<p>Le d&eacute;cret n&deg;2018-721 du 3 ao&ucirc;t 2018 modifiant l&rsquo;article D. 256-13 du code rural et de la p&ecirc;che maritime <strong>modifie la dur&eacute;e de validit&eacute; </strong>des contr&ocirc;les sur pulv&eacute;risateurs. Au 1er janvier 2021, la dur&eacute;e de validit&eacute; des contr&ocirc;les passera de cinq ans &agrave; trois ans.</p><p>R&eacute;sultat&nbsp;: les centres d&rsquo;inspection affichent complets, certains agriculteurs anticipant de quelques mois l&rsquo;inspection pour repartir sur cinq ans au lieu de trois. <em>&laquo;&nbsp;Un bon nombre d&rsquo;agriculteurs, notamment ceux qui seront &agrave; la retraite d&rsquo;ici cinq ans, prennent des rendez-vous pour faire contr&ocirc;ler leurs pulv&eacute;risateurs,</em> indique la Coordination rurale (CR) dans un communiqu&eacute;. <em>Il devient alors difficile pour les agriculteurs dont le mat&eacute;riel ne sera bient&ocirc;t plus en cours de validit&eacute; d&rsquo;avoir un cr&eacute;neau avant la fin de l&rsquo;ann&eacute;e&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>Le syndicat demande un report de six mois pour l&rsquo;application du d&eacute;cret, un &laquo;&nbsp;<em>geste qui n&rsquo;aurait aucun co&ucirc;t et serait bien per&ccedil;u par les agriculteurs</em>&nbsp;&raquo;.</p><h1>Pas de contr&ocirc;le, pas de Certiphyto&nbsp;?</h1><p>La CR s&rsquo;agace d&rsquo;une autre disposition. &laquo;&nbsp;<em>A partir du 1er janvier 2021, si le contr&ocirc;le n&rsquo;est pas conforme, en plus d&rsquo;une amende l&rsquo;agriculteur se verra infliger une suspension de son Certiphyto pour une dur&eacute;e de six mois&nbsp;</em>&raquo;, &eacute;nonce-t-elle. Une affirmation d&eacute;mentie par le Gip Pulv&eacute;. &laquo;<em>&nbsp;Cette disposition a fait l&rsquo;objet de discussions mais elle n&rsquo;est pas act&eacute;e&nbsp;</em>&raquo;, souligne son directeur Jean-Luc Peres.</p><p>D&rsquo;autres &eacute;volutions r&eacute;glementaires sont dans les tuyaux, comme par exemple l&rsquo;interdiction d&rsquo;utiliser un pulv&eacute;risateur dont l&rsquo;inspection a r&eacute;v&eacute;l&eacute; un d&eacute;faut majeur. Dans l&rsquo;&eacute;tat actuel de la r&egrave;glementation, son usage reste possible pendant les quatre mois qui s&eacute;parent l&rsquo;inspection ayant r&eacute;v&eacute;l&eacute; le d&eacute;faut de la contre-visite, une tol&eacute;rance qui irait &agrave; l&rsquo;encontre des textes europ&eacute;ens.</p><p>Les appareils neufs, pas toujours conformes &agrave; la r&eacute;glementation, pourraient de leur c&ocirc;t&eacute;&nbsp;&ecirc;tre concern&eacute;s par une visite&nbsp;pr&eacute;matur&eacute;e, histoire de ne pas r&eacute;server de mauvaise surprise &agrave; leur propri&eacute;taire lors de la premi&egrave;re inspection, cinq ans apr&egrave;s l&rsquo;achat.</p><h1>Un contr&ocirc;le hors de contr&ocirc;le</h1><p>Le dispositif de contr&ocirc;le p&eacute;riodique obligatoire des pulv&eacute;risateurs est effectif depuis le 1er janvier 2009. Cette r&eacute;glementation s&rsquo;inscrit dans le cadre de la loi sur l&rsquo;eau et les milieux aquatiques de d&eacute;cembre 2006 et de la directive 2009/128/CE du 21 octobre 2009 instaurant un cadre d&rsquo;action communautaire pour parvenir &agrave; une utilisation des pesticides compatible avec le d&eacute;veloppement durable.</p><p>En France, le contr&ocirc;le des pulv&eacute;risateurs n&rsquo;a jamais fait recette. Au cours des cinq ans pass&eacute;s, 150.000 appareils ont &eacute;t&eacute; contr&ocirc;l&eacute;s sur un potentiel estim&eacute; &agrave; 250.000. Le d&eacute;faut d'inspection peut &ecirc;tre sanctionn&eacute; d&rsquo;une amputation des primes Pac et d&rsquo;une amende pouvant atteindre 1.500 euros.</p><p>Pour faire respecter la loi, l&rsquo;Etat s&rsquo;en remet &agrave; diff&eacute;rents cahiers des charges qui exigent l&rsquo;attestation de conformit&eacute; du pulv&eacute;risateur sinon &agrave; d'autres r&egrave;glements. D&rsquo;o&ugrave; la &laquo;&nbsp;<em>discussion</em>&nbsp;&raquo; sur le Certiphyto.</p>


A compter du 1er janvier 2021, la durée de validité des contrôles passera de 5 à 3 ans. La Coordination rurale demande un répit de six mois. D’autres aménagements sont en discussion, comme la suspension du Certiphyto à défaut de certificat ou la mise sur cale pulvérisateur en cas de grave défaut constaté lors de l’inspection.

Contrôle des pulvérisateurs : des grains de sable dans les tuyaux

<p>R&eacute;aliser un bilan carbone de l&rsquo;exploitation, identifier des leviers d&rsquo;actions pour r&eacute;duire les &eacute;missions et accro&icirc;tre la s&eacute;questration dans les sols et enfin accompagner les agriculteurs dans la mise en &oelig;uvre des actions&nbsp;: tel est l&rsquo;objet des "Bons diagnostic carbone", dont le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a fait l&rsquo;annonce &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;un webinaire organis&eacute; par l&rsquo;Association pour la promotion d&rsquo;une agriculture durable (Apad) le 11 d&eacute;cembre.</p><p>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture mobilise 10 millions d&rsquo;euros sur le Plan de relance et se fixe l&rsquo;objectif de r&eacute;aliser 5.000 diagnostics en 2021 et 2022 chez des agriculteurs install&eacute;s depuis moins de 5 ans. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est une initiative tr&egrave;s int&eacute;ressante</em>, commente Claudine Foucherot, directrice du programme agri-for&ecirc;t au sein d&rsquo;I4CE, un institut impliqu&eacute; dans la mise au point de m&eacute;thodes de certification bas carbone. &laquo;&nbsp;<em>Le diagnostic carbone est un pr&eacute;alable pour se lancer dans un projet de certification et escompter ensuite une r&eacute;mun&eacute;ration des cr&eacute;dits carbone g&eacute;n&eacute;r&eacute;s. Mais son co&ucirc;t peut rebuter les agriculteurs. Le Bon diagnostic carbone constitue une bonne amorce&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>Un appel &agrave; projet sera lanc&eacute; le 15 d&eacute;cembre par l&rsquo;Agence de l&rsquo;environnement (Ademe) et destin&eacute; &agrave; s&eacute;lectionner les organismes aptes &agrave; assurer les diagnostics. Le programme devrait &ecirc;tre op&eacute;rationnel &agrave; compter du mois de mars 2021 et le guichet sera ouvert jusqu&rsquo;&agrave; la fin 2022, &agrave; concurrence de l&rsquo;enveloppe allou&eacute;e.</p><h1>Le label bas carbone en grandes cultures</h1><p>La mise en place des Bons diagnostic carbone va co&iuml;ncider avec l&rsquo;officialisation prochaine, par le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique, du Label bas carbone (LBC) appliqu&eacute; aux grandes cultures, &agrave; l&rsquo;initiative des fili&egrave;res (Arvalis, ITB et Terre Inovia), avec l&rsquo;appui technique d&rsquo;Agrosolutions (groupe InVivo). Il viendra comp&eacute;ter les trois autres labels LBC d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; accord&eacute;s en 2019 &agrave; l&rsquo;&eacute;levage bovin (Carbon Agri) et tr&egrave;s r&eacute;cemment aux haies et aux nouveaux vergers. Le Label bas carbone appliqu&eacute; &agrave; l&rsquo;agriculture permet de certifier la d&eacute;marche de d&eacute;carbonation des exploitations agricoles.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-label-bas-carbone-attribue-aux-haies-et-aux-nouveaux-vergers" target="_blank" title="">Le label bas carbone attribu&eacute; aux haies et aux nouveaux vergers</a>
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<p>Les cr&eacute;dits carbone g&eacute;n&eacute;r&eacute;s sont valoris&eacute;s entre 30 et 50 &euro; la tonne, aupr&egrave;s d&rsquo;entreprises ou de collectivit&eacute;s qui, non contraintes par la r&eacute;glementation, souhaitent malgr&eacute; tout soutenir financi&egrave;rement des projets de d&eacute;carbonation et s&rsquo;inscrire dans une d&eacute;marche de neutralit&eacute; carbone, que leur p&eacute;rim&egrave;tre d&rsquo;activit&eacute; ne leur permet pas n&eacute;cessairement d&rsquo;atteindre.</p><h1>L&rsquo;Apad en premi&egrave;re ligne</h1><p>En grandes cultures, les leviers d&rsquo;am&eacute;lioration du bilan carbone r&eacute;sident notamment dans la ma&icirc;trise de la fertilisation et dans la maximisation du carbone dans le sol (mati&egrave;re organique, racines) et dans les couverts v&eacute;g&eacute;taux. Sans en avoir le monopole, l&rsquo;Agriculture de conservation des sols (ACS) est une pratique des plus vertueuses &agrave; cet &eacute;gard.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p style="text-align:justify;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/decarbonation-2-4-les-grandes-cultures-entre-faim-d-azote-et-soif-de-couverts" target="_blank" title="D&eacute;carbonation (2/4)&nbsp;: les grandes cultures entre faim d&rsquo;azote et soif de couverts">D&eacute;carbonation (2/4)&nbsp;: les grandes cultures entre faim d&rsquo;azote et soif de couverts</a>
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<p>Il y a un an, l&rsquo;Apad a cr&eacute;&eacute; son propre label Au c&oelig;ur des sols (ACS) pour authentifier ses pratiques et tenter de les convertir en valeur ajout&eacute;e. Environ 200 agriculteurs ont d&eacute;croch&eacute; le label, repr&eacute;sentant une surface de 30.000 ha. &laquo;&nbsp;<em>Mais du label ACS au Label officiel bas carbone, j&rsquo;ai peur que ce soit une usine &agrave; gaz pour nous pauvres petits agriculteurs&nbsp;et que la valeur ajout&eacute;e soit en bonne partie capt&eacute;e par les interm&eacute;diaires</em>, s&rsquo;inqui&egrave;te Laurent Monnet, polyculteur-&eacute;leveur dans les Deux-S&egrave;vres et membre de l&rsquo;Apad. J<em>e regrette aussi qu&rsquo;une m&eacute;thode comme Carbon Agri en &eacute;levage ne valorise pas les pratiques vertueuses effectives &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e dans le processus de certification</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Il ne faudrait pas non plus que le label bas carbone nous impose de retourner nos sols pour attester ensuite d&rsquo;une d&eacute;marche de progr&egrave;s</em>&nbsp;&raquo;, surench&eacute;rit Diane Masure, agricultrice en ACS dans l&rsquo;Aube. &laquo;&nbsp;<em>Cette probl&eacute;matique a &eacute;t&eacute; prise en compte dans le futur LBC bas carbone</em>, a tent&eacute; de les rassurer Claudine Foucherot. <em>Par contre, certains leviers de d&eacute;carbonation s&rsquo;av&egrave;rent co&ucirc;teux, en tout cas plus co&ucirc;teux que les cr&eacute;dits carbone qu&rsquo;ils sont susceptibles de g&eacute;n&eacute;rer</em> &raquo;.</p><h1>La Pac concern&eacute;e&nbsp;?</h1><p>Sujet qui reste encore largement &agrave; d&eacute;fricher, les cr&eacute;dits carbone soul&egrave;vent des interrogations l&eacute;gitimes de la part des producteurs. &laquo;&nbsp;<em>Les agriculteurs doivent &ecirc;tre tr&egrave;s scrupuleux sur leurs pratiques mais aussi sur les sollicitations dont ils peuvent faire l&rsquo;objet</em>, d&eacute;clare Pascal Boivin, professeur en science du sol &agrave; l&rsquo;&eacute;cole HESS-Hepia (Suisse), intervenant au webinaire de l&rsquo;Apad. <em>C&rsquo;est un sujet &agrave; regarder de pr&egrave;s et le r&ocirc;le r&eacute;gulateur et certificateur de l&rsquo;Etat est tr&egrave;s important pour ne pas risquer un coup de pied de l&rsquo;&acirc;ne dans 10 ou 15 ans, quand le changement climatique sera beaucoup plus dramatique qu&rsquo;aujourd&rsquo;hui. Il ne faudrait pas alors que l&rsquo;on accuse les agriculteurs d&rsquo;avoir bern&eacute; la soci&eacute;t&eacute;</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Le label bas carbone&nbsp;fran&ccedil;ais est le plus avanc&eacute; en la mati&egrave;re &agrave; l&rsquo;&eacute;chelon europ&eacute;en."</span>
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<p>Le Label bas carbone, attribu&eacute; par le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique, constitue &agrave; cet &eacute;gard la plus s&eacute;rieuse des cautions et tous les porteurs de projet de d&eacute;carbonation, actuels et futurs, devraient s&rsquo;en revendiquer. &laquo;&nbsp;<em>Le LBC fran&ccedil;ais est le plus avanc&eacute; en la mati&egrave;re &agrave; l&rsquo;&eacute;chelon europ&eacute;en</em>, souligne Claudine Foucherot. <em>La Commission europ&eacute;enne vient de lancer son propre projet de certification, dans le cadre du Green&nbsp; Deal et de la strat&eacute;gie Farm to fork. Pour r&eacute;mun&eacute;rer les pratiques vertueuses et certifi&eacute;es des agriculteurs, sont &eacute;voqu&eacute;es comme sources de financement le march&eacute; de compensation volontaire mais aussi des aides de la Pac, ainsi que la contribution de grosses installations polluantes qui sont dans le march&eacute; europ&eacute;en d&rsquo;&eacute;changes de quotas carbone. En mati&egrave;re de label bas carbone, la France inspire l&rsquo;UE. Il restera &agrave; cr&eacute;er les passerelles entre les dispositifs fran&ccedil;ais et europ&eacute;en&nbsp;</em>&raquo;.</p><h1>Le ministre, un fan de l&rsquo;ACS</h1><p>Voil&agrave; en tout cas un sujet o&ugrave; la France fait figure de poisson pilote. Julien Denormandie est un fervent d&eacute;fenseur de l&rsquo;Agriculture de conservation des sols. A l&rsquo;ouverture du webinaire, Fran&ccedil;ois Mandin, agriculteur en Vend&eacute;e et pr&eacute;sident de l&rsquo;Apad, a partag&eacute; un message du ministre de l&rsquo;Agriculture. &laquo;&nbsp;<em>J&rsquo;apporte mon soutien total &agrave; l&rsquo;ACS. Je crois profond&eacute;ment &agrave; l&rsquo;ACS. Elle a un r&ocirc;le essentiel pour capter le carbone dans les sols et ainsi agir contre le r&eacute;chauffement climatique. Il faut le dire et le&nbsp;r&eacute;p&eacute;ter inlassablement</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Un encouragement de premi&egrave;re pour l&rsquo;Apad qui ne m&eacute;nage pas ses efforts de recherche avec le projet Dycasol (mesure des taux de mati&egrave;re&nbsp;organique) et de promotion via un <a href="http://apad.asso.fr/images/evenements/LIVRE-BLANC-ACS-CARBONE-APAD.pdf" target="_blank" title="https://www.youtube.com/playlist?list=PLN8IR-J4DA85zUac-HGKV3ADzdb8YPQbt">livre blanc</a>, une web-s&eacute;rie (<a href="https://www.youtube.com/playlist?list=PLN8IR-J4DA85zUac-HGKV3ADzdb8YPQbt" target="_blank" title="SAV du carbone">SAV du carbone</a>) ou encore le webinaire de ce jour.</p>


Le ministère de l’Agriculture lance un dispositif destiné à réaliser des diagnostics d’exploitation. Le plan cible les agriculteurs installés depuis moins de cinq ans et vise 5.000 diagnostics sur 2021 et 2022. Un projet qui coïncide avec l’arrivée du Label bas carbone en grandes cultures. L’UE prépare de son côté son propre label.

10 millions d’euros en "Bons diagnostic carbone"

<p>Informer de la r&eacute;alit&eacute; de ses pratiques agricoles plut&ocirc;t que de faire le lit &agrave; des suspicions en tout genre&nbsp;: tel est le credo de l&rsquo;appli mobile mise en service il y a quelques semaines par la Chambre d&rsquo;agriculture de Sa&ocirc;ne-et-Loire. Cette derni&egrave;re s&rsquo;est rapproch&eacute;e de la start-up S&amp;E, qui propose avec Safy City une application destin&eacute;e &agrave; avertir les usagers des risques quotidiens li&eacute;s &agrave; la s&eacute;curit&eacute; (pick-pocket, agression, attentat...).</p><p>Rebaptis&eacute;e AgriCivis, l&rsquo;appli permet aux agriculteurs d&rsquo;informer leur voisinage de la r&eacute;alit&eacute; de leurs pratiques agricoles, et on pense en particulier aux applications de produits phytosanitaires. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;agriculteur fait savoir ainsi en temps r&eacute;el la localisation de son application en donnant des informations compl&eacute;mentaires telles que le d&eacute;lai de r&eacute;-entr&eacute;e</em>, explique Bertrand Gauthier, l&rsquo;un des trois fondateurs de la start-up. <em>Les riverains qui ont t&eacute;l&eacute;charg&eacute; l&rsquo;application et qui se trouvent dans un p&eacute;rim&egrave;tre de 3 km sont avertis par notification&nbsp;</em>&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/7/1/3581703-1-fre-FR/280591fa4716-img-1346-jpg" alt="En cliquant sur les pictogrammes, on obtient des informations sur la nature de l&#039;alerte et sur la localisation" height="1125" width="2436" /><figcaption>En cliquant sur les pictogrammes, on obtient des informations sur la nature de l&#039;alerte et sur la localisation</figcaption></figure>

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<h1>Traitements, al&eacute;as, vols, &eacute;pizooties...</h1><p>L&rsquo;application est gratuite pour les agriculteurs comme pour les utilisateurs mais les premiers, par les informations qu&rsquo;ils d&eacute;livrent, ont le statut de contributeur. Ce statut leur est attribu&eacute; par la Chambre d&rsquo;agriculture, qui s&rsquo;assure ainsi que les informations port&eacute;es sur l&rsquo;appli &eacute;manent r&eacute;ellement d&rsquo;agriculteurs. Avec l&rsquo;instauration des Zones non trait&eacute;es (ZNT) riverains le 1<sup>er</sup> janvier dernier, l&rsquo;appli mobile peut contribuer &agrave; apaiser la relation entre le deux parties, les applications phytos &eacute;tant g&eacute;n&eacute;ratrices de tous les fantasmes.</p><p>L&rsquo;appli ne se limite pas aux chantiers de pulv&eacute;risation mais peut int&eacute;grer tout type d&rsquo;intervention, manuelle ou m&eacute;canique, susceptible de questionner les riverains, notamment lorsque qu&rsquo;elle&nbsp;s&rsquo;op&egrave;re&nbsp;&agrave; des heures peu conventionnelles&nbsp;. Toutes sortes d&rsquo;alertes peuvent par ailleurs &ecirc;tre g&eacute;n&eacute;r&eacute;es telles que les al&eacute;as climatiques, les vols de mat&eacute;riels (en lien avec la Gendarmerie), les &eacute;pizooties ou encore le signalement de v&eacute;hicules lents sur la voie publique.</p><p>Si la Chambre d&rsquo;agriculture Sa&ocirc;ne-et-Loire a inaugur&eacute; le service, la start-up E&amp;S escompte bien faire des &eacute;mules dans d&rsquo;autres d&eacute;partements.</p>


La Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire a développé une application mobile permettant aux agriculteurs de signaler leurs interventions en culture, déclenchant des notifications auprès des riverains. Des alertes propres à la communauté agricole peuvent aussi être générées.

AgriCivis, l’appli pour signaler aux riverains ses traitements (mais pas que)

<p>&laquo;&nbsp;<em>Peu de gens le savent, mais les Chambres d&rsquo;agriculture sont leader dans l&rsquo;accompagnement num&eacute;rique des agriculteurs gr&acirc;ce &agrave; la plateforme MesParcelles, qui totalise &agrave; ce jour plus de 40.000 utilisateurs&nbsp;</em>&raquo;, d&eacute;clare Christophe Hillairet, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;APCA et pr&eacute;sident de la Chambre d&rsquo;&Icirc;le-de-France. A l&rsquo;occasion d&rsquo;un webinaire, les Chambres d&rsquo;agriculture ont fait un point sur leur implication dans l&rsquo;univers du num&eacute;rique et dont MesParcelles, n&eacute; il y a 15 ans, est la pierre angulaire.</p><p>Au fil des ans, l&rsquo;outil, qui r&eacute;pondait au d&eacute;part &agrave; des obligations administratives et r&eacute;glementaires, est devenu un assistant de gestion multi-t&acirc;ches et multi-cibles. &laquo;&nbsp;<em>En Pays de Loire, des agriculteurs se sont abonn&eacute;s pour s&eacute;curiser leur d&eacute;marche de certification HVE</em>, d&eacute;clare Carole Chevalier, responsable commerciale &agrave; la Chambre r&eacute;gionale. <em>Au plan r&eacute;glementaire, l&rsquo;outil leur permet de s&eacute;curiser plusieurs points, dont la conditionnalit&eacute; Pac, la directive nitrates, le plan pr&eacute;visionnel de fumure, le cahier d&rsquo;&eacute;pandage ou encore le registre phyto, autant de points qui correspondent du reste au niveau 1 de la certification environnementale. Au plan technique, MesParcelles leur permet de suivre leurs itin&eacute;raires techniques, leur strat&eacute;gie fertilisante et phytosanitaire, avec notamment l&rsquo;&eacute;dition de l&rsquo;IFT, un des indicateurs de la HVE.&nbsp; L&rsquo;outil calcule enfin les co&ucirc;ts de production et les marges &agrave; la parcelle&nbsp;</em>&raquo;.</p><h1>Multi-t&acirc;ches et multi-cibles</h1><p>L&rsquo;outil agr&egrave;ge r&eacute;guli&egrave;rement de nouvelles fonctionnalit&eacute;s, d&eacute;velopp&eacute;es en interne sinon par des partenaires externes. L&rsquo;application Keyfield de IOF en est une illustration. &laquo;&nbsp;<em>Elle permet d&rsquo;enregistrer automatiquement les applications phytosanitaires moyennant le scan pr&eacute;alable des bidons</em>, explique Benoit Dumet, responsable innovation &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture du Grand Est. <em>L&rsquo;appli est ensuite capable, gr&acirc;ce &agrave; la positon GPS, de tracer le d&eacute;placement du tracteur, sans avoir &agrave; ressaisir le parcellaire, avant d&rsquo;afficher sur l&rsquo;&eacute;cran du smartphone son compte-rendu en fin de chantier, que l&rsquo;utilisateur n&rsquo;a plus qu&rsquo;&agrave; valider pour le retrouver automatiquement enregistr&eacute; sur le portail&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>L&rsquo;interop&eacute;rabilit&eacute; entre l&rsquo;appli et les consoles des tracteurs concentre toute l&rsquo;attention des d&eacute;veloppeurs, afin d&rsquo;automatiser au maximum les ordres et enregistrements de travaux. L&rsquo;appli est d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; op&eacute;rationnelle avec les consoles de Fendt via le cloud et avec d&rsquo;autres consoles Isobus. Une box et des boitiers accol&eacute;s aux outils attel&eacute;s permettent quant &agrave; eux d&rsquo;enregistrer les diff&eacute;rentes fa&ccedil;ons agricoles, avec reconnaissance automatique des mat&eacute;riels et des parcelles, l&agrave; encore sans saisie aucune.</p><p>Le module Mes Sat&rsquo;Images &eacute;tait jusqu&rsquo;ici centr&eacute; sur le pilotage de la fertilisation du bl&eacute; et du colza, sur la base de capteurs, de mod&egrave;les agronomiques et climatiques et d&rsquo;information parcellaires. Les d&eacute;veloppements en cours laissent augurer des fonctionnalit&eacute;s dans la conduite des prairies (pousse de l&rsquo;herbe, estimation de la qualit&eacute;) ou encore en viticulture et en arboriculture sur des indicateurs des vigueur. La probl&eacute;matique carbone est &agrave; l&rsquo;&eacute;tude dans le secteur de l&rsquo;&eacute;levage. L&rsquo;int&eacute;gration de mod&egrave;les de pr&eacute;vision de maladies, en c&eacute;r&eacute;ales et en viticulture, est aussi en d&eacute;veloppement.</p><h1>Accompagner tous les agriculteurs</h1><p>Si les Chambres visent l&rsquo;exhaustivit&eacute; en mati&egrave;re de services, elles veillent aussi &agrave; ne laisser aucun agriculteur &agrave; l&rsquo;&eacute;cart de la transition num&eacute;rique. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est notre devoir d&rsquo;organisme de conseil</em>, appuie Christophe Hillairet. <em>On se focalise sur toutes les applications susceptibles de g&eacute;n&eacute;rer de la valeur ajout&eacute;e</em> &raquo;.</p><p>Dans le Grand Est, les Chambres sont impliqu&eacute;es dans le programme Ferme du futur. &laquo;&nbsp;<em>On accompagne une cinquantaine d&rsquo;exploitations sur la d&eacute;finition des outils num&eacute;riques &agrave; mettre en &oelig;uvre</em>, explique Maximin Charpentier, pr&eacute;sident de la Chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture du Grand Est. <em>Les enseignements de ce programme sont tr&egrave;s positifs et seront remont&eacute;s au niveau national pour &eacute;ventuellement les d&eacute;cliner plus largement</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Si la vocation des Chambres est d&rsquo;&ecirc;tre sur terrain, elles sont aussi impliqu&eacute;es en amont dans l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me num&eacute;rique agricole qui se construit brique apr&egrave;s brique et qui vise &agrave; valoriser le maximum de donn&eacute;es au service de la multi-performance des exploitations, avec deux valeurs cardinales que sont le respect de la propri&eacute;t&eacute; des donn&eacute;es et le consentement &eacute;clair&eacute; des agriculteurs en mati&egrave;re de partage.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Brique apr&egrave;s brique, les organisations et instituts techniques agricoles construisent ce qui doit garantir l&rsquo;ind&eacute;pendance num&eacute;rique de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise. Apr&egrave;s Data-Agri, la charte encadrant la valorisation et la s&eacute;curisation des donn&eacute;es des exploitations, et Api-agro, plateforme d&rsquo;&eacute;changes de donn&eacute;es destin&eacute;e &agrave; d&eacute;velopper, en toute s&eacute;curit&eacute;, des services digitaux innovants au b&eacute;n&eacute;fice des producteurs agricoles, la profession a lanc&eacute; la plateforme AgDataHub. Elle a pour objet de de doter l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise et europ&eacute;enne d&rsquo;une infrastructure technologique souveraine et mutualis&eacute;e de consentements, d&rsquo;h&eacute;bergement et d&rsquo;&eacute;changes de donn&eacute;es. Agdatahub garantit e&#769;galement la standardisation des donn&eacute;es, leur mutualisation et leur valorisation, favorisant leur portabilite&#769; et leur interope&#769;rabilite&#769;. </p>
</aside>



L’accompagnement numérique est un des axes stratégiques des Chambres d’agriculture. Il vise à ne laisser aucun agriculteur au bord du chemin numérique et à capitaliser sur ses bénéfices en termes réglementaire, technique, économique et environnemental. La plateforme MesParcelles agrège régulièrement de nouvelles fonctionnalités.

Numérique : tout saisir pour ne pas ressaisir et ne pas être dessaisi

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<p>&laquo;&nbsp;<em>Bien plus que le nombre total de porcelets que la truie peut produire, la capacit&eacute; &agrave; les allaiter jusqu&rsquo;au sevrage est un crit&egrave;re essentiel pour &eacute;valuer l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;conomique du reproducteur</em>, affirme Lo&iuml;c Havez, responsable technique Danbred France. <em>Am&eacute;liorer le pourcentage de porcelets sevr&eacute;s par la truie permet de maximiser le poids de la port&eacute;e au sevrage, et donc au final le nombre de kilos de carcasse vendus par truie et par an.&nbsp;</em>&raquo; &Agrave; partir d&rsquo;une enqu&ecirc;te r&eacute;alis&eacute;e aupr&egrave;s de 28 &eacute;leveurs utilisateurs de cette g&eacute;n&eacute;tique, il constate que 90&nbsp;% des porcelets sont sevr&eacute;s par la truie en moyenne. Mais il met en &eacute;vidence que les &eacute;leveurs qui obtiennent les port&eacute;es les plus lourdes au sevrage sont aussi ceux qui font le moins appel aux port&eacute;es adoptives ou au sevrage pr&eacute;coce. Cette enqu&ecirc;te met en lumi&egrave;re les points cl&eacute;s de la conduite d&rsquo;&eacute;levage et de la gestion des reproducteurs pour atteindre ces objectifs.</p>

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<h3>Un effet conduite en bande marqu&eacute;</h3>
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<p>Les &eacute;leveurs conduisant leur troupeau en 10, 20 ou 21 bandes ont un taux de porcelets sevr&eacute;s par la truie nettement inf&eacute;rieur aux conduites en 4, 5 ou 7 bandes (87&nbsp;%, contre 91&nbsp;% pour une conduite en 7 bandes, et 95&nbsp;% pour les conduites en 4 et 5 bandes). <em>&laquo;&nbsp;Le type de conduite en bande n&rsquo;est pas &agrave; remettre en cause en lui-m&ecirc;me, </em>analyse-t-il. <em>En revanche, des sevrages rapproch&eacute;s facilitent les adoptions et les doubles lactations. Ce sont des travers que les &eacute;leveurs danois, qui travaillent beaucoup en conduite &agrave; la semaine, ont adopt&eacute;s par facilit&eacute;. Cela explique des taux d&rsquo;adoption tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s dans ce pays.&nbsp;</em>&raquo;</p>

<div class="seqFleche">
<h3>Une pyramide d&rsquo;&acirc;ge &eacute;quilibr&eacute;e</h3>
</div>

<p>Une s&eacute;rie de pes&eacute;es de porcelets &agrave; la mise bas dans cinq &eacute;levages r&eacute;v&egrave;le que le poids de port&eacute;e est le plus faible sous les primipares (21,8&nbsp;kg). Il atteint un maximum &agrave; la quatri&egrave;me lactation (28,7&nbsp;kg), pour ensuite r&eacute;gresser. &laquo;<em>&nbsp;Attention aux renouvellements du cheptel trop important, notamment dans le cadre de l&rsquo;autorenouvellement</em>, conseille Lo&iuml;c Havez. <em>R&eacute;former les truies trop pr&eacute;cocement peut affecter le poids moyen des porcelets &agrave; la naissance, et donc au sevrage.&nbsp;</em>&raquo; Pour surveiller ce crit&egrave;re essentiel &agrave; ses yeux, il pr&eacute;conise des pes&eacute;es de port&eacute;e une &agrave; deux fois par an.</p>

<div class="seqFleche">
<h3>Un aliment de lactation non limitant</h3>
</div>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Tr&egrave;s clairement, les &eacute;leveurs qui s&egrave;vrent le plus de porcelets sous leurs truies utilisent des aliments de lactation plus concentr&eacute;s que les autres&thinsp;: 10,2 m&eacute;gajoules d&rsquo;&eacute;nergie nette, 0,98&nbsp;% de lysine digestible, et 3,2&nbsp;% de mati&egrave;re grasse correspondent &agrave; un aliment capable de subvenir aux besoins d&rsquo;une port&eacute;e de taille importante.</em>&nbsp;&raquo; Pour favoriser une forte ingestion d&rsquo;aliment au cours de la lactation, une recette simple&thinsp;: fractionner la distribution quotidienne en trois repas, d&egrave;s le septi&egrave;me jour apr&egrave;s la mise bas. Les quantit&eacute;s d&rsquo;eau bues jouent aussi un r&ocirc;le essentiel. &laquo;&nbsp;<em>Les truies doivent boire au moins 40 litres d&rsquo;eau par jour pour assurer une production laiti&egrave;re abondante.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<div class="seqFleche">
<h3>Un plan d&rsquo;alimentation adapt&eacute; en gestation</h3>
</div>

<p>Les pes&eacute;es individuelles de porcelets ont r&eacute;v&eacute;l&eacute; une h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; importante intraport&eacute;e, intrabande et intra-&eacute;levage. Une cause &agrave; cela&nbsp;selon lui&thinsp;: <em>&laquo;&nbsp;un plan d&rsquo;alimentation en gestation non adapt&eacute; au potentiel des truies, &agrave; cause notamment de courbes en U souvent trop prononc&eacute;es&nbsp;&raquo;</em>. Le technicien conseille de prolonger le niveau d&rsquo;alimentation du d&eacute;but de lactation de huit jours apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;chographie et la lib&eacute;ration des truies pour favoriser la remise en &eacute;tat corporelle. Ensuite, l&rsquo;alimentation du milieu de gestation doit tenir compte du poids de la truie. &laquo;<em>&nbsp;Les besoins d&rsquo;entretien correspondent &agrave; 75&nbsp;% des besoins journaliers. La ration sera donc calcul&eacute;e en fonction du gabarit de la truie, plut&ocirc;t que de son ELD.</em>&nbsp;&raquo; En fin de gestation, les apports alimentaires doivent &ecirc;tre &agrave; nouveau d&rsquo;un niveau &eacute;lev&eacute; pour couvrir les besoins de croissance d&rsquo;une port&eacute;e nombreuse dans l&rsquo;ut&eacute;rus de la truie, et de bien pr&eacute;parer la mise bas gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;apport de fibres.</p>

<div class="seqFleche">
<h3>Un autorenouvellement bien ma&icirc;tris&eacute;</h3>
</div>

<p>Lo&iuml;c Havez souligne que le croisement alternatif dans le cadre de l&rsquo;autorenouvellement des reproducteurs peut aboutir &agrave; une h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; du troupeau et des port&eacute;es. &laquo;<em>&nbsp;L&rsquo;effet d&rsquo;h&eacute;t&eacute;rosis est maximum pour des truies crois&eacute;es 50&nbsp;% Large White et 50&nbsp;% Landrace. Les truies constitu&eacute;es &agrave; 75&nbsp;% d&rsquo;une de ces g&eacute;n&eacute;tiques et &agrave; 25&nbsp;% de l&rsquo;autre n&rsquo;ont pas les m&ecirc;mes besoins alimentaires. Il est donc essentiel de faire une &eacute;valuation pr&eacute;cise des performances de chaque truie, par le biais notamment des pes&eacute;es de port&eacute;es &agrave; la mise bas. Une alimentation individuelle en gestation est recommand&eacute;e pour attribuer &agrave; chacune d&rsquo;entre elles un plan d&rsquo;alimentation adapt&eacute;</em>.&nbsp;&raquo;</p>

<div class="seqFleche">
<h3>Les d&eacute;tails qui font la diff&eacute;rence</h3>
</div>

<p>Lo&iuml;c Havez insiste sur le fait que le poids de port&eacute;e sevr&eacute;e par la truie r&eacute;sulte du potentiel de la truie, mais aussi du verrat p&egrave;re et de la viabilit&eacute; des porcelets &agrave; la mise bas. Il souligne aussi qu&rsquo;un jour de lactation de plus, c&rsquo;est 200 &agrave; 250 grammes suppl&eacute;mentaires au sevrage. &laquo;<em>&nbsp;Il est donc essentiel d&rsquo;adapter la synchronisation des chaleurs sur les cochettes</em>.&nbsp;&raquo; Par ailleurs, il rappelle que les truies hyperprolifiques ont une dur&eacute;e de gestation plus longue, et qu&rsquo;il convient d&rsquo;assurer un minimum de 116 jours &agrave; la mise bas. Surveiller le nombre de t&eacute;tines fonctionnelles, faire consommer de l&rsquo;aliment solide aux porcelets en maternit&eacute;, s&rsquo;assurer d&rsquo;une bonne ventilation, utiliser des cases de maternit&eacute; suffisamment grandes pour accueillir des port&eacute;es nombreuses sont autant de points basiques d&rsquo;une conduite d&rsquo;&eacute;levage qui se r&eacute;v&egrave;lent essentiels pour g&eacute;rer des port&eacute;es nombreuses.</p>
</div>

<div class="outils">
<div class="surtitre">
<h3>Chiffres cl&eacute;s</h3>
</div>

<h2>La conduite en maternit&eacute;</h2>

<div class="relance">Poids des porcelets nouveau n&eacute;s &gt;&nbsp;1,35&nbsp;kg sous les primipares, 1,4&nbsp;kg sous les multipares</div>

<div class="relance">1 &agrave; 2 porcelets de plus maximum que de t&eacute;tines fonctionnelles</div>

<div class="relance">10&nbsp;% de porcelets adopt&eacute;s ou sevr&eacute;s pr&eacute;cocement maximum</div>

<div class="relance">3 repas par jour le plus t&ocirc;t possible</div>

<div class="relance">20 &agrave; 40 litres d&rsquo;eau par jour</div>

<div class="relance">250&nbsp;m<sup>3</sup> par truie et par heure de ventilation maximum</div>
</div>

<div class="souspapier">
<h2>94&nbsp;% de sevr&eacute;s par la m&egrave;re chez les meilleurs &eacute;leveurs</h2>

<p>Les quatre meilleurs &eacute;leveurs enqu&ecirc;t&eacute;s qui s&egrave;vrent &agrave; 25 jours obtiennent un poids de port&eacute;e de 107,1&nbsp;kg au sevrage, contre 103,6&nbsp;kg pour la moyenne des 14 &eacute;leveurs. Cet &eacute;cart est li&eacute; exclusivement &agrave; un poids individuel de porcelet sup&eacute;rieur au sevrage (7,3&nbsp;kg contre 7,0&nbsp;kg). La productivit&eacute; des deux groupes est similaire (17,4 porcelets n&eacute;s vivants et 14,6 sevr&eacute;s de la truie pour les deux groupes). L&rsquo;&eacute;tude met en &eacute;vidence un crit&egrave;re diff&eacute;renciant essentiel&thinsp;: les meilleurs &eacute;leveurs s&egrave;vrent 94&nbsp;% des porcelets sous leurs m&egrave;res (13,7 porcelets par la truie), contre 88&nbsp;% pour la moyenne (13 porcelets par la truie). Le poids des porcelets sevr&eacute;s par les truies est sup&eacute;rieur de 10&nbsp;kg pour le groupe des meilleurs &eacute;leveurs (100,6&nbsp;kg contre 91,0&nbsp;kg).</p>

<p>Pour &eacute;valuer facilement la capacit&eacute; d&rsquo;une truie &agrave; sevrer beaucoup de porcelets, Danbred a cr&eacute;&eacute; l&rsquo;indice maternit&eacute;, dont le calcul prend en compte trois crit&egrave;res de sevrage en comparaison avec la moyenne du groupe de r&eacute;f&eacute;rence&thinsp;: le pourcentage de sevr&eacute;s par la truie, le poids de port&eacute;e sevr&eacute;e par la truie et la productivit&eacute; de la truie. Ce dernier crit&egrave;re est affect&eacute; d&rsquo;un coefficient 5 pour que les trois crit&egrave;res aient le m&ecirc;me poids dans le calcul de l&rsquo;indice. Ainsi, une truie pourra obtenir un excellent indice maternit&eacute; gr&acirc;ce &agrave; sa capacit&eacute; de sevrer tous ses porcelets et &agrave; les allaiter correctement pour qu&rsquo;ils soient lourds au sevrage, m&ecirc;me si sa productivit&eacute; est moins bonne que la moyenne.</p>
</div>

<div class="avis">
<div class="surtitre">
<h3>Avis d&rsquo;expert - Lo&iuml;c Havez, responsable technique Danbred France</h3>
</div>

<h2>&laquo;&nbsp;Identifier les pistes de progr&egrave;s&nbsp;&raquo;</h2>

<h2>&nbsp;</h2>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO283_ELEV_CONDUITE_DANBRED_AVIS.jpg" /><figcaption>Lo&iuml;c Havez, responsable technique Danbred France &copy; Danbred</figcaption></figure><p>&laquo;&nbsp;L&rsquo;objectif de cette &eacute;tude est de mettre &agrave; disposition des &eacute;leveurs une bo&icirc;te &agrave; outils pour identifier les pistes de progr&egrave;s sur la productivit&eacute; des truies. Nous voulons aussi partager et mettre en place une d&eacute;marche globale d&rsquo;&eacute;levage avec les diff&eacute;rents intervenants de l&rsquo;&eacute;levage&thinsp;: techniciens aliment, b&acirc;timent, v&eacute;t&eacute;rinaires, salari&eacute;s&hellip; L&rsquo;objectif est de sevrer des porcelets de qualit&eacute;, bien pr&eacute;par&eacute;s pour la phase du sevrage afin d&rsquo;optimiser le tonnage produit par truie et par an.&nbsp;&raquo;</p>
</div>

<div class="encadre">
<h2>Conduite alimentaire des truies gestantes</h2>

<div class="note">
<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_conduitealimentairedanbred.JPG" /><figcaption>&copy; Danbred</figcaption></figure></div>

<div class="note">Source : Danbred.</div>
</div>



Une étude terrain réalisée par la firme génétique Danbred décrypte le savoir-faire des éleveurs qui font très peu appel au sevrage précoce ou aux truies adoptives, malgré une productivité élevée.

Comment sevrer un maximum de porcelets par les truies

<p style="text-align:justify;">L&rsquo;eau est l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment indispensable &agrave; la vie. Elle repr&eacute;sente 60 % du poids des mammif&egrave;res et une d&eacute;shydratation de 15 % est mortelle. Tout probl&egrave;me d&rsquo;abreuvement des animaux aura un impact clinique et &eacute;conomique direct. </p><p style="text-align:justify;"><strong>Un pr&eacute;alable, estimer les besoins en eau de l&rsquo;&eacute;levage </strong></p><p style="text-align:justify;">Les sources d&rsquo;abreuvement possibles sont multiples&nbsp;mais quelle que soit la solution choisie, il faut s&rsquo;assurer qu&rsquo;elle permette un abreuvement constant tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e. Les besoins varient en fonction du type d&rsquo;animaux, de la production ou de l&rsquo;alimentation. Si vous ignorez les quantit&eacute;s consomm&eacute;es sur votre exploitation, des tables permettent de donner une id&eacute;e des besoins&nbsp;; en allaitant, on compte en moyenne 55 litres quotidiens pour un couple m&egrave;re-veau et globalement, on estime les besoins &agrave; 25 m&sup3;/UGB/an. La facilit&eacute; par la proximit&eacute; de la ressource ou sa gratuit&eacute; ne doit pas &ecirc;tre choisie au d&eacute;triment de la qualit&eacute; et donc de la sant&eacute; des animaux et de la productivit&eacute; du troupeau (moins de lait, moins de croissance). Une eau que l&rsquo;on ne boirait pas n&rsquo;est pas &agrave; distribuer aux animaux&nbsp;!</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;"><strong>Quelle ressource en eau pour mon b&acirc;timent&nbsp;?</strong></p><ul><li class="MsoBodyText"><em><u>L&rsquo;eau du r&eacute;seau public</u></em></li></ul><p style="text-align:justify;">Bien que co&ucirc;teuse, cette solution pr&eacute;sente de nombreux avantages. L&rsquo;organisme de gestion garantit une pression constante et une bonne qualit&eacute; bact&eacute;riologique jusqu&rsquo;au compteur. Il ne vous reste qu&rsquo;&agrave; s&rsquo;assurer de la qualit&eacute; de votre r&eacute;seau de distribution au sein de votre &eacute;levage.</p><ul><li><em><u>Les eaux de source, puits ou forage</u></em></li></ul><p style="text-align:justify;">C&rsquo;est certainement la meilleure solution mais elle n&eacute;cessite de v&eacute;rifier le d&eacute;bit avant tout projet d&rsquo;am&eacute;nagement compl&eacute;mentaire. Cela demande de chiffrer les besoins en eau de l&rsquo;exploitation, en prenant en compte la consommation des animaux mais &eacute;galement les besoins annexes comme le nettoyage des b&acirc;timents ou du mat&eacute;riel. Hormis le co&ucirc;t d&rsquo;installation, cette solution n&eacute;cessite un suivi et un entretien r&eacute;guliers&nbsp;: analyse annuelle de l&rsquo;eau, sortie et entretien de la pompe immerg&eacute;e tous les 2 ou 3 ans, v&eacute;rification du forage. Un couplage au syst&egrave;me d&rsquo;adduction du r&eacute;seau est indispensable afin de pr&eacute;venir toute p&eacute;nurie en cas de probl&egrave;me.</p><ul><li><em><u>Les eaux de surface</u></em></li></ul><p style="text-align:justify;">Les eaux de surface (rivi&egrave;re, &eacute;tang, mare&hellip;) pr&eacute;sentent des risques pour l&rsquo;abreuvement des animaux. Le niveau et la qualit&eacute; bact&eacute;riologique varient &eacute;norm&eacute;ment au fil des saisons. Cela expose les bovins &agrave; la salmonellose, leptospirose, paratuberculose, aux viroses digestives ou au parasitisme. Des solutions de traitement efficaces sont cependant envisageables avec un co&ucirc;t d&rsquo;installation et d&rsquo;entretien variable.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Une qualit&eacute; &agrave; v&eacute;rifier r&eacute;guli&egrave;rement par analyse</strong></p><p style="text-align:justify;">Toute eau d&rsquo;origine priv&eacute;e demande &agrave; &ecirc;tre analys&eacute;e. Pour obtenir un r&eacute;sultat interpr&eacute;table, une d&eacute;marche rigoureuse est n&eacute;cessaire. Sur les installations existantes, deux pr&eacute;l&egrave;vements sont conseill&eacute;s&nbsp;: un au d&eacute;part du captage et un au point le plus &eacute;loign&eacute; sur l&rsquo;installation. Le pr&eacute;l&egrave;vement peut &ecirc;tre fait par l&rsquo;&eacute;leveur, mais il est pr&eacute;f&eacute;rable de faire appel &agrave; un technicien sp&eacute;cialis&eacute;. Des param&egrave;tres et des normes ont &eacute;t&eacute; &eacute;dict&eacute;s pour l&rsquo;eau potable, puis des recommandations ont &eacute;t&eacute; transpos&eacute;es pour l&rsquo;eau de boisson des bovins. Pour la bact&eacute;riologie, il est n&eacute;cessaire de faire le lien entre limite dangereuse pour l&rsquo;animal, signes cliniques et baisse de performances. En cas d&rsquo;exc&egrave;s de fer, fr&eacute;quent sur les forages, l&rsquo;installation d&rsquo;un d&eacute;ferriseur prot&egrave;gera votre installation des d&eacute;p&ocirc;ts.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/5/8/0/3580852-1-fre-FR/d0e8354196b7-tableau-eau-contaminee-jpg" alt="GDS 23" height="105" width="656" /><figcaption>.</figcaption></figure>

</div>
<p><strong>Un pr&eacute;l&egrave;vement &agrave; soigner, un &laquo;&nbsp;kit analyse d&rsquo;eau&nbsp;&raquo; GDS Creuse - LDA avec le soutien du Conseil D&eacute;partemental</strong></p><p style="text-align:justify;">Toute eau d&rsquo;origine priv&eacute;e demande &agrave; &ecirc;tre analys&eacute;e. Pour obtenir un r&eacute;sultat interpr&eacute;table, une d&eacute;marche rigoureuse est n&eacute;cessaire. Sur les installations existantes, deux pr&eacute;l&egrave;vements sont conseill&eacute;s&nbsp;: un au d&eacute;part du captage et un au point le plus &eacute;loign&eacute; sur l&rsquo;installation. Le robinet est d&rsquo;abord nettoy&eacute; puis on laisse s&rsquo;&eacute;couler l&rsquo;eau doucement pendant plusieurs minutes. Apr&egrave;s fermeture, l&rsquo;embout du robinet est d&eacute;sinfect&eacute; avec un contact d&rsquo;une minute minimum avec de l&rsquo;alcool &agrave; 70&deg; ou au chalumeau. On laisse couler de l&rsquo;eau une nouvelle fois et le pr&eacute;l&egrave;vement dans le flacon st&eacute;rile est alors effectu&eacute;. Apr&egrave;s identification, les &eacute;chantillons pr&eacute;lev&eacute;s sont achemin&eacute;s rapidement au laboratoire &agrave; moins de 5&deg;C (glaci&egrave;re et pain de glace) et analys&eacute;s sous 24h00. Le LDA d&rsquo;Ajain avec le soutien du Conseil D&eacute;partemental propose des solutions adapt&eacute;es&nbsp;: fourniture d&rsquo;un &laquo;&nbsp;kit d&rsquo;analyse d&rsquo;eau&nbsp;&raquo;, technicien se d&eacute;pla&ccedil;ant pour effectuer les pr&eacute;l&egrave;vements. GDS Creuse vous accompagne dans l&rsquo;interpr&eacute;tation des r&eacute;sultats et l&rsquo;am&eacute;lioration de votre captage.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/9/4/8/0/3580849-1-fre-FR/4ff658f8df4a-prelevement-eau-jpg" alt="GDS 23" height="300" width="209" /><figcaption>.</figcaption></figure>

</div>
<p style="text-align:justify;"><strong>Un inventaire des solutions possibles...</strong></p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">En cas de mauvaise qualit&eacute; bact&eacute;riologique, la premi&egrave;re &eacute;tape passe par un examen du site. On cherchera &agrave; identifier la source de contamination des puits ou des forages&nbsp;: mauvaise conception de l&rsquo;ouvrage sujet aux eaux d&rsquo;infiltration, pr&eacute;sence &agrave; proximit&eacute; de d&eacute;jections animales, d&eacute;faut d&rsquo;entretien des installations. Si une eau profonde est contamin&eacute;e, cela signifie qu&rsquo;elle n&rsquo;est plus consommable mais surtout que le captage d&eacute;fectueux a entrain&eacute; une contamination de la nappe encore plus pr&eacute;judiciable. La mise en conformit&eacute; d&rsquo;installations anciennes n&eacute;cessitant souvent des travaux importants, il conviendra de bien &eacute;tudier le rapport b&eacute;n&eacute;fice/co&ucirc;t par rapport au raccordement au r&eacute;seau ou &agrave; la cr&eacute;ation d&rsquo;un nouveau captage via un forage ou un puits. &nbsp;</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;"><strong>&hellip; le traitement en continu en dernier ressort</strong></p><p class="MsoBodyText2" style="text-align:justify;">Si la contamination perdure apr&egrave;s la mise en place des mesures d&rsquo;am&eacute;nagement, un traitement en continu peut &ecirc;tre propos&eacute;. En fonction des param&egrave;tres physicochimiques de l&rsquo;eau et du niveau d&rsquo;exigence, plusieurs syst&egrave;mes sont possibles&nbsp;: chlore, UV, peroxyde d&rsquo;hydrog&egrave;ne... Mais, il est plus facile de d&eacute;sinfecter une eau propre &agrave; la base&nbsp;!</p><p style="text-align:justify;"><strong>Un r&eacute;seau de distribution adapt&eacute;</strong></p><p style="text-align:justify;">L&rsquo;objectif est de garantir une disponibilit&eacute; en eau permanente aux animaux. En b&acirc;timent, nous sommes confront&eacute;s &agrave; plusieurs contraintes&nbsp;:</p><ul><li>Maintien du d&eacute;bit dans les abreuvoirs&nbsp;- Cela passe obligatoirement par l&rsquo;installation d&rsquo;un syst&egrave;me de distribution compartiment&eacute;, pour garantir une pression m&ecirc;me en bout de circuit et avec des d&eacute;bits de tuyau suffisants (25 mm minimum au niveau du point de distribution). L&rsquo;objectif est de garantir un d&eacute;bit permanent d&rsquo;environ 15 litres/minute.</li><li>Protection contre le gel&nbsp;- Plusieurs solutions sont envisageables, de l&rsquo;abreuvoir chauffant aux dispositifs &agrave; niveau constant. Il faut garder &agrave; l&rsquo;esprit que les bovins aiment boire une eau temp&eacute;r&eacute;e, si elle est trop froide, la consommation baisse.</li><li>Hi&eacute;rarchie des animaux&nbsp;&ndash; C&rsquo;est un probl&egrave;me majeur en stabulation libre. Pour que toutes les vaches puissent boire quand elles ont soif, pr&eacute;voyez un abreuvoir pour 10 &agrave; 15 gros bovins.</li><li>Acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau pour les veaux &ndash; D&egrave;s le premier jour, les veaux doivent avoir acc&egrave;s &agrave; une eau tr&egrave;s propre car ils sont plus sensibles aux contaminations bact&eacute;riennes. Cela passe par l&rsquo;installation d&rsquo;abreuvoirs sp&eacute;cifiques dans les cases &agrave; veau. Sans eau, le risque de diarrh&eacute;e n&eacute;onatale est multipli&eacute; par 7.</li></ul><p style="text-align:justify;"><strong>GDS Creuse et Farago Creuse, vos partenaires qualit&eacute; de l&rsquo;eau</strong></p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/5/8/0/3580855-1-fre-FR/f1ef61ad7605-farago-abreuvoirs-jpg" alt="GDS 23" height="512" width="614" /><figcaption>.</figcaption></figure>

</div>
<p style="text-align:justify;">Dans le cadre de nos missions sanitaires, GDS Creuse a d&eacute;fini avec le laboratoire d&eacute;partemental d&rsquo;Ajain un &laquo;&nbsp;kit analyse d&rsquo;eau&nbsp;&raquo; en &eacute;levage (cf. encadr&eacute;). Nous sommes &agrave; votre disposition pour interpr&eacute;ter les r&eacute;sultats et vous conseiller sur les solutions adapt&eacute;es. Farago Creuse, &eacute;paul&eacute;e par des entreprises sp&eacute;cialis&eacute;es, met &agrave; disposition des techniciens qualifi&eacute;s afin de vous aider dans l&rsquo;am&eacute;nagement de vos b&acirc;timents et les solutions de traitement de l&rsquo;eau. Si vous souhaitez r&eacute;aliser un captage, r&eacute;nover une ancienne installation ou analyser l&rsquo;eau que vous distribuez &agrave; vos animaux, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter pour plus de renseignement.</p><p class="MsoBodyText2" style="text-align:justify;">&nbsp;</p><p style="text-align:right;"><strong>Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse/">www.gdscreuse</a>.fr</strong></p><h2 style="text-align:right;"><strong>Aur&eacute;lien LEGRAND &ndash; FARAGO Creuse &ndash; www.faragocreuse.fr</strong></h2>


Au même titre que l’alimentation, un abreuvement correct de vos animaux, tant qualitatif que quantitatif, représente une base de la gestion sanitaire de votre troupeau.

L’eau en élevage : une qualité à garantir de la ressource à la distribution

<div class="encadre">
<p>L&rsquo;&eacute;dition 2019 de l&rsquo;enqu&ecirc;te avicole, pr&eacute;sent&eacute;e en octobre&nbsp;2020, est singuli&egrave;re &agrave; deux niveaux.</p>

<p><strong>-La taille de l&rsquo;&eacute;chantillon s&rsquo;est largement r&eacute;duite </strong>cette ann&eacute;e, les &eacute;levages de la r&eacute;gion Pays de la Loire n&rsquo;ayant pu &ecirc;tre int&eacute;gr&eacute;s. Bas&eacute;s sur 317 &eacute;levages et 420&thinsp;000&nbsp;m<sup>2</sup> de surface en volaille de chair, les r&eacute;sultats sont donc &agrave; analyser avec prudence. Cette enqu&ecirc;te reste toutefois un indicateur indispensable et objectif des performances technico-&eacute;conomiques des &eacute;levages, unique r&eacute;f&eacute;rence collective regard&eacute;e de pr&egrave;s, notamment par les banques.<br /><strong>-L&rsquo;ann&eacute;e 2019 est &eacute;galement particuli&egrave;re</strong> du fait des &eacute;volutions contrast&eacute;es entre esp&egrave;ces. Les marges brutes s&rsquo;am&eacute;liorent en poulet lourd sex&eacute; et en poulet bio mais se d&eacute;gradent en poulet lourd tout venant, en poulet standard et en dinde. Alors que les performances techniques progressent quasiment partout, c&rsquo;est davantage la baisse des rotations et le poids des charges variables qui ont p&eacute;nalis&eacute; certaines productions.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>Lire aussi:<a href="https://www.reussir.fr/volailles/lecart-des-marges-brutes-se-creuse-en-poulet-lourd" target="_blank"> L'&eacute;cart de marges brutes se creuse en poulet lourd</a></p>
</div>



L'enquête avicole sur les résultats des lots abattus en 2019 montre une évolution des marges à plusieurs vitesses selon les espèces avicoles.

L'enquête avicole 2019 montre une évolution contrastée des marges brutes selon les espèces

<p>Du ma&iuml;s sec dans les sols &agrave; tr&egrave;s faible r&eacute;serve utile du Berry, de la pomme de terre et de la betterave en non labour en Picardie, des couverts v&eacute;g&eacute;taux sur les coteaux arides du Lauragais (Occitanie)&nbsp;: tels sont quelques exemples de pratiques aventureuses mises en &oelig;uvre par les ing&eacute;nieurs d&rsquo;Arvalis, de l&rsquo;ITB et Terres Inovia, dans le cadre du programme Syppre (Syst&egrave;mes de production performants et respectueux de l'environnement).</p><p>Lanc&eacute; en 2015, le projet repose notamment sur cinq plateformes exp&eacute;rimentales dispers&eacute;es dans cinq r&eacute;gions distinctes couvrant un large &eacute;ventail de syst&egrave;mes de production v&eacute;g&eacute;tale. Le programme se donne les moyens, en temps (2015-2025) et en surfaces (parcelles grandeurs nature de 5 ha &agrave; 10 ha) d&rsquo;&eacute;tudier en profondeur les incidences de la transition agro&eacute;cologique, sur la base de neufs indicateurs, dont cinq concernent l&rsquo;environnement (azote, IFT, GES, stockage de carbone et &eacute;nergie). Deux indicateurs ciblent la rentabilit&eacute; (marge directe par ha, EBE / UTH) et deux autres la productivit&eacute;, analys&eacute;e sous l&rsquo;angle de la production et de l&rsquo;efficience &eacute;nerg&eacute;tiques.</p><h1>Du vert et du rouge</h1><p>R&eacute;sultats &agrave; mi-parcours&nbsp;apr&egrave;s trois campagnes compl&egrave;tes ? &laquo;&nbsp;<em>Globalement, les neufs objectifs-cadre ne sont pas atteints</em>, d&eacute;clare Clotilde Toqu&eacute;, chef du P&ocirc;le syst&egrave;mes de cultures innovants et durabilit&eacute; &agrave; Arvalis. <em>Le contraire aurait &eacute;t&eacute; surprenant et justifie l&rsquo;existence de ce programme. Certains r&eacute;sultats sont cependant prometteurs, s&rsquo;agissant des cinq indicateurs techniques et environnementaux qui, &agrave; quelques exceptions pr&egrave;s, sont en voie d&rsquo;am&eacute;lioration. Au plan de la rentabilit&eacute;, les syst&egrave;mes ne sont pas encore au point, ce qui s&rsquo;explique par des d&eacute;fauts de ma&icirc;trise technique et/ou l&rsquo;introduction de cultures peu valoris&eacute;es. A titre d&rsquo;exemple, on peut citer l&rsquo;implantation d&rsquo;un couvert de tr&egrave;fle dans le syst&egrave;me de monoculture du ma&iuml;s en sols humif&egrave;res dans le B&eacute;arn mais qui s&rsquo;est av&eacute;r&eacute; trop comp&eacute;titif vis &agrave; vis de la culture</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Dans les ann&eacute;es &agrave; venir, outre les progr&egrave;s en terme de ma&icirc;trise technique, les ing&eacute;nieurs misent sur les b&eacute;n&eacute;fices au long cours de la r&eacute;gulation naturelle sur certains parasites et donc sur les IFT.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/1/2/0/3580212-1-fre-FR/d4254d57f2df-syppre-jpg" alt="Synth&egrave;se des r&eacute;sultats sur 9 indicateurs pour les ann&eacute;es 2017, 2018 et 2019" height="1170" width="1384" /><figcaption>Synth&egrave;se des r&eacute;sultats sur 9 indicateurs pour les ann&eacute;es 2017, 2018 et 2019</figcaption></figure>

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<h1>Le glyphosate s&rsquo;invite sur les plateformes</h1><p>Depuis 2018, suite &agrave; la trajectoire glyphosate &eacute;nonc&eacute;e par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique, l&rsquo;herbicide, ou plus exactement le moyen de s&rsquo;en passer, s&rsquo;est invit&eacute; sur les plateformes &laquo;&nbsp;crash-test&nbsp;&raquo; Syppre. Le recul fait encore largement d&eacute;faut mais l&agrave; encore, il y a du positif et du n&eacute;gatif.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Dans le syste&#768;me innovant du Lauragais, le tournesol a pu e&#770;tre seme&#769; en direct derrie&#768;re couvert, sans glyphosate deux anne&#769;es de suite&nbsp;</em>&raquo;, relate Clotilde Toqu&eacute;. <em>Il a e&#769;te&#769; ne&#769;cessaire de passer un outil a&#768; dents pour finir d&rsquo;e&#769;liminer le ray-grass qui s&rsquo;e&#769;tait de&#769;veloppe&#769; dans le couvert de fe&#769;verole/phace&#769;lie, et qui avait re&#769;siste&#769; a&#768; un premier passage de rouleau. Dans les conditions du printemps 2019, et 2020 cette alternative s&rsquo;est ave&#769;re&#769;e d&rsquo;une bonne efficacite&#769; sans pouvoir encore juger de l&rsquo;effet positif sur la structure du sol et l&rsquo;e&#769;rosion. Par ailleurs, il reste ne&#769;cessaire de ve&#769;rifier la reproductibilite&#769; de l&rsquo;expe&#769;rience, et de chiffrer le cou&#770;t de l&rsquo;alternative me&#769;canique d&rsquo;un point de vue e&#769;conomique et des e&#769;missions de GES&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>Dans le B&eacute;arn, l&rsquo;herbicide a en revanche d&ucirc; &ecirc;tre appel&eacute; en renfort des alternatives &agrave; la monoculture du ma&iuml;s. Dans le Berry, c&rsquo;est le labour qui a &eacute;t&eacute; appel&eacute; &agrave; la rescousse pour g&eacute;rer l&rsquo;enherbement induit par les fortes pluies l&rsquo;automne 2019, avant le semis des c&eacute;r&eacute;ales, pr&eacute;vu au d&eacute;part en semis direct.</p><h1>Les agriculteurs impliqu&eacute;s</h1><p>Les ing&eacute;nieurs mobilis&eacute;s sur les cinq plateformes disposent encore de cinq ann&eacute;es devant eux pour peaufiner les itin&eacute;raires techniques et si possible faire passer dans le vert les neuf indicateurs transverses de performance. &laquo;&nbsp;<em>Un autre d&eacute;fi attend les instituts techniques impliqu&eacute;s et consistant &agrave; assurer le transfert des acquis aupr&egrave;s des agriculteurs des cinq r&eacute;gions concern&eacute;es et bien entendu au-del&agrave;</em>, indique Vincent Laudinat, directeur de l&rsquo;ITB. <em>Cet aspect fait partie int&eacute;grante du programme Syppre, qui outre les plateformes exp&eacute;rimentales et les observatoires des pratiques, s&rsquo;appuient aussi sur des groupes d&rsquo;agriculteurs pour essaimer sinon pour s&rsquo;inspirer de leurs propres exp&eacute;riences et &ecirc;tre en prise avec la r&eacute;alit&eacute;&nbsp;</em>&raquo;. Le site internet d&eacute;di&eacute; <a href="https://syppre.fr/" target="_blank" title="Syppre">Syppre</a> participe de cette mission de transfert.&nbsp;</p>


Arvalis, l’ITB et Terres Inovia jaugent l’impact de systèmes culturaux disruptifs sur neuf indicateurs de durabilité et dans cinq régions. Les résultats sont tangibles en matière réduction d’intrants. Il reste cinq ans pour convertir les indicateurs économiques... au vert. L'impasse glyphosate s’est aussi invitée sur les plateformes « crash-test ».

Davantage de voyants verts que rouges dans les systèmes culturaux Syppre

<p class="MsoPlainText">La maladie avait derni&egrave;rement &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;e en France dans des animaleries et sur la faune sauvage, mais pas dans des &eacute;levages. <em>"De mani&egrave;re pr&eacute;ventive", </em>l'abattage des 6.000 canards de l'exploitation, situ&eacute;e dans la commune de B&eacute;nesse-Maremne, a &eacute;t&eacute; ordonn&eacute; d&egrave;s le 6 d&eacute;cembre, est-il indiqu&eacute; dans un communiqu&eacute; du minist&egrave;re de l'Agriculture.</p><p class="MsoPlainText">D&egrave;s dimanche, la pr&eacute;fecture des Landes avait fait part d'une<em> "forte suspicion"</em> de contamination par le virus de l'influenza aviaire de type H5N8 dans cet &eacute;levage, apr&egrave;s le constat d'une forte mortalit&eacute;.<em> </em><em>"Afin de ma&icirc;triser le risque de diffusion du virus, les mouvements de volailles sont interdits" </em>dans une zone de 10 km autour du foyer de contamination<em> "o&ugrave; des mesures sanitaires strictes doivent &ecirc;tre observ&eacute;es",</em> souligne le minist&egrave;re.</p><p class="MsoPlainText">Il indique que l'infection par le virus H5N8 vient d'&ecirc;tre confirm&eacute;e par laboratoire national de r&eacute;f&eacute;rence de l'Anses. Le virus, <em>"non transmissible &agrave; l'Homme, circule activement dans la faune sauvage en Europe par l'interm&eacute;diaire des oiseaux migrateurs"</em>, rappelle le minist&egrave;re.</p><p class="MsoPlainText">Les premiers cas fran&ccedil;ais avaient &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s en novembre dans des animaleries, en Corse et dans les Yvelines, toutes livr&eacute;es en oies par un particulier du Nord, selon des informations du minist&egrave;re livr&eacute;es d&eacute;but d&eacute;cembre. Plusieurs cas de cette maladie, hautement contagieuse et mortelle pour les oiseaux, ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; confirm&eacute;s parmi la faune sauvage.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Une oie bernache en Loire-Atlantique et trois cygnes en Meurthe-et-Moselle d&eacute;couverts morts en fin de semaine derni&egrave;re viennent d'&ecirc;tre confirm&eacute;s atteints par le m&ecirc;me virus H5N8"</em>, rapporte mardi le minist&egrave;re.</p><h2 class="MsoPlainText">Une fili&egrave;re bien pr&eacute;par&eacute;e</h2><p class="MsoPlainText">Les autorit&eacute;s rappellent syst&eacute;matiquement que <em>"l'influenza aviaire n'est pas transmissible &agrave; l'Homme par la consommation de viande de volailles, oeufs, foie gras et plus g&eacute;n&eacute;ralement de tout produit alimentaire". </em>Les producteurs craignent une d&eacute;saffection des consommateurs pour leurs produits, alors que la crise li&eacute;e &agrave; la pand&eacute;mie de coronavirus a d&eacute;j&agrave; fait plonger les ventes de foie gras.</p><p class="MsoPlainText">Les &eacute;leveurs de canards du Sud-Ouest ont &eacute;t&eacute; frapp&eacute;s &agrave; deux reprises, lors des hivers 2015/16 et 2016/17, par des &eacute;pizooties de grippe aviaire, qui avaient occasionn&eacute; des abattages massifs pour &eacute;radiquer la maladie et co&ucirc;t&eacute; des centaines de millions d'euros aux producteurs.</p><p class="MsoPlainText">L'interprofession a accueilli le cas landais avec fatalisme :<em> "On &eacute;tait en alerte rouge la semaine derni&egrave;re"</em> depuis l'oie bernache identifi&eacute;e comme porteuse sur la fa&ccedil;ade atlantique, d&eacute;clare &agrave; l'AFP Marie-Pierre P&eacute;, directrice du Cifog (Comit&eacute; interprofessionnel des palmip&egrave;des &agrave; foie gras). <em>"On ne voyait pas comment &ccedil;a n'allait pas se produire".</em></p><h2 class="MsoPlainText">Pr&eacute;cieux temps gagn&eacute;</h2><p class="MsoPlainText">Mais la r&eacute;activit&eacute; de tous a montr&eacute; les <em>"le&ccedil;ons apprises"</em> lors des crises pr&eacute;c&eacute;dentes. Dominique Graciet, l'&eacute;leveur de B&eacute;nesse-Maremne, par ailleurs ex-pr&eacute;sident de la Chambre d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine,&nbsp; souligne le temps pr&eacute;cieux gagn&eacute; par rapport &agrave; il y a cinq ans. <em>"On a gagn&eacute; au moins trois ou quatre jours par rapport &agrave; l'hiver 2015-2016. </em><em>A l'&eacute;poque, il aurait fallu attendre les r&eacute;sultats confirm&eacute;s des analyses, planifier et mettre en oeuvre le d&eacute;peuplement, on n'aurait abattu que mardi voire mercredi"</em>, souligne-t-il. Les transports de palmip&egrave;des auraient continu&eacute; entretemps, facilitant la propagation.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Pour avoir connu les crises de 2015, 2016, 2017, je suis confiante que &ccedil;a va &ecirc;tre jugul&eacute; au plus vite"</em>, assure Mme P&eacute;. <em>"On a d&eacute;j&agrave; d&eacute;peupl&eacute; l'&eacute;levage et la cha&icirc;ne de transmission est cass&eacute;e."</em> En outre, une possible<em> "chance dans notre malheur"</em> du cas landais est qu'il intervient dans une zone (le sud-ouest du d&eacute;partement) &agrave; faible densit&eacute; d'&eacute;levage, avec le plus proche &agrave; 5-6 km environ, donc relativement<em> "peu de risque de propagation naturelle"</em>, selon M. Graciet.</p><p class="MsoPlainText">Pour autant, souligne-t-il,<em> "on ne sait pas encore tout du mode de propagation du virus"</em>. Et outre <em>"le travail fait par tous les professionnels depuis cinq ans en mati&egrave;re de bios&eacute;curit&eacute;, il y a des impond&eacute;rables",</em> li&eacute;s &agrave; la faune sauvage, mais aussi parfois au climat, aux vents. Donc<em> "on croise les doigts"</em> quand m&ecirc;me.</p><p class="MsoPlainText">Dans l'imm&eacute;diat, c'est un autre virus qui est bien plus redout&eacute; : le Covid-19 qui ferme les restaurants et limite les convives &agrave; table pour les f&ecirc;tes de fin d'ann&eacute;e, pic de consommation d'une fili&egrave;re dont les d&eacute;bouch&eacute;s se r&eacute;partissent &agrave; 40% en grande distribution, 40% en restaurants, le reste &agrave; l'export.<em> "Notre inqui&eacute;tude est plus le bon d&eacute;roulement des f&ecirc;tes de fin d'ann&eacute;e dans un contexte si particulier"</em> du Covid-19, assure Mme P&eacute;, qui veut n&eacute;anmoins croire que<em> "les Fran&ccedil;ais ont bien compris qu'il n'y avait aucun probl&egrave;me"</em> &agrave; consommer des produits avicoles.</p>


Un premier élevage français, produisant des canards dans les Landes, a été contaminé par la grippe aviaire depuis le retour en novembre de cette maladie virale, a annoncé le 8 décembre le ministère de l'Agriculture. Une contamination qui ravive le souvenir des crises des hivers 2015-16 et 2016-17 pour la filière foie gras, même si l'impact économique redouté dans l'immédiat est celui du Covid et des restaurants fermés.

Grippe aviaire : contamination confirmée dans un élevage des Landes

<p style="text-align:justify;">Il ne sera pas dit que le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique n&rsquo;aura pas tout tent&eacute; pour honorer sa promesse &eacute;nonc&eacute;e en novembre 2017, visant &agrave; proscrire l&rsquo;usage du glyphosate en France avant la fin de l&rsquo;ann&eacute;e 2020. Un &eacute;chec &laquo;&nbsp;<em>collectif</em>&nbsp;&raquo; a-t-il jug&eacute; lors d&rsquo;une interview au m&eacute;dia en ligne Brut le 4 d&eacute;cembre, faisant allusion aux r&egrave;gles de d&eacute;cision europ&eacute;ennes, l&rsquo;UE ayant fix&eacute; &agrave; fin 2022 le r&eacute;examen de la mol&eacute;cule.</p><p style="text-align:justify;">Pour inciter davantage d&rsquo;agriculteurs &agrave; faire l&rsquo;impasse sur l&rsquo;herbicide, deux leviers financiers viennent d&rsquo;&ecirc;tre activ&eacute;s, dont l&rsquo;un &agrave; l&rsquo;initiative du S&eacute;nat, qui a adopt&eacute; le 5 d&eacute;cembre&nbsp;un amendement permettant la mise en place d&rsquo;un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t temporaire d&rsquo;un montant de 2.500 &euro; pour soutenir les exploitations qui, soit en 2021, soit en 2022, n&rsquo;utiliseront plus d'herbicide&nbsp;contenant du glyphosate.</p><p>Ce coup de pouce fiscal ne sera pas cumulable avec celui accord&eacute; aux exploitations qui pourront justifier de la certification HVE (Haute valeur environnementale) en 2021 ou en 2022.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/hve-1-4-apres-le-logo-le-credit-d-impot" target="_blank" title="(HVE 1/4)&nbsp;: apr&egrave;s le logo, le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t">HVE (1/4)&nbsp;: Apr&egrave;s le logo, le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t</a>
</aside>
<p>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a par ailleurs d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;attribuer 80 millions d'euros suppl&eacute;mentaires au programme de soutien &agrave; l&rsquo;investissement dans les agro&eacute;quipements permettant de r&eacute;duire, optimiser ou substituer l&rsquo;usage des intrants que sont les produits phytosanitaires, les effluents et les fertilisants. Ce volet du Plan de relance est d&eacute;sormais cr&eacute;dit&eacute; de 215 millions d&rsquo;euros, auxquels s&rsquo;ajoutent 70 millions d'euros allou&eacute;s aux mat&eacute;riels contribuant &agrave; s&rsquo;adapter au changement climatique et &agrave; am&eacute;liorer la r&eacute;silience des exploitations.</p><h1>&laquo;&nbsp;Toute transition a un co&ucirc;t et doit donc &ecirc;tre financ&eacute;e &raquo;</h1><p>FranceAgriMer ouvrira un site de t&eacute;l&eacute;proc&eacute;dure &agrave; compter du 4 janvier 2021.&nbsp;Le guichet sera ouvert jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2022 mais les demandes d&rsquo;aides,&nbsp;dument&nbsp;constitu&eacute;es,&nbsp;seront traite&#769;es selon leur ordre d&rsquo;arrive&#769;e, jusqu'&agrave; &eacute;puisement des cr&eacute;dits.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Toute transition a un co&ucirc;t et doit donc &ecirc;tre financ&eacute;e</em> &raquo;, a comment&eacute; Julien Denormandie dans un communiqu&eacute;. Le ministre de l&rsquo;Agriculture prend en exemple les travaux de l&rsquo;Inrae&nbsp; faisant &eacute;tat d&rsquo;une perte d&rsquo;exc&eacute;dent brut d&rsquo;exploitation (EBE) allant jusqu&rsquo;&agrave; 16 % pour des grandes cultures en semis direct, soit un surco&ucirc;t allant jusqu&rsquo;&agrave; 80 &euro; par hectare. En viticulture, la perte moyenne d&rsquo;EBE est de 7 %, soit un surco&ucirc;t moyen de 250 &euro; par hectare.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p class="MsoBodyText" style="text-align:left;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-le-detail-des-aides-aux-agroequipements-et-aux-dispositifs-d-adaptation-au-climat" target="_blank" title="Plan de relance : le d&eacute;tail des aides aux agro&eacute;quipements et aux dispositifs d&rsquo;adaptation au climat">Plan de relance&nbsp;: le d&eacute;tail des aides aux agro&eacute;quipements et aux dispositifs d&rsquo;adaptation au climat</a>
</aside>



Les exploitations faisant l’impasse sur le glyphosate en 2021 ou en 2022 bénéficieront d’un crédit d’impôt de 2.500€. Le gouvernement ajoute en prime 80 millions d'euros aux 135 millions alloués aux agroéquipements permettant de réduire les intrants. L’activation de ce volet du Plan de relance est programmée pour le 4 janvier 2021, via un site de téléprocédure de FranceAgriMer.

Zéro glyphosate : 2500 € de crédit d’impôt et 80 millions € en plus pour les agroéquipements verts

<p>L'exploitation a &eacute;t&eacute; plac&eacute;e sous surveillance et l'&eacute;levage suspect&eacute; est en cours de d&eacute;peuplement pr&eacute;ventif. &nbsp;En attendant les r&eacute;sultats d'analyse du laboratoire national de r&eacute;f&eacute;rence, la pr&eacute;fecture a &eacute;galement d&eacute;limit&eacute; une zone de contr&ocirc;le temporaire couvrant plusieurs communes autour de cet &eacute;levage et sur laquelle "<em>aucune volaille et aucun autre oiseau captif ne doit entrer dans les exploitations ou en sortir</em>" afin de limiter les contacts avec les oiseaux sauvages. &nbsp; &nbsp;</p><p>Les acc&egrave;s &agrave; l'alimentation, &agrave; l'abreuvement, aux silos et stockage d'aliment sont &eacute;galement prot&eacute;g&eacute;s. Les mouvements de personnes, de mammif&egrave;res des esp&egrave;ces domestiques, de v&eacute;hicules et d'&eacute;quipement &agrave; destination ou en provenance d'exploitation d'oiseaux doivent &ecirc;tre &eacute;vit&eacute;s. &nbsp; &nbsp;</p><p>S'ils sont n&eacute;cessaires, la pr&eacute;fecture demande de prendre des pr&eacute;cautions "<em>particuli&egrave;res en termes de changement de tenue, de parcage des v&eacute;hicules en dehors des zones d'&eacute;levage et de nettoyage et d&eacute;sinfection &agrave; l'entr&eacute;e et &agrave; la sortie des exploitations afin d'&eacute;viter les risques de propagation de l'infection</em>". &nbsp; &nbsp;Le niveau de risque pour tout le d&eacute;partement des Landes reste "&eacute;lev&eacute;", rappelle la pr&eacute;fecture. </p><p>Mi-novembre des cas de grippe aviaire avaient &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s dans deux animaleries en Corse et une dans le Yvelines. Elles sont le fait d'une "source commune de contamination" identifi&eacute;e chez un particulier du Nord, selon le minist&egrave;re de l'agriculture.</p>


Une très forte mortalité de canards a été enregistrée samedi 5 décembre dans un élevage de la commune de Benesse-Maremne. Le laboratoire des Pyrénées et des Landes, établissement public qui assure des missions d'analyses, a confirmé la présence d'influenza aviaire type 5, indique un communiqué de la préfecture des Landes.

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