<div>
<p>Implant&eacute;e aux abords des b&acirc;timents, sur les parcours ou dans les parcelles des exploitations en polyculture-&eacute;levage, la haie pr&eacute;sente de multiples int&eacute;r&ecirc;ts environnementaux. Favorable &agrave; la biodiversit&eacute;, source de bois &eacute;nergie, frein &agrave; l&rsquo;&eacute;rosion, elle contribue &eacute;galement au stockage du carbone.</p>

<p class="accroche">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/volailles/lenjeu-du-bas-carbone-pour-la-volaille-nest-pas-quenvironnemental" target="_blank">L&rsquo;enjeu du bas carbone pour la volaille n&rsquo;est pas qu&rsquo;environnemental</a></p>

<p>On consid&egrave;re qu&rsquo;un kilom&egrave;tre de haie adulte stocke trois tonnes de carbone par an. Longtemps consid&eacute;r&eacute;e comme une charge, l&rsquo;exploitation de la haie devient une source de valorisation &eacute;conomique pour l&rsquo;agriculteur, en lui permettant d&eacute;sormais d&rsquo;acc&eacute;der au march&eacute; du carbone. En novembre&nbsp;2020, la m&eacute;thode Haies, port&eacute;e par les chambres d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire et de Bretagne, a &eacute;t&eacute; approuv&eacute;e comme m&eacute;thode de r&eacute;duction des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre pour le label bas-carbone. Elle permet aux exploitants engag&eacute;s dans une gestion durable de leurs haies de vendre leurs cr&eacute;dits carbone &agrave; des entreprises ou des collectivit&eacute;s souhaitant compenser leurs &eacute;missions de CO<sub>2</sub>. Les tout premiers contrats sign&eacute;s portent sur un rachat de 80&nbsp;euros la tonne de carbone, un montant qui permettrait de couvrir le co&ucirc;t d&rsquo;entretien des haies.</p>

<h3>Un atelier &eacute;conomique &agrave; part enti&egrave;re</h3>

<p>Les exploitants int&eacute;ress&eacute;s s&rsquo;engagent dans un plan de gestion durable des haies sur quinze ans, &eacute;valu&eacute; tous les cinq ans. Il porte sur la plantation ainsi que sur l&rsquo;am&eacute;lioration du lin&eacute;aire mis en place pour augmenter la biomasse et la capacit&eacute; de stockage du carbone. Il est aussi possible de valoriser le carbone en l&rsquo;exportant via une fili&egrave;re de bois &eacute;nergie. Cela n&eacute;cessite d&rsquo;adh&eacute;rer au &laquo;&nbsp;label Haie&nbsp;&raquo;, une d&eacute;marche de certification, dont la m&eacute;thode&nbsp;est reconnue par le label bas carbone. Elle garantit de bonnes pratiques de gestion des haies et une fili&egrave;re de production de bois &eacute;thique, durable et locale. &laquo;&nbsp;<em>La production de bois issue des haies est devenue une production agricole &agrave; part enti&egrave;re&nbsp;sur mon exploitation</em>&nbsp;&raquo;, a t&eacute;moign&eacute; Quentin Gougeon lors d&rsquo;une visioconf&eacute;rence du Gis Relance agronomique. Certifi&eacute; label haie, cet &eacute;leveur de bovins et de volailles bio exploite 130 hectares de cultures et 9&nbsp;km de haies. L&rsquo;atelier haie apporte une r&eacute;mun&eacute;ration annuelle de 4&thinsp;500&nbsp;euros, toutes valorisations incluses (bois &eacute;nergie, label haie&hellip;).</p>
</div>



En séquestrant le carbone, les haies jouent un rôle positif sur le climat. La méthode « Haie » du label bas carbone donne l’opportunité aux exploitants de rémunérer ce service environnemental.

Rémunérer ses haies grâce au label bas carbone

<p style="text-align:justify;">Face aux r&eacute;centes &eacute;volutions du contexte agricole, les agriculteurs doivent s&rsquo;adapter &agrave; de nouvelles contraintes&nbsp;d&rsquo;une part d&rsquo;ordre environnemental (r&eacute;chauffement climatique, &eacute;puisement des ressources (&eacute;nergies fossiles), atteintes &agrave; la biodiversit&eacute; et d&rsquo;autre part d&rsquo;ordre &eacute;conomique et social (PAC 2023-2027, demande alimentaire croissante, fluctuation des prix, multiperformance).</p><p style="text-align:justify;">L&rsquo;organisation en Cuma est un outil puissant pour d&eacute;velopper la performance et la r&eacute;silience des exploitations. Mais la condition essentielle de la r&eacute;ussite de ces initiatives collectives est l&rsquo;acc&egrave;s des adh&eacute;rents et des responsables de Cuma &agrave; des formations professionnelles adapt&eacute;es.</p><p style="text-align:justify;">Cette collaboration renouvel&eacute;e reposera d&eacute;sormais sur deux volets majeurs ayant pour finalit&eacute; de faciliter l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; la formation des adh&eacute;rents des CUMA. </p><p style="text-align:justify;"><strong>&gt; </strong>Un volet&nbsp;&laquo;&nbsp;Formation&nbsp;&raquo;&nbsp; reposant sur 4 axes principaux &agrave; savoir&nbsp;:</p><ul><li>&nbsp; L&rsquo;acquisition de m&eacute;thodologie visant le d&eacute;veloppement strat&eacute;gique et la gestion d&rsquo;une coop&eacute;rative&nbsp;;</li><li>&nbsp; Le d&eacute;veloppement d&rsquo;une culture Ressources Humaines&nbsp;;</li><li>&nbsp; Le d&eacute;veloppement de l&rsquo;agro&eacute;cologie&nbsp;;</li><li>&nbsp; Le d&eacute;veloppement de formations pour faire face et s&rsquo;adapter au changement climatique.</li></ul><p style="text-align:justify;"><strong>&gt; </strong>Un volet &laquo;&nbsp;Prospectives et &eacute;changes&nbsp;&raquo; pour anticiper les probl&eacute;matiques de demain et faire &eacute;merger les besoins en formation.</p><p style="text-align:justify;"><strong>VIVEA et la FNCuma encouragent tous les agriculteurs &agrave; se former pour d&eacute;velopper la valeur ajout&eacute;e, anticiper et s&rsquo;adapter avec efficacit&eacute; aux nouveaux contextes &agrave; venir. </strong></p><p>&nbsp;</p><p style="text-align:justify;"><strong>&Agrave; propos de VIVEA &ndash; </strong><a href="https://u11714644.ct.sendgrid.net/ls/click?upn=ySfi0ulgEyYUSVzJNWA-2FjDeon-2BbP9wtBtfDgNCOFvss-3DwZ5X_TCBZcDrRqF4dST4uMwf0BfTr0wBLFI3iXVp7EzCdAd3I9sBZWKienATdmCpzV65-2B09i0dVFKMt6-2FaL6Mny7A2EjTx6V-2FRgJGfVTB66JXYd0D1yG2xdHUjzC8O1fYg07p6T1NFnma23mKjr9liyfYvO4BLe9xyDgy-2BZjo3J4Cj2tXVepmOSTPxy2JqkZGe-2F-2BQDcEa0blYEXFti7GwpfHlb4GDCeXWALjNW1QQbYXUKGBEEHX3Qap8KyIj-2FiaIjFm66IOfIlUUsSgwrntHEjPj2w-3D-3D">www.vivea.fr</a><strong> :</strong></p><p style="text-align:justify;">VIVEA est le fonds d&rsquo;assurance formation des actifs non-salari&eacute;s agricoles, habilit&eacute; par arr&ecirc;t&eacute; le 30 novembre 2001.</p><p style="text-align:justify;">Mis en place par la profession agricole cr&eacute;&eacute; par convention entre les 4 syndicats repr&eacute;sentatifs : F&eacute;d&eacute;ration nationale des syndicats d&rsquo;exploitants agricoles (FNSEA), Jeunes agriculteurs (JA), Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne et Coordination rurale&nbsp;; et deux organisations agricoles &agrave; vocation g&eacute;n&eacute;rale : l&rsquo;Assembl&eacute;e permanente des chambres d&rsquo;agriculture (APCA) et la Conf&eacute;d&eacute;ration nationale de la mutualit&eacute;, de la coop&eacute;ration et du cr&eacute;dit agricole (CNMCCA).</p><p style="text-align:justify;">VIVEA accompagne les chefs d&rsquo;entreprise du secteur agricole et leurs conjoints dans le d&eacute;veloppement de leurs comp&eacute;tences et le financement de leur formation professionnelle continue :</p><ul><li>En mutualisant la contribution formation professionnelle continue de ses 529 000 chefs d&rsquo;exploitation et entrepreneurs agricoles et ruraux ;</li><li>En &eacute;tudiant les besoins en comp&eacute;tences de ses contributeurs par ses activit&eacute;s de veille du contexte et de prospective m&eacute;tier ;</li><li>En orientant l&rsquo;offre de formation par son expertise en ing&eacute;nierie de formation ;</li><li>En achetant des prestations de formation aux organismes de formation habilit&eacute;s ;</li><li>En optimisant ses ressources par la recherche et la gestion de cofinancements nationaux et europ&eacute;ens. </li></ul><p style="text-align:justify;">&nbsp;</p><p><strong>&Agrave; propos de la FNCuma &ndash;&nbsp;</strong><a href="https://u11714644.ct.sendgrid.net/ls/click?upn=ySfi0ulgEyYUSVzJNWA-2FjKqjiTb3jweUP4qHbGhKLAg-3DZ81g_TCBZcDrRqF4dST4uMwf0BfTr0wBLFI3iXVp7EzCdAd3I9sBZWKienATdmCpzV65-2B09i0dVFKMt6-2FaL6Mny7A2EjTx6V-2FRgJGfVTB66JXYd0D1yG2xdHUjzC8O1fYg07pdxYoMHwA5-2FRoAJXK-2F7aK7rb3oTV36YcbKl6yDOTm8CzR2WxtAL299PFp2FmFFDFmEQWK4tG4u2XRXQ7KFn6N7fpUNAtBaz6C-2FEHGRlobyA7uX8tbIjdWQYzPjwH-2FnQ0ojnsscAues5a2LZRPatuIgg-3D-3D" target="_blank">www.fncuma.fr</a><strong> :</strong></p><p style="text-align:justify;">La FNCUMA anime le r&eacute;seau f&eacute;d&eacute;ratif des CUMA de France, soit plus de 10 000 coop&eacute;ratives d&rsquo;Utilisation de Mat&eacute;riel Agricole (CUMA). Ces CUMA regroupent un agriculteur sur deux, qui investissent ensemble dans du mat&eacute;riel pour utiliser ces &eacute;quipements sur leurs exploitations. La FNCUMA m&egrave;ne des actions de terrain et des &eacute;tudes participant ainsi &agrave; l'am&eacute;lioration du fonctionnement de ces groupes et &agrave; la dynamique locale. Elle apporte son expertise dans de nombreux domaines (agro&eacute;quipement, gestion de l'espace rural, emploi...) aupr&egrave;s des Institutions et travaille conjointement avec les organisations professionnelles agricoles.</p><p style="text-align:justify;">Chiffres cl&eacute;s&nbsp; CUMA :</p><ul><li>11 740 Cuma en France</li><li>202 000 adh&eacute;rents de Cuma en France, soit une exploitation agricole sur deux</li><li>452 millions d&rsquo;euros d&rsquo;investissement r&eacute;alis&eacute;s en 2017</li></ul>


VIVEA, fonds d’assurance formation agricole et la Fédération Nationale des Cuma s’associent pour faciliter l’accès à la formation et dynamiser l’offre à destination des 224 000 agriculteurs contributeurs VIVEA et adhérents du réseau Cuma. Un accord-cadre de trois ans est signé en date du 10 mai 2021.

VIVEA et Cuma signent un accord-cadre de trois ans

<h2>Les trois piliers de la souverainet&eacute; alimentaire</h2><p>&laquo;&nbsp;La souverainet&eacute; alimentaire &agrave; laquelle je tiens a ses piliers&nbsp;: le revenu qui permet le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations, la protection face &agrave; la concurrence d&eacute;loyale et la possibilit&eacute; de r&eacute;-internaliser nos fili&egrave;res et la protection face aux al&eacute;as climatiques&nbsp;&raquo;</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-souverainete-alimentaire-de-la-france-en-question-s" target="_blank" title="">La souverainet&eacute; alimentaire de la France en question(s)</a>
</aside>
<h2>Egalim 1, des avanc&eacute;es</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;Avec la loi Egalim, on a demand&eacute;, fili&egrave;re par fili&egrave;re, &agrave; prendre en compte la construction du prix avec des indicateurs et des organisations de fili&egrave;re. &Ccedil;a a march&eacute; dans certaines fili&egrave;res, c&rsquo;est en train de marcher, par exemple le lait, car on a des producteurs qui se sont organis&eacute;s, qui ont r&eacute;ussi &agrave; ce qu&rsquo;un indicateur soit mieux respect&eacute; et on a un prix du lait qui a bien augment&eacute; la premi&egrave;re ann&eacute;e et qui s&rsquo;est ensuite tenu alors que chez beaucoup de voisins, il a diminu&eacute;. La question du revenu agricole, de pouvoir vivre dignement de son travail, c&rsquo;est la m&egrave;re des batailles, la premi&egrave;re, celle que j&rsquo;ai engag&eacute;e au d&eacute;but du quinquennat, avec le discours de Rungis, les &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l&rsquo;alimentation, la loi Egalim. Il faut que ce que vous payez pour votre alimentation finisse dans la cour de ferme et permette &agrave; nos agriculteurs de vivre dignement, de s&rsquo;installer et &agrave; celles et ceux qui veulent investir pour am&eacute;liorer leur mod&egrave;le, quel que soit le mod&egrave;le d&rsquo;agriculture, qu&rsquo;elle soit intensive, &agrave; l&rsquo;export, que ce soit de l&rsquo;agro&eacute;cologie, de la HVE, qu&rsquo;ils puissent le faire et pour cela, il faut de la r&eacute;mun&eacute;ration et de la visibilit&eacute;&nbsp;&raquo;.</p><h2>Egalim 2, pour bient&ocirc;t et pour de bon</h2><p>&laquo;&nbsp;Les n&eacute;gociations commerciales telles qu&rsquo;elles fonctionnent aujourd&rsquo;hui ne sont pas satisfaisantes. C&rsquo;est pourquoi il va y avoir dans les prochaines semaines un projet de loi d&eacute;pos&eacute; par le ministre de l&rsquo;Agriculture qui va permettre de changer en profondeur ces fameuses n&eacute;gociations commerciales. D&rsquo;abord, donner un peu plus de temps, favoriser la pluri annualit&eacute;, on a besoin d&rsquo;avoir de la visibilit&eacute; sur les revenus, il ne faut pas toujours les n&eacute;gocier &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e. C&rsquo;est comme cela d&rsquo;ailleurs que vous pouvez assumer des changements. Et r&eacute;ussir &agrave; ce que le prix soit fait &agrave; partir des co&ucirc;ts fixes et de la juste r&eacute;mun&eacute;ration des producteurs, prenant en compte ensuite le co&ucirc;t des transformateurs et qu&rsquo;il soit ainsi construit et non pas par une pression toujours &agrave; la baisse des prix par le distributeur. C&rsquo;est un changement de philosophie, j&rsquo;y veillerai, la loi va permettre de le faire&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-projet-de-loi-egalim-2-suscite-deja-des-reserves" target="_blank" title="">Le projet de loi Egalim 2 suscite d&eacute;j&agrave; des r&eacute;serves</a>
</aside>
<h2>Le b&oelig;uf, une fili&egrave;re &agrave; l&rsquo;index</h2><p>&laquo;&nbsp;Le probl&egrave;me que l'on a sur certaines fili&egrave;res, c&rsquo;est qu&rsquo;elles n&rsquo;arrivent pas &agrave; s&rsquo;organiser. Je pense &agrave; la viande. Sur le b&oelig;uf, on a un vrai probl&egrave;me d&rsquo;organisation de la fili&egrave;re et de sa modernisation. Il faut continuer, avec courage, ce que fait le ministre de l&rsquo;Agriculture avec les acteurs des fili&egrave;res, il faut aller plus loin dans cette voie. Je le dis tr&egrave;s clairement : si les producteurs ne s&rsquo;organisent pas en organisations de producteurs, on aura beaucoup de mal &agrave; avancer&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/rapport-papin-post-egalim-les-constats-filiere-par-filiere" target="_blank" title="">Rapport Papin post-Egalim : les constats fili&egrave;re par fili&egrave;re</a>
</aside>
<h2>La viande fran&ccedil;aise, &agrave; la cantine et au restaurant</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;Je crois dans l&rsquo;&eacute;levage fran&ccedil;ais. On a un &eacute;levage de qualit&eacute;, important pour l&rsquo;&eacute;quilibre de nos territoires, qui tient nos montagnes, qui est notre patrimoine alimentaire, gastronomique. Il faut d&eacute;fendre nos &eacute;leveurs et la viande fran&ccedil;aise. Au moment o&ugrave; on va rouvrir les restaurants, j&rsquo;appelle &agrave; la responsabilit&eacute;. Les tables fran&ccedil;aises servent &agrave; plus de 60% de la viande qui n&rsquo;est pas fran&ccedil;aise. Elle ne vient pas du bout du monde&nbsp;: elle vient d&rsquo;Allemagne, des Pays-Bas. Il faut que l'on soit coh&eacute;rent avec nous-m&ecirc;mes, valorisons nos &eacute;leveurs, nos bouchers et mettons dans nos restaurants de la viande fran&ccedil;aise.</p><div class="citation">
    <span>"Oui, la viande fait partie du r&eacute;gime alimentaire qu&rsquo;il faut pour avoir l&rsquo;apport n&eacute;cessaire en prot&eacute;ines."</span>
</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Dans les cantines scolaires, la r&egrave;gle num&eacute;ro un, c&rsquo;est de ne pas transiger avec la sant&eacute; de nos enfants. On a besoin pour que nos enfants puissent bien apprendre, grandir, devenir les meilleures adultes possibles, qu&rsquo;ils soient bien nourris &agrave; l&rsquo;&eacute;cole, surtout lorsque que trop d&rsquo;enfants ont un seul repas sain et &eacute;quilibr&eacute; par jour. Oui, la viande fait partie du r&eacute;gime alimentaire qu&rsquo;il faut pour avoir l&rsquo;apport n&eacute;cessaire en prot&eacute;ines, il n&rsquo;en faut pas tout le temps, il ne faut pas d&rsquo;exc&egrave;s mais il ne faut pas non plus dire que &ccedil;a disparaisse&nbsp;&raquo;.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les jeunes devant, la Nation derri&egrave;re</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;Il faut aider les jeunes &agrave; l&rsquo;installation et il n&rsquo;y aura pas de souverainet&eacute; agricole si nous n&rsquo;avons pas un renouvellement. Je veux le dire &agrave; nos jeunes : nous avons besoin de nourrir notre peuple, l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise a r&eacute;ussi le pari de nourrir la France au sortir de la seconde guerre mondiale, elle a tenu et aujourd&rsquo;hui elle tient. Je veux encourager nos jeunes &agrave; devenir agriculteur. C&rsquo;est un beau m&eacute;tier, c&rsquo;est un m&eacute;tier dur, qui a beaucoup souffert ces derni&egrave;res ann&eacute;es mais la Nation toute enti&egrave;re sera derri&egrave;re eux&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ja-fixe-l-objectif-de-10-000-installations-aidees-par-an-d-ici-2027" target="_blank" title="">JA fixe l&rsquo;objectif de 10.000 installations aid&eacute;es par an d&rsquo;ici 2027</a>
</aside>
<h2>Une Pac au service de tous les mod&egrave;les</h2><p>&laquo;&nbsp;La Pac, c&rsquo;est le socle de notre strat&eacute;gie agricole, la Pac c&rsquo;est notre chance, la Pac c&rsquo;est environ 9 milliards d&rsquo;euros par an pour l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise et c&rsquo;est ce qui permet &agrave; l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise d&rsquo;avoir un march&eacute; domestique de la taille de l&rsquo;Europe . On a beaucoup de fili&egrave;res qui exportent et qui ont besoin de ce march&eacute;. Dans cette Pac, on doit r&eacute;ussir &agrave; diff&eacute;rencier notre mod&egrave;le. Ce sera la d&eacute;clinaison nationale, le plan que pr&eacute;pare le ministre. Il n&rsquo;y a aucun secteur de notre &eacute;conomie qui a des mod&egrave;les aussi diff&eacute;rents. &Ccedil;a va du circuit court &agrave; la ferme bio, jusqu&rsquo;&agrave; la grande exploitation exportatrice, jusqu&rsquo;au produit de niche &agrave; tr&egrave;s haute valeur ajout&eacute;e &agrave; l&rsquo;exportation. La ferme fran&ccedil;aise nourrit et exporte. Elle exporte de la qualit&eacute;.&nbsp;Il faut continuer &agrave; faire une chose qui est notre chance&nbsp;: c&rsquo;est la comp&eacute;titivit&eacute; hors co&ucirc;t, c&rsquo;est &agrave; dire la qualit&eacute; et dans tous les secteurs. Nous nous en sortirons en valorisant la qualit&eacute; nutritionnelle de nos produits, et elle n&rsquo;est pas &agrave; prouver, par nos pratiques, par l&rsquo;engagement de nos agriculteurs et la qualit&eacute; environnementale&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-rousseau-fnsea-ne-pas-decorreler-la-pac-des-comptes-de-resultat-des-entreprises" target="_blank" title="">A. Rousseau (FNSEA) : &laquo; Ne pas d&eacute;corr&eacute;ler la Pac des comptes de r&eacute;sultat des entreprises &raquo;</a>
</aside>
<h2>La sur-transposition des normes, c&rsquo;est fini</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;Il y a une chose &agrave; laquelle je tiens beaucoup, c&rsquo;est de lutter contre la concurrence d&eacute;loyale. Il faut que l&rsquo;on veille, le ministre et moi y sommes tr&egrave;s attach&eacute;s, &agrave; ce que l&rsquo;on ne cr&eacute;e pas au sein du march&eacute; unique de la concurrence d&eacute;loyale en n&rsquo;allant pas au m&ecirc;me rythme. Il faut que tout le monde avance au m&ecirc;me rythme. Dans le pass&eacute;, pour certaines fili&egrave;res, on a cr&eacute;&eacute; des difficult&eacute;s car on n&rsquo;avait pas de solution &agrave; la place de ces phytos que l&rsquo;on abandonnait et du coup on mettait les agriculteurs dans des impasses quand certains voisins ne faisaient pas la m&ecirc;me chose. Donc ce qui est important, quand on se bat par exemple sur l&rsquo;environnement, c&rsquo;est de le faire au niveau europ&eacute;en pour ne pas p&eacute;naliser la ferme France face aux Espagnols, aux Italiens et &agrave; d&rsquo;autres&nbsp;&raquo;.</p><h2>Face au dumping social et environnemental, les clauses miroirs</h2><p>&laquo;&nbsp;En mati&egrave;re environnementale et sociale, on doit avoir des &eacute;changes commerciaux avec des gens qui font les m&ecirc;mes d&eacute;marches. On a, c&ocirc;t&eacute; sud-am&eacute;ricain, des pays qui d&eacute;forestent, qui n&rsquo;ont pas les m&ecirc;mes contraintes sur les phytos, qui n&rsquo;ont pas les m&ecirc;mes contraintes sociales que nous. On ne peut pas demander des efforts &agrave; nos agriculteurs et importer des produits venant de ces r&eacute;gions. Donc pas de n&eacute;gociations commerciales avec des pays et des zones qui ne respectent pas les accords de Paris. Et on d&eacute;fend la clause miroir, c&rsquo;est &agrave; dire de pouvoir refl&eacute;ter nos contraintes avec les gens avec qui on commerce. C&rsquo;est du bon sens&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/importations-les-clauses-miroirs-un-mirage" target="_blank" title="">Importations : les clauses miroirs, un mirage ?</a>
</aside>
<h2>Le Ceta, oui, le Mercosur, non</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;Il y a une vraie inqui&eacute;tude sur le Mercosur, je la partage puisque c&rsquo;est moi qui ai bloqu&eacute; le Mercosur. Il a &eacute;t&eacute; sign&eacute; et j&rsquo;ai dit ensuite&nbsp;: je ne le ratifierai pas. Sur le Ceta, la n&eacute;gociation &eacute;tait faite lorsque je suis arriv&eacute; en fonction. Avec l&rsquo;aide du gouvernement et du Parlement, on a mis en place un d&eacute;bat citoyen in&eacute;dit et on a remis des r&egrave;gles qui n&rsquo;existaient pas dans la n&eacute;gociation initiale. On a r&eacute;ussi &agrave; remettre des verrous, en particulier un veto climatique, et au maximum que nos r&egrave;gles soient appliqu&eacute;es. Il y a au Canada des pratiques diff&eacute;rentes des n&ocirc;tres, on les surveille, on surveille &agrave; ce que &ccedil;a ne diverge pas. Moralit&eacute;&nbsp;: cet accord, il est bon pour la ferme France, il est positif pour nous&nbsp;&raquo;.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Phytos&nbsp;: pragmatisme et recherche</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;Le but de l&rsquo;Europe et de la France, c&rsquo;est de diminuer drastiquement l&rsquo;usage des phytos mais avec pragmatisme. C&rsquo;est comme cela que l&rsquo;on a adapt&eacute; la copie sur le glyphosate. Quand on a une impasse, quand on n&rsquo;a pas de substitut chimique moins polluant ou pas de pratiques m&eacute;caniques qui soient rentables &agrave; la place, on ne peut pas le supprimer. Je ne laisserai jamais les agriculteurs sans solution. Maintenant, on sait que l&rsquo;on peut avancer sur des alternatives. On a parfois la pratique m&eacute;canique et le Plan de relance a permis de financer du r&eacute;&eacute;quipement, qui permet de sortir et de r&eacute;duire la part de phytos. On a parfois des substituts beaucoup moins polluants.</p><div class="citation">
    <span>"La recherche est le meilleur levier pour r&eacute;duire la part de phytos."</span>
</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le deuxi&egrave;me pilier, c&rsquo;est la recherche. La recherche sur les c&eacute;pages r&eacute;sistants permet de r&eacute;duire drastiquement la d&eacute;pendance aux phytosanitaires. La recherche est le meilleur levier pour r&eacute;duire la part de phytos. C&rsquo;est ainsi que l&rsquo;on a fusionn&eacute; les structures existantes pour cr&eacute;er INRAE, on en a augment&eacute; le budget. On a une vraie ambition de recherche au niveau de l&rsquo;agriculture et de l&rsquo;agroalimentaire fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;assurance r&eacute;colte pour tous et par tous</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;Apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement terrible du gel, on a fait un plan d&rsquo;urgence et on a d&eacute;bloqu&eacute; un milliard d&rsquo;euros. Sur le long terme, si on veut une souverainet&eacute; agricole, on va devoir revoir compl&egrave;tement notre mod&egrave;le d&rsquo;assurance. Face &agrave; l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration des d&eacute;r&egrave;glements climatiques, qui nous font &eacute;norm&eacute;ment de mal, nous allons devoir b&acirc;tir, je dis &laquo;&nbsp;nous&nbsp;&raquo; parce que c&rsquo;est la Nation toute enti&egrave;re, un nouveau r&eacute;gime. Il&nbsp;va falloir convaincre l&rsquo;ensemble de nos agriculteurs de rentrer dans ce r&eacute;gime car on ne peut pas laisser quelqu&rsquo;un en dehors de la capacit&eacute; &agrave; s&rsquo;assurer. Mais nous ne parlons pas d&rsquo;un risque qui est assurable comme les autres, car il y a des risques absolus, des catastrophes naturelles presque, qui arrivent sur nos agriculteurs. On ne peut pas demander &agrave; des agriculteurs, avec leurs niveaux de revenus, de s&rsquo;assurer seuls. Donc il faut que l&rsquo;on invente un m&eacute;canisme&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/jusqu-a-5000-euros-pour-les-exploitations-les-plus-fragilisees-par-le-gel" target="_blank" title="">Jusqu&rsquo;&agrave; 5000 euros pour les exploitations les plus fragilis&eacute;es par le gel</a>
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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les vannes du &laquo;&nbsp;Varenne&nbsp;&raquo; de l&rsquo;eau</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;Sur la s&eacute;cheresse et les retenues d&rsquo;eau, il n&rsquo;y a pas de fatalit&eacute;, on va ouvrir le Varenne de l&rsquo;eau. Notre pays est traumatis&eacute; sur ce sujet, avec le drame qui s&rsquo;est pass&eacute; il y a quelques ann&eacute;es &agrave; Sivens et qui ensuite a tout bloqu&eacute;. J&rsquo;ai demand&eacute; au d&eacute;but de mon mandat une revue de l&rsquo;ensemble des projets et que l&rsquo;on essaie de d&eacute;bloquer au maximum. Les choses ont avanc&eacute;, on a beaucoup de projets, des petits projets de r&eacute;tentions collinaire qui ont &eacute;t&eacute; d&eacute;bloqu&eacute;s mais &ccedil;a d&eacute;pend des bassins et des agences avec lesquelles les n&eacute;gociations se font. C&rsquo;est tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne. On peut avancer de mani&egrave;re tr&egrave;s concr&egrave;te lorsque les choses sont n&eacute;goci&eacute;es sur le terrain, J&rsquo;ai demand&eacute; au ministre qu&rsquo;on mette &agrave; plat tous les projets, qu&rsquo;on simplifie les r&egrave;gles et qu&rsquo;on avance. Il faut s&rsquo;int&eacute;grer dans des projets de territoire, qui sont plus ou moins rapides. Il y a beaucoup de lenteur, et parfois de r&eacute;sistance, mais pas de fatalit&eacute;. On a identifi&eacute; les projets, on a identifi&eacute; les blocages et on va maintenant acc&eacute;l&eacute;rer gr&acirc;ce &agrave; ce Varenne. Moi j&rsquo;y crois beaucoup&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-filiere-fruits-sans-trop-d-illusion-sur-le-varenne-de-l-eau-et-du-climat" target="_blank" title="">La fili&egrave;re fruits sans trop d&rsquo;illusion sur le &laquo; Varenne &raquo; de l&rsquo;eau et du climat</a>
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Le président de la République a conclu le « Grand rendez-vous » de la souveraineté alimentaire en évoquant plusieurs sujets d’actualité, dont le projet de loi Egalim 2, la réforme de la Pac, la lutte contre la concurrence déloyale, l’assurance récoltes, la gestion de l’eau ou encore l’usage des « phytos ». Verbatim.

E. Macron : « Le revenu agricole, c’est la mère des batailles »

<p>Lle g&eacute;ant am&eacute;ricain de l&rsquo;agribusiness Cargill (155 000 salari&eacute;s dans 70 pays) et le Fran&ccedil;ais InnovaFeed (entreprise de biotechnologie fond&eacute;e en 2016 qui produit une source de prot&eacute;ines provenant de l'&eacute;levage d&rsquo;insectes de type mouche <em>Hermetia Illucens</em>) ont annonc&eacute;, le 3 mai, &eacute;tendre leur partenariat pour produire et utiliser de l&rsquo;alimentation animale contenant de l&rsquo;huile d&eacute;riv&eacute;e d&rsquo;insectes &eacute;lev&eacute;s par le Fran&ccedil;ais au segment des porcs. Selon les deux signataires, le contrat pourra profiter &laquo;&nbsp;&agrave; l&rsquo;alimentation de plus de 20 millions de porcelets d'ici 2026&nbsp;&raquo;.<strong> </strong>La collaboration entre les deux entit&eacute;s avait d&eacute;but&eacute; en aqua-nutrition.</p>

<p>&laquo; Nos analyses nous ont convaincus qu&rsquo;InnovaFeed dispose des meilleurs produits du march&eacute;, non seulement pour sa qualit&eacute; et ses performances, mais aussi gr&acirc;ce &agrave; la capacit&eacute; d&rsquo;InnovaFeed &agrave; se d&eacute;ployer &agrave; grande &eacute;chelle &raquo; explique, dans le communiqu&eacute;, Helene Ziv, directrice approvisionnement et gestion des risques pour l&rsquo;activit&eacute; Cargill Nutrition Animale.</p>

<p>Derri&egrave;re cette nouvelle avanc&eacute;e, le g&eacute;ant US met en avant les notions de durabilit&eacute; et de performance. &laquo; Nos clients se sont engag&eacute;s &agrave; r&eacute;duire l'impact environnemental de leurs aliments en r&eacute;ponse &agrave; la pression accrue sur les ressources naturelles et &agrave; la demande des consommateurs finaux<em> </em>&raquo;, pr&eacute;cise ainsi Delphine Melchior, directrice R&amp;D D&eacute;veloppement durable et qualit&eacute; chez Cargill.</p>

<div class="sequence">Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/innovafeed-demarre-nesle-80-et-annonce-un-accord-avec-adm" target="_blank" title="Innovafeed d&eacute;marre &agrave; Nesle (80) et annonce un accord avec ADM ">Innovafeed d&eacute;marre &agrave; Nesle et annonce un accord avec ADM</a></div>

<p>Pour InnovaFeed, ce partenariat de tout premier plan avec un acteur mondial du secteur valide le plan de d&eacute;veloppement de l&rsquo;entreprise et la pertinence des activit&eacute;s d&rsquo;alimentation animale fond&eacute;e sur l&rsquo;utilisation des insectes. &laquo; Notre coop&eacute;ration avec un acteur comme Cargill qui a d&eacute;fini des objectifs de d&eacute;veloppement durable ambitieux est la meilleure preuve des avantages environnementaux et nutritionnels de nos produits et souligne que les nutriments issus de l&rsquo;insecte sont une solution prometteuse capable de concilier performance et durabilit&eacute;<em> </em>&raquo; rench&eacute;rit Maye Walraven, directrice du Business Development chez InnovaFeed.</p>

<h3>Meilleure alimentation et moins d&rsquo;impact carbone</h3>

<p>D&rsquo;apr&egrave;s des essais men&eacute;s par InnovaFeed et Cargill, l&rsquo;huile d&rsquo;insecte est riche d&rsquo;un certain acide gras (acide laurique) qui &laquo;&nbsp;contribue &agrave; am&eacute;liorer la sant&eacute; intestinale des animaux, en particulier des porcelets&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Par ailleurs, InnovaFeed revendique le fait que ses &laquo;&nbsp;acides gras d'insectes permettent une r&eacute;duction significative de l'empreinte carbone - d'au moins 80% par rapport aux huiles v&eacute;g&eacute;tales g&eacute;n&eacute;ralement pr&eacute;sentes dans l'alimentation porcine - et aucun impact sur la d&eacute;forestation&nbsp;&raquo;.</p>



Travaillant ensemble depuis plus de trois ans, les deux structures vont intensifier l’utilisation des insectes comme base en alimentation animale.

Protéine d'insecte : Cargill et InnovaFeed étendent leur partenariat à l’alimentation pour les porcs

<p class="MsoPlainText"><em>"Pour 2021, normalement, le prix du lait en France devrait &ecirc;tre en hausse significative, il sera tir&eacute; par les march&eacute;s internationaux"</em> des mati&egrave;res premi&egrave;res que sont le beurre et la poudre de lait, revenus &agrave; des <em>"niveaux d'avant Covid",</em> a-t-il ajout&eacute; lors d'une conf&eacute;rence de presse.&nbsp;<em>"J'avais &eacute;t&eacute; assez pessimiste"</em> l'an dernier au vu de la plong&eacute;e de ces cours au d&eacute;but de la crise sanitaire, a poursuivi M. Besnier.</p><p class="MsoPlainText">Il avait estim&eacute;, en juin 2020, que le prix pay&eacute; aux &eacute;leveurs s'orientait vers <em>"une baisse en moyenne"</em> sur l'ensemble de l'ann&eacute;e, s'attirant la col&egrave;re des producteurs.&nbsp;Finalement, les cours sont remont&eacute;s, la consommation de lait s'est maintenue et Lactalis a pay&eacute; le lait de vache 369 euros les 1000 litres en moyenne en 2020 (toutes qualit&eacute;s confondues, lait biologique compris), contre&nbsp;370 euros en 2019.&nbsp;Lactalis n'a pas communiqu&eacute; d'estimation chiffr&eacute;e pour 2021.</p><p class="MsoPlainText">Par rapport aux autres grands industriels du lait fran&ccedil;ais - Sodiaal, Agrial et Savencia -<em> "on est l'entreprise qui valorise le mieux le lait en France"</em>, a affirm&eacute; M. Besnier.<em>&nbsp;"On est les mieux-disants et on a r&eacute;ussi cette ann&eacute;e &agrave; stabiliser nos prix"</em>, a-t-il soulign&eacute;.&nbsp;Le prix du lait d&eacute;pend des cours mondiaux, mais aussi des n&eacute;gociations entre l'industriel et la grande distribution sur le tarif des produits qui seront mis en rayon.&nbsp;Sur ce terrain, les discussions ont &eacute;t&eacute;<em> "difficiles" </em>et<em> "ne permettront pas forc&eacute;ment de justifier" </em>une revalorisation suppl&eacute;mentaire du prix du lait, a dit M. Besnier.</p><h2 class="MsoPlainText">Les &eacute;leveurs m&eacute;contents</h2><p class="MsoPlainText">Le r&eacute;sultat des n&eacute;gociations avec les enseignes de la distribution ne va <em>"pas &ecirc;tre g&eacute;nial"</em> mais le rebond des march&eacute;s internationaux <em>"va peut-&ecirc;tre nous sauver l'ann&eacute;e",</em> avait prudemment estim&eacute; en avril, aupr&egrave;s de l'AFP, Jehan Moreau, directeur g&eacute;n&eacute;ral de la FNIL, la f&eacute;d&eacute;ration qui rassemble les industriels du lait.&nbsp;Les &eacute;leveurs leur reprochent de mettre du temps &agrave; r&eacute;percuter la hausse des cours mondiaux dans leurs prix d'achat. D'autant que les charges des agriculteurs ont aussi fortement augment&eacute;, notamment l'alimentation du b&eacute;tail.<em>&nbsp;"Les producteurs de lait ne sont pas satisfaits du prix pay&eacute; en ce d&eacute;but d'ann&eacute;e 2021, loin de l&agrave;"</em>, a affirm&eacute; le 18 mai&nbsp;dans un communiqu&eacute; la FNPL.&nbsp;<em>"Les industriels et les distributeurs publient de tr&egrave;s bons r&eacute;sultats, ce n'est pas notre cas"</em>, &eacute;crit-elle encore.</p><p class="MsoPlainText">Emmanuel Besnier s'exprimait &agrave; l'occasion de la pr&eacute;sentation des r&eacute;sultats 2020, organis&eacute;e dans une des plus grosses laiteries du groupe, &agrave; Vitr&eacute; (Ille-et-Vilaine), qui conditionne 350 millions de litres de lait pasteuris&eacute; par an.&nbsp;Sur l'ann&eacute;e, le chiffre d'affaires du groupe a progress&eacute; de 5,9%, &agrave; 21,1 milliards d'euros.&nbsp;Le b&eacute;n&eacute;fice net a quant &agrave; lui progress&eacute; de 34,3%, &agrave; 427 millions d'euros, revenant ainsi quasiment au niveau de 2018, alors que 2019 avait marqu&eacute; un net recul en raison de provisions li&eacute;es &agrave; des acquisitions.</p><p class="MsoPlainText">En 2021, Lactalis pr&eacute;voit de boucler l'absorption de la division fromages du g&eacute;ant am&eacute;ricain Kraft Heinz (1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires) et de la marque Leerdammer, auparavant d&eacute;tenue par Bel, une fois obtenu l'aval des autorit&eacute;s de la concurrence.&nbsp;Interrog&eacute; pour savoir s'il &eacute;tait tent&eacute; comme des concurrents d'augmenter la part des produits d'origine v&eacute;g&eacute;tale dans son portefeuille, Emmanuel Besnier a soulign&eacute; que Lactalis n'&eacute;tait pas pr&ecirc;t de <em>"changer de m&eacute;tier au gr&eacute; des modes".</em><em>&nbsp;"Nous restons avant tout des laitiers"</em>, a-t-il dit, convaincu que les produits laitiers sont <em>"bien meilleurs pour la sant&eacute; et le go&ucirc;t que les jus v&eacute;g&eacute;taux".</em></p>


"Nous sommes assez confiants sur une hausse du prix du lait en 2021", a déclaré lors d'une conférence de presse Emmanuel Besnier, président de Lactalis, qui revendique la place de n°1 mondial du lait et collecte un quart du lait français.

Lactalis prévoit de mieux payer le lait en 2021

<p>Le premier projet agricole se r&eacute;f&eacute;rant &agrave; la m&eacute;thode <a href="https://www.reussir.fr/lait/pres-de-400-eleveurs-bovins-engages-dans-le-label-bas-carbone" target="_blank">Carbon Agri</a> vient d'&ecirc;tre labellis&eacute;. Il s'agit d'un projet collectif port&eacute; par <a href="https://www.france-carbon-agri.fr" target="_blank">France Carbon Agri Association</a>. Ce projet collectif compte plus de 300 producteurs pour une r&eacute;duction d&rsquo;&eacute;mission de gaz &agrave; effet de serre attendue de 137 000 tonnes de CO2 pour 2025. Ces agriculteurs sont accompagn&eacute;s dans leur d&eacute;marche de r&eacute;duction par 20 porteurs de projets tels que les Chambres d&rsquo;Agriculture, Entreprises de Conseil en &eacute;levage, coop&eacute;ratives... &Agrave; ce jour, il s&rsquo;agit du plus &laquo;gros&raquo; projet ayant obtenu le Label bas Carbone. Son inscription est, &agrave; pr&eacute;sent, consultable sur<a href="https://www.ecologie.gouv.fr/label-bas-carbone?field_method=&amp;field_localization=&amp;field_potential_emissions=&amp;title=&amp;field_buyers=&amp;field_project_leader=&amp;field_representative=&amp;form_build_id=form-69Tl7TIfChRdfCJFaBL_yeldpTSQn4RyMftgs7FWGOs&amp;form_id=projects_filter_form&amp;honeypot_time=6TPQYc9IjAfv5d1GPOmWyleVnKtxFC83OJFP7P9N2oM&amp;op=Filtrer&amp;url=#projects-list-top" target="_blank"> le site du minist&egrave;re de l&rsquo;&Eacute;cologie</a>.</p>

<p>Plus de 20% de ces &laquo;cr&eacute;dits carbone&raquo; ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; vendus &agrave; des structures engag&eacute;es dans des d&eacute;marches de progr&egrave;s et d&eacute;sirant compenser volontairement leurs &eacute;missions &agrave; partir d&rsquo;actions engag&eacute;es sur le territoire m&eacute;tropolitain. Marie-Th&eacute;r&egrave;se Bonneau, la Pr&eacute;sidente de <a href="https://www.france-carbon-agri.fr/" target="_blank">France Carbon Agri Association</a>, se f&eacute;licite des &eacute;changes avec les nombreux acteurs &eacute;conomiques, de tous secteurs, qui souhaitent accompagner les agriculteurs dans cette d&eacute;marche. Les cr&eacute;dits carbone qui seront reconnus comptabilisent de nombreux co-b&eacute;n&eacute;fices environnementaux, sociaux et &eacute;conomiques. Ils contribuent &agrave; maintenir des territoires et des paysages vivants.</p>

<p>France Carbon Dairy Association pr&eacute;pare le d&eacute;p&ocirc;t de son deuxi&egrave;me projet collectif qui compte plus de 1300 agriculteurs suivis par 56 porteurs de projets.</p>

<h3 class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/notre-exploitation-laitiere-va-vendre-des-credits-carbone" target="_blank" title="&laquo; Notre exploitation laiti&egrave;re va vendre des cr&eacute;dits carbone &raquo;">"Notre exploitation laiti&egrave;re va vendre des cr&eacute;dits carbone"</a></h3>

<h3 class="sequence">Lire aussi&nbsp; :<a href="https://www.reussir.fr/lait/changement-climatique-le-label-bas-carbone-valide-pour-les-haies" target="_blank" title="[Changement climatique] Le label Bas carbone valid&eacute; pour les haies"> Le label bas-carbone valid&eacute; pour les haies</a></h3>

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France Carbon Agri Association a obtenu le label bas carbone pour le projet collectif déposé en février auprès de la Direction Générale du Climat et de l’énergie. Ce projet regroupe 300 agriculteurs localisés sur tout le territoire métropolitain et devrait permettre de générer 137 936 tCO2 sur 5 ans.

Bas carbone : Premier projet collectif agricole labellisé

<p>Apr&egrave;s l&rsquo;int&eacute;gration en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e de 5 magasins Bio C&rsquo;Bon, Naturalia a annonc&eacute; le 28 avril la reprise de 15 magasins du r&eacute;seau Salej/Bio &amp; Sens dans le Sud (Occitanie) et dans l&rsquo;Est. <em>&laquo;&nbsp;Cette reprise confirme la strat&eacute;gie d&rsquo;expansion de Naturalia&nbsp;: d&eacute;veloppement de la franchise, ouverture de succursales int&eacute;gr&eacute;es mais aussi, fait marquant depuis 2020, la consolidation du march&eacute; bio sp&eacute;cialis&eacute; par le biais de ralliements ou rachats&nbsp;&raquo;.</em></p>

<p>En discussion depuis novembre 2020, la reprise sera effective &agrave; compter du 1er mai 2021. Les160 salari&eacute;s rejoignent les effectifs de Naturalia qui pr&eacute;cise&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Il n&rsquo;est dans un premier temps pas pr&eacute;vu de modifier les enseignes. Naturalia envisage de maintenir l&rsquo;activit&eacute; telle qu&rsquo;elle existe en l&rsquo;am&eacute;liorant, le temps d&rsquo;analyser les besoins sp&eacute;cifiques par magasin.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Dans le d&eacute;tail, sont concern&eacute;s 7 magasins sous enseigne Bio &amp; Sens situ&eacute;s &agrave; Pertuis (Vaucluse), Saint-Jean-de-V&eacute;das (H&eacute;rault), Saint-Aunes (H&eacute;rault), Jacou (H&eacute;rault), Saint-G&eacute;ly-du-Fesc (H&eacute;rault), Juvignac (H&eacute;rault), et Terville (Moselle); le magasin "La nature et vous" de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence); trois magasins "On a la vie" situ&eacute;s &agrave; Loriol-sur-Dr&ocirc;me (Dr&ocirc;me), Essey-l&egrave;s-Nancy (Meurthe-et-Moselle) et Jouy-aux-Arches (Moselle); trois magasins "L'Ethique verte" &agrave; Ramonville-Saint-Agne (Haute-Garonne), Cugnaux (Haute-Garonne), Villefranche-de-Lauragais (Haute-Garonne); et "Au Sens Bio" &agrave; Figeac (Lot).</p>



Naturalia poursuit sa stratégie d'expansion et son maillage territorial en se renforçant dans le Sud et dans l'Est de la France.

Naturalia reprend 15 magasins Salej/Bio & Sens

<p>&laquo;&nbsp;<em>Sur la base des pratiques d&rsquo;&eacute;levage et de la consommation alimentaire actuels, le d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture biologique s&rsquo;accompagne dans de nombreuses r&eacute;gions du monde d&rsquo;un d&eacute;ficit marqu&eacute; en azote et donc d&rsquo;une baisse importante du rendement des cultures</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle est la conclusion d&rsquo;une &eacute;tude conduite par l&rsquo;INRAE et Bordeaux Sciences Agro. Cette variable qu&rsquo;est l&rsquo;azote n&rsquo;avait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent jamais &eacute;t&eacute; prise en compte dans les travaux explorant la possibilit&eacute; de satisfaire la demande alimentaire mondiale par l&rsquo;expansion de l&rsquo;agriculture biologique, dont le cahier des charges exclut le recours aux engrais de synth&egrave;se.</p><p>Leurs r&eacute;sultats, publi&eacute;s le 13 mai dans Nature Food, montrent que le d&eacute;ploiement mondial de l&rsquo;agriculture biologique peut &ecirc;tre limit&eacute; par la disponibilit&eacute; en azote. Ils montrent &eacute;galement que, pour &ecirc;tre soutenable, il doit s&rsquo;accompagner d&rsquo;une transformation des syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage, d&rsquo;un r&eacute;&eacute;quilibrage de l&rsquo;alimentation humaine et d&rsquo;une baisse importante du gaspillage alimentaire.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/faim-d-azote-et-fin-de-croissance-pour-les-grandes-cultures-bio" target="_blank" title="">Faim d&rsquo;azote et fin de croissance pour les grandes cultures bio ?</a>
</aside>
<h2>Revoir les syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage</h2><p>Indispensable au d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture biologique&nbsp;du fait de sa capacit&eacute; &agrave; fournir de l&rsquo;azote, l&rsquo;&eacute;levage entre aussi en comp&eacute;tition avec l&rsquo;alimentation humaine, d&egrave;s lors que les c&eacute;r&eacute;ales et autres prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales servent la production de prot&eacute;ines animales. &laquo;&nbsp;<em>D&egrave;s lors, il semble n&eacute;cessaire de combiner plusieurs leviers&nbsp;dont la r&eacute;duction du nombre global des animaux d&rsquo;&eacute;levage, en particulier dans les &eacute;levages porcins et aviaires qui sont en comp&eacute;tition directe avec l&rsquo;alimentation humaine car principalement nourris avec des c&eacute;r&eacute;ales</em>&nbsp;&raquo;, indique l&rsquo;INRAE. Les chercheurs pr&eacute;conisent par ailleurs une relocalisation des &eacute;levages de ruminants au plus pr&egrave;s des cultures, notamment dans les prairies, pour reconnecter productions v&eacute;g&eacute;tales et animales et optimiser le recyclage de l&rsquo;azote.</p><h2>Manger moins</h2><p>Un autre levier r&eacute;side dans le r&eacute;&eacute;quilibrage de la consommation alimentaire mondiale, avec la mise au r&eacute;gime des pays d&eacute;velopp&eacute;s d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, qui consomment l&rsquo;&eacute;quivalent de 3000 kcal par jour quand 2200 kcal seraient suffisantes, et de l&rsquo;autre le rel&egrave;vement de la consommation des pays en voie de d&eacute;veloppement. Moyennant l&rsquo;activation de ces leviers, auxquels il faut ajouter une r&eacute;duction de 50% du gaspillage, l&rsquo;INRAE estime qu&rsquo;il serait possible d&rsquo;augmenter la part de l&rsquo;agriculture biologique mondiale jusqu&rsquo;&agrave; 60% au moins tout en r&eacute;pondant &agrave; la demande alimentaire mondiale. Les scientifiques explorent actuellement d&rsquo;autres pistes pour d&eacute;velopper l&rsquo;agriculture biologique comme l&rsquo;augmentation de la part des cultures de l&eacute;gumineuses au service de l&rsquo;alimentation humaine et animale.</p>


Une étude de l’INRAE pointe l’azote comme facteur limitant au développement de l’agriculture biologique, dont la montée en puissance sera conditionnée par l’évolution des systèmes d’élevage et des régimes alimentaires et par la réduction du gaspillage.

L’azote, pierre angulaire de l’agriculture biologique

<p>Onze entreprises ont vu - ou vont voir - le jour, gr&acirc;ce &agrave; LanDestini. L&rsquo;association, co-fond&eacute;e par Fanny Agostini et son &eacute;poux Henri Landes (voir en encadr&eacute;), vise &agrave; &ldquo;reconnecter les humains &agrave; la terre, la nature, la ruralit&eacute;, et &agrave; contribuer &agrave; la pr&eacute;servation et &agrave; la diversit&eacute; du vivant&rdquo;.<br>&Agrave; Aurillac, son action s&rsquo;articule autour de l&rsquo;entrepreneuriat &eacute;co-responsable et prend la forme d&rsquo;un incubateur d&rsquo;entreprises, bas&eacute; d&eacute;sormais au lyc&eacute;e agricole Pompidou (d&rsquo;anciens locaux de l&rsquo;&Eacute;nilv). Avec l&rsquo;aide du D&eacute;partement, de la R&eacute;gion et de l&rsquo;Europe(1), et apr&egrave;s appel &agrave; projets, elles sont onze entreprises laur&eacute;ates (18 entrepreneurs) &agrave; b&eacute;n&eacute;ficier gratuitement depuis octobre de formations, d&rsquo;un accompagnement, d&rsquo;&eacute;changes d&rsquo;exp&eacute;riences et de conseils d&rsquo;experts. Huit sont auvergnates, dont cinq cantaliennes. Vendredi 30 avril, le pr&eacute;sident du Conseil d&eacute;partemental, Bruno Faure, est venu faire le point avec les incub&eacute;s et le co-fondateur, sur l&rsquo;avanc&eacute;e des projets.<br><strong>12 et 18 mois</strong><br>Si les territoires et les secteurs d&rsquo;activit&eacute;s sont vari&eacute;s, Henri Landes pr&eacute;cise le tronc commun qui les r&eacute;unit : &ldquo;Autour de l&rsquo;alimentation, l&rsquo;agriculture durable, le soutien aux territoires ruraux, dans une &eacute;conomie r&eacute;siliente et engag&eacute;e.&rdquo; Derri&egrave;re cet accompagnement de start-up, LanDestini entend participer &agrave; fixer une population active sur des territoires en perdition d&eacute;mographique. &ldquo;Pourvu qu&rsquo;il s&rsquo;agisse d&rsquo;entreprises &agrave; taille humaine&rdquo;, pr&eacute;cise Henri Landes. &nbsp; &nbsp;<br>De m&ecirc;me, afin de ne pas d&eacute;naturer ce tiers-lieu, il n&rsquo;imagine pas de promotions au-del&agrave; de dix &agrave; douze porteurs de projets, encourag&eacute; par les r&eacute;sultats de la premi&egrave;re session. &ldquo;D&eacute;j&agrave; plusieurs commercialisent leurs produits ou services, malgr&eacute; un d&eacute;marrage en pleine pand&eacute;mie&rdquo;, constate le cr&eacute;ateur de l&rsquo;incubateur.<br>Une r&eacute;ussite qu&rsquo;il tient &agrave; partager avec les diff&eacute;rents acteurs, forces vives locales et soutiens, mais aussi avec sa collaboratrice qui anime LanDestini Cantal-Auvergne(2) : Emma Castel, biologiste de formation, a suivi le m&ecirc;me chemin que ses patrons, quittant Paris au profit de la campagne (le Cantal en l&rsquo;occurrence) ; un succ&egrave;s qui en appelle d&rsquo;autres et les prochaines candidatures sont d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; prises pour faire partie d&rsquo;une seconde promotion. Int&eacute;gr&eacute;s &ldquo;au fil de l&rsquo;eau&rdquo;, de nouveaux porteurs de projets(3) prendront la place de ceux qui volent de leurs propres ailes et rejoindront ceux qui veulent aller au bout d&rsquo;un accompagnement qui peut durer entre 12 et 18 mois. Bruno Faure consid&egrave;re que l&rsquo;initiative constitue une &ldquo;belle plus-value&rdquo; pour le d&eacute;partement, en transformant l&rsquo;hyper-ruralit&eacute; en terreau d&rsquo;innovation.<br><strong>D&rsquo;ici et d&rsquo;ailleurs</strong><br>Les projets cantaliens de cette premi&egrave;re promotion sont les suivants : Step-One (produits cosm&eacute;tiques &agrave; Aurillac), la Petite laiterie de l&rsquo;Aubrac (fromages &agrave; Saint-Urcize), BeeOdiversity (analyse environnementale par les abeilles autour du cirque de R&eacute;cusset), Fileauvert (production de spiruline, bas&eacute;e &agrave; Teissi&egrave;res-de-Cornet) et Puits de diversit&eacute; (33 ha au Monteil pour de l&rsquo;agriculture biologique diversifi&eacute;e).<br>S&rsquo;ajoutent hors d&eacute;partement : l&rsquo;Arbre aux minutes (Ateliers bien-&ecirc;tre en Corr&egrave;ze), Terr&rsquo;Attitude (application num&eacute;rique n&eacute;e en Tarn-et-Garonne), Paysans de Jardins (poulaillers, enclos s&eacute;curis&eacute;s et potagers &agrave; arrosage int&eacute;gr&eacute; fabriqu&eacute;s dans l&rsquo;Allier), Lentille d&rsquo;eau (fertilisant agricole, propos&eacute; par de jeunes ing&eacute;nieurs d&rsquo;&Icirc;le-de-France), Ferme bio collective (en recherche de foncier dans la Loire ou la Haute-Loire) et Distributeur automatique de produits locaux (id&eacute;e n&eacute;e dans le Puy-de-D&ocirc;me).&nbsp;&nbsp; &nbsp;<br><br>(1) Avec aussi le soutien de la Chambre d&rsquo;agriculture, de la FDSEA, du lyc&eacute;e agricole Pompidou...<br>(2) Se renseigner au 06 95 20 54 78 ou par courriel lerevelateur@landestini.org.<br>(3) Il est par exemple question d&rsquo;abattoir mobile...</p>


À Aurillac, l’incubateur LanDestini accompagne onze projets dont certains ont déjà démarré. D’autres prendront la suite.

Une deuxième promotion LanDestini se prépare

<p class="MsoPlainText">Selon des chiffres fournis par l'OCDE, les Argentins ont consomm&eacute;, en 2019, 38 kilogrammes de boeuf et veau par personne, ce qui faisait d'eux les plus gros mangeurs au monde, devant les Am&eacute;ricains, deuxi&egrave;mes, avec 12 kilogrammes de moins. Mais les Argentins doivent aussi faire face &agrave; l'une des inflations les plus &eacute;lev&eacute;es de la plan&egrave;te. En avril, elle a progress&eacute; de 4,1% selon l'institut des statistiques Idec. Et le co&ucirc;t de la vie dans le pays a augment&eacute; de 46,3% au cours des douze derniers mois.</p><p class="MsoPlainText"><em>"En cons&eacute;quence de l'augmentation soutenue du prix de la viande bovine sur le march&eacute; int&eacute;rieur, le gouvernement a d&eacute;cid&eacute; de mettre en oeuvre un ensemble de mesures visant &agrave; r&eacute;guler le secteur"</em>, a indiqu&eacute; le pr&eacute;sident de centre-gauche, Alberto Fernandez, dans un communiqu&eacute; le 17 mai.<em> "Pendant la mise en oeuvre de ces mesures, les exportations de viande bovine sont limit&eacute;es pendant 30 jours"</em>, a-t-il ajout&eacute;. Des exceptions seront autoris&eacute;es pour les exportations &eacute;trang&egrave;res d&eacute;j&agrave; en cours. Cette d&eacute;cision a &eacute;t&eacute; prise dans l'attente d'un<em> "ensemble de mesures visant &agrave; mettre de l'ordre dans le fonctionnement du secteur, restreindre les pratiques sp&eacute;culatives et &eacute;viter l'&eacute;vasion fiscale"</em>, a encore indiqu&eacute; la pr&eacute;sidence.</p><p class="MsoPlainText">L'Argentine est le quatri&egrave;me exportateur mondial de viande bovine, derri&egrave;re le Br&eacute;sil, l'Australie et l'Inde. Le pays a vendu pour 3,37 milliards de dollars de produits bovins &agrave; l'ext&eacute;rieur en 2020, principalement &agrave; la Chine, &agrave; l'Allemagne et &agrave; Isra&euml;l.</p><h2 class="MsoPlainText">Col&egrave;re des producteurs</h2><p class="MsoPlainText">Le 16 mai, M. Fernandez s'&eacute;tait d&eacute;clar&eacute; <em>"pr&eacute;occup&eacute;"</em> par la hausse des prix des produits alimentaires, qui a atteint 65,3% en avril 2021 par rapport au m&ecirc;me mois de 2020, selon l'Institut de promotion de la viande bovine argentine.<em> "Ces hausses de prix me pr&eacute;occupent beaucoup, elles sont inexplicables. Je suis d&eacute;cid&eacute; &agrave; m'attaquer &agrave; ce sujet"</em>, avait d&eacute;clar&eacute; M. Fernandez &agrave; la cha&icirc;ne C5N. Selon lui, seule <em>"une miette de 8.000 tonnes de viande"</em> bovine sur les 200.000 tonnes consomm&eacute;es chaque mois dans le pays b&eacute;n&eacute;ficient de prix r&eacute;duits en vertu d'un accord pass&eacute; avec la grande distribution.</p><p class="MsoPlainText">Les producteurs de viande argentins ont rejet&eacute; ce gel des ventes &agrave; l'&eacute;tranger, alors que les exportations de produits agricoles repr&eacute;sentent la principale source de devises pour le pays. <em>"Nous allons nous unir imm&eacute;diatement pour exprimer un rejet total de cette mesure n&eacute;faste"</em>, a affirm&eacute; Daniel Peregrina, le pr&eacute;sident de la Soci&eacute;t&eacute; rurale argentine, qui rassemble les grands producteurs.<em> "Les dommages que va provoquer cette mesure va diminuer l'offre de viande, ce qui finira par faire monter les prix comme cela s'est d&eacute;j&agrave; vu dans le pass&eacute;"</em>, a-t-il ajout&eacute;.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Le blocage des exportations de viande est une erreur. Un pas en arri&egrave;re pour le d&eacute;veloppement et la croissance de l'&eacute;levage"</em>, a tweet&eacute; l'organisation Conf&eacute;d&eacute;rations rurales argentines (CRA).</p><p class="MsoPlainText">Frapp&eacute;e par la pand&eacute;mie de Covid-19, l'&eacute;conomie de l'Argentine s'est contract&eacute;e de 9,9% en 2020, et environ 42% de la population vit dans la pauvret&eacute;. Le gouvernement a lanc&eacute; un important programme d'aides &eacute;conomiques, impliquant une forte &eacute;mission de monnaie. Officiellement, l'objectif d'inflation pour cette ann&eacute;e est de 29%.</p><p class="MsoPlainText">&nbsp;</p>


L'Argentine, l'un des plus grands exportateurs de boeuf au monde, a suspendu pour trente jours ses exportations de viande bovine dans l'espoir de contenir la flambée des prix sur son marché intérieur.

L'Argentine suspend pour 30 jours ses exportations de viande bovine

La demande dans les principaux bassins déficitaires, et notamment la Chine, reste active, face à des disponibilités plutôt contraintes. Une partie importante des flux mondiaux est captée par le géant asiatique, aux dépens de l’Union européenne et du Royaume-Uni. Avec un marché allégé, les prix de la viande ovine sont exceptionnellement élevés en Europe comparativement aux prix océaniens. Le numéro de mai 2021 de Tendances Lait Viande est en ligne. Retrouvez vos articles habituels de suivi de conjoncture viande bovine, lait de vache, viande ovine, et lait de chèvre.

[Vidéo] Le marché de l'agneau depuis Pâques - Tendances Lait & Viande (mai 2021)

<p>Alors que la France continue d&rsquo;importer la moiti&eacute; de ses tourteaux, du soja d&rsquo;Am&eacute;rique du Sud notamment, afin d&rsquo;alimenter ses &eacute;levages, les instituts techniques des ol&eacute;oprot&eacute;agineux et de l&rsquo;&eacute;levage d&eacute;butent un important programme de recherche, d&eacute;veloppement et transfert appel&eacute; <a href="https://www.terresinovia.fr/cap-proteines" target="_blank">Cap Prot&eacute;ine</a>s. Son but&thinsp;? Redonner de la souverainet&eacute; prot&eacute;ique &agrave; la France tant dans l&rsquo;alimentation humaine qu&rsquo;animale.</p>

<p>C&rsquo;est particuli&egrave;rement important pour les troupeaux caprins qui ne sont autonomes en prot&eacute;ines qu&rsquo;&agrave; 47&nbsp;% (contre 62 % pour les bovins lait ou&nbsp;86 % pour les ovins viande). Comme la prairie constitue la premi&egrave;re source de prot&eacute;ines en &eacute;levage, Cap prot&eacute;ines va promouvoir l&rsquo;implantation de l&eacute;gumineuses dans les prairies ainsi que les m&eacute;langes c&eacute;r&eacute;ales &ndash; prot&eacute;agineux. Le programme, issu du <a href="https://agriculture.gouv.fr/plan-proteines-vegetales" target="_blank">Plan Prot&eacute;ines</a> lui-m&ecirc;me issu du Plan de relance, va aussi d&eacute;velopper l&rsquo;utilisation des tourteaux et graines d&rsquo;ol&eacute;oprot&eacute;agineux produits en France et en Europe.</p>

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<h3>Lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/patre/le-plan-proteines-noublie-pas-lherbe" target="_blank">Le plan prot&eacute;ines n&rsquo;oublie pas l&rsquo;herbe</a></h3>
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<p>Pour cela, Cap prot&eacute;ines va r&eacute;aliser une quarantaine d&rsquo;essais sur l&rsquo;alimentation des ruminants et mettre en place des plateformes de d&eacute;monstration dans les lyc&eacute;es agricoles ou fermes exp&eacute;rimentales. Une fa&ccedil;on de montrer les possibilit&eacute;s de l&eacute;gumineuses, prot&eacute;agineux ou prairies multi-esp&egrave;ces.&nbsp;Seront &eacute;galement mis en avant 330 &eacute;levages de bovins, ovins ou caprins qui pr&eacute;sentent des techniques int&eacute;ressantes pour renforcer l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique. Des outils num&eacute;riques d&rsquo;auto&eacute;valuation seront revaloris&eacute;s (<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/loutil-de-diagnostics-de-lautonomie-proteique-devautop-livre-ses-premiers-enseignements-dans-les" target="_blank">Devautop</a>, <a href="https://www.reussir.fr/chevre/autosysel-pour-developper-lautonomie-alimentaire" target="_blank">AutoSysel</a>, <a href="https://www.happygrass.fr/" target="_blank">HappyGrass</a>, <a href="http://www.agriculture-durable.org/lagriculture-durable/technique-systemes-herbagers-economes/projet-perpet/" target="_blank">Perpet</a>&hellip;) ou d&eacute;velopp&eacute;s. Pendant les deux ans du projet et sans doute au-del&agrave;, de nombreuses journ&eacute;es portes ouvertes et livraisons de documents et vid&eacute;os sont &eacute;galement pr&eacute;vues pour partager les bonnes pratiques.</p>

<p>Avec 9,5&nbsp;millions d&rsquo;euros consacr&eacute;s &agrave; <a href="http://idele.fr/reseaux-et-partenariats/cap-proteines-elevage.html" target="_blank">la partie &eacute;levage du projet</a>, l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage et ses nombreux partenaires vont ainsi contribuer &agrave; r&eacute;duire la d&eacute;pendance de la France aux importations de soja d&rsquo;Am&eacute;rique du Sud, trop souvent li&eacute;es &agrave; de la d&eacute;forestation et aux cultures OGM.&nbsp;L&rsquo;ensemble du plan prot&eacute;ines vise &agrave; doubler d&rsquo;ici 2030 les surfaces en ol&eacute;oprot&eacute;agineux et l&eacute;gumineuses fourrag&egrave;res pour atteindre 8&nbsp;% de la SAU, soit deux&nbsp;millions d&rsquo;hectares.</p>



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