<p>&laquo; <em>Comment r&eacute;duire d&rsquo;au moins 40% les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre d&rsquo;ici &agrave; 2030, par rapport &agrave; 1990, dans le respect de la justice sociale&nbsp;</em>&raquo;&nbsp;? Telle &eacute;tait la question pos&eacute;e aux 150 membres de la Convention citoyenne sur le climat (CCC), qui s&rsquo;est tenue du 4 octobre 2019 au 21 juin 2020. Elle a d&eacute;bouch&eacute; sur un rapport de 460 pages d&eacute;taillant 149 propositions, dont la suivante&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>Mettre en place des ch&egrave;ques alimentaires pour les plus d&eacute;munis &agrave; utiliser dans les Amap ou pour des produits bio&nbsp;</em>&raquo;. Il s&rsquo;agissait de la proposition SN 6.1.5, qui a trouv&eacute;, au moins en partie, sa traduction dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-climat-et-les-engrais-l-artificialisation-les-cantines-le-biogaz" target="_blank">la loi Climat et r&eacute;silience du 24 ao&ucirc;t 2021</a>, plus pr&eacute;cis&eacute;ment dans son article 259&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>Dans un d&eacute;lai de deux mois a&#768; compter de la promulgation de la pre&#769;sente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport interm&eacute;diaire sur les modalit&eacute;s et les d&eacute;lais d&rsquo;instauration d&rsquo;un &laquo; che&#768;que alimentation durable &raquo; ainsi que sur les actions mises en place en la matie&#768;re&nbsp;</em>&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Redonner de la valeur &agrave; l&rsquo;alimentation n&eacute;cessite de pouvoir agir pour que nos concitoyens les plus fragiles puissent y avoir acc&egrave;s"</span>
</div>
<p>Si la CCC a accouch&eacute; de propositions que le gouvernement n&rsquo;a pas retenues, il y en a d&rsquo;autres qui ont &eacute;t&eacute; avalis&eacute;es mais qui n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; mises en &oelig;uvre&nbsp;: c&rsquo;est le cas du ch&egrave;que alimentation.</p><p>Devant la Commission des affaires &eacute;conomiques de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale, le 18 janvier 2022, le ministre de l&rsquo;Agriculture avait &eacute;voqu&eacute; &laquo;&nbsp;<em>le besoin de temps pour techniquement mettre au point la fa&ccedil;on de le d&eacute;ployer</em>&nbsp;&raquo;, tout en d&eacute;fendant d&rsquo;autres dispositifs anti-inflation (indemnit&eacute; inflation, bouclier &eacute;nerg&eacute;tique, associations d&rsquo;aide alimentaire...).</p><p>Julien Denormandie avait affirm&eacute; que le ch&egrave;que alimentation s&rsquo;inscrivait dans le &laquo;&nbsp;<em>sens de l&rsquo;Histoire</em>&nbsp;&raquo;, ce qu&rsquo;Emmanuel Macron a repris &agrave; son compte, &agrave; l&rsquo;occasion du Grand oral organis&eacute; par le Conseil de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise (CAF) le 30 mars dernier. &laquo;&nbsp;<em>Redonner de la valeur &agrave; l&rsquo;alimentation n&eacute;cessite de pouvoir agir pour que nos concitoyens les plus fragiles puissent y avoir acc&egrave;s, c&rsquo;est pourquoi je me suis engag&eacute; sur la mise en place du ch&egrave;que alimentaire et &agrave; poursuivre notre engagement de lutte contre la pr&eacute;carit&eacute; alimentaire</em>&nbsp;&raquo;, avait d&eacute;clar&eacute; le candidat-pr&eacute;sident. Mais rien n&rsquo;a filtr&eacute;&nbsp;des modalit&eacute;s de ce que sera le futur ch&egrave;que, Emmanuel Macron ayant &eacute;t&eacute; r&eacute;&eacute;lu le 24 avril.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-ticket-de-caisse-le-cheque-alimentaire-et-le-bulletin-de-vote" target="_blank" title="">Le ticket de caisse, le ch&egrave;que alimentaire et le bulletin de vote</a>
</aside>
<h2>Des produits durables</h2><p>Si la proposition de la CCC cite dans son intitul&eacute; les produits bio et les Amap, sa traduction l&eacute;gistique, &agrave; laquelle la CCC s&rsquo;est astreinte pour ses 149 propositions (histoire de les rendre v&eacute;ritablement op&eacute;rationnelles), &eacute;largit le champ des produits &eacute;ligibles &agrave; tous ceux r&eacute;pondant aux crit&egrave;res de durabilit&eacute; &eacute;tablis dans de l'article L. 230-5-1 du Code rural et de la p&ecirc;che maritime issu de la loi Egalim d&rsquo;octobre 2018. &laquo;&nbsp;<em>On pourra donc se r&eacute;f&eacute;rer au d&eacute;cret n&deg; 2019-351 du 23 avril 2019 relatif &agrave; la composition des repas servis dans les restaurants collectifs, pris pour l&rsquo;application de cette disposition l&eacute;gislative, afin de d&eacute;terminer les produits entrant dans le champ de cette mesure</em>&nbsp;&raquo;, explicitait la CCC. Elle ciblait en cons&eacute;quence les produits AB (et en 2<sup>&egrave;me</sup> ann&eacute;e de conversion), HVE (y compris la Certification environnement 2 jusqu&rsquo;au 1er janvier&nbsp;2027), AOC, AOP, IGP, STG, Label rouge, ainsi que les produits b&eacute;n&eacute;ficiant de mentions ou &eacute;colabels encadr&eacute;s par la loi (&laquo; fermier &raquo; ou &laquo; produit de la ferme &raquo; ou &laquo; produit &agrave; la ferme &raquo;, l'&eacute;colabel P&ecirc;che Durable, &laquo; r&eacute;gion ultrap&eacute;riph&eacute;rique &raquo;).</p><h2>Les CCAS &agrave; la man&oelig;uvre</h2><p>En ce qui concerne l&rsquo;instruction des demandes et la distribution des ch&egrave;ques alimentaires, la Convention citoyenne pour le climat pr&eacute;conisait le recours aux Centres communaux d&rsquo;action sociale (CCAS), d&eacute;j&agrave; en charge de la distribution des bons alimentaires, et qui permettent de faire des courses dans des &eacute;piceries sociales ou des commerces partenaires (y compris des grandes surfaces).</p><p>Au plan budg&eacute;taire, la CCC misait sur l&rsquo;inscription de cr&eacute;dits d&eacute;di&eacute;s dans la Loi de finances, sans mentionner de montant. Son co&ucirc;t aurait &eacute;t&eacute; compens&eacute;, en tout ou partie, par le produit d&rsquo;une taxe sur les produits transform&eacute;s, objet de sa proposition SN 6.4. Selon la CCC, le ch&egrave;que alimentaire pourrait concerner entre 5 et 10 millions de personnes.</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong>Tous les articles de la s&eacute;rie&nbsp;:</strong></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cheque-alimentaire-1-3-le-check-de-la-convention-citoyenne-sur-le-climat" target="_blank">Ch&egrave;que alimentaire (1/3) : le &laquo; check &raquo; de la Convention citoyenne sur le climat</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cheque-alimentaire-2-3-les-quatre-enjeux-du-futur-dispositif" target="_blank">Ch&egrave;que alimentaire (2/3) : les quatre enjeux du futur dispositif</a></p><p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cheque-alimentaire-3-3-nous-producteurs-on-ne-sait-plus-faire-avec-une-alimentation-au-rabais" target="_blank" title="">Ch&egrave;que alimentaire&nbsp;(3/3)&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous producteurs, on ne sait plus faire avec une alimentation au rabais&nbsp;&raquo;</a></p></td></tr></tbody></table>


Promesse du président réélu, le chèque alimentaire aux plus démunis était l’une des 149 propositions de la Convention. Il ciblait les produits « durables » au sens de la loi Egalim et aurait été émis par les Centres communaux d’action sociale. Son coût aurait été en partie compensé par le produit d’une taxe sur les produits transformés.

Chèque alimentaire (1/3) : le « check » de la Convention citoyenne sur le climat

<p>&laquo; <em>Nous constatons que certains clients pr&eacute;f&egrave;rent de plus en plus effectuer une grande partie de leurs transactions commerciales en ligne, notamment pour des raisons de commodit&eacute;</em>, explique dans un communiqu&eacute; Rosella Risso, vice-pr&eacute;sidente Monde CNH Industrial Pi&egrave;ces &amp; Service &ndash; Segment Agricole. <em>Ce nouveau site web permet aux clients de naviguer dans les catalogues de pi&egrave;ces et d'effectuer facilement des achats en ligne de pi&egrave;ces &agrave; collecter ou &agrave; livrer, ce qui leur fait gagner un temps consid&eacute;rable. La nouvelle plateforme offre &eacute;galement un nouveau canal de vente num&eacute;rique et de meilleures opportunit&eacute;s commerciales pour nos concessionnaires </em>&raquo;.</p><h2>Transparence totale</h2><p>Les paniers d'achat multi-marques et multi-concessionnaires permettent aux clients d'acheter des pi&egrave;ces pour tous leurs &eacute;quipements, quelle que soit la marque ou le segment. La plateforme permet aux clients de rechercher des pi&egrave;ces par nom/num&eacute;ro de pi&egrave;ce, num&eacute;ro de mod&egrave;le de machines, num&eacute;ro de s&eacute;rie ou v&eacute;hicule enregistr&eacute;. Sur un ordinateur ou un appareil mobile, les utilisateurs peuvent &eacute;galement visualiser des ensembles d'&eacute;quipements et des photos en trois dimensions pour s'assurer qu'ils commandent la bonne pi&egrave;ce. </p><p>Le site offre une transparence totale en mati&egrave;re de prix, de disponibilit&eacute;, de d&eacute;lais et de co&ucirc;ts d'exp&eacute;dition, et pr&eacute;serve la comp&eacute;tence professionnelle du r&eacute;seau de concessionnaires CNH Industrial dans la gestion de l'ex&eacute;cution des commandes.</p>


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<p>Quelles sont les conditions de culture du bl&eacute; dans la r&eacute;gion du conflit ? Quels sont les impacts des sanctions contre la Russie sur la production et les exportations russes ? L'origine roumaine peut-elle remplacer une partie des volumes russes et ukrainiens &agrave; l'export ? Angelika Melikian, consultante chez Agritel, fait le point sur la situation en mer Noire et notamment chez les trois poids lourds du march&eacute; du bl&eacute; que sont la Russie, l'Ukraine et la Roumanie.</p><figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/ED8k49UATYs?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Russie, Ukraine, Roumanie : quelle production de bl&eacute; pour les poids lourds de la mer Noire ?</figcaption>
</figure>



[Le point des marchés] VIDEO - Les yeux des opérateurs du marché des grains sont braqués sur la région de la mer Noire, où le conflit apporte de nombreuses incertitudes. Focus sur les futures productions de blé en Ukraine, en Russie et en Roumanie avec Angelika Melikian, consultante chez Agritel.

Russie, Ukraine, Roumanie : quelle production de blé pour les poids lourds de la mer Noire ?

<p>&laquo;&nbsp;<em>Un tiers seulement des porteurs de projets accueillis au Point accueil installation (PAI) parviennent &agrave; l&rsquo;installation tandis qu&rsquo;un tiers seulement des nouveaux install&eacute;s ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;un Plan de professionnalisation personnalis&eacute; (PPP) valid&eacute;</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;: en une phrase, le Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER), dans un rapport d&rsquo;inspection commandit&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, pointe la faille des dispositifs de pr&eacute;paration et d&rsquo;accompagnement &agrave; l&rsquo;installation.</p><p>Un d&eacute;but d&rsquo;explication ne tarde pas&nbsp;: 60% des candidats a&#768; l&rsquo;installation accueillis en PAI sont des Non issus du milieu agricoles (NIMA) et 50% des candidats sont d&eacute;pourvus de capacit&eacute;&#769; professionnelle. &laquo;&nbsp;<em>Ces changements dans les profils et les projets n&eacute;cessitent une plus grande diversite&#769; et personnalisation des parcours d&rsquo;installation, lesquels devront s&rsquo;ouvrir davantage aux diff&eacute;rents acteurs impliqu&eacute;s pour b&eacute;n&eacute;ficier de toutes les comp&eacute;tences et apporter des r&eacute;ponses appropri&eacute;es aux porteurs de projets&nbsp;</em>&raquo;, rel&egrave;ve la mission.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-nima-des-ovni-a-faire-atterrir-dans-les-cours-de-ferme" target="_blank" title="">Les NIMA, des OVNI &agrave; faire atterrir dans les cours de ferme</a>
</aside>
<h2>Revoir la gouvernance</h2><p>La mission d&rsquo;inspection ne remet pas fondamentalement en cause l&rsquo;architecture des dispositifs, pilot&eacute;s depuis 2015 par le Comit&eacute; national de l&rsquo;installation et de la transmission (CNIT) et ses d&eacute;clinaisons op&eacute;rationnelles r&eacute;gionales (CRIT), sous l&rsquo;&eacute;gide des Pr&eacute;fets et des R&eacute;gions. Mais elle estime leur gouvernance perfectible, jugeant que les CRIT ne s&rsquo;approprient pas suffisamment leurs missions de conception, d&rsquo;animation et d&rsquo;&eacute;valuation du dispositif d&rsquo;installation.</p><p>Les CRIT &laquo;&nbsp;<em>devraient &eacute;galement s&rsquo;assurer du respect, dans les d&eacute;partements, de la pluralit&eacute; des acteurs de l&rsquo;accompagnement et de l&rsquo;offre de formation</em>&nbsp;&raquo;. La mission du CGAAER ent&eacute;rine ainsi les critiques de certaines OPA se plaignant de dysfonctionnements dans la mise en &oelig;uvre des cahiers des charges des PAI, des Centres d&rsquo;&eacute;laboration du plan de professionnalisation personnalis&eacute; (CEPPP) et du stage collectif de formation de 21 heures, le tout financ&eacute; par le Programme d&rsquo;accompagnement &agrave; l&rsquo;installation et &agrave; la transmission en agriculture (PAITA).</p><h2>Fusionner PAI et CEPPP, int&eacute;grer les projets &eacute;mergents peu matures</h2><p>Pour renforcer l&rsquo;accompagnement des porteurs de projet, le CGAAER propose de fusionner les PAI et les CEPPP dans un guichet unique d&eacute;partemental, garantissant le pluralisme des comp&eacute;tences et la transparence sur l&rsquo;information et les offres de formation. Dans deux tiers des d&eacute;partements, les Chambres d&rsquo;agriculture sont du reste labellise&#769;es pour les deux fonctions.</p><p>La mission propose par ailleurs d&rsquo;int&eacute;grer une nouvelle comp&eacute;tence au PAI/CEPPP, &agrave; savoir l&rsquo;appui &agrave; l&rsquo;&eacute;mergence de projets d&rsquo;installation peu matures, sans solutions d&rsquo;accompagnement en l&lsquo;&eacute;tat actuel car situ&eacute; en amont du parcours &agrave; l&rsquo;installation. &laquo;&nbsp;<em>Il n&rsquo;est plus possible d&rsquo;ignorer cette phase, sous peine d&rsquo;&eacute;carter d&egrave;s le premier contact avec le PAI un grand nombre de porteurs de projet</em>&nbsp;&raquo;, estime la mission.</p><h2>Poursuivre la labellisation ou d&eacute;signer les Chambres comme guichet unique ?</h2><p>La mission propose que les Chambres d&rsquo;agriculture demeurent la cl&eacute; de voute du dispositif, en vertu de leur r&ocirc;le d&rsquo;accueil et d&rsquo;information des porteurs de projet, r&eacute;affirm&eacute; dans sa nouvelle Convention d&rsquo;objectifs et de performance (COP), sign&eacute;e en novembre dernier. Le CGGAER propose le choix entre deux approches, la premi&egrave;re consistant &agrave; maintenir le processus de labellisation triennal (int&eacute;grant les recommandations &eacute;nonc&eacute;es plus haut), la seconde d&eacute;signant les Chambres comme guichet unique d&rsquo;accueil et d&rsquo;&eacute;laboration du PPP, associant tous les acteurs et moyennant conventionnement et suivi annuel. Ce second sc&eacute;nario pourrait &ecirc;tre d&eacute;ploy&eacute; &agrave; titre exp&eacute;rimental dans certaines r&eacute;gions, sous la supervision de l&rsquo;Etat et des R&eacute;gions.</p><p>La mission d&rsquo;inspection mise sur &laquo;&nbsp;la bonne intelligence&nbsp;&raquo; et le &laquo;&nbsp;volontarisme&nbsp;&raquo; de toutes les parties prenantes pour r&eacute;nover le dispositif, avec en ligne de mire le transfert aux R&eacute;gions des aides &agrave; l&rsquo;installation le 1<sup>er</sup> janvier 2023, conform&eacute;ment au <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-psn-de-la-pac-2023-2027-en-partance-pour-bruxelles" target="_blank">Plan strat&eacute;gique national</a>.</p><h2>Les 6 recommandations du CGAAER</h2><p>- mettre en place, &agrave; partir de 2023, sur un &eacute;chantillon de points d&rsquo;accueil, un suivi de cohorte depuis l&rsquo;entr&eacute;e en PAI jusqu&rsquo;&agrave; la sortie du dispositif soit par abandon, soit par l&rsquo;installation, aid&eacute;e ou non aid&eacute;e, afin d'&eacute;valuer la capacit&eacute; du dispositif &agrave; accompagner efficacement la diversit&eacute; des porteurs de projet</p><p>- assurer une information coordonn&eacute;e et transparente sur le dispositif pr&eacute;paratoire &agrave; l&rsquo;installation aupr&egrave;s de tous les candidats porteurs de projet, avec le regroupement de toute l&rsquo;information r&eacute;gionale sur un m&ecirc;me site Internet (pr&eacute;sentation simplifi&eacute;e du parcours, coordonn&eacute;es des PAI et CEPPP, liste, comp&eacute;tences et sp&eacute;cificit&eacute;s de l&rsquo;ensemble des acteurs, offre de formation...), con&ccedil;u et actualis&eacute; par les Chambres, sous le contr&ocirc;le du Comit&eacute; r&eacute;gional de l&rsquo;installation et de la transmission (CRIT)</p><p>- renforcer la personnalisation des parcours en fonction des besoins des porteurs de projets&nbsp;: int&eacute;gration de l&rsquo;appui &agrave; l&rsquo;&eacute;mergence et de l&rsquo;acquisition d&rsquo;une exp&eacute;rience pratique dans le PAITA pour permettre le financement d&rsquo;un socle de base d&rsquo;actions et assurer un statut aux personnes concern&eacute;es, mobilisation de l&rsquo;ensemble des ressources disponibles, y compris les dispositifs alternatifs et &eacute;mergents en les int&eacute;grant au PPP, d&eacute;veloppement d&rsquo;une diversit&eacute; de modalit&eacute;s d&rsquo;acquisition de la capacit&eacute; professionnelle agricole telle que VAE et formation &agrave; distance, suivi par le r&eacute;f&eacute;rent du besoin de formation post-installation</p><p>- &nbsp;mettre en place une Conf&eacute;rence des financeurs (&Eacute;tat, R&eacute;gion, P&ocirc;le emploi, Vivea, Ocapiat, autres collectivit&eacute;s), inventorier, diversifier, mobiliser et diffuser les financements des formations</p><p>- mettre en place un dispositif d&rsquo;accueil et d&rsquo;accompagnement unique par d&eacute;partement (fusion des PAI et des CEPPP int&eacute;grant les questions d&rsquo;accueil, d&rsquo;orientation, de formation et de transmission), assorti d&rsquo;une ouverture au pluralisme des comp&eacute;tences</p><p>- renforcer la gouvernance r&eacute;gionale (CRIT) au service d&rsquo;une information transparente, du respect de la diversit&eacute; des acteurs et de l&rsquo;offre de formation</p>


Et si les dispositifs de préparation et d’accompagnement à l’installation portaient une part de responsabilité dans le défaut de renouvellement des agriculteurs ? Le CGAAER s’est livré à un diagnostic et propose des ajustements de la politique d’installation, beaucoup plus inclusive, tant au niveau des profils des candidats que des acteurs mobilisés.

Régénération des agriculteurs : 6 recommandations pour installer plus et mieux

<p>Dans la cat&eacute;gorie des tracteurs compacts, le constructeur disposait avec la s&eacute;rie 1700 F (3 ou 4 cylindres Stage V) d&rsquo;une gamme de cinq mod&egrave;les d&rsquo;une puissance comprise entre 20 ch et 67 ch. Le constructeur la compl&egrave;te avec deux mod&egrave;les MF 1740 E et 1755 E de 40 ch et 54 ch. Le MF 1755 E de 54 ch est &eacute;quip&eacute; d'une plateforme avec plancher plat tandis que le MF 1740 E de 40 ch re&ccedil;oit une plateforme avec plancher tunnel. Les deux mod&egrave;les sont &eacute;quip&eacute;s de s&eacute;rie de quatre roues motrices.</p><h2>Inverseur m&eacute;canique synchronis&eacute;</h2><p>De s&eacute;rie, le MF 1755 E est &eacute;quip&eacute; d&rsquo;une bo&icirc;te de vitesses m&eacute;canique 12 avant x 12 arri&egrave;re avec son inverseur m&eacute;canique synchronis&eacute; (26 km/h, empattement de 19080 mm). Elle offre quatre vitesses et trois gammes. Avec son relevage arri&egrave;re trois points Cat 1 d&rsquo;une capacit&eacute; de 1 200 kg et son d&eacute;bit hydraulique de 32,2 litres/min, le MF 1755 E est capable de soulever et d&rsquo;animer une large gamme d'outils aux champs et dans la cour. </p><p>La prise de force ind&eacute;pendante de 540 tr/min est activ&eacute;e &eacute;lectro hydrauliquement, &agrave; l'aide d'un commutateur id&eacute;alement situ&eacute; sur le tableau de bord. L&rsquo;op&eacute;rateur peut d&eacute;finir sous deux niveaux d&rsquo;agressivit&eacute; l&rsquo;engagement de la PDF selon l&rsquo;inertie de l&rsquo;outil &agrave; animer. Un interrupteur de prise de force est &eacute;galement positionn&eacute; de s&eacute;rie sur le garde-boue arri&egrave;re.</p><p>Le MF 1740 E re&ccedil;oit quant &agrave; lui une bo&icirc;te de vitesses m&eacute;canique 8 AV x 8 AR (25 km/h, d&eacute;bit hydraulique de 28,3 litres/min, capacit&eacute; de levage de 1 000 kg).</p>


La série est déclinée en deux modèles à plateforme de 40 ch et 54 ch, dotés respectivement d’une boîte de vitesses mécanique 8 AV x 8 AR et 12 AV x 12 AR.

MF 1700 E, le nouveau compact de Massey Ferguson

<p><em>"Apr&egrave;s plusieurs semaines de r&eacute;tention en &eacute;levage stimul&eacute;e par le contexte haussier des cours, les sorties de jeunes bovins de type viande ont &eacute;t&eacute; plus nombreuses depuis fin mars" </em>observe l'Institut de l'Elevage dans sa lettre de conjoncture mensuelle <a href="https://www.tendances-lait-viande.fr/category/viande-bovine/?numero=338" target="_blank">Tendances</a>.&nbsp;</p>

<p>Il s'agit en fait d'un d&eacute;calage de sorties.<em> "Mais les kilos suppl&eacute;mentaires sont devenus trop chers &agrave; produire, et la r&eacute;tention ne s'est pas poursuivie."</em></p>

<p>Pour autant,<strong> les cours des jeunes bovins</strong> <strong>poursuivent leur progression sur le mois d'avril</strong>. Le march&eacute; europ&eacute;en demeure en situation de d&eacute;ficit en viande de jeunes bovins, en particulier en Allemagne, ce qui<em> "dope la demande adress&eacute;e aux exportateurs fran&ccedil;ais et participe &agrave; la hausse des cours." </em></p>

<p>&nbsp;</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/styles/normal_size/public/RBV304_tenfdancesJB.JPG.webp?itok=iNBm_vtR" width="747" height="459" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
&copy;
    Institut de l'Elevage

</div>
<h3>&nbsp;</h3>

<h3>L'aide &agrave; l'alimentation animale ouvre en mai</h3>

<p><em>"Une bonne partie des engraisseurs de jeunes bovins devrait pouvoir pr&eacute;tendre &agrave; l'aide &agrave; l'alimentation animale pr&eacute;vue dans le plan de r&eacute;silience" , </em>estime l'Institut de l'Elevage.</p>

<p>Les modalit&eacute;s exactes d'attribution de cette aide ne seront connues que d&eacute;but mai. On sait d&eacute;j&agrave; qu'elle sera accessible aux &eacute;levages dont la part du co&ucirc;t de l&rsquo;aliment achet&eacute; repr&eacute;sente plus de 10 % des charges totales d&rsquo;exploitation, et qui pr&eacute;senteront une facture d'aliment d'au moins 3000 euros entre le 15 mars et le 15 juillet.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/patre/face-linflation-une-aide-publique-pour-lalimentation-animale" target="_blank">Face &agrave; l&rsquo;inflation, une aide publique pour l&rsquo;alimentation animale</a></div>

<p>Pour les &eacute;levages dont le taux de d&eacute;pendance est compris entre 10 et 35&nbsp;%, un forfait de 1000&nbsp;euros pourrait &ecirc;tre vers&eacute;. Au-del&agrave;, ce pourrait &ecirc;tre un pourcentage du co&ucirc;t de l&rsquo;aliment qui indemnisera les &eacute;leveurs.</p>

<p><strong>Les t&eacute;l&eacute;services de d&eacute;p&ocirc;t de dossiers devraient &ecirc;tre mis en place &agrave; la mi-mai, </strong>et les &eacute;leveurs auront trois semaines pour faire leurs demandes. Les paiements devraient arriver fin juin.&nbsp;</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/telepac-attention-aux-nouveautes-des-declarations-pac-2022" target="_blank">Telepac : attention aux nouveaut&eacute;s des d&eacute;clarations PAC 2022</a></div>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/batiment-photovoltaiqueun-batiment-pour-jeunes-bovins-concu-au-plus-simple" target="_blank">[B&acirc;timent photovolta&iuml;que] Un b&acirc;timent pour jeunes bovins con&ccedil;u au plus simple</a></div>



Depuis fin mars, les sorties de jeunes bovins de type viande sont plus importantes. Elles correspondent à un décalage des ventes pour profiter de l'embellie sur les cours.

Une bonne partie des engraisseurs de jeunes bovins devrait accéder à l'aide à l'alimentation animale du plan de résilience.

Fin de la rétention des jeunes bovins

<p>Pour l&rsquo;essentiel, les cours ont peu &eacute;volu&eacute; malgr&eacute; des tensions ressenties sur le march&eacute; de la viande qui peine &agrave; r&eacute;percuter la totalit&eacute; des hausses intervenues r&eacute;cemment sur les march&eacute;s de l&rsquo;offre. D&rsquo;autre part, les volumes de viande sont toujours importants et la concurrence est forte entre les diff&eacute;rents partenaires europ&eacute;ens ce qui ne permet pas toujours des hausses de tarifs d&rsquo;autant plus que les consommateurs doivent faire face &agrave; une envol&eacute;e des prix dans de nombreux secteurs. </p><p><strong>En Allemagne, certains abattoirs parmi les plus importants ont tent&eacute; de faire pression sur le prix du porc mais les producteurs ont jug&eacute; que les exc&eacute;dents du moment seraient vite absorb&eacute;s et que le manque de porcs ne tarderait pas &agrave; se faire &agrave; nouveau sentir et soutiendrait le prix</strong>. Une meilleure demande du secteur de la viande est &eacute;galement attendue avec des conditions qui ne peuvent que s&rsquo;am&eacute;liorer pour favoriser la consommation. </p><p>De m&ecirc;me, <strong>le prix en Belgique est rest&eacute; stable</strong> apr&egrave;s avoir baiss&eacute; de 4 cents du kilo vif la semaine pr&eacute;c&eacute;dente. Les ventes sont pourtant plus difficiles vers les pays de l&rsquo;Europe centrale et de l&rsquo;Est, plus r&eacute;fractaires &agrave; de nouvelles hausses de tarifs. </p><p><strong>Au Danemark, le prix d&rsquo;acompte augmente</strong> de l&rsquo;&eacute;quivalent de 3 centimes d&rsquo;euros et r&eacute;duit l&rsquo;&eacute;cart important avec les principaux acteurs europ&eacute;ens.</p><p><strong>En Espagne o&ugrave; la bonne demande sup&eacute;rieure &agrave; l&rsquo;offre soutient l&rsquo;&eacute;volution du prix du porc depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e,</strong> les f&eacute;ri&eacute;s de P&acirc;ques ont &eacute;t&eacute; l&rsquo;occasion d&rsquo;&eacute;quilibrer le rapport offre / demande et de stabiliser le cours. Toutefois, les retards g&eacute;n&eacute;r&eacute;s par la baisse d&rsquo;activit&eacute; vont rapidement dispara&icirc;tre m&ecirc;me si la concurrence est vive sur le march&eacute; intracommunautaire. Par contre, sur les march&eacute;s de l&rsquo;export, l&rsquo;Espagne se maintient en tr&egrave;s bonne position vers de nombreux d&eacute;bouch&eacute;s comme la Cor&eacute;e du Sud, le Japon, les Philippines &hellip;</p><p><strong>En Italie o&ugrave; le cours est en hausse depuis plusieurs semaines</strong>, la situation s&rsquo;est &eacute;quilibr&eacute;e avec les f&eacute;ri&eacute;s de P&acirc;ques et le ralentissement d&rsquo;activit&eacute;. L&rsquo;essoufflement des hausses a ramen&eacute; plus de porcs sur le march&eacute;, mais la demande reste bonne notamment pour les pi&egrave;ces &agrave; griller tandis que le prix du jambon se stabilise.</p><p><strong>Le march&eacute; du porcelet</strong> <strong>est charg&eacute; en offres dans le nord de l&rsquo;Europe et en Espagne</strong> o&ugrave; les prix sont &agrave; la baisse. Face &agrave; l&rsquo;envol&eacute;e des co&ucirc;ts de production, de nombreux &eacute;leveurs craignent pour l&rsquo;avenir et le manque de visibilit&eacute; sur le march&eacute; des charcutiers invite &agrave; la prudence.</p><p><strong>Le prix du porc aux Etats-Unis est entre l&eacute;g&egrave;re reprise et stabilit&eacute; pour ce d&eacute;but de semaine</strong>. La valeur de la d&eacute;coupe a beaucoup progress&eacute; en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e pour stagner &agrave; partir de la mi-f&eacute;vrier. En g&eacute;n&eacute;ral, la tendance saisonni&egrave;re est d'augmenter progressivement jusqu'&agrave; la saison des grillades. Une augmentation de la d&eacute;coupe de porc offrirait probablement au prix du porc le soutien n&eacute;cessaire pour continuer &agrave; grimper. La semaine derni&egrave;re, l'abattage a &eacute;t&eacute; &eacute;valu&eacute; &agrave; 2,347 millions de t&ecirc;tes, soit environ 3,2 % de moins que la m&ecirc;me semaine de l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. Depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, le d&eacute;ficit s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; pr&egrave;s de 2 M de porcs en comparaison avec 2021.</p><p><strong>Le prix du porc en Chine remonte l&eacute;g&egrave;rement &agrave; 13,77 CNY le 20 avril (1,99 euro).</strong> La production chinoise au premier trimestre 2022 est en hausse de 14 % &agrave; 15,6 millions de tonnes. Les abattages sont &eacute;galement en hausse de 14% pour 195,7 millions de t&ecirc;tes sur le premier trimestre par rapport &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode 2021. Cependant, un ralentissement de la production porcine chinoise est en cours. Ainsi, le cheptel porcin total &agrave; la fin du mois de mars &eacute;tait de 422,53 millions de t&ecirc;tes, soit une baisse de 5,9 % par rapport &agrave; la fin du mois de d&eacute;cembre 2021, lorsque le stock s'&eacute;levait &agrave; 449,22 millions de t&ecirc;tes. (Source : lf DK)</p><p style="text-align:center;">MPB : + 0,3 cent &agrave; 1,689 euro</p><p>Le cours du porc au MPB est &eacute;galement stable &agrave; l&rsquo;issue de cette semaine qui a d&eacute;but&eacute; par le f&eacute;ri&eacute; du lundi de P&acirc;ques. Une petite hausse de 3 milli&egrave;mes a &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;e entre les 2 s&eacute;ances hebdomadaires pour un prix qui s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 1,689 euro le jeudi 21 avril. Les amplitudes de prix ont &eacute;t&eacute; assez faibles traduisant une homog&eacute;n&eacute;it&eacute; dans les positions &agrave; l&rsquo;achat, quelques porcs ont &eacute;t&eacute; refus&eacute;s &agrave; la vente par les groupements vendeurs pour ench&egrave;res insuffisantes. L&rsquo;activit&eacute; de cette semaine &agrave; 4 jours s&rsquo;est &eacute;lev&eacute;e &agrave; 312 432 porcs, les poids moyens reprennent logiquement 503 g &agrave; 95,70 kilos. Des retards d&rsquo;enl&egrave;vement sont apparus &agrave; la suite du ralentissement d&rsquo;activit&eacute; mais ils ne devraient pas &ecirc;tre longs &agrave; dispara&icirc;tre et le niveau des offres sera &agrave; nouveau bas pour une demande qui ne peut que s&rsquo;am&eacute;liorer.</p><p><a href="https://www.marche-porc-breton.com/wp-content/uploads/nth/nth1622.pdf">Voir les tableaux</a></p>


Peu de changement sur les différentes places de cotation en Europe à l’issue des fêtes Pascales qui ont permis aux abattoirs de disposer de suffisamment de porcs face à une demande jugée encore décevante

Porc : en attendant une meilleure demande

<p>R&eacute;cemment sorti de l'atelier de Celles , en Charente Maritime, le <strong>porte-outils Emisol XL est une version renforc&eacute;e de l'Emisol</strong> et pr&eacute;sent&eacute;e comme la vitrine technologique de la petite entreprise. <em>"Nous avons <strong>doubl&eacute; toutes les poutres ou augment&eacute; les sections de la structure</strong></em>, confie Adrien Boisnier, dirigeant de la soci&eacute;t&eacute; &eacute;ponyme. <em>De cette fa&ccedil;on, nous allons pouvoir l'&eacute;quiper de toutes sortes d'outils de <a href="https://www.reussir.fr/vigne/travail-du-sol" target="_blank">travail du sol</a>, comme des <strong>d&eacute;cavaillonneuses</strong> qui sollicitent plus le ch&acirc;ssis que des lames superficielles."</em> Pr&eacute;vu pour des vignes de 2,50 &agrave; 3,20 m, le nouveau mod&egrave;le affiche <strong>une tonne de plus sur la bascule que l'Emisol, soit 3,7 t.</strong></p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/des-porte-outils-pour-un-bon-debit-de-chantier">Des porte-outils pour un bon d&eacute;bit de chantier</a></div>

<p>Mais le ch&acirc;ssis renforc&eacute; n'est pas le seul &eacute;l&eacute;ment &agrave; contribuer &agrave; sa prise d'embonpoint. <em>"Nous l'avons &eacute;quip&eacute; de toutes les options possibles"</em>, poursuit Adrien Boisnier. Parmi elles, le <strong>report de charge sur l'un des deux essieux </strong>permet de <strong>gagner en maniabilit&eacute; et/ou de se sortir de situations de portance difficiles</strong>. Concernant ce dernier point, l'Emisol XL dispose de <strong>pneumatiques plus larges</strong>, de dimensions 26x12-12 (30 cm de large, 65 cm de diam&egrave;tre), qui plus est <strong>&eacute;quip&eacute;s d'un t&eacute;l&eacute;gonflage PTG</strong>, permettant d'abaisser la pression &agrave; 400 g dans certaines situations.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/le-telegonflage-viticole-en-est-encore-ses-balbutiements" target="_blank" title="Le t&eacute;l&eacute;gonflage viticole en est encore &agrave; ses balbutiements">Le t&eacute;l&eacute;gonflage viticole en est encore &agrave; ses balbutiements</a></div>

<p>Ceci augmente la <strong>surface de portance (compaction r&eacute;duite</strong>), mais aussi la traction. L'Emisol XL dispose en effet d'un <strong>pont moteur entra&icirc;n&eacute; par un moteur hydraulique Poclain</strong>, afin d'<strong>am&eacute;liorer la motricit&eacute; du convoi dans les vignes pentues, tout en pr&eacute;servant davantage l'enherbement</strong>. Pour piloter le t&eacute;l&eacute;gonflage, un terminal <strong>Isobus </strong>est propos&eacute; en option, lorsque le tracteur n'est pas &eacute;quip&eacute; de cette technologie.&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/des-solutions-pour-mecaniser-les-vignes-en-fortes-pentes" target="_blank" title="Des solutions pour m&eacute;caniser les vignes en fortes pentes">Des solutions pour m&eacute;caniser les vignes en fortes pentes</a></div>

<p>Parmi les autres &eacute;quipements qui int&egrave;grent le porte-outils, figurent &eacute;galement le <strong>graissage centralis&eacute;, la b&eacute;quille hydraulique ou encore la gestion de la hauteur de l'outil par laser</strong>.&nbsp;L'Emisol XL propose un d&eacute;montage facile des outils interceps, mais ne se limite pas aux interceps, Forge Boisnier pr&eacute;voyant d'<strong>&eacute;quiper l'engin de rogneuses</strong>. La soci&eacute;t&eacute; charentaise l'a pour cela &eacute;quip&eacute; d'une <strong>centrale hydraulique boost&eacute;e &agrave; 90+40 l/min </strong>(70+40 l/min sur l'Emisol classique) et de <strong>six distributeurs suppl&eacute;mentaires.&nbsp;</strong></p>

<p>&nbsp;</p>

<figure role="group" class="align-center"><div>
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/styles/normal_size/public/FB_IMG_1651241225908.jpg.webp?itok=nCxGSuL3" width="747" height="417" alt="La version entre roues permet d'atteler d'autres outils &agrave; l'arri&egrave;re." typeof="foaf:Image" /></div>
      
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    Forge Boisnier

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<figcaption></figcaption></figure><h3 class="encadre">L'Emisol entre roues en pr&eacute;paration</h3>

<p class="encadre">Forge Boisnier vient de sortir de son atelier une version entre roues directement fix&eacute;e sur le tracteur entre la cabine et le marchepied. <em>"Le but de cet Emisol entre roues est de diversifier l'offre</em>, explique Adrien Boisnier. <em>Cela lib&egrave;re l'attelage arri&egrave;re sur lequel on peut mettre des vrais gros outils. Nous allons continuer les essais avec ce prototype. Quant au tarif, il est encore trop t&ocirc;t pour en parler."&nbsp;</em></p>



Connu pour ses porte-outils interceps Emisol, Forge Boisnier en lance une version bodybuildée. 

Forge Boisnier - L'Emisol XL, le porte-outils bodybuildé toutes options

<p><a href="https://www.reussir.fr/john-deere" target="_blank">John Deere</a> a sign&eacute; une<strong> joint-venture avec le californien Guss Automation</strong>. Ce dernier est un <strong>pionnier des pulv&eacute;risateurs semi-autonomes pour vignes et vergers</strong>.&nbsp;&nbsp;Dot&eacute; de quatre roues motrices et directrices, ces robots embarquent toute une s&eacute;rie de capteurs combin&eacute;s au GPS ou suppl&eacute;ant ce dernier, lorsque la canop&eacute;e emp&ecirc;che la bonne r&eacute;ception du signal de g&eacute;olocalisation. Un laser d&eacute;tecte les obstacles &agrave; distance, tandis que le pare-chocs frontal stoppe le v&eacute;hicule d&egrave;s qu&rsquo;il percute quelque chose. A distance, un op&eacute;rateur supervise toute la flotte de pulv&eacute;s en action dans la parcelle. Ces appareils sont dot&eacute; de la <strong>technologie Select Spray capable de d&eacute;tecter la pr&eacute;sence et le volume de la culture &agrave; traiter, et de ne pulv&eacute;riser que l&agrave; c'est n&eacute;cessaire.&nbsp;</strong></p>

<p>L'appareil de Guss Automation r&eacute;alise &eacute;galement une <strong>cartographie des applications r&eacute;ellement effectu&eacute;es</strong>.&nbsp;</p>

<p>Gr&acirc;ce &agrave; cette joint-venture, John Deere va aider Guss au travers de son r&eacute;seau de concessionnaires, en plus de <strong>poursuivre l'innovation et le d&eacute;veloppement des produits.</strong></p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/vigne/un-pulverisateur-automoteur-et-autonome-pour-les-vignes">Guss -&nbsp;Un pulv&eacute;risateur automoteur et autonome pour les vignes</a></div>

<p class="normal">&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Sur la m&ecirc;me th&eacute;matique :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/machinisme/john-deere-le-tracteur-electrique-automone-sesam-2-avec-cabine-amovible" target="_blank" title="Aucun r&eacute;sultat">John Deere - Le tracteur &eacute;lectrique autonome Sesam 2 avec cabine amovible</a></div>



John Deere a formé une joint-venture avec Guss Automation et renforce ses ambitions en robotique. 

John Deere s'associe au spécialiste des pulvérisateurs autonomes Guss Automation

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<p>La boiterie est une d&eacute;marche inhabituelle exprim&eacute;e par la truie en lien avec une douleur au niveau des membres. La localisation et la cause sont variables. En effet, une boiterie peut atteindre n&rsquo;importe quel membre.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/porc/les-boiteries-de-truies-gestantes-impactent-la-qualite-des-porcelets" target="_blank">Les boiteries de truies gestantes impactent la qualit&eacute; des porcelets</a></div>

<p>La source de la boiterie peut se trouver &agrave; la fois au niveau des muscles (l&eacute;sion musculaire) ; des nerfs (compression de la moelle &eacute;pini&egrave;re) ; des os (fracture) ; des articulations (arthrites) ; des onglons (panaris, fissure, arrachage d&rsquo;onglon).</p>

<h3>Des facteurs de risques multiples</h3>

<p>Les causes des boiteries peuvent &ecirc;tre environnementales (type de sol, type de logement, ventilation, taille de groupe), alimentaires (formule, syst&egrave;me de distribution), ou comportementales (bagarres&hellip;).&nbsp;L&rsquo;environnement et notamment la qualit&eacute; des sols, a un fort impact sur la pr&eacute;sence de boiteries chez les truies. Le sol doit &ecirc;tre sec, propre et non glissant. En effet, un sol humide va fragiliser les onglons. Un sol sale et humide facilite le d&eacute;veloppement de bact&eacute;ries et va favoriser les infections au niveau des onglons.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/styles/contenu_demi_largeur/public/_RPO297_ELEV_BEA_CHENE-VERT_BOITERIES_ENC_01.png?itok=w7jwDA8H" width="370" height="258" alt="Vue post&eacute;rieure du pied de la truie" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Vue post&eacute;rieure du pied de la truie</div>
      
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    Zinpro

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<p>Le sol doit aussi permettre l&rsquo;usure naturelle des onglons (sol dur) et donc emp&ecirc;cher une pousse trop importante. Il ne faut pas qu&rsquo;il soit irr&eacute;gulier ou d&eacute;grad&eacute; car cela favorise les blessures m&eacute;caniques. Une position de couchage inconfortable et/ou des bagarres fr&eacute;quentes vont favoriser les l&eacute;sions et arrachages d&rsquo;onglons. Les blessures&nbsp;au niveau du pied et les probl&egrave;mes&nbsp;articulaires sont les deux principaux types de l&eacute;sions observ&eacute;es en &eacute;levage.</p>

<p><strong>Les l&eacute;sions issues de boiteries ayant pour source une l&eacute;sion au niveau du pied </strong>sont d&eacute;tectables&nbsp;en maternit&eacute;. Il faut observer tous les membres (en particulier les membres post&eacute;rieurs sur lesquels repose la majorit&eacute; du poids de l&rsquo;animal) de chaque truie en d&eacute;taillant chaque partie du pied. C&rsquo;est le stade id&eacute;al pour observer la face post&eacute;rieure (dessous) du pied. Le blocage de la truie facilite l&rsquo;observation des pieds du fait qu&rsquo;ils sont propres et qu&rsquo;elles sont fr&eacute;quemment couch&eacute;es.&nbsp;En gestante, il faut observer les truies pendant leurs d&eacute;placements et regarder de plus pr&egrave;s si une truie boite.</p>

<p>L&rsquo;observation se d&eacute;roule en trois phases :</p>

<div class="relance">Commencer par regarder la longueur des onglons accessoires et observer s&rsquo;il y a des l&eacute;sions.</div>

<div class="relance">Regarder ensuite si l&rsquo;usure des onglons est correcte et s&rsquo;il n&rsquo;y a pas de fissures.</div>

<div class="relance">Soulever chaque pied afin d&rsquo;inspecter sa face post&eacute;rieure. Cela permet de noter la pr&eacute;sence de l&eacute;sions aux jonctions entre muraille/sole/talon et sur le talon lui-m&ecirc;me (zone sur laquelle repose la majorit&eacute; du poids du corps).</div>

<p>Pour l&rsquo;observation des onglons, une grille d&rsquo;&eacute;valuation des l&eacute;sions permet de les classer entre l&eacute;sions mineures, l&eacute;sions mod&eacute;r&eacute;es et l&eacute;sions majeures.&nbsp;Les l&eacute;sions mineures sont fr&eacute;quentes sur les truies : jusqu&rsquo;&agrave; 90&nbsp;% des truies ont au moins une l&eacute;sion sans forc&eacute;ment boiter. Attention, lorsqu&rsquo;elles sont visibles, c&rsquo;est qu&rsquo;il est presque trop tard ! En effet, 20&nbsp;% des onglons ayant des alt&eacute;rations internes ne pr&eacute;sentent pas de l&eacute;sions externes (source : ELO Sant&eacute; nutrition 2021, intervention de Luis da Veiga, Zinpro).&nbsp;Il faut faire tr&egrave;s attention aux l&eacute;sions au niveau des pieds et ne pas tol&eacute;rer plus de 10&nbsp;% de truies avec des l&eacute;sions not&eacute;es 2 ou 3.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/styles/contenu_demi_largeur/public/_RPO297_ELEV_BEA_CHENE-VERT_BOITERIES_ENC_02.png?itok=MdpjZPkb" width="370" height="183" alt="Section longitudinale du pied" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Section longitudinale du pied</div>
      
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    Zinpro

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<p><strong>Les boiteries de source articulaire surviennent</strong> le plus souvent suite &agrave; une chute (sol humide, bagarre&hellip;) ou &agrave; une maladie (streptococcie, mycoplasmose articulaire&hellip;).&nbsp;En maternit&eacute; et/ou en verraterie, il faut observer les truies au moment o&ugrave; elles se l&egrave;vent. En gestante, l&rsquo;observation va &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;e plus facilement pendant les d&eacute;placements.&nbsp;Si vous suspectez une boiterie de source articulaire, palpez les quatre membres et v&eacute;rifiez toutes les articulations. Regardez s&rsquo;il y a des zones chaudes, gonfl&eacute;es, douloureuses.</p>

<h3>&Eacute;valuer l&rsquo;importance des boiteries dans l&rsquo;&eacute;levage</h3>

<p>Quelle que soit la source de la boiterie (une l&eacute;sion au niveau du pied, un probl&egrave;me articulaire ou une autre cause), il faut &eacute;valuer son importance, qui&nbsp;va orienter le choix d&rsquo;isoler ou non la truie (pour les truies log&eacute;es en groupe).&nbsp;Ensuite, il faut d&eacute;terminer s&rsquo;il y a une infection ou non pour adapter au mieux le traitement.&nbsp;Le suivi des boiteries va permettre de faire une synth&egrave;se par bande au sevrage. Il sera donc possible de d&eacute;terminer le pourcentage de truies atteintes. Cette pr&eacute;valence ne doit pas exc&eacute;der 10&nbsp;%. Les pertes (euthanasies) pour cause de boiterie ne doivent pas d&eacute;passer 2&nbsp;%. Si un de ces seuils est atteint et que la situation se r&eacute;p&egrave;te de bande en bande, un point avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire est n&eacute;cessaire. Ensemble vous discuterez de la mise en place des mesures correctives pour limiter les facteurs de risque, ainsi que des traitements &agrave; mettre en place. Un ou plusieurs traitements peuvent &ecirc;tre prescrits afin de soigner les truies boiteuses.</p>

<h3>Mettre en place des actions pr&eacute;ventives</h3>

<p>Au niveau de l&rsquo;alimentation, des apports en biotine, en zinc participent &agrave; la solidit&eacute; des onglons ; des apports en calcium et phosphore fortifient les os. Au niveau de l&rsquo;environnement, l&rsquo;hygi&egrave;ne et la qualit&eacute; du sol sont des aspects essentiels pour assurer un bon &eacute;tat des pieds. Il faut conserver au maximum un sol sec, en raclant le sol si les d&eacute;jections s&rsquo;accumulent et en utilisant de l&rsquo;ass&eacute;chant. Il est important de d&eacute;sinfecter les salles qui peuvent l&rsquo;&ecirc;tre. De m&ecirc;me, la ventilation joue un r&ocirc;le non n&eacute;gligeable dans le s&eacute;chage du sol, un audit ventilation peut &ecirc;tre n&eacute;cessaire afin de s&rsquo;assurer de sa bonne programmation. Il faut &eacute;galement v&eacute;rifier l&rsquo;absence d&rsquo;objet blessant comme des vis ou des clous qui peuvent l&eacute;ser les membres des truies.&nbsp;Dans le cas des onglons accessoires, si le taux d&rsquo;onglons arrach&eacute;s est trop &eacute;lev&eacute; et que les onglons sont de fa&ccedil;on g&eacute;n&eacute;rale trop longs, leur coupe peut se r&eacute;v&eacute;ler n&eacute;cessaire. Cet acte est simple et se r&eacute;alise en verraterie (parfois un peu plus compliqu&eacute;) ou en maternit&eacute; (conseill&eacute;) avec une pince coupante &eacute;lectrique. Contactez votre v&eacute;t&eacute;rinaire si une mise en place est n&eacute;cessaire.</p>
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<h2>Un organe sensible aux l&eacute;sions</h2>

<p>Chaque pied est compos&eacute; de deux doigts recouverts d&rsquo;un onglon et poss&egrave;de deux onglons accessoires lat&eacute;raux.&nbsp;L&rsquo;onglon se compose de trois parties : sur le dessus du pied se trouve la muraille et sur le dessous du pied se trouvent la sole et le talon. Les jonctions entre ces trois parties sont sensibles aux l&eacute;sions. La ligne blanche, qui s&eacute;pare la muraille de la sole, est plus particuli&egrave;rement sensible aux potentielles agressions du milieu. Une l&eacute;sion du pied peut se transformer en panaris si des bact&eacute;ries p&eacute;n&egrave;trent &agrave; ce niveau.</p>
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<h2>Amel Taktak, cabinet v&eacute;t&eacute;rinaire Ch&ecirc;ne vert</h2>

<figure><img alt="" height="247" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO297_ELEV_BEA_CHENE-VERT_BOITERIES_AVIS_TAKTAK.jpg" width="165" /><figcaption>&nbsp;&copy; Ch&ecirc;ne Vert</figcaption></figure><h2>Privil&eacute;gier l&rsquo;observation des truies</h2>

<p>&laquo;&nbsp;Quelle que soit la source de la boiterie, l&rsquo;observation des truies reste le meilleur moyen de pr&eacute;vention face au risque d&rsquo;aggravation des l&eacute;sions. Pour cela, il faut les lever tous les jours et les regarder se d&eacute;placer. Il est important de noter toute truie ayant des difficult&eacute;s &agrave; se d&eacute;placer, et le sympt&ocirc;me constat&eacute; (absence d&rsquo;appui sur un membre, pi&eacute;tinement, gonflement articulaire&hellip;). Privil&eacute;gier une bonne lumi&egrave;re, utiliser une lampe torche puissante si la lumi&egrave;re de la salle n&rsquo;est pas suffisante. Noter toutes les boiteries observ&eacute;es, dans un registre ou un tableau de bord. Enregistrer un maximum d&rsquo;informations : sur la truie (num&eacute;ro de boucle, rang, stade physiologique&hellip;), sur la salle (num&eacute;ro de salle, qualit&eacute; du sol, humidit&eacute; du sol, irr&eacute;gularit&eacute; dans le sol, type de sol&hellip;), ainsi que les informations sur la blessure (le membre, la localisation, la description&hellip;).&nbsp;Positionner un tapis&nbsp;en caoutchouc pour les truies qui ont du mal &agrave; se lever du fait de la douleur, cela va leur apporter du confort.&nbsp;&raquo;</p>
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Les boiteries des truies font partie des problèmes les plus récurrents en élevage. Elles ont un impact négatif sur l’état général de l’animal et sur ses performances.

Ne pas sous-estimer les boiteries chez la truie

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<p>Install&eacute; en zone Natura 2000, Benoit Drouin n&rsquo;a pas attendu l&rsquo;augmentation du co&ucirc;t du carburant pour chercher &agrave; faire durer ses <a href="https://www.reussir.fr/lait/prairie">prairies</a> et ainsi &eacute;viter de sortir le tracteur. &laquo;&nbsp;<em>Nous les avons fait vieillir au fur et &agrave; mesure que nous avons d&eacute;velopp&eacute; le p&acirc;turage,</em> explique cet adh&eacute;rent du Civam, en Gaec avec son &eacute;pouse. <em>Dans notre &eacute;levage, sur les 6 tMS que mange une vache sur l&rsquo;ann&eacute;e, seulement 1 &agrave; 1,5 tMS sont des stocks d&rsquo;ensilage d&rsquo;herbe, tout le reste est p&acirc;tur&eacute;.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi <a href="https://www.reussir.fr/lait/la-biodiversite-en-elevage-laitier-est-utile" target="_blank">&laquo; La biodiversit&eacute; est utile &agrave; notre &eacute;levage laitier &raquo;</a></div>

<p>Pour l&rsquo;&eacute;leveur, l&rsquo;important pour faire vieillir une prairie est de bien l&rsquo;observer et de ne pas raisonner&nbsp;sur une seule ann&eacute;e. &laquo;&nbsp;<em>Il faut savoir lui donner une seconde chance</em>&nbsp;&raquo;, explique-t-il. Il faut aussi &laquo;&nbsp;<em>accepter qu&rsquo;elle produise un peu moins au bout de huit, dix ou quinze ans <strong>au regard du co&ucirc;t si on la met dans une rotation de c&eacute;r&eacute;ales</strong>&nbsp;</em>&raquo;.</p>

<h3>&laquo;&nbsp;Bien observer pour les faire vieillir&nbsp;&raquo;</h3>

<p><strong>La portance des sols, lors de la mise &agrave; l&rsquo;herbe, est un &eacute;l&eacute;ment essentiel.</strong> Si la prairie est trop ab&icirc;m&eacute;e, c&rsquo;est toute la saison qui en p&acirc;tira. L&rsquo;exploitation a la chance d&rsquo;avoir des sols tr&egrave;s l&eacute;gers sur schistes qui permettent de sortir les vaches d&egrave;s f&eacute;vrier. Trois crit&egrave;res sont &agrave; prendre en compte : le type d&rsquo;animal, le nombre d&rsquo;animaux mis au p&acirc;turage, et le temps qu&rsquo;ils restent dans la parcelle. &laquo;&nbsp;<em>Lorsque nous les sortons au 10&nbsp;f&eacute;vrier, les vaches commencent par ne p&acirc;turer que l&rsquo;apr&egrave;s-midi. Nous ne nous interdisons pas non plus de les rentrer 48&nbsp;heures en cas de fortes pluies, m&ecirc;me si la production baisse.</em> &raquo;</p>

<p>&laquo;&nbsp;<strong><em>Le meilleur outil pour mesurer le pi&eacute;tinement, c&rsquo;est la vache</em></strong>&nbsp;&raquo;, affirme Benoit Drouin, fort de son exp&eacute;rience accumul&eacute;e au fil des saisons. Son <strong>rep&egrave;re visuel </strong>pour estimer qu&rsquo;un pi&eacute;tinement est &laquo;&nbsp;<em>limite</em>&nbsp;&raquo; ? Un sol d&eacute;fonc&eacute; &agrave; plus de 6 ou 7&nbsp;cm. &laquo;&nbsp;<em>Quand 20 &agrave; 30&nbsp;% de la prairie comporte des trous de 6 ou 7&nbsp;cm, c'est que l&rsquo;on est all&eacute; un peu loin. Par contre, si toute la prairie est marqu&eacute;e &agrave; 3 ou 4&nbsp;cm, ce n&rsquo;est pas un probl&egrave;me.&nbsp;</em>&raquo;</p>

<h3>&laquo;&nbsp;Une forte capacit&eacute; de r&eacute;cup&eacute;ration&nbsp;&raquo;</h3>

<p>Si la mise &agrave; l&rsquo;herbe suit une ann&eacute;e de s&eacute;cheresse, il convient d&rsquo;&ecirc;tre particuli&egrave;rement vigilant. &laquo;&nbsp;<em>Une prairie met beaucoup plus de temps &agrave; r&eacute;cup&eacute;rer&nbsp;avec des stress r&eacute;p&eacute;t&eacute;s</em>&nbsp;&raquo;, observe le producteur laitier. Mais elle a une forte capacit&eacute; de r&eacute;cup&eacute;ration apr&egrave;s un stress important. Benoit Drouin a pu le constater en&nbsp;2003 et&nbsp;2011 : &laquo; <em>Les prairies ont &eacute;t&eacute; vraiment grill&eacute;es, je pensais qu&rsquo;elles ne repartiraient pas. Mais plus elles sont stress&eacute;es, plus elles repartent vite&nbsp;&agrave; la premi&egrave;re goutte d&rsquo;eau. <strong>La prairie a la facult&eacute; de s&rsquo;adapter &agrave; ce que le climat lui impose </strong>: nous devons en tenir compte dans nos pratiques.</em>&nbsp;&raquo; Apr&egrave;s la canicule de 2020 par exemple, le p&acirc;turage d&rsquo;automne a &eacute;t&eacute; exceptionnel. Les vaches sont en p&acirc;turage tournant avec fil avant dans des paddocks pr&eacute;d&eacute;coup&eacute;s. La cl&ocirc;ture est d&eacute;plac&eacute;e deux fois par jour &agrave; chaque traite.</p>

<div class="lireaussi">Pour aller plus loin : <a href="https://www.reussir.fr/lait/face-au-changement-climatique-nous-sommes-passes-en-tout-herbe">&laquo;&nbsp;Face au changement climatique, nous sommes pass&eacute;s en tout herbe&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>Depuis quelques ann&eacute;es, <strong>le <a href="https://www.reussir.fr/lait/changement-climatique">changement climatique</a> a amen&eacute; Beno&icirc;t &agrave; changer ses pratiques</strong>. Avec l&rsquo;accentuation du trou fourrager l&rsquo;&eacute;t&eacute;, il fait des stocks d&rsquo;herbe sur pied. &laquo;&nbsp;<em>Je fais monter &agrave; graines certaines parcelles en sautant un tour de p&acirc;turage, puis je remets les vaches dessus, fin juillet par exemple s&rsquo;il n&rsquo;a pas plu en juin. </em>&raquo; Les hivers durent aussi de moins en moins longtemps.&nbsp;Sur les dix derni&egrave;res ann&eacute;es, les vaches sont rentr&eacute;es trois fois apr&egrave;s le premier janvier, constate-t-il. La pousse de l&rsquo;herbe d&eacute;marrant beaucoup plus t&ocirc;t, elles sortent aussi plus t&ocirc;t. L&rsquo;&eacute;leveur reste pour le moment tr&egrave;s attach&eacute; &agrave; un repos hivernal d&rsquo;un mois et demi, mais sa suppression est en discussion. &laquo;&nbsp;<em>Nous allons la tester.&nbsp;Je ne veux pas prendre le risque de louper une saison de p&acirc;turage.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<div class="note">(1) Association francophone pour les prairies et les fourrages.</div>
</div>

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<h2>Les atouts des vieilles prairies</h2>

<p>]]&gt; Diversit&eacute; d&rsquo;esp&egrave;ces.</p>

<p>]]&gt; Richesse en micronutriments li&eacute;e &agrave; la proportion &eacute;lev&eacute;e de dicotyl&eacute;dones.</p>

<p>]]&gt; Souplesse d&rsquo;utilisation.</p>

<p>]]&gt; Pr&eacute;vention de l&rsquo;&eacute;rosion, bonne r&eacute;tention d&rsquo;eau li&eacute;e au d&eacute;veloppement racinaire.</p>

<p>]]&gt; Int&eacute;r&ecirc;t pour la pollinisation.</p>

<p>]]&gt; Fort capital carbone.</p>

<div class="note">Source : Journ&eacute;es AFPF 2022</div>
</div>

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<div class="surtitre">
<h3>Chiffres cl&eacute;s</h3>
</div>

<h2>Le Gaec de la Pie :</h2>

<div class="relance"><strong>80 vaches</strong> v&ecirc;lant toute l&rsquo;ann&eacute;e</div>

<div class="relance"><strong>85&nbsp;ha</strong> de prairies et 22&nbsp;km de haies</div>

<div class="relance"><strong>volailles</strong> de Lou&eacute; avec des parcours</div>

<div class="relance"><strong>50&nbsp;ha</strong> de cultures assol&eacute;es</div>

<div class="relance"><strong>400 000&nbsp;l</strong> de lait dont 100 000&nbsp;l transform&eacute;s</div>

<div class="relance"><strong>4,5 UMO</strong></div>
</div>



Dans la Sarthe, Benoit Drouin cherche à maximiser le rendement de ses prairies tout en les faisant vieillir. Il a apporté son témoignage lors des journées AFPF<sup>(1)</sup> en mars dernier.

« Je donne une seconde chance à mes prairies pour les faire vieillir »

<div>
<p>Comme chaque ann&eacute;e, le prix du lait bio sera au plancher en avril et en mai. <strong>Le prix bio est tr&egrave;s saisonnalis&eacute;</strong>, pour inciter les &eacute;leveurs laitiers &agrave; ne pas concentrer leur production laiti&egrave;re sur le printemps, et &agrave; la r&eacute;partir sur le reste de l'ann&eacute;e.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi <a href="https://www.reussir.fr/lait/en-bio-produisez-vous-du-lait-dhiver" target="_blank">En bio, produisez-vous du lait d'hiver ?</a></div>

<p>Mais <strong>en avril et mai 2022, il sera d&eacute;pass&eacute; par le prix du lait conventionnel dans certaines laiteries</strong>. En effet, <a href="https://www.reussir.fr/lait/appels-la-moderation-et-baisse-des-prix-pour-le-lait-bio" target="_blank">le prix du lait bio moyen a commenc&eacute; &agrave; s'&eacute;roder l'an dernier. En ce d&eacute;but d'ann&eacute;e, </a><em><a href="https://www.reussir.fr/lait/appels-la-moderation-et-baisse-des-prix-pour-le-lait-bio" target="_blank">&laquo; les quatre principaux collecteurs</a> (Biolait, Lactalis, Sodiaal et Agrial), qui repr&eacute;sentent 70% de la collecte nationale bio, appliquent des baisses comprises entre 5 et 15 &euro;/1000 l par rapport &agrave; l'an dernier. La plupart des op&eacute;rateurs secondaires maintiennent le prix &raquo;</em>, pr&eacute;cise l'Institut de l'&eacute;levage. <strong>En f&eacute;vrier (dernier chiffre publi&eacute; par FranceAgriMer), le prix bio moyen standard (38 de TB et 32 de TP) affichait une baisse de -3 &euro;/1000 l &agrave; 469 &euro;</strong>. Dans le m&ecirc;me temps, le prix du lait conventionnel moyen a nettement progress&eacute;. En f&eacute;vrier, il atteignait 382 &euro;, soit une hausse de 55 &euro;/1000 l. Rappelons que l'&eacute;cart entre les deux prix &eacute;tait de l'ordre de 134 &euro;/1000 l en 2021 en faveur du bio.</p>

<p>A partir du mois de juin, le prix du lait bio remonte, pour atteindre son point haut &agrave; l'automne. L'&eacute;cart de prix entre le bio et le conventionnel devrait &agrave; nouveau se marquer en faveur du bio pour le second semestre.</p>

<h3>La production bio cro&icirc;t moins vite</h3>

<p>La baisse du prix du lait bio refl&egrave;te la <a href="https://www.reussir.fr/lait/un-marche-bio-desequilibre" target="_blank">crise de d&eacute;consommation des produits laitiers biologiques</a>, alors m&ecirc;me que la production laiti&egrave;re bio continue d'augmenter. Le Cniel indique qu'<strong>en 2021, la collecte bio a connu une croissance de +11%</strong> par rapport &agrave; 2020, pour atteindre 1,27 million de tonnes (5,2% de la production de lait de vache France). Le nombre de livreurs bio en janvier 2022 &eacute;tait de 4 067 exploitations (3892 en janvier 2021). <em>&laquo; <strong>En janvier et f&eacute;vrier 2022, la hausse de la collecte n'&eacute;tait que de +4%</strong></em>, pointe l'Institut de l'&eacute;levage. <em>Un ralentissement notamment li&eacute; &agrave; la flamb&eacute;e du prix des aliments achet&eacute;s. Mais aussi &agrave; une moindre hausse du nombre d'exploitations collect&eacute;es en bio. &raquo;</em> Les laiteries ont en effet mis sur pause les conversions depuis un an. Enfin, la rumeur dans les campagnes &eacute;voque des d&eacute;conversions. Cela reste &agrave; confirmer par les statistiques.</p>

<p>Heureusement pour le prix bio, l'effet de la crise de surproduction est att&eacute;nu&eacute; par la tr&egrave;s bonne tenue des cours des produits industriels sur le march&eacute; du lait conventionnel. Cela limite le co&ucirc;t des d&eacute;classements du bio vers le conventionnel.</p>
</div>



Ce printemps, le prix du lait bio moyen tourne autour de 400 € les mille litres, comme le prix du lait conventionnel. Avec certaines laiteries, le prix bio sera inférieur au conventionnel sur avril et mai. Un phénomène qui devrait se limiter au printemps. 

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