<p>Les &eacute;levages creusois sont r&eacute;guli&egrave;rement confront&eacute;s &agrave; cette maladie avec des pics &agrave; plus de 10 foyers par an (1995, 2005, 2016). Nous observons actuellement une recrudescence dans le nord du d&eacute;partement avec un impact dans les &eacute;levages tr&egrave;s d&eacute;pendant des mesures mises en place lors de l&rsquo;apparition de la maladie.</p><p>&nbsp;</p><p style="text-align:justify;"><strong>Une bact&eacute;rie r&eacute;sistante infectant de nombreuses esp&egrave;ces </strong></p><p class="Default" style="text-align:justify;">Bien que primitivement pr&eacute;sentes dans le tractus digestif des animaux (mammif&egrave;res, oiseaux, reptiles, &hellip;), les salmonelles sont largement r&eacute;pandues dans l&rsquo;environnement et susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre retrouv&eacute;es sur chaque substance pouvant &ecirc;tre contamin&eacute;e directement ou indirectement par des mati&egrave;res f&eacute;cales. Tr&egrave;s r&eacute;sistantes dans le milieu ext&eacute;rieur, elles peuvent survivre de 50 &agrave; 100 jours dans l&rsquo;eau et plusieurs mois dans les couches superficielles du sol ou les d&eacute;jections. On compte 2.600 s&eacute;rotypes de salmonelle et beaucoup sont pathog&egrave;nes pour les ruminants. Citons, parmi les plus fr&eacute;quemment rencontr&eacute;es chez les bovins : <strong><em>Salmonella </em><em>Typhimurium</em></strong>, <em>S</em>. <em>Dublin</em> et <em>S. </em><em>Montevideo</em>.</p><p class="Default" style="text-align:justify;"><strong>Une contamination par voie orale, une maladie inaper&ccedil;ue &agrave; mortelle</strong></p><p style="text-align:justify;">Les salmonelles p&eacute;n&egrave;trent essentiellement par voie orale. Elles se multiplient alors dans la muqueuse intestinale et colonisent l&rsquo;intestin. Diff&eacute;rentes &eacute;volutions peuvent se pr&eacute;senter :</p><ul><li>La stimulation de l'immunit&eacute; locale et g&eacute;n&eacute;rale aboutit &agrave; la gu&eacute;rison rapide. La maladie passe alors inaper&ccedil;ue ou presque.</li><li>Les souches pathog&egrave;nes traversent les cellules intestinales et contaminent les ganglions m&eacute;sent&eacute;riques en 24 heures. L'invasion du tissu lympho&iuml;de fait des animaux infect&eacute;s des porteurs latents, susceptibles de devenir excr&eacute;teurs suite &agrave; un stress.</li><li>Les organes de d&eacute;fense se trouvent d&eacute;pass&eacute;s par la virulence de la bact&eacute;rie, il y a septic&eacute;mie (passage du germe dans le sang) puis atteinte de diff&eacute;rents tissus et manifestation de sympt&ocirc;mes graves, parfois mortels.</li></ul><p style="text-align:justify;">Le pouvoir pathog&egrave;ne des salmonelles d&eacute;pend de la souche incrimin&eacute;e, de la dose ing&eacute;r&eacute;e et de l'&eacute;tat de r&eacute;sistance de l'animal : &eacute;tat nutritionnel, immunod&eacute;pression&hellip;</p><h2 style="text-align:justify;">Le peripartum, une p&eacute;riode &agrave; hauts risques</h2><p style="text-align:justify;">On observe souvent un premier &eacute;pisode clinique dans l&rsquo;&eacute;levage autour du v&ecirc;lage. Les vaches ont &eacute;t&eacute; contamin&eacute;es plus t&ocirc;t, sont porteuses latentes et d&eacute;clenchent la maladie suite &agrave; l&rsquo;immunod&eacute;pression (migration des anticorps vers le colostrum, stress du v&ecirc;lage, augment&eacute; en cas de c&eacute;sarienne ou de renversement de matrice). Chez les bovins adultes, la forme aigu&euml; se traduit par des diarrh&eacute;es tr&egrave;s liquides entra&icirc;nant rapidement une d&eacute;shydratation avec une forte hyperthermie et de l'abattement. Suite &agrave; la diss&eacute;mination des salmonelles dans l'organisme, elles aboutissent dans l'ut&eacute;rus des vaches en gestation, pouvant entra&icirc;ner des avortements. Les jeunes veaux, tr&egrave;s sensibles, pr&eacute;sentent une hyperthermie (de 41&deg; &agrave; 42&deg;C), le plus souvent suivie d&rsquo;une diarrh&eacute;e liquide h&eacute;morragique et s&eacute;romembraneuse. Puis, ils ont des efforts de d&eacute;f&eacute;cation, se d&eacute;shydratent et paraissent &eacute;puis&eacute;s. Sans traitement, la maladie est souvent mortelle. Le taux de malades est souvent sup&eacute;rieur &agrave; 40 %, la mortalit&eacute; pouvant atteindre 10 %. En cas de survie, les malades peuvent devenir porteurs.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Des mesures sanitaires de base essentielles &agrave; respecter</strong></p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Lors d&rsquo;atteinte de votre &eacute;levage par cette maladie, pour une m&ecirc;me virulence du germe, l&rsquo;impact de la maladie sera fortement d&eacute;pendant des actions mises en place. D&rsquo;un point de vue chronologique, les principales sont les suivantes&nbsp;:</p><ol><li><strong><em>Faire un examen clinique pr&eacute;coce et complet&nbsp;- </em></strong>Lors de toute apparition de diarrh&eacute;e sur un veau ou une vache, notamment aux alentours du v&ecirc;lage avec une atteinte de l&rsquo;&eacute;tat g&eacute;n&eacute;ral, un examen approfondi de l&rsquo;animal sera effectu&eacute; d&egrave;s le d&eacute;but d&rsquo;&eacute;volution avec prise obligatoire de la temp&eacute;rature (normale 38,5&deg; - 39&deg;C) avant tout traitement.</li><li><strong><em>Isoler l&rsquo;animal malade&nbsp;-</em></strong> Les bovins atteints excr&egrave;tent de nombreuses bact&eacute;ries (1 &agrave; 10 milliards de germes par gramme de f&egrave;ces). D&egrave;s la suspicion, l&rsquo;isolement du malade, la r&eacute;cup&eacute;ration avec &eacute;limination des mati&egrave;res infectieuses (notamment avorton et annexes f&oelig;tales lors d&rsquo;avortements) et la d&eacute;sinfection de la zone contamin&eacute;e sont des mesures essentielles de pr&eacute;vention de la contamination des cong&eacute;n&egrave;res.</li><li><strong><em>Mettre en place un diagnostic de laboratoire et un traitement pr&eacute;coce et adapt&eacute;&nbsp;-</em></strong> Au moindre doute, faites appel &agrave; votre v&eacute;t&eacute;rinaire qui effectuera un pr&eacute;l&egrave;vement pour examen bact&eacute;riologique pour confirmer la suspicion, typer le germe et r&eacute;aliser l'antibiogramme. La connaissance de ces donn&eacute;es va permettre de d&eacute;terminer l'antibioth&eacute;rapie qui doit &ecirc;tre install&eacute;e de fa&ccedil;on tr&egrave;s pr&eacute;coce, &ecirc;tre massive, soutenue (5 &agrave; 6 jours minimum) et compl&eacute;t&eacute;e par une fluidoth&eacute;rapie abondante avec l'utilisation d'anti-inflammatoires pour lutter contre le choc endotoxinique. La vaccination pourra &ecirc;tre envisag&eacute;e pour prot&eacute;ger le reste du cheptel et &eacute;viter les r&eacute;cidives. Elle permet d'&eacute;viter les probl&egrave;mes cliniques mais n'emp&ecirc;che pas le portage de salmonelles.</li><li><strong><em>Limiter la transmission dans l&rsquo;exploitation&nbsp;-</em></strong> Un p&eacute;diluve est install&eacute; &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e de la case ou du b&acirc;timent contamin&eacute;. La case sera paill&eacute;e abondamment (10 kg/vache/jour) pour maintenir une liti&egrave;re propre. Apr&egrave;s un &eacute;pisode de salmonellose, une d&eacute;sinfection sera r&eacute;alis&eacute;e. Pour les effluents d'&eacute;levages (lisier et fumier), ils seront id&eacute;alement enfouis sur des parcelles de culture ou, &agrave; d&eacute;faut, une dur&eacute;e de 6 mois minimum doit s&eacute;parer l'&eacute;pandage sur p&acirc;ture.</li><li><strong><em>Rechercher les sources de contamination&nbsp;-</em></strong> Les oiseaux sauvages et les volailles sont souvent porteurs de <em>Salmonella Typhymurium</em>. Ils vont contaminer les points d&rsquo;eau ou les silos d&rsquo;aliments, qu&rsquo;il convient de s&eacute;curiser au mieux. Les rongeurs peuvent &eacute;galement diffuser la bact&eacute;rie au sein de l&rsquo;&eacute;levage. Apr&egrave;s un &eacute;pisode clinique, 8 &agrave; 9 % des animaux restent porteurs chroniques et pr&eacute;sentent un risque d&rsquo;excr&eacute;tion &eacute;pisodique, m&ecirc;me si cela reste rare. La contamination inter esp&egrave;ces existe de fa&ccedil;on importante, notamment entre volailles, porcs, bovins et humains. </li></ol><p class="Default" style="text-align:justify;"><strong>Une maladie transmissible &agrave; l&rsquo;homme</strong></p><p class="Default" style="text-align:justify;">Presque toutes les salmonelles sont contagieuses &agrave; l&rsquo;Homme. La contamination se fait par voie orale &agrave; partir des mains souill&eacute;es ou suite &agrave; la consommation de denr&eacute;es animales ou v&eacute;g&eacute;tales contamin&eacute;es. La symptomatologie est domin&eacute;e par des signes digestifs avec une gastroent&eacute;rite suivie de d&eacute;shydratation, parfois mortelle sur des personnes fragiles. </p><p class="Default" style="text-align:justify;">Si vous avez diagnostiqu&eacute; un cas de salmonelle dans votre &eacute;levage, vous devez&nbsp;:</p><ul><li class="Default">avoir une hygi&egrave;ne tr&egrave;s stricte (vous laver soigneusement les mains, les bottes, les d&eacute;sinfecter, changer de tenue apr&egrave;s avoir soign&eacute; les animaux),</li><li class="Default">informer votre laiterie si elle travaille le lait en cru, le lait est rarement contamin&eacute; dans la mamelle mais plus souvent par contamination cutan&eacute;e du trayon,</li><li class="Default">en vente directe de lait cru ou de fromages : retirer les lots le temps de s&rsquo;assurer par des analyses de laboratoire (autocontr&ocirc;le) que la production reste saine, </li><li class="Default">renseigner sur l&rsquo;ASDA l&rsquo;Information dans la Cha&icirc;ne Alimentaire ou ICA si il y a eu au moins 2 cas de salmonellose bovine dans l&rsquo;&eacute;levage en 2 mois. </li></ul><p style="text-align:justify;"><strong>Une aide technique et financi&egrave;re de GDS Creuse</strong></p><p class="MsoBodyText2" style="text-align:justify;"><em>La salmonellose peut &ecirc;tre une maladie grave dans un &eacute;levage, avec un risque zoonotique important. Comme lors de toute probl&eacute;matique infectieuse, particuli&egrave;rement contagieuse, le respect des mesures sanitaires de base permet de limiter fortement l&rsquo;impact de la maladie. En cas d&rsquo;&eacute;pisode clinique avec des pertes importantes, la salmonellose est une des maladies prises en compte dans le cadre de la mutuelle sanitaire en &eacute;levage bovin. Et pour &eacute;valuer votre risque de contamination, vous pouvez effectuer l&rsquo;autodiagnostic bios&eacute;curit&eacute; de votre &eacute;levage &agrave; l&rsquo;aide des grilles que nous mettons &agrave; votre disposition. Pour tout renseignement compl&eacute;mentaire, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; contacter votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou nos services.</em></p><h1 style="text-align:right;">DMV Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a> </h1><p style="text-align:justify;">&nbsp;</p>


Salmonellose bovine en Creuse è Cet automne, plusieurs cas de salmonellose bovine ont été diagnostiqués dans le nord de la Creuse. Face à ce phénomène, la vigilance et le respect des mesures sanitaires de base permettent de limiter considérablement l’impact.

GDS : Salmonellose bovine, des alertes dans le nord creusois. Etre vigilant et respecter les bases sanitaires

<p><strong>D</strong>ans l&rsquo;Allier, d&rsquo;ici &agrave; 2026, ils seront plus de mille agriculteurs &agrave; prendre leur retraite. Un chiffre qui repr&eacute;sente 20% des effectifs du d&eacute;partement. Pourtant, seulement 65% des exploitations trouvent un repreneur aujourd&rsquo;hui. Un constat qui conduit &agrave; relever le d&eacute;fi de la transmission dans les meilleures conditions possibles. Micka&euml;l Randoin, pr&eacute;sident de la commission entreprise &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier appuie sur le fait que &laquo;&nbsp;sans de bonnes transmissions de bonnes exploitations, nous ne pourrons pas relever le d&eacute;fi du renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations. Si dans la vie d&rsquo;un agriculteur, l&rsquo;installation est un moment tr&egrave;s important, la cessation d&rsquo;activit&eacute; en est un autre tout aussi important. Lorsqu&rsquo;elle se fait en famille, les &laquo;&nbsp;affaires&nbsp;&raquo; sont beaucoup plus simples mais les transmissions familiales ne sont pas toujours une g&eacute;n&eacute;ralit&eacute;.&nbsp; C&eacute;der son exploitation &agrave; un jeune qui n&rsquo;est pas issu du berceau familial doit se pr&eacute;parer, se travailler et s&rsquo;anticiper pour favoriser la concr&eacute;tisation d&rsquo;un projet gagnant, gagnant&nbsp;&raquo;.</p><p><strong>Une exploitation fonctionnelle </strong></p><p>Le domaine de Larrat, situ&eacute; sur la commune du Breuil, s&rsquo;&eacute;tend sur 110 ha. Il est exploit&eacute; par Richard Taillardat, &eacute;leveur de 85 vaches allaitantes de race charolaise. Associ&eacute; depuis 1998 au sein de l&rsquo;EARL de la Noyeraie, avec son &eacute;pouse, R&eacute;gine, Richard a pris la suite de son p&egrave;re, Ren&eacute;, sur l&rsquo;exploitation familiale en 1990&nbsp;:&nbsp;&laquo;&nbsp;je me suis install&eacute; &agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 28 ans apr&egrave;s divers autres emplois dont celui de chauffeur chez Sicagieb, &agrave; Montbeugny&nbsp;&raquo;. Larrat est d&eacute;sormais une exploitation fonctionnelle, disposant de b&acirc;timents modernes et adapt&eacute;s pour l&rsquo;&eacute;levage bovin.</p><p><strong>Un accompagnement par la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier </strong></p><p>Papa de trois enfants, aucun d&rsquo;entre eux n&rsquo;a souhait&eacute; reprendre le flambeau de l&rsquo;aventure familiale. &Agrave; cela s&rsquo;ajoutent quelques ennuis de sant&eacute; qui ont finalement conduit Richard &agrave; vouloir c&eacute;der son exploitation dans les meilleures conditions. Pour y parvenir, il s&rsquo;est rapproch&eacute; de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier&nbsp;: &laquo;&nbsp;d&egrave;s mes 55 ans, je me suis pr&eacute;occup&eacute; de la question. A l&rsquo;automne 2019, j&rsquo;ai alors particip&eacute; &agrave; une journ&eacute;e technique sur la transmission en agriculture organis&eacute;e par la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier, &laquo;&nbsp;les mardis de la transmission&nbsp;&raquo;. Par la suite, j&rsquo;ai pu pr&eacute;tendre au dispositif &laquo;&nbsp;accompagnement concr&eacute;tisation- transmission&nbsp;&raquo; qui consiste &agrave; &eacute;tablir un diagnostic mettant en &eacute;vidence les points forts mais aussi ceux auxquels il faut &ecirc;tre vigilant pour le futur repreneur. Viennent ensuite les conseils et l&rsquo;accompagnement par des conseillers dans les diff&eacute;rentes d&eacute;marches &agrave; engager comme, par exemple, le plan d&rsquo;action et de d&eacute;termination d&rsquo;un calendrier contenant les objectifs &agrave; atteindre tout au long du parcours&nbsp;&raquo;.</p><p><strong>Un repreneur motiv&eacute; </strong></p><p>L&rsquo;&eacute;tape incontournable &eacute;tant la recherche d&rsquo;un repreneur. Pour le trouver, Richard a publi&eacute; d&egrave;s juillet 2020 une annonce sur le site <em>internet rdi.com</em> qui va de paire avec une inscription obligatoire de son exploitation au r&eacute;pertoire d&eacute;part installation g&eacute;r&eacute; par les services de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier. &laquo;&nbsp;Des d&eacute;marches qui se font en parall&egrave;le &agrave; un audit-transmission qui permettra de d&eacute;gager les valeurs possibles de l&rsquo;exploitation mais aussi de d&eacute;finir l&rsquo;objet de cette transmission&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise Paul Abouling, conseiller du service entreprise de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier.</p><p>C&rsquo;est finalement au cours de l&rsquo;automne 2020 que Richard Taillardat re&ccedil;oit la candidature de Mathieu Chevalier&nbsp;:&nbsp;&laquo;&nbsp;Ce jeune a particuli&egrave;rement retenu mon attention. Il habite &agrave; proximit&eacute; de l&rsquo;exploitation. Fils d&rsquo;un exploitant agricole de la r&eacute;gion, il m&rsquo;a sembl&eacute; tr&egrave;s motiv&eacute; par son projet d&rsquo;installation&nbsp;&raquo;.</p><p><strong>Un stage test </strong></p><p>Mathieu Chevalier a pris un v&eacute;ritable virage dans sa vie professionnelle&nbsp;: &laquo; J&rsquo;&eacute;tais jusqu&rsquo;alors employ&eacute; dans une entreprise de travaux publics. Une p&eacute;riode que je ne regrette pas et qui me servira. J&rsquo;ai pu ainsi voir autre chose, me confronter &agrave; d&rsquo;autres r&eacute;alit&eacute;s. Apr&egrave;s m&ucirc;re r&eacute;flexion, j&rsquo;ai d&eacute;cid&eacute; de me lancer dans l&rsquo;agriculture et l&rsquo;&eacute;levage. Cette exploitation est tr&egrave;s proche de chez moi, c&rsquo;&eacute;tait donc une opportunit&eacute; &agrave; saisir. Avant de pouvoir la reprendre, j&rsquo;ai effectu&eacute; un stage test installation-transmission de janvier &agrave; novembre 2021. L&rsquo;occasion, pour moi, d&rsquo;avoir une r&eacute;elle exp&eacute;rience de terrain et de mieux connaitre l&rsquo;exploitation &agrave; laquelle je pr&eacute;tendais mais aussi d&rsquo;&eacute;changer avec Richard sur ses pratiques d&rsquo;&eacute;levage&nbsp;&raquo;. Une p&eacute;riode pendant laquelle Richard Taillardat a v&eacute;ritablement pu saisir la d&eacute;marche, le projet d&rsquo;installation de Mathieu&nbsp;:&nbsp;&laquo;&nbsp;ce stage est, il me semble, indispensable, non seulement pour lui mais aussi pour moi. J&rsquo;ai &eacute;t&eacute; rassur&eacute; sur le fait que nous nous connaissons mieux d&eacute;sormais et je sais que mon exploitation est d&eacute;sormais entre de bonnes mains&nbsp;!&nbsp;&raquo;.</p><p>Mathieu est d&eacute;sormais install&eacute; au domaine de Larrat depuis le 1er octobre dernier.</p><p>&laquo;&nbsp;La preuve qu&rsquo;une transmission et une installation hors cadre familial bien pr&eacute;par&eacute;e conduisent &agrave; la r&eacute;ussite. &Ccedil;a coule de source&nbsp;!&nbsp;&raquo; conclut Micka&euml;l Randoin.</p>


Près de 20 % des exploitants agricoles du département de l’Allier pourraient prétendre à leurs droits à la retraite dans les quatre prochaines années. À ce jour, seuls 65 % d’entre eux sont remplacés. Mise en lumière d’une transmission réussie sur la commune du Breuil.

Transmission :Richard Taillardat et Mathieu Chevalier : la réussite par l’exemple

<p style="text-align:left;">(http://www.telepac.agriculture.gouv.fr) qui sera ouvert &agrave; cet effet d&eacute;but janvier 2022 et jusqu&rsquo;&agrave; la fin de la p&eacute;riode de d&eacute;p&ocirc;t des demandes, soit :</p><p style="text-align:left;">- le 31 janvier 2022 pour l'AO et l'AC,</p><p style="text-align:left;">- le 16 mai 2022 pour les aides bovines et VSLM.</p><p style="text-align:left;">Afin de t&eacute;l&eacute;d&eacute;clarer sa demande d&rsquo;aides, il faut disposer d&rsquo;un compte personnel sur ce site, cr&eacute;&eacute; ou actualis&eacute; &agrave; l&rsquo;aide du &laquo;code telepac 2022&raquo; re&ccedil;u fin novembre.Les pi&egrave;ces justificatives peuvent &ecirc;tre t&eacute;l&eacute;charg&eacute;es dans telepac au moment de la demande d&rsquo;aides ou transmises par courrier. Dans ce dernier cas, c&rsquo;est la date de r&eacute;cep-tion des pi&egrave;ces en DDT qui fait foi.</p><p style="text-align:left;">Aucune pi&egrave;ce justificative n&rsquo;est &agrave; transmettre &agrave; l&rsquo;appui des diff&eacute;rentes demandes d&rsquo;aides animales &agrave; l&rsquo;exception des cas suivants o&ugrave; les justificatifs indiqu&eacute;s seront &agrave; fournir :</p><p style="text-align:left;">&bull; pour l&rsquo;aide aux veaux sous la m&egrave;re et aux veaux bio (VSLM) : justificatif d&rsquo;adh&eacute;sion de l'organisme de d&eacute;fense et de gestion (ODG) en charge du signe de qualit&eacute;, attestion de l&rsquo;ODG listant les animaux labellis&eacute;s ou labellisables, document d&eacute;livr&eacute; par l&rsquo;organisme certificateur pour les veaux bio, tickets de pes&eacute;e d&eacute;livr&eacute;s par l&rsquo;abattoir et la preuve d&rsquo;adh&eacute;sion &agrave; une organisation de producteurs ;</p><p style="text-align:left;">&bull; pour la prise en compte de 20 % de g&eacute;nisses pour les nouveaux producteurs d&rsquo;ABA : attestation de date de premi&egrave;re affiliation au r&eacute;gime de protection sociale ainsi que le document de l&rsquo;&eacute;tablissement de l'&eacute;levage mentionnant la date de d&eacute;tention ou de cr&eacute;ation du cheptel ;</p><p style="text-align:left;">&bull; pour les nouveaux demandeurs d&rsquo;AO : attestation de date de premi&egrave;re affiliation au r&eacute;gime de protection sociale ainsi que le document de l&rsquo;&eacute;tablissement de l'&eacute;levage mentionnant la date de d&eacute;tention ou de cr&eacute;ation du cheptel.</p><p style="text-align:left;">ATTENTION : Apr&egrave;s avoir sign&eacute; la t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration, il est conseill&eacute; de ne pas retourner dans le module de demande d&rsquo;aide. Sinon, il convient d&rsquo;&ecirc;tre tr&egrave;s attentif aux messages d&eacute;livr&eacute;s par l&rsquo;outil pour &eacute;viter de d&eacute;poser une nouvelle demande, ce qui pourrait engendrer un d&eacute;calage du d&eacute;but de la p&eacute;riode de d&eacute;tention obligatoire ou m&ecirc;me des p&eacute;nalit&eacute;s pour d&eacute;p&ocirc;t en p&eacute;riode compl&eacute;mentaire.</p><p style="text-align:left;">En cas de difficult&eacute;s pour t&eacute;l&eacute;d&eacute;clarer les demandes d&rsquo;aides, appelez :</p><p style="text-align:left;">- l&rsquo;assistance t&eacute;l&eacute;phonique telepac (appel gratuit) au 0 800 221 371,</p><p style="text-align:left;">- le num&eacute;ro d&eacute;di&eacute; &agrave; la DDT de l&rsquo;Aveyron au 05 65 73 51 71 tous les jours de 9h &agrave; 12h et de 14h &agrave; 16h &agrave; partir du 3 janvier et jusqu&rsquo;au 16 mai. Ce num&eacute;ro permettra d&rsquo;obtenir des r&eacute;ponses aux seules questions techniques li&eacute;es &agrave; l&rsquo;utilisation de telepac et non &agrave; des questions r&eacute;glementaires relatives aux aides animales ou &agrave; leur paiement.</p><p style="text-align:left;">Accueil possible uniquement sur rendez-vous dans le respect des gestes barri&egrave;res :</p><p style="text-align:left;">- au si&egrave;ge de la DDT &agrave; Rodez (Bourran) tous les jours en appelant au 05 65 73 51 71 ;</p><p style="text-align:left;">- &agrave; la d&eacute;l&eacute;gation territoriale Sud &agrave; Millau en appelant au 06 70 02 15 92 ;</p><p style="text-align:left;">- &agrave; la d&eacute;l&eacute;gation territoriale Ouest &agrave; Villefranche-de-Rouergue en appelant au 05 81 19 62 20 ;</p><p style="text-align:left;">- &agrave; la d&eacute;l&eacute;gation territoriale Centre Nord &agrave; Espalion en appelant au 06 02 09 64 31 ou 05 81 19 62 48.</p><p style="text-align:left;">Pour toute question r&eacute;glementaire, un accueil t&eacute;l&eacute;phonique est assur&eacute; au 05 65 73 51 70 les lundi et mardi de 14h &agrave; 16h30. Notices d&rsquo;information accessibles sur telepac sans cr&eacute;er de compte utilisateur (onglet &laquo;Formulaires et notices 2022&raquo; en haut de la page d&rsquo;accueil).</p><p style="text-align:left;">La r&eacute;daction</p>


Les demandes d’aides ovines (AO), caprines (AC), bovines (ABA, ABL) et/ou aux veaux sous la mère (VSLM), doivent être effectuées exclusivement par internet sur le site telepac

AVEYRON : la télédéclaration s’ouvre pour la campagne 2022

<p>&Eacute;largir le champ d&rsquo;application de la bio &agrave; de nouvelles productions. Favoriser son d&eacute;veloppement. Harmoniser les pratiques au sein des Etats membres de l&rsquo;UE. Mieux encadrer les contr&ocirc;les. Faire de la conformit&eacute; au cahier des charge europ&eacute;en la r&egrave;gle s&rsquo;imposant aux produits bio en provenance des pays tiers. Tels sont les principaux objectifs assign&eacute;s au nouveau r&egrave;glement bio (RUE n&deg;2018/848), entr&eacute; en vigueur le 1<sup>er</sup> janvier 2022, en remplacement du r&egrave;glement 834/2007 et de ses deux r&egrave;glements d&rsquo;application.</p><h2>R&egrave;glement, guide de lecture et cahier des charges fran&ccedil;ais</h2><p>Le texte se compose d&rsquo;un r&egrave;glement de base (+ des annexes) et d&rsquo;une trentaine d&rsquo;actes secondaires th&eacute;matiques (production, commerce, contr&ocirc;les...). Il faut aussi compter avec le guide de lecture, destin&eacute; &agrave; d&eacute;cliner et &agrave; d&eacute;tailler, &agrave; l&rsquo;&eacute;chelon national, certains points g&eacute;n&eacute;raux du r&egrave;glement europ&eacute;en. Il y a enfin le cahier des charges national qui pose son propre cadre &agrave; des productions hors du champ du r&egrave;glement europ&eacute;en, tels les lapins et les poulettes. Ceux-ci viennent du reste d&rsquo;&ecirc;tre int&eacute;gr&eacute;s dans le nouveau r&egrave;glement europ&eacute;en et disparaissent ainsi du cahier des charges fran&ccedil;ais.</p><h2>Un champ d&rsquo;application &eacute;largi</h2><p>Le r&egrave;glement n&deg;2018/848 int&egrave;gre les nouvelles productions suivantes&nbsp;: lapins, poulettes, cervid&eacute;s, cire d&rsquo;abeille, sel marin et autres sels, levures (alimentation animale et humaine), huiles essentielles, cocons de vers &agrave; soie, gommes et r&eacute;sines naturelle, coton et laine ni card&eacute;s ni peign&eacute;es, peaux brutes et non trait&eacute;es, bouchons en li&egrave;ge, pr&eacute;parations traditionnelles &agrave; base de plantes, mat&eacute;, feuilles de vigne, c&oelig;urs de palmier.... Les escargots, autruches, cailles de chair, lamas et alpages restent sous certification nationale.</p><h2>Des objectifs climatiques et environnementaux</h2><p>Le nouveau r&egrave;glement bio se fixe de nouveaux objectifs en mati&egrave;re de protection climatique et environnementale. Il vise aussi &agrave; promouvoir la biodiversit&eacute; v&eacute;g&eacute;tale et animale, &agrave; adapter au mieux les productions au conditions p&eacute;doclimatiques locales ou encore &agrave; favoriser les circuits courts. Ces objectifs rel&egrave;vent cependant de principes g&eacute;n&eacute;raux, sans traductions r&eacute;glementaires pr&eacute;cises &agrave; ce stade.</p><h2>Produits bio import&eacute;s</h2><p>Tous les produits import&eacute;s devront &ecirc;tre conformes au r&egrave;glement bio europ&eacute;en. En cons&eacute;quence, les Organismes certificateurs (OC) des pays tiers devront &ecirc;tre reconnus par l&rsquo;UE et devront &ecirc;tre en mesure de v&eacute;rifier que les produits certifi&eacute;s sont conformes au cahier des charges europ&eacute;en.</p><p>L&rsquo;UE devra proc&eacute;der &agrave; des &eacute;valuations concernant l&rsquo;usage de certains produits phytosanitaires autoris&eacute;s par certains pays.</p><p>Les accords bilat&eacute;raux conclus entre la France et les pays tiers prendront fin au plus tard le 1<sup>er</sup> janvier 2027.</p><h2>Le lien au sol renforc&eacute;</h2><p>Le lien au sol est r&eacute;affirm&eacute;, &agrave; telle enseigne que les pays nordiques ne pourront plus certifier les productions hors-sol &agrave; compter de 2031.</p><p>Plus pr&egrave;s de nous, le seuil d&rsquo;autonomie alimentaire en provenance de l&rsquo;exploitation ou de la r&eacute;gion passe de 20% &agrave; 30% en porcs et en volailles. Pour les bovins, ovins, caprins, &eacute;quins et cervid&eacute;s, le seuil passera de 60% &agrave; 70% en 2024.</p><h2>Nouvelles r&egrave;gles en mati&egrave;re de contr&ocirc;le</h2><p>Le r&egrave;glement europ&eacute;en autorise un contr&ocirc;le physique tous les 24 mois &agrave; la suite de trois contr&ocirc;les successifs probants et moyennant un contr&ocirc;le documentaire annuel. La France a cependant d&eacute;cid&eacute; de maintenir le contr&ocirc;le physique annuel.</p><p>Afin de favoriser le d&eacute;veloppement des petites exploitations et de r&eacute;duire le co&ucirc;t de la certification, la certification de groupe est possible.</p><h2>&Eacute;tiquetage</h2><p>Le pays ou la r&eacute;gion de provenance d&rsquo;un produit bio peut figurer sur l&rsquo;&eacute;tiquette, si 95% au moins des ingr&eacute;dients proviennent du pays ou de la r&eacute;gion concern&eacute;s.</p><p>La mention &laquo;&nbsp;vin en conversion vers l&rsquo;agriculture biologique&nbsp;&raquo; est autoris&eacute;e uniquement si le seul ingr&eacute;dient v&eacute;g&eacute;tal d&rsquo;origine agricole mis en &oelig;uvre est le raisin (pas d&rsquo;ajout de sucre, de mo&ucirc;t, d&rsquo;alcool).</p><h2>D&eacute;rogations&nbsp;: l&rsquo;INAO &agrave; la man&oelig;uvre</h2><p>La d&eacute;livrance des d&eacute;rogations ne rel&egrave;ve plus des Organismes certificateurs (OC), en dehors de celles relatives au Mat&eacute;riel de reproduction des v&eacute;g&eacute;taux (semences et plants). Les d&eacute;rogations sont d&eacute;sormais g&eacute;r&eacute;es directement par l&rsquo;INAO. Pour faciliter le traitement, les agriculteurs doivent formuler <a href="https://sve.derogationbio.inao.gouv.fr/#/Login?redirect=%2FListDemande" target="_blank">leur demande sur le site internet d&eacute;di&eacute;</a>.</p><p>A noter que les d&eacute;rogations individuelles octroy&eacute;es avant le 31 d&eacute;cembre 2021 restent en application.</p><h2>D&eacute;rogations en cas de catastrophe</h2><p>La survenue d&rsquo;une catastrophe telle qu&rsquo;un ph&eacute;nom&egrave;ne climatique d&eacute;favorable, une maladie animale, un accident environnemental, une catastrophe naturelle ou un &eacute;v&eacute;nement catastrophique ouvre la voie &agrave; une d&eacute;rogation au r&egrave;glement sous r&eacute;serve que l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement soit reconnu par une autorit&eacute; comp&eacute;tente. A titre d&rsquo;exemple, une d&eacute;rogation pour chaque&nbsp; s&eacute;cheresse ne pourra plus reposer sur une note d&rsquo;Agreste relative &agrave; la pousse des prairies mais sur un arr&ecirc;t&eacute; pr&eacute;fectoral d&eacute;cr&eacute;tant l&rsquo;&eacute;tat de catastrophe.</p><h2>Origine bio des v&eacute;g&eacute;taux</h2><p>Le nouveau r&egrave;glement introduit le terme de Mat&eacute;riel de reproduction des v&eacute;g&eacute;taux (MRV), d&eacute;signant tout type de mat&eacute;riel v&eacute;g&eacute;tal, capable de produire des v&eacute;g&eacute;taux : semences, tubercules, plants, boutures, porte-greffes, greffons, stolons...<br>Les MRV int&egrave;grent trois nouvelles cat&eacute;gories de mat&eacute;riel v&eacute;g&eacute;tal que sont le Mat&eacute;riel h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne biologique (MHB), les Vari&eacute;t&eacute;s Biologiques adapt&eacute;es &agrave; la production biologique (VBAB) et les plantules, l&rsquo;objectif &eacute;tant de mobiliser les ressources g&eacute;n&eacute;tiques adapt&eacute;es &agrave; l&rsquo;AB.</p><p>La base de donn&eacute;es <a href="http://www.semences-biologiques.org" target="_blank">www.semences-biologiques.org</a> int&egrave;gre tous ces mat&eacute;riels, y compris les MRV en conversion. Elle est &eacute;galement &eacute;largie &agrave; la viticulture et &agrave; l&rsquo;arboriculture.</p><p>Des d&eacute;rogations permettent toujours de recourir &agrave; des MRV conventionnels, d&egrave;s lors que la base de donn&eacute;es n&rsquo;indique pas de disponibilit&eacute;, y compris en MRV de conversion. Le recours &agrave; des MRV en conversion s&rsquo;op&egrave;re sans d&eacute;rogation.</p><p>Les d&eacute;rogations &agrave; l&rsquo;utilisation de MRV conventionnels prendront fin en 2035.</p><h2>Cultures p&eacute;rennes et l&eacute;gumineuses</h2><p>Des l&eacute;gumineuses doivent obligatoirement &ecirc;tre int&eacute;gr&eacute;es dans la rotation.</p><p>Concernant les cultures p&eacute;rennes, le plan de conversion doit &ecirc;tre achev&eacute; dans un d&eacute;lai de 5 ans maximum.</p><h2>Origine bio des animaux</h2><p>Les animaux d&rsquo;&eacute;levage bio sont cens&eacute;s na&icirc;tre ou &eacute;clore dans des unit&eacute;s de production bio mais des d&eacute;rogations sont possibles en cas d&rsquo;indisponibilit&eacute;. Comme pour le mat&eacute;riel, une base de donn&eacute;es &laquo;&nbsp;animaux biologiques&nbsp;&raquo; est cr&eacute;&eacute;e, permettant d&rsquo;attester, le cas &eacute;ch&eacute;ant, l&rsquo;indisponibilit&eacute; et justifiant la demande de d&eacute;rogation. Une p&eacute;riode de conversion est alors obligatoire sauf dans le cas du renouvellement des ruchers ou de l&rsquo;introduction &agrave; des fins de reproduction d&rsquo;animaux de races menac&eacute;es d&rsquo;&ecirc;tre perdues pour l&rsquo;agriculture.</p><p>Comme pour les plans et semences, les d&eacute;rogations prendront fin en 2035.</p><h2>Le bien-&ecirc;tre animal renforc&eacute;</h2><p>La coupe de la queue des porcs est interdite, au m&ecirc;me titre que la taille des dents et l&rsquo;&eacute;becquage des volailles.</p><p>L&rsquo;attache des bovins n&rsquo;est possible que sur les exploitations comptant moins de 50 adultes.</p><p>Les animaux doivent b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un acc&egrave;s permanent &agrave; des espaces de plein air, chaque fois que les conditions climatiques et l&rsquo;&eacute;tat du sol le permettent.</p><p>La finition en b&acirc;timent des bovins est proscrite en p&eacute;riode de pacage.</p><h2>Alimentation bio des granivores</h2><p>Les porcs et volailles adultes doivent d&eacute;sormais &ecirc;tre nourris &agrave; 100% avec des aliments bio. Seuls les porcelets de moins de 35 kg et les volailles de moins de 18 semaines sont &eacute;ligibles &agrave; une d&eacute;rogation autorisant 5% de mati&egrave;res prot&eacute;iques conventionnelles. La d&eacute;rogation prendra fin en 2026.</p><h2>Parmi&nbsp;les adaptations en b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage</h2><p>En l&rsquo;absence de b&acirc;timent, les animaux doivent avoir acc&egrave;s &agrave; des abris ou &agrave; des endroits ombrag&eacute;s.</p><p>Pour les bovins, ovins, porcins, caprins et e&#769;quins, au moins la moiti&eacute; de la surface minimale des espaces inte&#769;rieurs doit &ecirc;tre construite en dur et ne peut donc plus e&#770;tre constitue&#769;e de caillebotis ou de grilles.</p><p>Les porcins doivent avoir acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur et les enclos ne peuvent pas &ecirc;tre am&eacute;nag&eacute;s sur des sols dans un &eacute;tat humide ou mar&eacute;cageux.</p><p>La densit&eacute; maximale des volailles de chair passe de 10 volailles/m2 &agrave; 21 kg/m2 de poids vif.</p><h2>Apiculture</h2><p>La pollinisation de cultures non bio, autoris&eacute;e par d&eacute;rogation dans l&rsquo;ancien r&egrave;glement, moyennant le d&eacute;classement des produits pendant la p&eacute;riode de pollinisation non bio, est d&eacute;sormais interdite.&nbsp;Le d&eacute;placement des ruches hors zone AB est autoris&eacute; par d&eacute;rogation uniquement si la colonie est menac&eacute;e.&nbsp;L&rsquo;achat de reines ou d&rsquo;essaims non bio est limit&eacute; &agrave; 10 &agrave; 20%, avec a minima une reine ou un essaim.</p><h2>&OElig;nologie</h2><p>L&rsquo;autorisation du chauffage des mo&ucirc;ts et des vins est autoris&eacute;e jusqu&rsquo;&agrave; 75&deg;C (contre 70&deg;C auparavant)</p><h2>Adjuvants, ingr&eacute;dients, nanomat&eacute;riaux, ar&ocirc;mes</h2><p>Le nouveau r&egrave;glement fixe un nouveau cadre aux co-formulants, synergistes et adjuvants&nbsp;: d&egrave;s lors qu&rsquo;ils sont autoris&eacute;s dans la r&eacute;glementation g&eacute;n&eacute;rale, ils le sont aussi en agriculture biologique. La liste des adjuvants extemporan&eacute;s du cahier des charges fran&ccedil;ais est ainsi supprim&eacute;e.</p><p>Les d&eacute;rogations pour usage d&rsquo;ingr&eacute;dients non bio en de&ccedil;&agrave; de 5% sont red&eacute;finies, avec notamment l&rsquo;instauration d&rsquo;une d&eacute;rogation collective d&rsquo;une dur&eacute;e de six mois renouvelable deux fois.</p><p>Les nanomat&eacute;riaux manufactur&eacute;s sont d&eacute;sormais d&eacute;finis par le nouveau r&egrave;glement, interdisant la certification des denr&eacute;es alimentaires en contenant.</p><p>Le r&egrave;glement introduit la d&eacute;finition d&rsquo;un ar&ocirc;me bio. La liste d&rsquo;ar&ocirc;mes utilisables dans les produits transform&eacute;s est r&eacute;duite.</p><h2>Produits de nettoyage et de d&eacute;sinfection</h2><p>Le r&egrave;glement pr&eacute;c&eacute;dent fixait une liste de produits autoris&eacute;s pour les b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage uniquement. A compter de 2024, la liste int&eacute;grera les produits destin&eacute;s aux b&acirc;timents abritant des produits v&eacute;g&eacute;taux et des produits transform&eacute;s.&nbsp;En attendant, la liste figurant dans le cahier des charges fran&ccedil;ais concernant les productions v&eacute;g&eacute;tales est maintenue.</p>


Le règlement n°2018/848 instaure des règles de production plus contraignantes assorties d’une restriction des dérogations. Certaines règles en matière de contrôle et d’étiquetage évoluent. S’agissant des produits importés, l’exigence de conformité va s’appliquer aux pays tiers. Revue de détail (non exhaustive).

2022 : le nouveau règlement bio européen entre en vigueur

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<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-abattage-a-la-ferme-un-petit-pas-de-cote-pour-l-animal-et-pour-l-humanite" target="_blank" title="">1 - L&rsquo;abattage &agrave; la ferme, un petit pas de c&ocirc;t&eacute; pour l&rsquo;animal et pour l&rsquo;humanit&eacute;</a></h2><p>&Eacute;leveuse en C&ocirc;te-d&rsquo;Or, &Eacute;milie Jeannin a mis en service le premier abattoir mobile &agrave; la ferme pour bovins. Un pas de c&ocirc;t&eacute; qui change un peu la vie de quelques b&ecirc;tes et de quelques hommes, &eacute;leveurs, abatteurs et consommateurs. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-abattage-a-la-ferme-un-petit-pas-de-cote-pour-l-animal-et-pour-l-humanite" target="_blank" title="">Lire l'article. </a></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/3/7/0/4270732-1-fre-FR/ac71f863714b-abattage-mobile-jpg" alt="" height="594" width="868" /><figcaption>L&rsquo;&eacute;leveur accompagne sa b&ecirc;te jusque dans les derniers instants de sa vie (Cr&eacute;dit photos : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lea-et-damien-ingenieurs-entrepreneurs-agriculteurs" target="_blank" title="">2 - L&eacute;a et Damien : ing&eacute;nieurs, entrepreneurs, agriculteurs</a></h2><p class="typography big dark text-left content-subtitle plc-mb-basis plc-mb-up-m-l">Tous deux ing&eacute;nieurs agricoles, L&eacute;a et Damien viennent de s'installer sur une exploitation laiti&egrave;re apr&egrave;s avoir connu une vie professionnelle d&eacute;j&agrave; bien riche. Pour eux, l'installation est l'occasion de d&eacute;velopper des projets de diversification. Ils n'h&eacute;sitent pas &agrave; se donner les moyens de leurs ambitions. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lea-et-damien-ingenieurs-entrepreneurs-agriculteurs" target="_blank" title="">Lire l'article. </a></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/9/6/0/4270692-1-fre-FR/ce46582dcd34-pcdamienlea1-jpg" alt="" height="2072" width="3122" /><figcaption>Damien et L&eacute;a se donnent environ 5 ans pour mener &agrave; bien leur projet de production, transformation et magasin de produits fermiers. Ils pensent rester agriculteurs au moins une quinzaine d&#039;ann&eacute;es, mais ne se sentent pas prisonniers de ce m&eacute;tier. (Photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/azote-sur-ble-pas-a-tout-prix" target="_blank" title="">3 - Azote sur bl&eacute; : pas &agrave; tout prix</a></h2><p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis">Dans les Hauts-de-France, Arvalis s&rsquo;appuie sur les essais de courbe de r&eacute;ponse &agrave; l&rsquo;azote pour d&eacute;terminer la dose d&rsquo;engrais optimale en fonction des prix de l&rsquo;azote et du bl&eacute;. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/azote-sur-ble-pas-a-tout-prix" target="_blank" title="">Lire l'article. </a></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/7/0/4/4274072-1-fre-FR/76db9c7d114b-azote-ble-jpg" alt="" height="591" width="866" /><figcaption>La flamb&eacute;e du prix de l&rsquo;azote am&egrave;ne &agrave; repenser les pratiques de fertilisation, en termes de dose et de fractionnement (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-recoltes-comme-ca-j-en-fais-une-tous-les-dix-ans" target="_blank" title="">4 - &laquo; Des r&eacute;coltes comme &ccedil;a, j'en fais une tous les dix ans &raquo;</a></h2><p class="typography big dark text-left content-subtitle plc-mb-basis plc-mb-up-m-l">En 2021, avec les belles r&eacute;coltes de ma&iuml;s ensilage, les &eacute;leveurs devraient avoir une occasion de constituer des stocks fourragers de qualit&eacute;. Une aubaine au vu du prix des aliments qui va &ecirc;tre &eacute;lev&eacute;. Reportage sur l'ensilage au Gaec de la Bellerie, &agrave; Nort-sur-Erdre (44). <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-recoltes-comme-ca-j-en-fais-une-tous-les-dix-ans" target="_blank" title="">Lire l'article.</a></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/9/6/0/4270695-1-fre-FR/a5bbdee515e3-pcmais1-jpg" alt="" height="2160" width="3840" /><figcaption>Le jour de l&#039;ensilage de ma&iuml;s est l&#039;un des jours les plus importants de l&#039;ann&eacute;e pour de nombreux &eacute;leveurs laitiers. (Photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-les-arbitrages-du-ministere-de-l-agriculture" target="_blank" title="">5 - Pac 2023-2027 : les arbitrages du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture</a></h2><p>D&eacute;cryptage et explications du ministre de l'Agriculture Julien Denormandie sur les arbitrages du Programme strat&eacute;gique national (PSN), la d&eacute;clinaison fran&ccedil;aise de la Politique agricole commune. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-les-arbitrages-du-ministere-de-l-agriculture" target="_blank" title="">Lire l'article. </a></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/7/0/4/4274075-1-fre-FR/c2bcdf008df1-pac2023-jpg" alt="" height="526" width="870" /><figcaption>Afin de ne d&eacute;stabiliser ni les syst&egrave;mes ni les territoires, les aides &eacute;volueront dans une fourchette comprise entre -4% et +4%, avec de la progressivit&eacute; (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-20-ans-de-semis-direct-j-ai-peut-etre-cree-1-millimetre-de-sol" target="_blank" title="">6 - &laquo; En 20 ans de semis direct, j&rsquo;ai peut-&ecirc;tre cr&eacute;&eacute; 1 millim&egrave;tre de sol &raquo;</a></h2><p class="typography big dark text-left content-subtitle plc-mb-basis plc-mb-up-m-l">Dans le Gers, Christian Abadie s&rsquo;est lanc&eacute; dans le semis direct pour contrer la sensibilit&eacute; des boulb&egrave;nes &agrave; l&rsquo;&eacute;rosion. En d&eacute;pit de r&eacute;sultats tangibles, l&rsquo;agriculteur se garde de tout triomphalisme, trop conscient d&rsquo;&ecirc;tre sous la gouverne d&rsquo;un climat toujours plus insaisissable et d&rsquo;un herbicide toujours incontournable. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-20-ans-de-semis-direct-j-ai-peut-etre-cree-1-millimetre-de-sol" target="_blank" title="">Lire l'article. </a></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/2/7/0/4270729-1-fre-FR/f5b7612f8db4-abadie-jpg" alt="" height="659" width="849" /><figcaption>Christian Abadie exploite avec son fr&egrave;re &Eacute;ric 107 ha de boulb&egrave;nes &agrave; Estampes dans le Gers (Cr&eacute;dit photos : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/paturage-bienvenue-dans-l-ere-des-clotures-virtuelles" target="_blank" title="">7 - P&acirc;turage : bienvenue dans l&rsquo;&egrave;re des cl&ocirc;tures virtuelles</a></h2><p class="typography big dark text-left content-subtitle plc-mb-basis plc-mb-up-m-l">Dans les Yvelines, le Gaec de Brandelles teste avec la chambre d&rsquo;agriculture le syst&egrave;me de colliers connect&eacute;s NoFence, qui permet de cr&eacute;er des cl&ocirc;tures virtuelles et de g&eacute;rer plus facilement le p&acirc;turage tournant. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/paturage-bienvenue-dans-l-ere-des-clotures-virtuelles" target="_blank" title="">Lire l'article.</a></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/4/0/4/4274048-1-fre-FR/1c3517f74a5b-img-1706-jpg" alt="" height="750" width="1000" /><figcaption>La limite virtuelle de la parcelle s&#039;arr&ecirc;te le long de la route (photo : A. Magnard).</figcaption></figure>

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<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/faim-d-azote-et-fin-de-croissance-pour-les-grandes-cultures-bio" target="_blank" title="">8 - Faim d&rsquo;azote et fin de croissance pour les grandes cultures bio ?</a></h2><p class="typography big dark text-left content-subtitle plc-mb-basis plc-mb-up-m-l">Les restrictions d&rsquo;usage d&rsquo;effluents industriels sont porteuses de menaces pour la fertilit&eacute; des sols et la comp&eacute;titivit&eacute; de la fili&egrave;re Agriculture biologique. Les &eacute;tudes d&rsquo;impact du nouveau r&egrave;glement bio se font attendre. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/faim-d-azote-et-fin-de-croissance-pour-les-grandes-cultures-bio" target="_blank" title="">Lire l'article.</a></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/9/0/4/4274099-1-fre-FR/9242ea9f0ea9-engrais-bio-jpg" alt="" height="589" width="865" /><figcaption>L&rsquo;exclusion des effluents d&rsquo;&eacute;levages industriels aura des cons&eacute;quences tr&egrave;s fortes sur les disponibilit&eacute;s en engrais amendements organiques (Cr&eacute;dit photo : Buchet)</figcaption></figure>

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<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-asphalte-plutot-que-le-beton-pour-renover-la-stabulation" target="_blank" title="">9 - L&rsquo;asphalte plut&ocirc;t que le b&eacute;ton pour r&eacute;nover la stabulation</a></h2><p class="typography big dark text-left content-subtitle plc-mb-basis plc-mb-up-m-l">Pour r&eacute;nover un b&eacute;ton lisse dans une stabulation, l&rsquo;asphalte est une solution non-glissante int&eacute;ressante. Si son co&ucirc;t de pose est important, les avantages en termes de confort des animaux et de nettoyage le sont aussi. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-asphalte-plutot-que-le-beton-pour-renover-la-stabulation" target="_blank" title="">Lire l'article.</a></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/0/1/4/4274102-1-fre-FR/411cb27bf3bb-coulage-asphalte-jpg" alt="" height="618" width="872" /><figcaption>L&rsquo;asphalte se pose &agrave; la main, d&rsquo;o&ugrave; son co&ucirc;t plus important que le b&eacute;ton. Ici les salari&eacute;s de l&rsquo;entreprise Smac en plein travail aux Trinotti&egrave;res. &copy; Smac</figcaption></figure>

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<h2 class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/et-le-tracteur-de-l-annee-2022-est" target="_blank" title="">10 - Et le tracteur de l&rsquo;ann&eacute;e 2022 est...</a></h2><p>Sponsoris&eacute; par BKT, le concours &laquo; tractor of the year &raquo; a pour jury une vingtaine de journalistes europ&eacute;ens sp&eacute;cialis&eacute;s. Pas de photo, on vous laisse d&eacute;couvrir le gagnant ! <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/et-le-tracteur-de-l-annee-2022-est" target="_blank" title="">Lire l'article.</a></p>


2021, c’était une année à maïs. C’était aussi l’année de la finalisation de la future Pac 2023-2027, l’année de la mise en service du premier abattoir mobile pour bovins, l’année de la flambée des cours des matières premières et du risque de pénurie des engrais azotés. Voici les dix articles qu’il ne fallait pas manquer cette année.

Les 10 articles qu'il ne fallait pas manquer en 2021

<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/comment-les-constructeurs-tentent-de-contenir-la-hausse-des-prix" target="_blank" title="">1 - Comment les constructeurs tentent de contenir la hausse des prix</a></h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Face &agrave; la fr&eacute;n&eacute;sie qui gagne la plan&egrave;te de l&rsquo;agro&eacute;quipement, les constructeurs tentent de juguler l&rsquo;inflation en jouant de leur strat&eacute;gie industrielle et de leur force de n&eacute;gociation. Et s&rsquo;estiment davantage victimes que b&eacute;n&eacute;ficiaires de la situation, un tant soit peu sp&eacute;culative.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Lire l&rsquo;article&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/comment-les-constructeurs-tentent-de-contenir-la-hausse-des-prix">Comment les constructeurs tentent de contenir la hausse des prix</a></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/7/7/3/4303776-1-fre-FR/0c69ebf3e3fb-capture-d-e-cran-2021-09-13-a-14-09-10-jpg" alt="A Innov-Agri, les full-liner faisaient &eacute;tat d&rsquo;une hausse des tarifs comprise entre 5% et 6% (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1490" width="1946" /><figcaption>A Innov-Agri, les full-liner faisaient &eacute;tat d&rsquo;une hausse des tarifs comprise entre 5% et 6% (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-cuma-creent-une-centrale-d-achat-pour-contrer-l-inflation-du-materiel" target="_blank" title="">2 - Les Cuma cr&eacute;ent une centrale d&rsquo;achat pour contrer l&rsquo;inflation du mat&eacute;riel</a></h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Cama Cuma proc&egrave;de par appels d&rsquo;offre aupr&egrave;s des constructeurs en fixant son tarif d&rsquo;achat pour des mat&eacute;riels-types tr&egrave;s demand&eacute;s par les r&eacute;seaux. Rabais compris entre 25% et 30%. Sept appels d&rsquo;offres suivront celui de 45 plateaux fourragers &agrave; acheter et de 130 t&eacute;lescopiques &agrave; louer.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Lire l&rsquo;article&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-cuma-creent-une-centrale-d-achat-pour-contrer-l-inflation-du-materiel" target="_blank">Les Cuma cr&eacute;ent une centrale d&rsquo;achat pour contrer l&rsquo;inflation du mat&eacute;riel</a></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/7/7/3/4303779-1-fre-FR/aa32f2fd5220-bobcat-tls-tl3870hf-agri-160628-6067-mg-full-jpg" alt="Bobcat, qui dispose d&rsquo;une usine &agrave; Pontch&acirc;teau (Loire-Atlantique) a remport&eacute; &agrave; l&rsquo;appel d&rsquo;offre t&eacute;l&eacute;scopique de Cama Cuma (Cr&eacute;dit photo : Bobcat)" height="627" width="940" /><figcaption>Bobcat, qui dispose d&rsquo;une usine &agrave; Pontch&acirc;teau (Loire-Atlantique) a remport&eacute; &agrave; l&rsquo;appel d&rsquo;offre t&eacute;l&eacute;scopique de Cama Cuma (Cr&eacute;dit photo : Bobcat)</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/charges-de-mecanisation-4-4-la-strategie-de-conseil-existe-a-la-filiere-de-la-vulgariser-aux-agriculteurs-de-s-en-emparer" target="_blank" title="">3 - &laquo;&nbsp;La strat&eacute;gie de conseil existe, &agrave; la fili&egrave;re de la vulgariser, aux agriculteurs de s&rsquo;en emparer&nbsp;&raquo;</a></h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Julien H&eacute;rault est formateur et conseiller ind&eacute;pendant en agro&eacute;quipement. Il a lu attentivement le rapport du CGAAER, un tant soit peu critique &agrave; l&rsquo;&eacute;gard de l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me. Sur-m&eacute;canisation, d&eacute;faut de concurrence, conseil strat&eacute;gique...&nbsp;: son point de vue.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Lire l&rsquo;article&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/charges-de-mecanisation-4-4-la-strategie-de-conseil-existe-a-la-filiere-de-la-vulgariser-aux-agriculteurs-de-s-en-emparer" target="_blank">Charges de m&eacute;canisation (4/4) : &laquo; La strat&eacute;gie de conseil existe, &agrave; la fili&egrave;re de la vulgariser, aux agriculteurs de s&rsquo;en emparer &raquo;</a></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/8/7/3/4303782-1-fre-FR/21abfb72c772-capture-d-e-cran-2021-11-17-a-23-48-54-jpg" alt="Julien H&eacute;rault d&eacute;livre des conseils &agrave; l&rsquo;investissement mais aussi &agrave; l&rsquo;utilisation des mat&eacute;riels (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1376" width="2138" /><figcaption>Julien H&eacute;rault d&eacute;livre des conseils &agrave; l&rsquo;investissement mais aussi &agrave; l&rsquo;utilisation des mat&eacute;riels (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-prix-du-materiel-s-enflamme-mais-pas-nous" target="_blank" title="">4 &ndash; &laquo;&nbsp;Le prix du mat&eacute;riel s&rsquo;enflamme, mais pas nous&nbsp;&raquo;</a></h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En septembre 2021, Innov-Agri marquait le retour &agrave; la vie d&rsquo;avant apr&egrave;s les annulations dues au Covid. Pas de quoi d&eacute;clencher des achats impulsifs. Parader au volant de la batteuse dernier cri, c&rsquo;est fini.</p><p>Lire l&rsquo;article&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-prix-du-materiel-s-enflamme-mais-pas-nous" target="_blank" title="">&laquo; Le prix du mat&eacute;riel s&rsquo;enflamme, mais pas nous &raquo;</a></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/0/0/5/4305009-1-fre-FR/1f6299771c28-capture-d-e-cran-2021-09-07-a-16-00-17-jpg" alt="Marc Pellerin (&agrave; gauche) et Florent Beauvallet, les pieds sur terre du haut d&rsquo;une moissonneuse-batteuse hors normes (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1120" width="1496" /><figcaption>Marc Pellerin (&agrave; gauche) et Florent Beauvallet, les pieds sur terre du haut d&rsquo;une moissonneuse-batteuse hors normes (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-entrepreneurs-de-travaux-agricoles-et-forestiers-sous-tension-s" target="_blank" title="">5 - Les entrepreneurs de travaux agricoles et forestiers sous tension(s)</a></h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Des machines, du carburant et des chauffeurs : ce sont les trois composantes n&eacute;cessaires &agrave; l&rsquo;exercice du m&eacute;tier d&rsquo;entrepreneur de travaux. Trois composantes sous haute tension, selon la F&eacute;d&eacute;ration nationale des entrepreneurs des territoires (FNEDT).</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Lire l&rsquo;article&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-entrepreneurs-de-travaux-agricoles-et-forestiers-sous-tension-s" target="_blank" title="">Les entrepreneurs de travaux agricoles et forestiers sous tension(s)</a></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/1/0/5/4305012-1-fre-FR/b695aac74eb2-capture-d-e-cran-2021-11-25-a-08-04-06-jpg" alt="Les entrepreneurs de travaux forestiers ont , en prime, &eacute;t&eacute; victime d&rsquo;actes de vandalisme (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1500" width="1892" /><figcaption>Les entrepreneurs de travaux forestiers ont , en prime, &eacute;t&eacute; victime d&rsquo;actes de vandalisme (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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Cette année, c’est moins la techno qui aura marqué les esprits que l’envolée des prix de l’acier, des pneus ou encore du carburant ainsi que l’allongement des délais de livraison. Une inflation susceptible de raviver le débat sur la sur-mécanisation de la ferme France, pointée dans un rapport récent du CGAAER. Les constructeurs affirment se serrer la vis. Les Cuma disent stop. On peut aussi commencer s’offrir un conseil indépendant... et payant.

Tarifs, pénuries, délais : le Top du top du machinisme en 2021

<p>Suite &agrave; plusieurs d&eacute;tections de virus autour de Malaussanne (Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques), le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;&eacute;largir les mesures de lutte contre la grippe aviaire <em>&laquo;&nbsp;en encadrant les mouvements de volailles dans une zone d&rsquo;&eacute;levage dense du Sud-Ouest&nbsp;&raquo;.</em></p><p><em>&laquo;&nbsp;La mise en place de volailles d&rsquo;un jour, toutes esp&egrave;ces confondues, sera interdite jusqu&rsquo;au 7 janvier, par des arr&ecirc;t&eacute;s pr&eacute;fectoraux compl&eacute;tant le zonage d&eacute;j&agrave; en vigueur&nbsp;&raquo;</em>, indique le minist&egrave;re dans un communiqu&eacute; le 31 d&eacute;cembre. <em>&laquo;&nbsp;Ces mesures pourront &ecirc;tre prolong&eacute;es, au vu de l&rsquo;&eacute;volution de la situation sanitaire &raquo;</em>, pr&eacute;cise le minist&egrave;re.</p><p>Ces mesures de pr&eacute;vention s&rsquo;appliquent dans un p&eacute;rim&egrave;tre plus &eacute;tendu que celui des zones r&eacute;glement&eacute;es actuelles, dans le but de limiter les risques de contamination dans une zone d&rsquo;&eacute;levage &agrave; risque &eacute;lev&eacute; de diffusion du virus, du fait du nombre important d&rsquo;&eacute;levages dans la zone. Sont concern&eacute;es les communes situ&eacute;es jusqu&rsquo;&agrave; 20 km autour des foyers.</p><p><em>&laquo;&nbsp;Un dispositif d&rsquo;accompagnement &eacute;conomique viendra soutenir les couvoirs dont les &oelig;ufs &agrave; couver devront &ecirc;tre d&eacute;truits et les &eacute;leveurs qui devront maintenir un vide sanitaire dans leurs &eacute;levages&nbsp;&raquo;</em>, fait savoir le minist&egrave;re.</p><p>Depuis le 16 d&eacute;cembre o&ugrave; un premier foyer de type H5N1 a &eacute;t&eacute; confirm&eacute; dans le Sud-Ouest dans un &eacute;levage de canards pr&ecirc;ts &agrave; gaver de la commune de Manciet, dans le Gers, 22 nouveaux foyers ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s dans les Pyr&eacute;n&eacute;es atlantiques, le Gers et les Landes. Les &eacute;levages touch&eacute;s ont &eacute;t&eacute; &agrave; chaque fois d&eacute;peupl&eacute;s, puis d&eacute;sinfect&eacute;s. Une zone de protection (3 km) et une zone de surveillance (10 km) ont &eacute;t&eacute; instaur&eacute;es autour de chaque foyer par chaque Pr&eacute;fet.</p><p>Environ 600.000 &agrave; 650.000 volailles ont &eacute;t&eacute; abattues en France depuis le premier cas de grippe aviaire d&eacute;tect&eacute; dans un &eacute;levage fin novembre, selon des chiffres provisoires du minist&egrave;re de l'Agriculture, a appris l'AFP.</p>


Le ministère de l’Agriculture annonce le renforcement des mesures de lutte contre la grippe aviaire dans le Sud-Ouest après la détection du virus dans des élevages. A ce jour, plus de 600 000 volailles ont été abattues en un mois.

Grippe aviaire : la mise en place des volailles interdite dans le Sud-Ouest

<p>Selon Terres Inovia, le rendement moyen national s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 29 q/ha en 2021, en hausse de 33,4% par rapport &agrave; 2020 et de 13% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale. Malgr&eacute; des pertes &agrave; la lev&eacute;e, notamment dans l&rsquo;Ouest et le Sud et des conditions de r&eacute;colte d&eacute;licates dans le Nord, le soja a profit&eacute; d&rsquo;une m&eacute;t&eacute;o propice et d&rsquo;un contexte sanitaire maitris&eacute;. Seul b&eacute;mol&nbsp;: les surfaces en baisse de 16,5%, retomb&eacute;es &agrave; 157 000 ha.</p><h2>Tous les indicateurs &eacute;conomiques au vert</h2><p>Terres Inovia escompte bien inverser la tendance d&egrave;s les semis 2022, gr&acirc;ce au ciseau des prix et des charges, sp&eacute;cialement favorable au soja. La tension du march&eacute; sur le tourteau de soja non OGM d&rsquo;importation est tr&egrave;s forte en Europe. Ainsi, l&rsquo;&eacute;cart de prix entre le tourteau de soja 48% (de prot&eacute;ines) d&rsquo;import non OGM et standard (c&rsquo;est-&agrave;-dire OGM) d&eacute;passe +450 &euro;/t sur la campagne en cours 2021/2022 alors qu&rsquo;il &eacute;tait compris entre +100 et +150 &euro;/t de tourteau entre 2012 et 2020.</p><p>C&ocirc;t&eacute; charges, le soja fait l&rsquo;impasse sur les engrais azot&eacute;s, tandis que le ma&iuml;s qui lui succ&egrave;de peut faire l&rsquo;&eacute;conomie de 30 &agrave; 50 unit&eacute;s d&rsquo;azote. C&rsquo;est loin d&rsquo;&ecirc;tre anodin, &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; l&rsquo;on ne voit gu&egrave;re la tension sur les prix des engrais se tasser. Ce &agrave; quoi s&rsquo;ajoute la sobri&eacute;t&eacute; de pr&eacute;paration pour la culture &agrave; suivre.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-tournesol-tutoie-les-30-q-ha-un-record" target="_blank" title="">Le tournesol tutoie les 30 q/ha, un record</a>
</aside>
<h2>La Pac en soutien</h2><p>Le soja va aussi profiter de la r&eacute;forme de la Pac, Les aides coupl&eacute;es prot&eacute;ines (pois, f&eacute;verole, lupin, soja, l&eacute;gumineuses fourrag&egrave;res, l&eacute;gumineuses fourrag&egrave;res d&eacute;shydrat&eacute;es, semence de l&eacute;gumineuses fourrag&egrave;res) vont progressivement augmenter pour repr&eacute;senter, en 2027, 3,5% des paiements directs contre 2% actuellement. Un programme op&eacute;rationnel sera par ailleurs mis en place, &eacute;quivalant &agrave; 0,5% du 1<sup>er</sup> pilier, soit 33,7 millions &euro; par an.</p><h2>L&rsquo;engouement des jeunes consommateurs</h2><p>Le soja devrait aussi profiter d&rsquo;un accroissement des d&eacute;bouch&eacute;s en alimentation humaine. Selon une &eacute;tude du Credoc, r&eacute;alis&eacute;e&nbsp;en avril-mai 2021, les nouvelles g&eacute;n&eacute;rations manifestent une grande app&eacute;tence pour le&nbsp;soja&nbsp;: 32% des 25-34 ans et 26% des 15-24 ans en consomment au&nbsp;moins deux ou trois fois par mois, contre 10% chez les 55-64 ans. Le tout offre des perspectives de croissance &agrave; une fili&egrave;re durable de soja trac&eacute; origine France. La fili&egrave;re s&rsquo;est fix&eacute;e l&rsquo;objectif d&rsquo;atteindre les 250 000 ha en 2025.</p>


Les rendements ont atteint 29 q/ha, en hausse de 33%. Tous les indicateurs économiques, mais aussi sociétaux, accréditent l’objectif des 250 000 hectares en 2025. Avec en prime le soutien de la Pac.

Soja 2021, un millésime hyper-protéiné

<p>Fin 2020, nous vous souhaitions de bonnes f&ecirc;tes malgr&eacute; une ann&eacute;e difficile pour de nombreux secteurs agricoles, et une crise du covid dont nous savions qu&rsquo;elle &eacute;tait loin d&rsquo;&ecirc;tre termin&eacute;e. Un an plus tard, la situation ressemble &agrave; une histoire sans fin. La crise sanitaire se poursuit au gr&eacute; de l&rsquo;arriv&eacute;e de nouveaux variants. Les jauges sont de retour pour les grands rassemblements, ce qui n&rsquo;augure rien de bon pour le Salon de l&rsquo;agriculture qui doit se tenir &agrave; Paris du 26 f&eacute;vrier au 6 mars, en pleine campagne pr&eacute;sidentielle. Dans les &eacute;levages, c&rsquo;est le virus de la grippe aviaire qui revient, comme l&rsquo;an dernier &agrave; la m&ecirc;me &eacute;poque.</p><p>L&rsquo;ann&eacute;e 2021 a n&eacute;anmoins &eacute;t&eacute; une p&eacute;riode de d&eacute;cisions importantes pour le secteur agricole&nbsp;: c&rsquo;est l&rsquo;ann&eacute;e de l&rsquo;adoption de la r&eacute;forme de la Pac 2023-2027, de la loi Egalim 2 visant &agrave; mieux r&eacute;partir la valeur entre producteurs, transformateurs et distributeurs, et de deux lois permettant de revaloriser les petites retraites agricoles.</p><h2>Calendrier serr&eacute;</h2><p>La m&eacute;t&eacute;o a de nouveau &eacute;t&eacute; au c&oelig;ur de l&rsquo;actualit&eacute; cette ann&eacute;e, non pas en raison de la s&eacute;cheresse comme les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, mais avec un gel record qui a touch&eacute; de nombreuses productions. Un &eacute;v&egrave;nement qui aura eu le m&eacute;rite d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-changement-climatique-et-assurantiel-c-est-maintenant" target="_blank" title="">le processus de refondation de l&rsquo;assurance r&eacute;colte </a>depuis longtemps d&eacute;cri&eacute;. C&rsquo;est l&rsquo;un des trois sujets auquel s&rsquo;attelle le Varenne agricole de l&rsquo;eau et de l&rsquo;adaptation au changement climatique, avec le renforcement de la r&eacute;silience de l&rsquo;agriculture et la gestion de la ressource en eau. La pr&eacute;sentation d&rsquo;une synth&egrave;se des travaux est pr&eacute;vue pour janvier 2022.</p><p>Le 1<sup>er</sup> janvier 2022, la France prendra la pr&eacute;sidence de l&rsquo;Union europ&eacute;enne pour six mois. Emmanuel Macron compte d&eacute;fendre au niveau de l&rsquo;Europe la r&eacute;ciprocit&eacute; des normes sociales et environnementales dans les importations agricoles (les fameuses &laquo;&nbsp;clauses miroir&nbsp;&raquo;). Le calendrier est d&rsquo;autant plus serr&eacute; que son quinquennat se terminera avant la fin de la pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise de l&rsquo;UE.</p><h2>Le d&eacute;fi de l'installation</h2><p>Et, en cette ann&eacute;e d&rsquo;envol&eacute;e des prix des mati&egrave;res premi&egrave;res et des co&ucirc;ts de production, le revenu des agriculteurs sera, pour paraphraser le ministre de l&rsquo;Agriculture, <em>&laquo;&nbsp;la m&egrave;re des batailles&nbsp;&raquo;</em> afin d&rsquo;assurer le maintien des agriculteurs et des agricultrices sur nos territoires. Le dernier recensement agricole l&rsquo;a montr&eacute;&nbsp;: au cours des dix derni&egrave;res ann&eacute;es, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-france-a-perdu-100-000-fermes-en-10-ans" target="_blank" title="">une ferme sur cinq a disparu en France</a>. Tout doit &ecirc;tre mis en &oelig;uvre pour permettre l&rsquo;installation d&rsquo;une nouvelle g&eacute;n&eacute;ration motiv&eacute;e et fi&egrave;re de ce m&eacute;tier. L&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise fourmille d&rsquo;innovations, &agrave; la fois techniques et agronomiques, et offre une production vari&eacute;e et de qualit&eacute;.</p><p>Comme chaque ann&eacute;e, Pleinchamp sera &agrave; vos c&ocirc;t&eacute;s pour vous accompagner dans la gestion de votre quotidien et dans les grandes transformations de votre m&eacute;tier. Toute l&rsquo;&eacute;quipe vous souhaite, &agrave; toutes et &agrave; tous, une bonne ann&eacute;e.</p>


[Edito] En cette année d’élection présidentielle, tandis que les candidats vont battre la campagne, celle-ci a plus que jamais besoin de candidats à l’installation. Assurance récolte, gestion de l’eau, clauses-miroir, revenu des agriculteurs… à quelques mois du scrutin, le calendrier législatif est serré pour voir aboutir des dossiers importants pour l’avenir du secteur agricole.

2022, une année de campagne(s)

<p>Le Covid, et plus pr&eacute;cis&eacute;ment son variant Omicron, entrainent un report du deux mois du Sival, reprogramm&eacute; du 15 au 17 mars 2022. &laquo;&nbsp;<em>Face au pic de contamination, de nombreux exposants ont manifeste&#769; leur inquie&#769;tude quant a&#768; l&rsquo;organisation et a&#768; la difficulte&#769; de mobiliser le visitorat dans ces circonstances</em>&nbsp;&raquo;, indiquent les organisateurs dans un communiqu&eacute;. Une d&eacute;cision coll&eacute;giale, prise par Christophe Be&#769;chu, Maire d&rsquo;Angers, Mathilde Favre d&rsquo;Anne, pre&#769;sidente de Destination Angers, et Bruno Dupont, Pre&#769;sident du Sival.</p><h2>26 000 visiteurs attendus en trois jours</h2><p>Le 28 d&eacute;cembre dernier, le gouvernement avait pris de nouvelles mesures destin&eacute;es &agrave; enrayer la 5<sup>&egrave;me</sup> vague du Covid, caus&eacute;e par les variants Delta et Omicron. S&rsquo;agissant des rassemblements, des jauges de 5000 personnes en ext&eacute;rieur et de 2000 en int&eacute;rieur ont &eacute;t&eacute; instaur&eacute;es pour la p&eacute;riode courant du 3 au 24 janvier 2022. </p><p>En 2020, le Sival, qui offre 36 000 m2 d&rsquo;exposition,&nbsp;avait attir&eacute; 26 000 spectateurs en trois jours.</p>


Programmée initialement du 11 au 13 janvier 2022 à Angers (Maine-et-Loire), la 35ème édition du Salon international des productions végétales se tiendra du 15 au 17 mars, en raison de l’épidémie de Covid.

Le Sival reporté en mars 2022 en raison du Covid

<p>Des produits bio ou en conversion &agrave; hauteur de 20% de la valeur des approvisionnements, compl&eacute;t&eacute;s par au moins 30% de produits sous signe officiel de qualit&eacute; (AOC/AOP, IGP, HVE, Label rouge, STG)&nbsp;: tel est le ratio&nbsp;de produits de qualit&eacute; qui va s&rsquo;imposer d&egrave;s le 1<sup>er</sup> janvier 2022, dans les rations servies par les &eacute;tablissements scolaires (de la maternelle &agrave; l&rsquo;universit&eacute;), les &eacute;tablissements d&rsquo;accueil d&rsquo;enfants de moins de six ans (cr&egrave;ches, pouponni&egrave;res, haltes-garderies, garderies et jardins d&rsquo;enfants) et les &eacute;tablissements relevant de l&rsquo;administration et des secteurs de la sant&eacute;, du m&eacute;dico-social, de l&rsquo;arm&eacute;e etc., ind&eacute;pendamment du statut (public ou priv&eacute;) du service de restauration.</p><h2>Transitions agricole et alimentaire</h2><p>Sont &eacute;galement comptabilis&eacute;s en produits durables et de qualit&eacute; les produits arborant la mention &laquo; fermier &raquo; ou &laquo; produit de la ferme &raquo; ou &laquo; produit a&#768; la ferme &raquo;, sous r&eacute;serve qu&rsquo;ils r&eacute;pondent &agrave; une d&eacute;finition r&eacute;glementaire des conditions de production. Sont aussi inclus les produits issus de la p&ecirc;che maritime b&eacute;n&eacute;ficiant de l&rsquo;&eacute;colabel P&ecirc;che durable et ceux arborant le logo &laquo; R&eacute;gion ultrap&eacute;riph&eacute;rique &raquo; (RUP). En seront exclus, &agrave; compter du 1<sup>er</sup> janvier 2027, les produits b&eacute;n&eacute;ficiant de la certification environnementale de niveau 2.</p><p>Cette nouvelle &eacute;tape r&eacute;glementaire est l&rsquo;un des derniers ingr&eacute;dients de la loi Egalim du 30 octobre 2018 entourant la restauration collective, qui repr&eacute;sente pr&egrave;s de&nbsp;4 milliards de repas servis par an&nbsp;dans plus de 80 000 lieux de restauration. Autant dire qu&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;un levier important des transitions alimentaire et agricole.</p><aside class="read-also">
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    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-plaidoyer-de-l-anses-pour-les-cantines-scolaires" target="_blank" title="">Le plaidoyer de l&rsquo;Anses pour les cantines scolaires</a>
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<h2>Les ajouts de la loi Climat et r&eacute;silience</h2><p>Adopt&eacute;e le 22 ao&ucirc;t 2021, la loi Climat et r&eacute;silience a notablement &eacute;tendu les pr&eacute;rogatives et les exigences de la loi Egalim. Elle a inclus dans le p&eacute;rim&egrave;tre des produits durables et de qualit&eacute; ceux relevant du commerce &eacute;quitable ainsi que les &laquo;&nbsp;produits acquis principalement sur la base de leurs performances en mati&egrave;re environnementale et d&rsquo;approvisionnements directs&nbsp;&raquo;, autrement dits les produits locaux et/ou en circuits courts, sans les nommer, la pr&eacute;f&eacute;rence g&eacute;ographique &eacute;tant interdite dans les march&eacute;s publics. Charge aux acheteurs de faire preuve de subtilit&eacute; dans la r&eacute;daction de leurs cahiers des charges pour cibler les produits locaux.</p><p>En ce qui concerne l&rsquo;information des convives, les restaurants ont l&rsquo;obligation d&rsquo;afficher en permanence la part des produits durables et de qualit&eacute; ainsi que ceux issus de Projets alimentaires territoriaux (PAT).</p><aside class="read-also">
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    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-6-millions-d-euros-pour-developper-l-acces-aux-produits-frais-pour-tous" target="_blank" title="">Plan de relance : 6 millions d&rsquo;euros pour d&eacute;velopper l&rsquo;acc&egrave;s aux produits frais pour tous</a>
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<h2>La restauration collective priv&eacute;e en 2024</h2><p>D&rsquo;ici &agrave; 2024, la quote-part de produits durables et de qualit&eacute; (20% de bio, 50% de signes officiels de qualit&eacute;, fermiers et &eacute;quitables) s&rsquo;&eacute;tendra &agrave; la restauration collective priv&eacute;e. Celle-ci devra &eacute;galement mettre en &oelig;uvre un Plan de diversification des sources de prot&eacute;ines, au-del&agrave; de 200 repas servis par jour.</p><p>Au plus tard le 1er janvier 2024, les viandes bovines, porcines, ovines et de volaille et les produits de&nbsp;la p&ecirc;che, relevant des produits durables et de qualit&eacute;, devront repr&eacute;senter au moins 60% de la valeur des approvisionnements, (en restauration collective publique et priv&eacute;e), ce taux &eacute;tant fix&eacute; &agrave; 100% dans les restaurants collectifs g&eacute;r&eacute;s par l&rsquo;&Eacute;tat (&eacute;tablissements publics et entreprises publiques nationales).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fruits-legumes~med-agri-je-prefere-livrer-a-la-cantine-avec-agrilocal" target="_blank" title="">[Med&rsquo;Agri] &laquo; Je pr&eacute;f&egrave;re livrer &agrave; la cantine &raquo; avec Agrilocal</a>
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<h2>Menus v&eacute;g&eacute;tariens</h2><p>Toujours sous l&rsquo;effet de la loi Climat, l&rsquo;exp&eacute;rimentation du menu v&eacute;g&eacute;tarien hebdomadaire en restauration scolaire, qui a pr&eacute;valu entre novembre 2019 et octobre 2021, est d&eacute;sormais &eacute;rig&eacute;e en obligation. A titre exp&eacute;rimental, les collectivit&eacute;s territoriales volontaires pourront proposer quotidiennement le choix d'un menu v&eacute;g&eacute;tarien.</p><p>Au plus tard le 1er janvier 2023, d&egrave;s lors qu'ils proposent habituellement un choix multiple de menus, les gestionnaires, publics et priv&eacute;s, des services de restauration collective de l'Etat seront tenus de proposer quotidiennement le choix d'un menu v&eacute;g&eacute;tarien.</p><p>Enfin, la loi proscrit le recours &agrave; des denre&#769;es alimentaires se composant de cultures cellulaires ou tissulaires de&#769;rive&#769;es d&rsquo;animaux ou qui sont isole&#769;es ou produites a&#768; partir de cultures cellulaires ou tissulaires de&#769;rive&#769;es d&rsquo;animaux.</p><h2>R&eacute;servation de repas dans les cantines</h2><p>Afin de limiter le gaspillage alimentaire, les gestionnaires des services de restauration collective dont les personnes morales de droit public ont la charge pourront proposer sur la base du volontariat et &agrave; titre exp&eacute;rimental, pour une dur&eacute;e de trois ans &agrave; compter de la promulgation de la loi, une solution de r&eacute;servation de repas afin d'adapter l'approvisionnement au nombre de repas effectivement n&eacute;cessaires, y compris pour chacune des alternatives lorsque des choix sont possibles. </p><p>L&rsquo;exp&eacute;rimentation fera l'objet d'une &eacute;valuation portant principalement sur l'&eacute;volution du gaspillage alimentaire, l'&eacute;volution des taux de fr&eacute;quentation et la satisfaction des usagers des services concern&eacute;s.</p>


La loi Climat et résilience a mis son grain de sel dans la loi Egalim en imposant à la restauration collective privée un ratio de 50% de produits durables et de qualité, dont 20% de bio, d’ici à 2024, une mesure applicable à la restauration collective publique à compter du 1er janvier 2022. La montée en gamme sera encore plus relevée pour les viandes et poissons. Au menu aussi, le repas végétarien hebdomadaire en restauration scolaire.

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