Aux c&ocirc;t&eacute;s des b&acirc;ches, des br&ucirc;leurs &agrave; gaz, des bougies et chaufferettes, des convecteurs &agrave; air chaud, des fils de palissage chauffants, de l&rsquo;aspersion, des thermon&eacute;bulisateurs ou encore des haies naturelles brise vent, les &eacute;oliennes mobiles, tours &agrave; vent fixes ou mobiles font partie de l&rsquo;arsenal permettant de parer contre le gel dans les vignobles et vergers. Les tours anti-gel permettent de chasser l&rsquo;air froid stagnant au niveau des cultures pour le remplacer par un air plus chaud en inversant le &laquo; toit thermique &raquo;. Sans br&ucirc;leur, elles sont efficaces jusqu&rsquo;&agrave; moins 2&deg;C. Au-del&agrave;, le br&ucirc;leur est n&eacute;cessaire. Une tour apporte la protection de 4 &agrave; 5 ha en moyenne selon la configuration des parcelles.<h2>Un projet pilote dans le Cher</h2>Autant pour supporter l&rsquo;investissement (jusqu&rsquo;&agrave; 35 000 euros l&rsquo;unit&eacute; avec br&ucirc;leur) que pour assurer la continuit&eacute; parcellaire et renforcer l&rsquo;efficacit&eacute; du dispositif, l&rsquo;investissement en Cuma a toute sa pertinence. Certains vignerons n&rsquo;ont pas attendu la catastrophe d&rsquo;avril 2021 pour. A Quincy, dans, dans le Cher, c&rsquo;est la raison d&rsquo;&ecirc;tre de la Cuma des Vignobles, cr&eacute;&eacute;e en 2000 et totalisant actuellement un parc de 60 &eacute;oliennes. Une d&eacute;marche pionni&egrave;re qui a valu &agrave; la Cuma d&rsquo;&ecirc;tre int&eacute;gr&eacute;e comme projet pilote dans un Partenariat pour l&rsquo;innovation (PEI) baptis&eacute; SICTAG&nbsp;pour Syst&egrave;me innovant d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision connect&eacute; et de gestion efficiente en temps r&eacute;el des tours anti-gel du Centre-Val de Loire. Courant sur la p&eacute;riode 2019-2022, le projet vise d&eacute;finir tous les param&egrave;tres (positionnement, maillage, chauffage) permettant de maximiser l&rsquo;efficacit&eacute; des tours.<h2>Des aides du Plan de relance toujours disponibles</h2>Selon la Fncuma, 10 Cuma d&eacute;tentrices de 189 tours antigel mutualisent les investissements pour lutter collectivement contre le gel. <a href="https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=PR_ALEASCLIM_V3_DP" target="_blank">Les Cuma sont du reste &eacute;ligibles au guichet ouvert par FranceAgriMer dans le cadre de France Relance</a>. Dot&eacute; de 38 millions d&rsquo;euros (+10 millions d'euros pour les Dom), il est ouvert jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&eacute;puisement des cr&eacute;dits, selon le principe &laquo;&nbsp;premiers inscrits, premiers servis&nbsp;&raquo;, &agrave; d&eacute;faut jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2022. Le taux de subvention est de 30% ou 40% selon les &eacute;quipements, avec un bonus de 10% pour les nouveaux install&eacute;s de moins de 5 ans et pour les Cuma. Le plafond des d&eacute;penses &eacute;ligibles est fix&eacute; &agrave; 150 000 euros (600 000 euros pour les Cuma). Outre le gel, des &eacute;quipements ciblant la protection contre la gr&ecirc;le, la s&eacute;cheresse et le vent sont subventionn&eacute;s.

L’investissement en commun participe au maillage d’ilots et renforce l’efficacité des tours antigel. Dans le cadre du Plan de relance, un guichet de 38 millions de FranceAgriMer reste ouvert avec des taux de subvention de 30% ou 40%, ciblant tous les aléas climatiques.

Les Cuma investies dans la lutte collective contre le gel

Retrouvant son stand en co-exposant sur la r&eacute;gion Hauts-de-France, avec Port de Dunkerque et consorts, Conhexa a confirm&eacute; &agrave; FLD poursuivre la digitalisation de son yard management system.

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruitlogistica" target="_blank">Retrouvez nos autres articles Fruit Logistica </a></div>

Afin d&rsquo;obtenir la certification douani&egrave;re OEA (op&eacute;rateur &eacute;conomique agr&eacute;&eacute;), Conhexa a d&eacute;j&agrave; s&eacute;par&eacute; l&rsquo;entr&eacute;e et la sortie de son site dunkerquois, install&eacute; un nouveau parking d&rsquo;une trentaine de places de camion, plac&eacute; une barri&egrave;re avec prise de rendez-vous en ligne&hellip;

La digitalisation de l&rsquo;arriv&eacute;e des transporteurs est en cours&nbsp;: via un QR code, le transporteur annoncera son arriv&eacute;e et se verra remettre, dans sa langue maternelle, par SMS, tous les d&eacute;tails de la marche &agrave; suivre sans devoir se rendre &agrave; l&rsquo;accueil&nbsp;: o&ugrave; et quand se garer, repartir&hellip; Des capteurs &agrave; quai permettront de suivre les heures d&rsquo;arriv&eacute;e, de chargement, de d&eacute;part&hellip; &laquo;&nbsp;Nous sommes dans la phase finale. Le CMR sera automatis&eacute;, nous pourrons nous passer enti&egrave;rement du papier, confie Luc Van Holzaet, directeur g&eacute;n&eacute;ral de Conhexa. Ces d&eacute;marches repr&eacute;sentent un enjeu, tant en gain de temps humain pour le transporteur et nos services, mais aussi un enjeu sanitaire dans un contexte de pand&eacute;mies r&eacute;currentes.&nbsp;&raquo;

<h2>Automatiser le tri en bananes et calculer son empreinte carbone</h2>

Autre projet bien avanc&eacute;&nbsp;: l&rsquo;automatisation du tri sur site des colis de bananes m&ucirc;res non commercialisables, afin de s&eacute;parer le plastique et le carton, direction les fili&egrave;res de recyclage, et les bananes, direction le m&eacute;thaniseur. &laquo;&nbsp;Nous sommes sur la phase d&rsquo;offres c&rsquo;est-&agrave;-dire que nous &eacute;tudions les solutions propos&eacute;es identifi&eacute;es. L&rsquo;objectif est d&rsquo;&ecirc;tre op&eacute;rationnel fin 2022.&nbsp;&raquo;

Enfin, dans le cadre de son projet de durabilit&eacute;, Conhexa est en cours de mesures de son empreinte carbone. Les r&eacute;sultats sont attendus pour fin avril. &laquo;&nbsp;Avec ce point z&eacute;ro, nous pourrons envisager les mesures &agrave; mettre en place, confirme Luc Van Holzaet. Par exemple, la pertinence et la faisabilit&eacute; de panneaux photovolta&iuml;ques est une de nos questions.&nbsp;&raquo;

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/un-bon-bilan-carbone-pour-la-banane-de-guadeloupe-et-de-martinique" target="_blank">Un bon bilan carbone pour la banane de Guadeloupe et de Martinique</a></div>

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<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/guerre-en-ukraine-et-fret-maritime-le-marche-europeen-de-la-banane-subira-t-il-des-effets-domino" target="_blank">Le port de Dunkerque n&rsquo;a pas souffert de la crise des conteneurs</a></div>

Yard management, tri automatique des colis de bananes non commercialisés, calcul de son empreinte carbone… Le logisticien poursuit avec succès ses projets sur son site dunkerquois.

[Fruit Logistica 2022] Conhexa avance sur ses projets d’automatisation et de digitalisation

Fruit Logistica 2022 s&rsquo;annon&ccedil;ait comme une &eacute;dition tr&egrave;s particuli&egrave;re. Ce salon de reprise, positionn&eacute; au mois d&rsquo;avril, <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruit-logistica-2022-taste-france-la-signature-de-business-france-fait-son-premier-berlin" target="_blank">a &eacute;t&eacute; moins important qu&rsquo;habituellement que ce soit en nombre d&rsquo;exposants, en surface occup&eacute;e ou en animations. </a>N&eacute;anmoins, comme les autres ann&eacute;es, peut-&ecirc;tre m&ecirc;me plus que d&rsquo;habitude, il a &eacute;t&eacute; le lieu de beaucoup d&rsquo;annonces&nbsp;: ambitions d&rsquo;entreprises fran&ccedil;aises au niveau r&eacute;gional ou national, d&eacute;fis internationaux ou techniques. Voici une petite s&eacute;lection des informations que vous avez peut-&ecirc;tre rat&eacute;es.

Notre top 10 : 

<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruit-logistica-2022-ukraine-exporter-en-temps-de-guerre" target="_blank">Ukraine : exporter en temps de guerre</a>

<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruit-logistica-2022-anecoop-lance-sa-campagne-2022-de-pasteque-dans-un-contexte-de-concurrence" target="_blank">Anecoop lance sa campagne 2022 de past&egrave;que dans un contexte de concurrence exacerb&eacute;e</a>

<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruit-logistica-2022-devenir-les-leaders-de-la-transformation-des-fruits-et-legumes-de-corse-l" target="_blank">&laquo; Devenir les leaders de la transformation des fruits et l&eacute;gumes de Corse &raquo;, l&rsquo;ambition de L&rsquo;Atelier Corse Fruits et L&eacute;gumes</a>

<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruit-logistica-2022-cote-d-ivoire-iversol-renforce-ses-positions-sur-le-marche-francais" target="_blank">C&ocirc;te d&rsquo;Ivoire : Ivesol renforce ses positions sur le march&eacute; fran&ccedil;ais</a>

<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruit-logistica-2022-la-salicorne-un-potentiel-a-developper" target="_blank">La salicorne, un potentiel &agrave; d&eacute;velopper ?</a>

<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/comment-apeel-compte-utiliser-la-data-contre-le-gaspillage-des-fruits-et-legumes" target="_blank">Comment Apeel compte utiliser la data contre le gaspillage des fruits et l&eacute;gumes ?</a>

<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruit-logistica-2022-basf-vante-deux-nouvelles-varietes-de-melons-pour-redynamiser-un-marche-en" target="_blank">BASF vante deux nouvelles vari&eacute;t&eacute;s de melons pour redynamiser un march&eacute; en perte</a>

<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruit-logistica-2022-pourquoi-perle-du-nord-se-prepare-a-une-nouvelle-identite-de-marque" target="_blank">Pourquoi Perle du Nord se pr&eacute;pare &agrave; une nouvelle identit&eacute; de marque</a>

<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruit-logistica-2022-espagne-montosa-cree-sa-filiale-en-france-pour-optimiser-sa-relation-avec-son" target="_blank">Espagne : Montosa cr&eacute;&eacute; sa filiale en France pour optimiser sa relation avec son premier march&eacute;</a>

<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruits-logistica-2022-group-corylus-europae-veut-developper-la-culture-de-la-noisette-en-europe" target="_blank">Pourquoi les trois plus gros pays europ&eacute;ens producteurs de noisettes s'associent-ils ?</a>

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Afin de clore le chapitre Fruit Logistica 2022, voici une sélection d’informations importantes et/ou intéressantes réalisée par la rédaction de FLD.

[Retour sur Fruit Logistica] Notre sélection de 10 informations qu'il ne fallait pas manquer

<h2>La solarisation</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/_FEL_TECH_DESHLEGPC_solarisation.jpg" /><figcaption>La solarisation consiste &agrave; placer un film transparent sur la planche de culture pendant un mois &agrave; six semaines avant la mise en culture. &copy; Serail</figcaption></figure>Cette technique consiste &agrave; placer un film transparent sur la planche de culture pendant un mois &agrave; six semaines avant la mise en culture. Le sol doit &ecirc;tre pr&eacute;alablement recharg&eacute; en eau &agrave; hauteur de la r&eacute;serve utile. Une p&eacute;riode de trois jours avec des temp&eacute;ratures pr&eacute;f&eacute;rentiellement sup&eacute;rieures &agrave; 30&deg;C doit suivre la pose. L&rsquo;eau pr&eacute;sente dans le sol va diffuser la chaleur cr&eacute;&eacute;e par la r&eacute;verb&eacute;ration des rayons du soleil sur le film. Cette augmentation de temp&eacute;rature a un effet sur la viabilit&eacute; des graines d&rsquo;adventices et sur certains pathog&egrave;nes du sol. Cette technique est d&eacute;licate &agrave; mettre en place car la qualit&eacute; de pose est primordiale et tr&egrave;s d&eacute;pendante du soleil.

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<h2>L'occultation</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/_FEL_TECH_DESHLEGPC_occultation.JPG" /><figcaption>L'occultation consiste &agrave; placer un film opaque sur la planche de culture un mois et demi avant la mise en place de la culture. &copy; Serail</figcaption></figure>Il s&rsquo;agit de placer un film opaque sur la planche de culture un mois et demi avant la mise en place de la culture. Apr&egrave;s sa pose, manuellement ou m&eacute;caniquement, elle est arros&eacute;e afin de favoriser la germination des graines d&rsquo;adventices. Avec quelques jours pas trop froids, la temp&eacute;rature va s&rsquo;&eacute;lever l&eacute;g&egrave;rement dessous provoquant la lev&eacute;e de dormance anticip&eacute;e de certaines graines. La privation de lumi&egrave;re va engendrer le d&eacute;p&eacute;rissement de tous les jeunes adventices. La toile peut &ecirc;tre utilis&eacute;e sur trois campagnes mais sa manipulation est difficile une fois souill&eacute;e.

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<h2>Le faux semis</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/_FEL426_TECH_DESHLEGPC_faux%20semis.jpg" /><figcaption>Le faux semis consiste &agrave; pr&eacute;parer un lit de semences sans semer puis de laisser germer les adventices avant de les d&eacute;truire. &copy; Serail</figcaption></figure>La technique consiste &agrave; pr&eacute;parer un lit de semences sans semer puis de laisser germer les adventices avant de les d&eacute;truire. La destruction des adventices &agrave; des stades pr&eacute;coces peut se faire au travers de l&rsquo;utilisation de diff&eacute;rents outils : cultirateau, herse &eacute;trille et d&eacute;sherbage thermique &eacute;taient inclus dans l&rsquo;essai. Cette m&eacute;thode a un d&eacute;bit de chantier int&eacute;ressant avec la mobilisation d&rsquo;un seul ETP. Son efficacit&eacute; d&eacute;pend aussi des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques apr&egrave;s son application : s&egrave;ches et assez ensoleill&eacute;es pour favoriser la germination.

La station Serail, dans le Rhône, a évalué plusieurs grands types de techniques alternatives de gestion des adventices, en anticipation et en cours de culture. Solarisation, occultation et faux semis ont été positionnés avant la mise en culture, précédant des binages et buttages en cours de culture.

Légumes : trois techniques de gestion des adventices en anticipation de la culture

Interpoma, le salon international d&eacute;di&eacute; &agrave; la pomme, se tiendra du 17 au 19 novembre 2022 &agrave; la Feria Bolzano. Thomas Mur, directeur de Fiera Bolzano, l&rsquo;a annonc&eacute; haut et fort lors d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse le 5 avril sur Fruit Logistica&nbsp;: &laquo; Les halls d&rsquo;exposition affichent presque complet, la demande est tr&egrave;s forte, autant qu&rsquo;en 2018 -2020 ayant &eacute;t&eacute; une &eacute;dition digitale avec Interpoma Connects, qui a bien march&eacute; mais nous sommes l&agrave; pour connecter les gens en vrai. La pr&eacute;sence internationale sera tr&egrave;s importante. &raquo;

<div class="lireaussi">Retrouvez<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruitlogistica" target="_blank"> nos autres articles Fruit Logistica </a></div>

Interpoma repr&eacute;sente plus de 460 entreprises de 24 pays pour 20&nbsp;000 visiteurs de 70 pays, plus de 25&nbsp;000 m2 de surface d&rsquo;exposition et plus de 150 journalistes internationaux.

<h2>Au programme&nbsp;: des visites, le prix de l&rsquo;innovation, la deuxi&egrave;me &eacute;dition du magazine ipoma&hellip;</h2>

Outre le retour du prix Interpoma Award, qui r&eacute;compense les technologies innovantes en termes de gestion de l&rsquo;eau dans les vergers, le salon reconduit l&rsquo;Interpoma Tour, des visites guid&eacute;es hors salon. ipoma Magazine, le magazine officiel d&rsquo;Interpoma, publi&eacute; pour la premi&egrave;re fois en 2020 lors d&rsquo;Interpoma Connects, consacr&eacute; &agrave; l&rsquo;avenir et aux tendances de la fili&egrave;re pomme et imprim&eacute; sur du papier &agrave; base de pomme, pr&eacute;sentera sa deuxi&egrave;me &eacute;dition &agrave; l&rsquo;occasion du salon.

Concernant les conf&eacute;rences, Interpoma mettra cette ann&eacute;e l&rsquo;accent sur deux sujets d&rsquo;actualit&eacute;, les matin&eacute;es du 17 et du 18 novembre. La premi&egrave;re matin&eacute;e sera d&eacute;di&eacute;e aux Etats-Unis et les nouvelles dynamiques de la fili&egrave;re pomme. La deuxi&egrave;me matin&eacute;e se concentrera sur les robots de r&eacute;colte.

<h2>Des innovations en production &agrave; la consommation, la dynamique du march&eacute; des Etats-Unis pass&eacute; au crible</h2>

Pourquoi le march&eacute; am&eacute;ricain&nbsp;? Walter Guerra, nouveau coordinateur du salon Interpoma, analyse&nbsp;: &laquo;&nbsp;Pendant longtemps, on a vu peu de mouvement aux Etats-Unis, qui se contentaient d&rsquo;une seule vari&eacute;t&eacute;, la Red Delicious. Mais depuis 10 ans, un nouveau dynamisme &eacute;merge.&nbsp;&raquo;

Dynamisme tir&eacute; par de nouvelles plantations et le d&eacute;veloppement de nouvelles vari&eacute;t&eacute;s, croisements avec Honey, qui apportent de nouveaux go&ucirc;ts et textures aux consommateurs, de nouveaux programmes culturaux, des investissements dans le marketing, dans la g&eacute;n&eacute;tique. &laquo;&nbsp;Les Etats-Unis ont toujours &eacute;t&eacute; un gros producteur de pommes -fruit dans le top 10 des productions, mais cela s&rsquo;acc&eacute;l&egrave;re. Interpoma n&rsquo;est pas l&agrave; pour opposer et parler concurrence mais au contraire pour &eacute;tablir le dialogue et il y a s&ucirc;rement des le&ccedil;ons &agrave; tirer de ce nouveau dynamisme &raquo;, s&rsquo;enthousiasme Walter Guerra.

<h2>L&rsquo;automatisation de la r&eacute;colte&nbsp;: un enjeu et une tendance &eacute;mergente</h2>

Le deuxi&egrave;me sujet, les robots de r&eacute;colte, viendra &eacute;clairer un secteur que les organisateurs pensent d&rsquo;avenir depuis quelques ann&eacute;es, avec la hausse des co&ucirc;ts de main d&rsquo;&oelig;uvre.

&laquo;&nbsp;La probl&eacute;matique de la main d&rsquo;&oelig;uvre est de plus en plus pr&eacute;gnante, aux Etats-Unis, en Nouvelle-Z&eacute;lande&hellip;, confirme promet Walter Guerra. La r&eacute;colte c&rsquo;est la moiti&eacute; des co&ucirc;ts et du temps des producteurs. Avec la flamb&eacute;e des co&ucirc;ts g&eacute;n&eacute;rale, est-ce que la robotique est une solution&nbsp;? Homme versus machine, qu&rsquo;est-ce qui est robotisable tout le long de la fili&egrave;re&nbsp;? Est-ce que ce sera un succ&egrave;s, ou un &eacute;chec comme dans les ann&eacute;es 70 car il n&rsquo;y avait pas assez d&rsquo;argent&nbsp;? Aujourd&rsquo;hui les fermes sont de plus en plus grandes donc peuvent investir&hellip;&nbsp;&raquo;&nbsp;

La r&eacute;colte robotis&eacute;e est encore &agrave; ses d&eacute;buts, peu d&rsquo;hectares dans le monde sont concern&eacute;s. Interpoma promet de d&eacute;battre et de mettre en lumi&egrave;re les donn&eacute;es et les sujets. Selon promet Walter Guerra, les entreprises pr&ecirc;tes &agrave; commercialiser ce type de robot de r&eacute;colte se comptent sur les doigts de la main &laquo;&nbsp;six, sept, d&rsquo;Isra&euml;l, Italie, Pays-Bas, Australie&nbsp;&raquo;, et seront &agrave; Interpoma pour t&eacute;moigner et pr&eacute;senter leurs machines.

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruit-logistica-2022-la-tomate-amela-remporte-le-fruit-logistica-innovation-award" target="_blank">Le FLIA d&rsquo;argent pour les robots volants de r&eacute;colte de l&rsquo;isra&eacute;lien Tevel Advanced Technologies</a></div>

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Le salon dédié à la pomme a précisé les grandes lignes de son édition 2022. Le marché américain et les robots de récolte seront notamment les deux grands thèmes abordés.

[Fruit Logistica 2022] Interpoma promet un programme 2022 alléchant

Ce ch&egrave;que dont le &laquo;&nbsp;principe est arbitr&eacute;&nbsp;&raquo;, mais dont le param&eacute;trage et les d&eacute;tails techniques sont encore en discussion, sera mis en oeuvre &laquo;&nbsp;d&egrave;s apr&egrave;s l'&eacute;lection, courant de l'ann&eacute;e 2022&nbsp;&raquo;, a affirm&eacute; M. Denormandie, invit&eacute; de l'&eacute;mission Dimanche en politique sur France 3, &agrave; une semaine du second tour de l'&eacute;lection pr&eacute;sidentielle. &laquo;&nbsp;L'id&eacute;e, c'est de dire (que) vous avez aujourd'hui pr&egrave;s de 8 millions de nos concitoyens qui ont du mal &agrave; avoir acc&egrave;s aux productions locales, aux productions de qualit&eacute;, &agrave; nos productions fran&ccedil;aises en r&eacute;alit&eacute; et donc il faut leur donner un coup de pouce pour les aider &agrave; acqu&eacute;rir cela&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Julien Denormandie, un des fondateurs de la R&eacute;publique en marche.<div class="citation">
 "La bonne r&eacute;ponse ne sera jamais de dire c&#039;est les agriculteurs qui vont payer le pouvoir d&#039;achat des Fran&ccedil;ais"
</div>
&laquo; Telle est la bonne r&eacute;ponse, la bonne r&eacute;ponse ne sera jamais de dire c'est les agriculteurs qui vont payer le pouvoir d'achat des Fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;, a-t-il indiqu&eacute;, interrog&eacute; sur une possible remise en cause de la loi Egalim, qui vise &agrave; prot&eacute;ger le revenu des agriculteurs. La cr&eacute;ation de ce ch&egrave;que alimentaire durable, qui tarde &agrave; se mettre en place, avait &eacute;t&eacute; annonc&eacute;e mi-d&eacute;cembre 2020 par Emmanuel Macron devant la Convention citoyenne pour le climat. Son instauration a &eacute;t&eacute; d&eacute;finitivement adopt&eacute;e&nbsp;dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-climat-et-les-engrais-l-artificialisation-les-cantines-le-biogaz" target="_blank">la loi climat et r&eacute;silience vot&eacute;e en juillet 2021 au Parlement</a>.

Le « chèque alimentation », mesure du candidat Emmanuel Macron destinée à permettre aux plus modestes d'avoir accès à des produits alimentaires français de qualité, sera mis en place  dès après l'élection » en cas de reconduction du président sortant, a assuré dimanche Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture et proche de M. Macron.

Le « chèque alimentation » mis en place « dès après l'élection » si Macron est réélu

Les fruits et l&eacute;gumes ont d&eacute;cid&eacute;ment la communication dans la s&egrave;ve pour cette ann&eacute;e 2022. Apr&egrave;s l&rsquo;annonce d&rsquo;Interfel de sa nouvelle campagne de communication qui balance au placard les injonctions n&eacute;gatives de consommation, la campagne cofinanc&eacute;e par l&rsquo;UE &ldquo;Life is better avec les fruits, les l&eacute;gumes et la banane&rdquo; vient d&rsquo;&rsquo;&ecirc;tre lanc&eacute;e, ont annonc&eacute; les organisateurs le 14 avril.

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/publicite-comment-interfel-a-dynamiter-son-approche-de-la-communication-grand-public" target="_blank">&nbsp;[Vid&eacute;o] Comment Interfel dynamite l'image des fruits et l&eacute;gumes</a></div>

Interfel (interprofession des fruits et l&eacute;gumes frais), l'AIB (l&rsquo;association interprofessionnelle de la banane), Bord Bia (Irish Food Board) et Freshfel (association europ&eacute;enne des fruits et l&eacute;gumes frais) lancent un nouveau programme d'information et de promotion sur les fruits, les l&eacute;gumes et la banane qui sera d&eacute;ploy&eacute; en France et en Irlande pendant trois ans.

Co-financ&eacute;e par l&rsquo;UE, cette campagne s'adresse aux Millennials [les jeunes adultes de 25 &agrave; 35 ans] et montre comment au quotidien, &agrave; tout moment de la journ&eacute;e, la vie est meilleure avec les fruits, l&eacute;gumes et la banane : plus fun, savoureuse, saine, simple, durable pour soi et pour la plan&egrave;te !

<div class="lireaussi">A retrouver dans FLD Mag de mars 2022&nbsp;&ndash; dossier Banane&nbsp;: &ldquo;L&rsquo;AIB mise sur la communication&rdquo; p.24</div>

<h2>Pourquoi les Millenials&nbsp;?</h2>

Interfel, l&rsquo;AIB, Bord Bia et Freshfel se sont int&eacute;ress&eacute;s de pr&egrave;s &agrave; la population des 25-35 ans. &laquo;&nbsp;Hyper connect&eacute;s, les Millenials ont une tr&egrave;s bonne connaissance des communications et des m&eacute;dias, une utilisation accrue des technologies num&eacute;riques. En ce qui concerne leur alimentation, cette g&eacute;n&eacute;ration qui aime l&rsquo;exp&eacute;rimentation, la d&eacute;couverte, porte un regard diff&eacute;rent sur les fruits et l&eacute;gumes.&nbsp;&raquo; 

Pour les informer au mieux et les accompagner au quotidien dans leur consommation de fruits, l&eacute;gumes et bananes, cette campagne de promotion triennale se d&eacute;clinera en plusieurs actions sp&eacute;cifiques sur les r&eacute;seaux sociaux, aupr&egrave;s des m&eacute;dias et lors d&rsquo;&eacute;v&eacute;nements associ&eacute;s. Un site d&eacute;di&eacute; va &ecirc;tre mis en ligne&nbsp;: <a href="LifeisBetter.eu/fr " target="_blank">LifeisBetter.eu/fr </a>

Le lancement officiel est pr&eacute;vu le 18 mai. Les actions qui rythmeront ces trois ans de programme seront d&eacute;taill&eacute;es &agrave; cette occasion, ainsi qu&rsquo;une &eacute;tude sur le regard qu&rsquo;ont les Millenials sur les fruits et l&eacute;gumes frais et la banane.

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/consommation-emballages-communication-recherche-gastronomie-les-enjeux-et-defis-de-la-filiere-pour" target="_blank">Consommation, emballages, communication, recherche, gastronomie&hellip; Les enjeux et d&eacute;fis de la fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes pour 2022</a></div>

Interfel et l’AIB (interprofession de la banane) se sont associés avec Freshfel et le Board Bia pour un programme européen de communication. Objectif : une campagne à destination des Millenials, à l’image que les organisations veulent donner à leurs produits : fun, fraîche, savoureuse.

Life is better, avec les fruits, les légumes et la banane : une communication européenne pour les Millenials

Petite nouveaut&eacute; d&eacute;couverte au hasard des all&eacute;es de Fruit Logistica, dans le hall Afrique&nbsp;: la noix de Bambara.

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruit-logistica-2022-la-salicorne-un-potentiel-a-developper" target="_blank">La salicorne, un potentiel &agrave; d&eacute;velopper ? </a></div>

La noix de Bambara -ou pois de Bambara, terme plus appropri&eacute;- est une culture traditionnelle d&rsquo;Afrique promise &agrave; un bel avenir en Europe, selon l&rsquo;ONG Biz (Bio-Innovation Zimbabwe), qui promeut celle du Zimbabwe. Il s&rsquo;agit d&rsquo;une l&eacute;gumineuse donc une culture avantageuse agronomiquement pour les sols, adapt&eacute;e aux climats secs, elle est surtout produite par des femmes.

Nutritionnellement tr&egrave;s int&eacute;ressante (riche en prot&eacute;ines et fibres), cette noix se pr&eacute;sente s&egrave;che ou bien pr&eacute;cuit et mis en bo&icirc;te de conserve pour des usages diverses &agrave; l&rsquo;image du pois chiche (dont la texture et le go&ucirc;t se rapprochent)&nbsp;: snacking, grill&eacute;, houmous, voire en farine (&eacute;tant en outre sans gluten).

<h2>Partenaires commerciaux en Europe wanted</h2>

Biz souhaiterait d&eacute;velopper l&rsquo;export vers l&rsquo;Europe afin de valoriser cette culture et apporter des d&eacute;bouch&eacute;s s&ucirc;rs et durables pour ces femmes qui la cultivent. &laquo;&nbsp;Nous avons identifi&eacute; un ou deux partenaires exportateurs. Nous cherchons donc d&eacute;sormais des march&eacute;s pour valider ces partenariats, d&rsquo;o&ugrave; notre pr&eacute;sence &agrave; Fruit Logistica&nbsp;&raquo;, explique Caroline Jacquet, responsable Projets chez Biz.

&laquo;&nbsp;Nous avons aussi des partenaires industriels pour le s&eacute;chage et la mise en conserve. Nous avons fait les d&eacute;marches Novel Food et Global Gap que nous avons eu pour la version s&eacute;ch&eacute;e et en conserve-Novel Food est en cours de publication.&nbsp;&raquo;

<h2>Une culture &agrave; haut potentiel avec un profil nutritionnel recherch&eacute; par les consommateurs occidentaux</h2>

La noix de Bambara repr&eacute;sente actuellement une production d&rsquo;environ 0,3 Mt sur toute l&rsquo;Afrique, avec un rendement moyen de 0,85 t/ha (bien que le potentiel puisse monter &agrave; 3 t/ha). Au Zimbabwe, elle se plante en novembre-d&eacute;cembre et se r&eacute;colte cinq &agrave; six mois plus tard.

Aliment complet, le pois de de Bambara contient plus de 64,4 % d&rsquo;hydrates de carbone, 23,6 % de prot&eacute;ines, 6,5 % de graisses et 5,5 % de fibres. Il est aussi tr&egrave;s riche en min&eacute;raux (potassium, calcium, magn&eacute;sium, phosphore, zinc et fer) et donc sp&eacute;cialement adapt&eacute; &agrave; un r&eacute;gime vegan puisqu&rsquo;il contient l&rsquo;ensemble des acides amin&eacute;s essentiels.

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Cette légumineuse traditionnelle d’Afrique présente des avantages agronomiques et nutritionnelles et pourrait être une belle opportunité pour les femmes qui la cultive si elle arrive à se faire un marché en Europe. L’ONG belge Biz, qui promeut celle du Zimbabwe, a bien avancé les démarches de reconnaissances réglementaires et de partenariats commerciaux.

Le pois de Bambara veut sa place en Europe

La r&eacute;duction des pertes pour lutter contre le gaspillage alimentaire est un sujet plus que d&rsquo;actualit&eacute;, bien mis en avant sur Fruit Logistica, que ce soit sur les stands des exposants ou dans les d&eacute;bats et conf&eacute;rences organis&eacute;es.

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruit-logistica-2022-apeel-veut-sa-place-en-europe" target="_blank">Apeel veut sa place en Europe</a></div>

&laquo;&nbsp;Il sera bient&ocirc;t possible de monitorer et garantir la qualit&eacute; alimentaire tout le long de la cha&icirc;ne, bien plus rapidement et efficacement qu&rsquo;auparavant&nbsp;&raquo;, a estim&eacute; Dr Susann Vierbauch, de Fraunhofer Institut, lors d&rsquo;une conf&eacute;rence sur le sujet au Future Lab le 5 avril.

Programme Shield&nbsp;: exemple de la spectroscopie pour extrapoler du reste &agrave; vivre d&rsquo;un produit

La spectroscopie notamment par infrarouge et hyperspectrale permet d&rsquo;analyser la composition et l&rsquo;homog&eacute;n&eacute;it&eacute; de la couleur, ce qui donne, gr&acirc;ce &agrave; des mod&egrave;les et des donn&eacute;es, des pronostics de dur&eacute;e de vie d&rsquo;un produit alimentaire (teneur et distribution de la mati&egrave;re grasse du poisson, &eacute;volution de la viande&hellip;). Ce sont donc des informations tr&egrave;s utiles pour le d&eacute;taillant qui peut r&eacute;agir afin d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer ou de modifier ses ventes.

Le Dr Susann Vierbauch a mis en avant le programme Shield qui regroupe 9 instituts et 10 partenaires industriels (Fraunhofer, NFT, FAU Universit&eacute;s de Munich et de Nuremberg, une laiterie en Bavi&egrave;re, constructeur de machines, etc.) et dont &laquo;&nbsp;l&rsquo;objectif est de regrouper des donn&eacute;es pour &eacute;tablir des mod&egrave;les et donc des probabilit&eacute;s de dur&eacute;e de vie. Nous n&rsquo;en sommes qu&rsquo;au tout d&eacute;but du projet. On utilise les donn&eacute;es &agrave; disposition, nous n&rsquo;avons pas de partenaires grossistes ou distributeurs.&nbsp;&raquo;

<h2>Transformer pour valoriser les fruits et l&eacute;gumes en fin de vie</h2>

Ensuite, on peut agir sur les produits soi-disant invendables car non esth&eacute;tiques, avec des machines mobiles pour traiter et s&eacute;cher les fruits et l&eacute;gumes ou les transformer en pur&eacute;es, en concentr&eacute;s, garantissant ainsi une longue tenue dans le temps tout en conservant les qualit&eacute;s nutritionnelles et organoleptiques.

&laquo;&nbsp;Il s&rsquo;agit de machines bas&eacute;es sur les micro-ondes. Le probl&egrave;me c&rsquo;est qu&rsquo;il faut beaucoup d&rsquo;&eacute;nergie pour transformer un fruit, alors que la mati&egrave;re premi&egrave;re, les fruits et l&eacute;gumes, co&ucirc;te d&eacute;j&agrave; cher. Une banane c&rsquo;est 10 % de sa masse apr&egrave;s s&eacute;chage&nbsp;! Alors que ce proc&eacute;d&eacute; est cens&eacute; valoriser un produit perdu non vendable, &agrave; quel prix vendre ce nouveau produit sachant son co&ucirc;t&nbsp;? De l&rsquo;autre c&ocirc;t&eacute; on a un produit qui se conserve beaucoup plus longtemps, on gagne en efficacit&eacute; logistique en termes de gain de place dans les camions en stockage&hellip;&nbsp;&raquo;

L&rsquo;id&eacute;al serait d&rsquo;&eacute;duquer le consommateur pour qu&rsquo;il favorise le go&ucirc;t et les qualit&eacute;s nutritionnelles plut&ocirc;t que l&rsquo;esth&eacute;tisme. &laquo;&nbsp;Les d&eacute;taillants ont leur r&ocirc;le &agrave; jouer&nbsp;: peut-&ecirc;tre que s&rsquo;il y avait plus de produits inesth&eacute;tiques, l&rsquo;acceptabilit&eacute; du consommateur serait plus forte&hellip;&nbsp;&raquo;, envisage Dr Susann Vierbauch.

La mise en place de fili&egrave;res pour les produits secondaires est aussi &agrave; favoriser. L&rsquo;institut Fraunhofer est ainsi en partenariat avec un centre de recherche en Indon&eacute;sie pour valoriser l&rsquo;ensemble de la f&egrave;ve de cacao. Aujourd&rsquo;hui, seul 10 % du fruit est utilis&eacute; alors que la pulpe, ferment&eacute;e (en boissons, en p&acirc;te) est riche en valeurs nutritives. De m&ecirc;me, la coque est jet&eacute;e, ce qui g&eacute;n&egrave;re odeurs et maladies, alors qu&rsquo;elle peut &ecirc;tre utilis&eacute;e comme substrat &agrave; champignons, eux-m&ecirc;mes source de prot&eacute;ines.

<h2>Jouer sur l&rsquo;hygi&egrave;ne dans les machines et mat&eacute;riels et la protection par les emballages</h2>

Autre solution technique pour allonger la dur&eacute;e de vie&nbsp;: l&rsquo;hygi&egrave;ne et le nettoyage&nbsp;; Exemple automatis&eacute; et efficace avec le dispositif mobile de nettoyage MCD (mobile cleaning device), qui gr&acirc;ce &agrave; ses capteurs UV, utilise le meilleur produit &agrave; la meilleure pression.

Autre point d&rsquo;action&nbsp;: les mat&eacute;riaux de rev&ecirc;tement/emballage. &laquo;&nbsp;Toutes les &eacute;tudes montrent que le plastique permet d&rsquo;augmenter sensiblement la dur&eacute;e de vie d&rsquo;un concombre. Mais la fili&egrave;re fait face &agrave; la probl&eacute;matique de recyclabilit&eacute;, rappelle, d&eacute;pit&eacute;e, Dr Susann Vierbauch. En Allemagne seuls 32 % du plastique est recycl&eacute; en tant que tel. Il faut aussi penser &agrave; l&rsquo;utilisation future de ce plastique recycl&eacute; (probl&eacute;matique des odeurs par exemple).&nbsp;&raquo; Et de citer le partenariat de l&rsquo;Institut avec Apeel pour les traitements de rev&ecirc;tement, qui jouent un r&ocirc;le de protection physique et microbienne.

Retrouvez <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruitlogistica" target="_blank">nos autres articles Fruit Logistica</a>

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Témoignage du Dr Susann Vierbauch, de Fraunhofer Institut, sur différents outils et procédés pour allonger la durée de vie des fruits et des légumes et éviter ainsi le gaspillage alimentaire et économique.

[Fruit Logistica 2022] De la technologie à la transformation, comment faire durer la qualité d’un produit en rayon ?

Apeel, c&rsquo;est la nouvelle solution &laquo;&nbsp;naturelle&nbsp;&raquo; venue des Etats-Unis pour &eacute;tendre la dur&eacute;e de vie des fruits et des l&eacute;gumes. L&rsquo;entreprise se d&eacute;veloppe en Europe au fur et &agrave; mesure de l&rsquo;obtention des autorisations europ&eacute;ennes d&rsquo;utilisation sur chaque esp&egrave;ce fruiti&egrave;re et exposait donc &agrave; Berlin.

&laquo;&nbsp;Nous avons l&rsquo;ambition d&rsquo;&ecirc;tre pr&eacute;sents sur tous les march&eacute;s en Europe avec un impact positif pour l&rsquo;environnement, confirme Jessica Wright, directrice Marketing produits, &agrave; FLD. Par exemple, la lime du Mexique de Robinson Fresh, gr&acirc;ce &agrave; nous, peut &ecirc;tre transport&eacute;e par bateau et non plus par avion.&nbsp;&raquo;

<div class="lireaussi">Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruit-logistica-2022-de-la-technologie-a-la-transformation-comment-faire-durer-la-qualite-d-un" target="_blank">&nbsp;De la technologie &agrave; la transformation, comment faire durer la qualit&eacute; d&rsquo;un produit en rayon ?</a></div>

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/IMG_20220406_134047.jpg?itok=NSQ0XCKd" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
 <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Apeel se d&eacute;veloppe en Europe.</div>
 
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 Julia Commandeur - FLD

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<h2>Un traitement &laquo;&nbsp;deuxi&egrave;me peau&nbsp;&raquo; anti-gaspi et fra&icirc;cheur garantie pour le consommateur</h2>

Au-del&agrave; de l&rsquo;aspect environnemental et anti-gaspi, Apeel met aussi en avant le b&eacute;n&eacute;fice consommateurs. &laquo;&nbsp;Lors d'essais r&eacute;cents, compar&eacute; aux citrons verts traditionnels [recouverts de cire], Apeel a pr&eacute;sent&eacute; 33 % de fruits plus brillants et 91 % de fruits fl&eacute;tris en moins, apr&egrave;s un laps de temps correspondant au d&eacute;lai d&rsquo;arriv&eacute;e dans les cuisines des consommateurs&nbsp;&raquo;, a d&eacute;taill&eacute; l&rsquo;entreprise.

Traitement &agrave; base de &laquo;&nbsp;composants qui existent dans la peau, la pulpe, les graines de tous les fruits&nbsp;&raquo;, Apeel se vaporise sur les fruits et &laquo;&nbsp;cr&eacute;&eacute; une deuxi&egrave;me peau qui pi&egrave;ge l&rsquo;humidit&eacute; &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur et emp&ecirc;che l'oxyg&egrave;ne d'entrer&nbsp;&raquo;.

<figure role="group"><div>
 
 
 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/large/public/apeel%20comparaison.jpg.webp?itok=n6Ic5l4v" width="1170" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
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<figcaption>Sur Berlin, Apeel prouvait ses dires en exposant pour comparaison des fruits trait&eacute;s avec Apeel et des fruits non trait&eacute;s avec sa solution. (c) Julia Commandeur - FLD 
Photo&nbsp;: comparaison entre des fruits trait&eacute;s avec Apeel (&agrave; gauche) et des fruits conventionnels (&agrave; droite), apr&egrave;s plusieurs jours&nbsp;: avocats 10 jours&nbsp;; mandarines 28 jours&nbsp;; citrons 42 jours&nbsp;; mangues 11 jours&nbsp;; oranges 27 jours&nbsp;; lime 20 jours.</figcaption></figure><div class="lireaussi">Pour aller plus loin : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/comment-apeel-compte-utiliser-la-data-contre-le-gaspillage-des-fruits-et-legumes" target="_blank">Comment Apeel compte utiliser la data contre le gaspillage des fruits et l&eacute;gumes ?</a></div>

<h2>Lime du Mexique&nbsp;: un partenariat &laquo;&nbsp;fructueux&nbsp;&raquo; entre Apeel et Robinson Fresh &eacute;tendu</h2>

Apeel en Europe est d&eacute;j&agrave; disponible pour les avocats, les mandarines, les oranges, les citrons, les pomelos et d&eacute;sormais la mangue et la lime. C&rsquo;&eacute;tait la grande nouveaut&eacute; annonc&eacute;e quelques jours avant le salon et f&ecirc;t&eacute; pendant Berlin.

La lime provient de l'usine BIMA de Robinson Fresh au Mexique. L&rsquo;extension &agrave; l&rsquo;Europe de la commercialisation de limes &agrave; dur&eacute;e de vie plus longue s&rsquo;inscrit dans la continuit&eacute; &laquo;&nbsp;d'un partenariat fructueux&nbsp;&raquo; avec Robinson Fresh, qui fournit d&eacute;j&agrave; les distributeurs am&eacute;ricains depuis 2020.

&laquo;&nbsp;En 2021, Robinson Fresh et Apeel ont emp&ecirc;ch&eacute; que 1,5 million de limes ne soient gaspill&eacute;es chez les d&eacute;taillants am&eacute;ricains, &eacute;vitant ainsi 110 t d'&eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre et &eacute;conomisant 72 ML d'eau&nbsp;&raquo;, revendique Apeel.

Michael Castagnetto, pr&eacute;sident de Robinson Fresh, se r&eacute;jouit&nbsp;: &laquo;&nbsp;En augmentant notre travail avec Apeel, nous sommes en mesure d'ouvrir de nouveaux march&eacute;s et de nouvelles routes commerciales dans le monde entier et d'offrir les avantages de produits toujours plus durables &agrave; plus de retailers et de consommateurs.&nbsp;&raquo;

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La solution d’extension de durée de vie des fruits est désormais disponible en Europe pour les limes du Mexique, produites par Robinson Fresh.

[Fruit Logistica 2022] Apeel veut sa place en Europe

&laquo;&nbsp;Pour que 20 avocats soient mang&eacute;s, on en gaspille 15 tout au long de la cha&icirc;ne&nbsp;! &raquo;, commence Jason de Turis, vice-pr&eacute;sident d&rsquo;Apeel. De la r&eacute;colte jusqu&rsquo;au consommateur, il y a des pertes &agrave; tous les stades. &laquo; Pour nous, ces pertes tout au long de la cha&icirc;ne d&rsquo;approvisionnement sont li&eacute;es &agrave; un manque de communication entre les diff&eacute;rents acteurs (informations de stockage par exemple)&raquo;.&nbsp;

En plus de la <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruit-logistica-2022-apeel-veut-sa-place-en-europe" target="_blank">technologie &laquo;&nbsp;seconde peau&nbsp;&raquo; appliqu&eacute;e sur le fruit</a>, Apeel a donc l&rsquo;objectif de cr&eacute;er &laquo;&nbsp;une architecture qui permette &agrave; chaque acteur de la cha&icirc;ne d&rsquo;avoir acc&egrave;s &agrave; toutes les donn&eacute;es du produit&nbsp;&raquo;, poursuit Jason de Turis.

<div class="lireaussi">Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruit-logistica-2022-de-la-technologie-a-la-transformation-comment-faire-durer-la-qualite-d-un" target="_blank"> De la technologie &agrave; la transformation, comment faire durer la qualit&eacute; d&rsquo;un produit en rayon ?</a></div>

<h2>Cr&eacute;er une database en d&eacute;cloisonnant les silos</h2>

&laquo; On collecte les donn&eacute;es tout au long de la cha&icirc;ne et on d&eacute;cloisonne les silos afin que tous les acteurs&nbsp;aient acc&egrave;s &agrave; cette base de donn&eacute;es &raquo;, d&eacute;veloppe Charles Frazier, le directeur R&amp;D d&rsquo;Apeel. Par donn&eacute;es, les dirigeants d&rsquo;Apeel entendent toute information sur le fruit ou le l&eacute;gume d&egrave;s la production (pays d&rsquo;origine, conditions de r&eacute;colte, de transport, comportement de la couleur, crit&egrave;res d&rsquo;&acirc;ge, de qualit&eacute;&hellip;). &laquo;&nbsp;Si on conna&icirc;t l&rsquo;historique chaque produit, on va pouvoir anticiper son comportement dans le temps &raquo;, justifie-t-il.

En station, Apeel utilise par exemple diff&eacute;rentes technologies pour collecter les donn&eacute;es sur les fruits&nbsp;: thermique ou infrarouge&nbsp;(pour d&eacute;terminer la fermet&eacute;, la mati&egrave;re s&egrave;che&nbsp;; voir avant que ce ne soit visible &agrave; l&rsquo;&oelig;il nu, les dommages caus&eacute;s par la chaleur&hellip;), les ultraviolets pour d&eacute;tecter la moisissure notamment ou encore l&rsquo;imagerie hyperspectrale. L'id&eacute;e est de connecter la base de donn&eacute;es du produit aux informations produites par l&rsquo;imagerie par exemple.

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/IMG_9747_0.JPG?itok=2EpEzj3E" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
 <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">"Sur ces cl&eacute;mentines, avec les UV, on peut d&eacute;j&agrave; d&eacute;tecter des dommages (moisissures) avant qu'ils n'apparaissent r&eacute;ellement", explique Charles Frazier, directeur R&amp;D d'Apeel.</div>
 
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 Claire Tillier - FLD

</div>
Apeel pr&ocirc;ne aussi une information sur la dur&eacute;e de conservation du produit jusqu&rsquo;au consommateur. Cela pourrait se faire par le biais d&rsquo;un CR-Code qui indiquerait cette dur&eacute;e limite de conservation mais aussi d&rsquo;autres donn&eacute;es pouvant int&eacute;resser le client final.&nbsp;&laquo;&nbsp;20 % des consommateurs sont pr&ecirc;ts &agrave; payer plus cher un produit qui se conserve plus longtemps&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare le vice-pr&eacute;sident d&rsquo;Apeel qui pr&eacute;cise que la base de donn&eacute;es inclut aussi les informations sur les pr&eacute;f&eacute;rences de consommation du produit par zone etc.

<h2>Bient&ocirc;t en France&nbsp;?</h2>

&laquo;&nbsp;Nous parlons aussi avec les enseignes afin qu&rsquo;elles changent l&rsquo;&eacute;tiquetage et communiquent sur la dur&eacute;e de conservation du fruit ou du l&eacute;gume&nbsp;&raquo;. En Allemagne, Apeel a comme partenaire Edeka. En magasin, &laquo;&nbsp;nous expliquons au consommateur ce que nous faisons et pourquoi nous le faisons, en leur annon&ccedil;ant qu&rsquo;ils pourront garder un avocat trois jours de plus par exemple&nbsp;&raquo;. Apeel a d&eacute;j&agrave; men&eacute; des partenariats similaires avec des enseignes au Danemark, en Espagne, au Royaume-Uni. &laquo;&nbsp;Vous nous verrez bient&ocirc;t en Italie et en France&nbsp;&raquo;, annonce Jason de Turis.

C&ocirc;t&eacute; produits, Apeel travaille d&eacute;j&agrave; sur <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/fruit-logistica-2022-apeel-veut-sa-place-en-europe" target="_blank">un certain nombre de produits</a>. L&rsquo;ambition des dirigeants est d&rsquo;introduire deux ou trois fruits ou l&eacute;gumes par an dans leurs recherches. &laquo;&nbsp;Cette ann&eacute;e, nous travaillons sur le concombre&nbsp;&raquo;, annonce pour sa part Charles Frazier.

La société américaine Apeel, qui a développé le concept de « seconde peau » pour prolonger la conservation des fruits et légumes, a abordé lors d’une conférence à Fruit Logistica, l’autre partie de son programme anti-gaspi : l’exploitation de la donnée tout au long de la chaîne d’approvisionnement.

Comment Apeel compte utiliser la data contre le gaspillage des fruits et légumes ?

&laquo;&nbsp;Cuisiner des produits de proximit&eacute;, frais, de saison, c'est le kif&nbsp;! En ce mois d'avril, nous attendons impatiemment les fruits et l&eacute;gumes de printemps&nbsp;&raquo;. Chef de la cantine du lyc&eacute;e Andr&eacute;-Malraux d'Allonnes (72), David Martineau pr&eacute;pare avec son &eacute;quipe quelque 600 repas chaque jour. De plus en plus, il y int&egrave;gre des produits agricoles et agroalimentaires, bruts ou transform&eacute;s, venus de Sarthe et des d&eacute;partements limitrophes.Ses &eacute;l&egrave;ves appr&eacute;cient&nbsp;: &laquo;&nbsp;Ce qu'ils nous demandent le plus, c'est de la viande&nbsp;! Je la leur pr&eacute;pare souvent en &eacute;minc&eacute;s, pour m'adapter &agrave; leur fa&ccedil;on de consommer, le t&eacute;l&eacute;phone &agrave; la main... R&eacute;cemment, j'ai eu l'occasion de pouvoir demander &agrave; notre fournisseur local de merguez de nous faire des saucisses un peu plus grosses, l&agrave; encore pour r&eacute;pondre &agrave; la demande de nos &eacute;l&egrave;ves&nbsp;&raquo;.Conna&icirc;tre ses fournisseurs, &eacute;changer avec eux jusqu'&agrave; pouvoir modifier certaines recettes, parfois visiter leurs sites de production ou les recevoir au sein des cuisines des lyc&eacute;es, tout cela est relativement nouveau en restauration scolaire... C'est pourtant ce qu'il se passe depuis quelques ann&eacute;es en Pays de la Loire, r&eacute;gion &agrave; l'agriculture tr&egrave;s diversifi&eacute;e, dans laquelle la collectivit&eacute; r&eacute;gionale s'implique concr&egrave;tement dans la promotion du &laquo;&nbsp;manger local&nbsp;&raquo; avec les &eacute;quipes des 109 lyc&eacute;es dont elle a la responsabilit&eacute;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/1/6/4416103-1-fre-FR/85ca10a31207-pcapprolocal2-jpg" alt="" height="1491" width="2250" /><figcaption>A Allonnes (72), le lyc&eacute;e Andr&eacute;-Malraux s&#039;est particuli&egrave;rement distingu&eacute; par ses commandes de produits locaux sur le nouveau logiciel Approlocal, d&eacute;velopp&eacute; par la chambre d&rsquo;agriculture : le chef David Martineau a re&ccedil;u le 8 avril dernier, le premier prix du challenge Approlocal des mains de Lydie Bernard, vice-pr&eacute;sidente de la r&eacute;gion, en charge de l&#039;agriculture (au centre). A ses c&ocirc;t&eacute;s, &Eacute;lisabeth Querec, gestionnaire du lyc&eacute;e (&agrave; gauche) et Val&eacute;rie Lison proviseure-adjointe (&agrave; droite). (Photo : Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Un levier puissant pour une politique agricole</h2>La restauration collective, et en particulier la restauration collective de service public (&eacute;tablissements scolaires, h&ocirc;pitaux, maisons de retraite, administrations...), constitue en effet un puissant levier pour asseoir une politique agricole&nbsp;: chaque ann&eacute;e, plusieurs milliards de repas y sont servis.En novembre 2018, avec la Loi Egalim, l&rsquo;&Eacute;tat fran&ccedil;ais a saisi ce levier pour acc&eacute;l&eacute;rer la transition vers une alimentation plus saine et durable, et vers une agriculture agro&eacute;cologique&nbsp;: elle a assign&eacute; &agrave; la restauration collective publique un objectif d'approvisionnement d'au moins 50% de produits durables et de qualit&eacute; (signes officiels de qualit&eacute;, HVE, &eacute;quitable, fermier...), dont au moins 20% de produits issus de l&rsquo;agriculture biologique. Cet objectif est entr&eacute; en vigueur depuis le d&eacute;but de l'ann&eacute;e 2022, mais son non-respect n'est pas (encore) sanctionn&eacute;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/0/1/6/4416106-1-fre-FR/ce11b82237b6-pcapprolocal3-png" alt="" height="620" width="871" /><figcaption>Sur son site, le lyc&eacute;e Andr&eacute;-Malraux d&#039;Allonnes (72) pr&eacute;sente l&#039;origine des produits utilis&eacute;s dans sa cantine. Source : malraux.paysdelaloire.e-lyco.fr.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Objectif&nbsp;: 100% fran&ccedil;ais, 50% r&eacute;gional</h2>A son &eacute;chelle, la r&eacute;gion Pays de la Loire a, elle aussi, utilis&eacute; ce levier pour promouvoir sa production agricole et agroalimentaire, son premier secteur &eacute;conomique. Elle a fix&eacute; des objectifs aux chefs de cuisine et gestionnaires de ses 109 lyc&eacute;es publics&nbsp;: 100% fran&ccedil;ais, 50% r&eacute;gional, en leur demandant un effort tout particulier sur les viandes de b&oelig;uf et de volaille, deux productions dont la r&eacute;gion est tr&egrave;s bien pourvue. Cette restauration collective dans les lyc&eacute;es de la r&eacute;gion repr&eacute;sente 80 000 repas par jour servis aux &eacute;l&egrave;ves, enseignants et agents de la collectivit&eacute;.Ces objectifs, qui s'ajoutent &agrave; ceux de la loi Egalim (1), ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;s, mais pas impos&eacute;s aux lyc&eacute;es&nbsp;: le principe est d'en faire un &laquo;&nbsp;projet partag&eacute;&nbsp;&raquo;, un &laquo;&nbsp;&eacute;tat d'esprit&nbsp;&raquo;, et cela semble bien parti puisque tous les lyc&eacute;es renseignent d&eacute;j&agrave; la provenance de leurs produits, au sein de leur logiciel de restauration, Easilys (logiciel qui leur fournit aussi de pr&eacute;cieux services comme le calcul des co&ucirc;ts des repas, des mati&egrave;res premi&egrave;res, les taux de gaspillage, les co&ucirc;ts &eacute;nerg&eacute;tiques...).<h2 class="Standard">Un outil de commande en ligne</h2>Si le projet de plus de produits r&eacute;gionaux dans les cantines semble bien partag&eacute;, c'est aussi parce que la R&eacute;gion a d&eacute;velopp&eacute; des outils pour accompagner et motiver les &eacute;quipes des lyc&eacute;es&nbsp;(chefs et gestionnaires) : moyens financiers pour acqu&eacute;rir des &eacute;quipements, conseillers restaurations d&eacute;di&eacute;s,&nbsp; actions de lutte contre le gaspillage, animations avec des chefs de l'Acad&eacute;mie culinaire de France pour inventer de nouvelles recettes r&eacute;gionales et anti-gaspi, rencontres avec les &eacute;lus de la R&eacute;gion...Depuis septembre 2021, un nouvel outil est arriv&eacute; pour renforcer cette dynamique&nbsp;: Approlocal (2). Cette plate-forme recense des fournisseurs, agriculteurs, coop&eacute;ratives, entreprises d'IAA (sans distinction de circuits longs/courts), qui proposent des aliments 100% produits et transform&eacute;s dans la r&eacute;gion. Connect&eacute; &agrave; Easilys, elle permet la commande directe de ces produits en ligne. &laquo;&nbsp;C'est tr&egrave;s simple&nbsp;&raquo;, assure le chef David Martineau.<div class="citation">
 "Nous voyons l&#039;alimentation des jeunes comme un outil p&eacute;dagogique"
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&laquo;&nbsp;Jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, il n'existait pas ce type d'outil, la chambre r&eacute;gionale d'agriculture a r&eacute;ussi &agrave; le construire&nbsp;&raquo;, commente Lydie Bernard, la vice-pr&eacute;sidente de la R&eacute;gion, en charge de l'agriculture. &Eacute;leveur en Vend&eacute;e, et &eacute;lu responsable du dossier alimentation &agrave; la chambre r&eacute;gionale d'agriculture, Jordy Bouancheau confirme que l'organisme consulaire est tr&egrave;s impliqu&eacute; dans ce projet&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous voyons l'alimentation des jeunes comme un outil p&eacute;dagogique. Cela nous permet de rappeler qu'un agriculteur g&eacute;n&egrave;re 7 emplois en aval. Et cela nous rapproche des utilisateurs de nos produits&nbsp;: on n'a pas toujours conscience du travail qu'il y a de l'animal qu'on &eacute;l&egrave;ve, &agrave; son utilisation en cuisine.&nbsp;&raquo;(1) Les produits locaux ou r&eacute;gionaux ne &laquo;&nbsp;rentrent&nbsp;&raquo; pas automatiquement dans les &laquo;&nbsp;50% de produits durables et de qualit&eacute;, dont 20% de bio&nbsp;&raquo; demand&eacute;s par Egalim, mais ils le sont tr&egrave;s souvent...(2) L'outil Approlocal a &eacute;t&eacute; initialement d&eacute;velopp&eacute; dans la r&eacute;gion des Hauts de France, mais c'est en Pays de la Loire qu'il est le plus utilis&eacute;.

Les lycées relèvent de la compétence des régions, tout comme certaines politiques agricoles. En Pays de la Loire, le conseil régional a décidé d'unir ces deux domaines de compétences, en proposant aux lycées de s'approvisionner en produits alimentaires régionaux, grâce à un outil de commandes déployé par la chambre d'agriculture. Incitation, accompagnement, valorisation : aujourd'hui, les 109 lycées publics s'engagent dans ce projet.

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