"Nous avons &eacute;t&eacute; inform&eacute;s de la d&eacute;cision unilat&eacute;rale de Synutra de rompre&nbsp;son contrat", a indiqu&eacute; la coop&eacute;rative dans un communiqu&eacute;.&nbsp;"Au cours des derniers mois, nous avons constat&eacute;, d'un part, des ventes&nbsp;inf&eacute;rieures aux engagements volum&eacute;triques pris par Synutra (690 millions de&nbsp;briquettes de lait par an) et, d'autre part, des stocks tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s toujours&nbsp;d&eacute;tenus par notre client, pour lesquels plusieurs cr&eacute;ances sont exigibles",&nbsp;poursuit MLC.&nbsp;Le groupe avait investi 114 millions d'euros dans une usine ouverte en juin&nbsp;2017 &agrave; M&eacute;autis (Manche) dans le cadre de ce contrat.&nbsp;Selon FO, l'usine employait 120 personnes avant la suspension le 1er ao&ucirc;t&nbsp;de la production pour la Chine. Quarante d'entre elles ne sont pas concern&eacute;es&nbsp;par le contrat chinois : elles produisent du beurre et du lait AOP, selon le&nbsp;syndicat.&nbsp;Dans un communiqu&eacute;, les repr&eacute;sentants FO ont fait part "de l'inqui&eacute;tude des&nbsp;salari&eacute;s sur la p&eacute;rennit&eacute; de l'entreprise, m&ecirc;me si la direction ne semble pas&nbsp;pr&eacute;voir de licenciements".&nbsp;"L'activit&eacute; AOP &agrave; M&eacute;autis se porte bien, mais ne repr&eacute;sente qu'un petit&nbsp;volume", pr&eacute;cise FO.<h2>"Saisies conservatoires"</h2>En cons&eacute;quence de l'arr&ecirc;t des briquettes le 1er ao&ucirc;t, selon FO, "la&nbsp;direction a d&ucirc; red&eacute;ployer plusieurs dizaines salari&eacute;s sur les sites manchois&nbsp;de Sottevast (780 salari&eacute;s) et Valognes (70 salari&eacute;s). Pour certains coll&egrave;gues&nbsp;la surprise a &eacute;t&eacute; mauvaise, car les salaires ont chut&eacute; du fait du manque&nbsp;d'heures major&eacute;es, une perte de 200 &agrave; 300 euros de r&eacute;mun&eacute;ration par mois, et&nbsp;des km suppl&eacute;mentaires pour aller au travail".&nbsp;En outre selon le syndicat, "les contrats int&eacute;rimaires et &agrave; dur&eacute;e&nbsp;d&eacute;termin&eacute;e n'ont pas &eacute;t&eacute; renouvel&eacute;s (environ 40)".&nbsp;Selon FO, "Synutra devrait une p&eacute;nalit&eacute; d'un montant de 9,5 millions&nbsp;d'euros au 31 mars 2018" pour non respect du contrat.&nbsp;Mercredi la coop&eacute;rative Sodiaal avait annonc&eacute; &ecirc;tre entr&eacute;e en discussion&nbsp;avec Synutra pour &eacute;tudier la reprise d'une partie du site construit par le&nbsp;groupe chinois &agrave; Carhaix (Finist&egrave;re).&nbsp;De son c&ocirc;t&eacute;, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne avait fait &eacute;tat de "saisies&nbsp;conservatoires" venant "d'&ecirc;tre ordonn&eacute;es &agrave; l'usine de Carhaix" en raison des&nbsp;impay&eacute;s du groupe chinois envers Sodiaal.&nbsp;MLC rassemble 1.188 soci&eacute;taires producteurs implant&eacute;s sur 769 exploitations&nbsp;dans la Manche. Avec 5.032 collaborateurs, il produit 431 millions de litres&nbsp;de lait par an, pour un chiffre d'affaires de 1,9 milliard d'euros.<iframe src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Feric.bignon.988%2Fposts%2F293189537935305&width=500" width="500" height="529" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" frameborder="0" allowTransparency="true" allow="encrypted-media"></iframe>


Le groupe coopératif normand les Maîtres laitiers du Cotentin (MLC) a annoncé vendredi la rupture d'un contrat signé en 2017 pour 11 ans avec le chinois Synutra.


Le chinois Synutra rompt un contrat de 11 ans avec les Maîtres laitiers

"Les n&eacute;gociations entre les Etats-Unis et le Canada se poursuivent. Il n'y&nbsp;a eu aucune concession de la part du Canada sur l'agriculture", a d&eacute;clar&eacute; le&nbsp;repr&eacute;sentant am&eacute;ricain au Commerce (USTR) Robert Lighthizer dans un court&nbsp;communiqu&eacute; alors que les discussions ont repris vendredi matin avec la&nbsp;d&eacute;l&eacute;gation canadienne dirig&eacute;e par la ministre des Affaires &eacute;trang&egrave;res Chrystia&nbsp;Freeland.&nbsp;Le secteur laitier canadien est actuellement en grande partie exclu de&nbsp;l'Al&eacute;na et le Premier ministre canadien Justin Trudeau n'a eu de cesse&nbsp;d'afficher sa volont&eacute; de d&eacute;fendre "la gestion de l'offre".&nbsp;Ce syst&egrave;me contr&ocirc;le la production et le prix du lait, des oeufs et de la&nbsp;volaille produits par les &eacute;leveurs canadiens, gr&acirc;ce &agrave; des quotas annuels et &agrave;&nbsp;des taxes &agrave; l'importation atteignant 275%.&nbsp;Le syst&egrave;me mis en place dans les ann&eacute;es 1970 assure des revenus stables et&nbsp;pr&eacute;visibles aux fermiers canadiens.&nbsp;Les Etats-Unis, dont la production de lait est exc&eacute;dentaire, souhaitent un&nbsp;plus grand acc&egrave;s au march&eacute; canadien et r&eacute;clament le d&eacute;mant&egrave;lement de la&nbsp;gestion de l'offre."Nous rempla&ccedil;ons l'Al&eacute;na par un accord commercial avec le Mexique de toute&nbsp;beaut&eacute; et flambant neuf et, au moment o&ugrave; je vous parle, avec le Canada", avait&nbsp;lanc&eacute; le pr&eacute;sident am&eacute;ricain Donald Trump jeudi dans la soir&eacute;e lors d'un&nbsp;meeting &eacute;lectoral dans l'Indiana.&nbsp;Il avait n&eacute;anmoins pr&eacute;venu: "il faut qu'ils se d&eacute;barrassent de ces&nbsp;barri&egrave;res et de ces tarifs douaniers" faisant alors sans doute allusion au&nbsp;r&eacute;gime de protection du secteur laitier canadien, qu'il a d&eacute;nonc&eacute; &agrave; de&nbsp;nombreuses reprises. &nbsp;Au Canada, certains experts ont &eacute;voqu&eacute; la possibilit&eacute; que le gouvernement&nbsp;canadien accepte comme ultime compromis, tout en pr&eacute;servant son syst&egrave;me,&nbsp;d'ouvrir une plus grande part de son march&eacute; aux importations am&eacute;ricaines,&nbsp;comme il l'a fait lors de la conclusion de l'Accord &eacute;conomique et commercial&nbsp;global (Ceta) avec l'Union europ&eacute;enne.&nbsp;Mais cette question fait d&eacute;bat au Canada, notamment au Qu&eacute;bec qui concentre&nbsp; une grande partie des &eacute;leveurs laitiers du pays. A quelques semaines&nbsp;d'&eacute;lections l&eacute;gislatives dans la province, et &agrave; un an des l&eacute;gislatives&nbsp;f&eacute;d&eacute;rales,le Premier ministre lib&eacute;ral du Qu&eacute;bec Philippe Couillard a pr&eacute;venu&nbsp;Justin Trudeau qu'il s'exposait &agrave; de "graves cons&eacute;quences politiques" s'il&nbsp;reculait sur la gestion de l'offre.La ren&eacute;gociation de l'Al&eacute;na, qui lie Etats-Unis, Canada et Mexique, ont&nbsp;commenc&eacute; il y a plus d'un an.&nbsp;Donald Trump a annonc&eacute; avoir trouv&eacute; un accord de principe avec le Mexique&nbsp;et depuis mardi, les Etats-Unis n&eacute;gocient jour et nuit avec la partie&nbsp;canadienne.&nbsp;Cet accord, entr&eacute; en vigueur en 1994, a permis de doper les &eacute;changes&nbsp;commerciaux entre les trois pays qui se chiffrent en centaines de milliards de&nbsp;dollars chaque ann&eacute;e.


Le Canada n'a fait "aucune concession" dans le secteur agricole dans le cadre des négociations pour moderniser l'accord de libre-échange nord-américain (Aléna), a indiqué vendredi l'administration Trump, qui souhaite qu'Ottawa abandonne notamment tout ou partie de son système de protection des producteurs de lait.


Aléna: Ottawa n'a fait "aucune concession sur l'agriculture"

Depuis le premier cas relev&eacute; le 28 juin &agrave; Montgardin, le sud du d&eacute;partement&nbsp;est confront&eacute; &agrave; la plus importante &eacute;pid&eacute;mie animale de maladie du charbon (ou&nbsp;anthrax) observ&eacute;e en France depuis pr&egrave;s de 20 ans.&nbsp;Le dernier bilan officiel fait &eacute;tat de 23 foyers sur 13 communes et 54&nbsp;b&ecirc;tes mortes, en majorit&eacute; des bovins. Les autorit&eacute;s sanitaires recensent 54&nbsp;personnes sous traitement antibiotique pr&eacute;ventif mais aucun malade."Le seul facteur commun entre les foyers identifi&eacute;s r&eacute;side dans les&nbsp;conditions climatiques tr&egrave;s favorables &agrave; la remont&eacute;e de spores de Bacillus&nbsp;anthracis", bact&eacute;rie responsable de la fi&egrave;vre charbonneuse qui survit pendant&nbsp;de nombreuses ann&eacute;es dans les terres o&ugrave; ont &eacute;t&eacute; enterr&eacute;s par le pass&eacute; des&nbsp;animaux morts du charbon ou porteur de la maladie, estime l'Anses.&nbsp;Les premi&egrave;res conclusions de son rapport command&eacute; par le minist&egrave;re de&nbsp;l'Agriculture et attendu pour la premi&egrave;re quinzaine de septembre ont &eacute;t&eacute;&nbsp;publi&eacute;es sur la plateforme d'&eacute;pid&eacute;miosurveillance en sant&eacute; animale (Plateforme&nbsp;ESA).<h2>"champs maudits"</h2>"Cet &eacute;pisode s'inscrit dans un sch&eacute;ma classique de r&eacute;apparition de&nbsp;l'infection. Aucun autre facteur commun n'a &eacute;t&eacute; mis en &eacute;vidence susceptible&nbsp;d'expliquer l'ensemble des foyers", ajoutent les experts charg&eacute;s de d&eacute;terminer&nbsp;l'origine de cette maladie transmissible &agrave; l'homme et potentiellement mortelle&nbsp;dans ses formes les plus rares.&nbsp;Selon l'&eacute;pid&eacute;miologiste Didier Calavas, coordinateur de la Plateforme ESA,&nbsp;un "encha&icirc;nement" de s&eacute;cheresse prolong&eacute;e et de fortes pluies depuis l'&eacute;t&eacute;&nbsp;2017 a favoris&eacute; la remont&eacute;e des spores responsables de la maladie, qui ont&nbsp;contamin&eacute; l'herbe transformant les sols en "champs maudits", comme ils sont&nbsp;surnomm&eacute;s.&nbsp;<h2>Herbe fauch&eacute;e</h2>Un deuxi&egrave;me mode de contamination a &eacute;galement &eacute;t&eacute; observ&eacute;. "La distribution&nbsp;d'herbe fauch&eacute;e durant l'&eacute;t&eacute; 2018 et donn&eacute;e &agrave; des animaux qui &eacute;tait cette&nbsp;fois-ci dans les b&acirc;timents, sans acc&egrave;s aux p&acirc;turages", a ajout&eacute;&nbsp;l'&eacute;pid&eacute;miologiste.&nbsp;La topographie des lieux et la distance entre les foyers am&egrave;ne &agrave; penser&nbsp;qu'il "ne peut pas y avoir un point g&eacute;ographique unique &agrave; l'origine de&nbsp;l'ensemble des foyers observ&eacute;s", a estim&eacute; M. Calavas.&nbsp;Deux plaintes contre X ont &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute;es la semaine derni&egrave;re par la&nbsp;F&eacute;d&eacute;ration d&eacute;partementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) et les&nbsp;Jeunes agriculteurs (JA) des Hautes-Alpes, selon le parquet de Gap.&nbsp;<h2>Conna&icirc;tre la v&eacute;rit&eacute;</h2>Le monde agricole soup&ccedil;onne d'importants travaux concernant une ligne haute&nbsp;tension du R&eacute;seau de transport d'&eacute;lectricit&eacute; (RTE) et souhaite "conna&icirc;tre la&nbsp;v&eacute;rit&eacute;" sur la r&eacute;surgence de la maladie.&nbsp;"Des travaux ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s par RTE sur des parcelles dites infect&eacute;es.&nbsp;Les premiers cas de b&ecirc;tes mortes sont survenus en dessous des pyl&ocirc;nes", a&nbsp;assur&eacute; Sandrine Hauser, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale de la FDSEA 05."Le parquet recherche si les faits d&eacute;nonc&eacute;s sont susceptibles de&nbsp;caract&eacute;riser les infractions p&eacute;nales avant de poursuivre les investigations dans le cadre d'une &eacute;ventuelle enqu&ecirc;te pr&eacute;liminaire", a indiqu&eacute; le procureur&nbsp;de la R&eacute;publique de Gap, Rapha&euml;l Balland.


"Les conditions climatiques" sont le seul facteur commun entre les 23 foyers identifiés de fièvre charbonneuse dans les Hautes-Alpes, selon une étude épidémiologique réalisée fin juillet par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).


Anthrax dans les Hautes-Alpes : "les conditions climatiques" en cause (Anses)

Elle s'inscrit dans le cadre du Plan &Eacute;cophyto qui sera actualis&eacute; d'ici fin 2018 par un plan &Eacute;cophyto II+ et donne la parole aux agriculteurs, v&eacute;ritables acteurs impliqu&eacute;s dans la transition des mod&egrave;les agricoles plus respectueux de l'environnement.Les messages de cette campagne seront d&eacute;ploy&eacute;s jusqu'&agrave; fin septembre dans la presse sp&eacute;cialis&eacute;e (France Agricole et presse d&eacute;partementale agricole), mais &eacute;galement dans des radios nationales (RTL et France Bleu), sur Internet (La M&eacute;t&eacute;o Agricole, les sites de la presse quotidienne r&eacute;gionale) et les r&eacute;seaux sociaux (Facebook).Pour voir&nbsp;les outils de la campagne : http://agriculture.gouv.fr/ensemble-reduisons-les-phytos-pour-une-agriculture-performante-et-durableEn savoir plus sur http://agriculture.gouv.fr/ecophyto


Les ministères en charge de la Transition écologique, de la Santé, de l'Agriculture et de l'Alimentation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lancent une campagne nationale pour la réduction de l'usage des produits phytosanitaires. Intitulée « Ensemble, réduisons les phytos pour une agriculture performante et durable », cette campagne porte le message suivant : « Agriculteurs, collectivités, particuliers, distributeurs, chercheurs, journalistes… Tous ensemble, agissons pour une agriculture plus économe en produits phytos tout en maintenant les revenus des exploitants ».


Ensemble, réduisons les phytos pour une agriculture performante et durable

Cette campagne, qui vise &agrave; maintenir la mobilisation de tous sur le bon usage des antibiotiques v&eacute;t&eacute;rinaires, met l'accent sur la bios&eacute;curit&eacute;, la vaccination et le bien-&ecirc;tre animal pour pr&eacute;venir les maladies et l'usage des antibiotiques.Apr&egrave;s le bilan tr&egrave;s positif du premier plan &Eacute;coantibio (37% de baisse dans l'utilisation des antibiotiques v&eacute;t&eacute;rinaires entre 2012 et 2016), fruit de la mobilisation de l'ensemble des parties prenantes, le plan &Eacute;coantibio 2 cherche &agrave; inscrire dans la dur&eacute;e la r&eacute;duction de l'exposition des animaux aux antibiotiques. L'&eacute;dition 2018 de la campagne &Eacute;coantibio 2 a pour objectif de maintenir la mobilisation de tous les acteurs et de p&eacute;renniser ces bons r&eacute;sultats. &nbsp;Elle se veut p&eacute;dagogique et insiste sur l'ensemble des mesures de pr&eacute;vention qui permettent d'&eacute;viter les maladies bact&eacute;riennes. Lorsqu'un traitement antibiotique s'av&egrave;re in&eacute;vitable, la campagne souligne l'importance de faire un usage prudent et raisonn&eacute; des antibiotiques&nbsp;: respecter la prescription (dose, dur&eacute;e) du v&eacute;t&eacute;rinaire ainsi que ses conseils.La lutte contre l'antibior&eacute;sistance est un d&eacute;fi majeur et mondial de sant&eacute; publique. C'est pourquoi le minist&egrave;re de l'Agriculture et de l'Alimentation est engag&eacute; depuis plusieurs ann&eacute;es dans la lutte contre la r&eacute;sistance des bact&eacute;ries aux antibiotiques (antibior&eacute;sistance) en m&eacute;decine v&eacute;t&eacute;rinaire.Dans le cadre de la journ&eacute;e europ&eacute;enne d'information sur les antibiotiques, il organise le 14 novembre prochain avec les minist&egrave;res charg&eacute;s de la Sant&eacute;, de la Recherche et de l'Environnement un colloque &laquo; Antibior&eacute;sistance : enjeux et besoins en recherche et innovation &raquo;. Ce colloque s'adresse aux prescripteurs (professionnels de sant&eacute;, v&eacute;t&eacute;rinaires...) et &agrave; tous les acteurs mobilis&eacute;s pour la sensibilisation du grand public &agrave; cet enjeu majeur.Pour en savoir plus, consultez notre dossier&nbsp;&Eacute;coantibio : lutter contre l'antibior&eacute;sistance


Le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation diffuse jusqu'au 5 novembre 2018 la campagne de communication du plan Écoantibio 2 dans la presse spécialisée, déclinée, comme l'an dernier, autour du message « Les antibios, comme il faut, quand il faut ». Elle s'adresse aux éleveurs des différentes filières de productions animales et aux vétérinaires ; elle a été étendue cette année aux propriétaires d'animaux de compagnie. 


Écoantibio : lancement de la campagne «Les antibios, comme il faut, quand il faut»

Cette feuille de route en cinq axes -innover, accompagner, former,&nbsp;contr&ocirc;ler et sanctionner- a &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;e en marge d'une visite du ministre&nbsp;aux abattoirs Puigrenier, &agrave; Montlu&ccedil;on (Allier), afin d'illustrer concr&egrave;tement&nbsp;le plan de fili&egrave;re "avec le distributeur, l'abatteur et les &eacute;leveurs qui&nbsp;mettent en place par contractualisation les engagements du bien-&ecirc;tre animal",&nbsp;a indiqu&eacute; l'entourage de St&eacute;phane Travert.Au rayon innovation, le ministre a rappel&eacute; la cr&eacute;ation d'un centre de&nbsp;r&eacute;f&eacute;rence sur le bien-&ecirc;tre animal pilot&eacute; par l'Inra, initi&eacute; par le&nbsp;gouvernement pr&eacute;c&eacute;dent et mis en place fin 2017. Il a &eacute;galement &eacute;voqu&eacute; les&nbsp;travaux de recherche en cours pour aider les professionnels &agrave; am&eacute;liorer leur&nbsp;pratiques.Il a ainsi &eacute;voqu&eacute; la convention pass&eacute;e avec une entreprise pour cr&eacute;er d'ici&nbsp;&agrave; 2024 une m&eacute;thode permettant aux industriels de mettre fin au broyage des&nbsp;poussins m&acirc;les. "C'est une technique qui existe aujourd'hui" et "&agrave; laquelle il&nbsp;faut mettre fin", a d&eacute;clar&eacute; M. Travert lors d'un point de presse. "Nous avons&nbsp;engag&eacute; 4,3 millions d'euros avec une entreprise pour un dispositif qui&nbsp;permettra de faire du +sexage+ (tri) &agrave; l'int&eacute;rieur de l'oeuf pour &eacute;liminer les&nbsp;poussins m&acirc;les, avant leur &eacute;closion", a-t-il expliqu&eacute;.Concernant la castration des porcs, "nous avons pris des engagements avec&nbsp;la fili&egrave;re porcine", a d&eacute;clar&eacute; M. Travert, &eacute;voquant "un travail de longue&nbsp;haleine avec la fili&egrave;re pour trouver d'autres pratiques innovantes" et la&nbsp;pr&eacute;sentation fin 2018 d'un plan de sortie de la castration des porcs.&nbsp;Le ministre a &eacute;galement rappel&eacute; l'engagement de la fili&egrave;re &agrave; limiter &agrave; 50%&nbsp;la proportion d'oeufs de poules issus d'&eacute;levages en cages d'ici &agrave; 2022.En ce qui concerne la fili&egrave;re de la viande bovine, qui souhaite faire&nbsp;monter en puissance la proportion de viande produite en label rouge, St&eacute;phane&nbsp;Travert l'a appel&eacute;e &agrave; faire de ce label un vrai gage d'excellence en termes de&nbsp;bien-&ecirc;tre et &agrave; changer son cahier des charges.&nbsp;Le projet de loi Agriculture et Alimentation doit &ecirc;tre &agrave; nouveau examin&eacute; &agrave;&nbsp;l'Assembl&eacute;e nationale &agrave; compter du 12 septembre.<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">Fin de ce d&eacute;placement L'occasion de pr&eacute;senter nos 5 axes pour am&eacute;liorer le <a href="https://twitter.com/hashtag/Bien%C3%8AtreAnimal?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#Bien&Ecirc;treAnimal</a> : Innover, former, <a href="https://twitter.com/hashtag/accompagner?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#accompagner</a>, contr&ocirc;ler, sanctionner et <a href="https://twitter.com/hashtag/informer?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#informer</a>. Des &eacute;leveurs aux consommateurs, en passant par les &eacute;leveurs, transporteurs, ou v&eacute;t&eacute;rinaires : <a href="https://twitter.com/hashtag/TousConcern%C3%A9s?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#TousConcern&eacute;s</a>! <a href="https://t.co/3W18Re385m">pic.twitter.com/3W18Re385m</a>&mdash; STEPHANE TRAVERT (@StTRAVERT) <a href="https://twitter.com/StTRAVERT/status/1034814888953237506?ref_src=twsrc%5Etfw">29 ao&ucirc;t 2018</a></blockquote>
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Le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert a présenté mercredi dans l'Allier la feuille de route du gouvernement pour améliorer le bien-être animal, comprenant dispositions existantes, éléments de la future loi Alimentation et mesures à l'étude.


Stéphane Travert présente le plan d'action du gouvernement pour le bien-être animal

&laquo;&nbsp;Mijn Melk&nbsp;&raquo; en n&eacute;erlandais, &laquo;&nbsp;mon lait&nbsp;&raquo; en fran&ccedil;ais&nbsp;: c'est la marque sous laquelle les premiers &eacute;leveurs n&eacute;erlandais &eacute;quip&eacute;s de l'Orbiter s'appr&ecirc;tent &agrave; commercialiser leur lait chez Albert Heijn, une enseigne d&eacute;tenant plus de 800 supermarch&eacute;s et hypermarch&eacute;s aux Pays-Bas. Un circuit court et &agrave; la fois rapide puisque la laiterie Orbiter est sp&eacute;cialement con&ccedil;ue pour traiter le lait &agrave; faible d&eacute;bit. Elle est le fruit d'un partenariat nou&eacute; par Lely avec VME Engineering, une entreprise sp&eacute;cialis&eacute;e dans les process agroalimentaires. En bout de chaine, le lait pasteuris&eacute; est conditionn&eacute; en bouteilles PET de 0,8 l, selon les plus hautes normes en vigueur en mati&egrave;re de qualit&eacute; et de s&eacute;curit&eacute;, souligne Lely.<h2>Pour 2 ou 4 Astronaut</h2>Le syst&egrave;me Lely Orbiter est con&ccedil;u pour se connecter &agrave; deux ou quatre robots de traite Astronaut, ce qui, ajout&eacute; &agrave; l'investissement dans la laiterie (non pr&eacute;cis&eacute; avant son d&eacute;veloppement commercial en 2019), le r&eacute;serve &agrave; de gros &eacute;levages susceptibles eux-m&ecirc;mes de capter de gros march&eacute;s en vente directe. &laquo; Ce nouveau syste&#768;me Lely Orbiter offrira aux e&#769;leveurs un moyen intelligent de fabriquer des produits laitiers e&#769;quitables, directs et hygie&#769;niques et d'augmenter la valeur de leur lait&nbsp;&raquo;, explique Alexander van der Lely, Directeur Ge&#769;ne&#769;ral de Lely, cit&eacute; dans la communiqu&eacute;. &laquo; La transformation directe au sein me&#770;me de l'e&#769;levage est beaucoup plus rapide et rapproche la vache du consommateur. Ce syste&#768;me innovant est capable de transformer le lait de petits groupes de vaches se&#769;pare&#769;ment, offrant a&#768; l'e&#769;leveur flexibilite&#769; et efficacite&#769;. Les consommateurs pourront tracer les produits laitiers ainsi fabrique&#769;s jusqu'au niveau de chaque famille de vaches &raquo;.


Le constructeur associe aux robots de traite Astronaut une unité de conditionnement automatique opérationnelle 24 heures sur 24. Objectifs : générer de la valeur ajoutée et se rapprocher des consommateurs.


Orbiter, la laiterie de Lely pour vendre son lait en direct

Le 10 mai, trois ordinateurs et une tablette avaient &eacute;t&eacute; d&eacute;rob&eacute;s lors d'un cambriolage dans une annexe parisienne de la DGCCRF (r&eacute;pression des fraudes), un des services en charge de l'enqu&ecirc;te sur ce scandale autour du puissant groupe laitier, a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information du Canard Encha&icirc;n&eacute;.&nbsp;L'un des ordinateurs contenait des "&eacute;l&eacute;ments sensibles"&nbsp; li&eacute;s &agrave; ce scandale pour lequel le parquet de Paris avait ouvert en d&eacute;cembre une enqu&ecirc;te pour "blessures involontaires" et "mise en danger de la vie d'autrui, selon cette source.Dans une d&eacute;claration &agrave; l'AFP, la DGCCRF a assur&eacute; qu'aucun document issu de l'enqu&ecirc;te p&eacute;nale n'a &eacute;t&eacute; d&eacute;rob&eacute; mais qu'un des ordinateurs vol&eacute;s contenait des informations "relatives &agrave; la gestion administrative du retrait" des produits Lactalis.&nbsp;&nbsp;"L'hypoth&egrave;se d'un vol cibl&eacute; n'est pas &eacute;tablie &agrave; ce stade des investigations" confi&eacute;es au commissariat du XIIIe arrondissement, "notamment parce que d'autres effets ont &eacute;t&eacute; vol&eacute;es dans diff&eacute;rents &eacute;tages et bureaux", a indiqu&eacute; la source proche du dossier."Le lieu du vol, le contenu des ordinateurs vol&eacute;s et le mode op&eacute;ratoire permettent de penser que ce vol a &eacute;t&eacute; commis par des barbouzes" pour dissimuler des preuves, a estim&eacute; pour sa part l'avocat du couple, joint par l'AFP.&nbsp;Pour Me Yassine Bouzrou, le parquet de Paris "privil&eacute;gie na&iuml;vement la th&egrave;se du hasard" en ne reliant pas les deux enqu&ecirc;tes. "La position du parquet renforce l'hypoth&egrave;se que le groupe Lactalis est prot&eacute;g&eacute;, d'autant plus que l'usine incrimin&eacute;e a pu r&eacute;ouvrir" en juin &agrave; Craon (Mayenne), a-t-il d&eacute;nonc&eacute;.&nbsp;L'enqu&ecirc;te pr&eacute;liminaire, qui dure depuis neuf mois, &eacute;tait toujours en cours fin ao&ucirc;t, selon une source judiciaire.Mi-janvier, 37 b&eacute;b&eacute;s atteints de salmonellose apr&egrave;s avoir consomm&eacute; un produit d'alimentation infantile Lactalis avaient &eacute;t&eacute; recens&eacute;s en France, ainsi que deux en Espagne et un autre probable en Gr&egrave;ce.&nbsp;Le g&eacute;ant laitier a &eacute;t&eacute; critiqu&eacute; pour avoir tard&eacute; &agrave; r&eacute;agir apr&egrave;s deux contr&ocirc;les internes en ao&ucirc;t et novembre 2017.&nbsp;En janvier, ce m&ecirc;me couple, repr&eacute;sent&eacute; par Me Bouzrou, avait d&eacute;pos&eacute; une plainte avec constitution de partie civile contre le groupe laitier et des services de l'Etat, les accusant d'une "administration de substances nuisibles ayant entra&icirc;n&eacute; une infirmit&eacute; permanente".Cette qualification criminelle, plus grave que les d&eacute;lits vis&eacute;s par l'enqu&ecirc;te du parquet, rendait possible cette proc&eacute;dure, qui passe outre l'action du procureur et permet d'obtenir la d&eacute;signation d'un juge d'instruction. Elle n'a pas abouti &agrave; ce jour, pour des raisons proc&eacute;durales, selon des sources concordantes.


Les parents d'un enfant ayant consommé du lait infantile Lactalis contaminé aux salmonelles ont porté plainte mercredi à Paris pour "dissimulation de preuves" après un vol d'ordinateur à la répression des fraudes, qui est en charge de l'enquête, a-t-on appris auprès de leur avocat.


Affaire Lactalis: des parents portent plainte après le vol d'un ordinateur à la répression des fraudes    

La paratuberculose bovine reste une maladie insidieuse avec des cons&eacute;quences &eacute;conomiques importantes. Les pertes sont directes (mortalit&eacute;, euthanasie des malades, baisses de production) et indirectes (non-acc&egrave;s &agrave; certains d&eacute;bouch&eacute;s commerciaux) p&eacute;nalisant aussi bien tout &eacute;leveur acqu&eacute;reur que certains secteurs tels que la vente de g&eacute;n&eacute;tique ou la fili&egrave;re de reproduction assist&eacute;e (ins&eacute;mination, transfert embryonnaire).<h2>Un impact &eacute;conomique accru</h2>Du fait de l'interdiction d'animal malade en abattoir, d&egrave;s l'apparition de signes cliniques, un bovin paratuberculeux ne pr&eacute;sente plus de valeur. Sa destination sera l'&eacute;quarrissage. Ainsi, aux pertes de production, s'ajoute, d&egrave;s le d&eacute;but des signes cliniques, la perte totale de l'animal. Ceci explique l'augmentation de la vigilance en mati&egrave;re de paratuberculose et la progression des plans d'assainissement et des exigences en mati&egrave;re de garanties sanitaires vis &agrave; vis de cette maladie.<h2>Des caract&eacute;ristiques de cette maladie qui rendent sa ma&icirc;trise difficile...</h2>Trois caract&eacute;ristiques de cette maladie conditionnent les plans de lutte et de pr&eacute;vention :<ul><li>Un germe tr&egrave;s r&eacute;sistant dans le milieu ext&eacute;rieur, tout particuli&egrave;rement en milieu acide.</li><li>Un long d&eacute;veloppement au niveau de l'animal. Le germe se d&eacute;veloppe tr&egrave;s lentement chez le bovin, la contamination a lieu souvent dans les premiers mois de vie et les premiers sympt&ocirc;mes apparaissent, en cheptel allaitant, entre 2 &agrave; 4 ans dans 50 % des cas, beaucoup plus tard (jusqu'&agrave; l'&acirc;ge de 10 ans et plus) pour les 50 autres %. La p&eacute;riode d'excr&eacute;tion et donc de contamination du milieu sera plus ou moins longue en fonction de l'animal et de son maintien dans l'exploitation.</li><li>Des analyses disponibles pour d&eacute;tecter les bovins atteints imparfaites puisque la d&eacute;tection des bovins infect&eacute;s ne peut intervenir que 2 ans minimum apr&egrave;s l'infection, lorsqu'ils sont en phase d'excr&eacute;tion (PCR) ou &agrave; un stade d'infection avanc&eacute; (ELISA). Leur r&eacute;p&eacute;tition au niveau d'un troupeau permet d'apporter des garanties de cheptel. Le b&eacute;n&eacute;fice imm&eacute;diat de ces analyses est la d&eacute;tection d'animaux infect&eacute;s avant qu'ils ne pr&eacute;sentent des sympt&ocirc;mes et donc permet de les r&eacute;former dans de bonnes conditions pour une meilleure valorisation &eacute;conomique.</li></ul><h2>... d'o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; d'associer pr&eacute;cocit&eacute; d'intervention, vigilance et constance dans l'action</h2>Du fait des caract&eacute;ristiques de cette maladie, plus l'intervention sera pr&eacute;coce (intervenir d&egrave;s la mise en &eacute;vidence de la maladie dans l'&eacute;levage), moins le plan d'assainissement sera long et donc couteux. Le plan de lutte s'appuie sur deux cat&eacute;gories de mesures : la d&eacute;tection et la r&eacute;forme pr&eacute;coce des animaux excr&eacute;teurs et de leur dernier descendant, et la ma&icirc;trise sanitaire des risques de contamination. Toute omission d'une mesure, expose au mieux &agrave; une augmentation de la dur&eacute;e du plan, au pire &agrave; un &eacute;chec.<h2>Un d&eacute;pistage syst&eacute;matique pour aller vers l'assainissement...</h2>Le bilan de la campagne 2017-2018 fait appara&icirc;tre une situation qui &eacute;volue favorablement. 353 cheptels sont en plan pour pr&egrave;s de 30.000 animaux d&eacute;pist&eacute;s. 22 &eacute;levages sont entr&eacute;s en plan sur la campagne suite &agrave; identification d'un cas clinique ou pour obtenir l'apport de garantie. 16 &eacute;levages sont sortis de plan, pour cause de cessation ou parce que l'objectif d'assainissement &eacute;tait atteint. 22 cheptels sont en cours d'acquisition de l'apport de garantie et sur les 151 cheptels en assainissement, 48 ont obtenu une premi&egrave;re s&eacute;rie de r&eacute;sultats n&eacute;gatifs. L'historique de d&eacute;pistage accumul&eacute; dans ces &eacute;levages permet de renforcer les garanties apport&eacute;es par rapport aux cheptels tout venant, m&ecirc;me si l'assainissement n'est pas termin&eacute;. Autre point positif, nous constatons une augmentation r&eacute;guli&egrave;re du nombre de cheptels sous apport de garantie montrant que le d&eacute;pistage s&eacute;rologique annuel et des mesures sanitaires rigoureuses permettent de maitriser la maladie dans un &eacute;levage.<h2>... et poursuivre sur l'apport de garantie</h2>Au niveau national, un r&eacute;f&eacute;rentiel technique national d'apport de garantie de cheptel a &eacute;t&eacute; &eacute;labor&eacute; avec des &eacute;volutions importantes en 2018. Il repose sur les donn&eacute;es scientifiques actualis&eacute;es et les &eacute;l&eacute;ments de terrain recueillis au sein des diff&eacute;rentes r&eacute;gions et en particulier sur le travail r&eacute;alis&eacute; dans le Limousin. Ce dispositif est &agrave; disposition de tous les GDS depuis mai 2004. La connaissance du statut du cheptel d'origine apporte la meilleure garantie lors de mouvements d'animaux. 180 &eacute;levages sont sous apport de garantie (au moins deux s&eacute;ries n&eacute;gatives sur tous les bovins de plus de 24 mois). La moiti&eacute; sont des cheptels reproducteurs limousins, le d&eacute;pistage de la paratuberculose &eacute;tant une obligation pour l'adh&eacute;sion au Herd-Book Limousin (HBL). En Creuse, les 100 &eacute;levages adh&eacute;rents au HBL ont un plan de d&eacute;pistage et 92 sont sous apport de garantie. Ce chiffre est sup&eacute;rieur au taux observ&eacute; au niveau national, preuve de la qualit&eacute; du travail entrepris par les &eacute;leveurs creusois. Outre ces &eacute;levages HBL, 88 &eacute;levages sont aussi sous apport de garantie, essentiellement des &eacute;leveurs limousins qui commercialisent des animaux reproducteurs ou qui souhaitent pr&eacute;parer leur cessation et transmettre un cheptel sain. Ceci fait suite &agrave; la sensibilisation mise en place par GDS Creuse depuis plusieurs ann&eacute;es.<h2>Un contr&ocirc;le &agrave; l'introduction associant analyses sanguine et de f&egrave;ces</h2>Malgr&eacute; la progression en mati&egrave;re d'apport de garantie de cheptel vis &agrave; vis de la paratuberculose, nombre de bovins introduits ne rentrent pas dans ce cadre. Tout bovin de plus de 18 mois non garanti au regard de la paratuberculose devra faire l'objet d'un contr&ocirc;le &agrave; l'introduction en prenant en compte les limites et composantes de cet examen. Du fait d'une sensibilit&eacute; limit&eacute;e des analyses, il sera associ&eacute; syst&eacute;matiquement une recherche paratuberculose sur le sang (ELISA) et sur les f&egrave;ces (PCR). GDS Creuse, avec l'aide du Conseil D&eacute;partemental, prend en charge 50 % des frais d'analyses lors d'utilisation du billet de garantie conventionnelle. Sur les bovins de moins de 18 mois, rappelons que tout d&eacute;pistage est inutile du fait du manque de sensibilit&eacute; de l'analyse &agrave; cet &acirc;ge et que le d&eacute;pistage doit se faire dans le mois suivant son passage &agrave; 18 mois. Aucune garantie individuelle ne pouvant &ecirc;tre apport&eacute;e, seul le statut du cheptel d'origine sera utile.<h2>Le respect strict des mesures sanitaires, une des composantes de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; avec un accompagnement de GDS Creuse</h2>La r&eacute;ussite de la pr&eacute;vention et de la lutte contre la paratuberculose passe par un strict respect des mesures sanitaires&nbsp;: pr&eacute;cautions &agrave; l'introduction pour &eacute;viter son entr&eacute;e, mise en place rapide et respect des mesures pr&eacute;conis&eacute;es en cas de pr&eacute;sence dans l'&eacute;levage. Notre investissement dans cette action est technique (outils collectifs pour la pr&eacute;vention et la lutte et le suivi individuel, en relation avec le v&eacute;t&eacute;rinaire de l'&eacute;levage) et financier (aides aux analyses et visites, mutuelle sanitaire en &eacute;levage bovin). C'est une des composantes de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;.


Paratuberculose bovine =&gt; La campagne 2017-2018 confirme votre mobilisation contre cette maladie avec une augmentation du nombre de cheptels sous apport de garantie. 


Bilan de la campagne paratuberculose 2017-2018. Se protéger et intervenir rapidement en cas d’alerte 

B&eacute;rets basques et b&acirc;tons de bois, les bergers, accompagn&eacute;s de quelques &eacute;lus&nbsp;de la vall&eacute;e d'Aspe dont le d&eacute;put&eacute; Jean Lassalle, s'&eacute;taient donn&eacute;s rendez-vous&nbsp;dans ce village de 61 habitants o&ugrave; l'ancien ministre de la Transition&nbsp;&eacute;cologique comptait venir plaider la cause de l'introduction de deux ourses&nbsp;dans le massif.Malgr&eacute; la d&eacute;mission de Nicolas Hulot, les bergers avaient maintenu le&nbsp;rendez-vous pour montrer leur d&eacute;termination &agrave; prot&eacute;ger leurs troupeaux des&nbsp;pr&eacute;dateurs.&nbsp;"Nous avons choisi aussi d'&ecirc;tre ici parce qu'Hulot devait y venir et pour&nbsp;dire +Non, le pastoralisme ne peut pas vivre avec les pr&eacute;dateurs+", a lanc&eacute;&nbsp;Olivier Maurin, co-pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration transpyr&eacute;n&eacute;enne des &eacute;leveurs de&nbsp;montagne (FTEM).&nbsp;"La deuxi&egrave;me raison... c'est que la mairesse, Elisabeth Medard, est pour la&nbsp;r&eacute;introduction des pr&eacute;dateurs, on va lui expliquer ce qu'elle ne veut pas&nbsp;entendre", a-t-il poursuivi.<h2>Hulot ou pas</h2>"&Agrave; partir de maintenant, je compte sur vous pour organiser des battues&nbsp;contre le loup hybride qui s&eacute;vit dans la vall&eacute;e&nbsp;d'Ossau et des tirs d'effarouchements contre les deux ourses qui seront, Hulot&nbsp;ou pas, r&eacute;introduites", a-t-il dit aux bergers.&nbsp;La manifestation est ensuite mont&eacute;e d'un cran : hurlements, insultes, jets&nbsp;de carcasses et de sang de brebis sur la chauss&eacute;e, devant la mairie, et entre&nbsp;autres, sur la voiture d'un des quarante gendarmes sur place."Ce sang, c'est celui de nos brebis qui coule sous les pr&eacute;dateurs. Nous&nbsp;n'avons rien &agrave; dire &agrave; Mme le Maire", a lanc&eacute; M. Maurin.&nbsp;"Nous sommes pris en otages par des extr&eacute;mistes qui n'&eacute;coutent pas&nbsp;l'opinion des autres", a dit &agrave; l'AFP la maire, Elisabeth Medard, 62 ans, sans&nbsp;&eacute;tiquette, annon&ccedil;ant son intention de "porter plainte contre les d&eacute;gradations&nbsp;pour atteinte aux biens publics".&nbsp;"Je suis favorable au renforcement de l'ours parce qu'il fait partie du&nbsp;patrimoine. Au d&eacute;but du 20e si&egrave;cle, plus de 90 ours cohabitaient avec les&nbsp;bergers", a-t-elle soulign&eacute;.<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">Manifestation anti-ours dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques, malgr&eacute; le d&eacute;part d'Hulot <a href="https://t.co/Sz9P671cv3">https://t.co/Sz9P671cv3</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/AFP?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#AFP</a> <a href="https://t.co/UDKjuzpvUm">pic.twitter.com/UDKjuzpvUm</a>&mdash; AFP Bordeaux (@AFPBordeaux) <a href="https://twitter.com/AFPBordeaux/status/1034792372457168896?ref_src=twsrc%5Etfw">29 ao&ucirc;t 2018</a></blockquote>
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Quelque 200 personnes, dont de nombreux bergers avec quelques élus, ont manifesté mercredi à Etsaut (Pyrénées-Atlantiques) pour dire leur refus de l'introduction d'ours dans le massif, comme le souhaitait Nicolas Hulot, un rassemblement qui a vu aussi des jets de sang et de carcasses.


Manifestation anti-ours dans les Pyrénées-Atlantiques, malgré le départ  d'Hulot

Une chose est s&ucirc;re, remplacer Nicolas Hulot, &eacute;cologiste embl&eacute;matique, ne sera pas simple. Ni pour le gouvernement. Ni pour le successeur. A la constitution du gouvernement, il y a 15 mois, la nomination de Nicolas Hulot &agrave; ce minist&egrave;re, avait marqu&eacute; un engagement fort du gouvernement en faveur de l'&eacute;cologie. Sur proposition du Premier ministre, la nomination du rempla&ccedil;ant interviendra dans quelques jours, &agrave; l'issue du d&eacute;placement d'Emmanuel Macron en Europe du Nord. Le nom du successeur de Nicolas Hulot devrait donc &ecirc;tre connu la semaine prochaine. Un remaniement plus large pourrait avoir lieu &agrave; cette occasion.Parmi les pistes envisag&eacute;es, celle d'une solution interne. Les 2 secr&eacute;taires d'Etats qui travaillaient avec Nicolas Hulot, Brune Poirson et S&eacute;bastien Lecornu, au fait des dossiers, pourraient succ&eacute;der &agrave; l'ex-ministre. Cependant, leur courte exp&eacute;rience pourrait inciter l'ex&eacute;cutif &agrave; &eacute;largir les recherches.<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">Je respecte le choix de Nicolas Hulot. Il prouve que les batailles pour l'Environnement, je le sais d'exp&eacute;rience, sont tr&egrave;s difficiles mais tellement cruciales. La France doit garder le leadership climatique et &ecirc;tre au combat avec les forces vives de la plan&egrave;te qui esp&egrave;rent &mdash; S&eacute;gol&egrave;ne Royal (@RoyalSegolene) <a href="https://twitter.com/RoyalSegolene/status/1034354765172559873?ref_src=twsrc%5Etfw">28 ao&ucirc;t 2018</a></blockquote>
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Certains candidats potentiels ont d'ores et d&eacute;j&agrave; d&eacute;clar&eacute; ne pas &ecirc;tre int&eacute;ress&eacute;s, comme par exemple Corinne Lepage, Daniel Cohn-Bendit ou Alain Jupp&eacute;.Malgr&eacute; ces potentiels candidats, Emmanuel Macron pourrait &eacute;galement d&eacute;cider de choisir une personnalit&eacute; issue de la soci&eacute;t&eacute; civile.A lire aussi :&nbsp;Nicolas Hulot d&eacute;missionne du gouvernement[R&eacute;actions] Apr&egrave;s la d&eacute;mission de Hulot, l'agriculture face &agrave; un choix tranch&eacute;Victoires et d&eacute;ceptions: le passage de Nicolas Hulot au gouvernement


La démission surprise de Nicolas Hulot mardi matin, va contraindre le gouvernement à trouver un successeur pour prendre la tête du ministère de la Transition écologique et solidaire. Tour d’horizon des options pour Emmanuel Macron et Édouard Philippe.


Démission de Nicolas Hulot : qui sont les successeurs pressentis ?

"Je regrette cette d&eacute;mission", a affirm&eacute; M. Travert lors d'un point presse&nbsp;en marge d'une visite aux abattoirs Puigrenier, &agrave; Montlu&ccedil;on (Allier).&nbsp;"Il faut arr&ecirc;ter aussi de vouloir opposer l'&eacute;cologie et l'agriculture", a&nbsp;martel&eacute; M. Travert, interrog&eacute; sur ses divergences de vues avec Nicolas Hulot,&nbsp;qui pour sa part avait pourtant affich&eacute; &agrave; plusieurs reprises ses d&eacute;saccords&nbsp;avec le ministre de l'Agriculture.<h2>Des objectifs "communs"</h2>M. Travert a cit&eacute; des avanc&eacute;es r&eacute;alis&eacute;es en mati&egrave;re de lutte contre&nbsp;"l'artificialisation des sols" visant &agrave; enrayer la disparition acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e de la&nbsp;biodiversit&eacute;, ou encore sur "la question de la restauration collective" qui&nbsp;pr&eacute;voit l'introduction de 20% de produits bio dans la restauration collective&nbsp;d&egrave;s 2020.&nbsp;"Nos objectifs &eacute;taient communs", affirme le ministre de l'Agriculture,&nbsp;relevant que "les moyens peut-&ecirc;tre pour y parvenir n'&eacute;taient pas forc&eacute;ment les&nbsp;m&ecirc;mes".&nbsp;<h2>Interdiction du glyphosate</h2>Les deux ministres se sont oppos&eacute;s d&egrave;s le d&eacute;but sur le maintien de&nbsp;l'interdiction des insecticides de la famille des n&eacute;onicotino&iuml;des, accus&eacute;s&nbsp;d'&ecirc;tre notamment responsables du d&eacute;clin des abeilles, avant que le Premier&nbsp;ministre tranche en donnant raison &agrave; Nicolas Hulot.&nbsp;Le renouvellement de la licence du glyphosate a&nbsp;&eacute;galement cristallis&eacute; les tensions entre les deux hommes. Nicolas Hulot avait&nbsp;affich&eacute; sa d&eacute;termination &agrave; interdire le produit en France d'ici trois ans,&nbsp;quand son coll&egrave;gue de l'Agriculture plaidait pour cinq &agrave; sept ans. Un&nbsp;calendrier d'interdiction du glyphosate n'a toujours pas &eacute;t&eacute; inscrit dans la&nbsp;loi.


Le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert a "regretté" mercredi la démission de Nicolas Hulot du gouvernement, estimant avoir réalisé "de bonnes avancées" avec l'ancien ministre de la transition écologique et solidaire au cours de ces quinze derniers mois.


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