<p>&laquo; Si le nouveau gouvernement ne s&rsquo;est pas encore exprim&eacute; sur le sujet, je peux vous garantir que les minist&egrave;res concern&eacute;s (Ndlr&nbsp;: Agriculture, Sant&eacute;, Travail et Solidarit&eacute;s) sont tr&egrave;s sensibles aux questions sociales et psychosociales en agriculture, dans le contexte actuel de crise agricole&nbsp;&raquo;, a affirm&eacute; le 15 juin dernier Daniel Lenoir, coordinateur national interminist&eacute;riel de ce dossier. Attendu sur le dispositif d&rsquo;aide &agrave; la relance des exploitations agricoles (AREA), l&rsquo;ancien directeur de la MSA et de l&rsquo;Assurance maladie a assur&eacute; que les crit&egrave;res d&rsquo;attribution seraient &eacute;largis afin que plus de personnes puissent y avoir acc&egrave;s. &laquo;&nbsp;Le d&eacute;cret d&rsquo;application est dans le circuit des signatures minist&eacute;rielles&nbsp;&raquo;, a-t-il indiqu&eacute;. Daniel Lenoir a &eacute;galement annonc&eacute; que des dispositions seraient prises en faveur de l&rsquo;accompagnement des proches endeuill&eacute;s leur donnant acc&egrave;s &agrave; une prestation d&eacute;c&egrave;s et &agrave; une rente invalidit&eacute; ou d&rsquo;ayant-droit. Concernant les autres objectifs de la feuille de route: &laquo;&nbsp;Nos priorit&eacute;s sont d&rsquo;&eacute;tablir des liens avec le monde de la sant&eacute;, afin de le sensibiliser &agrave; cette question&nbsp;; de veiller &agrave; ce que RSA ou prime d&rsquo;activit&eacute; fonctionne&nbsp;; d&rsquo;obtenir la reconnaissance des risques psycho-sociaux comme maladie professionnelle ou encore de d&eacute;velopper la pr&eacute;vention sur le th&egrave;me de la s&eacute;curit&eacute; sant&eacute; au travail&nbsp;&raquo;. Daniel Lenoir souhaite par ailleurs une r&eacute;flexion sur la possibilit&eacute; que les cotisations sociales &laquo;&nbsp;permettent d&rsquo;absorber les chocs sur les revenus&nbsp;&raquo; et sur la prise en charge des transitions en agriculture, &laquo;&nbsp;par exemple avec une aide relais au moment de la transmission&nbsp;&raquo;.</p><p><strong>Des sentinelles form&eacute;es</strong><br>En mati&egrave;re de pr&eacute;vention, la cl&eacute; de vo&ucirc;te du dispositif repose sur l&rsquo;organisation d&rsquo;un r&eacute;seau de sentinelles sur l&rsquo;ensemble du territoire afin d&rsquo;alerter sur les cas de d&eacute;tresse chez les exploitants et les salari&eacute;s agricoles.<br>Depuis la publication des rapports parlementaires du d&eacute;put&eacute; Olivier Damaisin et des s&eacute;nateurs Henri Cabanel et Fran&ccedil;ois F&eacute;rat en 2021, les organisations agricoles ont encourag&eacute; le recrutement et la formation de ces volontaires dans diff&eacute;rents milieux : salari&eacute;s de coop&eacute;ratives, conseillers Chambre d&rsquo;agriculture(*), techniciens de contr&ocirc;le laitier, v&eacute;t&eacute;rinaires, &eacute;lus locaux etc.<br>Les participants ont &eacute;galement t&eacute;moign&eacute; de la structuration des cellules d&rsquo;accompagnement (R&eacute;agir) au niveau d&eacute;partemental pilot&eacute;es par les Chambres d&rsquo;agriculture. &laquo;&nbsp;Le dispositif, qui avan&ccedil;ait jusqu&rsquo;ici en ordre dispers&eacute;&nbsp; est d&eacute;sormais plac&eacute; sous une seule banni&egrave;re, REAGIR, et avec un site internet commun &laquo;&nbsp;Agricollectif&nbsp;&raquo;, s&rsquo;est r&eacute;joui Luc Smessaert, vice-pr&eacute;sident de la FNSEA. Fonctionnant en r&eacute;seau avec les structures &eacute;conomiques qui gravitent autour de l&rsquo;exploitation&nbsp;(banque, centre de gestion, MSA, coop, n&eacute;goce, DDT, etc), celles-ci proposent aux agriculteurs &laquo;&nbsp;un audit global, des plans d&rsquo;action et un suivi de deux ans &agrave; cinq ans &raquo;.<br>Les diff&eacute;rentes initiatives de terrain b&eacute;n&eacute;ficieront prochainement d&rsquo;une coordination par des comit&eacute;s de pilotage d&eacute;partementaux, &laquo;&nbsp;auxquels participeront les administrations, les Chambres d&rsquo;agriculture et la MSA&nbsp;&raquo;, a conclu Daniel Lenoir. Ces instances rassembleront des r&eacute;f&eacute;rents du monde de la sant&eacute; (ARS), de la sant&eacute;-s&eacute;curit&eacute; au travail, du secteur social (d&eacute;sign&eacute;s par la MSA) et de celui de l&rsquo;&eacute;conomie d&eacute;sign&eacute;s par la direction d&eacute;partementale des territoires.</p><ul><li><em>Chambre d&rsquo;agriculture du Puy-de-D&ocirc;me - agriculteurs en difficult&eacute;- contact au 04 73 44 43 37.</em></li></ul>


Plusieurs mesures prévues dans le cadre du plan de prévention du mal-être en agriculture présenté en novembre 2021 par le gouvernement ont été engagées, dans l’attente du déploiement de l’ensemble de ce dispositif.

La bataille contre le « mal-être » en agriculture

<p><strong>L&rsquo;entreprise fran&ccedil;aise Ynsect a indiqu&eacute; le 4 juillet</strong> que l'autorit&eacute; europ&eacute;enne de s&eacute;curit&eacute; sanitaire (Efsa) avait rendu ce jour un avis positif &agrave; la consommation humaine de scarab&eacute;e buffalo (<em>Alphitobius diaperinus</em>).</p>

<p><strong>C&rsquo;est le m&ecirc;me insecte qui colonise</strong> les &eacute;levages de volailles de chair depuis les ann&eacute;es 80 et que les &eacute;leveurs cherchent &agrave; &eacute;liminer.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2>Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/volailles/nourrir-le-monde-avec-des-mouches-et-des-scarabees">Nourrir le monde avec des mouches et des scarab&eacute;es</a></h2>

<p>&nbsp;</p>

<p><strong>Cet avis va &ecirc;tre soumis &agrave; la Commission europ&eacute;enne</strong> afin de pr&eacute;parer un projet de r&egrave;glement autorisant la commercialisation du produit dans l'UE. Il fait suite &agrave; la demande d&rsquo;autorisation formul&eacute;e par la soci&eacute;t&eacute; n&eacute;erlandaise Protifarm devenue Ynsect Netherlands suite &agrave; son rachat par le fran&ccedil;ais Ynsect. L&rsquo;autorisation finale pourrait &ecirc;tre finalis&eacute;e au d&eacute;but l&rsquo;an prochain.</p>

<p><strong>Ces insectes seraient incorpor&eacute;s dans les aliments sous forme d'ingr&eacute;dients </strong>alimentaires et non pas commercialis&eacute;s en l'&eacute;tat. Selon une enqu&ecirc;te de OnePoll, soci&eacute;t&eacute; anglaise &nbsp;sp&eacute;cialis&eacute;e dans les sondages en ligne et mandat&eacute;e par Ynsect, 53% des Fran&ccedil;ais seraient pr&ecirc;ts &agrave; consommer des aliments &agrave; base de prot&eacute;ines d&rsquo;insectes. Et d&rsquo;apr&egrave;s Ynsect, la FAO pr&eacute;voit que &nbsp;la consommation de prot&eacute;ines animales augmentera de 52 % entre 2007 et 2030.</p>



Le scarabée buffalo, connu en aviculture sous le nom de ténébrion, devient la quatrième espèce d’insecte à recevoir le feu vert de l’Efsa pour la consommation humaine.

Insectes : Le ténébrion bientôt dans l’assiette des consommateurs européens

<p class="MsoNormal"><em>"L'effectif de la<a href="https://www.facebook.com/La-vache-saosnoise-776822249033921" target="_blank"> race Saosnoise</a> est stable sur les trois &agrave; quatre derni&egrave;res ann&eacute;es"</em> pr&eacute;sente Julien Grayo, animateur du <a href="https://crapal.fr/" target="_blank">CRAPAL</a> (conservatoire des races animales en Pays-de-la-Loire). <em>"Ceci est plut&ocirc;t un bon r&eacute;sultat par rapport &agrave; l'&eacute;volution du cheptel de vaches allaitantes en France." </em></p>

<p><em>En 2022, </em>1630 femelles sont r&eacute;pertori&eacute;es dans 113 &eacute;levages, et 20 taureaux d&rsquo;IA sont disponibles.<em> "La Saosnoise cherche toujours de nouveaux &eacute;leveurs"</em>. Les troupeaux sont majoritairement des ateliers compl&eacute;mentaires dans un &eacute;levage bovin d'une autre race, rassemblant de quelques vaches &agrave; une vingtaine de reproductrices.<em> </em></p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi </strong>: <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/nous-demarrons-un-programme-de-relance-de-la-race-bleue-de-bazougers" target="_blank">&laquo; Nous d&eacute;marrons un programme de relance de la race Bleue de Bazougers &raquo;</a></div>

<p><em>"Parmi les races locales de l'Ouest, c'est la Saosnoise qui est la mieux adapt&eacute;e &agrave; une commercialisation en fili&egrave;re longue"</em> observe Julien Grayo.</p>

<p><strong>C'est ce qu'a aussi expliqu&eacute; Lucas Paris</strong>&nbsp;lors de la journ&eacute;e technique viande bovine organis&eacute;e par la Chambre d'agriculture de la Sarthe le 23 juin 2022. Il s&rsquo;est install&eacute; l'ann&eacute;e derni&egrave;re avec quarante vaches de race Saosnoise (et un objectif de cinquante vaches) associ&eacute;es &agrave; des cultures de vente.<em> </em></p>

<p><em>"La Saosnoise est une bo&icirc;te &agrave; outils&nbsp;: elle a la capacit&eacute; de faire de la viande standard telle des jeunes bovins engraiss&eacute;s &agrave; l&rsquo;ensilage de ma&iuml;s, et aussi de la viande haut de gamme"</em> fait valoir le jeune &eacute;leveur.</p>

<p><em>"Devenir &eacute;leveur de Saosnoises, c&rsquo;est aussi participer &agrave; une aventure collective de pr&eacute;servation et valorisation d&rsquo;une race &agrave; faible effectif, et pouvoir communiquer aupr&egrave;s de sa client&egrave;le avec une race locale "</em> explique Julien Grayo.</p>

<p>Les &eacute;leveurs de race locale b&eacute;n&eacute;ficient d'une aide<strong> MAEC Protection des Races Menac&eacute;es</strong> dans le cadre de la PAC, avec un cofinancement de la r&eacute;gion des Pays de la Loire.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/la-rouge-des-pres" target="_blank"> La Rouge des Pr&eacute;s d&eacute;marre un programme "sans cornes"</a></div>

<p><strong>Une dynamique de fili&egrave;re pour la valorisation commerciale</strong> de la Saosnoise est lan&ccedil;&eacute;e.&nbsp; L'argumentaire a &eacute;t&eacute; &eacute;labor&eacute; cette ann&eacute;e par les &eacute;leveurs, et il sera notamment pr&eacute;sent&eacute; aux professionnels des abattoirs, du n&eacute;goce et de la boucherie lors du salon de la boucherie &agrave; Angers en octobre prochain.</p>

<p class="encadre"><strong>Une race en programme de conservation</strong></p>

<p class="encadre">Bonne valorisation de l&rsquo;herbe, rusticit&eacute;, caract&egrave;re tr&egrave;s calme, la Saosnoise est appr&eacute;ci&eacute;e<em> "des &eacute;leveurs qui recherchent des vaches lourdes, de type &eacute;levage, relativement pr&eacute;coces avec de bonnes aptitudes fonctionnelles et en particulier v&ecirc;lant bien"</em>.</p>

<p class="encadre">Elle a gard&eacute; une ossature fine. Sa viande est<em> "fine et bien rouge, avec un beau persill&eacute;". </em>Les femelles p&egrave;sent dans les 800 kilos et donnent des carcasses de 450 &agrave; 550 kilos.</p>

<p class="encadre">Son berceau est entre le nord ouest de la Sarthe et la Mayenne. Son origine est la race Mancelle, infus&eacute;e de sang Durham et un peu Normand.</p>

<p class="encadre">Le syndicat de la race Saosnoise a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute; en 1997, puis un programme de sauvegarde a &eacute;t&eacute; constitu&eacute;. La race a &eacute;t&eacute; reconnue par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture en 2000.</p>

<p class="MsoNormal">&nbsp;</p>



La Saosnoise est une vache d'herbage de grand format, dont le berceau est à cheval sur la Sarthe et la Mayenne. Cette race à petit effectif lance cette année une dynamique de filière pour sa valorisation commerciale.

La Saosnoise cherche toujours de nouveaux éleveurs

<p>Le constructeur pr&eacute;sente la 3<sup>&egrave;me</sup> g&eacute;n&eacute;ration de la Varitron 470, propos&eacute;e dans des versions &agrave; roues et &agrave; chenilles (Terra Trac) &agrave; Mercedes Benz six cylindres Stage V (460 ch). Le montage et le d&eacute;montage du broyeur de fanes ont &eacute;t&eacute; simplifi&eacute;s gr&acirc;ce &agrave; la nouvelle suspension. De plus, sa puissance d'entra&icirc;nement a &eacute;t&eacute; augment&eacute;e afin de garantir un bon broyage des fanes, dont le volume est de plus en plus important. Les v&eacute;rins ext&eacute;rieurs permettent un guidage en hauteur du broyeur de fanes plus pr&eacute;cis. Gr&acirc;ce &agrave; la position de maintenance int&eacute;gr&eacute;e qui permet de soulever le broyeur de fanes, un travail plus s&ucirc;r et ergonomique est possible sur le dessous du broyeur de fanes.</p><h2>Arrachage flexible</h2><p>L&rsquo;automotrice peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;e de diff&eacute;rents b&acirc;tis d'arrachage pour la r&eacute;colte de pommes de terre, oignons et carottes. Dans le processus de r&eacute;colte en deux phases, elle peut &ecirc;tre utilis&eacute;e pour l'arrachage d'oignons et de pommes de terre dans l'andain. Gr&acirc;ce au r&eacute;glage automatique de la vitesse Speedtronic-Web, les cha&icirc;nes de tamisage peuvent &ecirc;tre r&eacute;gl&eacute;es non seulement en fonction de la vitesse d'avancement, mais aussi en fonction de la charge. Afin d'&eacute;viter toute obturation &eacute;ventuelle, l'ensemble des cha&icirc;nes de tamisage, l'&eacute;l&eacute;vateur tapis &agrave; t&eacute;tines et l'&eacute;l&eacute;vateur circulaire peuvent &ecirc;tre invers&eacute;s individuellement et confortablement depuis la cabine. Autre nouveaut&eacute; : le sens de rotation des unit&eacute;s d'effanage ou des rouleaux effaneurs peut &ecirc;tre invers&eacute;. Ils peuvent tourner soit dans le sens de l'effanage, soit dans celui du transport, afin d&rsquo;optimiser la s&eacute;paration.</p><h2>Rallonge de tr&eacute;mie</h2><p>La Varitron 470 avec ch&acirc;ssis roulant peut aussi &ecirc;tre dot&eacute;e de la rallonge de tr&eacute;mie &eacute;prouv&eacute;e de 64 cm de long, y compris sur les machines automotrices &agrave; roues. Les syst&egrave;mes d'&eacute;vacuation et les caisses particuli&egrave;rement hauts peuvent ainsi &ecirc;tre remplis facilement et en toute s&eacute;curit&eacute; dans le deuxi&egrave;me rang. La rallonge de tr&eacute;mie convient en particulier &agrave; l'arrachage sur de longues parcelles. Dans une largeur de rang de 75 cm, le v&eacute;hicule de collecte peut circuler dans la voie de passage et &ecirc;tre charg&eacute; sans perte par-dessus quatre rangs.</p><h2>Syst&egrave;me vid&eacute;o SmartView</h2><p>L&rsquo;automotrice est livr&eacute;e avec le terminal Isobus CCI 1200. Le syst&egrave;me vid&eacute;o SmartView avec moniteur &agrave; &eacute;cran tactile 12 pouces, fonction zoom, ralenti en direct, transmission d'images en direct et possibilit&eacute; d'enregistrer les images, garantit une bonne visibilit&eacute; sur toutes les fonctions de la machine avec 13 cam&eacute;ras maximum. Elle peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;e d'une cartographie de rendement int&eacute;gr&eacute;e. Sur la base de ces donn&eacute;es, il est possible d'&eacute;tablir une carte des zones de gestion qui diff&eacute;rencie les zones &agrave; haut et bas rendement. &Agrave; l'aide d'un syst&egrave;me d'information sur la gestion agricole (FMIS), une carte d'application pour l'utilisation sp&eacute;cifique, par exemple d'engrais, de produits phytosanitaires ou de semences, peut &ecirc;tre cr&eacute;&eacute;e sur la base de la carte des zones de gestion. Conform&eacute;ment aux directives sp&eacute;cifiques &agrave; chaque pays, la nouvelle Varitron 470 peut &ecirc;tre autoris&eacute;e avec un ch&acirc;ssis roulant jusqu'&agrave; 30 km/h.</p>


Outre un nouveau design, l’automotrice hérite d’un broyeur de fanes optimisé et peut être équipée de différents bâtis d'arrachage pour la récolte de pommes de terre, des oignons et des carottes.

Des évolutions sur l’arracheuse automotrice Varitron 470 de Grimme

<div>
<p>La contamination du lait par des bact&eacute;ries <em>E. coli</em> productrices de shigatoxines hautement pathog&egrave;nes (Stec) est une menace les fili&egrave;res au lait cru. Ces bact&eacute;ries &eacute;tant d&rsquo;origine f&eacute;cale, il est essentiel de maintenir des mamelles et des trayons propres, secs et en bon &eacute;tat. L&rsquo;entretien de la liti&egrave;re est donc une &eacute;tape cl&eacute; de la gestion de la contamination du lait. Toutefois, les membres du projet MaLiSTEC<sup>(1)</sup> rappellent qu&rsquo;<em>&laquo;&nbsp;en cas de pr&eacute;sence av&eacute;r&eacute;e de Stec&nbsp;dans l&rsquo;&eacute;levage, un &eacute;tat des lieux de la situation sanitaire de l&rsquo;exploitation est recommand&eacute;, en faisant appel &agrave; des conseillers ou v&eacute;t&eacute;rinaires, afin d&rsquo;&ecirc;tre guid&eacute; vers les solutions &agrave; mettre en place&nbsp;&raquo;.</em></p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/chevre/contre-les-escherichia-coli-efficacite-demontree-de-la-desinfection-pre-traite" target="_blank">Contre les Escherichia coli, efficacit&eacute; d&eacute;montr&eacute;e de la d&eacute;sinfection pr&eacute;-traite</a></div>

<h3>Ne pailler ni trop ni pas assez</h3>

<p>L&rsquo;objectif est de garder une liti&egrave;re la plus propre et la plus s&egrave;che possible. Pour cela, les ch&egrave;vres doivent avoir suffisamment d&rsquo;espace. Une &eacute;tude port&eacute;e par le projet MaLiSTEC a conclu qu&rsquo;il fallait au moins 1,5 m&sup2; par ch&egrave;vre adulte. Un paillage quotidien avec une paille s&egrave;che et non moisie permet de maintenir une liti&egrave;re propre et s&egrave;che en surface ce qui limite le contact entre la mamelle et les f&eacute;c&egrave;s et donc les risques de contamination f&eacute;cale lors de la traite. Il est conseill&eacute; d&rsquo;apporter entre 0,5 et 1&nbsp;kilo de paille par ch&egrave;vre et par jour mais la fr&eacute;quence et la quantit&eacute; de paillage sont &agrave; adapter &agrave; la conduite du troupeau et &agrave; la m&eacute;t&eacute;o.</p>

<p>Attention &agrave; ne pas apporter trop de paille non plus car cela peut entra&icirc;ner un &eacute;chauffement de la liti&egrave;re qui favorise le d&eacute;veloppement des bact&eacute;ries et n&eacute;cessite de curer plus souvent. Seules certaines p&eacute;riodes comme la mise bas ou juste apr&egrave;s le curage requi&egrave;rent un apport de paille plus important. Pailler avec les refus est &agrave; &eacute;viter car le foin, plus fermentescible, favorise l&rsquo;&eacute;chauffement de la liti&egrave;re et absorbe moins d&rsquo;eau ce qui rend la liti&egrave;re plus humide. Enfin, le foin est plus abrasif que la paille et agresse davantage les mamelles.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/chevre/vers-une-meilleure-maitrise-des-stec-dans-les-elevages-laitiers" target="_blank">Vers une meilleure ma&icirc;trise des Stec dans les &eacute;levages laitiers</a></div>

<h3>G&eacute;rer l&rsquo;humidit&eacute;</h3>

<p>Pour garder la liti&egrave;re s&egrave;che, il faut contr&ocirc;ler toutes les sources d&rsquo;humidit&eacute;. Il est important de v&eacute;rifier l&rsquo;absence de fuite d&rsquo;eau au niveau des abreuvoirs&nbsp;et &eacute;viter de mouiller la liti&egrave;re lors du nettoyage des abreuvoirs. Des produits ass&eacute;chants peuvent aussi &ecirc;tre utilis&eacute;s. Astuce : si un rond humide appara&icirc;t sur le genou quand on le pose sur la liti&egrave;re, alors le paillage est insuffisant.</p>

<h3>Une liti&egrave;re rien que pour les ch&egrave;vres</h3>

<p>La pr&eacute;sence d&rsquo;autres animaux et en particulier les volailles est fortement d&eacute;conseill&eacute;e en fili&egrave;re au lait cru. En effet, les oiseaux sont porteurs de <em>Salmonella, Listeria</em> et de&nbsp;Stec, m&ecirc;me s&rsquo;ils sont souvent propos&eacute;s pour g&eacute;rer les mouches.</p>

<p class="note">&nbsp;(1) Le projet MaLiSTEC pilot&eacute; par l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage avait pour objectif d&rsquo;identifier les leviers pour limiter la multiplication et la transmission des E. coli du tube digestif dans le lait</p>
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<div class="encadre__wrapper">
<h2>Curer au bon moment</h2>

<p>Pour savoir quand curer, il faut se donner un indicateur de d&eacute;clenchement plut&ocirc;t qu&rsquo;une fr&eacute;quence dans le temps. <em>&laquo;&nbsp;Il est temps de pr&eacute;voir le prochain curage lorsque la temp&eacute;rature de la liti&egrave;re approche les 35&nbsp;&deg;C en surface&nbsp;&raquo;,</em> affirment les conseillers de terrain. M&ecirc;me si d&rsquo;autres param&egrave;tres peuvent intervenir dans la d&eacute;cision. Le curage est une op&eacute;ration &agrave; risque car il peut remettre des agents pathog&egrave;nes en suspension dans l&rsquo;environnement. Il faut donc &eacute;loigner les animaux pendant le curage et nettoyer les abreuvoirs apr&egrave;s celui-ci.</p>
</div>

<div class="outils__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>Chiffres cl&eacute;s</h3>
</div>

<div class="relance">1,5 m&sup2; de surface minimum par ch&egrave;vre adulte</div>

<div class="relance">0,5 &agrave; 1&nbsp;kilo de paille par ch&egrave;vre et par jour</div>

<p>&Agrave; l&rsquo;issue du projet MaLiSTEC deux plaquettes ont &eacute;t&eacute; &eacute;dit&eacute;es. Elles sont &agrave; retrouver sur le site <a href="https://idele.fr/detail-dossier/maitrise-des-stec-en-elevage-caprin-1" target="_blank">idele.fr</a></p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/chevre/sites/chevre/files/_RCH371_TECH_QUALI_OUTIL.PNG" /></figure><p>&nbsp;</p>
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La contamination du lait par des STEC est un enjeu majeur de qualité dans les filières au lait cru. Une bonne gestion de la litière paillée des chèvres est un levier pour limiter le passage des bactéries dans le lait.

Entretenir sa litière paillée pour un lait de chèvre sans STEC

<h1>ACTUALIT&Eacute;S DE LA R&amp;D EN &Eacute;LEVAGE PORCIN</h1><h2><strong>Comment tenir le cap dans un contexte d&rsquo;incertitudes et de v</strong><strong>olatilit&eacute; ?</strong></h2><p><strong>Mardi 29 Novembre 2022 de 9h30 &agrave; 17h &agrave; Rennes (amphith&eacute;&acirc;tre de la Chambre d&rsquo;agriculture de Bretagne) en pr&eacute;sentiel et &agrave; distance !</strong></p><p>Les experts de l&rsquo;IFIP et des Chambres d&rsquo;Agriculture de Bretagne et des Pays de la Loire apporteront un &eacute;clairage pour relever ces challenges.</p><p>&bull; Optimiser le co&ucirc;t alimentaire<br>&bull; &Eacute;nergie et effluents : r&eacute;duire les co&ucirc;ts et gagner en autonomie<br>&bull; Adapter les b&acirc;timents &agrave; la diversit&eacute; des enjeux<br>&bull; R&eacute;mun&eacute;rer les progr&egrave;s des &eacute;leveurs et les valoriser aupr&egrave;s du consommateur</p><p>Une coorganisation IFIP-Institut du porc et les Chambres d&rsquo;Agriculture de Bretagne et des Pays de la Loire.&nbsp;</p>


6e Journée TechPORC : prenez date !

<p>Chaque matin, l&rsquo;actualit&eacute; technique et &eacute;conomique de la fili&egrave;re porcine sous forme d&rsquo;interventions et d&eacute;bats pour s&rsquo;informer et &eacute;changer <strong>de 9h15 &agrave; 10h30 &agrave; l&rsquo;Espace Europe Salle A et &agrave; distance</strong>.</p><ul><li>MARDI 13/09 : Actualit&eacute; &eacute;conomique de la fili&egrave;re porcine (March&eacute;s du porc et de l&rsquo;aliment, conflit en Ukraine, prix de l&rsquo;&eacute;nergie&hellip;) par les &eacute;conomistes de l&rsquo;IFIPLa d&eacute;carbonation, facteur de comp&eacute;titivit&eacute; dans la fili&egrave;re porcine &hellip;<br>par les experts de l&rsquo;IFIP et t&eacute;moignages d&rsquo;acteurs de la fili&egrave;re porcine</li><li>MERCREDI 14/09 : &hellip; au maillon &Eacute;levage (Label Bilan Carbone porc, diagnostics et retour d&rsquo;exp&eacute;riences)</li><li>JEUDI 15/09 : &hellip; au maillon Alimentation (Strat&eacute;gie d&rsquo;alimentation Bas carbone, Charte, impacts des intrants alimentaires et autonomie prot&eacute;ique)</li><li>VENDREDI 16/09 EN WEBINAIRE : &hellip; au maillon Aval (D&eacute;marche RSE, diagnostic Carbone, cahiers des charges, &eacute;valuation de la performance).</li></ul><p><strong>Rendez-vous quotidien du Space &ndash; Entr&eacute;e libre &ndash; Accueil caf&eacute; d&egrave;s 9H &ndash; Sur inscription</strong></p><p>Voir le programme : 


    <a href="https://api.prod.pleinchamp.com/content/download/294320/file/matinales_ifip_2022_A5.pdf">Programme des matinales</a>

</p><p><a href="https://ifip.asso.fr/inscription-aux-matinales-de-lifip-au-space-2022/" target="_blank" title="">Cliquez ici pour vous inscrire</a></p>


Matinales de l’IFIP au Space 2022

<p>Le b&acirc;timent d&rsquo;&eacute;levage est au c&oelig;ur d&rsquo;enjeux strat&eacute;giques. I<strong>l repr&eacute;sente le garant de la performance globale des exploitations. La construction d&rsquo;un b&acirc;timent engage sur le long terme.</strong> <em>&laquo;&nbsp;On dit souvent que c&rsquo;est une &agrave; deux ann&eacute;es de r&eacute;flexion pour 20 ans d&rsquo;utilisation voire plus dans certains cas. Les b&acirc;timents sont de plus en plus techniques et pointus. Il y a des besoins importants en termes de formation initiale et professionnelle et globalement il y a peu de moyens en recherche et d&eacute;veloppement sur la th&eacute;matique des b&acirc;timents&nbsp;&raquo;</em>, souligne Fr&eacute;d&eacute;ric Kergourlay, de la Chambre d&rsquo;Agriculture de Bretagne.</p>

<div class="sequence"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/un-batiment-bien-ventile-moindre-cout">Un b&acirc;timent bien ventil&eacute; &agrave; moindre co&ucirc;t</a></div>

<p>Le b&acirc;timent est &eacute;galement au c&oelig;ur d&rsquo;enjeux op&eacute;rationnels (&eacute;conomiques, r&eacute;glementaires, environnementaux, de bien-&ecirc;tre) qui vont impacter la construction, la conception et l&rsquo;utilisation des b&acirc;timents qui r&eacute;sulteront toujours d&rsquo;un compromis entre plusieurs enjeux. Le RMT Batice s&rsquo;est pench&eacute; sur la question.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h3>Un parc b&acirc;timent vieillissant</h3>

<p>En &eacute;levage bovins viande, on trouve des syst&egrave;mes plus simples (majoritairement en aire paill&eacute;e) et davantage standardis&eacute;s avec un niveau d&rsquo;&eacute;quipement moins important par rapport aux b&acirc;timents bovins lait mais avec des exigences accrues en termes de contention. <em>&laquo;&nbsp;Le parc b&acirc;timents des ruminants fran&ccedil;ais est plut&ocirc;t vieillissant, notamment en allaitant."</em><strong> Selon les chiffres de la derni&egrave;re enqu&ecirc;te Agreste 2015 (avant impact du PCAE qui a permis un certain nombre de modernisation), 41 % des &eacute;levages bovins viande comptaient une derni&egrave;re construction ou r&eacute;novation de plus de 20 ans.</strong> <em>Les besoins en termes de r&eacute;novation sont donc importants&nbsp;&raquo;</em>, souligne Bertrand Fagoo de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage.</p>

<p>Par ailleurs,<strong> le poids des b&acirc;timent et &eacute;quipements dans les co&ucirc;ts de production p&egrave;se lourd&nbsp;: 57 % des annuit&eacute;s/EBE chez les naisseurs-engraisseurs </strong>(donn&eacute;es Inosys 2019). Ceci limite fortement les investissement et la capacit&eacute; d&rsquo;investissement future. L&rsquo;endettement est &eacute;lev&eacute; avec des EBE pas toujours suffisants et souvent on a des modernisations qui se font avec des am&eacute;nagements et des extensions &agrave; partir de l&rsquo;existant.</p>

<div class="sequence"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/un-batiment-neuf-securise-pour-travailler-seul">Un b&acirc;timent neuf s&eacute;curis&eacute; pour travailler seul</a></div>

<p><strong>La modernisation des b&acirc;timents a permis d&rsquo;am&eacute;liorer la productivit&eacute; et les conditions de travail avec un agrandissement des cheptels. Toutefois, l&rsquo;augmentation du nombre de vaches par &eacute;levage contribue &agrave; une charge de travail &eacute;lev&eacute;e. </strong></p>

<p>La modernisation engage &eacute;galement sur le long terme avec des capitaux immobilis&eacute;s en plus et donc moins de souplesse financi&egrave;re. Il en d&eacute;coule &eacute;galement une charge mentale sup&eacute;rieure li&eacute;e &agrave; l&rsquo;obligation de r&eacute;sultat. <em>&laquo;&nbsp;Attention donc aux projets qui sont potentiellement d&eacute;structurants o&ugrave; on a une n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;une approche globale et d&rsquo;un raisonnement des investissements</em>."</p>

<p>C&ocirc;t&eacute; bien-&ecirc;tre animal, l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur chez les ruminants est tr&egrave;s pratiqu&eacute;, except&eacute; l&rsquo;hiver.</p>

<div class="sequence"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/un-batiment-polyvalent-moindre-cout">Un b&acirc;timent polyvalent &agrave; moindre co&ucirc;t</a></div>

<h3>Quels b&acirc;timents demain, de nombreux enjeux</h3>

<p>Le RMT Batice vise &agrave; &ecirc;tre le laboratoire d&rsquo;id&eacute;es des r&eacute;flexions autour des b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage en se projetant &agrave; l&rsquo;horizon 2040.</p>

<p>Les b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage doivent aujourd&rsquo;hui faire face &agrave; de nouveaux enjeux li&eacute;s aux demandes soci&eacute;tales, au changement climatique&hellip; &agrave; savoir&nbsp;:</p>

<ul><li><strong>L&rsquo;enjeu bien-&ecirc;tre animal.</strong> Aujourd&rsquo;hui, des d&eacute;marches de progr&egrave;s ont &eacute;t&eacute; engag&eacute;es par toutes les fili&egrave;res de ruminants, avec des gains potentiels pour les &eacute;leveurs en am&eacute;liorant le confort des animaux. Se pose la question de l&rsquo;acc&egrave;s au p&acirc;turage toute l&rsquo;ann&eacute;e avec des effets positifs av&eacute;r&eacute;s dans certaines situations mais aussi beaucoup d&rsquo;interrogations sur les enjeux associ&eacute;s (co&ucirc;ts suppl&eacute;mentaires, gestion des effluents et &eacute;missions, utilit&eacute; en compl&eacute;ments de b&acirc;timents de plus en plus ouverts).</li>
</ul><div class="sequence"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/des-amenagements-pour-favoriser-le-bien-etre-des-bovins-et-de-leleveur">Des am&eacute;nagements pour favoriser le bien-&ecirc;tre des bovins et de l&rsquo;&eacute;leveur</a></div>

<ul><li><strong>L&rsquo;enjeu travail</strong>. La r&eacute;duction de la p&eacute;nibilit&eacute; est au centre des r&eacute;flexions d&rsquo;autant plus lorsque les tailles des troupeaux augmentent avec la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;assurer la s&eacute;curit&eacute; au moment des interventions. L&rsquo;automatisation est un r&eacute;ponse possible avec un cham des possibles qui s&rsquo;&eacute;largit. Des compromis sont toutefois &agrave; trouver entre le gain de temps et les co&ucirc;ts annuels de fonctionnement.</li>
</ul><div class="sequence"><strong>Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/une-contention-fixe-pour-securiser-le-travail-avec-les-bovins"> </a></strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/une-contention-fixe-pour-securiser-le-travail-avec-les-bovins">Une contention fixe pour s&eacute;curiser le travail avec les bovins</a></div>

<ul><li><strong>L&rsquo;enjeu climatique.</strong> La construction de b&acirc;timents adapt&eacute;s aux coups de chaleur appara&icirc;t essentielle am&eacute;liorer la ventilation naturelle et limiter le rayonnement l&rsquo;&eacute;t&eacute;).</li>
</ul><div class="sequence"><strong>lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/proteger-les-jeunes-bovins-des-fortes-chaleurs-0">Prot&eacute;ger les jeunes bovins des fortes chaleurs&nbsp;</a></div>

<ul><li><strong>L&rsquo;enjeu sant&eacute; animale et la bios&eacute;curit&eacute;.</strong> La tendance avec l&rsquo;agrandissement des cheptels est d&rsquo;aller pour les ruminants vers des b&acirc;timents sp&eacute;cialis&eacute;s selon les cat&eacute;gories d&rsquo;&acirc;ge et les besoins, ainsi que d&rsquo;optimiser les circuits (quarantaine, vide sanitaire&hellip;)</li>
</ul><div class="sequence"><strong>lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/dossier/biosecurite-empecher-les-maladies-de-circuler">Bios&eacute;curit&eacute; : emp&ecirc;cher les maladies de circuler</a></div>

<ul><li><strong>L&rsquo;enjeu environnemental.</strong> L&rsquo;objectif est de r&eacute;duire l&rsquo;impact de l&rsquo;&eacute;levage sur son environnement et de limiter les &eacute;missions. La ma&icirc;trise des &eacute;missions est plus difficile en ruminant car il est difficile de capter le m&eacute;thane avec des b&acirc;timents ouverts.</li>
	<li><strong>L&rsquo;enjeu &eacute;nergie</strong>. L&rsquo;objectif est de limiter l&rsquo;emploi des ressources et r&eacute;duire la d&eacute;pendance &eacute;nerg&eacute;tique.</li>
</ul><div class="sequence"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/dossier/batiment-photovoltaique-des-bovins-bien-loges-sous-les-panneaux">[B&acirc;timent photovolta&iuml;que] Des bovins bien log&eacute;s sous les panneaux</a></div>

<ul><li><strong>L&rsquo;enjeu durabilit&eacute;</strong>. La ma&icirc;trise des co&ucirc;ts est incontournable. La valorisation des b&acirc;timents anciens est largement pratiqu&eacute;e en &eacute;levage de ruminants dans le respect des contraintes r&eacute;glementaires. Il faut &eacute;galement rester attentif &agrave; l&rsquo;&eacute;volution des demandes soci&eacute;tales et/ou de l&rsquo;aval qui ont des incidences sur la fa&ccedil;on de construire. Les priorit&eacute;s sont diff&eacute;rentes selon les pays. La durabilit&eacute; pose beaucoup de questions sur les b&acirc;timents de demain. <em>&laquo;&nbsp;Est-ce qu&rsquo;on continuera &agrave; agrandir les &eacute;levages pour maintenir le potentiel de production malgr&eacute; la r&eacute;duction du nombre d&rsquo;&eacute;leveurs gr&acirc;ce au high tech ou au salariat&nbsp;? Ou iront nous vers des &eacute;levages avec des b&acirc;timents simplifi&eacute;s de plus petites tailles et une baisse de la production&nbsp;?&nbsp;&raquo;</em> s&rsquo;interroge Bertrand Fagoo.</li>
</ul><div class="sequence"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/nous-nous-focalisons-sur-les-consommateurs-de-viande">&laquo;&nbsp;Nous nous focalisons sur les consommateurs de viande&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>De nombreux enjeux sont &agrave; prendre en compte mais il faut toujours faire des compromis. Il existe en effet des antagonismes entre les enjeux. Il faut donc savoir arbitrer entre l&rsquo;ensemble de ces enjeux. Le b&acirc;timent et les syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage sont tr&egrave;s li&eacute;s.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="encadre"><strong>RMT Batice, qu&rsquo;est-ce que c&rsquo;est&nbsp;?</strong></div>

<div class="encadre"><a href="https://idele.fr/rmt-batice/">Le RMT (r&eacute;seau mixte et technologique) Bactice</a> est un r&eacute;seau d&rsquo;&eacute;changes inter-fili&egrave;res et multi-acteurs sur le th&egrave;me du b&acirc;timent d&rsquo;&eacute;levage.</div>

<div class="encadre">Les actions du RMT Batice portent sur une r&eacute;flexion prospective sur les b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage &agrave; l&rsquo;horizon 2040 et l&rsquo;apport de r&eacute;ponses concr&egrave;tes aux enjeux des fili&egrave;res d&rsquo;&eacute;levage par un rep&eacute;rage des innovations sociales, organisationnelles et techniques en France et &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger. Les actions portent &eacute;galement sur l&rsquo;&eacute;laboration d&rsquo;un conseil b&acirc;timent adapt&eacute; &agrave; la hauteur des enjeux et sur une large diffusion des connaissances et ressources existantes sur les b&acirc;timents</div>

<p>&nbsp;</p>



<p>Les bâtiments d’élevage sont au cœur d’enjeux stratégiques. Le réseau mixte technologique (RMT) Batice, animé par l’Idele et la Chambre d’agriculture de Bretagne s’est penché sur l’avenir à donner aux stabulations après avoir fait un état des lieux du parc bâtiments français.</p>

Quels bâtiments d’élevage bovins viande à l’horizon 2040 ?

<div>
<div class="seqNum">
<h3>1 Les &eacute;l&eacute;ments cl&eacute;s d&rsquo;une saison de p&acirc;turage</h3>
</div>

<p>Les prairies ne produisent pas de l&rsquo;herbe uniform&eacute;ment toute l&rsquo;ann&eacute;e et il faut pouvoir s&rsquo;adapter au calendrier de la pousse. &laquo;&nbsp;<em>En p&acirc;turant puis en fauchant t&ocirc;t au printemps, on &eacute;vite le gaspillage d&rsquo;herbe</em>, explique <a href="https://vimeo.com/724768067">Julien Fradin de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage</a>. <em>L&rsquo;herbe de printemps, c&rsquo;est 65 &agrave; 80&nbsp;% du rendement de l&rsquo;ann&eacute;e</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;herbe de printemps est une herbe de super qualit&eacute;</em>, confirme <a href="https://vimeo.com/722574439">St&eacute;phanie Guibert&nbsp;de la chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire</a>. <em>Fourrage &eacute;quilibr&eacute; en &eacute;nergie et en azote, l&rsquo;herbe de printemps est un levier vers l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique. Pour en profiter, il faut d&eacute;couper ses parcelles pour garder au maximum une herbe jeune pour la fauche ou le p&acirc;turage</em>&nbsp;&raquo;.</p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/patre/sites/patre/files/styles/normal_size/public/_RPA696_TECH_FOURRAGE_GRAPH.jpg.webp?itok=NlpCjLzV" width="747" height="352" alt="L'herbe et les prairies demandent d'agir au bon moment, tout au long de l'ann&eacute;e.Source : Idele" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">L'herbe et les prairies demandent d'agir au bon moment, tout au long de l'ann&eacute;e.Source : Idele</div>
      
&copy;
    Idele

</div>
<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/patre/paturage-0">Les infos p&acirc;turage de P&acirc;tre</a></div>

<p>Ensuite, en &eacute;t&eacute;, il faut pr&eacute;server la ressource et &eacute;viter le surp&acirc;turage par des apports de fourrages compl&eacute;mentaires, que ce soit avec de nouvelles parcelles ou en utilisant des fourrages stock&eacute;s. &laquo;&nbsp;<em>En automne, apr&egrave;s les pluies, c&rsquo;est un petit printemps</em>, appr&eacute;cie Julien Fradin. <em>Il faut profiter du rebond de pousse et d&rsquo;une herbe de qualit&eacute; malheureusement sous-estim&eacute;e. C&rsquo;est &agrave; chacun de trouver ses rep&egrave;res en observant ses prairies ou en &eacute;changeant avec ses voisins.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<div class="seqNum">
<h3>2 La bonne hauteur avec les bonnes mesures</h3>
</div>

<p>L&rsquo;herbom&egrave;tre est un outil trop souvent n&eacute;glig&eacute;. Pourtant, &laquo;&nbsp;<em>mesurer la hauteur d&rsquo;herbe permet de conna&icirc;tre la production de ses prairies et d&rsquo;adapter le chargement et l&rsquo;organisation du p&acirc;turage</em>&nbsp;&raquo;, recommande <a href="https://vimeo.com/722561401">Claire Douine du Ciirpo</a>. <a href="https://vimeo.com/722547278">Claire Caraes, charg&eacute;e de projets Prairies &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture de Normandie</a>, le confirme &laquo;<em>&nbsp;l&rsquo;herbe trop haute risque d&rsquo;&ecirc;tre pi&eacute;tin&eacute;e et sa valeur alimentaire se d&eacute;grade avec l&rsquo;&eacute;piaison. Id&eacute;alement, un troupeau peut rentrer entre 8 et 10&nbsp;cm et sortir avant d&rsquo;attendre les 5&nbsp;cm pour ne pas p&eacute;naliser la repousse</em>&nbsp;&raquo;.</p>

<div class="seqNum">
<h3>3 Une r&eacute;colte en douceur pour garder les prot&eacute;ines des feuilles</h3>
</div>

<p>Au moment de la r&eacute;colte de l&rsquo;herbe, sous forme de foin, d&rsquo;enrubannage ou d&rsquo;ensilage, il s&rsquo;agit de ne pas perdre les feuilles, surtout pour des l&eacute;gumineuses. Ce sont elles qui gardent la majeure partie des prot&eacute;ines du fourrage. <a href="https://vimeo.com/722527714">Anthony Uijttewaal, responsable du p&ocirc;le fourrages d&rsquo;Arvalis Institut du v&eacute;g&eacute;tal</a>, explique : &laquo;&nbsp;<em>pour garder la valeur des fourrages, il faut pr&eacute;server les feuilles avec des faucheuses peu agressives, un conditionneur r&eacute;gl&eacute; sur la petite vitesse et un s&eacute;chage rapide gr&acirc;ce &agrave; un large &eacute;talement de l&rsquo;herbe coup&eacute;e. Mais la r&eacute;colte d&rsquo;herbe est aussi un compromis car on ne peut pas multiplier le nombre de passage si l&rsquo;on veut garder un bon d&eacute;bit de chantier.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<figure role="group" class="align-center"><div>
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/patre/sites/patre/files/styles/petite_358_246_/public/_RPA696_TECH_FOURRAGE_SALON_NIV1_5.jpg.webp?itok=q4mA4cwW" width="358" height="247" alt="Le s&eacute;chage de l'herbe est un compromis entre a&eacute;ration, temps de s&eacute;chage et pr&eacute;servation des feuilles. " typeof="foaf:Image" /></div>
      
</div>
<figcaption></figcaption></figure><div class="seqNum">
<h3>4 Des fourrag&egrave;res estivales en d&eacute;rob&eacute;e pour renforcer son stock</h3>
</div>

<p>Sem&eacute;es en fin de printemps ou au d&eacute;but d&rsquo;&eacute;t&eacute;, les d&eacute;rob&eacute;es estivales sont des cultures opportunistes &agrave; caler entre deux cultures, g&eacute;n&eacute;ralement pendant trois mois entre juin et octobre. &laquo;&nbsp;<em>Cela peut &ecirc;tre des gramin&eacute;es comme du sorgho multicoupe, du millet ou du moha, des l&eacute;gumineuses comme de la vesce ou du tr&egrave;fle ou des crucif&egrave;res comme le chou, la navette ou le colza</em>&nbsp;&raquo;, liste <a href="https://vimeo.com/724473767">&Eacute;lodie Morand d&rsquo;Arvalis</a>.</p>

<p>Les m&eacute;langes gramin&eacute;es-l&eacute;gumineuses pr&eacute;sentent souvent de meilleurs rendements que des esp&egrave;ces implant&eacute;es seules. Les l&eacute;gumineuses apportent des prot&eacute;ines alors que les crucif&egrave;res exploit&eacute;es avant floraison offrent un bon &eacute;quilibre entre &eacute;nergie et prot&eacute;ines. Les gramin&eacute;es telles que le moha ou le sorgho fourrager sont adapt&eacute;es &agrave; des semis de d&eacute;but d&rsquo;&eacute;t&eacute;.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/patre/meteils-et-derobees-pour-securiser-son-systeme-fourrager">M&eacute;teils et d&eacute;rob&eacute;es pour s&eacute;curiser son syst&egrave;me fourrager</a></div>

<p>Implant&eacute;es de la mi-mai &agrave; la mi-juillet dernier d&eacute;lai, les d&eacute;rob&eacute;es fourrag&egrave;res estivales peuvent &ecirc;tre sem&eacute;es sans labour apr&egrave;s un travail du sol l&eacute;ger. Mais &laquo;&nbsp;<em>aucune esp&egrave;ce n&rsquo;est capable de s&rsquo;implanter si elle n&rsquo;a pas un minimum d&rsquo;eau &agrave; l&rsquo;installation</em>&nbsp;&raquo;, avertit Didier Deleau d&rsquo;Arvalis.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/patre/ces-plantes-qui-supportent-mieux-le-manque-deau">Ces plantes qui supportent mieux le manque d&rsquo;eau</a></div>

<p>Depuis quelques ann&eacute;es, des esp&egrave;ces exotiques, originaires d&rsquo;Afrique, comme le lablab, le ni&eacute;b&eacute; (cowpea), le teff grass ou le sorgho multicoupe sont apparues sur le march&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Ces esp&egrave;ces sont plus r&eacute;sistantes &agrave; la chaleur et &agrave; la s&eacute;cheresse</em>, observe &Eacute;lodie Morand. <em>Il faut les tester sous nos latitudes et dans notre environnement. On a d&eacute;j&agrave; des r&eacute;sultats int&eacute;ressants avec le teff gras qui pr&eacute;sente de bonnes valeurs alimentaires et repousse vite. A contrario, le lablab ou le ni&eacute;b&eacute; semblent moins bien fonctionner, peut-&ecirc;tre parce que ces l&eacute;gumineuses exotiques ont besoin d&rsquo;inocula qui n&rsquo;existent pas ici.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<figure role="group" class="align-center"><div>
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/patre/sites/patre/files/styles/normal_size/public/_RPA696_TECH_FOURRAGE_SALON_NIV1_1.jpg.webp?itok=pS1jkwAw" width="747" height="560" alt="Des essais sont en cours, comme ici au Ciirpo, pour mesurer l'int&eacute;r&ecirc;t des fourrag&egrave;res estivales en d&eacute;rob&eacute;e. " typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Des essais sont en cours, comme ici au Ciirpo, pour mesurer l'int&eacute;r&ecirc;t des fourrag&egrave;res estivales en d&eacute;rob&eacute;e. </div>
      
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    Ciirpo

</div>
<figcaption></figcaption></figure><div class="seqNum">
<h3>5 Pois, f&eacute;verole et lupin contribuent aussi &agrave; l&rsquo;autonomie des &eacute;levages</h3>
</div>

<p>Directement int&eacute;gr&eacute;s dans la ration, les pois, f&eacute;verole et lupin sont des atouts pour l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique des &eacute;levages fran&ccedil;ais gr&acirc;ce &agrave; leur teneur en prot&eacute;ines de 21 &agrave; 40&nbsp;%. &laquo;<em>&nbsp;Sem&eacute;es aux bonnes dates, dans de bonnes conditions et sans surdensit&eacute;, les cultures de pois et f&eacute;verole ne demandent pas trop d&rsquo;interventions techniques</em>, explique <a href="https://vimeo.com/722522782">Agathe Penant, ing&eacute;nieure d&eacute;veloppement prot&eacute;agineux et diversification &agrave; Terres Inovia</a>. <em>Par contre, la culture du lupin peut &ecirc;tre plus d&eacute;licate avec un enherbement &agrave; ma&icirc;triser et une exigence pour des sols acides et non hydromorphes.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<figure role="group" class="align-center"><div>
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/patre/sites/patre/files/styles/petite_358_246_/public/_RPA696_TECH_FOURRAGE_SALON_NIV1_4.JPG.webp?itok=Wt-3ou8f" width="358" height="247" alt="Autre fa&ccedil;on de produire des prot&eacute;ines sur ces terres, ce m&eacute;teil m&eacute;lange triticale, avoine, pois fourrager, vesce commune et vesce velue." typeof="foaf:Image" /></div>
      
</div>
<figcaption></figcaption></figure></div>

<div class="encadre__wrapper">
<h2>31 700 visiteurs au Salon de l&rsquo;herbe</h2>

<p>Mille nuances de vert au <a href="https://www.salonherbe.com/">Salon de l&rsquo;herbe et des fourrages</a> qui s&rsquo;est tenu &agrave; Villefranche-d&rsquo;Allier (03) les 1<sup>er</sup> et 2&nbsp;juin. Pas moins de 31 700 visiteurs ont arpent&eacute; l&rsquo;all&eacute;e centrale &agrave; la d&eacute;couverte des collections vari&eacute;tales des semenciers ou des mat&eacute;riels de r&eacute;colte en d&eacute;monstration. Au village technique, renomm&eacute; Village de l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique et fourrag&egrave;re, les conf&eacute;rences, ateliers et pr&eacute;sentations se sont succ&eacute;d&eacute; pour rappeler l&rsquo;importance de l&rsquo;herbe sur la souverainet&eacute; prot&eacute;ique.</p>

<figure role="group" class="align-center"><div>
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/patre/sites/patre/files/styles/petite_358_246_/public/_RPA696_TECH_FOURRAGE_SALON_NIV1_6.JPEG.webp?itok=ddlcLaKM" width="358" height="247" alt="Au village de l'autonomie prot&eacute;ique et fourrag&egrave;re du Salon de l'herbe, les experts d&rsquo;Idele, d&rsquo;Arvalis et d'autres organismes (Semae, AFPF, Inrae, BTPL, les Chambres d&rsquo;agriculture, les Conseils en &eacute;levage, Terres Inovia&hellip;) ont r&eacute;pondu aux questions d&rsquo;une partie des 31 700 visiteurs du salon. " typeof="foaf:Image" /></div>
      
</div>
<figcaption></figcaption></figure></div>

<div class="outils__wrapper">
<h2>C&ocirc;t&eacute; web</h2>

<p>Pour aider &agrave; trouver le bon couvert, Arvalis propose un outil en ligne <a href="http://choix-des-couverts.arvalis-infos.fr" target="_blank">choix-des-couverts.arvalis-infos.fr</a> qui renvoie vers la description des esp&egrave;ces <a href="http://fiches.arvalis-infos.fr" target="_blank">fiches.arvalis-infos.fr</a>.</p>
</div>



Le Salon de l’herbe et des fourrages était un endroit de choix pour se rappeler l’importance de la bonne herbe pour produire soi-même l’alimentation de son troupeau. Rappel des préconisations techniques.

Cinq pistes pour regagner en autonomie

<h3 class="MsoPlainText">Quel est le poids de l'Ukraine dans la production de semences ?</h3><p class="MsoPlainText">L'Ukraine, gros exportateur de bl&eacute; et de tournesol, est aussi un acteur majeur de la production de semences, activit&eacute; strat&eacute;gique pour ses &eacute;quilibres agricoles mais aussi ceux de ses partenaires &eacute;conomiques. En 2020, l'Ukraine a produit des semences de c&eacute;r&eacute;ales sur 70.000 hectares, contre 120.000 pour la France et environ 115.000 pour l'Espagne et l'Allemagne. Ce pays est la deuxi&egrave;me destination hors UE des exportations fran&ccedil;aises de semences et plants. Plusieurs entreprises fran&ccedil;aises y ont implant&eacute; des unit&eacute;s de production et de distribution. Ces activit&eacute;s, conjugu&eacute;es aux exportations, repr&eacute;sentent pr&egrave;s de 400 millions des 3,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires des entreprises semenci&egrave;res fran&ccedil;aises. Une quinzaine d'entreprises ont &eacute;t&eacute; impact&eacute;es par la guerre (probl&egrave;mes de transport, approvisionnement, s&eacute;curit&eacute;).</p><h3 class="MsoPlainText">Quel a &eacute;t&eacute; l'impact du conflit ?</h3><p class="MsoPlainText">L'Ukraine exporte surtout des commodit&eacute;s (bl&eacute;, tournesol) sur les march&eacute;s. Priv&eacute;e d'une partie de ses semences, elle produira donc moins et exportera moins, ind&eacute;pendamment de l'am&eacute;lioration des conditions d'exportation. Les agriculteurs, qui &eacute;taient exempt&eacute;s de conscription, ont pu semer presque partout, mais avec des difficult&eacute;s : manque de carburant pour les tracteurs, champs min&eacute;s pr&egrave;s des lignes de front, destruction de mat&eacute;riel agricole. On &eacute;value la perte de la production de semences &agrave; entre 40 et 50%. C'est cela qui va poser probl&egrave;me. Parce que ce qui ne sera pas sem&eacute; ne sera pas disponible pour &ecirc;tre mis en culture l'hiver prochain. Il n'y aura pas de p&eacute;nurie pour 2023 en France. En revanche, il va commencer &agrave; y en avoir au niveau de l'Union europ&eacute;enne d&egrave;s 2023 et en 2024.&nbsp;&nbsp;</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-augmentation-du-prix-des-semences" target="_blank" title="">Vers une augmentation du prix des semences</a>
</aside>
<h3 class="MsoPlainText">Peut-on pallier ce manque&nbsp; ?</h3><p class="MsoPlainText">La France aurait la possibilit&eacute; technique de compenser, mais la flamb&eacute;e des cours des productions agricoles a rendu les semences moins attractives. Les agriculteurs ont &eacute;t&eacute; plus nombreux &agrave; privil&eacute;gier la vente sur les march&eacute;s. En temps normal, le tournesol-semence, par exemple, est mieux pay&eacute; que celui destin&eacute; &agrave; la fabrication d'huile, ce qui encourage les agriculteurs multiplicateurs. On ambitionnait cette ann&eacute;e d'augmenter la production fran&ccedil;aise de semences de tournesol, mais on n'a sem&eacute; que 15.000 hectares, en baisse d'environ 10% par rapport &agrave; 2021. La disponibilit&eacute; en semences pour 2023 sera donc amput&eacute;e d'autant. La production de semences demande aussi plus de travail. Nous avons des contraintes d'irrigation - pour le ma&iuml;s, le tournesol - au moment de la pollinisation : il faut &eacute;viter le stress hydrique pour que la plante produise ensuite &agrave; pleine capacit&eacute;. Nous avons aussi des contraintes d'isolement: on demande &agrave; ce qu'il y ait entre 500 et 1.000 m&egrave;tres entre les cultures pour garder la puret&eacute; de la vari&eacute;t&eacute; qui en r&eacute;sultera - pour &eacute;viter les transferts via les pollens. Pour la production mondiale &agrave; venir de tournesol, tout d&eacute;pendra de la r&eacute;colte de semences en Californie, Turquie, Russie ou Argentine. Les esp&egrave;ces d'hiver, comme le bl&eacute;, &eacute;taient d&eacute;j&agrave; sem&eacute;es quand le conflit a d&eacute;but&eacute; : s'il y a un probl&egrave;me de disponibilit&eacute;, ce sera plut&ocirc;t en 2024.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-hausse-des-cours-et-des-semis-de-tournesol-penalise-la-production-de-semences" target="_blank" title="">La hausse des cours et des semis de tournesol p&eacute;nalise la production de semences</a>
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Y aura-t-il assez de semences en 2023 ? C'est, du fait de la guerre en Ukraine, un sujet d'inquiétude pour la France, premier exportateur mondial de semences. Trois questions à Didier Nury et Rachel Blumel, respectivement vice-président et directrice générale de l'Union française des semenciers (UFS).

Va-t-on manquer de semences ? L'inquiétude grandit avec le conflit en Ukraine

<p class="MsoPlainText">&nbsp;Au menu d'innombrables plats, le porc, qui est la viande la plus consomm&eacute;e en Chine, a vu son prix bondir le mois dernier de plus de 30% sur un an, selon le minist&egrave;re de l'Agriculture et des Affaires rurales.&nbsp; La NDRC attribue cette flamb&eacute;e &agrave; une<em> "r&eacute;ticence irrationnelle &agrave; vendre"</em> de la part de certains producteurs, qui pr&eacute;f&egrave;rent attendre afin de maximiser leurs gains, dans un contexte de pouss&eacute;e inflationniste dans l'alimentaire au niveau mondial.</p><p class="MsoPlainText">Pour stabiliser les prix et &eacute;viter tout m&eacute;contentement populaire, le planificateur &eacute;conomique a ordonn&eacute; le 5 juillet aux producteurs d'abattre les porcs <em>"&agrave; un rythme r&eacute;gulier"</em> et mis en garde contre toute <em>"manipulation"</em> de l'offre et de la demande.</p><p class="MsoPlainText">Le recours aux r&eacute;serves nationales de porc est par ailleurs <em>"&agrave; l'&eacute;tude" </em>pour mettre davantage de viande sur le march&eacute; et ainsi faire baisser les prix, a ajout&eacute; le planificateur.</p><p class="MsoPlainText">Depuis l'invasion russe de l'Ukraine, la Chine est relativement &eacute;pargn&eacute;e par la flamb&eacute;e mondiale des prix dans l'alimentaire. Mais les autorit&eacute;s gardent un oeil attentif sur les cours du porc, depuis qu'une &eacute;pid&eacute;mie de peste porcine a d&eacute;cim&eacute; le cheptel chinois en 2019. Alors confront&eacute; &agrave; une flamb&eacute;e des prix, le pouvoir avait puis&eacute; dans ses r&eacute;serves strat&eacute;giques pour parer &agrave; tout m&eacute;contentement &agrave; l'approche des c&eacute;l&eacute;brations marquant le 70e anniversaire de la Chine communiste.</p>


La Chine envisage de puiser dans ses réserves nationales de porc pour stabiliser les prix de la viande et enrayer la spéculation, selon la puissante agence de planification économique (NDRC).

La Chine veut puiser dans ses réserves de porc pour contenir les prix

<p>A l&rsquo;occasion de ses Networking days, qui r&eacute;unissaient un millier de ses clients et partenaires du monde entier &agrave; Uzwill (Suisse) sous le th&egrave;me g&eacute;n&eacute;ral &laquo; acc&eacute;l&eacute;rer notre impact ensemble &raquo;, le groupe de technologie B&uuml;hler a inaugur&eacute; son centre de recherche sur l&rsquo;&eacute;levage des insectes ouvert en mai dernier. Il a &eacute;galement annonc&eacute; plusieurs autres investissements, principalement orient&eacute;s vers les prot&eacute;ines alternatives.</p>

<div class="lireaussi"><a href="B&uuml;hler AG et DIL lancent un centre des technologies pour produire les prot&eacute;ines du futur">Lire aussi : B&uuml;hler AG et DIL lancent un centre des technologies pour produire les prot&eacute;ines du futur</a></div>

<h2>10M&euro; avec Migros et Givaudan</h2>

<p>Il investit ainsi 10 M&euro; dans un centre de recherche sur les viandes de culture de 1600 m2 (Cultured hub) &agrave; Kemptthal (Suisse) avec le groupe de distribution Migros et le fournisseur d&rsquo;ar&ocirc;me et de parfum Gevaudan (tous deux &eacute;galement suisses). &laquo; Il s&rsquo;agit d&rsquo;une plateforme qui vise &agrave; agr&eacute;ger aussi d&rsquo;autres entreprises notamment des start up &raquo; explique son pr&eacute;sident Stefan Scheiber qui insiste : &laquo; les innovations technologiques offrent de multiples opportunit&eacute;s quand elles se positionnent pour la durabilit&eacute; &raquo;. C&rsquo;est d&rsquo;ailleurs sous l&rsquo;angle de la r&eacute;duction des consommations d&rsquo;eau, d&rsquo;&eacute;nergie et de production de carbone que les deux journ&eacute;es &eacute;taient plac&eacute;es.</p>

<h2>29M&euro; pour le nouveau centre d&rsquo;application &agrave; Uzwill</h2>

<p>Par ailleurs, le groupe s&rsquo;est lanc&eacute; dans un programme de 29 M&euro; pour reconstruire totalement son centre d&rsquo;application, son moulin exp&eacute;rimental puis son &eacute;cole de meunerie. Les premiers travaux viennent de d&eacute;marrer et l&rsquo;ensemble (qui comptera &eacute;galement une usine d&rsquo;aliments pour animaux) devrait &ecirc;tre totalement op&eacute;rationnel en 2025 lors des prochains Networking days.</p>

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Connu pour ses technologies en meunerie et en nutrition animale, le groupe suisse Bühler a annoncé une succession d’investissements et de nouveaux partenariats très ciblés sur les protéines alternatives.

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