<div class="rendezvous">
<p><em>&laquo;&nbsp;Le concept propos&eacute; par la Compagnie laiti&egrave;re des glaces paysannes nous a tout de suite plu,</em> exposent d&rsquo;embl&eacute;e Thierry et Carole Singeot, install&eacute;s en <a href="https://www.reussir.fr/lait/bio">bio</a> avec 60 laiti&egrave;res &agrave; Eanc&eacute;, en Ille-et-Vilaine. <em>Nous l&rsquo;avons d&eacute;couvert &agrave; travers un reportage qui pr&eacute;sentait cette initiative d&rsquo;Arnaud Montebourg. Il cherchait des agriculteurs bio pour fabriquer des glaces artisanales commercialis&eacute;es sous l<a href="https://www.reussir.fr/lait/deux-lancements-de-glaces-bio-fabriquees-la-ferme">a marque La M&eacute;m&egrave;re</a>. Nous avons postul&eacute; en juillet&nbsp;2020.&nbsp;&raquo; </em>Le contact s&rsquo;est bien pass&eacute;, et moins d&rsquo;un an plus tard, les premiers pots de glace fabriqu&eacute;s sur la ferme, estampill&eacute;s de la photo des &eacute;leveurs, &eacute;taient pr&ecirc;ts &agrave; &ecirc;tre distribu&eacute;s et d&eacute;gust&eacute;s.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/ils-ont-invente-le-yaourt-bio-ecoresponsable-vendu-en-vrac">Ils ont invent&eacute; le yaourt bio &eacute;coresponsable vendu en vrac</a></div>

<p><strong>Bien qu&rsquo;il ne se destinait pas &agrave; l&rsquo;agriculture, Mathieu, le fils de Thierry et Carole, a finalement rejoint ses parents</strong> et s&rsquo;est lanc&eacute; &agrave; fond dans cette aventure. &Acirc;g&eacute; de 22 ans, c&rsquo;est lui qui chapeaute aujourd&rsquo;hui la partie transformation.</p>

<p>Concr&egrave;tement, le principe de ce mod&egrave;le &eacute;conomique est simple. <strong>L&rsquo;EARL vend le lait (800&nbsp;&euro;/1 000&nbsp;l)</strong><sup>(1)</sup><strong> &agrave; une SAS cr&eacute;&eacute;e entre la Compagnie des glaces et les &eacute;leveurs, ces derniers d&eacute;tenant 51&nbsp;% des parts.</strong> <strong>Un contrat lie les deux partenaires pour cinq ans. </strong>La Compagnie des glaces met &agrave; disposition le mat&eacute;riel et les locaux pour la transformation du lait, sous forme d&rsquo;une location annuelle. Elle assure aussi la formation &agrave; la fabrication de glaces, fournit un soutien technique continu, et g&egrave;re les ventes en supermarch&eacute; avec une &eacute;quipe commerciale d&eacute;di&eacute;e. <strong>Le b&eacute;n&eacute;fice est r&eacute;parti entre les &eacute;leveurs et la Compagnie au prorata des parts.</strong></p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Ce qui nous a s&eacute;duits dans le projet, c&rsquo;est que <strong>le travail des &eacute;leveurs est r&eacute;mun&eacute;r&eacute; &agrave; sa juste valeur</strong>, avec un prix d&rsquo;achat du lait permettant de gagner sa vie dignement</em>, argue Thierry Singeot. <em>De plus, <strong>l&rsquo;investissement et la prise de risque sont limit&eacute;s</strong>. La M&eacute;m&egrave;re supervise la formation et l&rsquo;installation. <strong>C&rsquo;est rassurant d&rsquo;&ecirc;tre &eacute;paul&eacute;s quand on s&rsquo;engage dans une activit&eacute; que l&rsquo;on ne conna&icirc;t pas</strong>.&nbsp;&raquo; </em>Enfin, le c&ocirc;t&eacute; haut de gamme et naturalit&eacute; du produit 100&nbsp;% bio, fabriqu&eacute; sans additifs ni conservateurs, avec une recette con&ccedil;ue par un glacier meilleur ouvrier de France, a d&eacute;finitivement motiv&eacute; les &eacute;leveurs.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/normal_size/public/RLA365_IMG_3479.JPG.webp?itok=Q125xOPO" width="747" height="498" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
&copy;
    E. Bignon

</div>
<p><strong>Six containers (160&nbsp;m</strong><sup>2</sup><strong> en tout) forment l&rsquo;unit&eacute; de production</strong>, avec le laboratoire et l&rsquo;unit&eacute; de froid d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, et l&rsquo;unit&eacute; de stockage des emballages de l&rsquo;autre. Une partie a &eacute;galement &eacute;t&eacute; am&eacute;nag&eacute;e en local de vente directe. Le terrassement et la cr&eacute;ation de canalisations enterr&eacute;es pour le transfert du lait et l&rsquo;&eacute;vacuation des eaux us&eacute;es ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s. <em>&laquo;&nbsp;En tout, il a fallu quatre mois de pr&eacute;sence pour le suivi des travaux&nbsp;&raquo;, </em>t&eacute;moigne Thierry.</p>

<p><strong>Mathieu a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de quatre jours de formation &agrave; la fabrication des glaces</strong>. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est court mais</em> <em>suffisant pour d&eacute;marrer</em>, estime-t-il. <em>Sachant que l&rsquo;on reste en contact rapproch&eacute; avec les ing&eacute;nieurs de La M&eacute;m&egrave;re pour toutes questions sur les machines, le process,&nbsp;etc.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>La qualit&eacute; a &eacute;t&eacute; au rendez-vous d&egrave;s le d&eacute;marrage.&nbsp;<strong>Chaque semaine, 1 100 litres de lait sont &eacute;cr&eacute;m&eacute;s, pasteuris&eacute;s et transform&eacute;s.&nbsp;Cela repr&eacute;sente hebdomadairement quelque 3 000 pots de glace de 400&nbsp;grammes</strong> &agrave; raison d&rsquo;une fabrication par jour du lundi au vendredi. Deux salari&eacute;es ont &eacute;t&eacute; recrut&eacute;es par la SAS pour la transformation. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est nettement plus facile que d&rsquo;embaucher un vacher !&nbsp;&raquo;. </em>Une vente hebdomadaire a lieu sur la ferme. <em>&laquo;&nbsp;Un bon moyen pour &eacute;changer avec les clients. Les retours sont tr&egrave;s positifs&nbsp;et le projet suscite </em><em>l&rsquo;enthousiasme dans le village.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="note">(1) Prix contractualis&eacute; sur 5 ans.</div>
</div>

<div class="encadre__wrapper">
<h2>Une marque haut de gamme</h2>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/styles/normal_size/public/_RLA365_INIT_GLACES_LOGO.JPG.webp?itok=lDIGWTcL" width="747" height="745" alt="Ils fabriquent des glaces La M&eacute;m&egrave;re 100&nbsp;% bio &agrave; la ferme" typeof="foaf:Image" /></div>
      
&copy;
    La M&eacute;m&egrave;re

</div>
<p><em>&laquo;&nbsp;La Compagnie des glaces est une petite structure dynamique et r&eacute;active, avec des experts dans chaque domaine&nbsp;&raquo;, </em>appr&eacute;cie Thierry Singeot. Elle dispose d&rsquo;un r&eacute;seau de distribution en supermarch&eacute; (Intermarch&eacute;, Carrefour, Monoprix, Leclerc, Casino, Auchan&hellip;) dans plusieurs r&eacute;gions et commercialise six parfums de glace (vanille, chocolat, caf&eacute;, caramel beurre sal&eacute;, fraise, framboise). Elle travaille aussi avec un autre &eacute;levage dans la Vienne.</p>
</div>



L’EARL Beaufour Holstein, en Ille-et-Vilaine, s’est lancée dans un concept original en association avec la société La Mémère. Ils ont créé ensemble une SAS qui fabrique et commercialise des glaces artisanales bio, essentiellement en supermarché. Les éleveurs restent majoritaires à 51 % du projet.

Ils fabriquent à la ferme des glaces La Mémère 100 % bio

<p>Les fabrications fran&ccedil;aises d&rsquo;aliments pour animaux en novembre 2021 sont quasi identiques &agrave; celles enregistr&eacute;es un an plus t&ocirc;t, avec 1&nbsp;618&nbsp;500 t (-0,1 %), selon la note de conjoncture mensuelle de La Coop&eacute;ration agricole Nutrition animale et du Snia. Sur les cinq premiers mois de la campagne 2021/2022, on observe un recul de 1,7 % de la production national par rapport &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode de l&rsquo;exercice commercial pr&eacute;c&eacute;dent, &agrave; 7&nbsp;926&nbsp;400 t. Quant au cumul sur l&rsquo;ann&eacute;e civile 2021, le volume d&rsquo;aliments compos&eacute; s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 17&nbsp;450&nbsp;800 t, en repli de 1,2 % par rapport &agrave; la p&eacute;riode janvier-novembre 2020.</p>

<h3>Nette baisse du volume des fabrications de mash</h3>

<p>Sur le mois de novembre, les baisses des fabrications enregistr&eacute;es en aliments Bovins (-3,2 %, &agrave; 316&nbsp;400 t), en aliments Porcs (-0,1 %, &agrave; 392&nbsp;100 t) et en mash (-6,1 %, &agrave; 77&nbsp;200 t) sont pratiquement compens&eacute;e par les hausses r&eacute;alis&eacute;es en aliments Volailles (+2,2 %, &agrave; 702&nbsp;300 t), en aliments Ovins/Caprins (+2,7 %, &agrave; 55&nbsp;200 t) et en aliments Lapins (+5,3 %, &agrave; 19&nbsp;700 t).</p>

<p>En termes de r&eacute;gions de production, pour le mois de novembre, le Centre-Ouest (+1,9 %), le Grand Nord (+1,6 %) et le Sud-Ouest (+1,2 %) sont les trois r&eacute;gions qui voient leur production d&rsquo;aliments progresser, pr&eacute;cise l&rsquo;analyse de march&eacute; publi&eacute;e par les organisations professionnelles de la nutrition animale. &laquo;&nbsp;La production d&rsquo;aliments pour bovins est en recul dans toutes les r&eacute;gions, sauf dans le Grand Est. Enfin, la production d&rsquo;aliments pondeuses est en progression dans toutes les r&eacute;gions sauf dans le Sud-Est (-11,8 %).&nbsp;&raquo;</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/david-saelens-la-situation-est-compliquee-mais-par-nature-je-suis-optimiste" target="_blank">Lire aussi&nbsp;: "&laquo; La situation est compliqu&eacute;e mais, par nature, je suis optimiste &raquo;, selon David Saelens, pr&eacute;sident de La Coop&eacute;ration agricole Nutrition animale."</a></div>



La progression des volumes d’aliments composés fabriqués pour les volailles, notamment, rattrape les replis observés en aliments Bovins et Porcs, principalement.

Stabilité de la production française d’aliments pour animaux en novembre

<p><strong>Alors que les prix des mati&egrave;res premi&egrave;res connaissent de fortes hausses</strong> &ndash; jusqu&rsquo;&agrave; +&nbsp;20&nbsp;% sur les devis de b&acirc;timents observ&eacute;s dans la Dr&ocirc;me courant 2021 &ndash; il appara&icirc;t compliqu&eacute; d&rsquo;analyser objectivement les modernisations des b&acirc;timents engag&eacute;es ces derni&egrave;res ann&eacute;es.</p>

<p class="normal">&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/volailles/la-hausse-de-lacier-et-des-plastiques-impacte-le-prix-des-equipements-avicoles-0" target="_blank">La hausse de l&rsquo;acier et des plastiques impacte le prix des &eacute;quipements avicoles</a></div>

<p class="normal">&nbsp;</p>

<p class="normal">Comment mieux estimer les cons&eacute;quences de l&rsquo;application des normes environnementales et de bios&eacute;curit&eacute; ou la volont&eacute; de r&eacute;pondre &agrave; des attentes soci&eacute;tales comme le bien-&ecirc;tre animal ? Comment mesurer les incidences des choix des &eacute;leveurs&nbsp;sur les co&ucirc;ts ?</p>

<p class="normal">&nbsp;</p>

<p class="normal">&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV273_GERE_COUTS_BATIMENTS_TABLO.jpg" /><figcaption>Exemple d'estimation des fourchettes de co&ucirc;t de batiment mini, m&eacute;dian et maxi par posteLe travail engag&eacute; en 2020 par l&rsquo;Itavi, avec l&rsquo;appui de chambres d&rsquo;agriculture, des constructeurs et du cluster Elinnove, a remis &agrave; jour des donn&eacute;es des co&ucirc;ts b&acirc;timents et d&rsquo;&eacute;quipements des fili&egrave;res avicoles et cunicoles de 2015, et de 2016 pour les &eacute;quipements relatifs &agrave; la bios&eacute;curit&eacute;. &copy; Source : Itavi</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>Ces questions, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture les a pos&eacute;es dans le cadre de la mise en &oelig;uvre des programmes d&rsquo;aides aux exploitations. Il a lanc&eacute; un appel d&rsquo;offres afin d&rsquo;obtenir des donn&eacute;es statistiques fiables sur les co&ucirc;ts des b&acirc;timents. Cette &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e par l&rsquo;Itavi est mise &agrave; la disposition des organismes qui montent les dossiers PCAE, mais n&rsquo;est pas pour l&rsquo;instant accessible aux &eacute;leveurs. Compte tenu de la hausse des mati&egrave;res premi&egrave;res depuis un an, l&rsquo;outil n&eacute;cessite d&eacute;j&agrave; d&rsquo;&ecirc;tre actualis&eacute; et l&rsquo;id&eacute;e d&rsquo;un observatoire des co&ucirc;ts fait son chemin.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/la-flambee-des-prix-des-materiaux-de-construction-leste-les-couts-de-lelevage" target="_blank">La flamb&eacute;e des mat&eacute;riaux de construction leste les co&ucirc;ts-d'&eacute;levage</a></div>

<h3>Un co&ucirc;t m&eacute;dian en hausse</h3>

<p><strong>La base de donn&eacute;es a &eacute;t&eacute; construite &agrave; partir de 1 100 devis de construction ou r&eacute;novation de 350 b&acirc;timents </strong>d&rsquo;une part, et d&rsquo;autre part sur des <strong>donn&eacute;es de prix de 750 r&eacute;f&eacute;rences </strong>obtenues aupr&egrave;s de fournisseurs. La m&eacute;thode a d&eacute;fini trois cat&eacute;gories de co&ucirc;ts : la coque avec ses &eacute;quipements standards et optionnels, les co&ucirc;ts suppl&eacute;mentaires (&eacute;tudes, permis, terrassements&hellip;), et enfin les co&ucirc;ts unitaires (mat&eacute;riaux, postes de construction &eacute;quipements).</p>

<p>Les r&eacute;sultats des calculs sont pr&eacute;sent&eacute;s avec un co&ucirc;t m&eacute;dian, le plus fr&eacute;quemment rencontr&eacute; accompagn&eacute; d&rsquo;une fourchette de co&ucirc;ts minimum et maximum observ&eacute;s sur des devis.</p>

<p>Ainsi, <strong>en 2021, pour la cat&eacute;gorie &laquo;&nbsp;volaille de chair standard&nbsp;&raquo;, le co&ucirc;t m&eacute;dian au m&egrave;tre carr&eacute; pour un b&acirc;timent de 1 500 m&egrave;tres carr&eacute;s &agrave; ventilation dynamique lat&eacute;rale s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 237&nbsp;euros</strong>. En 2015, le prix minimum &eacute;tait de 158,60&nbsp;euros et au maximum de 308,70&nbsp;euros.</p>

<p>Ce travail de l&rsquo;Itavi avait &eacute;t&eacute; pr&eacute;c&eacute;d&eacute; par une &eacute;tude de la chambre d&rsquo;agriculture de la Dr&ocirc;me en 2018/2019, qui voulait mieux comprendre les augmentations de prix des b&acirc;timents volailles de chair entre&nbsp;2014 et&nbsp;2018. Une m&eacute;thode a &eacute;t&eacute; mise au point afin de saisir de fa&ccedil;on fiable les donn&eacute;es de 18 devis. Le co&ucirc;t moyen calcul&eacute; en 2020 &eacute;tait alors de 233&nbsp;euros le m&egrave;tre carr&eacute;.</p>



Lors de ses trois journées d’information volailles de chair et œufs de fin d’année, l’Itavi a présenté son étude nationale des coûts de bâtiments avicoles réalisée en 2020/2021.

Comment évolue le coût des bâtiments avicoles

<p>&laquo;&nbsp;<em>Aujourd&rsquo;hui, il est possible d&rsquo;acheter des cr&eacute;dits carbone agricoles&nbsp;</em>&raquo;&nbsp;: le 31 janvier dernier, &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une table ronde visant &agrave; mobiliser les acteurs publics et priv&eacute;s, Julien Denormandie s&rsquo;est transform&eacute; en VRP. &laquo;&nbsp;<em>Nous avons 600 000 tonnes de cr&eacute;dits carbone &agrave; vendre</em>&nbsp;&raquo;, a confirm&eacute; la pr&eacute;sidente de la FNSEA, tout en annon&ccedil;ant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-fnsea-va-creer-une-plateforme-dediee-a-la-valorisation-des-credits-carbone" target="_blank">la cr&eacute;ation prochaine d&rsquo;une plateforme destin&eacute;e &agrave; regrouper l&rsquo;offre des cr&eacute;dits carbone agricoles</a>.</p><p>Ces derniers sont g&eacute;n&eacute;r&eacute;s par les diff&eacute;rents projets ayant d&eacute;croch&eacute; le label bas-carbone (LBC) d&eacute;livr&eacute; par le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique. Selon le dernier d&eacute;compte du minist&egrave;re, les 160 projets d&eacute;j&agrave; labellis&eacute;s dans le secteur agricole ont permis de certifier 406.000 tonnes de carbone. &laquo;&nbsp;<em>Avec 260 projets notifi&eacute;s en cours d&rsquo;instruction, le nombre de projets agricoles va doubler en 2022</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Laurent Michel, directeur g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;&eacute;nergie et du climat au minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lbc-grandes-cultures-une-methode-deux-scenarios-et-des-co-benefices" target="_blank" title="">LBC grandes cultures&nbsp;: une m&eacute;thode, deux sc&eacute;narios et des co-b&eacute;n&eacute;fices</a>
</aside>
<h2>Une d&eacute;marche doublement volontaire</h2><p>Le m&eacute;canisme des cr&eacute;dits carbone s&rsquo;inscrit dans le march&eacute; dit &laquo;&nbsp;volontaire&nbsp;&raquo;, par opposition au march&eacute; dit &laquo;&nbsp;obligatoire&nbsp;&raquo; ou de &laquo;&nbsp;conformit&eacute;&nbsp;&raquo;. Ce dernier est g&eacute;n&eacute;r&eacute; par les engagements des Etats signataires du protocole de Kyoto entr&eacute; en vigueur en 2005. Il s&rsquo;impose aux industriels gros &eacute;metteurs des pays signataires. Les cr&eacute;dits sont certifi&eacute;s par l&rsquo;ONU. Le march&eacute; volontaire permet &agrave; des entreprises ou &agrave; des institutions, non contraintes par la r&eacute;glementation, de compenser leurs &eacute;missions r&eacute;siduelles, c&rsquo;est &agrave; dire incompressibles en leur sein. En France, c&rsquo;est le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique, via la label bas-carbone cr&eacute;&eacute; en 2018, qui certifie les r&eacute;ductions et s&eacute;questrations d&rsquo;&eacute;missions (les fameux cr&eacute;dits carbone), pour peu qu&rsquo;elles soient mesurables, ve&#769;rifiables, permanentes et additionnelles. Du c&ocirc;t&eacute; des agriculteurs, la transition vers des pratiques bas-carbone est tout aussi volontaire. Mais la cr&eacute;ation du label bas-carbone offre l&rsquo;opportunit&eacute; de vendre des cr&eacute;dits de carbone et de financer tout ou partie de sa transition, voire de d&eacute;gager un compl&eacute;ment de revenu dans le meilleur des cas.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/decarbonation-3-4-l-elevage-bovin-demet-les-gaz" target="_blank" title="">D&eacute;carbonation (3/4) : l&rsquo;&eacute;levage bovin d&eacute;met les gaz</a>
</aside>
<h2>Le carbone &laquo;&nbsp;made in France&nbsp;&raquo; plus cher, mais incomparable</h2><p>Probl&egrave;me&nbsp;: les cr&eacute;dits carbone &laquo;&nbsp;made in France&nbsp;&raquo;, dont les tarifs sont libres et n&eacute;goci&eacute;s de gr&eacute; &agrave; gr&eacute;, sont relativement chers. &laquo;&nbsp;<em>On peut trouver des cr&eacute;dits carbone en Am&eacute;rique du Sud &agrave; 5, 6 ou 9 euros la tonne contre 35, 38 ou 40 euros en France</em>, d&eacute;clare Julien Denormandie. <em>&Eacute;tanch&eacute;ifier des fosses &agrave; lisier ou r&eacute;introduire des l&eacute;gumineuses est bien plus on&eacute;reux que de s&rsquo;engager &agrave; cesser de d&eacute;forester, en caricaturant &agrave; peine</em>&nbsp;&raquo;. R&eacute;sultat&nbsp;: les acheteurs peuvent &ecirc;tre tent&eacute;s d&rsquo;opter pour le moins-disant financier au d&eacute;triment du mieux-disant local, social etc.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apad-on-ne-vendra-pas-la-tonne-de-carbone-en-dessous-de-60-euros" target="_blank" title="">Apad&nbsp;: &laquo;&nbsp;On ne vendra pas la tonne de carbone&nbsp;en dessous de 60 euros &raquo;</a>
</aside>
<h2>La loi Climat et les vols int&eacute;rieurs</h2><p>Sauf quand le l&eacute;gislateur s&rsquo;en m&ecirc;le. C&rsquo;est par exemple le cas avec la loi Climat et r&eacute;silience d&rsquo;ao&ucirc;t 2021 et son article 147. Celui-ci impose aux compagnies a&eacute;riennes de compenser les &eacute;missions dues aux vols int&eacute;rieurs en privil&eacute;giant (mais pas en contraignant) l&rsquo;achat de cr&eacute;dits carbone en France sinon dans l&rsquo;UE, &agrave; hauteur de 50% d&egrave;s cette ann&eacute;e, 70% en 2023 et 100% en 2024. A d&eacute;faut, les compagnies sont redevables d&rsquo;une amende de 100 euros la tonne.</p><p>Un autre levier, au spectre beaucoup plus large, pourrait consister &agrave; r&eacute;viser la r&eacute;glementation entourant la Responsabilit&eacute; sociale des entreprises (RSE), une id&eacute;e sugg&eacute;r&eacute;e par le cabinet GreenFlex, auteur de l&rsquo;&eacute;tude &laquo;&nbsp;Comment acc&eacute;l&eacute;rer les efforts d&rsquo;att&eacute;nuation du d&eacute;r&egrave;glement climatique en agriculture&nbsp;&raquo;, commandit&eacute;e par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>A travers une r&eacute;vision de la directive portant sur la d&eacute;claration des performances extra-financi&egrave;res, on pourrait inviter les entreprises &agrave; s&rsquo;engager plus fortement en proposant des strat&eacute;gies bas carbone fond&eacute;es sur la science, avec des objectifs de r&eacute;duction planifi&eacute;s et des objectifs de contribution sur les sols europ&eacute;ens et qui passeraient par l&rsquo;achat de cr&eacute;dits carbone</em>&nbsp;&raquo;, sugg&egrave;re Elise Bourmeau, sa directrice conseil agroalimentaire et bio&eacute;conomie.</p><h2>Un actif au bilan des entreprises plut&ocirc;t qu&rsquo;une charge</h2><p>Le l&eacute;gislateur dispose aussi &agrave; sa main des levier fiscaux. &laquo;&nbsp;<em>Une taxe carbone aux fronti&egrave;res appliqu&eacute;e aux engrais inciterait indirectement les agriculteurs &agrave; recourir aux engrais organiques ou encore &agrave; implanter des l&eacute;gumineuses pour enrichir le sol en azote</em>, poursuit Elise Bourmeau. <em>On pourrait &eacute;galement conditionner l&rsquo;exon&eacute;ration de certaines taxes sur les&nbsp;&eacute;nergies fossiles&nbsp;&agrave; la mise en &oelig;uvre de pratiques durables telles que la couverture des sols entre deux cultures</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Si au lieu d&rsquo;en faire une charge, on fait des cr&eacute;dits carbone un actif du bilan de l&rsquo;entreprise, c&rsquo;est &agrave; dire un investissement, un actif cessible, alors vous aurez des flux financiers en direction de l&rsquo;agriculture"</span>
</div>
<p>Participant &agrave; la table ronde en sa qualit&eacute; de pr&eacute;sident et fondateur de la Compagnie des amandes, Arnaud Montebourg a &eacute;voqu&eacute; un autre levier fiscal, consistant &agrave; modifier le statut des cr&eacute;dits carbone. &laquo;&nbsp;<em>Aujourd&rsquo;hui, les cr&eacute;dits carbone constituent une charge pour les entreprises</em>, explique l&rsquo;ancien ministre. <em>Celles-ci sont donc incit&eacute;es &agrave; acheter les cr&eacute;dits les moins chers et c&rsquo;est ainsi que l&rsquo;on exporte notre bonne conscience comme on exporte nos &eacute;missions. Si au lieu d&rsquo;en faire une charge, on fait des cr&eacute;dits carbone un actif du bilan de l&rsquo;entreprise, c&rsquo;est &agrave; dire un investissement, un actif cessible, alors vous aurez des flux financiers en direction de l&rsquo;agriculture et valorisant le travail de s&eacute;questration des agriculteurs</em>&nbsp;&raquo;. Sans m&eacute;sestimer les risques sp&eacute;culatifs inh&eacute;rents &agrave; ce changement de statut, Arnaud Montebourg a jug&eacute; qu&rsquo;en termes &eacute;conomique et fiscal, &laquo;&nbsp;<em>une politique europ&eacute;enne serait bienvenue sur le sujet&nbsp;du carbone</em> &raquo;.</p><h2>Une l&eacute;gislation europ&eacute;enne&nbsp;en pr&eacute;paration</h2><p>Un texte l&eacute;gislatif europ&eacute;en est justement en pr&eacute;paration. Dans une communication datant du 15 d&eacute;cembre dernier, la Commission europ&eacute;enne a laiss&eacute; entendre que les financements publics, dont la Pac, pourraient contribuer &agrave; acc&eacute;l&eacute;rer le stockage du carbone dans le sol, en all&eacute;geant la charge financi&egrave;re des exploitations s&rsquo;y engageant, moyennant une normalisation des m&eacute;thodes et des r&egrave;gles de surveillance, de d&eacute;claration et de v&eacute;rification, et donnant tous les gages d&rsquo;int&eacute;grit&eacute;, d&rsquo;additionnalit&eacute;, de permanence. Reste &agrave; savoir si le LBC made in France cochera toutes ces cases.&nbsp;Le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique s&rsquo;y emploie &agrave; travers un plan d&rsquo;actions lanc&eacute; en ao&ucirc;t dernier. &laquo;&nbsp;<em>On a besoin de s&rsquo;am&eacute;liorer sur l&rsquo;expertise technique et coll&eacute;giale des projets et parfois, mieux qualifier l&rsquo;exigence environnementale</em>&nbsp;&raquo;, souligne Laurent Michel. La biodiversit&eacute; pourrait s&rsquo;inviter de mani&egrave;re plus pr&eacute;gnante dans un LBC revisit&eacute;.</p><div class="citation">
    <span>"Soit on proc&egrave;de par injonction, avec une loi ou un r&egrave;glement europ&eacute;en, ce qui a souvent nui au monde agricole, soit on concilie cr&eacute;ation de valeur &eacute;conomique et cr&eacute;ation de valeur environnementale"</span>
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<p>Du c&ocirc;t&eacute; du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, l&rsquo;immixtion de la Commission europ&eacute;enne dans le dossier carbone soul&egrave;ve une petite appr&eacute;hension, que Julien Denormandie tente de d&eacute;jouer dans le cadre de la pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise du Conseil de l&rsquo;UE, en ralliant ses homologues &agrave; sa conception. &laquo;&nbsp;<em>Sur le sujet du carbone, il y a deux possibilit&eacute;s</em>, &eacute;nonce-t-il. <em>Soit on proc&egrave;de par injonction, avec une loi ou un r&egrave;glement europ&eacute;en, ce qui a souvent nui au monde agricole. Soit on concilie cr&eacute;ation de valeur &eacute;conomique et cr&eacute;ation de valeur environnementale, ce &agrave; quoi se pr&ecirc;te la captation du carbone dans les sols agricoles. Je suis convaincu que l&rsquo;on ira plus vite si l&rsquo;on sort de l&rsquo;injonction habituelle au profit de l&rsquo;alignement des int&eacute;r&ecirc;ts</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Une autre menace plane au-dessus de l&rsquo;agriculture, &agrave; savoir l&rsquo;application du principe du pollueur-payeur, recommand&eacute;e par la Cour europ&eacute;enne des comptes. D&rsquo;ici &agrave; d&eacute;cembre 2023, la Commission europ&eacute;enne re&#769;alisera une e&#769;tude visant a&#768; e&#769;valuer le potentiel de ce principe aux e&#769;missions de GES provenant des activite&#769;s agricoles. D&rsquo;o&ugrave;, peut-&ecirc;tre, l&rsquo;empressement autour de la compensation volontaire,&nbsp;sachant que l&rsquo;agriculture est responsable de 19% des &eacute;missions de GES en France (contre une moyenne de 10% au sein&nbsp;de l&rsquo;UE).</p><p>Le 31 janvier dernier, le VRP Denormandie a enregistr&eacute; l&rsquo;engagement de plusieurs financeurs priv&eacute;s, dont la Caisse des D&eacute;p&ocirc;ts, Action Logement, LVMH et le Cr&eacute;dit Agricole, ce dernier s&rsquo;&eacute;tant engag&eacute; &agrave; acqu&eacute;rir une premi&egrave;re tranche de 25 000 tonnes de carbone issus de la ferme France.&nbsp;Le minist&egrave;re s&rsquo;est de son c&ocirc;t&eacute; engag&eacute; &agrave; compenser l&rsquo;empreinte carbone lie&#769;e &agrave; son Administration centrale sur l&rsquo;anne&#769;e 2020, soit un r&eacute;sidu de 6 624 tonnes. Un appel d&rsquo;offre d&rsquo;environ 400.000 euros sera lanc&eacute; d&rsquo;ici &agrave; la fin mars. Qui dit mieux ?</p>


Le marché de la compensation volontaire peine à décoller alors que l’offre de crédits carbone monte en puissance. Plusieurs leviers réglementaires pourraient stimuler l’achat par les entreprises et institutions, en attendant que l’UE lève le voile sur sa stratégie.

Comment stimuler le marché des crédits carbone made in France ?

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<p>Le fabricant de chocolat Ethiquable, l&rsquo;industriel Ingredia, filiale de la coop&eacute;rative <a href="https://www.reussir.fr/lait/prosperite-fermiere">Prosp&eacute;rit&eacute; fermi&egrave;re</a> et le collecteur <a href="https://www.reussir.fr/lait/biolait">Biolait</a> ont sign&eacute; un partenariat afin de <strong>cr&eacute;er une fili&egrave;re de poudre de lait fran&ccedil;ais, bio et &eacute;quitable &agrave; destination du secteur chocolatier.</strong></p>

<p><a href="http://www.reussir.fr/lesmarches/ethiquable-fabrique-dorenavant-ses-chocolats-en-france">Avec la relocalisation r&eacute;cente d&rsquo;une chocolaterie dans le Gers</a>, <strong>la Scop Ethiquable cherche &agrave; s&rsquo;approvisionner localement</strong> pour sa poudre de lait entrant dans la confection de ses tablettes de chocolat, dont les ventes ont grimp&eacute; de 10&nbsp;% en 2021. <strong>Biolait fournira le lait</strong>. En effet, le collecteur, coche toutes les cases du cahier des charges d&rsquo;Ethiquable. Il est labellis&eacute; <a href="http://www.commercequitable.org/le-commerce-equitable/definitions/">commerce &eacute;quitable</a> gr&acirc;ce au label Bio &Eacute;quitable en France. Son cahier des charges bio va au-del&agrave; de la r&eacute;glementation europ&eacute;enne (100&nbsp;% de l&rsquo;alimentation du troupeau origine France, 90&nbsp;% de l&rsquo;alimentation produite sur la ferme, moyenne de 250 jours par an de p&acirc;turage). <strong>Ingr&eacute;dia, expert en s&eacute;chage, se chargera de la premi&egrave;re transformation du lait en poudre de lait</strong>.</p>

<h3>Un prix qui couvre les co&ucirc;ts de production</h3>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Le lait vient des quatre r&eacute;gions autour du site d&rsquo;Ingredia dans le Pas-de-Calais</em>, explique Adrien Brondel, agronome chez Ethiquable.<em> Le contrat de trois ans porte sur 800&thinsp;000 litres de lait annuellement. Toute la poudre fabriqu&eacute;e par Ingredia est exclusivement d&eacute;di&eacute;e aux chocolats d&rsquo;Ethiquable&nbsp;</em>&raquo;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lait/un-lait-uht-bio-equitable-labellise-agri-ethique" target="_blank">Un lait UHT bio &eacute;quitable labellis&eacute; Agri-&eacute;thique</a></div>

<p>M&ecirc;me s&rsquo;il ne s&rsquo;agit pas de gros volume (Biolait collecte 300 millions de litres par an), c&rsquo;est une d&eacute;marche pleine de sens pour le collecteur, qui cherche petit &agrave; petit &agrave; mieux valoriser son lait. Car &eacute;quitable, cela veut dire que la valeur ajout&eacute;e est partag&eacute;e &eacute;quitablement par les diff&eacute;rents acteurs de cette fili&egrave;re. <strong>Le prix est bas&eacute; sur les co&ucirc;ts de production</strong>. &laquo;&nbsp;<em>Pour le prix du lait, Biolait a vot&eacute; en assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale le minimum n&eacute;cessaire pour couvrir les co&ucirc;ts de production en &eacute;levage. C&rsquo;est 500&nbsp;&euro;/1000 l pour un lait standard. C&rsquo;est bien un minimum qui est revu chaque ann&eacute;e. <strong>Si le march&eacute; s&rsquo;envole, les partenaires peuvent d&eacute;cider d&rsquo;une hausse de prix</strong>&nbsp;</em>&raquo;, indique Adrien Brondel. Equitable, cela signifie aussi qu&rsquo;un pourcentage sur la valeur des achats alimente un fonds de d&eacute;veloppement. &laquo;&nbsp;<em>Ce fonds est g&eacute;r&eacute; par Biolait pour accompagner des installations, des investissements pour optimiser le p&acirc;turage&hellip;&nbsp;</em>&raquo;</p>
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<h2>Du lait bio et &eacute;quitable &agrave; la Prosp&eacute;rit&eacute; fermi&egrave;re&thinsp;?</h2>

<p><em>&laquo;&nbsp;Lorsque nous avons s&eacute;lectionn&eacute; la poudre de lait d&rsquo;Ingredia (Prosp&eacute;rit&eacute; fermi&egrave;re) pour nos chocolats, nous avons naturellement propos&eacute; que les adh&eacute;rents de la coop&eacute;rative Prosp&eacute;rit&eacute; fermi&egrave;re s&rsquo;engagent dans cette fili&egrave;re poudre de lait bio et &eacute;quitable&nbsp;&raquo;</em>, raconte Adrien Brondel, agronome chez Ethiquable. Mais cela ne s&rsquo;est pas fait. La coop&eacute;rative h&eacute;sitant &agrave; s&rsquo;engager, &laquo;<em>&nbsp;mais cela viendra peut-&ecirc;tre un jour, les discussions restent ouvertes&nbsp;</em>&raquo;.</p>
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Biolait, Ingredia et Ethiquable annoncent la création d’une filière pour une poudre de lait dédiéé à la fabrication des chocolats de la Scop Ethiquable.

Un lait en poudre bio, français et équitable pour du chocolat

<p>L&rsquo;ensemble des responsables bovins de coop&eacute;ratives se sont r&eacute;unis pour <strong>une journ&eacute;e d'&eacute;changes le 8 f&eacute;vrier 2022</strong>. Dans un communiqu&eacute;, la Coop&eacute;ration Agricole Fili&egrave;re Bovine r&eacute;affirme<em> "l'engagement des coop&eacute;ratives &agrave; mettre en oeuvre les nouvelles obligations de la loi EGAlim 2, autant &agrave; l&rsquo;amont qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;aval, pour saisir l'opportunit&eacute; offerte d'une meilleure r&eacute;mun&eacute;ration des &eacute;leveurs."</em></p>

<p><strong>A l'amont, </strong>la Coop&eacute;ration Agricole accompagne les coop&eacute;ratives dans la mise &agrave; jour de leurs r&egrave;glements int&eacute;rieurs pour la contractualisation entre associ&eacute;s-coop&eacute;rateurs et la coop&eacute;rative.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/la-loi-egalim2-devra-sappliquer-avec-zero-tolerance" target="_blank">La loi Egalim2 devra s&rsquo;appliquer avec &laquo; z&eacute;ro tol&eacute;rance &raquo;</a></div>

<p><strong>A l'aval,</strong> dans le cadre de la loi EGAlim 2, les coop&eacute;ratives travaillent &agrave; d&eacute;velopper davantage les contrats avec leurs partenaires de l&rsquo;aval, jusqu&rsquo;&agrave; la distribution.<em> &laquo; Nous n&rsquo;atteindrons l&rsquo;objectif d&rsquo;une r&eacute;mun&eacute;ration au niveau des co&ucirc;ts de production qu&rsquo;&agrave; la condition d&rsquo;un changement d&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;esprit chez nos clients sur tous les march&eacute;s (GMS, grossistes, RHD). C&rsquo;est un objectif qu&rsquo;il nous faut viser &eacute;galement sur les march&eacute;s export. &raquo;,</em> d&eacute;clare Bruno Colin, pr&eacute;sident de La Coop&eacute;ration Agricole Fili&egrave;re Bovine.</p>

<h3>A condition d'un changement d'&eacute;tat d'esprit des partenaires de l'aval des coop&eacute;ratives</h3>

<p>&nbsp;</p>

<p>L'organisation fait valoir qu'en fili&egrave;re bovine, les coop&eacute;ratives sont <em>"les chefs de file de l&rsquo;organisation des fili&egrave;res et de la construction de partenariats des producteurs jusqu&rsquo;aux distributeurs"</em>, dont les objectifs sont multiples : s&eacute;curiser les d&eacute;bouch&eacute;s sur le long-terme, cr&eacute;er de la valeur au profit des associ&eacute;s-coop&eacute;rateurs, et accompagner la production en r&eacute;ponse aux &eacute;volutions et aux attentes des march&eacute;s.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/interbev-publie-des-outils-pour-guider-la-filiere-vers-la-contractualisation" target="_blank">Interbev publie des outils pour guider la fili&egrave;re vers la contractualisation</a></div>



A la suite d’une journée d’échanges, la Coopération Agricole Filière Bovine confirme que tous ses adhérents sont "totalement mobilisés" pour se mettre en conformité avec la nouvelle législation.

Contractualisation : les coopératives bovines "en ordre de marche"

<p class="MsoPlainText">Le projet de loi visant &agrave; mieux indemniser les agriculteurs face &agrave; des calamit&eacute;s climatiques de plus en plus fr&eacute;quentes a &eacute;t&eacute; vot&eacute; par 315 voix pour et 28 contre. D&eacute;put&eacute;s et s&eacute;nateurs vont maintenant tenter de s'accorder sur un texte de compromis, faute de quoi l'Assembl&eacute;e nationale aura le dernier mot. Le gouvernement vise une entr&eacute;e en vigueur au 1er janvier 2023, a rappel&eacute; le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie.</p><p class="MsoPlainText">Il a pr&eacute;sent&eacute; <em>"l'architecture en trois &eacute;tages"</em> de la r&eacute;forme, <em>"selon un principe de partage &eacute;quitable du risque, un premier &eacute;tage relevant de l'agriculteur jusqu'&agrave; un seuil de franchise; un deuxi&egrave;me &eacute;tage relevant de l'assureur, qui doit aussi assumer ses responsabilit&eacute;s (...); un troisi&egrave;me &eacute;tage relevant de l'Etat au-dessus d'un seuil de pertes".</em></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/outils-de-gestion-des-risques-climatiques-les-grandes-lignes-du-projet-de-loi" target="_blank" title="">Outils de gestion des risques climatiques : les grandes lignes du projet de loi</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Soutenant une r&eacute;forme <em>"n&eacute;cessaire"</em>, les s&eacute;nateurs ont critiqu&eacute; un texte <em>"trop flou".</em> Malgr&eacute; un avis d&eacute;favorable du ministre, le S&eacute;nat a souhait&eacute; inscrire dans la loi, d'une part l'engagement financier du gouvernement de verser<em> "une enveloppe annuelle de 600 millions d'euros par an sur la p&eacute;riode 2023-2030". </em>Et d'autre part <em>"clairement"</em> dans les annexes du projet de loi <em>"les objectifs &agrave; atteindre en mati&egrave;re de surfaces agricoles assur&eacute;es &agrave; l'horizon 2030 par production",</em> ainsi que des objectifs indicatifs pour les niveaux d'intervention de l'Etat par production.</p><p class="MsoPlainText">Les s&eacute;nateurs ont pr&eacute;vu que seuils et taux, fix&eacute;s par d&eacute;cret par le gouvernement, soient fig&eacute;s pour cinq ans. Pour le rapporteur Laurent Duplomb (LR), il s'agit de donner aux agriculteurs <em>"une forme de s&eacute;r&eacute;nit&eacute; et de confiance".</em></p><p class="MsoPlainText">Concernant les jeunes agriculteurs, le S&eacute;nat a vot&eacute;, en accord avec le gouvernement, un dispositif de <em>"modulation"</em> de l'aide &agrave; l'installation, pour les inciter &agrave; souscrire une assurance multirisque climatique d&egrave;s leur entr&eacute;e en activit&eacute;.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Il faut que les agriculteurs s'engagent en nombre"</em>, a d&eacute;clar&eacute; Daniel Gremillet (LR), appelant aussi le ministre &agrave; <em>"faire en sorte que l'Etat soit au rendez-vous". "Ce texte repr&eacute;sente un r&eacute;el progr&egrave;s pour l'ensemble de nos agriculteurs",</em> a approuv&eacute; le centriste Pierre Louault, tandis que Franck Menonville (Ind&eacute;pendants) soulignait que s'<em>"il est question de l'avenir de notre agriculture (...) il en va aussi du renforcement de notre souverainet&eacute; alimentaire".</em></p><p class="MsoPlainText">A gauche, le socialiste Franck Montaug&eacute; a salu&eacute; <em>"un texte fondateur pour la r&eacute;silience de notre agriculture".</em></p><p class="MsoPlainText">Les groupes CRCE &agrave; majorit&eacute; communiste et &eacute;cologiste ont eux vot&eacute; contre, Fabien Gay (CRCE) d&eacute;plorant qu'il <em>"acte encore un peu plus le retrait de l'Etat et donne aux assureurs une place centrale dans la gouvernance du dispositif".</em></p>


Le Sénat a adopté largement le 8 février en première lecture, après l'Assemblée nationale, la refonte de l'assurance récolte, après avoir "musclé" le texte pour en faire un "véritable projet de loi d'orientation".

Assurance récolte : le Sénat vote largement le texte après lui avoir donné du "muscle"

<p>La fili&egrave;re fran&ccedil;aise du bio&eacute;thanol se porte bien malgr&eacute; la crise sanitaire. Illustration de ce fait :<strong> la consommation nationale de Super&eacute;thanol E85 (carburant essence contenant 60% &agrave; 85% d'&eacute;thanol) a grimp&eacute; de 33% entre 2020 et 2021</strong>, &agrave; environ 467 700 m&egrave;tres cubes (m3), a indiqu&eacute; lors d'une conf&eacute;rence de presse la Collective du Bio&eacute;thanol le 25 janvier &agrave; Paris.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/consommation-francaise-2021-de-bioethanol-attendu-12-mhl-par-le-snpaa" target="_blank">Lire aussi: Consommation fran&ccedil;aise 2021 de bio&eacute;thanol attendue au niveau record de 12 Mhl par le SNPAA</a></div>

<p>&nbsp;</p>

<p>Tous les indicateurs sont au vert concernant le bio&eacute;thanol de type E85. <strong>Le nombre de stations le distribuant augmente, passant de 2 305 &agrave; 2 725 entre d&eacute;cembre 2020 et 2021</strong>. Le carburant repr&eacute;sente plus de 4% de part de march&eacute; des essences (un record, 3,6% en 2020), et le nombre de bo&icirc;tiers install&eacute;s FlexFuel E85 est en hausse (9 000 en 2020, 16 000 en 2021, un record).</p>

<h3>La consommation d'essence repart bien</h3>

<p>Si la fili&egrave;re E85 se porte bien, c'est parce que le carburant reste comp&eacute;titif &agrave; la pompe (0,75 &euro;/l au 21 janvier 2022, contre 1,65 &euro;/l concernant le gazole et 1,70 &euro;/l du c&ocirc;t&eacute; du SP95-E10, carburant contenant 10% de bio&eacute;thanol), et que <strong>la consommation d'essence hexagonale a bien rebondi, passant de 9 751 milliers de m3 en 2020 &agrave; 11 800 milliers de m3 en 2021 </strong>(11 298 milliers de m3 en 2019). Cela a &eacute;galement permis au SP95-E10 de repr&eacute;senter pour la premi&egrave;re fois en 2021 plus de 50% des parts de march&eacute; des essences.</p>

<p>Au total, environ 11 millions d'hectolitres de bio&eacute;thanol ont &eacute;t&eacute; utilis&eacute;s en France en 2021, rapporte Sylvain Demoures, pr&eacute;sident du SNPAA (Syndicat national des producteurs d'alcool agricole).</p>

<h3>Plus de 3 000 stations proposant l'E85 en 2022 en France?</h3>

<p>La Collective du Bio&eacute;thanol se montre optimiste pour 2022. <strong>Elle esp&egrave;re que plus de 3 000 stations proposeront l'E85 en France, et repr&eacute;sentera 5% du march&eacute; des essences.</strong> La soci&eacute;t&eacute; FlexFuel pr&eacute;voit de vendre environ 25 000 boitiers en 2022. Pour le SP95-E10, la Collective du Bio&eacute;thanol table sur une part de march&eacute; dans les essences d'environ 60%.</p>



La part de SP95 E-10 (carburant essence comprenant 10% d'éthanol) dépasse en 2021 pour la première fois les 50% de parts de marché de l'essence.

Biocarburants : la consommation française de Superéthanol E85 grimpe de 33% entre 2020 et 2021

<p>Sp&eacute;cialiste depuis 30 ans des pneus hors-route, le manufacturier indien propose toute la palette de pneumatiques &eacute;quipant les v&eacute;hicules agricoles, des tracteurs aux machines de r&eacute;colte en passant par les remorques et les pulv&eacute;risateurs automoteurs. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/et-le-tracteur-de-l-annee-2022-est" target="_blank">BKT est partenaire du concours &laquo; Tractor of the Year &raquo;</a>,&nbsp;qui d&eacute;signe chaque ann&eacute;e le meilleur repr&eacute;sentant de quatre cat&eacute;gories (standard, sp&eacute;cialis&eacute;, polyvalent et durable)</p><h2>Pendant la p&eacute;riode hivernale</h2><p>- augmenter la pression des pneus lorsque les machines ne sont pas en service. Cela permet d'&eacute;viter le flatspotting, un terme qui d&eacute;signe le fait qu'un pneu se d&eacute;gonfle progressivement lorsqu'il n'est pas utilis&eacute;, provoquant un ph&eacute;nom&egrave;ne g&ecirc;nant de rebond au red&eacute;marrage. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne est encore plus marqu&eacute; avec les moissonneuses-batteuses, machines saisonni&egrave;res par excellence. &Eacute;tant donn&eacute; qu'elles restent immobilis&eacute;es pendant de longues p&eacute;riodes et qu'il s'agit de machines tr&egrave;s lourdes, l'id&eacute;al serait de les soulever du sol et de suspendre les pneus, qui ne seraient alors plus soumis &agrave; une charge. En parall&egrave;le, il est n&eacute;cessaire de surgonfler les pneus pour &eacute;viter qu'ils ne s'aplatissent. Cela permet de r&eacute;duire le ph&eacute;nom&egrave;ne de flatspotting.</p><p>- v&eacute;rifier la pression des pneus avant le d&eacute;but de la saison et la r&eacute;gler selon la valeur indiqu&eacute;e par les tableaux correspondants. La temp&eacute;rature ext&eacute;rieure affecte la pression, il est donc essentiel de la contr&ocirc;ler r&eacute;guli&egrave;rement.</p><p>- v&eacute;rifier les pneus afin de pouvoir intervenir &agrave; temps, si n&eacute;cessaire (par exemple en effectuant des r&eacute;parations, en changeant les pneus, etc. avant le d&eacute;but de la saison), &eacute;vitant ainsi l'immobilisation ult&eacute;rieure du v&eacute;hicule.</p><p>- pour les remorques et les camions-citernes, il est important d'effectuer la rotation (ou le changement) des pneus sur les essieux. En effet, les pneus mont&eacute;s sur l&rsquo;essieu central sont g&eacute;n&eacute;ralement les plus touch&eacute;s par l&rsquo;usure. BKT recommande de mesurer la profondeur et l&rsquo;usure de la bande de roulement afin que les pneus puissent &ecirc;tre tourn&eacute;s et crois&eacute;s de mani&egrave;re optimale.</p><h2>En p&eacute;riode d&rsquo;utilisation</h2><p>- faire attention &agrave; l&rsquo;&eacute;tat du sol et &agrave; l&rsquo;application pr&eacute;vue pour s&rsquo;assurer que les pneus utilis&eacute;s sont du bon type.</p><p>- contr&ocirc;ler quotidiennement la pression des pneus. Il est toujours conseill&eacute; d'effectuer l'op&eacute;ration avec un manom&egrave;tre calibr&eacute; ou d'installer, lorsque cela est possible, des syst&egrave;mes de v&eacute;rification de la pression des pneus pour un contr&ocirc;le continu. En effet, la temp&eacute;rature ext&eacute;rieure peut affecter la pression des pneus et doit donc &ecirc;tre surveill&eacute;e r&eacute;guli&egrave;rement.</p><p>- choisir des pneus adapt&eacute;s au d&eacute;bit, &agrave; la vitesse et aux conditions de travail de l'activit&eacute; pr&eacute;vue.</p><p>- avant de commencer les travaux, v&eacute;rifier s&rsquo;il y a des d&eacute;bris coinc&eacute;s dans la bande de roulement et les retirer. Cela est particuli&egrave;rement important pour les pneus de conception plus ferm&eacute;e (par exemple, ceux destin&eacute;s au transport routier). Cela permet d'&eacute;viter le ph&eacute;nom&egrave;ne de per&ccedil;age dans le compos&eacute; et donc d'&eacute;ventuelles lac&eacute;rations ou perforations. De mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, il est important de toujours surveiller visuellement l'&eacute;tat du pneu pour v&eacute;rifier la pr&eacute;sence d'&eacute;ventuelles marques d'usure irr&eacute;guli&egrave;res, de coupures et de fissures, ainsi que d'&eacute;ventuels renflements.</p><p>- respecter les indices de vitesse des pneus pour &eacute;viter les probl&egrave;mes et pr&eacute;venir les dangers de la route.</p><h2>Surveiller et suivre de la performance des pneus</h2><p>Certaines entreprises calculent leur co&ucirc;t horaire en enregistrant les heures de fonctionnement du moteur. D&rsquo;autres suivent leur kilom&eacute;trage et calculent leur co&ucirc;t par kilom&egrave;tre. D'autres encore calculent le nombre total de tonnes de mat&eacute;riaux manutentionn&eacute;s ou le co&ucirc;t par tonne sur une p&eacute;riode donn&eacute;e. Quelle que soit la m&eacute;thode utilis&eacute;e, il est important de surveiller constamment les conditions dans lesquelles les pneus sont utilis&eacute;s ainsi que leurs performances, et de noter tout changement apparent.</p>


Le manufacturier dresse toute une liste de recommandations pour la remise en service des véhicules agricoles à la sortie de l’hiver.

Fin d’hivernage : les conseils de BKT

<p><strong>&Acirc;</strong>g&eacute; de 36 ans, Ga&euml;tan Saltarin vient de reprendre l&rsquo;exploitation de ses beaux-parents situ&eacute;e sur la commune de Molles et d&rsquo;Isserpent. L&rsquo;Allier Agricole l&rsquo;a rencontr&eacute; pour revenir sur son parcours et le succ&egrave;s de cette reprise.</p><p><strong>Une exp&eacute;rience professionnelle ant&eacute;rieure </strong></p><p>Dipl&ocirc;m&eacute; d&rsquo;un Bac professionnel CGEA et d&rsquo;un BTS Acse&nbsp; obtenus au lyc&eacute;e agricole du Bourbonnais, &agrave; Neuvy, Ga&euml;tan a souhait&eacute; tout d&rsquo;abord avoir une exp&eacute;rience en tant que salari&eacute; chez Ax&eacute;r&eacute;al comme silotier pour ensuite rejoindre une concession John Deere en tant que responsable des v&eacute;hicules petites puissances inf&eacute;rieures &agrave; cinquante chevaux, &agrave; destination des travaux d&rsquo;espaces verts. Il retourne ensuite chez Ax&eacute;r&eacute;al pour devenir g&eacute;rant d&rsquo;un magasin Gamme Vert, &agrave; Saint-Pierre-le-Mo&ucirc;tier, dans le d&eacute;partement voisin de la Ni&egrave;vre. Un parcours qu&rsquo;il poursuit au sein des pompiers de l&rsquo;a&eacute;roport de Nevers apr&egrave;s une formation &agrave; l&rsquo;&eacute;cole nationale de Ch&acirc;teauroux.</p><p>Au cours de l&rsquo;ann&eacute;e 2017, Ga&euml;tan d&eacute;cide de prendre un virage dans sa vie professionnelle en construisant un projet dans l&rsquo;agriculture en se lan&ccedil;ant dans l&rsquo;&eacute;levage de sangliers. Une aventure de plusieurs ann&eacute;es avec, tout d&rsquo;abord, la mise en place d&rsquo;un parc d&rsquo;&eacute;levage tout en &eacute;tant salari&eacute; agricole sur l&rsquo;exploitation de ses beaux-parents, Monsieur et Madame Gagnol.</p><p><strong>Un stage test aux c&ocirc;t&eacute;s des c&eacute;dants </strong></p><p>Ga&euml;tan effectue un stage test d&rsquo;un an entre le 1er janvier et le 31 d&eacute;cembre 2021 aux c&ocirc;t&eacute;s de ses beaux-parents en parall&egrave;le des d&eacute;marches administratives n&eacute;cessaires &agrave; l&rsquo;obtention d&rsquo;aides &agrave; l&rsquo;installation, en lien avec la PAC mais aussi en termes de bios&eacute;curit&eacute;, obligatoire pour ce type d&rsquo;&eacute;levage de gibiers.</p><p>Ga&euml;tan Saltarin a finalement repris les r&ecirc;nes de l&rsquo;exploitation le 1er janvier 2022. Une belle exploitation avec une SAUE de 140 hectares, uniquement compos&eacute;e de prairies naturelles, destin&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;levage de 70 vaches charolaises&nbsp; non inscrites et d&rsquo;un troupeau d&rsquo;ovins.</p><p>S&rsquo;il est d&eacute;sormais seul &agrave; assurer les travaux quotidiens, sa belle-m&egrave;re a n&eacute;anmoins conserv&eacute; un atelier de porcs charcutiers sur l&rsquo;exploitation.</p><p><strong>Des projets de d&eacute;veloppement </strong></p><p>Un bel outil de travail que le jeune &eacute;leveur souhaite d&eacute;velopper dans les prochaines ann&eacute;es en agrandissant le parc &agrave; sangliers et en am&eacute;nageant des g&icirc;tes en lien avec les g&icirc;tes de France de l&rsquo;Allier.</p>


Reprendre une exploitation est une étape de la vie professionnelle qui demande de l’anticipation et de la préparation. Ressenti d’un jeune qui vient de s’installer en Montagne bourbonnaise.

Repreneur : L’anticipation pour une installation réussie

<div class="field_LQ5313C">
<p class="field_LQ5305C">La mise en application de la loi Egalim 2 ou loi Besson-Moreau va-t-elle redonner une dynamique&nbsp;au secteur de la viande bovine ? Cette th&eacute;matique a &eacute;t&eacute; le fil conducteur des d&eacute;bats qui ont eu lieu le 3 f&eacute;vrier dernier &agrave; Aurillac, &agrave; l&rsquo;occasion du Congr&egrave;s de la F&eacute;d&eacute;ration Nationale Bovine.</p>

<p class="field_LQ5305C"><em>&laquo;&nbsp;Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent l&rsquo;&eacute;leveur &eacute;tait la principale variable d&rsquo;ajustement. Apr&egrave;s que tous les autres maillons se soient r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s pour leur travail, on lui laissait ce qu&rsquo;il restait. Cette loi nous offre la possibilit&eacute; de rem&eacute;dier &agrave; ce mode de fonctionnement. &raquo; </em>soulignait un &eacute;leveur de Sa&ocirc;ne-et-Loire.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :&nbsp;</strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/contractualisation-des-decennies-de-pratiques-remises-en-question" target="_blank">Contractualisation : des d&eacute;cennies de pratiques remises en question</a></div>

<p class="field_LQ5305C"><strong>Sous forme de discussion &agrave; b&acirc;tons rompus</strong>, les quelques 450 participants &agrave; ce congr&egrave;s se sont expliqu&eacute;s avec Julien Denormandie et Bruno Dufayet, pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration Nationale Bovine. Les &eacute;changes ont &eacute;t&eacute; courtois et constructifs avec un ministre &agrave; l&rsquo;&eacute;coute.</p>

<h3 class="field_LQ5307C">Enrayer la d&eacute;capitalisation</h3>

<p class="field_LQ5305C">Certes la fili&egrave;re bovine n&rsquo;est pas encore comparable &agrave; la fili&egrave;re ovine pour laquelle 60% de nos besoins sont import&eacute;s, mais elle en prend clairement la direction. Les signaux d&rsquo;alerte ont &eacute;t&eacute; maintes et maintes fois rappel&eacute;s&nbsp;: 650&nbsp;000 vaches (388&nbsp;000 allaitantes et 263&nbsp;000 laiti&egrave;res) en moins entre fin 2016 et fin 2021, un recul de 30% du nombre d&rsquo;&eacute;leveurs entre les deux derniers recensements, un revenu mensuel moyen de 800 &euro; en 2020 et 50% des &eacute;levages d&eacute;tenus par des &eacute;leveurs de plus de 55 ans.</p>

<p class="field_LQ5305C"><strong>L&rsquo;actuelle progression du prix des bovins finis</strong> devrait &ecirc;tre de nature &agrave; redonner du c&oelig;ur &agrave; l&rsquo;ouvrage, mais elle a lieu dans un contexte de flamb&eacute;e g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e du prix des intrants. Laquelle incite -l&agrave; o&ugrave; c&rsquo;est encore agronomiquement possible- &agrave; donner priorit&eacute; aux cultures et non aux prairies plut&ocirc;t qu&rsquo;&agrave; mettre quelques g&eacute;nisses suppl&eacute;mentaires &agrave; la saillie.</p>

<h3 class="field_LQ5307C">Faire &eacute;voluer la situation</h3>

<p class="field_LQ5305C"><em>&laquo;&nbsp;Donc oui il faut faire aboutir cette loi. Oui c&rsquo;est un choc culturel. Oui il faut faire des papiers pour remplir ces contrats. Mais on ne peut pas rester &eacute;ternellement dans une posture de plainte en disant que tout va mal alors que cette loi nous donne la possibilit&eacute; de faire &eacute;voluer la situation.&nbsp;&raquo;</em> expliquait Bruno Dufayet qui pour autant ajoutait.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/nous-ne-voulons-plus-travailler-perte" target="_blank">Bruno Dufayet, pr&eacute;sident de la FNB : &laquo; Nous ne voulons plus travailler &agrave; perte &raquo;</a></div>

<p class="field_LQ5305C"><em>&laquo;&nbsp;On ne conseillera pas &agrave; des jeunes de s&rsquo;installer sans r&eacute;elles perspectives de meilleure r&eacute;mun&eacute;ration de leur travail. Ce serait malhonn&ecirc;te. Et ce discours on l&rsquo;assume totalement. Nous sommes &agrave; la crois&eacute;e des chemins. Soit demain il y a des prix suffisamment incitatifs pour maintenir des &eacute;leveurs sur le terrain et il restera de la viande bovine fran&ccedil;aise dans les rayons. Soit on aura de plus en plus besoin de l&rsquo;importation.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p class="field_LQ5305C">&nbsp;</p>

<p class="field_LQ5305C">&nbsp;</p>

<blockquote class="twitter-tweet">
<p dir="ltr" lang="fr" xml:lang="fr" xml:lang="fr">Mon coup de gueule du matin <a href="https://twitter.com/BrunoDufayet?ref_src=twsrc%5Etfw">@BrunoDufayet</a> <a href="https://twitter.com/EleveursBovins?ref_src=twsrc%5Etfw">@EleveursBovins</a> <a href="https://t.co/J4IhtrWb4V">pic.twitter.com/J4IhtrWb4V</a></p>
&mdash; C&eacute;dric (@agric15) <a href="https://twitter.com/agric15/status/1489483115437432834?ref_src=twsrc%5Etfw">February 4, 2022</a></blockquote>
<script async="" src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script><p class="field_LQ5305C">&nbsp;</p>

<p class="field_LQ5305C"><strong>La complexit&eacute; des contrats a &eacute;t&eacute; &eacute;voqu&eacute;e</strong>. Mais Julien Denormandie l&rsquo;a aussit&ocirc;t relativis&eacute;e. <em>&laquo;&nbsp;Si on est capable de g&eacute;rer et remplir une d&eacute;claration PAC, on est capable de g&eacute;rer et remplir un contrat&nbsp;!&nbsp;&raquo; </em>Pour autant, bien des participants &agrave; ce congr&egrave;s ont soulign&eacute;&nbsp;la n&eacute;cessit&eacute; de poursuivre les r&eacute;unions de vulgarisation &agrave; ce sujet. D&eacute;but f&eacute;vrier, quelques &eacute;leveurs avaient fait parvenir des propositions de contrats &agrave; leurs premiers acheteurs mais sans avoir de retours.</p>

<h3 class="field_LQ5307C">Appliquer Egalim 2 &agrave; tous les maillons</h3>

<p class="field_LQ5305C"><em>&laquo; Jusqu&rsquo;&agrave; maintenant, pas grand-chose n'a fonctionn&eacute; pour ramener du revenu aux &eacute;leveurs. Pourtant la fili&egrave;re viande est une fili&egrave;re qui gagne de l&rsquo;argent. Tout le monde gagne de l&rsquo;argent&hellip; sauf les &eacute;leveurs&nbsp;! Les distributeurs ont fait une ann&eacute;e 2020 exceptionnelle. Idem en 2021. M&ecirc;me chose pour les abatteurs avec de la viande sur pieds pas ch&egrave;re, en quantit&eacute;, et une consommation qui s&rsquo;est bien tenue&nbsp;!&nbsp;&raquo; </em>expliquait Philippe Auger, Pr&eacute;sident d&rsquo;Elvea France.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi </strong>: <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/elvea-france-eleveurs-osons" target="_blank">Elvea France : "Eleveurs, osons"</a></div>

<p class="field_LQ5305C">Et d&rsquo;ajouter <em>&laquo;&nbsp;Certains n&eacute;gociants m&rsquo;ont dit qu&rsquo;ils seraient d&rsquo;accord pour contractualiser et payer des animaux en phase avec nos co&ucirc;ts de production, mais &agrave; condition d&rsquo;avoir la certitude que cette contractualisation se poursuive jusqu&rsquo;au bout de la chaine, en incluant les transformateurs et surtout les distributeurs.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3 class="field_LQ5307C">Mener la guerre ensemble</h3>

<p class="field_LQ5305C">Face &agrave; ces propos r&eacute;it&eacute;r&eacute;s par nombre d&rsquo;&eacute;leveurs, Julien Denormandie a confirm&eacute; qu&rsquo;il n&rsquo;&eacute;tait pas question pour lui comme pour le gouvernement de c&eacute;der et de faire marche arri&egrave;re. <em>&laquo;&nbsp;La loi Egalim 2, ce n'est pas une baguette magique, c'est un outil pour aller au combat, celui des n&eacute;gociations commerciales... Il faut &ecirc;tre solidaire mais d'abord mener la guerre ensemble..."</em> Et ce combat a manifestement d&rsquo;abord lieu entre le maillon des industriels et celui de la grande distribution.</p>

<p class="field_LQ5305C">&nbsp;</p>

<p class="field_LQ5305C">&nbsp;</p>

<blockquote class="twitter-tweet">
<p dir="ltr" lang="fr" xml:lang="fr" xml:lang="fr">M&ecirc;me installer hors cadre familial la passion est sans faille tous les jours de la semaine &#128517;&#128525; il faut allier passion,&eacute;conomie , dans un syst&egrave;me viande on immobilise nos capitaux pendant 4 ans pour future vache &#128580;<a href="https://twitter.com/hashtag/charolaise?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#charolaise</a> <a href="https://twitter.com/InstitutElevage?ref_src=twsrc%5Etfw">@InstitutElevage</a> <a href="https://twitter.com/JeunesAgri?ref_src=twsrc%5Etfw">@JeunesAgri</a> <a href="https://t.co/bi3GRdQnxQ">pic.twitter.com/bi3GRdQnxQ</a></p>
&mdash; Thibaut50 (@ThibautAgri50) <a href="https://twitter.com/ThibautAgri50/status/1490298917744959491?ref_src=twsrc%5Etfw">February 6, 2022</a></blockquote>
<script async="" src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script><p class="field_LQ5305C">&nbsp;</p>

<p class="field_LQ5305C">M&ecirc;me si ces propos se voulaient rassurants, certains &eacute;leveurs restaient sceptiques sur la r&eacute;elle volont&eacute; de l&rsquo;Etat de faire appliquer cette loi aux principaux acteurs de l&rsquo;aval. <em>&laquo;&nbsp;Je suis inquiet de la petite musique du pouvoir d&rsquo;achat qui monte et que la grande distribution sait tr&egrave;s bien utiliser pour faire pression sur les gouvernements.&nbsp;&raquo;</em> soulignait Jean-Pierre Fleury, ancien pr&eacute;sident de la FNB.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/jai-envoye-mes-propositions-de-contrats-mes-negociants-et-vous" target="_blank">&laquo; J&rsquo;ai envoy&eacute; mes propositions de contrats &agrave; mes n&eacute;gociants. Et vous ? &raquo; </a></div>

<p class="field_LQ5305C">La proximit&eacute; des &eacute;lections pr&eacute;sidentielle est un facteur de crainte suppl&eacute;mentaire. Sans pr&eacute;sager de leur r&eacute;sultat, Julien Denormandie s&rsquo;est voulu rassurant sur la suite des &eacute;v&egrave;nements pour faire en sorte que la loi Egalim 2 soit bien respect&eacute;e. <em>&laquo;&nbsp;Maintenant il y a un combat qu&rsquo;il faut mener avec les outils qui nous sont donn&eacute;s.&nbsp;Il y a d&rsquo;abord la responsabilit&eacute; de la fili&egrave;re et de ses diff&eacute;rents maillons. Il y a ensuite la responsabilit&eacute; de l&rsquo;Etat qui doit &ecirc;tre intraitable vis-&agrave;-vis de ceux qui ne respectent pas la loi. Je ne veux rien laisser passer. Ce sera tol&eacute;rance z&eacute;ro.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p class="field_LQ5305C">Julien Denormandie a ensuite incit&eacute; les &eacute;leveurs et les organisations syndicales &agrave; transmettre via un courriel d&eacute;di&eacute; (signalement@agriculture.gouv.fr) les cas concrets de d&eacute;sob&eacute;issance caract&eacute;ris&eacute;e &agrave; la mise en application de cette loi.</p>


</div>



Le dernier congrès de la Fédération nationale bovine s’est focalisé sur la loi Egalim 2. Julien Denormandie a été invité à ne pas faiblir pour sa mise en application. Une loi qui ne doit pas se cantonner aux seuls éleveurs et à leurs premiers acheteurs mais concerner tous les maillons de la filière, jusqu’aux distributeurs.

La loi Egalim2 devra s’appliquer avec « zéro tolérance »

<p><strong>Les tonnages de femelles abattues baisseraient de 10 000 t&eacute;c en 2022</strong>, soit une baisse de -1,2 % selon l'Institut de l'Elevage.&nbsp;</p>

<p>Sur l'ann&eacute;e 2021, le rythme de la d&eacute;capitalisation du cheptel de vaches allaitantes avait acc&eacute;l&eacute;r&eacute; : il &eacute;tait pass&eacute; de -1,4 % fin 2020 &agrave; -2,8 % fin 2021. Pour 2022, <strong>la d&eacute;capitalisation devrait se poursuivre sur ce niveau &eacute;lev&eacute;</strong> d'apr&egrave;s les &eacute;conomistes de l'Institut de l'Elevage.<em> "Avec un rythme stable sur un cheptel en baisse, cela conduira &agrave; un ralentissement du nombre de r&eacute;formes allaitantes (-1,3 %). Les g&eacute;nisses de boucherie pourraient &ecirc;tre un peu plus nombreuses (+0,4 %)"</em>.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/prospective-un-net-recul-du-cheptel-allaitant-se-profile-lhorizon-2030" target="_blank"> [Prospective] Un net recul du cheptel allaitant se profile &agrave; l&rsquo;horizon 2030</a></div>

<p>Pour les vaches laiti&egrave;res, le cheptel devrait poursuivre son mouvement &agrave; la baisse sur le m&ecirc;me rythme qui celui des ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes (-1,8 %), et le nombre de r&eacute;formes reculerait alors dans les m&ecirc;mes proportions.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong>[<a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/previsions-2022-viande-bovine-nouvelle-baisse-de-la-production-francaise" target="_blank">Pr&eacute;visions 2022] Viande bovine : nouvelle baisse de la production fran&ccedil;aise</a></div>

<p><strong>Concernant les m&acirc;les</strong>, c'est surtout la <em>"baisse significative"</em> du nombre de jeunes bovins laitiers mis en place qui imprime la fili&egrave;re, et donne au bilan une pr&eacute;vision de&nbsp; -2 % sur 2022.<em> </em>Les sorties de jeunes bovins de type viande diminueront aussi par rapport &agrave; 2021 sur le premier semestre, mais seront quasi-stables sur le 2&egrave;me semestre<em> "gr&acirc;ce &agrave; des mises en place qui semblent retrouver du dynamisme depuis fin 2021."&nbsp; &nbsp; </em></p>

<p>La pr&eacute;vision de production de boeufs reste orient&eacute;e &agrave; la baisse comme les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, mais &agrave; un rythme ralenti (-1 % par rapport &agrave; 2021).</p>

<p>&nbsp;</p>

<p class="encadre"><strong>Moins de broutards &agrave; exporter </strong></p>

<p class="encadre">Les exportations de broutards baisseraient de 1% en 2022, soit de 12 000 t&ecirc;tes, du fait de la contraction des disponibilit&eacute;s selon les pr&eacute;visions<em> de</em> l'Institut de l'Elevage.</p>

<p class="encadre"><em>"La demande transalpine restera bien pr&eacute;sente dans un contexte de manque de disponibilit&eacute;s de bovins maigres&nbsp; sur le march&eacute; europ&eacute;en et de demande dynamique pour la viande de jeunes bovins abattus en Italie. Les importations espagnoles continueront de s'&eacute;roder, remplac&eacute;es par une demande toujours croissante en veaux laitiers. Les flux vers l'Alg&eacute;rie devraient rebondir au moins au 1er semestre si on en croit les d&eacute;cisions r&eacute;centes de l'Administration de ce pays."&nbsp; </em></p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/lalgerie-rouvre-ses-portes-aux-broutards" target="_blank">L'Alg&eacute;rie rouvre ses portes aux broutards</a></div>

<p><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-ventes-des-stations-devaluation-charolaises-de-la-marne-fete-ses-40-ans" target="_blank">Le calendrier des ventes des stations d'&eacute;valuation charolaises 2022</a>&nbsp;</p>



L’Institut de l’Élevage publie dans un communiqué du 20 janvier 2022 ses prévisions pour l'année 2022. C'est une nouvelle baisse qui se présente pour la production de viande bovine en France, estimée à -1,4 % par rapport à 2021.

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