Un apport de tr&eacute;sorerie remboursable (ATR) vient d'&ecirc;tre vers&eacute; aux agriculteurs qui ont d&eacute;pos&eacute; leur demande avant le 20 octobre.&nbsp;Cette enveloppe, qui repr&eacute;sente 6,3 milliards d'euros, correspond au premier versement de l'apport de tr&eacute;sorerie remboursable (ATR), soit 88% du montant total. Il s'agit du &laquo;&nbsp;plus important versement d'aides agricoles jamais r&eacute;alis&eacute; en France en une seule fois&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le communiqu&eacute;.&Agrave; noter que pour la premi&egrave;re fois, &laquo;&nbsp;l'ATR 2017 inclut les MAEC et les aides &agrave; l'agriculture biologique en m&ecirc;me temps que le versement de l'ATR li&eacute; aux aides du premier pilier et de l'ICHN, ce qui correspond &agrave; un paiement nettement anticip&eacute; par rapport aux ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes&nbsp;&raquo;.<h2>Prochains versements</h2>&nbsp;&laquo;&nbsp;Le d&eacute;p&ocirc;t des demandes &eacute;tant possible jusqu'au 15 octobre, le versement de l'ATR se poursuivra dans les semaines suivantes pour les agriculteurs ayant d&eacute;pos&eacute; leur demande apr&egrave;s le 20 septembre&nbsp;&raquo;, indique le minist&egrave;re de l'Agriculture.Celui-ci annonce par ailleurs&nbsp;&laquo; une avance repr&eacute;sentant 50 % des aides ovines et caprines 2017&nbsp;&raquo; qui sera&nbsp;vers&eacute;e &agrave; partir du 16 octobre 2017. &laquo;&nbsp;La prochaine &eacute;tape de la feuille de route fix&eacute;e par le Gouvernement concerne les paiements au titre de la campagne 2015 des MAEC et des aides &agrave; l'agriculture biologique, qui doivent &ecirc;tre initi&eacute;s au d&eacute;but du mois de novembre prochain&nbsp;&raquo;, indique enfin le communiqu&eacute;.&nbsp;


Stéphane Travert, le ministre de l’Agriculture, a annoncé aujourd’hui le versement de 6,3 milliards d’euros « sur les comptes des exploitations agricoles françaises ». 


PAC : l’ATR versé sur les comptes des agriculteurs 

Dans son jugement en date du 12 octobre, que l'AFP a consult&eacute;, le tribunal&nbsp;rappelle que les "tirs de pr&eacute;l&egrave;vements renforc&eacute;s peuvent &ecirc;tre autoris&eacute;s s'il&nbsp;est constat&eacute; des dommages importants et r&eacute;currents d'une ann&eacute;e &agrave; l'autre dans&nbsp;les &eacute;levages ayant mis en oeuvre les tirs de d&eacute;fense". En effet, "il existe des moyens de protection des troupeaux ainsi qu'une&nbsp;gradation des tirs que les pr&eacute;fets peuvent autoriser. Ces tirs ne visent &agrave;&nbsp;tuer des loups, esp&egrave;ce prot&eacute;g&eacute;e, qu'en dernier recours", souligne&nbsp;l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) dans un&nbsp;communiqu&eacute;.&nbsp;&nbsp;Le tribunal annule un arr&ecirc;t&eacute; de la pr&eacute;fecture de Savoie du 10 septembre&nbsp;2015 qui autorisait l'abattage dans les six mois de six loups sur les zones&nbsp;dites de Belledonne, de Maurienne et du Thabor. Cette d&eacute;cision juge a&nbsp;posteriori ill&eacute;gaux les pr&eacute;l&egrave;vements d'"un m&acirc;le adulte le 17 octobre 2015 &agrave;&nbsp;Saint-Colomban-des-Villards, un jeune m&acirc;le le lendemain &agrave; Saint-Andr&eacute; en&nbsp;Maurienne et un louveteau le 5 d&eacute;cembre &agrave; Valmeinier", d&eacute;taille l'association. L'Etat devra par ailleurs verser &agrave; trois associations pro-loup - Aspas, One&nbsp;Voice et Ferus - 1.200 euros au total et 1.200 euros &agrave; quatre autres&nbsp;associations de protection de l'environnement.&nbsp;&nbsp;En juillet, la justice avait d&eacute;j&agrave; jug&eacute; ill&eacute;gal l'abattage d'une louve dans&nbsp;la Dr&ocirc;me en 2015. Ces derni&egrave;res semaines, les &eacute;leveurs ont manifest&eacute; leur inqui&eacute;tude face au&nbsp;futur plan loup du gouvernement qui entend privil&eacute;gier les tirs&nbsp;d'effarouchement &agrave; l'abattage. Le dernier arr&ecirc;t&eacute; en vigueur permet l'abattage de 40 loups entre le 1er&nbsp;juillet 2017 et le 30 juin 2018. A la fin de l'&eacute;t&eacute;, p&eacute;riode la plus dangereuse&nbsp;avec les brebis en p&acirc;turage, 22 loups avaient &eacute;t&eacute; "pr&eacute;lev&eacute;s". En 2016, plus de 10.000 ovins ont &eacute;t&eacute; tu&eacute;s, face &agrave; une population de loups&nbsp;en constante augmentation depuis son retour en France par l'Italie au d&eacute;but&nbsp;des ann&eacute;es 90 (360 loups, soit +22% en un an).


Les abattages successifs de trois loups en Savoie à l'automne 2015 ont été jugés illégaux par le tribunal administratif de Grenoble, a-t-on appris lundi par une association de protection de l'environnement.


Les abattages de trois loups en Savoie en 2015 jugés illégaux

Fabricant de t&ecirc;tes de r&eacute;colte pour ensileuses et d'ensileuses port&eacute;es, Kemper, filiale de John Deere depuis 1997, a d&eacute;croch&eacute; une des deux m&eacute;dailles d'or du palmar&egrave;s de l'innovation d'Agritechnica 2017. Le constructeur est r&eacute;compens&eacute; pour la mise au point d'un broyeur int&eacute;gr&eacute; sous la t&ecirc;te de r&eacute;colte. Le Stalkbuster r&eacute;duit en d&eacute;bris les chaumes de ma&iuml;s, avant qu'ils ne risquent d'&ecirc;tre &eacute;cras&eacute;s par le passage d'un v&eacute;hicule. Il permet ainsi de faire l'&eacute;conomie d'un passage sp&eacute;cifique de broyeur visant &agrave; d&eacute;truire l'habitat hivernal des chenilles de pyrale, interrompant ainsi leur cycle biologique.<h2>4 chevaux par rang</h2>Le Stalkbuster se compose d'un fl&eacute;au dont le positionnement et le suivi du sol sont assur&eacute;s par un support &agrave; pression pneumatique. Le besoin en puissance est de 4 chevaux par rang. Kemper cr&eacute;dit sa technologie d'un gain de 84 &euro;/ha comparativement au mulching (enfouissement superficiel des r&eacute;sidus de r&eacute;colte). Selon la FAO, la pyrale du ma&iuml;s engendre une perte moyenne de rendement de 4 %, sans compter les d&eacute;g&acirc;ts collat&eacute;raux dus &agrave; des attaques de champignons tels que fusarium, susceptibles d'entamer la qualit&eacute; des r&eacute;coltes et d'induire la pr&eacute;sence de mycotoxines.


Le constructeur a mis au point un broyeur sous tête de récolte pulvérisant les chaumes de maïs, moyennant une absorption de puissance de 4 ch par rang. Médaille d’or à Agritechnica.


Kemper ensile tout en broyant les chaumes avec Stalkbuster

Au premier semestre 2017, la production totale d'oeufs de consommation en&nbsp;France "est ressortie en hausse de pr&egrave;s de 5% par rapport &agrave; 2016", indique le&nbsp;service statistique du minist&egrave;re de l'Agriculture, Agreste. 2016 avait &eacute;t&eacute; une mauvaise ann&eacute;e avec une production en recul de 2,3% et&nbsp;des prix &agrave; la production en recul de 3%, rappelle Agreste. Au cours du 1er semestre 2017, les exportations en volume d'oeufs de&nbsp;consommation ont progress&eacute; de pr&egrave;s de 2% par rapport &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode de&nbsp;2016, tir&eacute;es par les ventes d'ovoproduits, des oeufs cass&eacute;s conditionn&eacute;s sous&nbsp;forme liquide, congel&eacute;e ou en poudre destin&eacute;s &agrave; l'industrie agroalimentaire ou&nbsp;la restauration. Les importations ont augment&eacute; de 19%, selon les chiffres&nbsp;d'Agreste. Les prix &agrave; la production des oeufs sont toujours bien orient&eacute;s en 2017, en&nbsp;hausse par rapport &agrave; 2016 et &agrave; la moyenne 2011-2015. "La bonne tenue du prix&nbsp;serait li&eacute;e &agrave; des probl&egrave;mes sanitaires en Europe et en France, ayant conduit &agrave;&nbsp;des abattages suppl&eacute;mentaires de pondeuses", selon Agreste.&nbsp;&nbsp;<h2>Flamb&eacute;e des cours dans toute l'Europe</h2>La crise du Fipronil qui a touch&eacute; l'&eacute;t&eacute; dernier la production en Belgique&nbsp;et au Pays-Bas va acc&eacute;l&eacute;rer le ph&eacute;nom&egrave;ne lors du second semestre 2017.&nbsp;&nbsp;&nbsp; "Depuis fin juillet, le cours des oeufs a plus que doubl&eacute; et la profession&nbsp;estime qu'il manque environ 4% &agrave; 5% de la production europ&eacute;enne, tous types&nbsp;d'&eacute;levages confondus: bio, plein air, sol et standard", assure ainsi le&nbsp;Syndicat national des industriels et professionnels de l'oeuf (SNIPO).&nbsp;&nbsp; La r&eacute;duction "tr&egrave;s significative" de la production en Belgique et aux Pays&nbsp;Bas, cause une "flamb&eacute;e des cours de l'oeuf g&eacute;n&eacute;rale dans toute l'Europe",&nbsp;selon le Snipo, qui s'inqui&egrave;te m&ecirc;me de risque de p&eacute;nurie. La principale pr&eacute;occupation des industriels reste cependant que les&nbsp;n&eacute;gociations commerciales annuelles avec la grande distribution, qui d&eacute;marrent&nbsp;en octobre, permettent une r&eacute;percussion de cette hausse aux cha&icirc;nes de&nbsp;distributeurs, via une "revalorisation rapide et importante des prix de vente". "Il en va de la survie des entreprises du secteur, dont l'&eacute;quilibre&nbsp;&eacute;conomique se d&eacute;grade tr&egrave;s rapidement", car "certaines vendent parfois &agrave;&nbsp;perte", assure le Snipo.


La production d'oeufs français a augmenté au premier semestre 2017 et les prix sont repassés au-dessus de ceux de 2016, une hausse qui devrait s'amplifier avec la baisse de la production européenne causée par la crise du Fipronil.


[Infographie] Après le Fipronil, le prix des oeufs flambe

Checklist du conducteur pour le Transport d'Animaux Vivants : &Ecirc;tes-vous bien pr&eacute;par&eacute; ? En tant que chauffeur professionnel, appliquer la L&eacute;gislation actuelle sur le transport vous aidera &agrave; atteindre des niveaux &eacute;lev&eacute;s de bien-&ecirc;tre pour vos animaux ! Ce dossier de 17 fiches &laquo; Bonnes Pratiques &raquo; issues d'une approche d'harmonisation europ&eacute;enne des meilleures pratiques a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute; par les instituts techniques agricoles IFIP, Id&egrave;le et ITAVI dans le cadre d'un projet d'harmonisation entre 16 partenaires de 10 pays europ&eacute;ens : &laquo; Animal Transport Guides &raquo; financ&eacute; par la DG SANCO : www.animaltransportguides.eu&nbsp;Auteurs : Patrick Chevillon, ing&eacute;nieur protection animale au transport &agrave; l'IFIP, B&eacute;atrice Mounaix, chef de projet bien-&ecirc;tre animal au transport &agrave; l'Institut de l'Elevage, Laura Warin, charg&eacute;e de missions bien-&ecirc;tre animal &agrave; l'ITAVI.17 fiches de bonnes pratiques par esp&egrave;ce propos&eacute;es par les instituts techniques agricoles Ifip, Id&egrave;le et Itavi :&nbsp;cliquez ici pour t&eacute;l&eacute;charger le dossier complet&nbsp;Contact pour le transport des porcins :&nbsp;patrick.chevillon@ifip.asso.fr


Nouveaux guides européens porcin, bovin, volaille, ovin, équin : tout ce qu'il faut savoir pour assurer le bien-être des animaux vivants pendant le transport, mais aussi au chargement et déchargement ! 


Bonnes Pratiques au transport pour le respect du bien-être animal

Le v&ecirc;lage &agrave; deux ans des femelles de races allaitantes est une pratique assez peu r&eacute;pandue. Pourtant, on l'observe dans la nature...&nbsp; L'&acirc;ge de la pubert&eacute; est fonction du poids vif. Aussi qui n'a jamais retrouv&eacute; une g&eacute;nisse de l'ann&eacute;e ayant "faut&eacute;e" et qui, de ce fait, faisait un veau plus t&ocirc;t que pr&eacute;vu ?Les atouts du v&ecirc;lage &agrave; deux ans sont nombreux, on citera principalement qu'il permet :<ul><li>un gain de productivit&eacute;, en augmentant le nombre de kilos vifs produit par UGB ;</li><li>d'avoir moins de femelles improductives pr&eacute;sentes sur l'exploitation, et donc de r&eacute;duire le chargement/ha ;</li><li>d'&ecirc;tre en capacit&eacute; d'augmenter le nombre de v&ecirc;lages du troupeau, rapidement et sans investissement ext&eacute;rieur ;</li><li>de contribuer &agrave; grouper les v&ecirc;lages dans des dates voulues et ma&icirc;tris&eacute;es par l'&eacute;leveur ;</li><li>de s&eacute;lectionner la fertilit&eacute;, en conservant les lign&eacute;es qui remplissent pr&eacute;cocement et font carri&egrave;re dans le troupeau.</li></ul><h2>Valoriser les femelles les plus lourdes</h2>Mettre &agrave; la reproduction les femelles de 15 mois qui en ont le potentiel constitue un objectif accessible dans bon nombre d'&eacute;levage. Au cours des quinze &agrave; vingt derni&egrave;res ann&eacute;es, les conditions et les techniques d'&eacute;levage ainsi que le progr&egrave;s g&eacute;n&eacute;tique sur le potentiel de croissance des animaux se sont consid&eacute;rablement am&eacute;lior&eacute;s. Aujourd'hui, de nombreux &eacute;levages ont des laitonnes de 9-10 mois, dont les plus lourdes d&eacute;passent les 400 kg. Cela correspond &agrave; un GMQ de +/- 1.300 g/j depuis la naissance. Pour ces femelles, il est tout &agrave; fait envisageable de les amener &agrave; un poids d&eacute;passant les 450 kg &agrave; l'&acirc;ge de 15 mois. Et cela, faut-il le pr&eacute;ciser, sans exc&egrave;s sur le contenu &eacute;nerg&eacute;tique et le co&ucirc;t de la ration (objectif de 700 &agrave; 800 g/j).Le poids de 450 kg est le minimum recommand&eacute; pour mettre une femelle de 15 mois &agrave; la reproduction. Dans les &eacute;levages qui ont a du mal &agrave; remplir leurs "des t&ecirc;tes de lots" en conduite v&ecirc;lage &agrave; trois ans, la solution v&ecirc;lage &agrave; deux ans est &agrave; une piste de progr&egrave;s.<h2>Conduite d'&eacute;levage des g&eacute;nisses</h2>Apr&egrave;s la rentr&eacute;e &agrave; l'&eacute;table, les femelles cibl&eacute;es doivent recevoir au plus t&ocirc;t les soins classiques de conduites d'&eacute;levage (tonte, traitement sanitaire et antiparasitaire), de fa&ccedil;on &agrave; exclure tout stress au moment de la mise &agrave; la reproduction. La ration doit permettre d'atteindre "l'objectif poids" et &ecirc;tre &eacute;quilibr&eacute;e sur le plan min&eacute;ral. Trois semaines avant la date pr&eacute;vue des IA, la pratique d'un flushing est recommand&eacute;e pour stimuler la venue en chaleur des femelles. Sur le plan g&eacute;n&eacute;tique, on choisira des taureaux qui ont un index IFNAIS &gt; 110. La p&eacute;riode de reproduction doit &ecirc;tre courte, de fa&ccedil;on &agrave; s'assurer une p&eacute;riode de v&ecirc;lage homog&egrave;ne. Ainsi, s&eacute;lectionne-t-on les femelles les plus fertiles. Quant aux autres, elles seront conduites en v&ecirc;lage trois ans. Une fois gestante, il faut s'assurer que les jeunes femelles pleines ne souffrent jamais au pr&eacute;, notamment en p&eacute;riode de s&eacute;cheresse o&ugrave; une compl&eacute;mentation peut s'av&eacute;rer n&eacute;cessaire. C'est la condition qui contribue &agrave; une bonne pr&eacute;paration au v&ecirc;lage, favorisant la future reprise de cycle.Les g&eacute;nisses n'ont pas de difficult&eacute;s de v&ecirc;lage particulier &agrave; deux ans. En moyenne, elles font des veaux plus petits, du fait de la comp&eacute;tition entre leurs propres d&eacute;veloppements corporels et les besoins de la gestation. C'est pourquoi l'alimentation doit toujours couvrir leurs besoins, pour qu'elles ne puisent pas dans leur r&eacute;serves et ainsi n'impactent pas leurs futurs poids adulte et donc leurs futurs poids de r&eacute;forme. Les femelles qui font carri&egrave;re dans l'&eacute;levage rattrapent le poids de leurs contemporaines qui v&ecirc;lent &agrave; trois ans, et cela vers l'&acirc;ge de 5 &agrave; 6 ans, mais elles ont produit un veau de plus.Pour pratiquer le v&ecirc;lage &agrave; deux ans, il est certain que certaines conditions techniques doivent &ecirc;tre r&eacute;unies, c'est ce qu'expliqueront les &eacute;leveurs qui font v&ecirc;ler des g&eacute;nisses &agrave; deux ans dans leurs &eacute;levages, lors d'une journ&eacute;e "porte ouverte" d&eacute;di&eacute;e &agrave; cette th&eacute;matique. Plus d'infos sur le v&ecirc;lage &agrave; deux ans sur www.elvanovia.frRendez-vous le mardi 31/10/2017 dans l'&eacute;levage de GAEC PRESLE-THOMAS, &nbsp;lieu dit Drigeard - Le Mayet de Montagne (03), &agrave; partir de 14 heures, pour une apr&egrave;s-midi porte-ouverte. Programme : <ul><li>Pr&eacute;sentation de l'&eacute;levage</li><li>Les + du v&ecirc;lage &agrave; 2 ans (pourquoi ? les conditions de r&eacute;ussite et contraintes)</li><li>Conduite d'&eacute;levage des g&eacute;nisses (performances, g&eacute;n&eacute;tique)</li><li>Pr&eacute;paration&nbsp;&agrave; la p&eacute;riode de reproduction</li><li>Valorisation des produits par la fili&egrave;re</li></ul>En partenariat avec Alsoni Conseil Elevage03 / Chambre d'Agriculture 03 / Covido-Bovicoop/ Elva Novia


Le vêlage à deux ans, on en parle et au fil du temps de plus en plus d’éleveurs s’y sont mis. Pourtant, la pratique est encore assez peu répandue, même si elle permet de réels gains. 


Elva Novia : Les atouts du vêlage à deux ans

2016-2017 a vu, en Creuse, une nouvelle baisse du nombre de cheptels IBR positifs renfor&ccedil;ant ainsi notre situation tr&egrave;s favorable. Avec la mise en application de l'arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel IBR du 31/05/2016, l'objectif d'&eacute;radication est plus que jamais &agrave; port&eacute;e.<h2 style="text-align:justify;">Une situation creusoise favorable avec pr&egrave;s de 99 % de cheptels n&eacute;gatifs facilitant les &eacute;changes pour la France, l'Europe ou l'international...</h2>Au 31/08/2017, sur 2.788 cheptels bovins creusois, 2.684 (96,27 %) &eacute;taient avec un statut &laquo;&nbsp;indemne d'IBR&nbsp;&raquo; et 33 (1,18 %) d&eacute;tenaient au moins un bovin positif (7 &eacute;levages avec 1 bovin positif, 11 avec 2 &agrave; 10 bovins positifs et 15 avec plus de 10 bovins positifs). Notre d&eacute;partement se trouve donc dans une situation tr&egrave;s favorable pour finaliser l'&eacute;radication IBR avec une facilitation encore am&eacute;lior&eacute;e des circuits commerciaux, y compris aux &eacute;changes et &agrave; l'export et envisager un prochain all&egrave;gement de la prophylaxie.<h2 style="text-align:justify;">... avec une am&eacute;lioration des outils analytiques...</h2>Depuis octobre 2016, les Laboratoires D&eacute;partementaux d'Analyses disposent d'un outil de confirmation, le test gE. Un animal n'est d&eacute;sormais conclu positif que s'il r&eacute;agit &agrave; trois tests diff&eacute;rents cons&eacute;cutifs. Cela permet d'&eacute;viter les suspensions d'appellation de cheptel suite &agrave; un r&eacute;sultat positif en attendant la confirmation par un test sp&eacute;cifique (test gE), jusqu'alors r&eacute;serv&eacute; au Laboratoire National de R&eacute;f&eacute;rence.<h2 style="text-align:justify;">... mais un isolement &agrave; l'introduction qui reste plus que jamais d'actualit&eacute;</h2>8 cheptels indemnes ont pr&eacute;sent&eacute; des animaux avec des r&eacute;sultats positifs, dont 4 en grand nombre, signe d'une circulation virale importante. Dans tous les cas, l'introduction dans le cheptel de nouveaux animaux a &eacute;t&eacute; mise en &eacute;vidence. Cela confirme l'imp&eacute;rieuse n&eacute;cessit&eacute; d'isoler tout animal &agrave; l'introduction surtout s'il a &eacute;t&eacute; en contact avec d'autres bovins pendant son transfert du cheptel de d&eacute;part vers celui d'arriv&eacute;e.<h2>Les premiers effets positifs de l'arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel IBR du 31/05/2016...</h2>Cet arr&ecirc;t&eacute; a pour objet l'&eacute;radication de l'IBR avec l'attribution d'un statut IBR &agrave; chaque &eacute;levage, le renforcement de la surveillance et de l'assainissement avec des restrictions &agrave; la circulation des bovins issus de cheptels non-indemnes d'IBR.&nbsp; Cela a permis de faire passer le nombre de cheptels d&eacute;tenant des animaux positifs de 50 en 2016 &agrave; 33 en 2017, soit une baisse de 34 %&nbsp;!<h2>... avec des impacts favorables dans les cheptels indemnes et plus contraignants dans ceux en assainissement pour une limitation des contaminations</h2>Des d&eacute;rogations au contr&ocirc;le IBR &agrave; l'introduction peuvent intervenir si les bovins sont issus de troupeaux indemnes d'IBR avec un transport ma&icirc;tris&eacute;. Depuis octobre 2016, 8.000 bovins pour 1.900 introductions en ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute;.Par contre, pour tout bovin issu d'un cheptel non-indemne, un contr&ocirc;le IBR est &agrave; r&eacute;aliser dans les 15 jours pr&eacute;c&eacute;dant le d&eacute;part afin de ne mettre dans le circuit &laquo;&nbsp;propre&nbsp;&raquo; que des animaux n&eacute;gatifs en IBR. Les bovins destin&eacute;s &agrave; un troupeau d'engraissement d&eacute;rogataire en b&acirc;timent d&eacute;di&eacute; ou &agrave; l'abattoir peuvent d&eacute;roger &agrave; l'obligation de d&eacute;pistage. Une &eacute;tiquette &laquo;&nbsp;Bovin non d&eacute;pist&eacute; IBR&nbsp;&raquo; est alors &agrave; coller sur l'ASDA par l'&eacute;leveur afin de d&eacute;gager sa responsabilit&eacute; et informer les acqu&eacute;reurs ult&eacute;rieurs de l'absence de d&eacute;pistage avant d&eacute;part. De plus, tout troupeau en cours d'assainissement ou non-conforme&nbsp;doit contr&ocirc;ler ses bovins &agrave; partir de 12 mois et non &agrave; partir de 24 mois comme les &eacute;levages indemnes et en cours de qualification. Les cheptels en assainissement ayant &eacute;limin&eacute; leurs bovins positifs en IBR peuvent ne contr&ocirc;ler que les bovins de plus de 24 mois si leur prophylaxie est r&eacute;alis&eacute;e avant le 31/12/2017.<h2>Une vaccination des positifs dans le mois suivant le r&eacute;sultat d'analyse...</h2>Afin de limiter le risque de contamination des cong&eacute;n&egrave;res, tout bovin ayant pr&eacute;sent&eacute; un r&eacute;sultat IBR d&eacute;favorable est &agrave; vacciner par son v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire dans le mois suivant la notification du r&eacute;sultat d'analyse sauf si l'animal est envoy&eacute; par transport s&eacute;curis&eacute; &agrave; l'abattoir.&nbsp;La vaccination sera entretenue par des rappels vaccinaux r&eacute;alis&eacute;s par le v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire.&nbsp;<h2>... avec une ASDA marqu&eacute;e &laquo;&nbsp;Bovin positif IBR&nbsp;&raquo;</h2>Lorsqu'un bovin est reconnu positif en IBR, pour faciliter son identification et la mise en place des mesures de restriction correspondantes, son ASDA est &agrave; marquer avec une &eacute;tiquette &laquo;&nbsp;Bovin positif IBR&nbsp;&raquo;. Sa sortie n'est autoris&eacute;e que vers un abattoir ou un troupeau d'engraissement d&eacute;rogataire. Lorsque les mesures pr&eacute;vues par l'arr&ecirc;t&eacute; ne sont pas respect&eacute;es (troupeau non-conforme), tous les bovins du troupeau sont consid&eacute;r&eacute;s comme infect&eacute;s.&nbsp;<h2>Une s&eacute;paration des circuits pour le transport et les rassemblements</h2>Afin de limiter toute nouvelle contamination, un bovin reconnu infect&eacute; d'IBR ne peut &ecirc;tre introduit dans une exploitation ou m&eacute;lang&eacute; &agrave; des bovins de statut diff&eacute;rent, y compris lors du transport ou de tout rassemblement. Tout bovin entr&eacute; en contact avec un bovin reconnu infect&eacute; sera &agrave; son tour consid&eacute;r&eacute; comme infect&eacute;.<h2 style="text-align:justify;">A terme, un all&egrave;gement de prophylaxie</h2>Dans les zones &agrave; situation &eacute;pid&eacute;miologique favorable (taux de cheptels positifs inf&eacute;rieur &agrave; 1 %), la qualification IBR est maintenue par contr&ocirc;le de 20 % des bovins &acirc;g&eacute;s de plus de 24 mois ou par contr&ocirc;le annuel du lait de m&eacute;lange.&nbsp;Avec 1,18 % de cheptels d&eacute;tenant des animaux positifs, cet objectif est en vue &agrave; court terme pour la Creuse.<h2>Pour chacun, certifier son cheptel au regard de l'IBR, pour tous, obtenir le statut de zone &eacute;pid&eacute;miologique favorable</h2>Le &laquo;&nbsp;J'apporte des garanties&nbsp;&raquo;, &eacute;tape de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;, demande,&nbsp;au niveau individuel, de certifier son cheptel au regard de l'IBR pour b&eacute;n&eacute;ficier des avantages de commercialisation avec une limitation des contraintes et, au niveau collectif, d'obtenir le statut de zone &eacute;pid&eacute;miologique favorable pour la Creuse avec un all&egrave;gement des contr&ocirc;les dans les cheptels indemnes d'IBR. Pour finaliser cette &eacute;radication de l'IBR, nous mettons &agrave; disposition de nouveaux outils&nbsp;(&eacute;tiquettes &laquo;&nbsp;Bovin positif IBR&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;Bovin non d&eacute;pist&eacute; IBR&nbsp;&raquo; &agrave; coller sur les ASDA, nouveau billet de garantie conventionnelle, nouveau formulaire de demande de d&eacute;rogation...), nous avons contact&eacute; chaque &eacute;leveur avec un cheptel d&eacute;tenant des bovins positifs, nous avons inform&eacute; vos v&eacute;t&eacute;rinaires sanitaires et r&eacute;uni vos op&eacute;rateurs commerciaux. Pour tout renseignement compl&eacute;mentaire, contactez votre v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire, la DDCSPP ou nous-m&ecirc;mes.


Bilan IBR 2016-2017 =&gt; La mise en place de l’arrêté ministériel IBR du 31/05/2016 a conforté la politique sanitaire engagée par GDS Creuse depuis 1994 et va permettre la finalisation de l’éradication de l’IBR en Creuse.


L’IBR en Creuse. L’éradication en vue

Vitesse d'andainage accrue, ajustements centralis&eacute;s, r&eacute;duction des impuret&eacute;s dans le fourrage, diminution du nombre de pierres dans l'andain, dur&eacute;e de vie accrue des couteaux de rotors d'ensileuse ou des autres moyens de r&eacute;colte, diminution du nombre d'heures requises pour les chantiers, stabilit&eacute; dans les pentes, compacit&eacute; au transport : tlles sont les arguments du nouvel andaineur &agrave; tapis Merge Maxx 950 de Kuhn. La chaine cin&eacute;matique d&eacute;marre &agrave; l'avant du pick-up avec un d&eacute;flecteur wingaurd et un rouleau, charg&eacute;s de r&eacute;guler l'alimentation du tapis. Ce syst&egrave;me permet de calibrer les andains et de les adapter ainsi aux capacit&eacute;s des ensileuses ou presses &agrave; suivre.<h2>Andaineur &agrave; d&eacute;poses multiples</h2>Constitu&eacute; de deux unit&eacute;s mobiles, l'andaineur offre de multiples variantes en terme de d&eacute;pose&nbsp;: d&eacute;pose centrale d'un andain (largeur r&eacute;glable), d&eacute;pose lat&eacute;rale ou bilat&eacute;rale d'un andain ou encore d&eacute;pose d'un andain au centre et d'un autre sur le c&ocirc;t&eacute;. Le respect des fourrages et de leur valeur alimentaire, la polyvalence (fourrages l&eacute;gers, fourrages peu denses mais volumineux) et la productivit&eacute; de chantier caract&eacute;risent les andaineurs &agrave; tapis, que Kuhn d&eacute;veloppe depuis une dizaine d'ann&eacute;es, avec d&eacute;sormais deux r&eacute;f&eacute;rences au catalogue que sont le Merge Maxx 902 et le Merge Maxx 950.


Constitué de deux unités mobiles pour assurer le suivi du terrain, l’andaineur est apte à constituer des andains réguliers, gage de productivité des machines de récolte, le tout avec plusieurs options de dépose.


Kuhn présente l’andaineur à tapis Merge Maxx 950


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Pr&egrave;s de trois mois apr&egrave;s le lancement des Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation&nbsp;qui r&eacute;unissent tous les acteurs concern&eacute;s, le pr&eacute;sident interviendra pour&nbsp;"donner un cap et sa vision pour l'alimentation en France" et si possible&nbsp;infl&eacute;chir les pratiques avant les n&eacute;gociations commerciales de fin d'ann&eacute;e&nbsp;entre les distributeurs et leurs fournisseurs. L'objectif du gouvernement est d'"inverser la n&eacute;gociation" pour que les&nbsp;prix pay&eacute;s aux agriculteurs soient fix&eacute;s &agrave; partir de leur co&ucirc;t de revient, sur&nbsp;lequel transformateurs et distributeurs appliquent ensuite leur marge. Emmanuel Macron veut aussi inciter les secteurs agricoles &agrave; s'organiser en&nbsp;fili&egrave;res, r&eacute;unissant tous les acteurs de la cha&icirc;ne, qui devront d'ici d&eacute;cembre&nbsp;fixer des objectifs et des engagements sur 5 ans, par exemple des pourcentages&nbsp;de production bio, de modes de production, un label de qualit&eacute;, etc.&nbsp;&nbsp;&nbsp; La constitution de fili&egrave;res inter-professionnelles, encore incompl&egrave;tes dans&nbsp;l'agroalimentaire en France, serait la condition pour qu'elles re&ccedil;oivent une&nbsp;partie de l'enveloppe de 5 milliards d'euros pr&eacute;vue pour l'agriculture.&nbsp;<h2>"Stopper la guerre des prix bas"</h2>"Il faut permettre aux agriculteurs de sortir de la d&eacute;pendance aux aides&nbsp;gr&acirc;ce &agrave; un juste prix pay&eacute;, il faut donc une meilleure r&eacute;partition de la&nbsp;valeur aux b&eacute;n&eacute;fices des agriculteurs", estime l'Elys&eacute;e. Dans certains&nbsp;secteurs, cela pourrait rench&eacute;rir les prix. Le pr&eacute;sident veut aussi "stopper la guerre des prix bas" et rappeler son&nbsp;objectif pour 2022 d'un taux de 50% de produits bio ou locaux dans la&nbsp;restauration collective. "Nous ne voulons pas d'une alimentation &agrave; deux&nbsp;vitesses mais que l'ensemble des Fran&ccedil;ais ait acc&egrave;s &agrave; une alimentation de&nbsp;qualit&eacute;", note l'Elys&eacute;e. Le gouvernement veut adopter des textes l&eacute;gislatifs, sans exclure le&nbsp;recours &agrave; des ordonnances, pour changer la Loi de modernisation de l'&eacute;conomie&nbsp;(LME, qui r&eacute;git les relations commerciales), d'ici d&eacute;cembre.&nbsp;&nbsp;<h2>S'organiser pour commercialiser</h2>Le gouvernement veut aussi encourager les producteurs &agrave; s'organiser pour&nbsp;commercialiser ensemble leurs produits. Il faut "conditionner certains&nbsp;dispositifs &agrave; la constitution d'organisation de producteurs et les accompagner&nbsp;pour d&eacute;finir des co&ucirc;ts de production et des indicateurs de march&eacute;", a ajout&eacute;&nbsp;la m&ecirc;me source. Alors que les n&eacute;gociations commerciales annuelles sont sur le point de&nbsp;commencer, l'ex&eacute;cutif reconna&icirc;t&nbsp;"qu'il n'y a pas de baguette magique", et&nbsp;parle d'une "nouvelle philosophie" dans les rapports entre agriculteurs,&nbsp;industrie et grande distribution, tr&egrave;s divis&eacute;s.&nbsp;&nbsp; L'Elys&eacute;e envisage aussi l'intervention de m&eacute;diateurs de la n&eacute;gociation&nbsp;commerciale, directement pendant la n&eacute;gociation, "et non pas trois ans plus&nbsp;tard comme actuellement".


Emmanuel Macron annoncera mercredi à Rungis des mesures pour redonner du pouvoir aux agriculteurs dans la négociation face aux industriels et aux distributeurs, et augmenter leurs revenus, afin de bâtir des filières solides, travaillant à des objectifs communs, a indiqué l'Elysée mardi.


Macron annoncera mercredi à Rungis des mesures pour l'agriculture

Ces n&eacute;gociations, qui se tiennent traditionnellement de la mi-octobre &agrave; fin&nbsp;f&eacute;vrier entre repr&eacute;sentants des industries agroalimentaires, f&eacute;d&eacute;rations&nbsp;agricoles et distributeurs, sont g&eacute;n&eacute;ralement sources de tensions. Cette ann&eacute;e, elles ont une saveur particuli&egrave;re, en raison de la tenue en&nbsp;parall&egrave;le des Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation (EGA), auxquels participent&nbsp;tous les protagonistes des n&eacute;gociations, mais aussi de l'annonce tr&egrave;s attendue&nbsp;mercredi, par Emmanuel Macron, d'une s&eacute;rie de mesures visant &agrave; mieux r&eacute;mun&eacute;rer&nbsp;les agriculteurs, principales victimes de cette guerre des prix qui fait rage&nbsp;en France depuis trois ou quatre ans. Pour preuve de sa bonne volont&eacute;, la F&eacute;d&eacute;ration du Commerce et de la&nbsp;Distribution (FCD a r&eacute;v&eacute;l&eacute; mardi dans le Figaro &ecirc;tre &agrave; l'origine d'une&nbsp;"charte" de bonne conduite, qu'elle esp&egrave;re faire signer &agrave; tous les acteurs de&nbsp;ces n&eacute;gociations d&egrave;s mercredi, destin&eacute;e &agrave; "devancer" une r&eacute;vision l&eacute;gislative,&nbsp;qui pourrait intervenir d'ici &agrave; fin f&eacute;vrier 2018.<h2>"urgence"</h2>Jean-Philippe Girard, le pr&eacute;sident de l'Association nationale des&nbsp;industries agroalimentaires (Ania), pour sa part envoy&eacute; une lettre ouverte &agrave;&nbsp;M. Macron, &eacute;galement mardi, afin d'insister sur le fait que "le temps n'est&nbsp;pas aux pol&eacute;miques (ni) aux op&eacute;rations de communication, mais &agrave; la&nbsp;responsabilit&eacute; et au dialogue pour d&eacute;fendre une fili&egrave;re qui souffre", car "il&nbsp;y a urgence". "Ce dogme des prix bas, plus personne n'en veut, c'est le mal dont on cr&egrave;ve&nbsp;tous et pas seulement les agriculteurs", a fustig&eacute; quant &agrave; lui Richard&nbsp;Panquiault, le directeur g&eacute;n&eacute;ral de l'ILEC (industries alimentaires de marques&nbsp;nationales), lors d'une conf&eacute;rence organis&eacute;e la semaine pass&eacute;e par le magazine&nbsp;sp&eacute;cialis&eacute; LSA, devant 500 participants &agrave; ces n&eacute;gociations. Cette guerre des prix, "95% de nos adh&eacute;rents disent qu'elle a des&nbsp;cons&eacute;quences sur l'embauche et l'investissement", a-t-il insist&eacute;, pr&eacute;cisant&nbsp;qu'ils ont "accus&eacute; pr&egrave;s de 20% de d&eacute;flation ces derniers temps". Un constat partag&eacute; par Dominique Charg&eacute;, pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration&nbsp;nationale des coop&eacute;ratives laiti&egrave;res, pour qui il faut "arr&ecirc;ter d'&ecirc;tre des&nbsp;techniciens de la marge pour devenir des techniciens des valeurs". Cette belle unanimit&eacute; s'est cependant heurt&eacute;e &agrave; l'absence, &agrave; cette&nbsp;conf&eacute;rence, du premier groupe de distribution fran&ccedil;ais, Leclerc, dont le&nbsp;patron, Michel-Edouard Leclerc, a r&eacute;cemment accus&eacute;&nbsp;"certains industriels et&nbsp;des distributeurs" de pr&eacute;parer "des hausses de prix de 5% &agrave; 15% sur des&nbsp;milliers d'articles alimentaires (...) en marge des Etats g&eacute;n&eacute;raux".<h2>"querelles corporatistes"</h2>Si tout le monde - ou presque - s'accorde &agrave; dire qu'il faut en finir avec&nbsp;la guerre des prix, quelles sont les solutions &agrave; envisager ? Deux pistes sont &eacute;voqu&eacute;es: la majoration du seuil de revente &agrave; perte (SRP),&nbsp;au coeur des EGA, et une limitation des promotions, en valeur comme en volume.&nbsp;&nbsp; Des r&eacute;formes qui ne sont cependant pas du go&ucirc;t de tous: ainsi, selon&nbsp;l'UFC-Que Choisir, "un rel&egrave;vement de 15% du SRP, comme &eacute;voqu&eacute;, se traduirait&nbsp;d&egrave;s 2018 par une hausse des prix (au total) de 1,4 milliard d'euros". &nbsp;Pour certains industriels agroalimentaires, la balle est d&eacute;sormais du c&ocirc;t&eacute;&nbsp;du gouvernement: "on veut une intervention des pouvoirs publics car ce n'est&nbsp;plus soutenable", a estim&eacute; M. Panquiault. S'il est n&eacute;cessaire de "s'assoir un peu sur le lib&eacute;ralisme", l'ILEC n'est&nbsp;pas contre "des mesures dirigistes" prises "de fa&ccedil;on provisoire" par le&nbsp;gouvernement. Quant &agrave; M. Leclerc, qui a confi&eacute; &agrave; l'AFP &ecirc;tre "plut&ocirc;t optimiste" sur le&nbsp;d&eacute;roulement de ces n&eacute;gociations annuelles, il esp&egrave;re aussi&nbsp;"que les querelles&nbsp;corporatistes ne casse(ro)nt pas le rythme de la consommation". Le distributeur s'est m&ecirc;me pay&eacute; une pleine page de publicit&eacute; dans le&nbsp;Journal du Dimanche ce week-end pour proclamer qu'il disait "oui" &agrave; la&nbsp;revalorisation des produits agricoles, mais&nbsp;"non" &agrave; l'augmentation des prix de&nbsp;vente aux consommateurs. Et de conclure: "si les pouvoirs publics nous demandent de garantir un prix&nbsp;sur le porc ou le lait (...), dans un cadre l&eacute;gal, eh bien, nous&nbsp;l'appliquerons".


La guerre des prix, "c'est le mal dont on crève tous": alors que démarrent la semaine prochaine leurs négociations commerciales annuelles, distributeurs et fournisseurs sont au moins d'accord sur un point, le dogme des prix bas n'est plus la panacée.


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