
<p>La sarcosporidiose est une maladie parasitaire (protozoose) pr&eacute;sente dans le monde entier. Elle est transmissible aux carnivores par la viande de divers animaux de rente contenant des sarcocystes (kystes musculaires). Deux types sont transmissibles &agrave; l'&ecirc;tre humain par la viande de b&oelig;uf ou de porc. Le parasite a besoin de deux h&ocirc;tes, un h&ocirc;te interm&eacute;diaire pour se d&eacute;velopper et un h&ocirc;te d&eacute;finitif pour se multiplier. Le bovin intervient comme h&ocirc;te interm&eacute;diaire pour trois esp&egrave;ces de sarcocystis (coccidie kystog&egrave;ne): Sarcocystis hominis, S. cruzi, S. hirsuta, dont les h&ocirc;tes d&eacute;finitifs sont respectivement l'Homme, les canid&eacute;s, les f&eacute;lins. Selon diff&eacute;rentes enqu&ecirc;tes effectu&eacute;es dans toutes les r&eacute;gions du monde, 90 &agrave; 100 % des bovins sont porteurs de ces parasites musculaires.</p><h2><strong>Un cycle &eacute;volutif rapide</strong></h2><p>La contamination de l'environnement se fait par les mati&egrave;res f&eacute;cales des carnivores qui sont imm&eacute;diatement infectantes. Les sporocystes &eacute;vacu&eacute;s sont relativement r&eacute;sistants aux facteurs ext&eacute;rieurs d'autant plus en milieu humide qui favorisera leur survie durant une ann&eacute;e et des temp&eacute;ratures l&eacute;g&egrave;rement basses n'alt&egrave;rent pas leur r&eacute;sistance. Les h&ocirc;tes interm&eacute;diaires s'infestent &agrave; leur tour en broutant l'herbe contamin&eacute;e ou par coprophagie (voir sch&eacute;ma du cycle &eacute;volutif du parasite). Les sporocystes ainsi ing&eacute;r&eacute;s lib&egrave;rent des sporozo&iuml;tes (cellules infectantes pour le nouvel h&ocirc;te) qui p&eacute;n&egrave;trent dans la paroi intestinale puis dans l'h&ocirc;te via le sang ou la lymphe. Le parasite se multiplie et la derni&egrave;re phase de reproduction conduit &agrave; la formation de ces kystes tissulaires. Pour l'h&ocirc;te final, la source d'infection est la viande crue ou insuffisamment cuite, renfermant les kystes.</p><h2><strong>Tr&egrave;s peu de sympt&ocirc;mes chez les h&ocirc;tes d&eacute;finitifs, carnivores ou Homme...</strong></h2><p>Les sarcosporidies ne sont en g&eacute;n&eacute;ral pas pathog&egrave;nes pour les carnivores. Il peut &ecirc;tre observ&eacute; une diarrh&eacute;e, b&eacute;nigne, passag&egrave;re, sans hyperthermie qui r&eacute;troc&egrave;de d'elle-m&ecirc;me en quelques jours.</p><p>Chez l'Homme, apr&egrave;s ingestion de viande bovine insuffisamment cuite contenant des sarcocystes de S. hominis, une ent&eacute;rite diarrh&eacute;ique peut se manifester autour du 15<sup>&egrave;me</sup> jour apr&egrave;s le repas infectieux et se prolonger 8 &agrave; 10 jours. Cela s'observe lors de consommation d'un grand nombre de sarcocystes, ce qui est rarement trouv&eacute; dans une viande infect&eacute;e naturellement.</p><h2><strong>... comme chez les bovins</strong></h2><p>Bien que l'infection sarcosporidienne soit tr&egrave;s fr&eacute;quente chez les bovins, la maladie est tr&egrave;s rarement observ&eacute;e. La plupart du temps, aucun sympt&ocirc;me n'appara&icirc;t lorsque les kystes se d&eacute;veloppent dans les muscles des bovins. Cependant, dans le cas de contamination massive (infections exp&eacute;rimentales avec S. cruzi), la maladie peut exister avec des sympt&ocirc;mes tr&egrave;s peu &eacute;vocateurs&nbsp;: &eacute;tat f&eacute;brile, an&eacute;mie, amaigrissement, alop&eacute;cie, avortements, mortinatalit&eacute;.</p><h2><strong>Des moyens de lutte assez restreints</strong></h2><p>Son diagnostic est tr&egrave;s difficile car la sarcosporidiose n'est pratiquement jamais &eacute;voqu&eacute;e en 1<sup>&egrave;re</sup> intention. Le contexte &eacute;pid&eacute;miologique (pr&eacute;sence de chien et de chat, hygi&egrave;ne humaine) peut parfois renforcer la suspicion. N&eacute;anmoins, ces diagnostics ont leurs limites li&eacute;es au fait que les sympt&ocirc;mes de la maladie sont peu r&eacute;v&eacute;lateurs. Il n'existe pas de vaccins disponibles contre les cas cliniques mais les animaux peuvent s'immuniser par une faible ingestion de sporocystes. Le traitement ne concerne que la forme aigu&euml; de la maladie. Cependant, il est rarement utilis&eacute; et s'appuie essentiellement sur les donn&eacute;es provenant d'infections exp&eacute;rimentales. Il fait alors appel aux anticoccidiens. En ce qui concerne la prophylaxie, seule la prophylaxie sanitaire reste efficace et consiste principalement &agrave; pr&eacute;venir les contacts directs entre les bovins, les chiens et les chats. Pour cela, il est n&eacute;cessaire de limiter la circulation de ces carnivores au sein des b&acirc;timents d'&eacute;levage (pour restreindre la dispersion des sporocystes par les f&egrave;ces) et des abattoirs (pour &eacute;viter l'ingestion de viande contamin&eacute;e). La pr&eacute;vention de l'infection de l'&ecirc;tre humain consiste &agrave; &eacute;viter la consommation de viande de porc ou de b&oelig;uf crue ou saignante. Les kystes sont d&eacute;truits par une cuisson &agrave; c&oelig;ur (56 &agrave; 75 &deg;C pendant 20 &agrave; 25 min) et par une cong&eacute;lation &ndash; 5&deg;C pendant 48h ou &agrave; &ndash; 20&deg;C pendant 24h. En revanche, ils r&eacute;sistent aux micro-ondes. On pr&eacute;vient l'infestation chez les carnivores et les animaux domestiques en leur donnant de la viande pr&eacute;alablement bien congel&eacute;e ou bien cuite.</p><h2><strong>Le risque&nbsp;: la saisie &agrave; l'abattoir</strong></h2><p>Les kystes &eacute;tant invisibles &agrave; l'&oelig;il nu, la mise en &eacute;vidence &agrave; l'abattoir des bovins infect&eacute;s reste rare. Il n'est vu que les kystes coalescents ou en voie de d&eacute;g&eacute;n&eacute;rescence, et les bovins sont alors, tout ou partie, saisis pour &laquo;&nbsp;infection parasitaire&nbsp;&raquo;. Sur certaines carcasses, on observe une inflammation sp&eacute;cifique des muscles stri&eacute;s, avec de petites l&eacute;sions verd&acirc;tres (0,5 &agrave; 5 mm x 0,5 &agrave; 2 mm) fusiformes &agrave; rondes, correspondant &agrave; une infiltration par des &eacute;osinophiles et &agrave; une d&eacute;g&eacute;n&eacute;rescence des fibres musculaires. Les animaux affect&eacute;s apparaissent le plus souvent comme cliniquement normaux et cette myosite n'est d&eacute;tect&eacute;e qu'au moment de l'inspection&nbsp;<em>post mortem</em>&nbsp;&agrave; l'abattoir ou dans les salles de d&eacute;coupe. Ces viandes sont d&eacute;clar&eacute;es impropres &agrave; la consommation humaine, le motif de saisie est &laquo;&nbsp;couleur anormale&nbsp;&raquo;, avec pr&eacute;cision sur le libell&eacute; de saisie de &laquo;&nbsp;myosite &eacute;osinophilique&nbsp;&raquo;. Alors que le portage &agrave;&nbsp;<em>sarcocystis</em>&nbsp;est quasi syst&eacute;matique, le d&eacute;clenchement de la myosite &eacute;osinophilique est un &eacute;v&eacute;nement rare, observ&eacute; chez moins de 0,1 % des bovins. C'est la cons&eacute;quence d'une r&eacute;ponse immunitaire de l'h&ocirc;te interm&eacute;diaire, le bovin, contre le parasite. Le m&eacute;canisme reste inconnu et diff&eacute;rentes hypoth&egrave;ses ont &eacute;t&eacute; avanc&eacute;es&nbsp;: rupture des kystes cons&eacute;cutive &agrave; l'augmentation de leur taille, r&eacute;ponse anormale similaire &agrave; une hypersensibilit&eacute;... Parmi les facteurs de risque identifi&eacute;s, certaines races comme la Blonde d'Aquitaine et la Parthenaise sont plus touch&eacute;es, et la pr&eacute;sence de paratuberculose ou d'une vaccination des vaches semble augmenter les cas de myosite &eacute;osinophilique, par stimulation du syst&egrave;me immunitaire.</p><h2><strong>Face aux incertitudes, une application des mesures sanitaires de base</strong></h2><p>Finalement, la sarcosporidiose bovine est une protozoose tr&egrave;s r&eacute;pandue avec une atteinte qui touche la quasi-totalit&eacute; des bovins. Seuls certains vont pr&eacute;senter des l&eacute;sions dites de &laquo;&nbsp;myosite &eacute;osinophilique&nbsp;&raquo; qui vont alors entra&icirc;ner des saisies partielles ou totales essentiellement pour le c&ocirc;t&eacute; &laquo;&nbsp;anormalit&eacute;&nbsp;&raquo; de la pr&eacute;sentation des viandes concern&eacute;es. Les raisons du d&eacute;veloppement de telles l&eacute;sions chez certains individus ne sont actuellement pas connues. Le risque zoonose n'intervient que lors d'infection massive o&ugrave; il y a alors saisie totale de l'animal. La prophylaxie de la contamination des bovins est difficile. Elle est bas&eacute;e sur la limitation des contacts entre les bovins et les f&egrave;ces des humains et des carnivores.</p><h2><strong>La mutuelle sanitaire GDS Creuse et le FAR Nouvelle-Aquitaine</strong></h2><p>Depuis des ann&eacute;es, GDS Creuse indemnisait ses adh&eacute;rents pour cysticercose et tiquetage. Depuis le 01/01/2019, la mutuelle sanitaire fait une prise en charge de 20 % des pertes li&eacute;es &agrave; 7 motifs de saisie, dont la myosite &eacute;osinophilique, qui peut &ecirc;tre compl&eacute;t&eacute;e par l'indemnisation FAR (cf. article du 29/07/2020). Pour tout renseignement sur le FAR, contactez INTERBEV Nouvelle-Aquitaine (far@interbev-nouvelleaquitaine.fr ou au 05 57 85 40 10). En cas de saisie d'abattoir, vous pouvez &eacute;changer avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire pour comprendre le motif de saisie et voir si des mesures sont &agrave; mettre en place, ou vous rapprocher de nos services. Dans la continuit&eacute; de notre s&eacute;rie, le prochain article sera consacr&eacute; &agrave; la cysticercose.</p>



La sarcosporidiose  En élevage, l’alerte vis à vis de cette maladie parasitaire intervient lors de saisie en abattoir. Cette parasitose très répandue peut, dans certains cas entraîner des saisies partielles voire totales.


La sarcosporidiose bovine. Une maladie parasitaire peu connue mais très répandue

<p>La ch&egrave;vre des Savoie fait d&eacute;sormais partie des races officiellement reconnues par le Minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, dans un d&eacute;cret dat&eacute; du 11 ao&ucirc;t. Apr&egrave;s avoir presque disparue des radars en 2001, un collectif d&rsquo;&eacute;leveurs a pris la race &agrave; bras-le-corps pour recenser les individus restants et redynamiser la population de ch&egrave;vres de Savoie. L&rsquo;association de sauvegarde de la Ch&egrave;vre des Savoie (<a href="https://www.facebook.com/chevredesavoie/?__tn__=kCH-R&amp;eid=ARBsNQu1OIRDMuohWUA06qF1nvSKSX1cS0a_3xXWVSZiSRHMu2g8gOXU-yA5ZZ3ldisBadYcQQFCEcZy&amp;hc_ref=ARRJPyxklhhnRjblBTv91-bAN9m2ERc77LcOitgIYHaxQEzfwbcVpge3ufSUVU9RILQ&amp;__xts__[0]=68.ARAYRIcVY74qYMZGTYp6Yx7z0yxVHl7Tv5rUpwNL6GFBT4wC1SKGrQceHunCHTYtNDu1A1WQpzQY9NK4T8Ku68mmz0U8t5hzg0QBJA0RYVlDIkkpYJOtyMQ_x1a8Wp1y1nDKhGC7xeS_sExG2Iix8nTcUgJmFlp6y80UlX6vpuBPyw6GpAYzjc64C-Ty-4jj1elCCOPC5QFmLH1Bxxyp00jzXhdJvnmaF4YHvoE5ZLO0yYa2n9R58IE1lsFxOrrUeN2SonHlU053HV79ebhNvMDtFx5hfiUiMsa9eVRGmswQsvk-T2mHa92n1T_gG-iFJuOq-rYoICkeX2K-TtQEKw9X3Q" target="_blank" rel="nofollow noopener">ASCS</a>) est cr&eacute;&eacute;e et un premier recensement fait &eacute;tat de 320 ch&egrave;vres reconnues comme appartenant &agrave; la race. L&rsquo;association s&rsquo;est attel&eacute;e &agrave; la lourde t&acirc;che de r&eacute;aliser un inventaire annuel en d&eacute;finissant les standards de la race, de promouvoir celle-ci aupr&egrave;s des &eacute;leveurs et du grand public par la presse, les &eacute;v&egrave;nements tels que le Printemps des ch&egrave;vres &agrave; Faverges en Haute-Savoie, etc. L&rsquo;association est aussi un annuaire vivant pour cr&eacute;er des liens entre les &eacute;leveurs.</p>

<p><strong>Au programme : sch&eacute;ma de s&eacute;lection, am&eacute;lioration des boucs, etc.</strong></p>

<p>&laquo;<em>&nbsp;Le collectif a toujours jou&eacute; un r&ocirc;le primordial dans la sauvegarde de la race</em>, rappelle Nicole Bloc, animatrice de l&rsquo;association. <em>Si au d&eacute;part, &agrave; peine 15 &eacute;leveurs &eacute;taient concern&eacute;s, ils sont maintenant plus de 30 passionn&eacute;s qui se sont organis&eacute;s pour m&eacute;riter cette reconnaissance officielle. Cette r&eacute;ussite reste n&eacute;anmoins fragile car elle repose encore aujourd&rsquo;hui sur peu de personnes&nbsp;</em>&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>La reconnaissance de la race, c&rsquo;est l&rsquo;aboutissement de pr&egrave;s de 20 ans de travail, de dossiers d&eacute;pos&eacute;s et de commissions d&rsquo;experts</em>, explique Lionel Beaudet, co-pr&eacute;sident de l&rsquo;association. <em>C&rsquo;est une aussi un pas de plus dans la sauvegarde du patrimoine g&eacute;n&eacute;tique caprin, nous allons &ecirc;tre plus visibles, nous allons pouvoir mettre en place des sch&eacute;mas de s&eacute;lection avec l&rsquo;aide de Capg&egrave;nes, etc.</em>&nbsp;&raquo;</p>



Après presque 20 ans de travail acharné, les éleveurs de chèvres des Savoie peuvent enfin être satisfaits : le Ministère de l’agriculture a reconnu officiellement cette race caprine aux multiples couleurs.

La race chèvre des Savoie officiellement reconnue

<div>
<p>En Suisse, la Loi sur la protection des animaux stipule que les interventions causant des douleurs ne peuvent &ecirc;tre pratiqu&eacute;es que sous anesth&eacute;sie g&eacute;n&eacute;rale ou locale par une personne comp&eacute;tente, le Conseil f&eacute;d&eacute;ral d&eacute;terminant les personnes consid&eacute;r&eacute;es comme comp&eacute;tentes. L&rsquo;anesth&eacute;sie locale est donc obligatoire lors d&rsquo;interventions douloureuses aux onglons et est pratiqu&eacute;e en routine.</p>

<p>&laquo;<em> Depuis le 1</em><sup>er</sup><em> janvier 2017, les pareurs doivent suivre une formation pour pouvoir parer des onglons en dehors de leur exploitation, </em>pr&eacute;cise Maria Welham Ruiters, v&eacute;t&eacute;rinaire &agrave; la Facult&eacute; Vetsuisse de Berne<em>. La formation insiste sur la diff&eacute;rence entre le parage fonctionnel pr&eacute;ventif, non douloureux, et le parage th&eacute;rapeutique douloureux. Les pareurs sont aussi form&eacute;s pour reconna&icirc;tre les signes de la douleur chez les bovins. &raquo; </em></p>

<h3>D&egrave;s que l'infection atteint le pododerme</h3>

<p>D&egrave;s que l&rsquo;intervention atteint le pododerme (au-del&agrave; de la corne), le pareur doit appeler un v&eacute;t&eacute;rinaire. Les v&eacute;t&eacute;rinaires sont en effet actuellement les seules personnes consid&eacute;r&eacute;es comme comp&eacute;tentes pour pratiquer une intervention douloureuse sous anesth&eacute;sie. Les pareurs ont toutefois fait une demande pour pouvoir &eacute;galement le faire.</p>

<p>Outre le bien-&ecirc;tre des animaux et la r&eacute;duction des risques pour l&rsquo;intervenant, l&rsquo;anesth&eacute;sie combin&eacute;e &agrave; des anti-inflammatoires permet une meilleure gestion de la douleur et de l&rsquo;inflammation, favorisant une gu&eacute;rison rapide. Les &eacute;leveurs, dont les formations incluent &eacute;galement des cours sur les interventions douloureuses, y sont en g&eacute;n&eacute;ral favorables. Dans une &eacute;tude men&eacute;e en 2011 par Vetsuisse, plus de la moiti&eacute; des &eacute;leveurs interrog&eacute;s voulaient que la douleur soit r&eacute;duite au maximum lors d&rsquo;interventions douloureuses aux onglons et 90 % &eacute;taient pr&ecirc;ts &agrave; en payer le co&ucirc;t.</p>
</div>



L’anesthésie locale est  obligatoire lors d’interventions douloureuses aux onglons et est pratiquée en routine.

En Suisse: l’anesthésie des bovins est obligatoire lors des parages douloureux


<p>T&eacute;l&eacute;, radio, magasins, restaurants, fermes, r&eacute;seaux sociaux, Journ&eacute;es du patrimoine&nbsp;: le Cifog, l'interprofession du foie gras, a d&eacute;cid&eacute; d'occuper l'espace pour soutenir la consommation de foie gras, magret et confit, et avec elles les 30.000 producteurs et 70.000 emplois induits. Il faut dire que la consommation de foie gras s'est r&eacute;tract&eacute;e de 10% l'an pass&eacute;, ind&eacute;pendamment de l'app&eacute;tence des m&eacute;nages pour le produit, si l'on en croit l'interprofession. Selon le Cifog, 92% des Fran&ccedil;ais consomment du foie gras, dont 72% d'entre eux au moins deux fois par an, avec une tr&egrave;s forte pr&eacute;dilection pour la production nationale, 93&nbsp;% consid&eacute;rant ce crit&egrave;re comme primordial au moment de l'achat. Pour l'interprofession, la faute incombe &agrave; un article de loi EGAlim limitant les promotions &agrave; 25% des volumes commercialis&eacute;s. Probl&egrave;me&nbsp;: les promotions de fin d'ann&eacute;e peuvent repr&eacute;senter jusqu'&agrave; 75% des volumes vendus annuellement.</p><p>L'ann&eacute;e 2020 a aussi mal d&eacute;marr&eacute; avec la crise du coronavirus, qui a entrain&eacute; la fermeture des restaurants, des march&eacute;s, l'arr&ecirc;t des activit&eacute;s &agrave; l'exportation et une moindre mise en avant des produits en grande distribution. Selon le Cifog, pr&egrave;s de&nbsp;60% des d&eacute;bouch&eacute;s de la fili&egrave;re sont se sont alors ferm&eacute;s, engendrant un recul moyen des ventes de 30% des&nbsp;PME et&nbsp;des&nbsp;producteurs&nbsp;du secteur, tous produits&nbsp;confondus.</p><h2>Portes ouvertes aux Journ&eacute;es du patrimoine</h2><p>Pour d&eacute;jouer la fatalit&eacute; et en attendant les f&ecirc;tes de fin d'ann&eacute;e et d'hypoth&eacute;tiques am&eacute;nagements de la loi, les professionnels ont d&eacute;cid&eacute; de faire saliver les consommateurs, en multipliant les op&eacute;rations de marketing. Parmi les nouvelles actions initi&eacute;es par le Cifog, figure un partenariat avec le site des jeunes amoureux de la cuisine "DemotivateurFood", lequel propose un espace d&eacute;di&eacute; aux produits de la fili&egrave;re palmip&egrave;des gras et des recettes sp&eacute;cialement imagin&eacute;es pour les jeunes adultes. Foie Gras, Magret et Confit, les trois produits embl&eacute;matiques de la fili&egrave;re, rythmeront les &eacute;missions culinaires "Petits Plats en &Eacute;quilibre" de Laurent Mariotte sur TF1 et "Objectif Top Chef" sur M6, de juillet jusqu'&agrave; d&eacute;cembre. Une campagne t&eacute;l&eacute; est aussi programm&eacute;e du 16 novembre au 19 d&eacute;cembre. Le confit fera en prime l'objet d'une campagne radio.</p><p>Restaurants et magasins ne sont pas oubli&eacute;s. Les premiers seront la cible de la 3<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition de la Semaine du foie gras (30 novembre - 6 d&eacute;cembre) et les seconds b&eacute;n&eacute;ficieront d'une nouvelle animation, baptis&eacute;e &laquo; Le comptoir du canard, foie gras, magret, confit &raquo;, cumulant 690 journ&eacute;es dans 1700 points de vente.</p><p>Plus pr&egrave;s de nous, &agrave; l'occasion des Journ&eacute;es du patrimoine (19-20 septembre), les &eacute;leveurs ouvriront leurs portes au public,&nbsp;dans l'espoir d'allier vente et transparence.</p><p>La fili&egrave;re s'est enfin choisie comme ambassadeur Arien Cachot, finaliste de la derni&egrave;re saison de "Top Chef".</p>



Dans les mois à venir, l’interprofession va multiplier les opérations de communication en vue de soutenir la consommation de foie gras, de magret et de confit. La filière reste sous le coup d’une mauvaise année 2019 à laquelle a succédé l’épidémie de coronavirus.


Le foie gras ne connait pas le régime (promotionnel)

<p>Annonc&eacute;e depuis plusieurs mois, cette validation confirme sans surprise qu&rsquo;il y aura bel et bien deux organismes de s&eacute;lection en race Holstein dans l&rsquo;Hexagone&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lait/agrement-imminent-de-los-genes-diffusion-en-holstein" title="https://www.reussir.fr/lait/agrement-imminent-de-los-genes-diffusion-en-holstein">l&rsquo;OS G&egrave;nes Diffusion</a> et l&rsquo;OS historique avec notamment dans ses rangs le groupe Evolution. Il est difficile aujourd&rsquo;hui d&rsquo;&eacute;valuer l&rsquo;impact, notamment financier, que cette dualit&eacute; engendrera pour les &eacute;leveurs.</p>

<p>Pour rappel, les quatre missions r&eacute;glementaires d&eacute;volues aux organismes de s&eacute;lection (OS) par le nouveau r&egrave;glement zootechnique europ&eacute;en sont la conduite du programme de s&eacute;lection, le contr&ocirc;le de performance, l'indexation avec publication des valeurs g&eacute;n&eacute;tiques et la tenue du livre g&eacute;n&eacute;alogique.</p>

<p><em>"L&rsquo;Union G&egrave;nes Diffusion s'appuie sur le nouveau <a href="https://www.reussir.fr/lait/le-reglement-zootechnique-europeen-redistribue-les-cartes" title="https://www.reussir.fr/lait/le-reglement-zootechnique-europeen-redistribue-les-cartes">R&egrave;glement Zootechnique Europ&eacute;en</a>, en vigueur depuis<br />
le 1<sup>er</sup> novembre 2018, pour pr&eacute;server sa libert&eacute; de choix et d&rsquo;orientation g&eacute;n&eacute;tique en race Holstein", </em>explique le groupe. Un des enjeux est de pouvoir continuer &agrave; proposer des index "maison" tels que ceux d&eacute;di&eacute;s &agrave; <a href="https://www.reussir.fr/lait/genes-diffusion-lance-deux-index-lies-la-sante-du-pied" title="https://www.reussir.fr/lait/genes-diffusion-lance-deux-index-lies-la-sante-du-pied">la sant&eacute; du pied</a>&nbsp; <a href="https://www.reussir.fr/lait/genes-diffusion-propose-trois-nouveaux-index" title="https://www.reussir.fr/lait/genes-diffusion-propose-trois-nouveaux-index">l'ac&eacute;ton&eacute;mie et l'efficacit&eacute; alimentaire</a> publi&eacute;s en 2014 et 2018.</p>

<h4><strong>Pr&egrave;s de 8000 &eacute;levages ont rejoint l'organisme de s&eacute;lection</strong></h4>

<p>Concernant le volet entreprise de s&eacute;lection et cr&eacute;ation g&eacute;n&eacute;tique, l&rsquo;OS <strong>G&egrave;nes Diffusion s&rsquo;appuie sur une base de s&eacute;lection de plus de 300 000 femelles</strong>. Le nombre de g&eacute;notypages r&eacute;alis&eacute;s chaque ann&eacute;e pour les besoins du sch&eacute;ma s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 2100 pour les m&acirc;les et 2300 pour les femelles. G&egrave;nes Diffusion propose 65 taureaux Holstein chaque ann&eacute;e.&nbsp;</p>

<p><em>"Pour mener &agrave; bien son programme de s&eacute;lection, l&rsquo;Union G&egrave;nes Diffusion s&rsquo;appuie sur les donn&eacute;es d&rsquo;&eacute;levage apport&eacute;es par les &eacute;leveurs. C&rsquo;est la raison pour laquelle l&rsquo;OS recueille leurs rattachements et leurs consentements, principalement par les Entreprises de Mise en Place."&nbsp; </em>Quelque 7921 cheptels de race Holstein nous ont remis leur consentement, officialisant ainsi leur rattachement &agrave; l'OS Holstein G&egrave;nes Diffusion. <strong><em>" Le rattachement &agrave; l'organisme de s&eacute;lection est gratuit et r&eacute;vocable sans d&eacute;lai."</em></strong></p>

<p>Ce rattachement ouvre acc&egrave;s &agrave; l'ensemble des services propos&eacute;s par l'OS : consultation de l'ensemble des donn&eacute;es avec un portail d&eacute;di&eacute;, valorisation, conseil, pointage, certification, acc&egrave;s au logiciel d'accouplement OptiGEN ainsi&nbsp;qu'&agrave; l'&eacute;valuation g&eacute;nomique GD Scan.</p>

<h4>Des partenariats non exclusifs avec des Entreprise de conseil en &eacute;levage</h4>

<p>L'OS facturera des services payants souscrits par l'&eacute;leveur (pointage, certificat zootechnique et pedigree pour l'export ...) au-del&agrave; des services de base qui sont, eux, gratuits (conseil d'accouplement OptiGEN et &eacute;dition de pedigrees pour le march&eacute; fran&ccedil;ais).</p>

<p>Le pointage des animaux et/ou le conseil g&eacute;n&eacute;tique seront factur&eacute;s sur la base d&rsquo;un forfait d&eacute;placement de 40 &euro; HT par visite puis de 60 &euro; HT par heure. L&rsquo;&eacute;dition d&rsquo;un certificat zootechnique et d&rsquo;un pedigree pour l'export seront factur&eacute;s 30 &euro; HT pour les m&acirc;les et les femelles.</p>

<p>Concernant le volet contr&ocirc;le de performance, <strong>G&egrave;nes Diffusion a sign&eacute; des partenariats non exclusifs avec de nombreuses Entreprises de conseil en &eacute;levage</strong> : Seenovia, Eilyps, Elvup, Littoral Normand, Oxygen conseil &eacute;levage, Ardennes conseil &eacute;levage...</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>



Gènes Diffusion a été agrée comme Organisme de sélection (OS) en race Holstein par le ministère de l’Agriculture le 31 juillet dernier.

Gènes Diffusion a obtenu son agrément d’organisme de sélection en race Holstein

<div>
<p>"<strong>La r&eacute;colte d&rsquo;herbe a &eacute;t&eacute; bonne au printemps</strong>. Nous avons pu r&eacute;colter 24 ha de d&eacute;rob&eacute;es en premi&egrave;re coupe et une douzaine en seconde coupe un mois plus tard, sans rapporter d'azote. Et en plus, la qualit&eacute; est au rendez-vous.</p>

<p>Par contre, m&ecirc;me si nous ne sommes pas les plus &agrave; plaindre, <strong>la situation est pr&eacute;occupante pour nos ma&iuml;s ensilage</strong>. <strong>On s&rsquo;attend &agrave; faire quasiment moiti&eacute; moins de rendement</strong> qu&rsquo;en ann&eacute;e moyenne o&ugrave; on sort 12-13 tMS/ha en moyenne. Cette ann&eacute;e, si on atteint 9-10 tMS/ha pour les 10 premiers hectares sem&eacute;s au 10 avril, ce sera d&eacute;j&agrave; bien. Ce sont surtout les 12 derniers hectares sem&eacute;s (20/05) qui vont mal. <strong>La plupart ont &eacute;t&eacute; mal f&eacute;cond&eacute;s&nbsp;; seulement un pied sur trois a des poup&eacute;es</strong>. Ils ont commenc&eacute; &agrave; souffrir du sec mi-juillet, et <strong>la chaleur les a litt&eacute;ralement br&ucirc;l&eacute;s.</strong> Les feuilles sont quasiment toutes jaunes. Avec l&rsquo;eau que l&rsquo;on s&rsquo;est pris mi-ao&ucirc;t, 5 &agrave; 6 ha sont sauvables. Les plantes vont peut-&ecirc;tre se refaire une petite sant&eacute;. Il y a un peu de volume mais la qualit&eacute; ne sera pas au rendez-vous. Heureusement qu&rsquo;on avait fait d&rsquo;excellents rendements ma&iuml;s l&rsquo;an dernier. On a des stocks jusqu&rsquo;&agrave; la Toussaint et on a r&eacute;serv&eacute; 150 t de ma&iuml;s &agrave; l&rsquo;ETA. <strong>Esp&eacute;rons que l&rsquo;on pourra toucher une indemnisation de l&rsquo;assurance r&eacute;colte</strong>."</p>

<div class="accroche">
<h2>Lire aussi <a href="https://www.reussir.fr/lait/des-solutions-pour-pallier-le-manque-de-fourrage" target="_blank">Quelques solutions pour pallier un manque de stocks </a></h2>
</div>
</div>



Robert Granjon, éleveur laitier en Gaec dans le Rhône, à Meys dans une zone de bas-fonds à 450 m d'altitude, est inquiet pour ses maïs. Il a d'ores et déjà commandé  150 tonnes auprès de son ETA.

" Maïs ensilage : On s'attend à faire quasiment moitié moins de rendement "

<p>Les questions li&eacute;es au travail sont de plus en plus centrales dans les &eacute;levages. <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/viables-et-vivables-avec-pres-de-100-velages-par-umo">Cette th&eacute;matique multi-facette</a> prend en compte &agrave; la fois le temps pass&eacute;, l&rsquo;efficacit&eacute;, la p&eacute;nibilit&eacute;, la s&eacute;curit&eacute;, les relations humaines et le ressenti de l&rsquo;&eacute;leveur. Afin d&rsquo;accompagner les &eacute;leveurs bovins viande sur le sujet, les Chambres d&rsquo;agriculture des Pays-de-la-Loire et des Deux-S&egrave;vres ont &eacute;labor&eacute; deux questionnaires d&rsquo;une dizaine de questions. L&rsquo;objectif&nbsp;: r<strong>&eacute;aliser un &eacute;tat des lieux de son temps de travail et initier une r&eacute;flexion pour faire &eacute;voluer la situation au besoin. </strong></p>

<p>Le premier questionnaire permet de se tester sur le travail en g&eacute;n&eacute;ral sur son exploitation. Le second apporte une &eacute;valuation du fonctionnement de l&rsquo;atelier bovins viande. L&rsquo;ensemble renseigne sur sa situation.</p>

<p>Des pistes d&rsquo;am&eacute;lioration existent. Les Chambres d&rsquo;agriculture des Pays-de-la-Loire et des Deux-S&egrave;vres en ont r&eacute;sum&eacute;es au travers de <a href="https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/publications/publications-des-pays-de-la-loire/detail-de-la-publication/actualites/ameliorer-le-travail-en-elevages-bovins-viande-osons-parler-travail/" rel="nofollow noopener">11 fiches solutions disponibles sur leur site internet. </a></p>

<p>&nbsp;</p>

<p>Lire aussi: <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/simplifier-le-travail-pour-gerer-seul-un-cheptel-de-125-vaches">Chez Florent Calm&egrave;s : simplifier le travail pour g&eacute;rer seul un cheptel de 125 vaches</a></p>

<p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/135-aubrac-en-terres-bourbonnaises"> "On a simplifi&eacute; la conduite de nos 135 vaches"</a></p>

<p>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/mon-systeme-est-bien-organise-pour-beaucoup-de-travail">&nbsp;"Mon syst&egrave;me est bien organis&eacute; pour beaucoup de travail"&nbsp; </a></p>

<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>Onze fiches solutions sont &agrave; retrouver sur le site des Chambres d'agriculture des Pays-de-la-Loire et des Deux-S&egrave;vres :</p>

<ol><li>B&acirc;timent &agrave; &eacute;vacuation arri&egrave;re des fumiers</li>
	<li>Distribuer l&rsquo;aliment pour 2-3 jours</li>
	<li>G&eacute;rer des grands lots</li>
	<li>Grouper les v&ecirc;lages</li>
	<li>La contention</li>
	<li>La m&eacute;langeuse pour gagner en efficience</li>
	<li>La pailleuse pour gagner en p&eacute;nibilit&eacute;, s&eacute;curit&eacute; et temps</li>
	<li>Le box de v&ecirc;lage</li>
	<li>Le p&acirc;turage tournant de grands lots</li>
	<li>L&rsquo;affouragement du foin en libre-service</li>
	<li>Suivi des v&ecirc;lages par un outil connect&eacute;</li>
</ol><p>&nbsp;</p>



Les Chambres d’agriculture des Pays de la Loire et des Deux-Sèvres proposent aux éleveurs de se tester sur le travail dans leur exploitation et plus particulièrement dans le fonctionnement de l’atelier bovins viande par le biais de deux questionnaires. 11 fiches présentent par ailleurs des exemples de solutions.

11 fiches solutions pour améliorer le travail en élevages bovins viande

<p>Un stock fourrager presque exclusivement sur pied, des chantiers de r&eacute;colte et de distribution d'aliment r&eacute;duits &agrave; la portion congrue, pas de b&acirc;timent d&eacute;di&eacute; du fait d'une conduite en plein air int&eacute;gral, un parasitisme r&eacute;duit au minimum gr&acirc;ce au p&acirc;turage (super) dynamique, la r&eacute;introduction d'animaux dans un bassin parisien toujours plus c&eacute;r&eacute;alier, tout en conservant 80% de la sole en cultures de vente, une fertilit&eacute; des sols en voie de restauration, une diversification des revenus, l'ouverture &agrave; la vente directe gr&acirc;ce aux caissettes d'agneau&nbsp;vendues sur le&nbsp;site internet tout frais&nbsp;de la Ferme de Magnanville : tel est le syst&egrave;me d'exploitation adopt&eacute; par Baptiste Nicolle, 25 ans, exploitant 124 ha &agrave; Fr&eacute;ville-du-G&acirc;tinais (Loiret).&nbsp; "<em>L'id&eacute;e de d&eacute;velopper un &eacute;levage de mouton m'a &eacute;t&eacute; souffl&eacute;e par mon p&egrave;re et mon oncle</em>", explique le jeune &eacute;leveur. "<em>Eux-m&ecirc;mes &eacute;l&egrave;vent des porcs et des volailles</em>".</p><h2>Programme Poscif</h2><p>L'installation de Baptiste Nicolle en 2018 co&iuml;ncide avec le lancement du programme de recherche et d&eacute;veloppement "P&acirc;turage Ovin en Syst&egrave;me C&eacute;r&eacute;alier en &Icirc;le-de-France" (Poscif), pilot&eacute; par l'association Agrof'&icirc;le, laur&eacute;at de l'appel &agrave; projet Ademe Graine, avec le concours de l'ACTA, de l'INRAE, de l'espace-test Les Champs des Possibles, du Centre inter-r&eacute;gional d'information et de recherche en production ovine (CIIRPO) et de l'Institut de l'Elevage.</p><p>Le projet, qui court de 2018 &agrave; 2021, vise &agrave; valoriser la diversit&eacute; de biomasse v&eacute;g&eacute;tale disponible au sein des syst&egrave;mes de culture c&eacute;r&eacute;aliers franciliens, p&acirc;turables en automne et en hiver. Si les couverts d'interculture sont &eacute;videmment dans la cible, des cultures de vente telles que le bl&eacute; ou le colza sont &eacute;galement concern&eacute;es.</p><div class="citation">
    <span>"L&#039;id&eacute;e, c&#039;est de ne pas taper le syst&egrave;me racinaire du bl&eacute;. "</span>
</div>
<p>"<em>Je fais p&acirc;turer mes brebis sur mes parcelles de bl&eacute; environ un mois, en f&eacute;vrier, avant le stade &eacute;pi 1 cm</em>", explique l'&eacute;leveur. "<em>Pour ne pas alt&eacute;rer le rendement du bl&eacute;, il faut les changer de place tous les jours, via un syst&egrave;me de p&acirc;turage tournant dynamique. L'id&eacute;e, c'est de ne pas taper le syst&egrave;me racinaire du bl&eacute;. Au final, je r&eacute;colte en moyenne 70 q/ha, un rendement identique &agrave; celui enregistr&eacute; sur des bandes test</em>".</p><h2>&Eacute;levage autonome et &eacute;conome</h2><p>Avant de p&acirc;turer les bl&eacute;s, les brebis ont fait office de broyeurs dans les couverts associant colza fourrager et tournesol implant&eacute;s au semis direct en &eacute;t&eacute;, ce qui fait dire &agrave; l'agriculteur que la brebis est une "<em>super moissonneuses devant, avec un &eacute;pandeur derri&egrave;re"</em>. Une autre formulation de la synergie cultures-&eacute;levage.</p><p>Au printemps, les brebis agn&egrave;lent dans les m&eacute;teils de seigle, triticale, f&eacute;verole et pois, qui pr&eacute;c&egrave;dent le ma&iuml;s. Les prairies et la luzerne permettent de passer l'&eacute;t&eacute;. Environ 100 ha des 124 ha sont r&eacute;serv&eacute;s &agrave; la culture du bl&eacute;, du bl&eacute; dur, de la f&eacute;verole, de l'orge de printemps et du ma&iuml;s, ce qui n'emp&ecirc;che pas l'exploitation d'&ecirc;tre autonome en fourrage, avec cette singularit&eacute; de disposer de l'essentiel du stock sur pied.</p><div class="citation">
    <span>"Amener les brebis &agrave; l&#039;aliment et pas l&#039;inverse."</span>
</div>
<p>"<em>Je fonctionne avec environ 10 tonnes de foin, ce qui, rapport&eacute; &agrave; 500 brebis, &eacute;quivaut &agrave; cinq jours de stock"</em>, d&eacute;clare Baptiste Nicolle. Autonome, l'&eacute;levage s'av&egrave;re aussi &eacute;conome. La race y est pour beaucoup. "<em>Les Wairere Romney peuvent rester &agrave; l'ext&eacute;rieur 365 jours par an&nbsp;et m&ecirc;me en hiver, elles pr&eacute;servent leur &eacute;tat corporel sur les couverts</em>", poursuit-il. "<em>Je n'ai donc pas de b&acirc;timent d&eacute;di&eacute; &agrave; l'&eacute;levage, mais en contrepartie, je ne compte ni les kilom&egrave;tres de cl&ocirc;ture, ni les kilom&egrave;tres que je r&eacute;alise pour les faire tourner d'une parcelle &agrave; l'autre</em>".</p><p>Le p&acirc;turage tournant dynamique a aussi des vertus en terme de pr&eacute;vention contre le parasitisme. Dernier point&nbsp;: le parc de mat&eacute;riels est &eacute;galement optimis&eacute;.&nbsp; "<em>Le principe, c'est d'amener les brebis &agrave; l'aliment et pas l'inverse "</em>.</p><h2>Vente directe sur internet</h2><p>Avec le temps, le jeune &eacute;leveur esp&egrave;re aussi capitaliser sur une am&eacute;lioration de la fertilit&eacute; de ses sols mais il lui faudra attendre quelques ann&eacute;es, car il a r&eacute;cup&eacute;r&eacute; des terres "<em>vid&eacute;es</em>" lors de son installation.</p><p>D'un point de vue &eacute;conomique, la situation est &eacute;galement tendue compte tenu du fait qu'il a consenti un gros investissement de d&eacute;part dans l'achat de foncier. Le partage des exp&eacute;riences dans le cadre du projet Poscif est aussi de nature &agrave; m&eacute;nager des marges de progr&egrave;s dans la conduite de l'exploitation.</p><p>Et puis il y a la vente directe de caissettes d'agneau, tout juste &eacute;trenn&eacute;e, promise &agrave; monter en puissance avec le temps (et qui pourrait s'&eacute;toffer avec la viande de porc et de volaille du p&egrave;re et de l'oncle), et qui au-del&agrave; de la question &eacute;conomique, &eacute;tait un autre fondement du projet. De la moissonneuse &agrave; l'&eacute;pandeur mais aussi de la fourche &agrave; la fourchette.</p>


Dans le Loiret, Baptiste Nicolle a (ré)introduit dans son assolement céréalier une troupe de 500 brebis Wairere Romney à (relativement) peu de frais mais aux bénéfices agronomiques multiples. Le pâturage des couverts, du blé, des méteils ou encore de la luzerne, permet de valoriser le maximum de biomasse 365 jours par an.

"La brebis, une moissonneuse devant, un épandeur derrière"

<div>
<p>Le projet europ&eacute;en Mitecontrol 2018-2022 vise &agrave; mettre au point des m&eacute;thodes de traitement efficaces et durables pour lutter contre les poux rouges de la poule pondeuse &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;une approche de lutte int&eacute;gr&eacute;e contre les ravageurs. Les poux rouges ont tendance &agrave; d&eacute;velopper une r&eacute;sistance aux produits de traitement chimique et il n&rsquo;existe qu&rsquo;un nombre limit&eacute; de produits &agrave; la disposition des agriculteurs pour lutter contre les acariens rouges. Une approche de lutte antiparasitaire int&eacute;gr&eacute;e offre une m&eacute;thode durable et respectueuse de l&rsquo;environnement pour lutter contre le pou rouge. Elle est en cours de test dans une douzaine d&rsquo;&eacute;levages de poules pondeuses (cage, voli&egrave;re, plein air, bio), r&eacute;partis en France, en Belgique et en Angleterre. Les quatre &eacute;levages fran&ccedil;ais, situ&eacute;s en Bretagne et dans le Sud-Est, sont suivis par l&rsquo;Itavi.</p>

<h3>Des alternatives au traitement chimique</h3>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>
<img alt="" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV258_ENEL_ITAVI_POU_ROUGE_NIV3logoofficiel.JPG" />La lutte int&eacute;gr&eacute;e repose sur cinq piliers&thinsp;: la pr&eacute;vention, la surveillance, l&rsquo;application de traitements non chimique, l&rsquo;utilisation de traitements chimiques en dernier recours et l&rsquo;&eacute;valuation de la strat&eacute;gie mise en place. Chacun des &eacute;levages testera une m&eacute;thode alternative au traitement chimique. En parall&egrave;le, des essais en laboratoire sont men&eacute;s pour am&eacute;liorer les traitements existants, tester de nouveaux traitements, &eacute;valuer le d&eacute;veloppement de la r&eacute;sistance et &eacute;valuer les avantages et les b&eacute;n&eacute;fices de la combinaison de plusieurs traitements. Sont &eacute;tudi&eacute;s les pr&eacute;dateurs, les additifs alimentaires, les perchoirs avec un courant &eacute;lectrique en dessous (inaccessible aux poules) et un vaccin.
<p>&nbsp;</p>

<h3>Un monitoring des populations de poux</h3>

<p>Enfin, pour faciliter le suivi des populations de pou rouge et raisonner le moment d&rsquo;application d&rsquo;un produit de lutte, un syst&egrave;me automatis&eacute; de surveillance va &ecirc;tre d&eacute;velopp&eacute;. Il est bas&eacute; sur l&rsquo;enregistrement&nbsp;des animaux la nuit par une cam&eacute;ra infrarouge. Les infestations d&rsquo;acariens pouvant rendre les poules agit&eacute;es lors de leur sommeil. Cette modification de comportement peut &ecirc;tre mesur&eacute;e pour indiquer le niveau d&rsquo;infestation en poux rouges dans le poulailler, en fonction de l&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;agitation.</p>

<p>Les r&eacute;sultats des essais seront disponibles d&eacute;but 2022.</p>
</div>

<div class="outils">
<h2>Partenaires</h2>

<p>L&rsquo;institut belge Experimental Poultry Center, universit&eacute; de Paul Val&eacute;ry de Montpellier, universit&eacute; hollandaise KU Leuven, Itavi, EPC (Belgique), Adas (Royaume-Uni), Koppert, Eurotech-Sordaer et Nor-Feed. Financement Feder Interreg Europe du Nord-Ouest</p>
</div>

<div class="encadre">
<h2>Une lutte int&eacute;gr&eacute;e en cinq &eacute;tapes</h2>

<p>1. <strong>La pr&eacute;vention du pou rouge</strong> par le nettoyage/d&eacute;sinfection du b&acirc;timent (cibler les g&icirc;tes de poux difficilement accessibles comme l&rsquo;int&eacute;rieur des perchoirs, appliquer du savon noir sur les gros agr&eacute;gats de poux visibles avant le d&eacute;part des poules pour diminuer la population avant qu&rsquo;ils ne se cachent dans les interstices du b&acirc;timent)&thinsp;; par la bios&eacute;curit&eacute; pour &eacute;viter l&rsquo;introduction d&rsquo;acariens (caisses de livraison de poulettes indemnes de poux&hellip;)&thinsp;; par les mesures de gestion pendant la bande (boucher les extr&eacute;mit&eacute;s des perchoirs, &eacute;vacuer des cro&ucirc;tes s&egrave;ches de fumier) et par l&rsquo;application de traitements pr&eacute;ventifs non chimiques pour pr&eacute;venir la croissance des populations de poux rouges (pr&eacute;dateurs, additifs alimentaires). Des combinaisons de traitements peuvent se r&eacute;v&eacute;ler plus efficaces en duo.</p>

<p>2. <strong>La surveillance de la population d&rsquo;acariens. </strong>D&eacute;finir des seuils permet de conna&icirc;tre le bon moment pour appliquer un traitement (ni trop tard, ce qui rendrait le traitement inefficace, ni trop t&ocirc;t pour &eacute;viter la surutilisation de produit). Le monitoring aide aussi &agrave; juger de son efficacit&eacute;.</p>

<p>3. <strong>L&rsquo;application de traitements non-chimiques.</strong> Si la population de pou rouge n&rsquo;est pas ma&icirc;tris&eacute;e par les mesures pr&eacute;ventives (d&eacute;passement du seuil de traitement), des traitements non chimiques sont utilis&eacute;s. Il peut s&rsquo;agir d&rsquo;une augmentation de la dose/fr&eacute;quence des traitements pr&eacute;ventifs ou de l&rsquo;utilisation d&rsquo;autres traitements comme le savon noir ou la silice.</p>

<p>4. <strong>L&rsquo;utilisation de traitements chimiques en dernier recours</strong>. Si les traitements non chimiques ne sont pas assez efficaces et que les performances, le bien-&ecirc;tre animal ou de l&rsquo;&eacute;leveur sont compromis, des produits chimiques seront utilis&eacute;s. Ils doivent &ecirc;tre utilis&eacute;s avec soin et de fa&ccedil;on s&eacute;lective pour minimiser l&rsquo;utilisation et r&eacute;duire le risque de d&eacute;veloppement de r&eacute;sistance.</p>

<p>5. <strong>L&rsquo;&eacute;valuation en fin de bande de la strat&eacute;gie globale de lutte</strong> sur son efficacit&eacute; contre le pou mais aussi sur le co&ucirc;t et le temps de travail. Elle permettra d&rsquo;adapter la strat&eacute;gie de lutte du prochain lot.</p>
</div>



Dans le cadre du projet européen Mitecontrol, des élevages de poules pondeuses testent la lutte intégrée contre le pou rouge, en s’appuyant sur des produits alternatifs et un suivi automatisé des populations de poux.

La lutte intégrée contre le pou rouge testée en élevages de poules pondeuses


<p>Lorsqu'ils se sont install&eacute;s en 2004, le couple hors-cadre familial n'avait certainement pas imagin&eacute; son activit&eacute; &eacute;voluer de la sorte. Sandrine Dunand et Laurent &Eacute;chavidre avaient repris &agrave; Christiane et G&eacute;rard Lacaze une exploitation agricole et une ferme auberge dot&eacute;e de quelques chalets pour les touristes de passage. Aujourd'hui, l'essentiel de leur activit&eacute; se passe...&#8200;dans un camion.&#8200; Bien s&ucirc;r, il reste les h&eacute;bergements touristiques. D'ailleurs, le camping &agrave; la ferme s'est dot&eacute; d'une piscine int&eacute;rieure, de sanitaires neufs, de yourtes et m&ecirc;me d'une bulle pour dormir en admirant les &eacute;toiles. Mais Lou Braisadou, &agrave; Saint-Mamet-la-Salvetat, surtout connu pour &ecirc;tre une table o&ugrave; l'on se r&eacute;gale de produits de terroir, a franchement &eacute;volu&eacute;. Inutile de s'y d&eacute;placer cette ann&eacute;e&#8200;: "D&eacute;sormais, les produits fermiers, pr&ecirc;ts &agrave; d&eacute;guster, viennent &agrave; vous", explique Laurent &Eacute;chavidre. L'id&eacute;e d'un food-truck (camion-restaurant en fran&ccedil;ais dans le texte) a &eacute;t&eacute; pr&eacute;cipit&eacute;e par la crise de la Covid-19.&#8200;</p><p>"La premi&egrave;re crise financi&egrave;re, c'&eacute;tait en 2008.&#8200;La ferme auberge avait vu le nombre de repas servis annuellement divis&eacute; par deux.&#8200;Alors on s'est lanc&eacute;s dans l'activit&eacute; traiteur", d&eacute;taille Laurent.&#8200;Ils l&egrave;veront un peu le pied, apr&egrave;s les investissements consentis sur leur camping, en 2012. Puis en 2016, on leur interdit la publicit&eacute; sur les panneaux le long de la RN&#8200;122. De moins en moins visibles, ils pensent petit &agrave; petit &agrave; relocaliser leurs menus dans les villages aux alentours, en s'&eacute;quipant d'une remorque.&#8200;Mais il faut un permis sp&eacute;cial que Sandrine n'a pas.&#8200;Pourtant, d&egrave;s le d&eacute;but de la crise sanitaire la d&eacute;cision est prise&#8200;: l'auberge ne rouvrira pas.</p><h2>Succ&egrave;s au rendez-vous</h2><p>L'id&eacute;e d'amener le concept de cuisine de terroir prend un coup d'acc&eacute;l&eacute;rateur : ce sera un food-truck. Une annonce sur Leboncoin fera l'affaire&#8200;: le camion venu des Vosges - en &eacute;change de 50&#8200;000&#8200;&euro; - est tout &eacute;quip&eacute;, en parfait &eacute;tat. Lou&#8200;Braisadou prend son nouveau d&eacute;part.&#8200;Bien au-del&agrave; des esp&eacute;rances, le succ&egrave;s est imm&eacute;diat.&#8200;De quoi encourager &agrave; d&eacute;velopper les tourn&eacute;es.&#8200;&#8200;</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>A ussi prenante soit-elle, l&#039;activit&eacute; food-truck de la SARL&#8200;Ferme auberge Lou Braisadou, en place le 16 juin, s&#039;ajoute &agrave; celle de l&#039;exploitation agricole.&#8200;Il n&#039;y a plus d&#039;atelier porcin (la n&eacute;cessit&eacute; d&#039;investir r&eacute;guli&egrave;rement dans des mises aux normes en aura eu raison), mais toujours une trentaine de vaches allaitantes sur 38&#8200;hectares.&#8200; Tr&egrave;s attach&eacute; &agrave; la race limousine, Laurent &Eacute;chavidre avait pr&eacute;vu d&#039;abattre une b&ecirc;te pour Les Europ&eacute;ennes du go&ucirc;t.&#8200;Comme l&#039;animation aurillacoise a &eacute;t&eacute; annul&eacute;e, la viande pr&eacute;vue sera transform&eacute;e en steak hach&eacute; pour le camion ambulant.&#8200;&quot;On pr&eacute;pare des burgers avec des steaks hach&eacute;s de 200&#8200;grammes.&quot; Maousse costaud&#8200;! Comme pour l&#039;ensemble de la carte, un maximum de produits fermiers, et/ou concoct&eacute;s maison, entrent dans sa composition&#8200;: cantal fondu du Gaec de l&#039;All&eacute;e (V&eacute;zac), m&ecirc;me le ketchup est confectionn&eacute; dans les cuisines du Braisadou &agrave; Saint-Mamet. Le couple de fermiers-restaurateurs r&eacute;alise aussi r&eacute;guli&egrave;rement des fourn&eacute;es pour faire leur propre pain. Quant aux frites fra&icirc;ches, leur go&ucirc;t inimitable vient peut &ecirc;tre de la friteuse belge &agrave; deux bains de temp&eacute;ratures diff&eacute;rentes...&#8200;</p>
</aside>




Ils veulent “garder l’esprit ferme auberge”, mais se déplacent dans les villages dans un petit camion. Sandrine Dunand et Laurent Échavidre proposent une nouvelle façon de consommer terroir. 


Lou Braisadou invente la ferme auberge  qui vient à vous

<p>Dans un communiqu&eacute; du 12 ao&ucirc;t, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture annonce l&rsquo;extension des mesures d&rsquo;urgence <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/meteo-un-mois-de-juillet-chaud-et-sec-qui-affole-les-statistiques-et-menace-les-cultures">prises face &agrave; la s&eacute;cheresse.</a></p>

<p>- <strong>Quinze nouveaux d&eacute;partements peuvent d&eacute;sormais permettre aux &eacute;leveurs concern&eacute;s par un manque de fourrage de valoriser leurs jach&egrave;res</strong> (l'Allier (03), l'Ari&egrave;ge (09), la Corr&egrave;ze (19), la Dordogne (24), le Doubs (25), la Haute-Garonne (31), le Gers (32), l'Indre (36), l'Indre et Loire (37), le Jura (39), le Lot-et-Garonne (47), la Manche (50), la Haute-Sa&ocirc;ne (70), le Tarn (81) et le Territoire de Belfort (90)).</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>- <strong>Quant au <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/report-de-la-date-dimplantation-des-cultures-derobees-valorisees-comme-surface-dinteret-ecologique">d&eacute;calage de la date de d&eacute;but de pr&eacute;sence des cultures d&eacute;rob&eacute;es</a>, il devient possible dans 54 d&eacute;partements, soit 29 de plus </strong>(l'Ain (01), les Hautes-Alpes (05), l'Ard&egrave;che (07), les Ardennes (08), l'Aube (10), l&rsquo;Aude (11), la Dr&ocirc;me (26), l'Eure (27), l'Eure et Loir (28), la Haute Garonne (31), la Loire (42), la Haute-Loire (43), le Loiret (45), la Marne (51), la Haute-Marne (52), l'Oise (60), l'Orne (61), le Bas-Rhin (67), le Haut-Rhin (68), la Savoie (73), la Haute-Savoie (74), le Tarn (81) et l'Ile de France).</p>

<p>Par ailleurs, les exploitations qui en feront la demande pourront <strong>d&eacute;caler le d&eacute;but de la p&eacute;riode de pr&eacute;sence des cultures d&eacute;rob&eacute;es au 1<sup>er</sup> septembre. </strong>&laquo;&nbsp;Les agriculteurs qui avaient d&eacute;j&agrave; demand&eacute; le report au 20 ao&ucirc;t, b&eacute;n&eacute;ficieront automatiquement du report &agrave; d&eacute;but septembre. Pour &ecirc;tre comptabilis&eacute;es comme surface d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique, l&rsquo;obligation de pr&eacute;sence de ces cultures se terminera le 27 octobre, avec un versement de l&rsquo;avance du paiement vert dans les jours qui suivent.</p>

<p>&nbsp;</p>



Le ministre de l’agriculture permet à de nouveaux départements de bénéficier de dérogations sur les jachères et les cultures dérobées.

De nouveaux départements concernés par les mesures d’urgences prises face à la sécheresse

<h3>Valorisation des jach&egrave;res : 15 nouveaux d&eacute;partements</h3>

<p>15 nouveaux d&eacute;partements peuvent permettre aux &eacute;leveurs concern&eacute;s par un manque de fourrage de valoriser leurs jach&egrave;res par le p&acirc;turage ou la fauche : l'Allier (03), l'Ari&egrave;ge (09), la Corr&egrave;ze (19), la Dordogne (24), le Doubs (25), la Haute-Garonne (31), le Gers (32), l'Indre (36), l'Indre et Loire (37), le Jura (39), le Lot-et-Garonne (47), la Manche (50), la Haute-Sa&ocirc;ne (70), le Tarn (81) et le Territoire de Belfort (90). <strong><a href="https://agriculture.gouv.fr/secheresse-2020-autorisation-des-jacheres-pour-les-eleveurs-des-departements-touches" target="_blank" rel="nofollow noopener">Cette liste s'ajoute &agrave; celle annonc&eacute;e le 31 juillet et concernant 47 d&eacute;partements</a>. </strong></p>

<p>Rappelons qu'ils b&eacute;n&eacute;ficieront d'une reconnaissance de circonstances exceptionnelles et par cons&eacute;quent, les jach&egrave;res d&eacute;clar&eacute;es en tant que surface d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique (SIE) m&ecirc;me fauch&eacute;es ou p&acirc;tur&eacute;es pourront <strong>continuer &agrave; &ecirc;tre comptabilis&eacute;es comme SIE</strong> pour l&rsquo;octroi du &laquo; paiement vert &raquo;.</p>

<p><strong>La FNPL demande &agrave; l'Union europ&eacute;enne</strong> <em>"de permettre &agrave; l'ensemble de la profession agricole de pouvoir valoriser en p&eacute;riode de s&eacute;cheresse, les jach&egrave;res d&egrave;s lors qu'elles sont destin&eacute;es &agrave; l'alimentation des troupeaux"</em>, et pas uniquement les jach&egrave;res des &eacute;leveurs concern&eacute;s par la s&eacute;cheresse. Le syndicat demande aussi aux pouvoirs publics fran&ccedil;ais <em>"la mise en oeuvre du r&eacute;gime des calamit&eacute;s agricoles, ainsi que toute aide qui &eacute;vitera une d&eacute;capitalisation du cheptel fran&ccedil;ais"</em>. <strong>Le Modef</strong> ajoute revendiquer <em>"un prix plafond &agrave; 75 &euro;/t (transport int&eacute;gr&eacute;) pour la paille et 90 &euro;/t pour le foin (transport compris), afin de stopper la sp&eacute;culation sur la paille et le foin"</em>. Le syndicat demande aussi la gratuit&eacute; des p&eacute;ages autoroutiers pour le transport de la paille, ainsi que d'autres mesures comme l'interdiction du broyage de ma&iuml;s.</p>

<h3>Date de pr&eacute;sence des cultures d&eacute;rob&eacute;es d&eacute;cal&eacute;e : 29 nouveaux d&eacute;partements</h3>

<p>29 nouveaux d&eacute;partements peuvent d&eacute;caler la date de d&eacute;but de pr&eacute;sence des cultures d&eacute;rob&eacute;es : l'Ain (01), les Hautes-Alpes (05), l'Ard&egrave;che (07), les Ardennes (08), l'Aube (10), l&rsquo;Aude (11), la Dr&ocirc;me (26), l'Eure (27), l'Eure et Loir (28), la Haute Garonne (31), la Loire (42), la Haute-Loire (43), le Loiret (45), la Marne (51), la Haute-Marne (52), l'Oise (60), l'Orne (61), le Bas-Rhin (67), le Haut-Rhin (68), la Savoie (73), la Haute-Savoie (74), le Tarn (81) et l'Ile de France. <strong><a href="https://agriculture.gouv.fr/secheresse-2020-report-de-la-date-dimplantation-des-cultures-derobees-pour-les-sie" target="_blank" rel="nofollow noopener">Cette liste s'ajoute aux 25 d&eacute;partements d&eacute;j&agrave; cit&eacute;s dans un communiqu&eacute; du 7 ao&ucirc;t</a></strong>.</p>

<p>Dans les 54 d&eacute;partements concern&eacute;s par cette d&eacute;rogation, les exploitants qui en font la demande pourront <strong>d&eacute;caler le d&eacute;but de la p&eacute;riode de pr&eacute;sence des cultures d&eacute;rob&eacute;es au 1er septembre</strong>. Dans ce cas, l'obligation de pr&eacute;sence des cultures d&eacute;rob&eacute;es se terminera au 27 octobre, ce qui permettra &agrave;<strong> ces cultures de pouvoir &ecirc;tre comptabilis&eacute;es comme surface d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique</strong>. Les agriculteurs qui avaient d&eacute;j&agrave; demand&eacute; le report au 20 ao&ucirc;t b&eacute;n&eacute;ficieront automatiquement du report au 1er septembre sans d&eacute;marche suppl&eacute;mentaire. Pour tous les agriculteurs b&eacute;n&eacute;ficiant du report, l'obligation de pr&eacute;sence de la culture d&eacute;rob&eacute;e se terminera au 27 octobre, avec un versement de l'avance du paiement vert dans les jours qui suivent.</p>

<p>Dans les d&eacute;partements de l&rsquo;Ard&egrave;che (07), du Cher (18), de la C&ocirc;te d'Or (21), de l&rsquo;Indre (36), de la Haute-Garonne (31), de l&rsquo;Indre-et-Loire (37), du Loir-et-Cher (41), du Lot (46), de la Meuse (55), de la Moselle (57), de la Ni&egrave;vre (58), de la Haute-Sa&ocirc;ne (70), du Tarn (81) et de l&rsquo;Yonne (89), dont la p&eacute;riode de pr&eacute;sence des cultures d&eacute;rob&eacute;es d&eacute;butait le 6 ao&ucirc;t au plus tard, les exploitants qui auraient d&eacute;j&agrave; implant&eacute; leurs cultures d&eacute;rob&eacute;es doivent d&eacute;poser une demande de <strong>d&eacute;rogation &agrave; la lev&eacute;e si ces cultures d&eacute;rob&eacute;es ne l&egrave;vent pas ou l&egrave;vent partiellement</strong>.<br /><br />
Pour b&eacute;n&eacute;ficier de ces d&eacute;rogations, les exploitants des d&eacute;partements concern&eacute;s devront en faire la demande aupr&egrave;s de leur Direction D&eacute;partementale des Territoires et de la Mer (DDTM).</p>



Le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie permet à de nouveaux départements de bénéficier de dérogations sur les jachères et les cultures dérobées, pour faire face à la vague de sécheresse qui continue de sévir sur la France. Insuffisant, estiment la FNPL et le Modef.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (8712)

Les actualités (8677)

L'agenda (21)

Les outils (2)

Les guides (12)