&rsquo;<strong>une v&eacute;ritable exp&eacute;rience humaine, un d&eacute;clencheur de remises en question, de liens solides et durables, et de d&eacute;veloppement personnel.</strong></p><h4><strong>S&rsquo;ouvrir au monde, &agrave; l&rsquo;autre, et &agrave; soi</strong></h4><p style="text-align:justify;">Avant le CSC, nombreux sont les laur&eacute;ats &agrave; n&rsquo;avoir qu&rsquo;une id&eacute;e floue de ce qui les attend. Antoine Massondo avoue ne &laquo; <em>pas trop savoir &agrave; quoi s&rsquo;attendre</em> &raquo; mais s&rsquo;attendait &agrave; rencontrer des personnes passionn&eacute;es. L&rsquo;&eacute;v&eacute;nement va bien au-del&agrave;. Il offre une plong&eacute;e dans un r&eacute;seau mondial de professionnels ouverts, curieux, engag&eacute;s. Elsa Pivard parle d&rsquo;une &laquo;<em> famille internationale </em>&raquo; et exprime sa gratitude de faire d&eacute;sormais partie d&rsquo;un tel collectif.</p><p style="text-align:justify;">Pour Ana&euml;l Bibard, le CSC a confort&eacute; son intuition que le r&eacute;seau Nuffield rassemble des profils &laquo;<em> de haut niveau </em>&raquo;, des entrepreneurs, des leaders, mais aussi des individus anim&eacute;s par l&rsquo;envie de transmettre. Ce m&eacute;lange d&rsquo;humilit&eacute; et d&rsquo;excellence constitue sans doute l&rsquo;une des forces du programme.</p><h4><strong>Le r&eacute;seau Nuffield : une communaut&eacute; vivante et active</strong></h4><p style="text-align:justify;">L&rsquo;un des marqueurs les plus marquants de la CSC est l&rsquo;int&eacute;gration dans un r&eacute;seau international, actif et solidaire. Antoine t&eacute;moigne de la force du r&eacute;seau : gr&acirc;ce &agrave; son simple &laquo; badge Nuffield &raquo;, il a pu obtenir en quelques heures une visite priv&eacute;e d&rsquo;une usine de semences Pioneer en Nouvelle-Z&eacute;lande, sans rendez-vous pr&eacute;alable. Cette anecdote illustre parfaitement l&rsquo;effet catalyseur du r&eacute;seau, qui d&eacute;passe les fronti&egrave;res, les secteurs, et les statuts.</p><aside class="read-also">
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    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/olivier-danel-eleveur-caprin-je-m-envole-pour-la-nouvelle-zelande" target="_blank">Olivier Danel, &eacute;leveur caprin : &laquo;&nbsp;Je m&rsquo;envole pour la Nouvelle-Z&eacute;lande&nbsp;&raquo;</a>
</aside>
<p style="text-align:justify;"><strong>La bienveillance, l&rsquo;entraide, la g&eacute;n&eacute;rosit&eacute; intellectuelle</strong> : autant de valeurs incarn&eacute;es par les anciens laur&eacute;ats et les pairs pr&eacute;sents. Pour Elsa comme Ana&euml;l, cette communaut&eacute; est aussi un r&eacute;servoir d&rsquo;exemples inspirants, avec des parcours inattendus, et avec qui on peut d&eacute;battre malgr&eacute; des avis qui peuvent &ecirc;tre divergents, comme celui d&rsquo;une &eacute;leveuse br&eacute;silienne de 2000 vaches valorisant le lait A2, ou celui d&rsquo;un Chief Trade Officer n&eacute;o-z&eacute;landais militant pour le libre-&eacute;change agricole.</p><h4><strong>Un espace de remise en question et de transformation personnelle</strong></h4><p style="text-align:justify;">Au-del&agrave; du contenu technique ou agricole, le CSC surprend souvent par sa dimension introspective. Plusieurs laur&eacute;ats &eacute;voquent les modules de <em>leadership</em> et de <em>d&eacute;veloppement personnel</em> comme des moments forts, voire inattendus. &laquo; Je ne m&rsquo;attendais pas &agrave; &ccedil;a &raquo;, confie Antoine, &eacute;voquant la richesse des &eacute;changes sur la gestion des &eacute;motions ou l&rsquo;organisation du travail en famille.</p><p style="text-align:justify;">C&rsquo;est aussi l&rsquo;occasion de prendre du recul sur son propre projet Nuffield. Elsa, Ana&euml;l et Antoine soulignent tous combien ces &eacute;changes permettent de repositionner, d&rsquo;affiner ou de redimensionner leur sujet d&rsquo;&eacute;tude, en l&rsquo;inscrivant dans une perspective internationale, mais aussi plus humaine et syst&eacute;mique.</p><h4><strong>Explorer l&rsquo;agriculture dans toute sa diversit&eacute;</strong></h4><p style="text-align:justify;">Enfin, le CSC permet une immersion dans un autre mod&egrave;le agricole. Qu&rsquo;il s&rsquo;agisse de la Nouvelle-Z&eacute;lande ou du Br&eacute;sil, les laur&eacute;ats d&eacute;couvrent des fili&egrave;res tr&egrave;s structur&eacute;es, modernes, parfois industrialis&eacute;es, mais aussi des initiatives locales &eacute;tonnantes, des contraintes climatiques fortes, des contextes g&eacute;opolitiques diff&eacute;rents. Cette confrontation nourrit la r&eacute;flexion et ouvre le regard.</p><p style="text-align:justify;">Joseph Boussion note ainsi les contrastes entre le dynamisme agricole br&eacute;silien, moteur de d&eacute;veloppement national, et les tensions v&eacute;cues en France. Romain Gueyte, lui, s'enthousiasme de la richesse du Pantanal, zone humide unique, o&ugrave; l&rsquo;agriculture cohabite encore partiellement avec la biodiversit&eacute;.</p><p><strong>Bien plus qu&rsquo;une conf&eacute;rence, une transformation</strong></p><p style="text-align:justify;">Le CSC est souvent d&eacute;crit par les laur&eacute;ats comme une &eacute;tape fondatrice. Ce n&rsquo;est pas seulement un moment d&rsquo;&eacute;change, c&rsquo;est un levier de croissance personnelle, un booster d&rsquo;audace, un creuset d&rsquo;id&eacute;es. C&rsquo;est aussi, surtout, l&rsquo;entr&eacute;e dans une communaut&eacute; engag&eacute;e o&ugrave; l&rsquo;on partage bien plus qu&rsquo;un int&eacute;r&ecirc;t pour l&rsquo;agriculture : une vision, des valeurs, et une ouverture d&rsquo;esprit commune.</p><p style="text-align:justify;">Comme le r&eacute;sume Ana&euml;l Bibard : &laquo; <em>Le r&eacute;seau Nuffield r&eacute;ussit &agrave; faire vivre ses valeurs cardinales, tout en maintenant un niveau d&rsquo;appartenance &eacute;lev&eacute; et une volont&eacute; d&rsquo;apprendre et de transmettre. </em>&raquo;</p><aside class="read-also">
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    <h3><strong>Le CSC aura lieu en mars 2026 au Japon. Envie de rejoindre l&rsquo;aventure Nuffield ?</strong></h3>Les candidatures &agrave; la bourse Nuffield 2026 sont ouvertes avec deux bourses disponibles en 2026 pour les projets en lien avec :<ul><li>Les grandes cultures</li><li>L&rsquo;&eacute;levage de ruminants</li></ul>D&rsquo;autres sujets peuvent &ecirc;tre &eacute;ligibles, sous r&eacute;serve de financement.<strong>Pr&ecirc;t ? d&eacute;posez votre dossier de candidatures d&rsquo;ici le 30 juin </strong>&rarr; <a href="https://www.nuffieldfrance.fr/actualite/">https://www.nuffieldfrance.fr/actualite/</a><strong>Besoin d'information ? </strong>Posez vos questions lors du prochain webinaire d&rsquo;information&nbsp; :&nbsp;<ul><li>lundi 23 juin &agrave; 20h45</li></ul>Inscription aux webinaires en envoyant un mail &agrave; association@nuffieldfrance.fr
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Une fois par an, la Contemporary Scholars Conference (CSC) rassemble les nouveaux lauréats Nuffield du monde entier. En 2024 au Brésil, en 2025 en Nouvelle-Zélande, cette étape emblématique du programme va bien au-delà d’un simple rendez-vous professionnel. C’est une immersion humaine profonde, une ouverture internationale sans équivalent et un puissant levier de développement personnel. Retour sur une expérience transformante avec les voix de celles et ceux qui l'ont vécue.

[Agriculture] Une aventure humaine et un tremplin d’ouverture pour les lauréats Nuffield (J-10)

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