Des mesures d'isolement ont &eacute;t&eacute; prises en attendant le r&eacute;sultat des&nbsp;analyses, a ajout&eacute; le gouvernement, pr&eacute;cisant que le cas avait &eacute;t&eacute; identifi&eacute;&nbsp;lors d'un contr&ocirc;le de routine et n'&eacute;tait pas entr&eacute; dans la cha&icirc;ne alimentaire.&nbsp;"S'il est trop t&ocirc;t pour dire l'origine de ce cas, sa d&eacute;couverte prouve que&nbsp;notre syst&egrave;me de surveillance fonctionne bien", s'est f&eacute;licit&eacute;e la cheffe des&nbsp;services v&eacute;t&eacute;rinaires d'&Eacute;cosse Sheila Voas, cit&eacute;e par l'agence britannique PA.&nbsp;Rappelant que l'industrie &eacute;cossaise de la viande bovine repr&eacute;sente "des&nbsp;centaines de millions de livres", le parti travailliste &eacute;cossais a demand&eacute; au&nbsp;gouvernement qu'il prenne des mesures "pour rassurer et prot&eacute;ger" les&nbsp;professionnels et le public, et qu'il tienne le Parlement inform&eacute;.Tim Farron, responsable des questions agricoles pour le Parti&nbsp;lib&eacute;ral-d&eacute;mocrate, a lui jug&eacute; cette annonce "profond&eacute;ment inqui&eacute;tante", et&nbsp;demand&eacute; au gouvernement central quelles mesures seraient prises pour "faire en&nbsp;sorte qu'il ne s'agisse que d'un cas isol&eacute;".&nbsp;Pour le docteur Simon Clegg, professeur de sciences v&eacute;t&eacute;rinaires &agrave;&nbsp;l'universit&eacute; de Lincoln (centre de l'Angleterre), "il n'y a aucune raison de&nbsp;paniquer". Depuis les ann&eacute;es 1990, "des mesures de contr&ocirc;le sont en vigueur,&nbsp;les abattoirs respectent des normes tr&egrave;s strictes", affirme-t-il. "Le boeuf&nbsp;&eacute;cossais n'a jamais &eacute;t&eacute; aussi s&ucirc;r".&nbsp;Des cas d'enc&eacute;phalopathie spongiforme bovine (ESB), le nom scientifique de&nbsp;la maladie de la vache folle, apparaissent sporadiquement au Royaume-Uni&nbsp;depuis la grave crise de la fin des ann&eacute;es 1990 qui avait conduit &agrave; l'abattage&nbsp;de millions de b&ecirc;tes.Apparue au Royaume-Uni dans les ann&eacute;es 80, l'ESB s'&eacute;tait &eacute;tendue &agrave; de&nbsp;nombreux pays en Europe et dans le monde &agrave; cause de l'utilisation de farines&nbsp;animales contamin&eacute;es. Suspect&eacute;e d'&ecirc;tre &agrave; l'origine du nouveau variant de la&nbsp;maladie de Creutzfeldt-Jakob (MJC) chez l'homme, elle avait suscit&eacute;&nbsp;l'inqui&eacute;tude des consommateurs et fait chuter les achats de viande.&nbsp;L'ampleur exacte de l'&eacute;pid&eacute;mie chez l'homme reste inconnue. Le nombre de&nbsp;cas du nouveau variant de la MJC a diminu&eacute; depuis 2000, alors que l'&eacute;pid&eacute;mie&nbsp;d'ESB &eacute;tait ma&icirc;tris&eacute;e. De 1995 &agrave; 2016, 178 personnes, toutes d&eacute;c&eacute;d&eacute;es, ont &eacute;t&eacute;&nbsp;diagnostiqu&eacute;es au Royaume-Uni, tandis que 27 sont mortes de la maladie en&nbsp;France entre 1996 et 2014.&nbsp;En juin, la Chine avait lev&eacute; l'embargo sur l'importation de boeuf&nbsp;britannique.


Un cas de vache folle a été détecté dans une ferme de l'Aberdeenshire, dans le nord-est de l'Écosse, a annoncé le gouvernement écossais jeudi.


Un cas de vache folle détecté dans une ferme écossaise

"C'est le retour du foie gras", a comment&eacute; lors d'un point presse&nbsp;Marie-Pierre P&eacute;, directrice g&eacute;n&eacute;rale du comit&eacute; interprofessionnel des&nbsp;palmip&egrave;des &agrave; foie gras (Cifog). "Cette saison s'annonce sous les meilleurs&nbsp;augures", a-t-elle ajout&eacute;.&nbsp;La production fran&ccedil;aise devrait progresser de 49% en 2018 par rapport &agrave;&nbsp;2017, pour atteindre environ 16.360 tonnes de foie gras, selon les estimations&nbsp;du Cifog.&nbsp;Ce volume se rapprocherait ainsi de celui de 2015 (19.250 tonnes), derni&egrave;re&nbsp;ann&eacute;e de r&eacute;f&eacute;rence avant les deux ann&eacute;es de crise successives."Cette bonne nouvelle, c'est le r&eacute;sultat des investissements et des r&egrave;gles&nbsp;que nous avons mises en oeuvre pour que la production reprenne de fa&ccedil;on&nbsp;p&eacute;renne, ce qui nous permet d'initier une dynamique de conqu&ecirc;te", a estim&eacute;&nbsp;Michel Fruchet, pr&eacute;sident du Cifog.&nbsp;La fili&egrave;re pr&eacute;voit notamment de mettre en place des campagnes de&nbsp;communication ainsi que des &eacute;v&eacute;nements avant la saison des f&ecirc;tes de fin&nbsp;d'ann&eacute;e.&nbsp;La production avait chut&eacute; de 20% en 2017, apr&egrave;s une baisse de la m&ecirc;me&nbsp;amplitude l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente, du fait des attaques de virus H5N8 durant&nbsp;l'hiver 2016-17 et H5N1 en 2015-16, dans les d&eacute;partements du Sud-Ouest.<h2>Embargos sanitaires</h2>Par ailleurs, les exportations fran&ccedil;aises de foie gras se sont repli&eacute;es de&nbsp;22,4% entre 2015 et 2017, dans ce contexte de recul de la production et&nbsp;"d'embargos sanitaires mis en place par des pays asiatiques &agrave; partir de la fin&nbsp;2015", selon un document publi&eacute; jeudi par Agreste, le service statistique du&nbsp;minist&egrave;re de l'Agriculture.&nbsp;Malgr&eacute; ces crises, la France est rest&eacute; le premier producteur mondial de&nbsp;foie gras (11.450 tonnes en 2017), devant la Hongrie (2.720 tonnes), la&nbsp;Bulgarie (2.300 tonnes) et l'Espagne (515 tonnes), selon la m&ecirc;me source.&nbsp;En 2017, les productions hongroises et bulgares se sont par ailleurs&nbsp;&eacute;galement repli&eacute;es, respectivement de 25% et de 15%, apr&egrave;s des hausses de 48%&nbsp;et 23% en 2016.&nbsp;Pour repartir du bon pied, la fili&egrave;re fran&ccedil;aise a mis en place une s&eacute;rie de&nbsp;mesures de bios&eacute;curit&eacute; et transform&eacute; ses conditions de production.&nbsp;"La fili&egrave;re nous parait beaucoup plus robuste maintenant", a soulign&eacute; Mme&nbsp;P&eacute;.&nbsp;"Quelques cas &eacute;pizootiques pourraient se d&eacute;clarer mais en aucun cas nous ne&nbsp;serions dans la m&ecirc;me configuration, nous serions en mesure de le g&eacute;rer tr&egrave;s&nbsp;rapidement", a-t-elle compl&eacute;t&eacute;.&nbsp;Mais tout cela a un co&ucirc;t: les investissements dans les nouvelles mesures de&nbsp;bios&eacute;curit&eacute; ont &eacute;t&eacute; estim&eacute;es &agrave; 20.000 euros par exploitation en moyenne.


Après deux épidémies successives de grippe aviaire qui ont mis à mal la filière du foie gras du Sud-Ouest, l'année 2018 s'annonce "sous les meilleurs augures", ont indiqué jeudi les professionnels du secteur. 


La filière foie gras voit 2018 "sous les meilleurs augures"

Contre les mammites (&oelig;d&egrave;me mammaire p&eacute;ripartum)&nbsp;: des cataplasmes d'argile, de la phytoth&eacute;rapie &agrave; base d'artichaut ou de pissenlit, de l'aromath&eacute;rapie &agrave; base d'huiles essentielles de cypr&egrave;s ou de citron ou encore de l'hom&eacute;opathie. Contre les plaies et ger&ccedil;ures de trayons&nbsp;: de l'hom&eacute;opathie &eacute;galement sinon des huiles essentielles (phytoth&eacute;rapie) &agrave; base de lavandin ou de clou de girofle ou de la phytoth&eacute;rapie au moyen de consoude, de millepertuis ou de cataplasmes de choux. Pour lutter contre les diarrh&eacute;es des animaux jeunes animaux&nbsp;: un libre acc&egrave;s &agrave; l'argile, du charbon activ&eacute;, de la tisane de foin, des plantes &agrave; tanin (romarin, chardon-marie...) ou de l'huile essentielle. Ce sont quelques exemples de rem&egrave;des alternatifs aux traitements m&eacute;dicamenteux. &laquo;&nbsp;&Ccedil;a marche&nbsp;&raquo; t&eacute;moignent en coeur Agn&egrave;s Brian&ccedil;on, &eacute;leveuse de caprins et d'ovins &agrave; Valdr&ocirc;me (Dr&ocirc;me) et Danielle Pratte-Meurot, &eacute;leveuse de brebis &agrave; Vach&egrave;res-en-Quint (Dr&ocirc;me).<h2>La pr&eacute;vention d'abord</h2>Les deux &eacute;leveuses disposent de nombreuses ann&eacute;es de recul &agrave; l'appui de leur affirmation. Elles sont &agrave; l'origine de deux ouvrages d&eacute;di&eacute;s aux rem&egrave;des alternatifs pour animaux. Elles organisent par ailleurs des r&eacute;unions d'information aupr&egrave;s d'&eacute;leveurs. &laquo;&nbsp;Je ne suis pas v&eacute;t&eacute;rinaire&nbsp;&raquo;, s'empresse de pr&eacute;ciser Agn&egrave;s Brian&ccedil;on. L'hom&eacute;opathie, qui n'est pas reconnue au plan scientifique, est une m&eacute;decine d'exp&eacute;rience. C'est cette exp&eacute;rience que nous souhaitons partager avec les &eacute;leveurs&nbsp;d&eacute;sireux d'avoir une autre approche &raquo;. Cette approche, elle ne repose pas que sur des rem&egrave;des, qu'ils rel&egrave;vent de l'hom&eacute;opathie, de la phytoth&eacute;rapie ou de l'aromath&eacute;rapie. &laquo;&nbsp;Il s'agit d'une d&eacute;marche globale o&ugrave; la pr&eacute;vention jour un r&ocirc;le essentiel&nbsp;&raquo;, explique Claire Martin, v&eacute;t&eacute;rinaire hom&eacute;opathe dans la r&eacute;gion de Gap (Hautes-Alpes). &laquo;&nbsp;Le choix de races adapt&eacute;es &agrave; leur environnement, l'alimentation, le respect de la physiologie animale, la densit&eacute; d'animaux et le logement garantissant de bonnes conditions d'hygi&egrave;ne constituent des pr&eacute;requis&nbsp;&raquo;. Une ligne de conduite que l'allopathie ne renierait pas.<h2>La sant&eacute;, avant la m&eacute;decine</h2>Au m&ecirc;me titre que l'allopathie et la chimioth&eacute;rapie, l'aromath&eacute;rapie et la phytoth&eacute;rapie sont bas&eacute;es sur la mati&egrave;re alors que l'hom&eacute;opathie, comme l'ost&eacute;opathie, l'acupuncture ou les m&eacute;decines orientales, sont bas&eacute;es sur l'&eacute;nergie. Les rem&egrave;des hom&eacute;opathes peuvent &ecirc;tre d'origine animale, min&eacute;rale ou chimique, autrement dit pas exclusivement v&eacute;g&eacute;tale. &laquo;&nbsp;Dans le cas des traitements mati&egrave;re, les sympt&ocirc;mes sont des signes &agrave; &eacute;viter alors que dans le cas de l'&eacute;nergie, les sympt&ocirc;mes sont compris comme des r&eacute;actions de d&eacute;fense du corps, qu'il faut respecter et accompagner&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise la v&eacute;t&eacute;rinaire. &laquo;&nbsp;Les r&eacute;sistances aux antibiotiques et la faiblesse de l'innovation en la mati&egrave;re m&egrave;nent &agrave; une impasse th&eacute;rapeutique, nous obligeant &agrave; remettre en question notre mode de pens&eacute;e. Il faut penser sant&eacute; avant de penser m&eacute;decine&nbsp;&raquo;. Les promoteurs des techniques alternatives de soin se gardent de tout jusqu'au-boutisme. &laquo;&nbsp;L'observation et la relation homme-animal sont d&eacute;terminantes&nbsp;&raquo;, analyse Agn&egrave;s Brian&ccedil;on. &laquo;&nbsp;En ce qui me concerne, quand je ne trouve pas de solution par l'hom&eacute;opathie ou autre, j'en appelle &agrave; la chimie&nbsp;&raquo;.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 C&#039;est le poids d&#039;antibiotiques consomm&eacute; en France en 2015 en sant&eacute; v&eacute;t&eacute;rinaire. Un tonnage qui pointe &agrave; 786 t dans la sant&eacute; humaine. Les probl&egrave;mes de r&eacute;sistance aux antibiotiques (1940) sont aussi vieux que la mise sur le march&eacute; de la p&eacute;nicilline (1943). Antibiotiques, anti-inflammatoires, analg&eacute;siques, b&ecirc;tabloquants, antid&eacute;presseurs&nbsp;: de nombreuses mol&eacute;cules sont aujourd&#039;hui d&eacute;tect&eacute;es dans l&#039;environnement et notamment dans les eaux douces et marines, contaminant jusqu&#039;aux poissons en eau profonde.
</aside>


A l’heure où l’homéopathie est mise à l’index pour son manque de preuves scientifiques, des éleveuses témoignent de leurs pratiques en matière de remèdes alternatifs aux médicaments, sans tomber dans le jusqu’au-boutisme.


[Med’Agri] « L’homéopathie est une médecine d’expérience »

Est consid&eacute;r&eacute; comme avortement toute naissance d'un animal mort, vivant mais n&eacute; avant terme ou mort dans les 48h00 suivant la naissance. Tous les &eacute;levages sont concern&eacute;s et on estime &agrave; 2 % les femelles qui avortent chaque ann&eacute;e.<h2>Des causes multiples d'o&ugrave; un diagnostic d&eacute;licat</h2>De nombreux facteurs peuvent interrompre une gestation&nbsp;: traumatisme de la m&egrave;re en fin de gestation, anomalie du f&oelig;tus d&eacute;clenchant son expulsion, probl&egrave;me alimentaire, maladies... Cela explique que sur un avortement isol&eacute;, la probabilit&eacute; d'en trouver la cause est faible. En revanche, lors d'avortements multiples et rapproch&eacute;s la cause infectieuse est plus probable.<h2>Une d&eacute;claration obligatoire des avortements (police sanitaire de la brucellose)</h2>Le 1er signe de la brucellose est l'avortement d'o&ugrave; une d&eacute;claration obligatoire de tout avortement chez les bovins ou tout &eacute;pisode abortif chez les petits ruminants (3 avortements ou plus sur une p&eacute;riode de 7 jours ou moins) &agrave; son v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire avec une prise en charge par l'Etat des frais li&eacute;s &agrave; ce contr&ocirc;le brucellose (frais de d&eacute;placement et d'intervention du v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire, frais d'analyses).<h2>De nombreux agents infectieux incrimin&eacute;s</h2>La liste des bact&eacute;ries, virus ou parasites responsables d'avortement est longue. Citons parmi les plus fr&eacute;quents l'ehrlichiose, la fi&egrave;vre Q, la BVD, la n&eacute;osporose pour les bovins, la salmonellose, la chlamydiose ou la toxoplasmose pour les petits ruminants. Ces agents infectieux sont les plus redoutables car&nbsp;contagieux et dou&eacute;s d'un grand pouvoir d'expansion intra et inter &eacute;levages. Ils sont souvent difficiles &agrave; combattre (&eacute;checs th&eacute;rapeutiques) et persistants par les animaux porteurs asymptomatiques et excr&eacute;teurs avec, pour certains, un risque pour l'humain et, plus encore, la femme enceinte.<h2>Le recours au laboratoire, un passage oblig&eacute; pour assurer le diagnostic &eacute;tiologique</h2>Lors d'avortements, les manifestations cliniques et les caract&eacute;ristiques &eacute;pid&eacute;miologiques ne sont pas sp&eacute;cifiques. Au mieux, ces &eacute;l&eacute;ments peuvent orienter vers une suspicion d'o&ugrave; l'indispensable recours au laboratoire. Le diagnostic analytique fait appel &agrave; des m&eacute;thodes directes avec recherche de l'agent causal ou indirectes avec recherche des anticorps.<h2>Des pr&eacute;cautions d'utilisation &agrave; respecter</h2>La pr&eacute;cocit&eacute; d'intervention est d&eacute;terminante&nbsp;: pr&eacute;l&egrave;vement dans les 48 heures, maximum, suivant l'avortement pour le diagnostic direct. Cela garantit des pr&eacute;l&egrave;vements de qualit&eacute; pour le laboratoire et augmente le taux d'&eacute;lucidation. Si on intervient plus tardivement, on s'orientera alors sur des recherches compl&eacute;mentaires comme les s&eacute;rologies chez les avort&eacute;es depuis plus de 15 jours.<h2>Un diagnostic direct facilit&eacute; par la Caisse R&eacute;gionale de Solidarit&eacute; Sant&eacute; Animale (CRSSA), un renforcement du kit bovin</h2>Pour faciliter l'utilisation des nouvelles techniques de diagnostic direct (PCR), le GRASL a d&eacute;cid&eacute; de consacrer la CRSSA au diagnostic direct des avortements dans les &eacute;levages bovins, ovins et caprins. Un kit PCR, adapt&eacute; &agrave; chaque esp&egrave;ce, avec une prise en charge de 75 % est &agrave; disposition. Gr&acirc;ce aux nouveaux outils analytiques disponibles, depuis le 01/10/2017, le kit avortement bovin est pass&eacute; de 5 &agrave; 11 valences recherch&eacute;es (cf. tableau &laquo;&nbsp;CRSSA &ndash; Kit diagnostic direct avortements ruminants&nbsp;&raquo;). En cas de n&eacute;cessit&eacute; de recherches s&eacute;rologiques compl&eacute;mentaires, notre plan &laquo;&nbsp;maladies &eacute;mergentes&nbsp;&raquo; permet la prise en charge de 50 % des frais d'analyses et de la visite v&eacute;t&eacute;rinaire de mise en place du plan de lutte et de pr&eacute;vention.<h2>Un taux d'&eacute;lucidation en augmentation</h2>En 2017-2018, 61 kits avortements bovins ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s en Creuse. Le taux d'&eacute;lucidation est de 50 % avec une tr&egrave;s forte pr&eacute;valence de l'ehrlichiose (23 cas), suivie par la fi&egrave;vre Q (7 cas) et de mani&egrave;re plus sporadique la list&eacute;riose, la n&eacute;osporose, la leptospirose ou la BVD. Pour les petits ruminants, 14 kits ont &eacute;t&eacute; analys&eacute;s avec un taux d'&eacute;lucidation de 20 %. La gestion sanitaire des avortements implique une application stricte de certaines mesures par le couple &eacute;leveur/v&eacute;t&eacute;rinaire afin d'en limiter l'impact sur le cheptel et l'environnement (cf. encadr&eacute;). C'est une composante de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;. Pour plus de renseignements, n'h&eacute;sitez pas &agrave; contacter votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou GDS Creuse.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Conduite &agrave; tenir lors de tout avortement1)&nbsp;&nbsp;&nbsp; L&#039;isolement imp&eacute;ratif de l&#039;avort&eacute;e, de l&#039;avorton et du placentaD&egrave;s la constatation d&#039;un avortement, l&#039;avort&eacute;e, l&#039;avorton et le placenta expuls&eacute; (en prenant les mesures d&#039;hygi&egrave;ne n&eacute;cessaires) seront syst&eacute;matiquement isol&eacute;s. En &eacute;levage ovin, l&#039;adoption des agneaux bien portants &agrave; des brebis avort&eacute;es est &agrave; proscrire. Ce sont les premi&egrave;res dispositions &agrave; prendre pour &eacute;viter la contamination des cong&eacute;n&egrave;res &eacute;tant donn&eacute; la forte charge infectieuse que peuvent pr&eacute;senter ces &eacute;l&eacute;ments.2)&nbsp;&nbsp;&nbsp; Le contr&ocirc;le de l&#039;eau et de l&#039;alimentationL&#039;eau&nbsp;et l&#039;alimentation (ensilages mal conserv&eacute;s et contamin&eacute;s par des rats, aliments avec des moisissures) peuvent &ecirc;tre de formidables relais de contamination.3)&nbsp;&nbsp;&nbsp; Le recueil des comm&eacute;moratifsLe recueil des comm&eacute;moratifs permet de d&eacute;finir la nature des avortements, de recueillir des renseignements cliniques (stade d&#039;avortement) et &eacute;pid&eacute;miologiques (lot concern&eacute;, mouvement d&#039;animaux, signes particuliers) pouvant orienter les recherches. Le calcul du taux d&#039;avortement permet de se situer par rapport aux seuils d&#039;alerte de chaque esp&egrave;ce (cf. tableau &laquo;&nbsp;Avortements &ndash; Seuils d&#039;intervention&nbsp;&raquo;).4)&nbsp;&nbsp;&nbsp; La prescription des analysesLes grands principes retenus face &agrave; un &eacute;pisode d&#039;avortements r&eacute;p&eacute;t&eacute;s sont les suivants&nbsp;:Rechercher l&#039;agent pathog&egrave;ne sur l&#039;avort&eacute;e et/ou l&#039;avorton dans les 48 heures, maxi, apr&egrave;s l&#039;avortement.Rechercher les anticorps chez les avort&eacute;es depuis plus de 15 jours. L&#039;&eacute;chantillon pourra &ecirc;tre compl&eacute;t&eacute; par les m&egrave;res de mort-n&eacute;s et des femelles ayant pr&eacute;sent&eacute; des troubles de la reproduction compatibles avec l&#039;intervention de l&#039;agent pathog&egrave;ne.5)&nbsp;&nbsp;&nbsp; L&#039;interpr&eacute;tation des r&eacute;sultatsLes r&eacute;sultats d&#039;analyses ne donnent pas forc&eacute;ment &laquo;&nbsp;la&nbsp;&raquo; r&eacute;ponse&nbsp;: l&#039;interpr&eacute;tation doit &ecirc;tre faite de fa&ccedil;on rigoureuse en tenant compte de la nature du pr&eacute;l&egrave;vement, du contexte... Seuls, un choix rigoureux des animaux pr&eacute;lev&eacute;s, des pr&eacute;l&egrave;vements, une prescription m&eacute;thodique, une rigueur dans l&#039;interpr&eacute;tation des r&eacute;sultats permettent de poser sinon un diagnostic de certitude, au moins un diagnostic de forte pr&eacute;somption, ou, et cela est loin d&#039;&ecirc;tre n&eacute;gligeable, d&#039;&eacute;liminer certaines causes.6)&nbsp;&nbsp;&nbsp; Le &laquo;&nbsp;plan de pr&eacute;vention&nbsp;&raquo;, quelles suites&nbsp;?Les suites &agrave; donner seront fonction du diagnostic mais &eacute;galement d&#039;autres crit&egrave;res pour l&#039;utilisation d&#039;une politique bas&eacute;e sur la mise en place des seules mesures sanitaires ou associ&eacute;es &agrave; des mesures m&eacute;dicales (vaccinations, antibiotiques...).
</aside>


Avortements =&gt; L’apparition d’avortements implique un plan d’action raisonné. Le diagnostic direct montre tout son intérêt si les précautions d’utilisation sont respectées. Le renforcement du kit bovin a permis une amélioration du taux d’élucidation.


Avortements des ruminants. Une méthodologie précise à appliquer

En 1973, le chanteur Carlos faisait la promotion des cantines scolaires avec son titre&nbsp;: &laquo;&nbsp;je pr&eacute;f&egrave;re manger &agrave; la cantine&nbsp;&raquo;. Mais c'&eacute;tait davantage pour faire le chahut que pour la viande &laquo;&nbsp;dure comme du caoutchouc&nbsp;&raquo; ou les &eacute;pinards farcis de cailloux. Cette image est r&eacute;volue. En tout cas, l'association Agrilocal (agrilocal.fr) s'y emploie. Cr&eacute;&eacute;e en 2013 &agrave; l'initiative du Puy-de-D&ocirc;me et de la Dr&ocirc;me, elle f&eacute;d&egrave;re aujourd'hui 34 d&eacute;partements disposant chacun de sa propre plateforme internet permettant aux responsables des cantines publiques de passer des appels d'offre aupr&egrave;s des agriculteurs. L'objectif est le suivant&nbsp;: privil&eacute;gier l'approvisionnement local en produits frais de qualit&eacute;. Aux agriculteurs de nouveaux d&eacute;bouch&eacute;s. Aux convives une mise en bouche de nouvelles saveurs et une vari&eacute;t&eacute; de plaisirs procur&eacute;s par des produits du terroir.<h2>Moins d'une minute pour r&eacute;pondre &agrave; un appel d'offre</h2>En 2017, la plateforme Agrilocal du d&eacute;partement Vaucluse (agrilocal84.fr) a enregistr&eacute; une hausse de 93 % de son chiffre d'affaires. Il avoisine les 200&nbsp;000 &euro;, dont l'essentiel r&eacute;alis&eacute; aupr&egrave;s des producteurs. Respect des march&eacute;s publics oblige, rien n'emp&ecirc;che en effet les artisans et grossistes de r&eacute;pondre aux appels des chefs cuisiniers des coll&egrave;ges, lyc&eacute;es, h&ocirc;pitaux, maisons de retraite et autres municipalit&eacute;s. Mais les acheteurs peuvent mentionner dans leurs appels des crit&egrave;res tels que la proximit&eacute;, faisant de fait le jeu des circuits courts et donc des agriculteurs locaux. Le processus est en prime extr&ecirc;mement simple. Pour adh&eacute;rer, il suffit de renseigner sur le site ses coordonn&eacute;es, ses produits et ses labels. Les producteurs sont ensuite avertis, par Sms ou mail, des march&eacute;s publics pass&eacute;s dans leur d&eacute;partement. Libres &agrave; eux d'y r&eacute;pondre, en renseignant la qualit&eacute; et le prix. Leur proposition est envoy&eacute;e directement au restaurant collectif ayant lanc&eacute; le march&eacute;.&nbsp;<h2>Vitamin&eacute; par la loi alimentation</h2>Au plan national, l'association Agrilocal recense pr&egrave;s de 1200 acheteurs, dont 54% de coll&egrave;ges, et un peu moins de 2000 agriculteurs fournisseurs, pour un chiffre d'affaires de 2 millions d'euros (2016). La dynamique devrait &ecirc;tre confort&eacute;e par la Loi pour l'&eacute;quilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire&nbsp;et une&nbsp;alimentation&nbsp;saine et durable, vot&eacute; le 2 octobre dernier. D'ici &agrave; 2022, la restauration collective publique devra en effet s'approvisionner avec au moins 50 % de produits locaux ou sous signe de qualit&eacute; (bio, Label rouge etc.). Pour atteindre l'objectif, il faudra sensibiliser les chefs cuisiniers comme les agriculteurs, ces derniers devant peut-&ecirc;tre imaginer des formes de regroupement pour mieux r&eacute;pondre &agrave; des demandes pouvant appara&icirc;tre parfois comme h&eacute;t&eacute;roclites. Autre volet de la loi&nbsp;: la restauration collective devra, au m&ecirc;me titre que l'industrie agroalimentaire, r&eacute;duire le gaspillage, via la mise en place d'un diagnostic obligatoire et le don alimentaire. De quoi envoyer d&eacute;finitivement au rebut la chanson de Carlos.


Présente dans 34 départements, la plateforme Agrilocal met en relation des producteurs locaux avec des acheteurs publics de la restauration collective, simplement, gratuitement et en respectant les règles des marchés publics. Le Vaucluse a doublé son chiffre d’affaires l’an passé. Une dynamique que la loi alimentation va conforter.


[Med’Agri] « Je préfère livrer à la cantine » avec Agrilocal

"On souffre d'une s&eacute;cheresse sans pr&eacute;c&eacute;dent, les animaux sont affam&eacute;s.&nbsp;Depuis la mi-juillet, il n'y a plus un brin d'herbe dans les p&acirc;tures. Pour les&nbsp;&eacute;leveurs, c'est une v&eacute;ritable catastrophe", s'alarme Thierry Chalmin,&nbsp;exploitant et pr&eacute;sident de la chambre d'agriculture de Haute-Sa&ocirc;ne.&nbsp;"J'ai 58 ans, j'ai v&eacute;cu 1976, je m'en souviens comme si c'&eacute;tait hier.&nbsp;C'&eacute;tait une s&eacute;cheresse historique mais c'est incomparable avec ce qu'on vit&nbsp;aujourd'hui. Nos champs, c'est le Sahel ! On se demande m&ecirc;me si &ccedil;a va&nbsp;repousser l'ann&eacute;e prochaine", poursuit-il. "J'esp&egrave;re que le nouveau ministre&nbsp;de l'Agriculture va faire quelque chose parce que les gens perdent pied, ils&nbsp;sont d&eacute;sesp&eacute;r&eacute;s."Les donn&eacute;es de M&eacute;t&eacute;o-France permettent de mieux appr&eacute;cier la situation: la&nbsp;station de Besan&ccedil;on, qui mesure pr&eacute;cipitations et temp&eacute;ratures depuis 1885,&nbsp;"vient de battre un record: depuis le 13 juin, il n'est tomb&eacute; que 135&nbsp;millim&egrave;tres d'eau", dit Bruno Vermot-Desroches, le chef de la station. "Depuis&nbsp;le 13 juin, on est en d&eacute;ficit chronique", poursuit-il, notant que la situation&nbsp;est identique en Bourgogne, en Alsace ou en Lorraine.&nbsp;Le pr&eacute;c&eacute;dent record en la mati&egrave;re datait de l'ann&eacute;e 1949, avec 140 mm de&nbsp;pr&eacute;cipitations sur la p&eacute;riode, quand il tombe en temps normal environ 380 &agrave;&nbsp;400 mm d'eau sur ces quatre mois.&nbsp;A titre de comparaison, les habitants de l'Aude ont re&ccedil;u environ 300 mm de&nbsp;pr&eacute;cipitations en seulement quelques heures ce week-end, selon M&eacute;t&eacute;o-France.&nbsp;En outre, ce d&eacute;ficit de pluviom&eacute;trie est "associ&eacute; &agrave; une chaleur &eacute;tonnante",&nbsp;rel&egrave;ve S&eacute;bastien Ch&ecirc;ne, directeur interr&eacute;gional pour M&eacute;t&eacute;o-France Nord-Est &agrave;&nbsp;Strasbourg. "En moyenne, on a 55 jours par an avec une temp&eacute;rature sup&eacute;rieure&nbsp;&agrave; 25 degr&eacute;s. Depuis dimanche, on en est &agrave; 107 jours en 2018, un chiffre qui&nbsp;pourrait continuer &agrave; monter".<h2>Restrictions d'eau</h2>Avec moins de pluie et davantage de chaleur, les sols sont tr&egrave;s secs: "Pour&nbsp;mesurer l'humidit&eacute; des sols, si en temps normal on a un indice de 1, en ce&nbsp;moment on en est &agrave; 0,2. C'est un record toutes cat&eacute;gories, le chiffre le plus&nbsp;critique jamais rencontr&eacute; &agrave; ce niveau", souligne M. Ch&ecirc;ne.&nbsp;Une trentaine de communes de la r&eacute;gion de Pontarlier doivent &ecirc;tre&nbsp;ravitaill&eacute;es quotidiennement en eau par camions-citernes, soit plus de 13.700&nbsp;habitants, selon la pr&eacute;fecture du Doubs.&nbsp;Le lit du Doubs est tellement bas que la rivi&egrave;re se traverse &agrave; pied sec en&nbsp;certains endroits.&nbsp;Toute la Franche-Comt&eacute; est en niveau d'alerte 3, dit "de crise", avec des&nbsp;restrictions d'usage de l'eau, et la r&eacute;gion a vot&eacute; la semaine pass&eacute;e une&nbsp;subvention d'urgence de 10 millions d'euros pour les agriculteurs. Une somme&nbsp;insuffisante, ramen&eacute;e au nombre d'exploitations, note Thierry Chalmin.De la m&ecirc;me mani&egrave;re, le manque d'eau perturbe la navigation fluviale: "Le&nbsp;Rhin est &agrave; un niveau tr&egrave;s bas, la circulation est donc tr&egrave;s compliqu&eacute;e sur le&nbsp;fleuve", explique Jean-Louis J&eacute;r&ocirc;me, directeur g&eacute;n&eacute;ral du port autonome de&nbsp;Strasbourg.&nbsp;"Les bateaux ne peuvent charger qu'&agrave; 50% de leurs capacit&eacute;s et certains des&nbsp;plus gros bateaux ne peuvent plus passer &agrave; certains endroits", poursuit le&nbsp;directeur du deuxi&egrave;me port fluvial de France, qui traite 8 millions de tonnes&nbsp;de marchandises par an.&nbsp;Cette situation "s&eacute;rieuse" pourrait m&ecirc;me devenir "catastrophique" si la&nbsp;pluie tarde et que l'hiver est froid: le Rhin ne profite des fontes des neiges&nbsp;qu'au printemps, et en attendant la circulation sur le fleuve pourrait devenir&nbsp;tr&egrave;s probl&eacute;matique, poussant les transporteurs &agrave; se rabattre vers le transport&nbsp;par train ou par camion.&nbsp;La pluie n'est en tout cas pas annonc&eacute;e dans l'imm&eacute;diat: "Cette semaine&nbsp;reste d&eacute;sesp&eacute;r&eacute;ment anticyclonique", constate M. Vermot-Desroches.


Si le Sud de la France a connu un épisode d'inondations meurtrières ces derniers jours, le Grand Est fait face à une situation inverse avec une sécheresse dramatique qui met à mal l'agriculture et perturbe la navigation fluviale.


Pendant que l'Aude se noie, le Grand Est fait face à une sécheresse historique

"J'ai entendu le d&eacute;bat au parlement sur la loi Egalim [&Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de&nbsp;l'Alimentation, NDLR]. Nous allons regarder, en relation avec le Premier&nbsp;ministre, comment on peut am&eacute;liorer deux, trois points qui permettraient de&nbsp;mieux faire bouger certaines choses. Mais, la feuille de route, c'est le&nbsp;programme pr&eacute;sidentiel et la conclusion des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux avec la loi&nbsp;Egalim", a dit le nouveau ministre &agrave; la presse.&nbsp;Il a &eacute;galement pr&eacute;vu de se pencher sur le budget de l'Agriculture, l'examen&nbsp;du Projet de loi de finances en commission devant d&eacute;buter mardi.&nbsp;&Eacute;voquant la fin programm&eacute;e de l'exon&eacute;ration des cotisations sociales pour&nbsp;les travailleurs saisonniers qui suscite l'inqui&eacute;tude des agriculteurs,&nbsp;notamment des mara&icirc;chers et des vignerons, il a dit attendre "des &eacute;volutions&nbsp;dans les jours qui viennent" sur ce dispositif connu sous l'acronyme TO/DE&nbsp;(travailleurs occasionnels, demandeurs d'emplois).&nbsp;&Agrave; l'international, "le sujet essentiel pour l'agriculture c'est la PAC", a&nbsp;aussi d&eacute;clar&eacute; le ministre.&nbsp;<h2>Evolution</h2>"On voit bien qu'aujourd'hui avec le Brexit, il y a un risque. Je vais&nbsp;mettre toutes mes forces dans la bataille parce qu'il en va de la survie d'une&nbsp;partie de notre agriculture. &Eacute;videmment, il faut faire &eacute;voluer les mod&egrave;les,&nbsp;faire &eacute;voluer les revenus, mais la PAC est indispensable. Certains pays&nbsp;veulent faire bouger les choses et cela fait partie des grandes discussions&nbsp;que nous allons mener", a-t-il ajout&eacute;.&nbsp;M. Guillaume a &eacute;galement d&eacute;clar&eacute; que durant "ce quinquennat le glyphosate&nbsp;sera interdit, et en m&ecirc;me temps nous devrons trouver les substitutions". Dans&nbsp;ce cadre il dit "attacher beaucoup d'importance &agrave; la recherche".&nbsp;"Notre agriculture est en pleine &eacute;volution gr&acirc;ce &agrave; l'action que le ministre&nbsp;Travert a enclench&eacute; depuis un an, nous allons continuer cela", a assur&eacute; M.&nbsp;Guillaume en s'adressant &agrave; son pr&eacute;d&eacute;cesseur.&nbsp;Affirmant qu'il ne c&eacute;dera &agrave; "aucun lobby", M. Guillaume a insist&eacute; pour ne&nbsp;pas opposer les mod&egrave;les agricoles. "L'agriculture fran&ccedil;aise, c'est deux&nbsp;choses: c'est la comp&eacute;titivit&eacute; &eacute;conomique et l'export, et en m&ecirc;me temps c'est&nbsp;le lien local, c'est l'agro&eacute;cologie qui est tellement importante dans notre&nbsp;pays".&nbsp;<h2>R&eacute;actions</h2>La FNSEA, a f&eacute;licit&eacute; le nouveau ministre et&nbsp;lui a assur&eacute; que le syndicat "demeurera un partenaire ouvert et &agrave; l'&eacute;coute".&nbsp;"Un nouveau ministre qui conna&icirc;t bien l'agriculture, on voit &ccedil;a plut&ocirc;t d'un&nbsp;bon oeil", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; des journalistes le porte-parole de la Conf&eacute;d&eacute;ration&nbsp;paysanne Laurent Pinatel, en rappelant que M. Guillaume a &eacute;t&eacute; &eacute;lu s&eacute;nateur de&nbsp;la Dr&ocirc;me, "un d&eacute;partement tr&egrave;s en avance sur la transition agricole".&nbsp;"Comment peut-il &ecirc;tre en phase avec les pr&eacute;occupations des agriculteurs en&nbsp;indiquant que son objectif est l'exportation ?", s'est toutefois interrog&eacute;&nbsp;Bernard Lannes, pr&eacute;sident de la Coordination Rurale."Toutes les mesures propos&eacute;es jusqu'&agrave; aujourd'hui laissent penser que&nbsp;l'objectif premier du gouvernement est de favoriser le d&eacute;veloppement des&nbsp;grosses structures (...) Nous attendons les premi&egrave;res mesures pour juger", a&nbsp;pour sa part indiqu&eacute; le Modef (syndicat agricole des exploitants familiaux).A lire aussi :&nbsp;<h2>Didier Guillaume nouveau ministre de l'Agriculture</h2>


La mise en application de la loi Alimentation et les négociations pour la future politique agricole commune (PAC) sont les priorités du nouveau ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, a-t-il indiqué mardi au moment de la passation de pouvoir avec le sortant Stéphane Travert.


La loi Alimentation et la PAC, priorités de Didier Guillaume

<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">Fier de servir mon pays et les fran&ccedil;ais Honneur de la confiance accord&eacute;e par <a href="https://twitter.com/EmmanuelMacron?ref_src=twsrc%5Etfw">@EmmanuelMacron</a> <a href="https://twitter.com/EPhilippePM?ref_src=twsrc%5Etfw">@EPhilippePM</a> Pour agriculture durable, des agriculteurs qui vivent d&eacute;cemment de leur m&eacute;tier, des fran&ccedil;ais qui mangent de la qualit&eacute; et au juste prix, je suis d&egrave;s aujourd'hui au travail&mdash; Didier GUILLAUME (@dguillaume26) <a href="https://twitter.com/dguillaume26/status/1052110961279213568?ref_src=twsrc%5Etfw">16 octobre 2018</a></blockquote>
<script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
<h2>Les dossiers qui attendent Didier Guillaume&nbsp;</h2>Revenus agricoles et n&eacute;gociations commercialesLes n&eacute;gociations commerciales annuelles entre distributeurs et fournisseurs&nbsp;de l'alimentation qui viennent de d&eacute;marrer et dureront jusqu'&agrave; fin f&eacute;vrier,&nbsp;s'annoncent compliqu&eacute;es, la loi alimentation r&eacute;cemment adopt&eacute;e suscitant des&nbsp;tensions entre professionnels.&nbsp;Cette loi doit en particulier permettre aux agriculteurs d'&ecirc;tre mieux&nbsp;r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s.&nbsp;Le gouvernement a assur&eacute; qu'il prendrait d'ici fin novembre les ordonnances&nbsp;promises portant sur le rel&egrave;vement de 10% du seuil de vente &agrave; perte (SRP) et&nbsp;l'encadrement des promotions, mesures que certains distributeurs cherchent&nbsp;d&eacute;j&agrave; &agrave; contourner.&nbsp;La mesure cl&eacute; de construction des indicateurs de prix, cruciale pour les&nbsp;revenus des agriculteurs, est par ailleurs jug&eacute;e d&eacute;cevante par les int&eacute;ress&eacute;s.&nbsp;Les interprofessions (producteurs, distributeurs, industriels) doivent&nbsp;s'organiser pour d&eacute;finir la construction des prix prenant en compte les co&ucirc;ts&nbsp;de production. Mais en cas de d&eacute;saccord, ce ne sera pas l'indicateur calcul&eacute;&nbsp;par l'Observatoire des prix et des marges qui s'appliquera, contrairement au&nbsp;souhait des producteurs, les agriculteurs en particulier.Plans fili&egrave;res"Deuxi&egrave;me brique",&nbsp;de la politique de l'alimentation voulue par le&nbsp;gouvernement, les acteurs &eacute;conomiques doivent se mobiliser collectivement&nbsp;autour de plans de d&eacute;veloppement et de transformation, pour permettre une&nbsp;mont&eacute;e en gamme et une r&eacute;duction des produits phytosanitaires. Les plan de fili&egrave;res pr&eacute;voient ainsi une hausse de la production de&nbsp;produits issus de l'agriculture biologique ou tenant compte de la pr&eacute;servation&nbsp;de l'environnement, des indications sur la provenance, la r&eacute;duction des&nbsp;emballages plastiques et des mesures en faveur du bien-&ecirc;tre animal.&nbsp;Le versement du grand plan d'investissement de 5 milliards d'euros pour&nbsp;l'agriculture d&eacute;pendra de la r&eacute;ussite de ces plans, a insist&eacute; le&nbsp;gouvernement&nbsp;aupr&egrave;s des interprofessions.N&eacute;gociations de la future PACLa politique agricole commune (PAC) r&eacute;form&eacute;e qui doit entrer en application&nbsp;en 2021 va co&iuml;ncider avec le d&eacute;bat sur un nouveau cadre pluriannuel financier&nbsp;(2021-2027), pour lequel la Commission europ&eacute;enne a propos&eacute; une baisse de 5%&nbsp;du budget, justifi&eacute;e par la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union europ&eacute;enne.&nbsp;Cette perspective pr&eacute;occupe la France, l'un des grands b&eacute;n&eacute;ficiaires avec&nbsp;l'Espagne de la politique agricole, qui a pris la t&ecirc;te d'un groupe de 20&nbsp;ministres europ&eacute;ens oppos&eacute;s au projet.Lutte contre la fi&egrave;vre porcine africaineApr&egrave;s la d&eacute;couverte en Belgique de cas de peste porcine africaine sur des&nbsp;sangliers, le gouvernement comme les &eacute;leveurs se sont mis en ordre de marche&nbsp;pour que la maladie n'atteigne pas la France.&nbsp;L'arriv&eacute;e de l'&eacute;pizootie dans l'Hexagone pourrait co&ucirc;ter 700 millions&nbsp;d'euros &agrave; la fili&egrave;re selon des chiffres de l'interprofession Inaporc, cit&eacute;s&nbsp;par Le Figaro.GlyphosateEngagement pr&eacute;sidentiel, la sortie du glyphosate d'ici 2021 n'a pas &eacute;t&eacute;&nbsp;grav&eacute;e dans la loi malgr&eacute; des amendements port&eacute;s par une partie des&nbsp;"marcheurs"&nbsp;lors des d&eacute;bats &agrave; l'Assembl&eacute;e, et le soutien de Nicolas Hulot,&nbsp;alors ministre de l'&Eacute;cologie.&nbsp;Une mission parlementaire a &eacute;t&eacute; lanc&eacute;e fin septembre&nbsp;"sur le suivi de la&nbsp;strat&eacute;gie de sortie".&nbsp;&nbsp;A lire aussi :&nbsp;<h2>La loi Alimentation et la PAC, priorit&eacute;s de Didier Guillaume</h2>


Ce mardi 16 octobre, Edouard Philippe a annoncé la constitution de son nouveau gouvernement. Parmi les ministres sortants, Stéphane Travert Ministre de l’Agriculture, remplacé par Didier Guillaume. 


Didier Guillaume nouveau ministre de l’Agriculture

Ag&eacute; de 59 ans, M. Guillaume a pr&eacute;sid&eacute; le groupe socialiste au S&eacute;nat d'avril&nbsp;2014 &agrave; janvier 2018. Il avait alors annonc&eacute; son d&eacute;part de la vie politique,&nbsp;pour prendre la t&ecirc;te du comit&eacute; d'organisation charg&eacute; de piloter la Coupe du&nbsp;monde 2023 de rugby, avant de renoncer et de revenir au S&eacute;nat, au sein du&nbsp;groupe du Rassemblement d&eacute;mocratique et social europ&eacute;en.&nbsp;"Il a d&eacute;missionn&eacute; du groupe et du parti. Cela fait des mois et des mois&nbsp;qu'il donnait des signes &agrave; Emmanuel Macron", raconte un s&eacute;nateur PS.Conseiller de son lointain pr&eacute;d&eacute;cesseur Jean Glavany de 1998 &agrave; 2002, M.&nbsp;Guillaume est un &eacute;lu de terrain, qui a longtemps pr&eacute;sid&eacute; le Conseil g&eacute;n&eacute;ral de&nbsp;la Dr&ocirc;me (2004-2015), un d&eacute;partement rural. Il a &eacute;t&eacute; corapporteur du projet de&nbsp;loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la for&ecirc;t au S&eacute;nat en 2014.&nbsp;Son nom avait &eacute;t&eacute; &eacute;voqu&eacute; &agrave; plusieurs reprises lors du pr&eacute;c&eacute;dent quinquennat&nbsp;pour occuper cette fonction.&nbsp;Fid&egrave;le de Fran&ccedil;ois Hollande, M. Guillaume est &eacute;lu s&eacute;nateur de la Dr&ocirc;me en&nbsp;2008.Premier vice-pr&eacute;sident du S&eacute;nat &agrave; partir de 2011, il fait l'unanimit&eacute; au&nbsp;sein de ses coll&egrave;gues, avant de prendre la pr&eacute;sidence du groupe socialiste en&nbsp;avril 2014.&nbsp;Courant 2016, ce chantre d'une gauche "r&eacute;formiste" se rapproche du Premier&nbsp;ministre Manuel Valls, et devient son directeur de campagne pour la primaire&nbsp;socialiste -il est l'un des rares "hollandais" &agrave; faire ce choix, dans une&nbsp;p&eacute;riode marqu&eacute;e par une grande tension entre les deux t&ecirc;tes de l'ex&eacute;cutif.<h2>"Opportuniste"</h2>"Il r&ecirc;vait d'&ecirc;tre ministre. La rupture avec Fran&ccedil;ois Hollande vient de l&agrave;.&nbsp;Il pensait entrer au gouvernement. Il a pouss&eacute; tr&egrave;s fort Manuel Valls, a&nbsp;commenc&eacute; &agrave; dire dans les cercles politiques que Fran&ccedil;ois Hollande ne pouvait&nbsp;plus &ecirc;tre candidat", raconte un s&eacute;nateur PS.&nbsp;Las, Manuel Valls &eacute;choue au second tour face &agrave; Beno&icirc;t Hamon, au terme d'une&nbsp;campagne brouillonne marqu&eacute;e notamment par la proposition de supprimer le&nbsp;49-3, dont l'ancien chef de gouvernement n'avait pas h&eacute;sit&eacute; &agrave; faire usage.&nbsp;"Didier Guillaume a dit: +si tu annonces &ccedil;a en matinale, on gagne la&nbsp;primaire+", se souvient avec amertume un ancien conseiller de M. Valls.&nbsp;"C'est un opportuniste nul. Il n'a fait faire que des erreurs &agrave; Valls",&nbsp;grince un autre. "Son probl&egrave;me est qu'il ne vit que pour &ecirc;tre ministre,&nbsp;persuad&eacute; que son tour aurait d&ucirc; venir plus t&ocirc;t (...) Sur le fond, sinc&egrave;rement,&nbsp;je ne l'ai jamais entendu formuler des propositions fra&icirc;ches et innovantes o&ugrave;&nbsp;qu'il soit", &eacute;vacue un troisi&egrave;me.&nbsp;Bien avant le premier tour de la pr&eacute;sidentielle, Didier Guillaume se&nbsp;prononce clairement pour une participation des socialistes &agrave; la majorit&eacute;&nbsp;derri&egrave;re M. Macron, ce qui ne l'emp&ecirc;che pas d'&ecirc;tre r&eacute;&eacute;lu &agrave; la t&ecirc;te du groupe&nbsp;des s&eacute;nateurs PS fin septembre 2017.&nbsp;En janvier 2018, M. Guillaume annonce qu'il quitte la vie politique, alors&nbsp;qu'il est fortement pressenti pour prendre la pr&eacute;sidence du GIP (Groupement&nbsp;d'int&eacute;r&ecirc;t public) de la Coupe du monde de rugby.&nbsp;Mais il renonce finalement, les statuts du GIP ne pr&eacute;voyant pas de&nbsp;r&eacute;mun&eacute;ration pour ce poste, et ne l'autorisant pas &agrave; rester s&eacute;nateur.&nbsp;L'&eacute;pisode a laiss&eacute; des traces localement. "Il s'est ab&icirc;m&eacute;. Des gens se sont&nbsp;dits: il arr&ecirc;te la politique, il &eacute;tait socialiste, et maintenant il veut aller&nbsp;chez Macron ?".&nbsp;Ami de M. Guillaume m&ecirc;me s'il ne partage plus ses orientation politiques,&nbsp;cette source salue un "&eacute;lu de terrain" qui a une "grande force de travail".&nbsp;Passionn&eacute; de rugby, M. Guillaume en a la carrure et le style. "C'est&nbsp;quelqu'un qui a forg&eacute; son identit&eacute; politique sur un c&ocirc;t&eacute; grande gueule. Il a&nbsp;un mode politique tr&egrave;s loyal, parfois un peu brutal. C'est quelqu'un&nbsp;d'entier", d&eacute;crit ce socialiste.A lire aussi :<h2>Didier Guillaume nouveau ministre de l'Agriculture</h2><h2>La loi Alimentation et la PAC, priorit&eacute;s de Didier Guillaume</h2>


Il en rêvait de longue date: le sénateur Didier Guillaume, nommé mardi ministre de l'Agriculture, est un expert des questions agricoles, devenu un fidèle de Manuel Valls après avoir été celui de François Hollande.


Didier Guillaume, un vallsiste spécialiste des questions agricoles ?

Lanc&eacute; fin 2014, le service d'&eacute;coute t&eacute;l&eacute;phonique de la MSA, Agri'Ecoute,&nbsp;re&ccedil;oit "&agrave; plus de 80% des appels d'adh&eacute;rents MSA en grande difficult&eacute;",&nbsp;indique l'organisme dans un communiqu&eacute;.&nbsp;De mars &agrave; ao&ucirc;t 2018, le service a re&ccedil;u 3.205 appels, soit 600 appels&nbsp;mensuels environ, indique la MSA. A la suite de ces appels, 15 personnes ont&nbsp;&eacute;t&eacute; orient&eacute;es vers les cellules pluridisciplinaires de pr&eacute;vention du suicide&nbsp;de la MSA.&nbsp;"Depuis fin 2014, nous avons remarqu&eacute; une augmentation constante du nombre&nbsp;d'appels, entre 90 appels par mois la premi&egrave;re ann&eacute;e en 2015, 150/180 appels&nbsp;en 2016 et jusqu'&agrave; plus de 300 appels par mois en 2017", rappelle la MSA.&nbsp;Les motivations des appels rel&egrave;vent "pour 64% des cas de probl&eacute;matiques&nbsp;personnelles (vie sentimentale, solitude et situation de proche aidant)" et&nbsp;"pour 36% de probl&eacute;matiques professionnelles (difficult&eacute;s financi&egrave;res,&nbsp;surcharge de travail et manque de soutien de l'environnement proche)", note la&nbsp;MSA.&nbsp;Les appelants sont &agrave; 80% des agriculteurs, 55% sont des hommes et 55% se&nbsp;situent dans la tranche d'&acirc;ge de 51 &agrave; 60 ans.&nbsp;Selon Sant&eacute; Publique France, entre 2007 et 2011, un exploitant agricole&nbsp;s'est suicid&eacute; tous les deux jours en France, ce qui repr&eacute;sente 781 personnes.&nbsp;Sur la m&ecirc;me p&eacute;riode, 692 salari&eacute;s agricoles se sont &eacute;galement suicid&eacute;s.Les cellules pluridisciplinaires de pr&eacute;vention MSA ont enregistr&eacute; en 2017&nbsp;une hausse de 22% des situations signal&eacute;es, soit 1.870 situations de d&eacute;tresse&nbsp;ou fragilit&eacute; extr&ecirc;me d&eacute;tect&eacute;es, 1.327 ont &eacute;t&eacute; accompagn&eacute;es et 324 situations&nbsp;urgentes avec risque suicidaire ont &eacute;t&eacute; trait&eacute;es (contre 295 en 2016).En 2018, la MSA a reconduit sur ses fonds propres le dispositif d'Aide au&nbsp;r&eacute;pit pour les exploitants agricoles en situation de burn-out ou d'&eacute;puisement&nbsp;professionnel, cr&eacute;&eacute; dans le cadre du Pacte gouvernemental de solidarit&eacute; du 4&nbsp;octobre 2016.&nbsp;Au 31 ao&ucirc;t 2018, la MSA a d&eacute;j&agrave; accompagn&eacute; pr&egrave;s de 1.700 salari&eacute;s et&nbsp;exploitants agricoles, pour un montant de pr&egrave;s de 2,1 millions d'euros, sur&nbsp;les 3,5 millions pr&eacute;vus.&nbsp;En 2017, 3.560 exploitants agricoles ont pu b&eacute;n&eacute;ficier de 28.390 jours de&nbsp;remplacement, pour un montant total de 4,4 millions d'euros.A lire aussi&nbsp;Agri-sentinelles : un r&eacute;seau de personnes vigilantes lanc&eacute; en 2019 pour faire face au suicide


Le dispositif de prévention du suicide des agriculteurs mis en place par la MSA, la sécurité sociale du monde agricole, est monté en charge en 2018 avec une moyenne de 600 appels par mois à la permanence de prévention du suicide Agri'écoutes.


Montée en charge du dispositif anti-suicide de la MSA

"On ne pr&eacute;tend pas que la cl&ocirc;ture et les r&eacute;pulsifs seront une barri&egrave;re&nbsp;infranchissable, puisque la peste peut se diffuser de plusieurs mani&egrave;res, mais&nbsp;il fallait tenter quelque chose", explique &agrave; l'AFP le pr&eacute;sident de la&nbsp;F&eacute;d&eacute;ration de chasse, Patrick Massenet.&nbsp;"On ne peut plus rester les bras ballants en faisant des r&eacute;unions &agrave; parler&nbsp;de la peste porcine", ajoute-t-il.&nbsp;En lien avec la pr&eacute;fecture de Meurthe-et-Moselle, la F&eacute;d&eacute;ration de chasse&nbsp;du d&eacute;partement et les agriculteurs vont installer, ce week-end, cl&ocirc;tures et&nbsp;r&eacute;pulsifs &agrave; sangliers sur une trentaine de kilom&egrave;tres le long de la fronti&egrave;re&nbsp;belge.La pose de cl&ocirc;tures pour limiter les mouvements des sangliers est pr&eacute;vue&nbsp;dans l'un des deux arr&ecirc;t&eacute;s minist&eacute;riels relatifs aux mesures de protection et&nbsp;de surveillance pris cette semaine pour pr&eacute;venir la propagation du virus dans&nbsp;les Ardennes, la Meuse et la Meurthe-et-Moselle.&nbsp;Les cl&ocirc;tures &eacute;lectriques seront install&eacute;es &agrave; des endroits strat&eacute;giques.&nbsp;"Avec mes chasseurs, on a une grande connaissance des passages des sangliers&nbsp;entre la France et la Belgique", pr&eacute;cise M. Massenet.&nbsp;Les pr&eacute;fectures des Ardennes, de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle ont&nbsp;interdit les loisirs (promenade, cueillette des champignons, sports...), la&nbsp;chasse et les activit&eacute;s professionnelles en for&ecirc;t dans une zone d'observation&nbsp;renforc&eacute;e (Zor) d&eacute;limit&eacute;e le long de la fronti&egrave;re belge: 134 communes sont&nbsp;concern&eacute;es.La pr&eacute;sence de la peste porcine africaine a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;e en Belgique le 13&nbsp;septembre et depuis "79 cadavres de sangliers ont &eacute;t&eacute; retrouv&eacute;s porteurs du&nbsp;virus", selon le minist&egrave;re wallon de l'Agriculture. Aucun porc malade n'a encore &eacute;t&eacute; recens&eacute; dans une exploitation situ&eacute;e dans&nbsp;le secteur concern&eacute;, une zone foresti&egrave;re du sud du pays. Mais par mesure de&nbsp;pr&eacute;caution, quelque 4.000 porcs ont &eacute;t&eacute; abattus dans ce p&eacute;rim&egrave;tre jug&eacute; &agrave;&nbsp;risque.&nbsp;Pour l'heure, la France est &eacute;pargn&eacute;e par cette &eacute;pizootie, qui touche les&nbsp;suid&eacute;s ou porcins et se transmet par contact entre animaux. "Mais elle peut&nbsp;&eacute;galement se diss&eacute;miner par des mouvements de v&eacute;hicules, de personnes en&nbsp;provenance des zones infect&eacute;es ou par l'interm&eacute;diaire de denr&eacute;es alimentaires&nbsp;contamin&eacute;es", a soulign&eacute; la pr&eacute;fecture de la Meuse.<h2>Eleveurs angoiss&eacute;s</h2>"Si la peste porcine voyage avec l'activit&eacute; humaine, on ne pourra plus rien&nbsp;faire", soupire le pr&eacute;sident des chasseurs de Meurthe-et-Moselle. Selon lui, la maladie&nbsp;"avance de 500 m &agrave; deux km par mois, mais en&nbsp;Belgique, elle a progress&eacute; de quatre &agrave; cinq km depuis un mois. Et l&agrave;, elle est&nbsp;&agrave; 5 km de la fronti&egrave;re".&nbsp;La perspective d'une contamination inqui&egrave;te la fili&egrave;re porcine, d&eacute;j&agrave;&nbsp;fragile.&nbsp;"Les &eacute;leveurs sont forc&eacute;ment angoiss&eacute;s avec le spectre de la peste&nbsp;porcine qui pourrait leur tomber dessus", a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP le pr&eacute;sident de la&nbsp;FDSEA de Meurthe-et-Moselle, Luc Barbier.La maladie est tr&egrave;s difficile &agrave; ma&icirc;triser car il n'existe pas de vaccin&nbsp;efficace. Elle est mortelle &agrave; 100% pour les animaux touch&eacute;s, ce qui inflige&nbsp;d'importantes pertes &eacute;conomiques.&nbsp;Les &eacute;levages lorrains et ardennais sont soumis &agrave; une surveillance renforc&eacute;e&nbsp;depuis un mois.&nbsp;Les mesures &agrave; destination des professionnels, des particuliers et des&nbsp;chasseurs sont applicables jusqu'au 20 octobre, mais pourraient &ecirc;tre&nbsp;reconduites selon l'&eacute;volution de la situation sanitaire.&nbsp;Avec les interdictions de chasser, "on va donner un confort &agrave; ces animaux&nbsp;dans ce secteur. Il est pr&eacute;f&eacute;rable de ma&icirc;triser la population de sangliers&nbsp;afin d'&eacute;viter la propagation de cette maladie", nuance M. Barbier.&nbsp;"Si on chasse avec les chiens, on est s&ucirc;rs d'envoyer nos sangliers en&nbsp;Belgique et ils vont revenir avec la peste. Mais il faut rouvrir la chasse &agrave;&nbsp;l'aff&ucirc;t", rench&eacute;rit le patron des chasseurs.


Activités économiques sylvicoles suspendues, forêts interdites aux particuliers et chasseurs, installation de clôtures: la Lorraine et les Ardennes ont renforcé les mesures pour éviter la propagation de la peste porcine africaine, maladie détectée sur des sangliers en Belgique. 


Mesures renforcées en Lorraine et dans les Ardennes pour éviter la peste porcine

"Nous sommes la premi&egrave;re r&eacute;gion de France &agrave; mettre en place un dispositif&nbsp;aussi important (...) J'ai appel&eacute; chaque pr&eacute;sident de d&eacute;partement pour une&nbsp;d&eacute;marche unique des territoires, d&eacute;termin&eacute;e aux c&ocirc;t&eacute;s des agriculteurs", a&nbsp;d&eacute;clar&eacute; Marie-Guite Dufay, pr&eacute;sidente socialiste du Conseil r&eacute;gional, &agrave;&nbsp;l'ouverture de la session, selon le site d'informations locales Creusot infos.&nbsp;La R&eacute;gion prendra en charge la moiti&eacute; des 10 millions d'euros "pour&nbsp;apporter une aide directe et imm&eacute;diate" aux agriculteurs sinistr&eacute;s et se&nbsp;partagera les cinq autres millions avec les conseils d&eacute;partementaux pour des&nbsp;"investissements sp&eacute;cifiques".<h2>Absence de r&eacute;ponse</h2>Mi-septembre, les antennes r&eacute;gionales des syndicats FNSEA et Jeunes&nbsp;agriculteurs en Bourgogne-Franche-Comt&eacute; avaient appel&eacute; &agrave; la mobilisation face&nbsp;&agrave; la s&eacute;cheresse, d&eacute;non&ccedil;ant le "d&eacute;sengagement de l'Etat" et "l'absence de&nbsp;r&eacute;ponse du ministre de l'Agriculture".&nbsp;La Bourgogne-Franche-Comt&eacute; est l'une des r&eacute;gions les plus touch&eacute;es&nbsp;actuellement par la s&eacute;cheresse, avec des situations de "crise" - qui&nbsp;n&eacute;cessitent l'arr&ecirc;t des pr&eacute;l&egrave;vements d'eau non prioritaires, y compris des&nbsp;pr&eacute;l&egrave;vements agricoles - signal&eacute;es dans ses huit d&eacute;partements, en particulier&nbsp;le Doubs, le Jura, la Sa&ocirc;ne-et-Loire et la Ni&egrave;vre, selon le site internet&nbsp;minist&eacute;riel Propluvia qui recense, au niveau national, les arr&ecirc;t&eacute;s&nbsp;pr&eacute;fectoraux de restriction d'eau.


L'Assemblée régionale Bourgogne-Franche-Comté a annoncé vendredi une aide de 10 millions d'euros pour accompagner les agriculteurs de la région durement touchée par la sécheresse. 


Vos résultats de recherche

Tous les résultats (8712)

Les actualités (8677)

L'agenda (21)

Les outils (2)

Les guides (12)