&laquo;&nbsp;La confirmation de deux cas de peste porcine africaine ce 9 janvier 2019 en Belgique &agrave; pr&egrave;s d'1 km de la fronti&egrave;re expose plus que jamais notre territoire &agrave; ce risque majeur pour l'&eacute;levage porcin. Le niveau de risque est aujourd'hui maximal&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle est l'affirmation du minist&egrave;re de l'Agriculture qui convoquait ce jour les acteurs du dossier.&nbsp; L'objectif est de pr&eacute;server la France, aujourd'hui indemne de peste porcine africaine, alors que la maladie s'est dangereusement rapproch&eacute;e de la fronti&egrave;re fran&ccedil;aise, apr&egrave;s la d&eacute;couverte, le 9 janvier dernier, de deux cadavres de sangliers porteurs du virus, &nbsp;non loin des d&eacute;partements des Ardennes et de la Meuse. C&ocirc;t&eacute; belge, la "zone tampon" (interdiction de chasse,&nbsp;exploitation foresti&egrave;re restreinte) a ainsi &eacute;t&eacute; &eacute;largie de 3.700 hectares vers&nbsp;l'ouest, sur un territoire compris entre deux routes nationales belges (88 et&nbsp;871) qui franchissent la fronti&egrave;re fran&ccedil;aiseD&eacute;peuplement, quadrillage, cl&ocirc;tureC&ocirc;t&eacute; fran&ccedil;ais, une &laquo; zone blanche &raquo;, &agrave; tr&egrave;s haut risque, a &eacute;t&eacute; mise en place dans un rayon de quelques kilom&egrave;tres autour des cas belges, au sein de laquelle tous les sangliers devront &ecirc;tre abattus dans les prochaines semaines. Le ministre de l'Agriculture a demand&eacute; &laquo;&nbsp;&agrave; la FNC, l'ONCFS et l'ONF, d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s mobilis&eacute;s, une mobilisation maximale pour proc&eacute;der tr&egrave;s rapidement au d&eacute;peuplement des sangliers dans cette zone. La zone sera quadrill&eacute;e par des patrouilles de l'ONCFS et des chasseurs, &agrave; la recherche active de cadavres. Dans cette zone toutes les activit&eacute;s foresti&egrave;res seront suspendues. Cette zone sera d&eacute;limit&eacute;e par une cl&ocirc;ture dont la mise en place d&eacute;butera dans les prochains jours&nbsp;&raquo;.Bios&eacute;curit&eacute;Dans l'ensemble de la zone r&eacute;glement&eacute;e, tous les &eacute;levages seront revisit&eacute;s afin de s'assurer de leur niveau de bios&eacute;curit&eacute; maximal. Dans un contexte d'alerte de niveau maximal, Didier Guillaume demande &agrave; l'ensemble des acteurs, professionnels ou non, la plus grande rigueur pour &eacute;viter l'introduction de la maladie dans notre pays, notamment par le respect de strictes mesures de bios&eacute;curit&eacute; en &eacute;levage. La peste porcine africaine est une maladie strictement animale, sans danger pour l'homme. elle ne touche que les suid&eacute;s (porcs et sangliers) chez lesquels elle entra&icirc;ne de fortes mortalit&eacute;s. Le virus est tr&egrave;s r&eacute;sistant dans l'environnement. Il n'existe ni vaccin, ni traitement contre cette maladie.<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">Peste porcine africaine : retrouvez tous les &eacute;l&eacute;ments &agrave; conna&icirc;tre sur la PPA et les recommandations &agrave; respecter dans notre dossier <a href="https://t.co/AILpms0zSf">https://t.co/AILpms0zSf</a> <a href="https://t.co/Sd9jhELTbZ">pic.twitter.com/Sd9jhELTbZ</a>&mdash; Alim'Agri (@Min_Agriculture) <a href="https://twitter.com/Min_Agriculture/status/1084838118317060096?ref_src=twsrc%5Etfw">14 janvier 2019</a></blockquote>
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Une « zone blanche », à très haut risque, est mise en place dans un rayon de quelques kilomètres autour des cas belges. Tous les sangliers devront y être abattus dans les prochaines semaines, indique le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.


Peste porcine : niveau de risque maximal à la frontière belge

Le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume "nous a dit qu'il avait mis&nbsp;ses services au travail" et qu'il donnerait aux &eacute;lus une r&eacute;ponse d'ici la fin&nbsp;de la semaine, a indiqu&eacute; lors d'une conf&eacute;rence de presse Jean-Luc Delpeuch, pr&eacute;sident de la communaut&eacute; de communes du Clunisois.&nbsp; L'&eacute;lu a pr&eacute;cis&eacute; avoir re&ccedil;u un appel t&eacute;l&eacute;phonique de M. Guillaume "quelques&nbsp;minutes" avant le d&eacute;but de cette conf&eacute;rence de presse o&ugrave; il devait signer sa&nbsp;d&eacute;mission avec trois des maires concern&eacute;s de la r&eacute;gion de Cluny, Jo&euml;lle&nbsp;Delsalle, Pierre-Jean Bardin et Dominique Dehouck.&nbsp; &nbsp;En d&eacute;missionnant, ces &eacute;lus devaient mettre &agrave; ex&eacute;cution une menace formul&eacute;e&nbsp;en ao&ucirc;t, alors que le red&eacute;coupage de la carte des zones d&eacute;favoris&eacute;es simples&nbsp;(ZDS) suscitait de multiples protestations dans plusieurs r&eacute;gions agricoles de&nbsp;France.&nbsp; Selon eux, ces communes situ&eacute;es dans une zone d&eacute;di&eacute;e &agrave; l'&eacute;levage extensif&nbsp;r&eacute;unissent tous les crit&egrave;res d'&eacute;ligibilit&eacute; &agrave; ces aides (relief, sols rocheux,&nbsp;etc.) en d&eacute;pit d'un rattachement administratif &agrave; une zone viticole prosp&egrave;re du&nbsp;M&acirc;connais. Ils demandent &agrave; ce que ces collectivit&eacute;s, situ&eacute;es dans le canton de Cluny,&nbsp;soient d&eacute;sormais rattach&eacute;es &agrave; la "petite r&eacute;gion agricole" (PRA) du Clunisois,&nbsp;&agrave; dominante d'&eacute;levage, ce qui permettrait de maintenir l'&eacute;ligibilit&eacute; des&nbsp;&eacute;leveurs concern&eacute;s &agrave; une indemnit&eacute; "repr&eacute;sentant la moiti&eacute; de leurs revenus".&nbsp; &nbsp;"Nous allons repousser d'une semaine la signature de nos lettres de&nbsp;d&eacute;mission", a pr&eacute;cis&eacute; M. Delpeuch. En cas de r&eacute;ponse positive du ministre, "il&nbsp;n'y aura plus lieu de signer et, surtout, nos exploitations seront sauv&eacute;es",&nbsp;sinon "il sera toujours temps de faire ce qu'on devait faire aujourd'hui".&nbsp; &nbsp;Haut fonctionnaire, M. Delpeuch pr&eacute;side par ailleurs le regroupement&nbsp;d'universit&eacute;s parisiennes Hautes &eacute;coles Sorbonne Arts et M&eacute;tiers (heSam).


Quatre élus de Saône-et-Loire ont suspendu leur démission, initialement prévue lundi, après avoir reçu la garantie d'une réponse rapide du gouvernement sur le sort de huit communes évincées des zones agricoles éligibles aux indemnités européennes de compensation des handicaps naturels (ICHN). 


Zones agricoles défavorisées: quatre élus suspendent leur démission avant une réponse du ministre


Face à l'agribashing, notre réseau se mobilise autour de la passion de leur métier. Valorisons nos éleveurs, nos élevages, nos produits, nos territoires.Avançons ensemble les pieds sur terre.Like + partage pour nous aider à promouvoir l'élevage et le bien être animal.


La passion de l'élevage


Chaque semaine FranceAgriMer effectue un suivi précis de l'évolution des marchés ; bovins, ovins et porcins et publie des informations de conjoncture. Semaine 01 (du 31 décembre au 06 janvier 2019)


Retrouvez l'analyse hebdomadaire par FranceAgriMer semaine 01/2019

"Il va falloir renforcer les mesures de bios&eacute;curit&eacute; en France et &eacute;laborer&nbsp;une strat&eacute;gie nationale renforc&eacute;e pour que la France reste indemne de la peste&nbsp;porcine africaine", a indiqu&eacute; un responsable du minist&egrave;re, en marge d'un&nbsp;d&eacute;placement du ministre de l'Agriculture Didier Guillaume &agrave; Sedan dans les&nbsp;Ardennes.&nbsp; &nbsp;Apr&egrave;s la d&eacute;couverte le 9 janvier de deux cadavres de sangliers porteurs du&nbsp;virus de la peste porcine tout pr&egrave;s de la fronti&egrave;re fran&ccedil;aise, la Belgique a&nbsp;&eacute;tendu vendredi sa zone g&eacute;ographique de vigilance contre la propagation de&nbsp;cette maladie venue d'Europe de l'Est et transmise notamment par la faune&nbsp;sauvage.&nbsp; Le gouvernement fran&ccedil;ais "n'a qu'un seul objectif, faire que la France&nbsp;reste indemne de peste porcine africaine et pr&eacute;server la fili&egrave;re porcine de&nbsp;cette menace &eacute;conomique majeure", a dit M. Guillaume lors de sa visite, durant&nbsp;laquelle il a aussi rencontr&eacute; son homologue wallon Ren&eacute; Collin.Devant l'avanc&eacute;e de l'&eacute;pid&eacute;mie qui menace les &eacute;levages porcins, plusieurs&nbsp;mesures de bios&eacute;curit&eacute;, notamment d'isolement des &eacute;levages etc.. ont &eacute;t&eacute;&nbsp;prises depuis plusieurs semaines par les &eacute;leveurs fran&ccedil;ais. Ils restent "tr&egrave;s inquiets" m&ecirc;me si la maladie n'est pas transmissible &agrave;&nbsp;l'homme, a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP Jeff Trebaol, &eacute;leveur porcin et vice-pr&eacute;sident de&nbsp;la F&eacute;d&eacute;ration Nationale porcine (FNP) en charge des dossiers sanitaires, joint&nbsp;au t&eacute;l&eacute;phone dans les Ardennes.&nbsp; &nbsp;L'&eacute;pizootie "menace &eacute;conomiquement les &eacute;levages porcins. Si elle devait&nbsp;&ecirc;tre d&eacute;tect&eacute;e sur un porc, il faudrait proc&eacute;der &agrave; des abattages pour endiguer&nbsp;sa progression, ce qui menacerait l'&eacute;conomie du secteur" a-t-il ajout&eacute;.&nbsp; &nbsp;Selon lui, quelque 400 "d&eacute;tenteurs de porcs" ont &eacute;t&eacute; recens&eacute;s dans la&nbsp;r&eacute;gion Grand Est, dont "200 &eacute;leveurs professionnels".Aucun chiffre n'&eacute;tait&nbsp;disponible vendredi sur le nombre d'&eacute;levage potentiellement concern&eacute;s dans le&nbsp;Nord de la France.<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">R&eacute;union avec l'ensemble des acteurs &agrave; Sedan pour lutter contre la peste porcine africaine. Le <a href="https://twitter.com/gouvernementFR?ref_src=twsrc%5Etfw">@gouvernementFR</a> n'a qu'un objectif : faire que la France reste indemne et pr&eacute;server la fili&egrave;re porcine de cette menace &eacute;conomique majeure <a href="https://twitter.com/Min_Agriculture?ref_src=twsrc%5Etfw">@Min_Agriculture</a> <a href="https://t.co/pBWCq4IPG1">pic.twitter.com/pBWCq4IPG1</a>&mdash; Didier GUILLAUME (@dguillaume26) <a href="https://twitter.com/dguillaume26/status/1083745030286778369?ref_src=twsrc%5Etfw">11 janvier 2019</a></blockquote>
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Un plan d'ensemble doit renforcer le dispositif national de lutte contre la maladie, notamment à la frontière belge, où la vigilance est musclée, après la découverte de deux cadavres de sangliers porteurs du virus.


Peste porcine : vigilance renforcée à la frontière franco-belge, réunion lundi à Paris

Dans le cadre du d&eacute;veloppement de la ma&icirc;trise des risques sanitaires en &eacute;levage, GDS France et la SNGTV se sont associ&eacute;s pour mettre en place des formations &agrave; destination des &eacute;leveurs afin que vous puissiez mieux raisonner avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire votre approche de l'animal malade et les soins &eacute;ventuels que son &eacute;tat requiert.&nbsp;<h2>Une r&eacute;ponse &agrave; vos besoins pratiques et un renforcement de la s&eacute;curit&eacute; sanitaire</h2>La formation propos&eacute;e a pour objectifs de vous permettre&nbsp;:<ul><li>De d&eacute;terminer les facteurs de risque propres &agrave; votre &eacute;levage dans le respect des bonnes pratiques d'hygi&egrave;ne et du bien-&ecirc;tre animal&nbsp;; savoir les analyser, les hi&eacute;rarchiser et d&eacute;finir votre plan d'action avec des mesures adapt&eacute;es de bios&eacute;curit&eacute;.</li><li>D'observer vos animaux, d'interpr&eacute;ter leurs comportements De comprendre et faire comprendre l'antibior&eacute;sistance et les probl&egrave;mes qu'elle g&eacute;n&egrave;re.</li><li>D'avoir une approche globale de la sant&eacute; animale afin de passer du soin animal &agrave; la gestion et la pr&eacute;vention des risques sanitaires.</li></ul>Cette formation s'inscrit dans notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; pour vous permettre de passer &laquo;&nbsp;de l'individuel et du curatif&nbsp;&raquo; &laquo;&nbsp;au collectif et au pr&eacute;ventif&nbsp;&raquo;.<h2>Une action m&eacute;thodique pour &ecirc;tre infirmier de son &eacute;levage</h2>Votre action comme infirmier de votre troupeau est guid&eacute;e par les r&egrave;gles suivantes&nbsp;:<ol><li>Observer quotidiennement vos animaux permettant de d&eacute;tecter &agrave; temps des signes d'alerte (animal qui ne mange pas, est &agrave; l'&eacute;cart ou pr&eacute;sente une posture anormale...).</li><li>En cas de doute, pratiquer un examen &agrave; distance.</li><li>Puis, faire un examen rapproch&eacute; avec la r&eacute;alisation des 6 gestes de base.</li><li>Synth&eacute;tiser les &eacute;l&eacute;ments observ&eacute;s pour d&eacute;terminer la conduite &agrave; tenir&nbsp;: trois situations</li></ol><ul><li>Vous avez un diagnostic avec certitude d'une maladie connue avec, &agrave; disposition un protocole de soin, vous mettez en place le traitement.</li><li>Vous ne disposez pas d'un protocole de soin ou les sympt&ocirc;mes observ&eacute;s ne vous permettent pas de conclure avec certitude, vous prenez alors contact avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire pour avoir son avis et d&eacute;finir ensemble la conduite &agrave; suivre.</li><li>L'examen fait suspecter une maladie grave ou contagieuse, l'animal est alors isol&eacute; et vous faites appel &agrave; votre v&eacute;t&eacute;rinaire pour qu'il intervienne.</li></ul>Lors de chaque observation d'un animal, il est primordial de d&eacute;terminer le pronostic pour l'animal lui-m&ecirc;me, mais aussi l'&eacute;ventuel impact sur le lot ou sur le troupeau (probl&eacute;matique infectieuse contagieuse, parasitaire, alimentaire) avec l'isolement de tout animal malade lors de toute suspicion de maladie contagieuse.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 5.Apr&egrave;s le traitement du ou des malades, surveillez les autres animaux du lot. Notez les interventions dans le&nbsp; carnet sanitaire afin de faire un bilan, &eacute;valuer l'efficacit&eacute; et adapter la politique de lutte et de pr&eacute;vention.<h2>Une formation sur deux journ&eacute;es</h2>La formation des &eacute;leveurs se d&eacute;roule sur deux journ&eacute;es&nbsp;: la premi&egrave;re sur l'examen de l'animal et la seconde sur le m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaire et le carnet sanitaire. Une partie pratique en exploitation (r&eacute;alisation de gestes techniques ou analyse de la pharmacie) est associ&eacute;e &agrave; une partie th&eacute;orique. Les GDS, ma&icirc;tres d'&oelig;uvre de cette action, sont charg&eacute;s de l'organisation et de l'animation en partenariat avec les GTV. Cette formation se d&eacute;roule au sein d'une client&egrave;le v&eacute;t&eacute;rinaire par groupe de 12 &agrave; 15 &eacute;leveurs ou sur un secteur g&eacute;ographique d&eacute;fini avec un v&eacute;t&eacute;rinaire de GDS Creuse.<h2>1&egrave;re journ&eacute;e&nbsp;: l'examen du bovin malade avec la r&eacute;alisation des 6 gestes de base</h2>Durant la matin&eacute;e en &eacute;levage, vous vous exercerez &agrave; r&eacute;aliser les six gestes de base de l'examen d'un bovin : prise de temp&eacute;rature, examen des bouses, examen du vagin et de l'urine, examen de la mamelle chez la vache, des testicules chez le taureau, du nombril chez le veau, examen des flancs et examen de la t&ecirc;te et de la respiration.L'apr&egrave;s-midi, un support DVD de pr&eacute;sentation permet, d'une part de revoir les gestes &eacute;tudi&eacute;s le matin et d'appr&eacute;hender diff&eacute;rentes situations de bovins malades et, d'autre part, d'appr&eacute;hender diff&eacute;rentes situations en int&eacute;grant les six gestes de bases pour s'orienter dans des sc&eacute;narios que vous pourrez choisir (maladies respiratoires, pr&eacute;paration au v&ecirc;lage, diarrh&eacute;es, boiteries...).<h2>2&egrave;me journ&eacute;e&nbsp;: le carnet sanitaire et la bonne utilisation du m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaire</h2>La seconde journ&eacute;e d&eacute;butera le matin en salle au cours de laquelle vous aborderez les th&eacute;matiques vous permettant d'&ecirc;tre un acteur majeur de la lutte contre l'antibior&eacute;sistance&nbsp;:<ul><li>Les enregistrements sanitaires&nbsp;: avec les enjeux, les modalit&eacute;s pratiques, les modes de valorisation (bilan sanitaire pr&eacute;rempli).</li><li>Les m&eacute;dicaments&nbsp;: avec les g&eacute;n&eacute;ralit&eacute;s, l'antibior&eacute;sistance, les principales cat&eacute;gories et les cons&eacute;quences pratiques, la s&eacute;curisation (ordonnances) et le respect de la prescription, la s&eacute;curit&eacute; et l'hygi&egrave;ne, le rep&eacute;rage des animaux trait&eacute;s, le stockage et la gestion des DASRI (d&eacute;chets d'activit&eacute;s de soins &agrave; risques infectieux).</li></ul>L'apr&egrave;s-midi, en &eacute;levage, se d&eacute;roule la partie pratique. Apr&egrave;s avoir revu bri&egrave;vement les gestes relatifs &agrave; l'examen du bovin malade et en partant des m&eacute;dicaments de l'armoire &agrave; pharmacie, vous aborderez les points suivants&nbsp;: comment adapter le stockage, comment g&eacute;rer vos p&eacute;rim&eacute;s, l'utilisation et le respect des prescriptions, les modalit&eacute;s de classement des ordonnances, les modalit&eacute;s d'entretien des mat&eacute;riels de traitement, les modalit&eacute;s de rep&eacute;rage des animaux trait&eacute;s, comment enregistrer ses traitements, l'adaptation du stock de m&eacute;dicaments &agrave; la situation de l'&eacute;levage. Enfin, une d&eacute;monstration des principales techniques d'administration des m&eacute;dicaments sera r&eacute;alis&eacute;e.<h2>Un partenariat avec la Chambre d'Agriculture</h2>Ces formations se r&eacute;alisent dans le cadre de VIVEA sous l'&eacute;gide et en partenariat avec la Chambre d'Agriculture. Pour 2019, le cycle des formations d&eacute;butera fin janvier et sera reconduit &agrave; l'automne en fonction de vos besoins. La formation est prise en charge en totalit&eacute;, seul le repas du midi est &agrave; votre charge. Des modules ovin et caprin sont &eacute;galement disponibles. Si vous &ecirc;tes int&eacute;ress&eacute;s par un de ces modules, contactez-nous, nous mettrons en place une session.<h2>Une animation commune GDS Creuse &ndash; v&eacute;t&eacute;rinaire par client&egrave;le</h2>Les formations pour les &eacute;levages bovins se r&eacute;alisent dans le cadre des client&egrave;les v&eacute;t&eacute;rinaires. Chaque &eacute;leveur int&eacute;ress&eacute; est donc invit&eacute; &agrave; contacter son v&eacute;t&eacute;rinaire ou GDS Creuse pour lui indiquer son souhait de s'inscrire &agrave; de telles journ&eacute;es. L'animation est r&eacute;alis&eacute;e par le v&eacute;t&eacute;rinaire de la client&egrave;le ou/et un v&eacute;t&eacute;rinaire de GDS Creuse. Pour plus d'informations, n'h&eacute;sitez pas &agrave; contacter votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou GDS Creuse.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La prochaine formation &laquo;&nbsp;Eleveur infirmier de son &eacute;levage bovins allaitants&nbsp;&raquo; va se d&eacute;rouler &agrave; la stabulation des vaches allaitantes de l&#039;exploitation du Lyc&eacute;e Agricole d&#039;Ahun, le Chaussadis, sur la commune d&#039;Ahun (1&egrave;re journ&eacute;e le mardi 29 janvier 2019). Chaque &eacute;leveur int&eacute;ress&eacute; est invit&eacute; &agrave; contacter GDS Creuse pour s&#039;inscrire.
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Nouveau cycle de formation « Eleveur infirmier de son élevage » =&gt; Du fait de demandes, notamment de nouveaux installés, une nouvelle session « éleveur infirmier de son élevage » vous est proposée. Elle se déroulera à la stabulation des vaches allaitantes de l’exploitation du Lycée Agricole d’Ahun, le Chaussadis, sur la commune d’Ahun (1ère journée le mardi 29 janvier 2019). Inscrivez-vous !


Eleveur infirmier de son élevage « bovins allaitants ». Prochaine session le 29/01/2019 : inscrivez-vous !

CIWF France, Conf&eacute;d&eacute;ration nationale &ndash; D&eacute;fense de l'Animal, Conseil National de la Protection Animale, Fondation Assistance aux Animaux, Fondation Brigitte Bardot, Fondation 30 millions d'amis, Soci&eacute;t&eacute; Protectrice des Animaux, Fondation Droit Animal Ethique et Sciences, Ligue Fran&ccedil;aise pour la Protection du Cheval, l'&OElig;uvre d'Assistance aux B&ecirc;tes d'Abattoirs, Welfarm&nbsp;: telles sont les associations de protection animale que le ministre de l'Agriculture a re&ccedil;ues mercredi 9 janvier. Didier Guillaume &laquo;&nbsp;a tenu &agrave; rappeler que les &eacute;leveurs fran&ccedil;ais sont bien les premiers acteurs du bien-&ecirc;tre car ils aiment leurs animaux, et la comp&eacute;titivit&eacute; &eacute;conomique de leurs exploitations, et donc de leurs fili&egrave;res agroalimentaires en d&eacute;pendent&nbsp;&raquo;.<script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
Message re&ccedil;uDidier Guillaume &laquo;&nbsp;a regrett&eacute; l'agri bashing syst&eacute;matique et contre-productif dont font actuellement l'objet nos producteurs fran&ccedil;ais et indiqu&eacute; au contraire sa volont&eacute; de travailler &agrave; rapprocher le monde rural et les territoires urbains&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Les ONG pr&eacute;sentes partagent ce constat et cet avis&nbsp;&raquo; est-il indiqu&eacute; dans le communiqu&eacute; du minist&egrave;re. Ce dernier r&eacute;affirme l'action du gouvernement sur le dossier du bien-&ecirc;tre animal et de la lutte contre la maltraitance.Plan d'action 2016-2020Face &agrave; l'attente soci&eacute;tale des citoyens fran&ccedil;ais de mieux prendre en compte l'animal dans sa dimension d'&ecirc;tre sensible, le minist&egrave;re de l'Agriculture avait adopt&eacute; en 2016 un Plan d'action destin&eacute; &agrave; faire &eacute;voluer les pratiques dans les diff&eacute;rentes phases de la vie des animaux d'&eacute;levage. Elabor&eacute; en partenariat avec le monde professionnel et associatif, il recensait cinq axes strat&eacute;giques porteurs de vingt actions prioritaires dans les domaines de la recherche, de la vulgarisation des bonnes pratiques ou encore de la r&eacute;action &agrave; la maltraitance. Les abattoirs n'&eacute;taient pas oubli&eacute;s avec, entre autres actions, la mise en place d'un r&eacute;f&eacute;rent bien-&ecirc;tre animal et la cr&eacute;ation d'un d&eacute;lit de maltraitance.RenforcementAu printemps 2018, le minist&egrave;re de l'Agriculture avait annonc&eacute; plusieurs mesures destin&eacute;es &agrave; renforcer ce plan d'action, en agissant sur plusieurs leviers, tels que la formation et la sensibilisation de tous les acteurs (&eacute;leveurs, transporteur, intervenants, abatteurs...), l'accompagnement des &eacute;leveurs en difficult&eacute; (g&eacute;n&eacute;ralisation des cellules de veille, mise &agrave; disposition d'outils de diagnostic, encouragement des alternatives aux pratiques douloureuses...), le renforcement des dispositifs de contr&ocirc;le et de sanction, le soutien &agrave; l'innovation (sexage des embryons dans les &oelig;ufs par exemple) ou encore l'information, avec l'exp&eacute;rimentation, dans le cadre du Conseil national de l'alimentation, d'un &eacute;tiquetage sur les modes de production.


Le ministre de l’Agriculture a rencontré 11 fondations et associations de protection animales afin de leur rappeler les grandes lignes du Plan d’action prioritaire en faveur du bien-être animal établi pour la période 2016-2020, renforcé au printemps dernier.


Didier Guillaume veut en finir avec les mises en cause systématiques des éleveurs

La s&eacute;cheresse exceptionnelle de l'&eacute;t&eacute; 2018 a compromis la production d'herbe estivale et automnale&nbsp;: les &eacute;leveurs sont aujourd'hui confront&eacute;s &agrave; un manque de fourrage. Pour s'adapter, le premier levier consiste &agrave; d&eacute;capitaliser, avec mod&eacute;ration, son troupeau de laiti&egrave;res. Ainsi, les &eacute;leveurs ont commenc&eacute; &agrave; r&eacute;former des vaches plus massivement : la vente des b&ecirc;tes avant leur pleine maturit&eacute; assure une quantit&eacute; de nourriture suffisante pour les animaux pr&eacute;sents. Cependant, l'arriv&eacute;e d'un nombre croissant de vaches de r&eacute;forme vient engorger les march&eacute;s de viande bovine&nbsp;et diminuer les cotations. Les &eacute;leveurs constatent ainsi une chute de 22 &agrave; 32 centimes sur les animaux not&eacute;s O et P.<h2>Baisse de la collecte laiti&egrave;re</h2>Moins de fourrages et moins de vaches conduisent automatiquement &agrave; une baisse de la collecte laiti&egrave;re. L'ann&eacute;e 2018 avait pourtant d&eacute;but&eacute; avec une hausse du lait r&eacute;colt&eacute; de + 4,5 %. Elle s'est alors stabilis&eacute;e avant de d&eacute;cliner d&egrave;s le mois d'avril pour atteindre une baisse de - 0,3 % en ao&ucirc;t et jusqu'&agrave; -1,7 % en septembre. Le cumul sur les 9 premiers mois de l'ann&eacute;e reste positif avec + 0,9 %, mais la collecte risque encore de diminuer durant l'hiver. La production laiti&egrave;re va poursuivre sa baisse lorsque les stocks seront &eacute;puis&eacute;s. D&egrave;s la fin de l'&eacute;t&eacute;, certains agriculteurs ont parfois &eacute;t&eacute; contraints d'entamer les r&eacute;serves initialement destin&eacute;es &agrave; l'alimentation hivernale des vaches laiti&egrave;res.<h2>Achat de fourrage</h2>Face &agrave; cette p&eacute;nurie, les &eacute;leveurs se voient contraints d'acheter des fourrages et de la paille. La demande croissante en France mais aussi dans le reste de l'Europe et le march&eacute; satur&eacute; conduit &agrave; une augmentation des prix. Ces prix peuvent doubler en un an selon les r&eacute;gions. &nbsp;La s&eacute;cheresse risque donc de peser sur les charges proportionnelles. Avec une baisse de quantit&eacute; et/ou de qualit&eacute; des fourrages les r&eacute;sultats techniques risquent d'&ecirc;tre d&eacute;t&eacute;rior&eacute;s, notamment en production et reproduction. Les impacts de cette s&eacute;cheresse seront r&eacute;ellement visibles en fin d'hiver sur le terrain et mesurables au printemps prochain dans les comptabilit&eacute;s.<h2>Tableau 1 : collecte de lait (en 1 000 Litres) en Bretagne</h2><table><tbody><tr><td>Mois</td><td>2017</td><td>2018</td><td>&Eacute;volution N/N-1</td></tr><tr><td>Janvier</td><td>2&nbsp;056 246</td><td>2&nbsp;148 433</td><td>4,5 %</td></tr><tr><td>F&eacute;vrier</td><td>1&nbsp;905 699</td><td>1&nbsp;953 927</td><td>2,5 %</td></tr><tr><td>Mars</td><td>2&nbsp;141 257</td><td>2&nbsp;154 746</td><td>0,6 %</td></tr><tr><td>Avril</td><td>2&nbsp;146 362</td><td>2&nbsp;128 867</td><td>-0,8 %</td></tr><tr><td>Mai</td><td>2&nbsp;157 967</td><td>2&nbsp;172 047</td><td>0,7 %</td></tr><tr><td>Juin</td><td>1&nbsp;951 987</td><td>1&nbsp;970 395</td><td>0,9 %</td></tr><tr><td>Juillet</td><td>1&nbsp;908 895</td><td>1&nbsp;927 431</td><td>1,0 %</td></tr><tr><td>Ao&ucirc;t</td><td>1&nbsp;860 508</td><td>1&nbsp;854 028</td><td>-0,3 %</td></tr><tr><td>Septembre</td><td>1&nbsp;822&nbsp;802</td><td>1&nbsp;791 212</td><td>-1,7 %</td></tr></tbody></table>


La sécheresse de l’été 2018 a d’importantes répercussions en production laitière. La raréfaction des fourrages laisse présager des conséquences sur le troupeau et la comptabilité.


La pénurie de fourrage guette les éleveurs laitiers

N'y voyez pas de concomitance avec la campagne pour les &eacute;lections aux Chambres d'agriculture. Si l'annonce intervient au surlendemain du lancement de la campagne officielle, le scrutin se cl&ocirc;turant le 30 janvier prochain, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne m&egrave;ne sa propre enqu&ecirc;te depuis pr&egrave;s d'un an, d&eacute;non&ccedil;ant au passage &laquo;&nbsp;l'inaction des pouvoirs publics&nbsp;&raquo;, apr&egrave;s que &laquo;&nbsp;l'ebdo&nbsp;&raquo;, magazine mort-n&eacute;, a r&eacute;v&eacute;l&eacute; d&eacute;but 2018 l'existence de flux financiers suspects au sein groupe laitier, notamment de sa filiale luxembourgeoise Nethuns. Le syndicat affirme avoir &laquo;&nbsp;mis &agrave; jour un syst&egrave;me d'&eacute;vasion fiscale&nbsp;&raquo; et transmis les &eacute;l&eacute;ments au Parquet national financier, r&eacute;clamant l'ouverture d'une enqu&ecirc;te judiciaire.0,12 &euro; par litre de laitSelon la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, Lactalis &laquo;&nbsp;s'appuie sur le mode de facturation &agrave; posteriori des livraisons de lait, impos&eacute; aux &eacute;leveurs-euses, et le d&eacute;lai de paiement correspondant pour cr&eacute;er des dettes et des cr&eacute;ances fictives&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Lactalis a mis en place un syst&egrave;me de refacturation intra-groupe particuli&egrave;rement complexe ainsi qu'un syst&egrave;me d'achat fictif d'actions. Ainsi les 2/3 de la dette de BSA International, qui d&eacute;tient la filiale luxembourgeoise, sont compos&eacute;s de facturation intra-groupe. Entre 2015 et 2016, les capitaux propres de Nethuns ont &eacute;t&eacute; multipli&eacute;s par 2225, passant de 993 893 euros &agrave; 2 milliards 225 millions 410 mille 839 euros&nbsp;&raquo;. Le syndicat estime que le montage &eacute;quivaut &agrave; une ponction de 0,12 &euro; par litre de lait sur l'ensemble de la collecte mondiale du groupe. &laquo;&nbsp;Ce siphonnage de la valeur cr&eacute;&eacute;e par les producteurs et productrices, par un jeu de cr&eacute;ances de dettes fictives et d'achat d'actions, nous interroge aussi quant &agrave; sa sinc&eacute;rit&eacute; au regard des r&egrave;gles fiscales, autant de sujets qui rel&egrave;vent directement des comp&eacute;tences du Parquet national financier&nbsp;&raquo;, conclut le syndicat, qui affirme par ailleurs mobiliser tous les moyens l&eacute;gaux pour exiger la publication des comptes de BSA France, la structure centrale de Lactalis.


Le syndicat a transmis au Parquet national financier des éléments concernant des flux financiers vers une filiale luxembourgeoise du groupe, au détriment du fisc et des éleveurs. Un « siphonnage » de valeur qui équivaudrait à 0,12 € par litre de lait.


La Confédération paysanne accuse Lactalis d’évasion fiscale

L'efficience prot&eacute;ique nette&nbsp;: tel est le ratio faisant l'objet d'un programme de recherche du Groupement d'int&eacute;r&ecirc;t scientifique (GIS) &laquo; &Eacute;levages Demain &raquo;.&nbsp;Il consiste &agrave; faire le rapport entre les produits de l'&eacute;levage consommables par l'homme et les v&eacute;g&eacute;taux potentiellement consommables par l'homme mais distribu&eacute;s aux animaux. Autrement dit, il ne consid&egrave;re que les aliments faisant l'objet d'une comp&eacute;tition entre l'homme et les animaux d'&eacute;levage. Il exclut ainsi la part d'aliments consomm&eacute;s par les animaux mais pas par l'homme. Il s'agit en premier lieu de l'herbe &nbsp;mais &eacute;galement de toute une flop&eacute;e de sous-produits des industries agroalimentaires&nbsp;: coproduits de c&eacute;r&eacute;ales (issus de meunerie, amidonnerie, distillerie), de prot&eacute;agineux (coproduits du pois), d'ol&eacute;agineux (tourteaux de colza, tournesol), de fruits (pulpes de citrus), de l&eacute;gumes et de tubercules (pulpe de betterave, de pomme de terre) ainsi que du lait (lactos&eacute;rum issu de fromageries).&nbsp;Autant de produits sur lesquels lorgne &eacute;galement la bio&eacute;conomie (bio-mat&eacute;riaux, bio-mol&eacute;cules, biocarburants, biogaz, chaleur, engrais et amendement organiques).<h2>Contributeur net de prot&eacute;ines</h2>R&eacute;sultats&nbsp;? De nombreux &eacute;levages peuvent avoir une contribution positive a&#768; la production de prot&eacute;ines de qualit&eacute;&#769; pour l'alimentation humaine. De quoi nuancer les critiques concernant la faible efficience de conversion des ressources v&eacute;g&eacute;tales par l'&eacute;levage et les fameux 3 &agrave; 10 kg de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales n&eacute;cessaires pour 1 kg de viande. Selon le GIS &laquo;&nbsp;&Eacute;levages Demain&nbsp;&raquo;, (consortium de 16 organismes dont l'INRA, l'Idele...) qui travaille &nbsp;sur les syst&egrave;mes de production animale &agrave; hautes performances &eacute;conomiques, environnementales et soci&eacute;tales, les monogastriques (porcs conventionnels, poulets de chair standard, poules pondeuses) produisent entre 0,7 et 1,6 kg de prote&#769;ines animales par kg de prote&#769;ines ve&#769;ge&#769;tales consommables par l'homme selon les modes d'alimentation. Les e&#769;levages bovins laitiers produisent de 0,6 jusqu'a&#768; plus de 2 kg de prote&#769;ines animales pour 1 kg de prote&#769;ines ve&#769;ge&#769;tales consommables par l'homme. Leur efficience nette est d'autant plus importante que la part d'herbe dans la ration s'accroit. La production de viande de ruminant est en revanche moins efficiente, mais surtout tre&#768;s variable. Si certains syste&#768;mes transhumants ne consomment aucune prote&#769;ine consommable par l'homme et ont donc une efficience &laquo; infinie &raquo;, certains ateliers d'engraissement produisent a&#768; peine 0,2 kg de prote&#769;ines animales consommables par kg de prote&#769;ines ve&#769;ge&#769;tales consommables.<h2>Leviers et autres incidences</h2>Les principaux leviers d'ame&#769;lioration de l'efficience nette reposent sur le choix des matie&#768;res premie&#768;res pour l'alimentation animale, l'ame&#769;lioration de la valeur alimentaire de ces matie&#768;res premie&#768;res et la se&#769;lection d'animaux aptes a&#768; bien les valoriser. Et pour raisonner plus finement encore la concurrence entre productions animales et productions ve&#769;ge&#769;tales, le GIS mise de sur de nouveaux ratios, inte&#769;grant la qualite&#769; des prote&#769;ines ou le bilan e&#769;nerge&#769;tique de la digestion qui sont beaucoup plus e&#769;leve&#769;es pour les produits animaux que pour les produits ve&#769;ge&#769;taux. Selon le GIS, de tels ratios fourniraient des re&#769;sultats supe&#769;rieurs aux ratios actuels d'efficience nette. A contrario, l'accroissement e&#769;ventuel de la valorisation en alimentation humaine des ressources ve&#769;ge&#769;tales, du fait soit de changements d'habitudes alimentaires, soit de progre&#768;s technologiques, va contribuer a&#768; re&#769;duire l'efficience nette des e&#769;levages, mais dans une moindre mesure pour les syste&#768;mes de ruminants valorisant beaucoup d'herbe. Le GIS pr&eacute;cise par ailleurs que le calcul d'efficience prote&#769;ique nette pour l'alimentation humaine ne conside&#768;re pas toutes les autres prote&#769;ines produites par l'animal, qui n'entrent pas dans la chaine alimentaire, mais qui sont valorise&#769;es par d'autres filie&#768;res cre&#769;ant de la valeur ajoute&#769;e&nbsp;: cuir, cosme&#769;tique, alimentation pour animaux de compagnie...<h2>15 000 litres d'eau ?</h2>S'agissant de la consommation d'eau, les chiffres fr&eacute;quemment cit&eacute;s font &eacute;tat de 15.000 l par kg de viande. Ils sont issus de la m&eacute;thode Waterfootprint, laquelle prend en compte &laquo;&nbsp;l'eau bleue&nbsp;&raquo;, qui correspond &agrave; l'abreuvement, &laquo;&nbsp;l'eau grise&nbsp;&raquo;, qui repr&eacute;sente &agrave; la consommation n&eacute;cessaire &agrave; la pr&eacute;servation de sa qualit&eacute; et enfin &laquo;&nbsp;l'eau verte&nbsp;&raquo;, c'est &agrave; dire l'eau de pluie absorb&eacute;e et &eacute;vapor&eacute;e par les surfaces fourrag&egrave;res. Cette &laquo;&nbsp;eau verte&nbsp;&raquo; repr&eacute;sente 94% des 15.000 l suscit&eacute;s. Abstraction faite de cette eau de pluie, c'est 50 l d'eau qui sont r&eacute;ellement n&eacute;cessaires pour produire 1 kg de viande bovine.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Le GIS a appliqu&eacute; &agrave; l&#039;&eacute;nergie la m&ecirc;me m&eacute;thodologie que pour les prot&eacute;ines. Si l&#039;efficience &eacute;nerg&eacute;tique est sup&eacute;rieure &agrave; 1 pour les syst&egrave;mes herbagers en bovins laitiers, elle est inf&eacute;rieure &agrave; 1 pour la plupart des autres syst&egrave;mes. Chez les ruminants, les pertes e&#769;nerge&#769;tiques dues au me&#769;tabolisme des animaux (extra-chaleur) sont importantes. Chez les monogastriques, le mai&#776;s grain tient une place tre&#768;s importante dans l&#039;alimentation.
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La prise en compte des aliments non consommables par l’homme, comme l’herbe, mais aussi les coproduits agroalimentaires, comme les issues de meuneries, les tourteaux et les pulpes, confère à de nombreux élevages une contribution positive à la production de protéines de qualité́ pour l’alimentation humaine, selon le GIS « Élevages Demain ».


3 à 10 kg de protéines végétales pour 1 kg de viande : vraiment ?

&laquo;&nbsp;Il est inacceptable qu'une telle d&eacute;cision, prise sous l'influence du lobbying de quelques activistes orchestrant une d&eacute;sinformation r&eacute;guli&egrave;re de notre production pour pr&ocirc;ner le v&eacute;g&eacute;tarisme par dogmatisme, puisse mettre en danger l'image d'un mets embl&eacute;matique de l'art de vivre &agrave; la fran&ccedil;aise qui a d'ailleurs &eacute;t&eacute; officiellement reconnu &laquo; patrimoine culturel et gastronomique prot&eacute;g&eacute; en France &raquo; par les parlementaires fran&ccedil;ais en 2006&nbsp;&raquo;. Ainsi a r&eacute;agi Michel Fruchet, pr&eacute;sident du Cifog, qui regroupe toutes les familles professionnelles de la fili&egrave;re palmip&egrave;des &agrave; foie gras, &agrave; l'annonce du verdict de la Cour supr&ecirc;me des &Eacute;tats-Unis, le 7 janvier. Cette derni&egrave;re a valid&eacute;&nbsp;l'interdiction de commercialiser du foie gras en Californie, au nom de la lutte contre la&nbsp;cruaut&eacute; faite aux animaux.R&eacute;sistance des consommateurs US ?Entr&eacute;e en vigueur en 2012, la loi avait &eacute;t&eacute; suspendue par la justice en 2015,&nbsp;un juge f&eacute;d&eacute;ral estimant qu'elle interf&eacute;rait avec la l&eacute;gislation commerciale. Elle avait &eacute;t&eacute; de nouveau valid&eacute;e en appel en 2017 et faisait depuis l'objet d'un recours suspensif, apr&egrave;s la saisie de la plus haute&nbsp;juridiction am&eacute;ricaine par des producteurs de foie gras du Canada et de New York et un&nbsp;restaurateur californien. Les professionnels fran&ccedil;ais condamnent cette atteinte au libre commerce et &agrave; la libre consommation du foie gras, &laquo; un produit sain, loyal et marchand&nbsp;&raquo;. Pour le Cifog, cette d&eacute;cision californienne rappelle l'interdiction de commercialisation intent&eacute;e par Chicago il y a plusieurs ann&eacute;es et que la ville am&eacute;ricaine avait d&ucirc; annuler deux ans plus tard face &agrave; la r&eacute;sistance des restaurateurs et des consommateurs locaux. Reste &agrave; savoir les californiens imiteront leurs concitoyens de l'Illinois.Double impactLe signal envoy&eacute; par les autorit&eacute;s judiciaires am&eacute;ricaines est &eacute;videmment n&eacute;gatif pour la fili&egrave;re fran&ccedil;aise qui, avec 11.600 t/an, s'adjuge les deux tiers de la production mondiale (18.400 t/an). La France en exporte 3.900 t/an, ce qui g&eacute;n&egrave;re un exc&eacute;dent commercial de 22,9 M &euro; (2017) selon le Cifog. Des op&eacute;rateurs fran&ccedil;ais tels que Rougi&eacute; (Euralis) ont d&eacute;velopp&eacute; une production au Canada pour des raisons sanitaires et/ou douani&egrave;res. Dans son Plan de fili&egrave;re (voir encadr&eacute;), le Cifog vise un exc&eacute;dent commercial de 100 M &euro; &agrave; l'horizon 2023.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Avec la valorisation et la juste r&eacute;mun&eacute;ration des &eacute;leveurs, l&#039;attention port&eacute;e aux attentes soci&eacute;tales est un des deux axes strat&eacute;giques du plan de fili&egrave;re &eacute;labor&eacute; par le Cifog dans le cadre des EGA. La production de palmip&egrave;des &agrave; foie gras en France est le fait de l&#039;&eacute;levage en plein air et de l&#039;engraissement par alimentation assist&eacute;e (gavage) d&#039;oies et de canards d&#039;esp&egrave;ces d&eacute;finies et soigneusement s&eacute;lectionn&eacute;es au fil des ans pour leur aptitude &agrave; l&#039;engraissement de leur foie. Ce postulat constitue le fondement historique de toute la fili&egrave;re, qui repr&eacute;sente le patrimoine culturel de plusieurs r&eacute;gions fran&ccedil;aises. Aujourd&#039;hui, la fili&egrave;re s&#039;attache &agrave; renforcer son lien avec les attentes soci&eacute;tales en s&#039;appuyant sur le d&eacute;ploiement des r&egrave;gles sanitaires, le respect du bien-&ecirc;tre animal et de l&#039;environnement.
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Les professionnels français du foie gras en appellent au respect de la liberté de choix du consommateur. Une pareille interdiction n’avait pas résisté à la pression des restaurateurs et des consommateurs à Chicago (Illinois) par le passé.


Le Cifog dénonce l’interdiction de vendre du foie gras en Californie

L'op&eacute;ration &laquo;&nbsp;lundi vert&nbsp;&raquo; est-elle une entreprise poussant &agrave; la consommation de viande&nbsp;? A dire vrai, ce n'est pas exactement la teneur du communiqu&eacute; d'Interbev, l'Association nationale interprofessionnelle du b&eacute;tail et des viandes. Mais ses donn&eacute;es donnent mati&egrave;re &agrave; relativiser le rapport des Fran&ccedil;ais &agrave; la viande. Interbev r&eacute;agissait &agrave; l'op&eacute;ration de sensibilisation visant &agrave; inviter les Fran&ccedil;ais &agrave; faire l'impasse sur la viande et le poisson chaque lundi de l'ann&eacute;e. &laquo;&nbsp;Contrairement &agrave; ce que l'on pourrait croire, les Fran&ccedil;ais ne mangent pas de la viande rouge &agrave; tous les repas : aujourd'hui, les chiffres de consommation &eacute;quivalent &agrave; pr&egrave;s de 4 jours par semaine sans viande rouge&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille l'interprofession, qui s'appuie sur l'enqu&ecirc;te 2016 Comportements et consommations alimentaires en France (CCAF) que le Credoc (Centre de recherche pour l'&eacute;tude et l'observation des conditions de vie) r&eacute;alise tous les trois ans. La viande rouge correspond aux viandes de b&oelig;uf, de veau, d'agneau, de porc (hors charcuterie), &agrave; la viande chevaline, caprine et aux autres viandes. Ni les viandes de volailles, ni la chair de poisson ne sont prises en compte par Interbev,&nbsp;ce qui retire un peu de sel (mais pas de persill&eacute;) &agrave; l'annonce.Sant&eacute;La tribune publi&eacute;e dans Le Monde, sign&eacute;e par des scientifiques, philosophes, psychologues, journalistes, artistes etc., ainsi que par une vingtaine de d&eacute;put&eacute;s, pointait, outre les conditions de vie et de fin de vie des animaux, les m&eacute;faits de la consommation de chair animale sur l'environnement et la sant&eacute; humaine. Sur ce point, Interbev indique que &laquo;&nbsp;80% des adultes ont une consommation parfaitement conforme aux pr&eacute;conisations de sant&eacute; publique : ils mangent moins de viande hors volaille que le seuil de 500 g de viande rouge cuite par semaine recommand&eacute; en mati&egrave;re de pr&eacute;vention&nbsp;&raquo;. L'interprofession cite &eacute;galement le World cancer research fund international (WCRFI) qui affirme que &laquo;&nbsp;la viande participe &agrave; l'&eacute;quilibre alimentaire gr&acirc;ce &agrave; ses nutriments essentiels et vari&eacute;s tels que les prot&eacute;ines, le fer, le zinc, le s&eacute;l&eacute;nium et les vitamines du groupe B et qu'elle contribue &agrave; structurer le repas car elle ne se mange pas seule : elle s'accompagne de l&eacute;gumes ou de f&eacute;culents dont les apports en nutriments sont compl&eacute;mentaires&nbsp;&raquo;.EnvironnementInterbev r&eacute;pond &eacute;galement aux attaques portant sur les impacts environnementaux, dont le mod&egrave;le d'&eacute;levage fran&ccedil;ais n'a pas &agrave; rougir. &laquo; Les bovins sont essentiellement nourris &agrave; l'herbe et 90% de l'alimentation des troupeaux provient de l'exploitation elle-m&ecirc;me&nbsp;&raquo;, indique Interbev. &laquo;&nbsp;Des experts de la FAO ont d'ailleurs derni&egrave;rement revaloris&eacute; l'&eacute;levage d'herbivores en mati&egrave;re d'alimentation durable&nbsp;&raquo;. Interbev appelle les consommateurs &agrave; acheter les &laquo; Viandes de France &raquo;, garantes de modes de production durables et de la pr&eacute;servation des territoires ruraux.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Pacte pour un engagement soci&eacute;tal&nbsp;: c&#039;est la d&eacute;marche de responsabilit&eacute; soci&eacute;tale lanc&eacute;e en 2017 par Interbev. Lab&eacute;lis&eacute;s par l&#039;Afnor en 2018, les engagements sign&eacute;s de tous les professionnels de la fili&egrave;re fran&ccedil;aise &eacute;levage et viande portent sur les th&eacute;matiques environnementales, sociales, nutritionnelles et de protection animale.
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Les Français consomment de la viande rouge en moyenne 2 à 3 fois par semaine, a réagi Interbev à l’opération « lundi vert », appelant nos concitoyens à ne pas consommer de chair animale chaque lundi de 2019.


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