<div>
<p>Le pou rouge est particuli&egrave;rement dur &agrave; traquer ! Ce minuscule parasite ne vit pas sur son h&ocirc;te, la poule pondeuse. Il se d&eacute;place uniquement la nuit pour se nourrir de son sang et se cache durant la journ&eacute;e dans la multitude de petits interstices pr&eacute;sents dans le b&acirc;timent.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&laquo;&nbsp;Faire converger les solutions de lutte contre le pou rouge en poule pondeuse&nbsp;&raquo;</div>

<p>Lorsque les grappes de poux deviennent visibles, il est d&eacute;j&agrave; trop tard pour &eacute;viter l&rsquo;infestation. Elles repr&eacute;sentent la partie &eacute;merg&eacute;e de l&rsquo;iceberg. En outre, <em>Dermanyssus gallinae</em> a un cycle de reproduction tr&egrave;s court&nbsp;en conditions optimales, proches de celles rencontr&eacute;es en poulaillers (7 jours, &agrave; 25-30&deg;C et 70&nbsp;% d&rsquo;humidit&eacute;).</p>

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<figure><img alt="" height="607" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV274_ELEV_POU_ROUGE_NIV1_score_eleve.jpg" width="455" /><figcaption>Score d'infestation &eacute;lev&eacute; du pi&egrave;ge tube PVC et bois &copy; Itavi</figcaption></figure>
Suivre l&rsquo;&eacute;volution de la population de poux d&egrave;s la mise en place du lot de poules pondeuses est donc essentiel pour d&eacute;terminer le moment opportun des mesures de contr&ocirc;le et optimiser leur efficacit&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est un point cl&eacute; de la lutte int&eacute;gr&eacute;e contre le pou rouge</em>&nbsp;&raquo;, souligne le <a href="https://www.reussir.fr/volailles/la-lutte-integree-contre-le-pou-rouge-testee-en-elevages-de-poules-pondeuses" target="_blank">groupe de recherche europ&eacute;en MiteControl</a> qui vient de publier plusieurs guides techniques sur la gestion du pou rouge, dont un sur le monitoring des populations.

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<h3>Plusieurs types de pi&egrave;ges</h3>

<p>Le suivi des populations peut &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; &agrave; l&rsquo;aide de pi&egrave;ges &agrave; poux r&eacute;partis dans la structure du poulailler. Il en existe de nombreux types, les plus couramment utilis&eacute;s par les &eacute;leveurs &eacute;tant compos&eacute;s d&rsquo;un tube en PVC dans lequel est ins&eacute;r&eacute; un b&acirc;ton de bois ou un carton alv&eacute;ol&eacute; enroul&eacute; sur lui-m&ecirc;me. Ils conviennent &agrave; tous les types d&rsquo;&eacute;levage, y compris en voli&egrave;re et au sol. La m&eacute;thode du ruban adh&eacute;sif bleu, repli&eacute; et fix&eacute; sur le fil &agrave; &oelig;ufs, est une m&eacute;thode simple et peu co&ucirc;teuse, r&eacute;serv&eacute;e aux b&acirc;timents en cages am&eacute;nag&eacute;es. &laquo;&nbsp;<em>Les poules ne doivent pas avoir acc&egrave;s au ruban car elles pourraient l&rsquo;endommager&nbsp;</em>&raquo;, a pr&eacute;cis&eacute; Geoffrey Chiron, de l&rsquo;Itavi lors d&rsquo;une visioconf&eacute;rence organis&eacute;e par les partenaires du projet.</p>

<h3>Plac&eacute;s sur les lieux de passage des poux</h3>

<p>Le bon emplacement des pi&egrave;ges est d&eacute;terminant. Ils sont positionn&eacute;s sur le chemin d&rsquo;acc&egrave;s des poux aux poules et pr&egrave;s des zones de nichage : dessous des perchoirs, joints de la structure&hellip; &laquo;<em>&nbsp;Il est conseill&eacute; d&rsquo;installer au minimum douze pi&egrave;ges par b&acirc;timent, bien r&eacute;partis en longueur, largeur et hauteur et en fonction des zones plus &agrave; risques constat&eacute;es par l&rsquo;&eacute;leveur.</em>&nbsp;&raquo; Il faut respecter un &eacute;cart d&rsquo;au moins deux m&egrave;tres entre deux pi&egrave;ges et ne pas les installer pr&egrave;s des grappes de poux. &laquo;&nbsp;<em>Apr&egrave;s son repas, le pou risque de se nicher dans la grappe plut&ocirc;t que dans le pi&egrave;ge</em>.&nbsp;&raquo; Les pi&egrave;ges sont num&eacute;rot&eacute;s et localis&eacute;s sur un plan pour faciliter le suivi en cours de bande et d&rsquo;un lot &agrave; l&rsquo;autre. Ils sont relev&eacute;s tous les sept jours. &laquo;&nbsp;<em>Il est important d&rsquo;enregistrer &agrave; chaque fois les observations de poux (absence/pr&eacute;sence, score de notation de 1 &agrave; 4-5, comptage). Cela permet de mieux comprendre &agrave; quel rythme et o&ugrave; les poux se d&eacute;veloppent en premier et d&rsquo;ajuster l&rsquo;emplacement des pi&egrave;ges</em>&nbsp;&raquo;, poursuit Jon Walton d&rsquo;ADAS au Royaume-Uni.</p>

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<figure><img alt="" height="374" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV274_ELEV_POU_ROUGE_NIV1jonwalton.png" width="646" /><figcaption>Jon Walton d'ADAS au Royaume-Uni :" Il faut respecter un &eacute;cart d&rsquo;au moins deux m&egrave;tres entre deux pi&egrave;ges et ne pas les installer pr&egrave;s des grappes de poux." &copy; capture MiteControl</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Pour aider &agrave; interpr&eacute;ter les r&eacute;sultats, le groupe MiteControl propose une grille d&rsquo;&eacute;valuation du niveau d&rsquo;infestation (faible, moyen, fort) selon le type de pi&eacute;geage utilis&eacute; (voir tableau). Le seuil d&rsquo;infestation est toutefois assez subjectif et diff&egrave;re d&rsquo;un &eacute;levage &agrave; l&rsquo;autre. C&rsquo;est avec l&rsquo;exp&eacute;rience d&rsquo;une bande &agrave; l&rsquo;autre et un suivi r&eacute;gulier que l&rsquo;&eacute;leveur pourra juger du bon moment pour mettre en place des mesures de contr&ocirc;le.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/styles/normal_size/public/Capture%20tab%20pou%20rouge.png.webp?itok=3HerHsNk" width="747" height="240" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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<p>&nbsp;</p>

<p>Il est aussi possible de monitorer le pou sans pi&egrave;ge, en surveillant des zones d&rsquo;un m&egrave;tre carr&eacute;&nbsp;de structure bien identifi&eacute;es, mais cette m&eacute;thode demande du temps et de l&rsquo;entra&icirc;nement et est moins sensible que les pi&egrave;ges (les poux sont en g&eacute;n&eacute;ral d&eacute;tect&eacute;s trop tardivement).</p>

<p>Il existe par ailleurs une m&eacute;thode scientifique pour mesurer pr&eacute;cis&eacute;ment la population de poux mais elle n&rsquo;est pas envisageable en routine en &eacute;levage. Bas&eacute;e sur l&rsquo;utilisation du pi&egrave;ge AviVet, elle consiste &agrave; r&eacute;ceptionner les poux dans un sac en plastique, &agrave; les congeler durant 48&nbsp;heures puis &agrave; les peser.</p>

<h3>Vers une surveillance automatis&eacute;e</h3>

<p>A moyen terme, le monitoring par camera infrarouge devrait en revanche devenir accessible aux &eacute;leveurs. D&eacute;velopp&eacute; dans le cadre du projet MiteControl, il est bas&eacute; sur l&rsquo;enregistrement toutes les dix secondes de l&rsquo;activit&eacute; des poules durant la nuit &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;une cam&eacute;ra positionn&eacute;e en hauteur. Lors d&rsquo;une infestation par les poux, les poules sont beaucoup plus agit&eacute;es et dorment peu. &laquo;&nbsp;<em>Une version commerciale de cette m&eacute;thode comprenant une application d&rsquo;alerte du niveau d&rsquo;activit&eacute; sera disponible d&rsquo;ici deux ans</em>&nbsp;&raquo;, a pr&eacute;cis&eacute; Sam Willens, de l&rsquo;universit&eacute; KU Leuven&nbsp;en Belgique. Elle sera aussi utile pour mesurer le comportement de picage.</p>
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<p>Astuce</p>

<p>Deux heures apr&egrave;s l&rsquo;extinction des lumi&egrave;res, retournez dans le b&acirc;timent &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;une lampe torche pour observer les perchoirs, les barres de fixation et les poules. Les poux rouges &eacute;tant plus actifs, ils seront aussi plus faciles &agrave; rep&eacute;rer.</p>
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<p>Partenaires</p>

<p>Projet MiteControl : Institut belge Experimental Poultry Center, universit&eacute; de Paul Val&eacute;ry de Montpellier, universit&eacute; hollandaise KU Leuven, Itavi, Adas (Royaume-Uni), Koppert (Pays-Bas), Belgabroed (Belgique). Financement Feder Interreg Europe du Nord-Ouest</p>
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Outils de surveillance du niveau d’infestation et de suivi de l’efficacité des mesures de contrôles, les pièges à poux doivent être bien positionnés dans le bâtiment et relevés régulièrement.

Poule pondeuse : Piéger le pou rouge pour évaluer sa population 

<div>
<p><em>&laquo;&nbsp;En &eacute;levage caprin, les leviers principaux pour am&eacute;liorer l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique sont l&rsquo;optimisation de la ration et la valorisation des fourrages&nbsp;&raquo;</em>, explique Bertrand Bluet, chef de projet fourrage caprin &agrave; l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage. <em>&laquo;&nbsp;Dans de nombreuses situations, les gains en autonomie sont moins importants si on se concentre uniquement sur la modification de la nature des concentr&eacute;s. C&rsquo;est par l&rsquo;ajustement des quantit&eacute;s distribu&eacute;es et l&rsquo;am&eacute;lioration de la qualit&eacute; des fourrages que les &eacute;leveurs peuvent gagner le plus efficacement en autonomie prot&eacute;ique, m&ecirc;me si ce n&rsquo;est pas le plus simple&nbsp;&raquo;</em>, poursuit-il.</p>

<p>Les six axes de travail pr&eacute;sent&eacute;s ici sont &agrave; raisonner&nbsp;en fonction de la situation de chaque &eacute;levage, il n&rsquo;y a pas de solution unique.</p>

<div class="seqNum">
<h3>1 Changer son syst&egrave;me alimentaire</h3>
</div>

<p>Certains syst&egrave;mes qui valorisent plus l&rsquo;herbe et/ou les l&eacute;gumineuses sont souvent plus autonomes, comme les syst&egrave;mes p&acirc;turant ou les syst&egrave;mes bas&eacute;s sur de la luzerne de qualit&eacute;. Si un changement de syst&egrave;me peut &ecirc;tre toujours int&eacute;ressant &agrave; envisager, il n&rsquo;est pas toujours possible en fonction des contextes et contraintes de chacun. Mais il y a des marges de man&oelig;uvre importantes dans tous les syst&egrave;mes avant d&rsquo;envisager un changement radical de la ration.</p>

<div class="seqNum">
<h3>2 Optimiser son syst&egrave;me alimentaire</h3>
</div>

<p><em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est peut-&ecirc;tre le levier le moins attrayant, mais c&rsquo;est le plus efficace !&nbsp;&raquo;,</em> affirme Bertrand Bluet. Les r&eacute;sultats d&rsquo;une &eacute;tude men&eacute;e par des organismes de conseil en &eacute;levage sur 700 rations r&eacute;elle sont surprenants : plus de 80&nbsp;% des rations distribu&eacute;es &eacute;taient en exc&egrave;s au niveau des apports en prot&eacute;ines, dont 57&nbsp;% en tr&egrave;s fort exc&egrave;s.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Bien s&ucirc;r, il faut inclure des marges de s&eacute;curit&eacute; lorsqu&rsquo;on calcule une ration pour tenir compte des erreurs possibles concernant les hypoth&egrave;ses sur les valeurs des fourrages, les quantit&eacute;s ing&eacute;r&eacute;es&hellip; mais 100&nbsp;g de concentr&eacute;s distribu&eacute;s en trop par ch&egrave;vre, c&rsquo;est plus de sept tonnes d&rsquo;aliment surconsomm&eacute;es par an pour un troupeau de 200 ch&egrave;vres&nbsp;&raquo;, </em>rappelle-t-il.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Une premi&egrave;re cause de surconsommation de concentr&eacute;s est li&eacute;e aux impr&eacute;cisions sur la distribution, </em><a href="https://idele.fr/detail-article/en-elevage-caprin-des-solutions-pour-maitriser-son-cout-alimentaire" target="_blank">explique l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage dans un dossier sur les solutions pour ma&icirc;triser son co&ucirc;t alimentaire</a><em>. Quels que soient les outils, il est important de v&eacute;rifier que la quantit&eacute; distribu&eacute;e est bien la quantit&eacute; pr&eacute;vue pour chaque animal, mais aussi &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de chaque lot. Il faut donc penser &agrave; r&eacute;ajuster les quantit&eacute;s distribu&eacute;es &agrave; chaque &eacute;volution de l&rsquo;effectif pr&eacute;sent, r&eacute;&eacute;talonner les distributeurs, peser les seaux, v&eacute;rifier la coh&eacute;rence avec l&rsquo;&eacute;volution des stocks ou les fr&eacute;quences de livraison.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Limiter le gaspillage passe par un triptyque : connaissance des besoins de ses animaux, connaissance de la valeur de ses aliments et ma&icirc;trise de l&rsquo;aliment r&eacute;ellement distribu&eacute;. Bien s&ucirc;r cela suppose de suivre les performances de son troupeau et d&rsquo;effectuer des analyses de fourrage, des investissements qui peuvent rapidement se rentabiliser au regard des &eacute;conomies possibles sur les aliments achet&eacute;s. <em>&laquo;&nbsp;Il faut aussi ajuster r&eacute;guli&egrave;rement la ration aux besoins des animaux. Plus il y a de concentr&eacute; dans une ration, plus &ccedil;a vaut le coup (co&ucirc;t !) de la revoir souvent, tous les mois si possible&nbsp;&raquo;</em>, conseille Bertrand Bluet.</p>

<div class="seqNum">
<h3>3 Avoir confiance dans ses fourrages</h3>
</div>

<p><em>&laquo;&nbsp;Tr&egrave;s souvent, les &eacute;leveurs am&eacute;liorent significativement la qualit&eacute; des fourrages produits sur l&rsquo;exploitation, mais craignent, et c&rsquo;est normal, de perdre en lait en modifiant le rapport concentr&eacute;/fourrage. Ils maintiennent un niveau de concentr&eacute; &eacute;lev&eacute; et ne valorisent donc pas ce fourrage de tr&egrave;s bonne qualit&eacute;&nbsp;&raquo;, </em>constate-t-il.</p>

<p>Bertrand Bluet conseille de faire une transition en fin de lactation ou au tarissement, p&eacute;riodes plus simples pour g&eacute;rer une r&eacute;ponse &agrave; un changement de ration. <em>&laquo;&nbsp;Il faut faire confiance &agrave; ses fourrages et &agrave; la capacit&eacute; des ch&egrave;vres de les valoriser.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Basculer une ration vers plus de fourrage apportant plus de prot&eacute;ines et r&eacute;duire la quantit&eacute; de concentr&eacute; distribu&eacute;e n&eacute;cessite de faire particuli&egrave;rement attention &agrave; la gestion de ses stocks fourragers et &agrave; l&rsquo;organisation du travail. Avec plus de fourrage dans la ration, il faut piloter plus finement sa distribution et les refus, changer ses rep&egrave;res, parfois modifier l&rsquo;organisation de la distribution dans la journ&eacute;e&nbsp;etc.</p>

<div class="seqNum">
<h3>4 Produire des fourrages riches en prot&eacute;ines</h3>
</div>

<p>L&rsquo;&eacute;quilibre de la ration fonctionne selon le principe des vases communicants. Am&eacute;liorer la qualit&eacute; des fourrages est la principale voie pour gagner en autonomie et r&eacute;aliser des &eacute;conomies en concentr&eacute;s. &Agrave; court terme, cela peut passer par l&rsquo;optimisation du stade et la technique de r&eacute;colte. Opter pour un nouveau mode de r&eacute;colte permettant de valoriser de l&rsquo;herbe &agrave; un meilleur stade peut &ecirc;tre &eacute;tudi&eacute; (p&acirc;turage, affouragement en vert, enrubannage, s&eacute;chage en grange&hellip;). M&ecirc;me s&rsquo;il n&rsquo;est pas toujours facile d&rsquo;aller chercher une premi&egrave;re coupe de qualit&eacute; quand la m&eacute;t&eacute;o n&rsquo;est pas au rendez-vous. &Agrave; moyen terme, une r&eacute;flexion peut &ecirc;tre conduite sur la nature des prairies : adapter les esp&egrave;ces en fonction du contexte p&eacute;doclimatique et du mode de r&eacute;colte, augmenter la part de l&eacute;gumineuses en pure, en association ou en m&eacute;lange&nbsp;etc.&nbsp;Plus il y a de l&eacute;gumineuses dans les m&eacute;langes, plus on am&eacute;liore le taux de prot&eacute;ine des fourrages. Les gramin&eacute;es r&eacute;colt&eacute;es jeunes sont aussi tr&egrave;s riches en prot&eacute;ines. Des essais sont en cours sur le comportement de prairies multiesp&egrave;ces afin d&rsquo;&eacute;tudier leur productivit&eacute;, l&rsquo;&eacute;volution de leur composition botanique, la valeur des fourrages produits&hellip;</p>

<p>En fonction du contexte p&eacute;doclimatique, du savoir-faire de l&rsquo;&eacute;leveur, de l&rsquo;&eacute;quipement, des cahiers des charges&hellip; chacun doit trouver le syst&egrave;me ad&eacute;quat.</p>

<p>Un point d&rsquo;attention est &agrave; observer sur les investissements dans le mat&eacute;riel de r&eacute;colte des fourrages. Si on am&eacute;liore la qualit&eacute; en optimisant la cha&icirc;ne de r&eacute;colte, les charges de m&eacute;canisation peuvent rapidement devenir &eacute;lev&eacute;es. Il faut &eacute;tudier les solutions de mat&eacute;riel en commun, m&ecirc;me &agrave; deux &eacute;leveurs, pour limiter les co&ucirc;ts.</p>

<div class="seqNum">
<h3>5 Produire des concentr&eacute;s riches en prot&eacute;ines</h3>
</div>

<p><em>&laquo;&nbsp;Si des c&eacute;r&eacute;ales sont produites sur l&rsquo;exploitation, il est pertinent de les consommer pour r&eacute;duire ou se substituer totalement aux concentr&eacute;s &eacute;nerg&eacute;tiques, </em>pr&eacute;conise Bertrand Bluet<em>. Il n&rsquo;y a pas de limite particuli&egrave;re &agrave; utiliser des c&eacute;r&eacute;ales enti&egrave;res d&egrave;s lors que les r&egrave;gles g&eacute;n&eacute;rales du rationnement sont respect&eacute;es. Il faut bien s&ucirc;r adapter les capacit&eacute;s de stockage et &eacute;ventuellement les modalit&eacute;s de distribution.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Le remplacement des concentr&eacute;s prot&eacute;iques achet&eacute;s, lui, n&rsquo;est pas si simple. Il faut toujours s&rsquo;interroger sur la coh&eacute;rence globale &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;exploitation en prenant en compte le rendement (en prot&eacute;ines &agrave; l&rsquo;hectare), les rotations, et la valorisation par les animaux (digestibilit&eacute; des prot&eacute;ines produites). <em>&laquo;&nbsp;La premi&egrave;re question &agrave; se poser est : quelle quantit&eacute; de prot&eacute;ine est-ce que je produis &agrave; l&rsquo;hectare avec cette culture ?&nbsp;&raquo;</em>, conseille Bertrand Bluet. De plus, toutes les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales ne sont pas valoris&eacute;es de la m&ecirc;me fa&ccedil;on par les animaux. Les prot&eacute;agineux (pois, f&eacute;veroles, lupin) peuvent &ecirc;tre utilis&eacute;s dans les rations des ch&egrave;vres. Ils sont cependant mieux valoris&eacute;s apr&egrave;s un traitement comme le toastage &agrave; condition que celui-ci soit efficace (voir r&eacute;sultats d&rsquo;essais p. 25). Par exemple, un pois cru a la m&ecirc;me valeur en prot&eacute;ine digestible que du bl&eacute; (entre 95 et 100&nbsp;g de PDIE/kg MS), il devient int&eacute;ressant s&rsquo;il est toast&eacute; (169&nbsp;g de PDIE/kg MS). Les ol&eacute;agineux peuvent &eacute;galement &ecirc;tre utilis&eacute;s mais uniquement apr&egrave;s traitement, essentiellement en tourteaux.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Dans tous les cas, il faut contr&ocirc;ler les indicateurs de rations en &eacute;tant vigilant sur l&rsquo;amidon pour les c&eacute;r&eacute;ales, le pois et la f&eacute;verole (pas plus de 25&nbsp;% d&rsquo;amidon dans la ration) ou sur les mati&egrave;res grasses pour les tourteaux (surtout si fermier, pas plus de 4&nbsp;% de MG dans la ration). Lorsqu&rsquo;un aliment du commerce est remplac&eacute; par des mati&egrave;res premi&egrave;res, il faut &eacute;galement &ecirc;tre vigilant &agrave; maintenir une bonne couverture des besoins en min&eacute;raux. L&rsquo;achat d&rsquo;un aliment min&eacute;ral est quasi syst&eacute;matiquement indispensable (qu&rsquo;il soit inclus dans un autre aliment ou non)&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise Bertrand Bluet.</p>

<div class="seqNum">
<h3>6 Acheter local</h3>
</div>

<p>L&rsquo;autonomie prot&eacute;ique se raisonne aussi &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle locale, nationale. On ne peut pas travailler seul, il y a des opportunit&eacute;s &agrave; saisir pour acheter des sources de prot&eacute;ines locales. Passer un contrat avec un voisin pour de la luzerne, valoriser des coproduits locaux comme des dr&egrave;ches de bl&eacute;&nbsp;etc., toute solution m&eacute;rite ses calculs d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t technique et &eacute;conomique.</p>
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<h2>Pour aller plus loin</h2>

<div class="relance"><strong>Produire des fourrages de qualit&eacute; pour les ch&egrave;vres</strong> : <a href="https://idele.fr/services/outils/capherb">CAP&rsquo;Herb : un outil web p&eacute;dagogique sur la valorisation de l&rsquo;herbe en &eacute;levage caprin</a>, &agrave; retrouver sur idele.fr/services/outils/capherb ;</div>

<div class="relance"><strong>Piloter la ration des ch&egrave;vres</strong> : <a href="https://idele.fr/detail-article/des-indicateurs-lies-a-lobservation-des-troupeaux-pour-ajuster-le-rationnement-des-chevres-laitieres">Des indicateurs li&eacute;s &agrave; l&rsquo;observation des troupeaux pour ajuster le rationnement des ch&egrave;vres laiti&egrave;res</a>, 11 fiches pratiques &agrave; retrouver sur idele.fr ;</div>

<div class="relance"><strong>Ma&icirc;triser le rationnement des ch&egrave;vres</strong> : <a href="https://acta-editions.com/shop/t1924-l-alimentation-pratique-des-chevres-laitieres-1922#attr=">L&rsquo;alimentation pratique des ch&egrave;vres laiti&egrave;res</a>, guide &agrave; commander sur <a href="http://acta-editions.com" target="_blank">acta-editions.com</a></div>

<div class="relance"><strong>Outils </strong>: <a href="https://idele.fr/autosysel">Autosysel</a>&nbsp;propose&nbsp;des pistes pour mieux conduire prairies et cultures, mieux r&eacute;colter les&nbsp;fourrages, et valoriser les fourrages et les aliments dans la ration des ch&egrave;vres. Pour gagner en autonomie alimentaire, Autosysel met &agrave; disposition des &eacute;leveurs&nbsp;de la documentation technique, un module de calcul rapide de diagnostic d&rsquo;autonomie, ainsi que des relais d&eacute;partementaux pour aller plus loin.</div>
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Les leviers d’amélioration de l’autonomie protéique sont nombreux mais leur mise en œuvre n’est pas toujours simple. Avant d’envisager tout changement majeur, des gains importants sont possibles en optimisant son système et ses ressources.

Six axes pour améliorer l'autonomie protéique des élevages caprins

<p>Apr&egrave;s +20,7 % en f&eacute;vrier et +20,9 % en janvier, l&rsquo;inflation du prix des intrants s&rsquo;acc&eacute;l&egrave;re,en glissement annuel, avec une hausse de 28,5 % en mars, selon une note de conjoncture d&rsquo;Agreste. &laquo;&nbsp;<em>Le prix des intrants atteint un nouveau record&nbsp;</em>&raquo;, rel&egrave;ve le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.</p><p>Le poids des diff&eacute;rents intrants (semences, engrais, produits phytosanitaires, aliments, carburants...) dans les diff&eacute;rents syst&egrave;mes d&rsquo;exploitation fait ressortir le secteur des grandes cultures comme le plus impact&eacute;, avec une hausse moyenne du prix&nbsp;de 36,3% sur un an, devan&ccedil;ant le maraichage et l&rsquo;horticulture (+27,9%) l&rsquo;&eacute;levage de ruminants (+24,8%), l&rsquo;&eacute;levage hors-sol (+20,3%) et les cultures permanentes (+18,4%).</p><h2>+143,6% pour les engrais azot&eacute;s</h2><p>Les engrais remportent la palme de la hausse des prix avec une augmentation de 100,1%, tous engrais confondus. Le prix des engrais azot&eacute;s simples est cr&eacute;dit&eacute; d&rsquo;une hausse de 143,6 % sur un an, avec la d&eacute;composition suivante&nbsp;: +170,9% pour la solution azot&eacute;e, +141,3% pour l&rsquo;ur&eacute;e, +137,7% pour les ammonitrates. Le prix des engrais simples phosphat&eacute;s augmente quant &agrave; lui de 75,0% et celui des engrais simples potassiques de 85,3%, toujours sur un an.</p><p>Le prix du gazole non routier (GNR), qui repr&eacute;sente un peu plus de la moiti&eacute; du poste &laquo; &eacute;nergie et lubrifiants&nbsp;&raquo; de l&rsquo;Indice des prix d&rsquo;achat des moyens de production agricole (Ipampa), bondit de 115,1% sur un an.</p><p>Le prix de l&rsquo;aliment progresse quant &agrave; lui de 17,7%, avec la d&eacute;composition suivante&nbsp;: +19,2% pour l&rsquo;aliment porcin, +15,2% pour l&rsquo;aliment volaille, +17,2% pour l&rsquo;aliment vache laiti&egrave;re.</p>


Les engrais ont subi une hausse de 100,1% et les carburant de 68,0%. Le secteur des grandes cultures est le plus impacté, subissant une hausse moyenne de 36,3%, devant le maraichage à +27,9% et l’élevage de ruminants, à +24,8%.

Le prix des intrants explose de 28,5% sur un an

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le contr&ocirc;le technique des v&eacute;hicules motoris&eacute;s &agrave; deux et trois roues ainsi que des quadricycles &agrave; moteur devait intervenir le 1<sup>er</sup> janvier 2023, conform&eacute;ment au d&eacute;cret du 9 ao&ucirc;t 2021. Mais suite au recours de plusieurs associations, qui consid&eacute;raient que cette &eacute;ch&eacute;ance &eacute;tait contraire &agrave; l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t public en mati&egrave;re de s&eacute;curit&eacute; routi&egrave;re et de protection des populations contre la pollution de l&rsquo;air et les nuisances sonores des v&eacute;hicules, le Conseil d&rsquo;Etat a consid&eacute;r&eacute; que le contr&ocirc;le technique pouvait &ecirc;tre institu&eacute; &agrave; compter du 1<sup>er</sup> octobre 2022, l&rsquo;Administration n&rsquo;ayant pas prouv&eacute; avoir mis en place des mesures alternatives de s&eacute;curit&eacute; routi&egrave;re, une possibilit&eacute; offerte par le droit europ&eacute;en.&nbsp;Celui-ci impose depuis le 1<sup>er</sup> janvier 2022 le contr&ocirc;le technique des v&eacute;hicules motoris&eacute;s &agrave; deux et trois roues ainsi que des quadricycles &agrave; moteur.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Quads et SSV</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Certains quads et transporteurs SSV (Side by side vehicle) pourraient &ecirc;tre concern&eacute;s, &agrave; savoir les mod&egrave;les homologu&eacute;s sur route et par ailleurs exempts d&rsquo;une homologation tracteur ou Maga (Machines agricoles automotrices).&nbsp;Selon le d&eacute;cret du 9 ao&ucirc;t 2021, le contr&ocirc;le technique devait concerner en 2023 les v&eacute;hicules immatricul&eacute;s avant le 1er janvier 2016, puis en 2024 les v&eacute;hicules immatricul&eacute;s entre 2016 et 2020 et en 2025 les v&eacute;hicules immatricul&eacute;s en 2021.&nbsp;Le contr&ocirc;le technique s&rsquo;imposera&nbsp;dans les six mois pr&eacute;c&eacute;dant l'expiration d'un d&eacute;lai de quatre ans &agrave; compter de la date de premi&egrave;re mise en circulation, puis avec une p&eacute;riodicit&eacute; de deux ans.</p>


La mesure pourrait entrer en vigueur le 1er octobre prochain et concernerait les véhicules de catégorie L1e, L2e, L3e, L4e, L5e et L7e de plus de 125 cm3. Elle concernera les quads et SSV avec homologation routière, hors homologation tracteur et Maga.

Certains quads et SSV bientôt soumis au contrôle technique

<p><strong>Alors que l&rsquo;&eacute;pizootie d&rsquo;influenza aviaire a contraint tous les &eacute;leveurs &agrave; garder leurs volailles en b&acirc;timent depuis le 5 novembre 2021</strong>, une instruction technique instaure une <em>&laquo;d&eacute;rogation permettant un acc&egrave;s pr&eacute;coce des gallinac&eacute;s &agrave; un parcours ext&eacute;rieur r&eacute;duit. &raquo;</em> Le minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture justifie cette d&eacute;rogation exceptionnelle, <em>&laquo;compte tenu des potentielles atteintes au bien-&ecirc;tre animal [due] &agrave; cette mise &agrave; l&rsquo;abri prolong&eacute;e et l&rsquo;augmentation des temp&eacute;ratures ext&eacute;rieures&raquo;.</em></p>

<div class="lireaussi"><em>Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/volailles/grippe-aviaire-ou-se-trouvent-les-foyers" target="_blank">O&ugrave; se trouvent les foyers d'influenza aviaire </a></em></div>

<p>En vigueur jusqu'au 15 novembre, le <a href="texte">texte</a> pr&eacute;voit que <strong>les Gallinac&eacute;s de la fili&egrave;re volailles de chair peuvent sortir <em>&laquo;&agrave; partir de l&rsquo;&acirc;ge de huit semaines, uniquement dans les zones indemnes. &raquo;</em></strong></p>

<p><strong>Pour les poules pondeuses,</strong> la situation reste inchang&eacute;e depuis la <a href="http://email.agra.fr/c/eJwdj0mOwyAQRU9jNpYRFBicBYvEat8DMzglOSZi6PM3bqmkv_iDXnkjbYyKoAEGwGYOfJk1aMopW-UKP9v2EmyDVbNBMntkS2MmbxMce4D1zisdnLSzeEi-AxNWiX1fmCQfI_mitFzIad61fssgngNs_fCKifYldO2sLQd6pPbbV7t1BB-wa8EauuxpunP_nVJzcxXTNXVQPi1qJtl86Rl8ajbj1elyaKVgvgGreXbUiOfo28jF-LE43g_-Ad5NSAk" target="_blank">pr&eacute;c&eacute;dente instruction</a> du 18 novembre 2021. En cas de probl&egrave;me de bien-&ecirc;tre constat&eacute; par le v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire et <strong>quel que soit leur &acirc;ge</strong>, les poules pondeuses &eacute;lev&eacute;es en mode de production &laquo; plein air &raquo; peuvent avoir acc&egrave;s &agrave; un parcours r&eacute;duit (0,5 m<sup>2</sup> par animal) apr&egrave;s autorisation de la DDecPP.<br /><br />
&nbsp;</p>



Dans les zones indemnes de foyers d’influenza aviaire, l’âge d’accès au parcours peut être avancé de deux semaines selon l’instruction technique du ministère de l’Agriculture parue le 10 mai.

Grippe aviaire : l’âge de sortie des Gallinacés raccourci à huit semaines

<p>La cour administrative d'appel de Bordeaux a rejet&eacute; mardi 17 mai la requ&ecirc;te de l'association des Roches, repr&eacute;sentant les irrigants, qui visait &agrave; autoriser la cr&eacute;ation de cinq r&eacute;serves d'eau &agrave; remplir par pr&eacute;l&egrave;vements sur le bassin de la rivi&egrave;re Le Mignon, sur les communes de La Laigne, Cramchaban et la Gr&egrave;ve-sur-le-Mignon (Charente-Maritime).<br>D&eacute;but&eacute;e en 2006, cette demande de cr&eacute;ation de &laquo;&nbsp;bassines&nbsp;&raquo;, autoris&eacute;es par deux arr&ecirc;t&eacute;s pr&eacute;fectoraux, a donn&eacute; lieu &agrave; nombre de recours de Nature Environnement 17 qui s'oppose &agrave; ces retenues d'eau, et &agrave; des demande d'&eacute;tudes d'impact.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bassines-du-poitou-a-fleur-d-eau-et-de-peau" target="_blank" title="">Bassines du Poitou&nbsp;: &agrave; fleur d&rsquo;eau... et de peau</a>
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<p>Dans son jugement communiqu&eacute; mercredi, la cour administrative d'appel a not&eacute; &laquo;&nbsp;<em>l'insuffisance</em> &raquo;&nbsp;ou &laquo;&nbsp;l<em>'absence de donn&eacute;es</em>&nbsp;&raquo; de certains aspects des &eacute;tudes d'impact avanc&eacute;es par les irrigants, notamment sur les effets des pr&eacute;l&egrave;vements, l'absence de sources de certains chiffres avanc&eacute;s ou des mesures ne permettant pas un &laquo;&nbsp;<em>ajustement pertinent</em>&nbsp;&raquo; du remplissage des r&eacute;serves.&nbsp;La cour a &eacute;galement condamn&eacute; l'association des Roches &agrave; verser 1.500 euros&nbsp;de frais de justice &agrave; Nature Environnement 17.</p><h2>&laquo;&nbsp;Accaparement de l'eau&nbsp;&raquo;</h2><p>Seize de ces retenues d'eau qui doivent &ecirc;tre remplies avec les cours d'eau et les nappes en hiver quand l'eau est plus abondante, pour servir l'&eacute;t&eacute;, sont pr&eacute;vues pour servir 220 exploitations, en majorit&eacute; dans les Deux-S&egrave;vres, sur le bassin de la S&egrave;vre niortaise.<br>Les projets donnent lieu depuis des ann&eacute;es &agrave; des manifestations, quelquefois avec heurts, organis&eacute;es par des opposants r&eacute;unis dans le collectif Bassines Non Merci, soutenu par la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, la LPO, EELV, Attac, La France Insoumise, etc, qui d&eacute;noncent un &laquo;&nbsp;<em>accaparement de l'eau&nbsp;</em>&raquo; au profit de la culture intensive chimique. La retenue de Cramchaban, d&eacute;j&agrave; construite, avait notamment &eacute;t&eacute; d&eacute;grad&eacute;e lors d'une manifestation.</p>


Cinq « bassines », des retenues d'eau controversées qui font l'objet de nombreuses manifestations en Charente-Maritime et dans les Deux-Sèvres, ont été interdites par la justice administrative en appel à Bordeaux en raison d'études d'impact insuffisantes.

Charente-Maritime : cinq « bassines » interdites en justice

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<p>P<a href="https://www.reussir.fr/volailles/le-bien-etre-des-poulets-evalue-en-continu" target="_blank">r&eacute;sent&eacute; dans nos colonnes</a> il y a quelques mois, <strong>le projet de R&amp;D "EBroiler Track" port&eacute; par l&rsquo;Itavi en partenariat avec l&rsquo;Inrae a &eacute;t&eacute; distingu&eacute; </strong>coup sur coup par le milieu technique et scientifique.</p>

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<figure><img alt="" height="379" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV274_ELEV_ACTU_EBROILER_4.jpg" width="447" /><figcaption>Remise du prix ITAinnov &agrave; Pauline Cr&eacute;ach, ing&eacute;nieure Itavi, porteuse du projet EBroiler track &copy; ITAinnov</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p><strong>Le 2&nbsp;mars au Salon de l&rsquo;agriculture,</strong> il a &eacute;t&eacute; laur&eacute;at du <a href="https://www.itainnov.com/">concours ITAinnov</a> des innovations des instituts techniques dans la cat&eacute;gorie &laquo;&nbsp;s&eacute;curit&eacute; sanitaire, sant&eacute; des plantes et des animaux&nbsp;&raquo;.</p>

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<figure><img alt="" height="298" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV274_ELEV_ACTU_EBROILER_5.jpg" width="449" /><figcaption>Meilleure communication en pathologie aviaire aux JRA pour EBroiler track (Ang&eacute;lique Travel (Itavi) entour&eacute;e d'Isabelle Kempf &agrave; sa droite et Sophie Bouquin-Leneveu repr&eacute;sentantes de l'AMVA. &copy; JRA</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p><strong>Le 10&nbsp;mars, c&rsquo;est la branche fran&ccedil;aise de l&rsquo;Association mondiale des v&eacute;t&eacute;rinaires avicoles</strong> (AMVA) qui a mis en lumi&egrave;re ses travaux sur l&rsquo;acoustique avec le prix de la meilleure communication de la pathologie aviaire aux <a href="https://evenements.itavi.asso.fr/evenement/14emes-journees-de-la-recherche-avicole-et-palmipedes-a-foie-gras">journ&eacute;es de la recherche avicole et palmip&egrave;des &agrave; foie gras</a>. Avec cet outil, il est possible de d&eacute;tecter des sympt&ocirc;mes respiratoires par le son et de pr&eacute;dire l&rsquo;apparition de la bronchite infectieuse des volailles. &Agrave; terme, l&rsquo;objectif de l&rsquo;Itavi est de d&eacute;velopper un outil d&rsquo;alerte utilisable au quotidien par les &eacute;leveurs.</p>
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Analysant des images et du son avec de l’intelligence artificielle, EBroiler track permet d’évaluer en temps réel le bien-être et la santé des poulets de chair.

Innovation : Le projet "EBroiler track" de l'Itavi doublement récompensé

<p style="text-align:justify;">Les mouches et moucherons constituent une nuisance pour les animaux au pr&eacute;. Mais ils peuvent &eacute;galement pr&eacute;senter un pouvoir pathog&egrave;ne, direct ou indirect.</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>De nombre</strong><strong>uses esp&egrave;ces pr&eacute;sentes dans les troupeaux</strong></h2><p style="text-align:justify;">Les mouches et moucherons sont des insectes de la famille des dipt&egrave;res, caract&eacute;ris&eacute;s par une seule paire d&rsquo;ailes. Les &laquo;&nbsp;mouches&nbsp;&raquo; peuvent &ecirc;tre class&eacute;es en <strong>deux grandes cat&eacute;gories, les &laquo;&nbsp;l&eacute;cheuses&nbsp;&raquo;,</strong> qui se nourrissent de d&eacute;bris de peau, d&rsquo;exsudats du nez, des yeux et des plaies et de s&eacute;cr&eacute;tions lact&eacute;es et vaginales (mouche d&rsquo;automne et mouche domestique&hellip;) et <strong>les &laquo;&nbsp;piqueuses&nbsp;&raquo;,</strong> h&eacute;matophages, dont la piqure est tr&egrave;s douloureuse (stomoxes, mouches des cornes, tabanid&eacute;s, simulies&hellip;). Pour les moucherons, les plus connus par leur pouvoir de vecteur de maladie sont les culico&iuml;des. Ce sont de petits insectes h&eacute;matophages de 1 &agrave; 4 mm de long, avec une activit&eacute; surtout &agrave; l&rsquo;aube et au cr&eacute;puscule et en bordure de bois.</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>Un pouvoir pathog</strong><strong>&egrave;ne direct par leurs larves&hellip;</strong></h2><p style="text-align:justify;"><strong>Connues sous le nom g&eacute;n&eacute;rique d&rsquo;asticot, les larves de ces insectes sont carnivores. Elles sont responsables de myiases avec un impact clinique important sur les ovins ou les veaux</strong>. Historiquement provoqu&eacute;e par <em>Lucilla sericata</em>, une nouvelle mouche est apparue ces derni&egrave;res ann&eacute;es dans notre r&eacute;gion, <em>Wohlfahrtia magnifica</em>, responsable de myiase tr&egrave;s s&eacute;v&egrave;res. Et il ne faut pas oublier les larves d&rsquo;<em>Hypoderma</em>, plus connues sous le nom de varron. Si elles ont &eacute;t&eacute; &eacute;radiqu&eacute;es en France m&eacute;tropolitaine, il reste des foyers dans les pays limitrophes n&eacute;cessitant une grande vigilance lors des &eacute;changes commerciaux.</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>&hellip; et indirect com</strong><strong>me vecteur de maladies</strong></h2><p style="text-align:justify;"><strong>Les mouches sont r&eacute;put&eacute;es pour d&eacute;grader le bien-&ecirc;tre des bovins et pour diminuer leurs performances zootechniques (GMQ et production laiti&egrave;re) mais elles sont aussi vectrices de maladies</strong>. Un vecteur est un&nbsp;insecte qui transmet&nbsp;un agent pathog&egrave;ne&nbsp;:&nbsp;un virus, une bact&eacute;rie ou un parasite. Il l&rsquo;acqui&egrave;re sur un h&ocirc;te, &agrave; l&rsquo;occasion de son repas ou par portage passif, puis le transmet &agrave; d&rsquo;autres individus.&nbsp;Certains de ces h&ocirc;tes sont essentiels au cycle de vie du pathog&egrave;ne, qui peut y rester pendant une dur&eacute;e de temps assez longue, se multiplier et se transmettre &agrave; d&rsquo;autres animaux. Ce sont des&nbsp;h&ocirc;tes r&eacute;servoirs. D&rsquo;autres esp&egrave;ces sont infect&eacute;es par le pathog&egrave;ne de fa&ccedil;on plus occasionnelle et ne lui permettent pas de se multiplier et d&rsquo;infecter d&rsquo;autres animaux. Ce sont des h&ocirc;tes interm&eacute;diaires.&nbsp;</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>Une transmission sui</strong><strong>vant diff&eacute;rentes modalit&eacute;s</strong></h2><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Pour les mouches &laquo; l&eacute;cheuses &raquo;, la transmission se fait de mani&egrave;re passive ; l&rsquo;insecte se contamine sur les pattes ou les pi&egrave;ces buccales, s&rsquo;envole et va contaminer l&rsquo;animal voisin. Pour les mouches &laquo; piqueuses &raquo;, les vecteurs s&rsquo;infectent en pr&eacute;levant un agent pathog&egrave;ne sur un h&ocirc;te infect&eacute; lors de la prise d&rsquo;un repas sanguin ; on parle d&rsquo;h&eacute;matophagie</p>
</aside>
<p style="text-align:justify;">&nbsp;Les modes de transmission &agrave; un nouvel h&ocirc;te sont alors vari&eacute;s, les plus fr&eacute;quents &eacute;tant :</p><ul><li>L&rsquo;injection de salive lors d&rsquo;une nouvelle piq&ucirc;re</li><li>La r&eacute;gurgitation</li><li>La migration active du parasite pendant la piq&ucirc;re (filaires)</li></ul><h2 style="text-align:justify;"><strong>La K&eacute;rato-Conjonctiv</strong><strong>ite Infectieuse Bovine (KCIB)</strong></h2><p style="text-align:justify;">La mouche d&rsquo;automne, <em>Musca autumnalis</em>, est porteuse de la bact&eacute;rie <em>Moraxella bovis</em>, agent de la KCIB.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>La mouche transf&egrave;re la bact&eacute;rie d&rsquo;un &oelig;il &agrave; un autre, sur plusieurs animaux. Le premier sympt&ocirc;me visible est un petit point blanc sur la corn&eacute;e, en g&eacute;n&eacute;ral sur des animaux au p&acirc;turage, &agrave; la belle saison. L&rsquo;animal pr&eacute;sente ensuite du larmoiement et de la photophobie. La maladie n&rsquo;est pas sym&eacute;trique et le plus souvent, un seul &oelig;il est atteint</p>
</aside>
<p style="text-align:justify;"><strong>Sans intervention, les l&eacute;sions se compliquent pouvant conduire &agrave; l&rsquo;apparition d&rsquo;ulc&egrave;res de la corn&eacute;e, voire la perte de l&rsquo;&oelig;il. La propagation de la maladie peut &ecirc;tre rapide, il convient donc de surveiller r&eacute;guli&egrave;rement les animaux et d&rsquo;intervenir d&egrave;s le d&eacute;but des signes cliniques.</strong> Le traitement passe par l&rsquo;isolement de l&rsquo;animal, afin de le mettre &agrave; l&rsquo;abri du soleil, du vent et des poussi&egrave;res, compl&eacute;t&eacute; par l&rsquo;administration locale d&rsquo;antibiotiques (pommade, intra-palp&eacute;brale, sous-conjonctivale&hellip;).</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>Les mammit</strong><strong>es d&rsquo;&eacute;t&eacute;</strong></h2><p style="text-align:justify;"><strong>Les mouches transportent aussi des germes sur les mamelles (<em>Streptococcus</em> et <em>Staphylococcus</em>) dans des contextes particuliers, qui peuvent &ecirc;tre &agrave; l&rsquo;origine de mammites.&nbsp;</strong> Une autre bact&eacute;rie, peu fr&eacute;quente, <em>Arcanobacterium pyogenes</em>, provoque des abc&egrave;s dans la mamelle, avec un ou plusieurs quartiers condamn&eacute;s. Cette mammite s&eacute;v&egrave;re dite &laquo;&#8200;d&rsquo;&eacute;t&eacute; &raquo; survient g&eacute;n&eacute;ralement en juillet, ao&ucirc;t ou septembre. L&rsquo;infection est propag&eacute;e par des mouches telles que <em>Hydrotaea irritans</em> qui se posent sur les trayons et transmettent le germe aux quartiers. Les plaies sur les quartiers ou les trayons constituent un facteur favorisant.</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>La Fi&egrave;vre Catarrhale Ovi</strong><strong>ne (FCO) et la maladie de Schmallenberg</strong></h2><p style="text-align:justify;">Les culico&iuml;des ne faisaient pas partie des insectes vecteurs majeurs sur notre territoire jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;apparition de la FCO aux Pays-Bas en 1996. Depuis, la maladie est bien implant&eacute;e, plusieurs s&eacute;rotypes ont circul&eacute; et des animaux servent de r&eacute;servoir du virus. En 2011, un nouvel agent pathog&egrave;ne provoquant avortements et malformations f&oelig;tales a &eacute;t&eacute; identifi&eacute;, le virus de Schmallenberg. L&agrave; encore, le r&ocirc;le de vecteur des culico&iuml;des a &eacute;t&eacute; d&eacute;montr&eacute;.</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>La besnoitiose</strong><strong> bovine</strong></h2><p style="text-align:justify;">La maladie est due &agrave;&nbsp;un parasite microscopique&nbsp;qui s&rsquo;apparente &agrave; une coccidie. Le nom de&nbsp;<em>Besnoitia besnoitii</em>&nbsp;fait r&eacute;f&eacute;rence au nom du chercheur (BENOIST) qui a d&eacute;couvert le parasite au d&eacute;but du 20<sup>&egrave;me</sup> si&egrave;cle. Cette maladie vectorielle est transmise&nbsp;par des insectes piqueurs&nbsp;(taons, stomoxes). Si leur repas sur le bovin est interrompu, ils finissent imm&eacute;diatement sur l&rsquo;animal voisin, ce qui explique que le risque de transmission est maximal &agrave; moins de 15 m&egrave;tres. Elle appara&icirc;t d&rsquo;abord par foyers diss&eacute;min&eacute;s, cantonn&eacute;s &agrave; une vall&eacute;e ou un p&eacute;rim&egrave;tre bien d&eacute;fini puis diffuse autour pour devenir end&eacute;mique. Historiquement end&eacute;mique de l&rsquo;Ari&egrave;ge, sa diss&eacute;mination progressive au niveau de la France et son expansion vers l&rsquo;Europe centrale est principalement due &agrave; l&rsquo;introduction de bovins contamin&eacute;s au sein de troupeaux indemnes qui servent d&rsquo;amorce au foyer.</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>La parafilariose ou &laquo;&nbsp;</strong><strong>sueur de sang&nbsp;&raquo;</strong></h2><p style="text-align:justify;">La parafilariose bovine est une maladie parasitaire due &agrave; la pr&eacute;sence, au d&eacute;veloppement et &agrave; la migration dans le tissu conjonctif sous-cutan&eacute; et intermusculaire d'un n&eacute;matode, la filaire <em>Parafilaria </em><em>bovicola. </em>Elle se manifeste par la formation de nodules h&eacute;morragiques cutan&eacute;s, surtout sur les parties ant&eacute;rieures et dorsales de l'animal (plaies d'&eacute;t&eacute; d&rsquo;o&ugrave; son appellation de &laquo;&nbsp;maladie des sueurs de sang&nbsp;&raquo;), ainsi que par des l&eacute;sions sous-cutan&eacute;es et musculaires ayant l'apparence de contusions. L&rsquo;h&ocirc;te interm&eacute;diaire est <em>Musca autumnalis </em>(la &laquo;&nbsp;mouche d&rsquo;automne&nbsp;&raquo;). Elle est active d&rsquo;avril &agrave; octobre, &agrave; une temp&eacute;rature ambiante de 14 &agrave; 25&deg;C. La mouche femelle, seule h&eacute;matophage, est attir&eacute;e par le sang &eacute;panch&eacute; &agrave; la surface des nodules produits par la ponte du filaire femelle adulte. En m&ecirc;me temps que le repas sanguin, la mouche absorbe des &oelig;ufs du parasite qui &eacute;voluent en microfilaires (larve stade I). Elle h&eacute;berge la larve du stade I au stade III avec un d&eacute;veloppement en une vingtaine de jours. L&rsquo;infestation d&rsquo;autres bovins s&rsquo;effectue par les mouches au moment du repas, soit sur les nodules h&eacute;morragiques, soit au niveau orbitaire lorsque les mouches se nourrissent des s&eacute;cr&eacute;tions lacrymales. Elle intervient de mi-juin &agrave; d&eacute;but juillet.</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>Et d&rsquo;autres menaces en</strong><strong> Europe&hellip;</strong></h2><p>D&rsquo;autres maladies comme la Dermatose Nodulaire Contagieuse des Bovins sont pr&eacute;sentes en Europe mais pas en France. Pour plus de renseignements sur ces pathologies.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark center">&Agrave; voir aussi</p>
    Vous pouvez consulter les articles d&eacute;di&eacute;s sur notre site internet ou nous contacter directement. La semaine prochaine, nous traiterons des moyens de lutte contre les mouches en &eacute;levage.
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Insectes vecteurs : Avec la saison estivale, les mouches et moucherons vont revenir sur les animaux d’élevage. Au-delà de la gêne occasionnée, ils présentent un pouvoir pathogène direct par leurs larves mais sont également vecteurs de nombreuses maladies.

GDS Creuse : Mouches et moucherons - vecteurs de nombreuses maladies

<p>Un climat toujours plus lourd de menaces pour la production agricole, un m&eacute;tier en proie &agrave; une crise existentielle et &agrave; la d&eacute;perdition de ses forces vives&nbsp;: tels sont les deux fl&eacute;aux, non exclusifs, qui hypoth&egrave;quent l&rsquo;avenir de notre agriculture et avec elle notre s&eacute;curit&eacute; alimentaire. Le Space et le Sommet ont d&eacute;cid&eacute; de prendre ces deux th&eacute;matiques &agrave; bras le corps en faisant de l&rsquo;une et de l&rsquo;autre le fil rouge de leur prochaine &eacute;dition.</p><p>Le fait que ces deux th&eacute;matiques s&rsquo;invitent sur des salons d&eacute;di&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;levage ne doit rien au hasard. Selon le Haut conseil pour le climat, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/climat-l-agriculture-toujours-dans-la-course-mais" target="_blank">l&rsquo;&eacute;levage est responsable de 48% des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre, devant les cultures (40%)</a> et les besoins en &eacute;nergie et carburant (12%).</p><p>Et selon l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/transmission-des-elevages-de-ruminants-comment-re-connecter-les-entrants-et-sortants">l&rsquo;inad&eacute;quation entre les offres de reprise et les aspirations des candidats &agrave; l&rsquo;installation fait peser une lourde menace sur la transmissibilit&eacute; des &eacute;levages de ruminants</a>.</p><h2>Comment l&rsquo;&eacute;levage peut-il r&eacute;duire son impact sur le climat ?</h2><p>C&rsquo;est la question &agrave; laquelle le Space ambitionne de r&eacute;pondre. Le salon lui consacrera sont Espace pour Demain afin d&rsquo;aider les &eacute;leveurs &agrave; adapter leurs &eacute;quipements et leurs pratiques pour limiter l&rsquo;impact carbone de leur activit&eacute; &eacute;conomique. Des t&eacute;moignages d&rsquo;&eacute;leveurs, d&rsquo;experts, des d&eacute;bats entre professionnels de l&rsquo;&eacute;levage et des acteurs de la soci&eacute;t&eacute; civile alimenteront cet Espace. Ces temps forts mettront en avant les engagements concrets et les ambitions pour demain des agriculteurs et de leurs partenaires en faveur du climat.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/5/8/6/4476854-1-fre-FR/7b415070aa59-inte-rieur2-jpg" alt="Apr&egrave;s le bien-&ecirc;tre en 2021, le Space consacrera son Espace pour Demain au d&eacute;fi climatique (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1470" width="2034" /><figcaption>Apr&egrave;s le bien-&ecirc;tre en 2021, le Space consacrera son Espace pour Demain au d&eacute;fi climatique (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<p>Les Chambres d&rsquo;agriculture de Bretagne ont identifi&eacute; des t&eacute;moignages d&rsquo;agriculteurs qui se sont appuy&eacute;s sur le &laquo; Parcours ClimatCulteur &raquo;. Gr&acirc;ce &agrave; ce dispositif, ils se sont empar&eacute;s de ce d&eacute;fi &laquo; Energie-Climat &raquo; et ont activ&eacute; diff&eacute;rents leviers pour p&eacute;renniser leurs exploitations. Selon la production, les opportunit&eacute;s ou les centres d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des agriculteurs, chacun aborde ce challenge &agrave; son rythme avec pour seul indicateur l&rsquo;impact carbone de son activit&eacute;. Pour certains d&rsquo;entre eux, le levier choisi sera l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique, pour d&rsquo;autres la limitation des consommations &eacute;nerg&eacute;tiques ou de la production, ou bien encore l&rsquo;implantation de haies bocag&egrave;res... Ces leviers sont tr&egrave;s nombreux, et les trois jours du Space promettent d&rsquo;&ecirc;tre denses en contenu pour permettre de les aborder.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/regeneration-des-agriculteurs-6-recommandations-pour-installer-plus-et-mieux" target="_blank" title="">R&eacute;g&eacute;n&eacute;ration des agriculteurs : 6 recommandations pour installer plus et mieux</a>
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<h2>Comment transmettre et installer plus et mieux&nbsp;?</h2><p>Le Sommet de l&rsquo;&eacute;levage a quant &agrave; lui choisi le th&egrave;me de la transmission-installation. Il se trouve que la pyramide d&eacute;mographique est particuli&egrave;rement critique dans le secteur. Selon la Conf&eacute;d&eacute;ration nationale de l&rsquo;&eacute;levage, 50% du lait est produit par des &eacute;leveurs de plus de 50 ans tandis qu&rsquo;en bovins viande, 50% des veaux naissent dans des exploitations dont le chef a lui aussi plus de 50 ans. Selon le recensement agricole, les trois-quarts des exploitations ayant disparu au cours de la d&eacute;cennie 2010-2020 &eacute;taient des exploitations d&rsquo;&eacute;levage. Puissent Laurent Andriot du Gaec Clame-Andriot (Allier) son fils Maxence et leur charolaise Martinique, &eacute;g&eacute;ries du prochain Sommet, montrer le chemin.&nbsp;Pas tout &agrave; fait un hasard puisque c&rsquo;est la Charolaise qui sera sous les projecteurs en 2022, avec le Connours national et les 400 meilleurs sp&eacute;cimens de la race en comp&eacute;tition durant 4 jours.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/5/7/6/4476757-1-fre-FR/6112a61c055b-inte-rieur-jpg" alt="Laurent Andriot du Gaec Clame-Andriot (Allier) son fils Maxence et leur charolaise Martinique, &eacute;g&eacute;ries du prochain Sommet (Source : Sommet de l&rsquo;&eacute;levage)" height="1426" width="1352" /><figcaption>Laurent Andriot du Gaec Clame-Andriot (Allier) son fils Maxence et leur charolaise Martinique, &eacute;g&eacute;ries du prochain Sommet (Source : Sommet de l&rsquo;&eacute;levage)</figcaption></figure>

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Tels seront les fils rouges, pour le moins existentiels, du Space, programmé à Rennes du 13 au 15 septembre, et du Sommet de l’élevage, qui se tiendra à Clermont-Ferrand du 4 au 7 octobre.

Le Space dédié au climat, le Sommet à l’installation

<p><strong>60 vaches laiti&egrave;res &eacute;lev&eacute;es en 100% plein air, 60 hectares de p&acirc;turage tournant inspir&eacute; <a href="https://www.reussir.fr/allier-agriculture-regeneratrice-et-bio-un-challenge-de-taille-pour-la-ferme-pilote-dhectar" target="_blank">de l&rsquo;agriculture r&eacute;g&eacute;n&eacute;ratrice</a>, trois salari&eacute;s et 200&nbsp;000 litres de lait bio 100% transform&eacute;s sur place par an&nbsp;</strong>: ainsi peut-on r&eacute;sumer le mod&egrave;le que teste <a href="https://www.reussir.fr/la-nouvelle-ecole-dagriculture-de-xavier-niel-en-6-questions" target="_blank">Hectar</a> dans sa ferme pilote <a href="https://www.reussir.fr/hectar-devoile-le-modele-de-sa-ferme-laitiere-pilote" target="_blank">La Laiterie des Godets</a>, &agrave; L&eacute;vis-Saint-Nom dans les Yvelines, avec le soutien du Fonds Danone pour l&rsquo;Ecosyst&egrave;me.</p>

<p>Dans le d&eacute;tail, cette ferme pr&eacute;sente plusieurs originalit&eacute;s visant selon la fondatrice d&rsquo;Hectar, <a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/audrey-bourolleau-conseillere-agriculture-demmanuel-macron" target="_blank">Audrey Bourolleau</a>, &agrave; &laquo;&nbsp;<strong><em>attirer la prochaine g&eacute;n&eacute;ration agricole&nbsp;</em></strong>&raquo; &agrave; travers un mod&egrave;le &laquo;&nbsp;<strong><em>&eacute;conomiquement viable, socialement juste et respectueux de l&rsquo;environnement</em></strong>&nbsp;&raquo;.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/la-disparition-des-fermes-laitieres-nest-pas-une-fatalite-selon-audrey-bourolleau-cofondatrice" target="_blank">&laquo; La disparition des fermes laiti&egrave;res n&rsquo;est pas une fatalit&eacute; &raquo;, selon Audrey Bourolleau, cofondatrice d&rsquo;Hectar</a></div>

<h2>100% salari&eacute;s et polyvalence</h2>

<p>Le mod&egrave;le de la ferme pilote repose exclusivement sur <strong>trois salari&eacute;s polyvalents</strong> (<a href="https://www.hectar.co/articles/berenice-giot-jai-toujours-voulu-travailler-en-milieu-rural-avec-les-animaux" target="_blank">B&eacute;r&eacute;nice Giot, 25 ans, &eacute;leveuse</a> et Camille Vergnes, 31 ans, responsable transformation laiti&egrave;re, <a href="https://www.hectar.co/articles/chercher-un-equilibre-entre-l-animal-et-son-environnement" target="_blank">Julie Renoux, v&eacute;t&eacute;rinaire conseil</a> est compt&eacute;e pour partie dans le troisi&egrave;me &eacute;quivalent temps plein). Chacun &eacute;tant capable de faire la t&acirc;che des autres. Pour fluidifier la communication entre eux, un process de <strong>lean management </strong>(m&eacute;thode de gestion et d'organisation du travail inspir&eacute;e du syst&egrave;me de production de Toyota) a &eacute;t&eacute; mis en place.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/normal_size/public/IMG_4576.jpg.webp?itok=cTfLcvsq" width="747" height="560" alt="De gauche &agrave; droite : B&eacute;r&eacute;nice Giot, 25 ans, &eacute;leveuse et Camille Vergnes, 31 ans, responsable transformation laiti&egrave;re." typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">De gauche &agrave; droite : B&eacute;r&eacute;nice Giot, 25 ans, &eacute;leveuse et Camille Vergnes, 31 ans, responsable transformation laiti&egrave;re.</div>
      
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    Nathalie Marchand

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<h2><br />
Des vaches dociles et rustiques</h2>

<p>35 ans apr&egrave;s l&rsquo;arr&ecirc;t de l&rsquo;&eacute;levage sur les lieux, Hectar est reparti de z&eacute;ro en reprenant la ferme il y a deux ans. Pour la constitution du troupeau en f&eacute;vrier 2021, <a href="https://www.goodplanet.info/2020/05/29/coup-de-gueule-eleveur-de-vaches-laitiere-en-france-esclave/?fbclid=IwAR237MoUfkE7W6vtcf25rUEtfGqZe079_LzVx0v-I1PjGk1qRQw7oBWllTI" target="_blank">Julie Renoux</a>, v&eacute;t&eacute;rinaire conseil &agrave; la direction de la ferme, a opt&eacute; pour des <strong>g&eacute;nisses normandes</strong>. Une race docile, &laquo;&nbsp;<em>facile pour des apprentis &eacute;leveurs&nbsp;</em>&raquo;, justifie-t-elle. Et une race tr&egrave;s maternelle.<strong> A partir d&rsquo;un noyau souche, les g&eacute;nisses sont ensuite crois&eacute;es avec des races laiti&egrave;res rustiques</strong> pour faciliter les v&ecirc;lages notamment (<strong>des Jersiaises dans un premier temps, puis des Vosgiennes</strong>, r&eacute;put&eacute;es pour &ecirc;tre de bonnes marcheuses et avoir de bons aplombs).<br />
&nbsp;</p>

<h2>100% p&acirc;turage</h2>

<p>&laquo;&nbsp;Il y a deux ans, ici c&rsquo;&eacute;tait encore des c&eacute;r&eacute;ales&nbsp;&raquo;, explique Audrey Bourolleau en montrant le paysage derri&egrave;re la Laiterie des Godets. Au moment du rachat de la ferme, l&rsquo;&eacute;quipe d&rsquo;Hectar est d&rsquo;ailleurs confront&eacute;e &agrave; un glissement de terrain sur des champs en pente.<strong> D&egrave;s avril 2020, les 60 hectares de l&rsquo;exploitation sont remis en prairie</strong>. Pour un bon &eacute;quilibre &eacute;nergie-prot&eacute;ines, en vue d&rsquo;un mod&egrave;le 100% plein air,<strong> jusqu&rsquo;&agrave; douze esp&egrave;ces sont implant&eacute;es&nbsp;m&eacute;langeant gramin&eacute;es et l&eacute;gumineuses</strong> (f&eacute;tuque &eacute;lev&eacute;e, f&eacute;tuque des pr&egrave;s, dactyles, ray-grass, sainfoin, tr&egrave;fles, tr&egrave;fles blancs&hellip;). &laquo;&nbsp;<em>On cible aussi des vari&eacute;t&eacute;s qui ont des vertus de renforcement du syst&egrave;me immunitaire des animaux et d&rsquo;autres pour r&eacute;duire l&rsquo;infestation parasitaire</em>&nbsp;&raquo;, poursuit la v&eacute;t&eacute;rinaire normande.<br />
&nbsp;</p>

<h2>Pas de b&acirc;timent</h2>

<p>Afin de limiter les investissements, la Laiterie des Godets a fait le choix de ne pas construire de b&acirc;timent d&rsquo;&eacute;levage. &laquo;<strong><em>&nbsp;Les vaches restent toute l&rsquo;ann&eacute;e dehors</em>&nbsp;</strong>&raquo;, souligne Audrey Bourolleau. &laquo;&nbsp;<em>Les vaches supportent tr&egrave;s bien des temp&eacute;ratures allant jusqu&rsquo;&agrave; -10, -15&deg;C&nbsp;</em>&raquo;, rappelle la v&eacute;t&eacute;rinaire conseil Julie Renoux. Hectar poss&egrave;de en plus de la Ferme des Godets et de la Ferme des N&eacute;fliers (350 ha de grandes cultures), 250 hectares de for&ecirc;ts permettent de mettre le troupeau au frais en cas de canicule. La ferme projette aussi de d&eacute;velopper de l&rsquo;agroforesterie en installant notamment des haies (d&eacute;marche pas forc&eacute;ment facile car l&rsquo;exploitation est situ&eacute;e dans le parc naturel r&eacute;gional de la Haute vall&eacute;e de Chevreuse).</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/large/public/IMG_4593.jpg.webp?itok=bWxBEVVh" width="1170" height="550" alt="60 vaches laiti&egrave;res sont &eacute;lev&eacute;es &agrave; 100% en plein air sur 60 hectares de p&acirc;turages tournants dynamiques." typeof="foaf:Image" /></div>
      
</div>
<h2><br />
P&acirc;turage tournant dynamique</h2>

<p>Le mod&egrave;le de la ferme laiti&egrave;re est bas&eacute; sur du p&acirc;turage tournant dynamique. &laquo;<em>&nbsp;On d&eacute;coupe les parcelles en paddocks</em>, explique Julie Renoux. <em>Et on d&eacute;place chaque jour la cl&ocirc;ture pour donner la surface fourrag&egrave;re dont les vaches ont besoin</em>&nbsp;&raquo;.<strong> La laiterie des Godets a investi dans 15 km de cl&ocirc;tures et des chemins d&rsquo;acc&egrave;s pour amener l&rsquo;eau facilement</strong>. A la question de savoir si le mod&egrave;le ne risque pas d&rsquo;&ecirc;tre menac&eacute; par la s&eacute;cheresse en cours, Julie Renoux r&eacute;pond qu&rsquo;un peu de fauche est r&eacute;alis&eacute; au printemps pour s&eacute;curiser le syst&egrave;me.<br />
&nbsp;</p>

<h2>Deux lots de v&ecirc;lage et recours &agrave; des vaches nourrices</h2>

<p>La ferme pilote a opt&eacute; pour un mod&egrave;le avec deux lots de v&ecirc;lages afin d&rsquo;optimiser la gestion du p&acirc;turage et de produire du lait toute l&rsquo;ann&eacute;e.<strong> Un lot est cal&eacute; sur la pousse d&rsquo;herbe du printemps et l&rsquo;autre sur la pousse de l&rsquo;automne</strong>. <strong>Elle exp&eacute;rimente aussi le recours &agrave; un troupeau de 15 <a href="https://www.reussir.fr/lait/comment-font-ils-elever-les-veaux-par-des-nourrices" target="_blank">vaches nourrices</a>, avec trois veaux par vache.</strong><br />
&nbsp;</p>

<h2>Recours aux semences sexu&eacute;es</h2>

<p>La Laiterie des Godets a fait le choix de l&rsquo;ins&eacute;mination artificielle avec des <strong><a href="https://www.reussir.fr/lait/gros-succes-pour-les-semences-sexees-en-2020" target="_blank">semences sexu&eacute;es</a> pour n&rsquo;avoir que des veaux femelles</strong>. &laquo;&nbsp;<em>On veut &eacute;viter la naissance de veaux m&acirc;les laitiers dont la valorisation est tr&egrave;s compliqu&eacute;e</em>&nbsp;&raquo;, commente Audrey Bourolleau.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/normal_size/public/IMG_4585.jpg.webp?itok=YO5iJx7p" width="747" height="560" alt="La Laiterie des godets adopte la monotraite et a investi dans une salle de traite 2x6 places d'occasion." typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">La Laiterie des godets adopte la monotraite et a investi dans une salle de traite 2x6 places d'occasion.</div>
      
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    Nathalie Marchand

</div>
<h2><br />
Pratique de la Monotraite</h2>

<p>Afin d&rsquo;assurer un &eacute;quilibre de vie aux salari&eacute;s, la Laiterie des Godets a opt&eacute; pour <strong>la <a href="https://www.reussir.fr/lait/monotraite-quotidienne-un-calcul-economique-simpose" target="_blank">monotraite</a> des vaches. En d&eacute;but d&rsquo;apr&egrave;s-midi </strong>selon le choix des salari&eacute;s qui sont d&rsquo;astreinte &agrave; tour de r&ocirc;le <strong>un week-end sur trois</strong>. Ce qui n&eacute;cessite une polyvalence des postes.<br />
&nbsp;</p>

<h2>Investissement dans du mat&eacute;riel de contention</h2>

<p>Audrey Bourolleau, fondatrice d&rsquo;Hectar, souligne que la Laiterie des Godets a fait le choix <strong>d&rsquo;investir fortement dans du mat&eacute;riel de <a href="https://www.reussir.fr/lait/contention" target="_blank">contention</a></strong>. &laquo;&nbsp;<em>Nous sommes dans un d&eacute;sert v&eacute;t&eacute;rinaire, le premier v&eacute;t&eacute;rinaire est &agrave; 1h30. Le mat&eacute;riel de contention entraine moins de risque d&rsquo;accident de travail et s&eacute;curise aussi les v&eacute;t&eacute;rinaires qui se d&eacute;placent plus facilement</em>&nbsp;&raquo;, explique-t-elle.<br />
&nbsp;</p>

<h2>Colliers connect&eacute;s et outil d&rsquo;aide &agrave; la gestion du p&acirc;turage</h2>

<p>La laiterie des Godets fait appel aux nouvelles technologies, en soutien de la comp&eacute;tence des salari&eacute;s. Pour une meilleure gestion du troupeau, les vaches sont &eacute;quip&eacute;es de <strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/un-collier-qui-detecte-chaleurs-et-velages-pour-chacune-de-nos-vaches" target="_blank">colliers FarmLife</a> (ITK) offrant des services de d&eacute;tection des troubles de l&rsquo;alimentation, des chaleurs, du v&ecirc;lage, et de contr&ocirc;le du confort et du bien-&ecirc;tre des vaches</strong>. La ferme pilote travaille aussi sur la question du stress thermique et devrait prochainement tester les <a href="https://www.reussir.fr/nous-testons-les-clotures-virtuelles-pour-faire-du-paturage-tournant" target="_blank"><strong>colliers et cl&ocirc;tures virtuelles Nofence</strong></a> pour le p&acirc;turage sur couvert d&rsquo;intercultures dans la ferme des N&eacute;fliers. Pour la gestion du p&acirc;turage tournant dynamique l&rsquo;&eacute;quipe de salari&eacute;s utilise par ailleurs <strong>Grassland Tools, application permettant de mesurer la qualit&eacute; de l&rsquo;herbe.</strong></p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/normal_size/public/IMG_4582.jpg.webp?itok=LeQoa4zN" width="747" height="560" alt="La ferme a investi dans deux grands tanks &agrave; lait d'occasion et un petit tank tampon, explique Julie Renoux, v&eacute;t&eacute;rinaire conseil." typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">La ferme a investi dans deux grands tanks &agrave; lait d'occasion et un petit tank tampon, explique Julie Renoux, v&eacute;t&eacute;rinaire conseil.</div>
      
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    Nathalie Marchand

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<h2><br />
100% de transformation avec du mat&eacute;riel d&rsquo;occasion</h2>

<p>Le mod&egrave;le &eacute;conomique de la Laiterie des Godets repose sur la transformation de 100% du lait produit sur la ferme, avec une capacit&eacute; de <strong>200&nbsp;000 litres de lait</strong>. <strong>1,4 million d&rsquo;euros ont &eacute;t&eacute; investis sur la ferme par Hectar dont 400&nbsp;000 euros dans la transformation. Un investissement qui devrait s&rsquo;amortir sur 15 ans</strong>. &laquo;&nbsp;<em>On a opt&eacute; pour un mod&egrave;le low cost, avec une salle de traite 2x6 places d&rsquo;occasion&nbsp;</em>&raquo;, explique Audrey Bourolleau. Afin de pouvoir stocker le lait le week-end (durant lequel la transformation s&rsquo;arr&ecirc;te), la ferme a achet&eacute; deux grands tanks &agrave; lait et un tank tampon. La transformation a commenc&eacute; il y a quinze jours, avec le lancement d&rsquo;une gamme de yaourts pour l&rsquo;h&ocirc;tellerie-restauration. La laiterie pr&eacute;voit aussi de produire de la tomme pour lisser les pics de production. A la question de savoir quand le mod&egrave;le de la ferme-pilote sera-t-il rentable, Hectar ne r&eacute;pond pas pr&eacute;cis&eacute;ment indiquant simplement :&nbsp;&laquo; <em>un bilan doit &ecirc;tre effectu&eacute; d&rsquo;ici 3 &agrave; 5 ans en fonction de la croissance de l&rsquo;exploitation afin de faire le point sur le fonctionnement de la ferme, d&rsquo;&eacute;valuer ce point et de voir ce qui peut &ecirc;tre ajust&eacute; si n&eacute;cessaire</em> &raquo;.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/normal_size/public/IMG_4590.jpg.webp?itok=ai2Bh8cN" width="747" height="560" alt="La Laiterie des gots a entam&eacute; il y a quinze jours la fabrication d'une gamme de yaourts bios." typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">La Laiterie des gots a entam&eacute; il y a quinze jours la fabrication d'une gamme de yaourts bios.</div>
      
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    Nathalie Marchand

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<h2><br />
Communication avec le voisinage</h2>

<p>Pour communiquer avec le voisinage dans un environnement p&eacute;riurbain, la laiterie des Godets a mis en place des pancartes avec des QR codes renvoyant vers un chatbot pour expliquer le mod&egrave;le de l&rsquo;exploitation. &nbsp;</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/contenu_tiers_largeur/public/HectarQRcode.png?itok=l25Ucg-a" width="200" height="256" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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    Nathalie Marchand

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<p class="encadre"><strong>Pourquoi je suis salari&eacute; chez Hectar&nbsp;?</strong></p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/contenu_tiers_largeur/public/60d0f4a89a6123d04ff9c1e8_hectarportraits0426-p-500.jpeg?itok=NzRj0MmU" width="200" height="257" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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    Hectar

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<p><em>Je suis ici pour trois valeurs&nbsp;&eacute;cologique, &eacute;conomique et sociale&nbsp;</em>&raquo;, t&eacute;moigne Camille Vergnes, 31 ans, responsable de la transformation laiti&egrave;re au sein de la Laiterie des Godets (Hectar). &laquo;<em>&nbsp;Je vais &ecirc;tre papa le 19 novembre et c&rsquo;est tr&egrave;s important pour mois que mes enfants puissent vivre dans un monde sain&nbsp;</em>&raquo;, d&eacute;veloppe-t-il. Sur l&rsquo;&eacute;conomie, il se f&eacute;licite de l&rsquo;exp&eacute;rimentation d&rsquo;un mod&egrave;le &laquo;&nbsp;<em>qui permette aux gens de vivre de leur travail&nbsp;</em>&raquo;. Quant au social, Camille Vergnes se satisfait de pouvoir &laquo;&nbsp;<strong><em>allier son travail avec le fait de pouvoir emmener ses enfants le matin &agrave; l&rsquo;&eacute;cole et d&rsquo;avoir des week-end avec eux</em></strong>&nbsp;&raquo;.</p>



Le projet Hectar, fondé par Audrey Bourolleau et Xavier Niel, a inauguré le 17 mai sa ferme pilote La Laiterie des Godets, conçue avec le Fonds Danone pour l’Ecosystème. Ce modèle se veut être «  le plus économiquement viable tout en préservant l’équilibre de vie de l’éleveur, le bien-être animal et l’environnement ». L’objectif : attirer de nouveaux entrants dans la filière laitière. Reportage.

Quel modèle propose Hectar à la laiterie des Godets ?

<p>L&rsquo;actuel &eacute;pisode de canicule fait peser de lourdes menaces sur le volume de la r&eacute;colte de grain &agrave; venir mais &eacute;galement sur les <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/cinq-alternatives-la-paille-pour-la-litiere-des-bovins-viande"><strong>disponibilit&eacute;s en paille</strong>.</a> Alors qu&rsquo;elle &eacute;tait d&eacute;j&agrave; vendue &agrave; des tarifs cons&eacute;quents ces derni&egrave;res ann&eacute;es, tout laisse &agrave; penser que ses tarifs ne seront pas revus &agrave; la baisse cet &eacute;t&eacute; d&rsquo;autant que <strong>le prix du transport </strong>est lui aussi nettement haussier. Le recours aux <strong>plaquettes foresti&egrave;res issus de <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/conforter-les-disponibilites-en-bois-issu-des-haies">l&rsquo;entretien des haies</a> ou de <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/recolter-les-haies-plus-que-les-entretenir">bois d&rsquo;&eacute;claircies</a></strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/recolter-les-haies-plus-que-les-entretenir"> </a>est une possibilit&eacute; &agrave; ne pas n&eacute;gliger.</p>

<p><strong>Plaquettes associ&eacute;es &agrave; la paille </strong></p>

<p>Depuis plus de dix ans cette technique est utilis&eacute;e dans certains &eacute;levages en associant le plus souvent ce produit &agrave; de la paille. L&rsquo;obtention de bons r&eacute;sultats passe d&rsquo;abord par l&rsquo;utilisation de <strong>plaquettes suffisamment s&egrave;ches</strong>. Elles doivent pour cela &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;es bien en amont de la rentr&eacute;e des animaux en stabulation. La plaquette doit &ecirc;tre dans l&rsquo;id&eacute;al &agrave; <strong>moins de 25% d&rsquo;humidit&eacute;</strong>. Plus elle est s&egrave;che et <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/du-bon-usage-des-plaquettes-de-bois-en-litiere">plus la capacit&eacute; du bois &agrave; absorber les jus est importante</a>. Le pouvoir absorbant de plaquettes bien s&egrave;ches est similaire &agrave; la paille avec un<strong> excellent effet drainant</strong> en cas d&rsquo;utilisation en sous-couche.</p>

<p><strong>Moins de 25% d&rsquo;humidit&eacute;</strong></p>

<p>Un m&egrave;tre cube de plaquettes &laquo;&nbsp;vertes&nbsp;&raquo; dont le taux d&rsquo;humidit&eacute; oscille entre 45 et 50 % d&rsquo;humidit&eacute; p&egrave;se de 300 &agrave; 350 kg et un m&egrave;tre cube de plaquettes s&egrave;ches p&egrave;se de 250 &agrave; 275 kg selon les essences utilis&eacute;es. <em>&laquo;&nbsp;En moyenne, une tonne de bois plaquette remplace une tonne de paille.&nbsp;&raquo; </em>pr&eacute;cise une fiche technique r&eacute;alis&eacute;e par la chambre d&rsquo;agriculture de la Ni&egrave;vre. C&ocirc;t&eacute; cout de r&eacute;alisation, quand le bois &eacute;tait issu des haies de l&rsquo;exploitation, le prix de revient d&rsquo;un m3 de plaquette &eacute;tait ces derni&egrave;res ann&eacute;es, estim&eacute; entre 16 et 20 &euro; du m3. La solution plaquette peut donc &ecirc;tre envisag&eacute;e &agrave; partir du moment o&ugrave;<strong> l<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-plaquettes-bois-pour-ne-pas-etre-sur-la-paille">e prix d&rsquo;achat de la paille franchit le seuil des 70 &agrave; 80 &euro; </a>la tonne rendu</strong>e cour de ferme.</p>

<p><strong>Anticiper leur r&eacute;alisation </strong></p>

<p>L&rsquo;obtention de plaquettes suffisamment s&egrave;ches n&eacute;cessite de <strong>bien anticiper leur r&eacute;alisation</strong>. Broyer le bois 15 jours &agrave; trois semaines avant de rentrer les animaux, c&rsquo;est l&rsquo;&eacute;chec assur&eacute;. Dans le sc&eacute;nario id&eacute;al, il convient de <strong>couper le bois en p&eacute;riode de basse s&egrave;ve</strong>, id&eacute;alement de septembre &agrave; mars en le disposant en andain d&eacute;cal&eacute;s d&rsquo;une dizaine de m&egrave;tre du pied de haie, pour avoir un <strong>chantier de d&eacute;chiquetage le plus efficace et le plus rationnel possibl</strong>e. Ce dernier a id&eacute;alement lieu en cours de printemps pour laisser fermenter en tas sous une stabulation une fois les animaux &agrave; l&rsquo;herbe. Le bois en tas de 2 &agrave; 7m de hauteur va <strong>fermenter mais sans risque d&rsquo;incendie</strong> dans la mesure o&ugrave; la temp&eacute;rature n&rsquo;exc&egrave;dera pas 80&deg; C. C&rsquo;est cette<strong> chaleur li&eacute;e &agrave; la fermentation</strong> qui en quatre mois permettra la dessication. Il n&rsquo;y a pas de risque d&rsquo;incendie puisque l&rsquo;auto-inflammation des plaquettes de bois se produit &agrave; partir de 240 - 260&deg;C.</p>

<p><strong>Lancer la fermentation</strong></p>

<p><em>&laquo;&nbsp;La plupart des &eacute;leveurs broient avant le 30 juin pour obtenir une plaquette s&egrave;che utilisable &agrave; partir d&rsquo;octobre. Le d&eacute;lai maximal de 3 mois apr&egrave;s la coupe est donc respect&eacute; afin de conserver de la s&egrave;ve dans les perches au moment du d&eacute;chiquetage pour <strong>provoquer une bonne fermentation </strong>des tas." </em>Cette s&egrave;ve est n&eacute;cessaire pour lancer la fermentation laquelle dure 4 mois sans aucune intervention humaine (<strong>pas de remuage ou brassage</strong> qui bloquerait la fermentation). Le taux d&rsquo;humidit&eacute; obtenu &agrave; l&rsquo;issue de ces quatre mois oscille entre 20 et 25%. <em>&laquo;&nbsp;Conserv&eacute;e une ann&eacute;e suppl&eacute;mentaire, ce taux diminue pour atteindre 16 &agrave; 19 % am&eacute;liorant encore la capacit&eacute; d&rsquo;absorption du bois.&raquo;</em> explique le document r&eacute;alis&eacute; par la chambre d&rsquo;agriculture de la Ni&egrave;vre.</p>

<p><strong>Broyer du bois &laquo; sec &raquo;</strong></p>

<p>Une autre technique consiste &agrave; laisser ressuyer les perches abattues en andains dans la parcelle pendant 1,5 &agrave; 2 ans avant de les d&eacute;chiqueter. Les peuplements forestiers d&eacute;grad&eacute;s par les maladies (chalarose du fr&ecirc;ne) ou les cons&eacute;quences indirectes des successions d&rsquo;&eacute;t&eacute;s secs et caniculaires (scolytes sur &eacute;pic&eacute;as) peuvent &eacute;galement offrir quelques possibilit&eacute;s de broyage suppl&eacute;mentaires en bois sec avec des disponibilit&eacute;s en cours et probablement &agrave; venir. <em>&laquo;&nbsp;Une fois en tas ces plaquettes ne fermenteront plus (pas de s&egrave;ve). Leur taux d&rsquo;humidit&eacute; est alors plus al&eacute;atoire et moins contr&ocirc;lable et donc souvent compris entre 25 et 30%.&nbsp;&raquo; </em>pr&eacute;vient la chambre d&rsquo;agriculture de la Ni&egrave;vre qui conseille en cas d&rsquo;achat de plaquettes toutes pr&ecirc;tes de v&eacute;rifier leur taux d&rsquo;humidit&eacute;.</p>

<p><strong>Sous-couche ou liti&egrave;re &laquo;&nbsp;sandwich&nbsp;&raquo;</strong></p>

<p>A partir de la rentr&eacute;e en b&acirc;timent, ces plaquettes peuvent &ecirc;tre utilis&eacute; en sous-couche de 7 &agrave; 10 cm puis en rajoutant r&eacute;guli&egrave;rement de la paille puis des plaquettes pour confectionner une liti&egrave;re &laquo;&nbsp;sandwich&nbsp;&raquo; o&ugrave; alternent couches de plaquettes puis de paille. &nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Selon l&rsquo;agencement et l&rsquo;&eacute;quipement du b&acirc;timent, la premi&egrave;re couche de 6-8cm s&rsquo;&eacute;tale soit au godet c&eacute;r&eacute;ales, &agrave; l&rsquo;&eacute;pandeur &agrave; fumier (prise de force 540 tours) ou &agrave; la benne. Etaler le tas grossi&egrave;rement au godet est suffisant,<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-litieres-plaquettes-conviennent-aux-jb"> les animaux feront le reste du</a></em><em><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-litieres-plaquettes-conviennent-aux-jb"> travai</a>l.&nbsp;&raquo; </em>Pour les apports d&rsquo;&eacute;paisseur plus faibles : les plaquettes sont &eacute;pandues au godet, &agrave; la pailleuse ou au bol m&eacute;langeur.</p>

<p><strong>Comme un fumier pailleux</strong></p>

<p>Contrairement aux rumeurs, <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/le-fumier-plaquette-equivaut-au-fumier-pailleux">la liti&egrave;re bois plaquettes n'acidifie pas les sols. </a>Les pH obtenus dans une liti&egrave;re mixte avec 30% plaquettes et 70% de paille varient entre 8 et 8,5. Une liti&egrave;re 100% bois plaquette aura un pH voisin de 9. Sa valeur fertilisante est similaire &agrave; celle d&rsquo;un fumier pailleux.</p>

<p>Voir aussi une vid&eacute;o d'un <a href="https://www.youtube.com/watch?v=fdUBS203iR4">utilisateur &eacute;leveur de charolais</a> dans l'Allier.</p>



Le bois plaquette a fait ses preuves pour confectionner la litière dans les élevages cultivant peu de céréales mais disposant de bois à déchiqueter. Une solution à envisager quand le prix de la paille franchit le cap des 80 €/tonne rendue cour de ferme.

Anticiper un recul des disponibilités en paille en réalisant dès à présent un stock de plaquettes 

<p style="text-align:justify;">Le 3 mai dernier, apr&egrave;s une pause de deux ans impos&eacute;e par la crise sanitaire, les membres de la commission r&eacute;gionale des agricultrices se sont retrouv&eacute;s en Gironde pour leur Assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale. Autour de Pascale Durudaud, pr&eacute;sidente de la commission, elles sont revenues sur les projets qui ont &eacute;t&eacute; mis en &oelig;uvre depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e avec la diffusion aupr&egrave;s des FDSEA de cartes postales baptis&eacute;es Agriculteurs, nos voisins et dont l&rsquo;objectif est d&rsquo;expliquer les travaux agricoles et leurs contraintes aux n&eacute;o-ruraux. La session d&rsquo;information sur la revalorisation des retraites organis&eacute;e avec la section des anciens exploitants a &eacute;galement &eacute;t&eacute; abord&eacute;es. Anim&eacute;e par Aude Fernandez de la FNSEA, elle a permis de r&eacute;expliquer les bases de calcul des retraites ainsi que les derni&egrave;res &eacute;volutions l&eacute;gislatives. Les agricultrices ayant particip&eacute; &agrave; la visioconf&eacute;rence ont unanimement salu&eacute; la qualit&eacute; de la pr&eacute;sentation. Elles ont aussi comment&eacute; la r&eacute;cente revalorisation des retraites, remarquant que nombre de retrait&eacute;s &eacute;taient encore loin des 1&thinsp;000&thinsp;&euro; promis&hellip; Autre sujet &eacute;voqu&eacute; par les agricultrices pr&eacute;sentes&nbsp;: la fiscalit&eacute;, insuffisamment abord&eacute;e selon elles. La pr&eacute;sidente de la Commission propose d&rsquo;&eacute;tudier la faisabilit&eacute; de r&eacute;unions de formation/informations sur le sujet. &laquo;&thinsp;C&rsquo;est important de participer aux r&eacute;unions en r&eacute;gion, a soulign&eacute; Jo&euml;l Limouzin, vice-pr&eacute;sident de la FNSEA, venu pr&eacute;senter le Manifeste pour la Ruralit&eacute;. Cela nous permet d&rsquo;&eacute;couter les ressentis des adh&eacute;rents et de faire remonter les remarques de terrain.&thinsp;&raquo;</p><p style="text-align:justify;"><strong>Un Manifeste pour la Ruralit&eacute; et la Semaine des&nbsp;Ruralit&eacute;s Vivantes</strong><br>C&rsquo;est justement la voix du terrain qui s&rsquo;exprime dans le Manifeste pour la Ruralit&eacute;. Pr&eacute;sent&eacute; lors du congr&egrave;s de la FNSEA &agrave; Niort en septembre 2021, le Manifeste rassemble dix propositions concr&egrave;tes pour mettre en avant le monde rural, favoriser son d&eacute;veloppement &eacute;conomique et favoriser le vivre ensemble. Destin&eacute; aux candidats aux pr&eacute;sidentielles, les constats et les propositions avanc&eacute;es sont partag&eacute;es par de nombreuses organisations, co-signataires du Manifeste. D&rsquo;une vingtaine au d&eacute;part, elles sont aujourd&rsquo;hui quarante, repr&eacute;sentant 16 secteurs d&rsquo;activit&eacute;. Les propositions portent sur l&rsquo;emploi, l&rsquo;&eacute;conomie en milieu rural, l&rsquo;instauration d&rsquo;un conseil &eacute;conomique dans chaque commune, le d&eacute;veloppement de tiers-lieux ou encore le d&eacute;veloppement de projets de territoire. Dans la lign&eacute;e du Manifeste et &agrave; l&rsquo;approche des &eacute;lections l&eacute;gislatives, la FNSEA souhaite donner un coup de projecteur sur le monde rural en organisant la Semaine des Ruralit&eacute;s Vivantes. Du 30 mai au 4 juin, dans chaque d&eacute;partement, les signataires du manifeste sont appel&eacute;s &agrave; se r&eacute;unir lors d&rsquo;un &eacute;v&eacute;nement convivial ou tous pourront &eacute;changer sur le th&egrave;me de la ruralit&eacute; et mettront ainsi la ruralit&eacute; au c&oelig;ur des l&eacute;gislatives. Toujours sur ce th&egrave;me, les agricultrices ont pu &eacute;changer avec le maire de Rimons qui vient d&rsquo;associer sa commune &agrave; trois communes voisines dans un projet commun de cr&eacute;ation de tiers lieu qui b&eacute;n&eacute;ficiera &agrave; tous au niveau &eacute;conomique et touristique. La journ&eacute;e s&rsquo;est achev&eacute;e par la visite d&rsquo;une des communes concern&eacute;es&nbsp;: Castelmoro-d&rsquo;Albret, plus petite commune de France par sa superficie.</p>


La commission régionale des agricultrices s’est réunie à Rimons (33) pour une assemblée générale placée sous le signe de la ruralité et en présence de Joël Limouzin, vice-président de la FNSEA, venu présenter le Manifeste pour des Ruralités Vivantes de la FNSEA, dont les propositions seront au cœur de la Semaine des ruralités vivantes du 30 mai au 4 juin prochain.

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