<p class="normal"><em>"Il est important que l'Etat fran&ccedil;ais se batte pour la souverainet&eacute; alimentaire et pas pour une baisse de l'utilisation des intrants par dogmatisme "</em>, a l&acirc;ch&eacute; le pr&eacute;sident de l'Association g&eacute;n&eacute;rale des producteurs de bl&eacute; (AGPB), Eric Thirouin, le 7 septembre &agrave; Paris, avec en toile de fond le pacte vert europ&eacute;en dit "Green Deal" dont la mise en oeuvre a &eacute;t&eacute; act&eacute;e le 14 juillet.</p>

<p class="normal"><em>"Avec la d&eacute;clinaison du Green deal en agriculture, on entre dans un cercle vicieux, on part &agrave; l'envers. Les &eacute;tudes le montrent</em>" explique Philippe Heusele, pr&eacute;sident de France Export C&eacute;r&eacute;ales et membre du bureau de l'AGPB, redoutant un virage d&eacute;croissant.</p>

<p class="normal">S'il venait &agrave; s'appliquer, le pacte vert entrainerait une baisse de production de 10 &agrave; 15% en c&eacute;r&eacute;ales, ol&eacute;oprot&eacute;agineux et lait, selon une &eacute;tude d&rsquo;impact publi&eacute;e par Bruxelles en ao&ucirc;t. L&rsquo;AGPB estime que les objectifs 2030 de -50% de phytos, -20% d&rsquo;engrais, 25% de surfaces bio, se traduirait par une baisse de 5000 euros du revenu annuel c&eacute;r&eacute;alier.</p>

<p class="normal"><em>"Parmi les candidats &agrave; l'&eacute;lection pr&eacute;sidentielle l'ann&eacute;e prochaine, nous entendons que l'avenir est &agrave; la d&eacute;croissance"</em>, s'est inqui&eacute;t&eacute; Eric Thirouin. Pour lui, <em>"Le monde agricole est une victime et non une cause du changement climatique, mais surtout il est une solution. Il faut produire pour capter le carbone et pour alimenter les populations"</em>.<br /><em>"Je ne comprend pas que l'UE ne se rende pas compte de son r&ocirc;le dans le monde au niveau agricole. La famine existe encore. La population mondiale augmente et avec elle la demande, il faut l'alimenter. Il faut des m&eacute;thodes plus respectueuses de l'environnement mais aussi produire plus"</em>, a conclu Eric Thirouin.</p>

<h3 class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/lagpb-vent-debout-contre-le-green-deal-mais-pressee-davancer-sur-le-dossierassurance" target="_blank" title="L&amp;#039;AGPB press&eacute;e d&amp;#039;avancer sur le dossier de l&amp;#039;Assurance r&eacute;colte">Lire aussi&nbsp; L'AGPB press&eacute;e d'avancer sur le dossier de l'Assurance r&eacute;colte</a></h3>

<p>&nbsp;</p>



L'association générale des producteurs de blé (AGPB) voit le Green Deal européen comme un premier pas vers la décroissance

L'AGPB vent debout contre le Green Deal européen

<div>
<p><em>&laquo;&nbsp;Nous nous pla&ccedil;ons ici dans la perspective d&rsquo;<strong>augmenter le nombre de v&ecirc;lages</strong> en passant au v&ecirc;lage &agrave; 2 ans&nbsp;&raquo;,&nbsp;</em>a pr&eacute;sent&eacute; Julien Renon lors de la journ&eacute;e &laquo;&nbsp;grand angle viande&nbsp;&raquo;<em> </em>en novembre 2020. Pour envisager le passage au v&ecirc;lage &agrave; 2 ans, il faut ma&icirc;triser les fondamentaux que sont la conduite de la reproduction, le suivi des croissances et la constitution des stocks fourragers. Au-del&agrave;, six questions se posent &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur.</p>

<div class="seqNum">
<h3>1 &ndash; comment r&eacute;ussir la reproduction des g&eacute;nisses &agrave; 14-15 mois&nbsp;?</h3>
</div>

<p>L&rsquo;&eacute;levage de la ferme de Jalogny &eacute;tait conduit &agrave; l&rsquo;&eacute;poque de l&rsquo;exp&eacute;rimentation sur le v&ecirc;lage &agrave; 2 ans avec des naissances se d&eacute;roulant pour 60 % sur le mois de d&eacute;cembre, et le reste en janvier et f&eacute;vrier. Une synchronisation des chaleurs &eacute;tait syst&eacute;matique sur l&rsquo;ensemble des g&eacute;nisses.<em>&nbsp;&laquo;&nbsp;Il y a un seuil d&eacute;terminant, qui est dans notre troupeau de 430 kilos vifs minimum &agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 14-15 mois.&raquo;</em> Un taux de gestation de 83 % &eacute;tait obtenu au-del&agrave; de ce seuil. Au-del&agrave; de 450 kilos de poids vif, la r&eacute;ussite de la repro &eacute;tait &eacute;quivalente &agrave; celle des g&eacute;nisses &acirc;g&eacute;es de 24-26 mois, classiquement mises &agrave; la reproduction pour v&ecirc;ler &agrave; 3 ans.</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi</strong> : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/velage-2-ans-une-piste-dinteret-en-bovins-viande">V&ecirc;lage &agrave; 2 ans : une piste d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t en bovins viande</a></p>

<p><strong>La p&eacute;riode entre le sevrage et la rentr&eacute;e en b&acirc;timent pour la repro </strong>est importante pour garantir cette performance. &laquo;<em>Il faut distribuer une ration pr&eacute;cise, avec un fourrage de bonne qualit&eacute;. On vise un gain de 140 kilos de poids le premier hiver par une conduite alimentaire adapt&eacute;e.&raquo; </em>Le rythme de croissance ne doit pas d&eacute;passer 700 grammes par&nbsp;jour.<em> &laquo;&nbsp;Autrement dit, il ne faut pas essayer de rattraper pour ces femelles un poids insuffisant au sevrage par une alimentation hivernale excessive. Les coups d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rateur vont sinon se traduire par des d&eacute;p&ocirc;ts de gras qui p&eacute;nalisent la reproduction. Celles qui ont du gras auront en plus un tissu mammaire moins d&eacute;velopp&eacute;, ce qui amputera leurs performances de lactation.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Lors de cette exp&eacute;rimentation &agrave; Jalogny, une baisse de la r&eacute;ussite de la reproduction apr&egrave;s deux IA a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;e quand la mise &agrave; la repro &eacute;tait pratiqu&eacute;e au-del&agrave; de 470 kilos de poids vif. <em>&laquo;Les g&eacute;nisses concern&eacute;es ont cependant &eacute;t&eacute; f&eacute;cond&eacute;es par un taureau apr&egrave;s deux IA non f&eacute;condantes&raquo;,</em> pr&eacute;cise Julien Renon.</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/le-velage-deux-ans-est-une-opportunite-pour-les-elevages-intensifs-des-hauts-de-france">&laquo;&nbsp;Le v&ecirc;lage &agrave; deux ans est une opportunit&eacute; pour les &eacute;levages intensifs des Hauts-de-France&nbsp;&raquo;</a></p>

<p>Le choix des taureaux pour v&ecirc;ler &agrave; deux taureaux est le m&ecirc;me que pour des g&eacute;nisses v&ecirc;lant &agrave; 3 ans. Ce sont des taureaux d&rsquo;IA avec un index Ifnais sup&eacute;rieur &agrave; 110, et des taureaux de monte naturelle test&eacute; dans l&rsquo;&eacute;levage sur g&eacute;nisses. <em>&laquo;&nbsp;Si cela fonctionne dans son cheptel pour des g&eacute;nisses v&ecirc;lant &agrave; 3 ans, &ccedil;a marchera aussi pour celles qui v&ecirc;lent &agrave; 2 ans.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="seqNum">
<h3>2- comment se d&eacute;roule le premier v&ecirc;lage &agrave; 24-26 mois&nbsp;?</h3>
</div>

<p><em>&laquo; Il n&rsquo;y a pas plus de v&ecirc;lages difficiles qu&rsquo;avec des g&eacute;nisses de 3 ans&nbsp;&raquo;</em> est l&rsquo;un des principaux messages que l&rsquo;on peut retenir. Il n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; constat&eacute; de diff&eacute;rence dans la pr&eacute;paration des g&eacute;nisses ni dans le d&eacute;roulement des naissances entre celles v&ecirc;lant &agrave; 2 ans et celles v&ecirc;lant &agrave; 3 ans.<em> &laquo;&nbsp;Le poids de naissance des veaux des g&eacute;nisses de 2 ans est plus faible : ils p&egrave;sent 41 kilos en moyenne contre 45 kilos pour ceux dont la m&egrave;re a 3 ans.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p><strong>Une surmortalit&eacute; dans les 48 premi&egrave;res heures </strong>des veaux n&eacute;s de g&eacute;nisses v&ecirc;lant &agrave; 2 ans a &eacute;t&eacute; observ&eacute;e, en lien avec le poids plus l&eacute;ger des veaux et aussi avec un taux de g&eacute;mellarit&eacute; &eacute;lev&eacute; &agrave; Jalogny, de 10 % (encore accru avec la synchronisation des chaleurs). Cette mortalit&eacute; &eacute;tait de 18 %, contre 9 % en premier v&ecirc;lage &agrave; 3 ans.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div alt="graph velage &agrave; deux ans ferme de Jalogny" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="64af31cd-b599-41ae-a4a1-47e11e75e730" title="RBV295_jalogny2" class="align-center embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/RBV295_v2jalogny.JPG" alt="graph velage &agrave; deux ans ferme de Jalogny" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>&nbsp;</p>

<p><em>&laquo;Attention de ne pas interpr&eacute;ter abusivement ce r&eacute;sultat, qui peut faire peur de premier abord&raquo;,</em> pr&eacute;cise Julien Renon. Au deuxi&egrave;me v&ecirc;lage, la tendance est la m&ecirc;me mais l&rsquo;&eacute;cart est moindre : les femelles ayant v&ecirc;l&eacute; pour la premi&egrave;re fois &agrave; 2 ans subissent une mortalit&eacute; de leur veau dans les 48 premi&egrave;res heures de 12 %, contre 6 % au deuxi&egrave;me v&ecirc;lage pour les femelles ayant v&ecirc;l&eacute; pour la premi&egrave;re fois &agrave; 3 ans. Et &agrave; partir du troisi&egrave;me veau, la tendance s&rsquo;inverse : la mortalit&eacute; est de 5 % pour celles ayant v&ecirc;l&eacute; pour la premi&egrave;re fois &agrave; 2 ans, et de 10 % pour celles ayant v&ecirc;l&eacute; pour la premi&egrave;re fois &agrave; 3 ans.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;&Agrave; l&rsquo;&eacute;chelle d&rsquo;un troupeau de 100 v&ecirc;lages, l&rsquo;introduction du v&ecirc;lage &agrave; 2 ans repr&eacute;sente un &agrave; deux veaux sevr&eacute;s en moins. C&rsquo;est un effet &eacute;quivalent &agrave; la variabilit&eacute; observ&eacute;e d&rsquo;une ann&eacute;e &agrave; l&rsquo;autre en &eacute;levage, et un effet moins fort qu&rsquo;un accident sanitaire ou alimentaire&nbsp;&raquo;,&nbsp;</em>observe Julien Renon.</p>

<div class="seqNum">
<h3>3- apr&egrave;s un v&ecirc;lage &agrave; 2 ans, comment se passe la reproduction&nbsp;?</h3>
</div>

<p>&Agrave; la ferme exp&eacute;rimentale de Jalogny, les g&eacute;nisses sont toutes conserv&eacute;es pour faire carri&egrave;re dans l&rsquo;&eacute;levage. Apr&egrave;s le premier v&ecirc;lage, <strong>le taux de gestation des primipares</strong> ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 2 ans est l&eacute;g&egrave;rement inf&eacute;rieur &agrave; celui des femelles ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 3 ans (85 % de taux de gestation contre 91 %). Pour les v&ecirc;lages suivants, il n&rsquo;y a plus de diff&eacute;rence selon l&rsquo;&acirc;ge au premier v&ecirc;lage, et m&ecirc;me un tout petit plus (87 % contre 86 %) pour celles ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 2 ans.</p>

<p>Il n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; observ&eacute; d&rsquo;&eacute;cart sur les IVV&nbsp;entre les femelles ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 2 ans et celles ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 3 ans. <em>&laquo;&nbsp;&Agrave; Jalogny, les v&ecirc;lages &eacute;taient au moment de l&rsquo;exp&eacute;rimentation organis&eacute;s pour intervenir sur une p&eacute;riode de cent jours, avec r&eacute;forme syst&eacute;matique des femelles qui ne cadrent pas. Cette conduite ne pose pas de probl&egrave;me avec le v&ecirc;lage &agrave; 2 ans.&nbsp;&raquo;</em> Julien Renon rappelle que le choix du taureau influe sur les conditions de v&ecirc;lage, qui elles-m&ecirc;mes ont des cons&eacute;quences sur la fertilit&eacute;.</p>

<p><strong>L&rsquo;alimentation des primipares ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 2 ans </strong>est renforc&eacute;e avec un kilo suppl&eacute;mentaire de concentr&eacute; durant tout l&rsquo;hiver (de l&rsquo;orge tout simplement &agrave; Jalogny) par rapport aux primipares ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 3 ans. <em>&laquo;&nbsp;En g&eacute;n&eacute;ral, cela densifie suffisamment la ration.&nbsp;&raquo;</em> Leur capacit&eacute; d&rsquo;ingestion est inf&eacute;rieure de 10 % par rapport &agrave; celle des primipares de 3 ans, et leurs besoins de croissance sont plus importants.</p>

<p>Si on pratique l&rsquo;IA et que les chaleurs des primipares sont difficiles &agrave; voir, <strong>un recours &agrave; la synchronisation </strong>des chaleurs est possible. En monte naturelle, attention de ne pas laisser trop longtemps le taureau pour vouloir r&eacute;ussir. Il vaut mieux s&rsquo;en tenir &agrave; la date de retrait du taureau qui permet de maintenir la plage de v&ecirc;lages.</p>

<div class="seqNum">
<h3>&nbsp;4- croissance des veaux de g&eacute;nisses&nbsp;: quelle diff&eacute;rence ?</h3>
</div>

<p>On observe une <strong>croissance un peu plus faible des veaux de g&eacute;nisses ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 2 ans</strong>, de l&rsquo;ordre de 130 grammes par&nbsp;jour de moins sur l&rsquo;hiver. <em>&laquo;&nbsp;Ceci peut &ecirc;tre rattrap&eacute; par une compl&eacute;mentation plus importante avant sevrage&nbsp;&raquo;,&nbsp;</em>explique Julien Renon.</p>

<p>La technique mise en place &agrave; Jalogny &eacute;tait une compl&eacute;mentation estivale sous la m&egrave;re au pr&eacute; suppl&eacute;mentaire de 100 kilos. Les veaux de g&eacute;nisses en v&ecirc;lage &agrave; 2 ans sont allot&eacute;s avec leur m&egrave;re au l&acirc;cher &agrave; l&rsquo;herbe, et consomment 250 &agrave; 280 kilos de compl&eacute;mentation, alors que les veaux des g&eacute;nisses ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 3 ans en mangent 150 &agrave; 180 kilos. La compl&eacute;mentation des veaux en stabulation n&rsquo;est pas modifi&eacute;e.</p>

<p><em>&laquo;Une fois que ces veaux sont devenus des jeunes bovins ou des g&eacute;nisses de 3 ans, nous pensons que l&rsquo;impact du fait que leur m&egrave;re a v&ecirc;l&eacute; &agrave; 2 ans est nul ou tr&egrave;s limit&eacute; la plupart du temps&raquo;,&nbsp;</em>estime Julien Renon. L'exp&eacute;rimentation de Jalogny ne permet cependant pas de conclure statistiquement car les effectifs sont faibles.</p>

<div class="seqNum">
<h3>5- avec le v&ecirc;lage &agrave; 2 ans, la politique de r&eacute;forme est-elle modifi&eacute;e&nbsp;?</h3>
</div>

<p>Une pyramide des &acirc;ges des vaches avec un fonctionnement en croisi&egrave;re du troupeau a &eacute;t&eacute; &eacute;tablie. Globalement, il n&rsquo;y a <strong>pas de modification notable de la carri&egrave;re des vaches</strong>, ni du rythme des r&eacute;formes en pratiquant le v&ecirc;lage &agrave; 2 ans. Il n&rsquo;y a pas non plus de modification des causes de r&eacute;forme. Les probl&egrave;mes de reproduction et autres crit&egrave;res ne sont ni plus ni moins fr&eacute;quents, que le premier v&ecirc;lage soit intervenu &agrave; 2 ans ou &agrave; 3 ans.</p>

<p><em>&laquo;Nous conseillons de <strong>viser un taux de renouvellement de 25 % minimum</strong>, et d&rsquo;attendre le deuxi&egrave;me v&ecirc;lage pour r&eacute;former des jeunes vaches sur le crit&egrave;re de la production laiti&egrave;re et de la morphologie.&raquo;</em> Le faire &agrave; 2 ans est une erreur, car il est bien difficile de les &eacute;valuer &agrave; ce stade, en les comparant &agrave; des b&ecirc;tes qui ont un an de plus.</p>

<p>Si le premier v&ecirc;lage est difficile et que le veau ne survit pas, il faut consid&eacute;rer cela comme un signe pr&eacute;dictif du risque d&rsquo;&eacute;chec ou de difficult&eacute;s lors du prochain v&ecirc;lage, et r&eacute;former cette femelle. Par contre, si le veau meurt mais que le v&ecirc;lage s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute; sans probl&egrave;me, cela vaut le coup de remettre la g&eacute;nisse &agrave; la reproduction pour qu&rsquo;elle v&ecirc;le &agrave; nouveau &agrave; 3 ans.</p>

<div class="seqNum">
<h3>6- quelle cons&eacute;quence sur le poids moyen du cheptel de souche&nbsp;?</h3>
</div>

<p>L&rsquo;&eacute;volution du poids vif est forc&eacute;ment un peu retard&eacute;e pour celles qui v&ecirc;lent pour la premi&egrave;re fois &agrave; 2 ans. &Agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 3 ans, la diff&eacute;rence de poids est de 33 kilos entre celles ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 2 ans et celles ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 3 ans. &Agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 4 ans, l&rsquo;&eacute;cart est r&eacute;duit &agrave; 27 kilos. Et entre 5 et 6 ans, il n&rsquo;y a plus de diff&eacute;rence mesurable entre les deux cat&eacute;gories.</p>

<p>&Agrave; la r&eacute;forme, l&rsquo;impact sur le poids moyen de carcasse &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle du troupeau est faible. <em>&laquo; &Agrave; Jalogny, nous avons obtenu une moyenne de 440 kgC pour le troupeau en v&ecirc;lage &agrave; 2 ans, contre 452 kgC pour le troupeau en v&ecirc;lage &agrave; 3 ans&nbsp;; ceci avec un &acirc;ge moyen des r&eacute;formes ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 2 ans l&eacute;g&egrave;rement inf&eacute;rieur.&raquo;</em></p>

<p>Pour arriver &agrave; ce r&eacute;sultat, il est conseill&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre <strong>rigoureux sur les r&egrave;gles d&rsquo;alimentation des femelles jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 3 ans</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Il ne faut pas h&eacute;siter &agrave; sevrer plus t&ocirc;t en cas de manque d&rsquo;herbe&nbsp;pour prot&eacute;ger la jeune vache avant que sa croissance ne d&eacute;croche ; c'est m&ecirc;me recommand&eacute; de le faire syst&eacute;matiquement s'il y a une forte proportion de veaux issus de g&eacute;nisses ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 2 ans dans le troupeau.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Et la <strong>finition des jeunes r&eacute;formes de 3 et 4 ans</strong> est &agrave; piloter en pr&eacute;cision en respectant leurs besoins&nbsp;: elles continuent de grandir en phase d&rsquo;engraissement, donc leurs besoins sont plus importants et leur finition peut durer jusqu&rsquo;&agrave; plus de deux mois de plus que celle de vaches qui ont le m&ecirc;me &acirc;ge et un v&ecirc;lage de moins dans leur carri&egrave;re. &nbsp;</p>
</div>

<div class="encadre">
<h2>Une pression de s&eacute;lection plus forte sur le d&eacute;but de carri&egrave;re</h2>

<p>Le v&ecirc;lage &agrave; 2 ans r&eacute;v&egrave;le plus t&ocirc;t les animaux qui feront carri&egrave;re dans le troupeau. Il exerce une pression de s&eacute;lection plus forte au d&eacute;part de la carri&egrave;re des reproductrices, et ceci sur de nombreux crit&egrave;res. <em>&laquo;&nbsp;Celles qui performent &agrave; la reproduction &agrave; un an puis au v&ecirc;lage &agrave; deux ans sont plut&ocirc;t des animaux qui ont une carri&egrave;re p&eacute;renne &raquo;,</em> analyse Julien Renon. &laquo;<em>Le taux de mortalit&eacute; des veaux relativement plus &eacute;lev&eacute; au rang 1 et au rang 2 de v&ecirc;lage correspond &agrave; des mortalit&eacute;s qui s&rsquo;observent &agrave; une fr&eacute;quence plus &eacute;lev&eacute;e et plus tard dans la carri&egrave;re, en rang 3 et plus, dans les troupeaux en v&ecirc;lage trois ans.&raquo;</em></p>
</div>

<p>&nbsp;</p>

<div>
<p class="sequence">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-taurillons-dherbe-devoilent-leurs-atouts-jalogny">Les taurillons d&rsquo;herbe d&eacute;voilent leurs atouts &agrave; Jalogny</a></p>

<p class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/des-broutards-aux-gmq-plus-autonomes-avec-le-paturage-tournant">Des broutards aux GMQ plus autonomes avec le p&acirc;turage tournant</a></p>
</div>



Julien Renon, de la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire, s’appuie sur sept années d’expérimentation à la ferme expérimentale de Jalogny qui ont permis de comparer le vêlage à 2 ans et le vêlage à 3 ans sur un troupeau Charolais. Il analyse aussi les pratiques d’éleveurs qui ont une longue expérience du vêlage à 2 ans dans le réseau Inosys – réseaux d’élevages Charolais.

Six questions sur la faisabilité du vêlage à 2 ans en élevage bovins viande

<p>Dans <a href="http://www.fnec.fr/spip.php?article1559" target="_blank">un communiqu&eacute; du 7 septembre</a>, la <a href="http://www.fnec.fr" target="_blank">F&eacute;d&eacute;ration des &eacute;leveurs de ch&egrave;vres</a> rappelle que la <a href="https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/proteger_remuneration_agriculteurs" target="_blank">proposition de loi Besson-Moreau</a>, aussi appel&eacute;e Egalim 2, est <em>&laquo; un pas de plus n&eacute;cessaire pour obtenir des prix r&eacute;mun&eacute;rateurs pour les producteurs &raquo;.</em></p>

<p><em>&laquo; Ce projet de loi doit aboutir, </em>affirme la Fnec quelques jours apr&egrave;s son Conseil d&rsquo;administration de rentr&eacute;e,<em> car il permet de renforcer la loi Egalim et de s&eacute;curiser la part agricole dans le tarif du fournisseur afin de r&eacute;ellement construire le prix en marche avant. &raquo;</em> Et cela, pr&eacute;cise la F&eacute;d&eacute;ration, que ce soit pour les marques nationales ou les marques de distributeurs.</p>

<h3 class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/chevre/laccord-sur-la-contractualisation-en-lait-de-chevre-etendu-par-les-pouvoirs-publics" target="_blank">L&rsquo;accord sur la contractualisation en lait de ch&egrave;vre &eacute;tendu par les pouvoirs publics</a></h3>

<p>La Fnec attend aussi de cette loi plus de transparence et la non n&eacute;gociabilit&eacute; de la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole dans la relation commerciale entre les industriels et les distributeurs. En clair : il ne faut pas attendre la fin des n&eacute;gociations annuelles industriels-distributeurs pour fixer le prix du lait achet&eacute; aux &eacute;leveurs mais bien l&rsquo;inverse.</p>

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</blockquote>
</div>
      
</div>
</div>
<p><em>&laquo; Cette proposition de loi et les dispositions qu&rsquo;elle apporte sont n&eacute;cessaires pour maintenir &agrave; l&rsquo;avenir des &eacute;leveurs sur tout le territoire. La r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs est un d&eacute;fi majeur &agrave; relever pour assurer la p&eacute;rennit&eacute; des &eacute;levages et leur renouvellement &raquo;,</em> concluent les administrateurs de la Fnec.</p>

<div class="sequence">Calendrier serr&eacute; pour une mise en oeuvre d&egrave;s les prochaines n&eacute;gociations commerciales</div>

<p>Le texte,&nbsp;adopt&eacute; par l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale fin juin,&nbsp;doit maintenant passer en s&eacute;ance publique au S&eacute;nat le 21 septembre prochain. Ensuite, une commission mixte paritaire devra trouver un compromis entre les deux assembl&eacute;es. Si c&rsquo;est le cas, la loi pourrait &ecirc;tre adopt&eacute;e au mieux fin octobre-d&eacute;but novembre. Alors que les prochaines conditions g&eacute;n&eacute;rales de vente doivent &ecirc;tre d&eacute;pos&eacute;es fin octobre par les industriels, le calendrier de cette loi est tr&egrave;s serr&eacute; pour que ses m&eacute;canismes soient mis en &oelig;uvre pour les n&eacute;gociations commerciales 2022.</p>



La Fédération nationale des éleveurs de chèvres espère pouvoir sécuriser le revenu des producteurs de lait de chèvre avec la non négociabilité de la matière première agricole prévue par la loi Egalim 2 en cours de validation.

La Fnec veut sécuriser la rémunération des éleveurs caprins avec la loi EGAlim 2

<p class="MsoNormal">Deux cas d'ESB atypique ont &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s lors d&rsquo;inspections sanitaires <em>ante mortem</em>, l'un dans le Minas Gerais (sud-est) et l'autre dans le Mato Grosso (centre ouest), chez des vaches de r&eacute;forme &laquo;d&rsquo;&acirc;ge avanc&eacute;&raquo;.</p>

<p class="MsoNormal">Il s&rsquo;agirait du quatri&egrave;me et cinqui&egrave;me cas d&rsquo;ESB atypique d&eacute;tect&eacute;s en vingt trois ans de vigilance sanitaire. Le Br&eacute;sil n&rsquo;a jamais recens&eacute; de cas classique d&rsquo;ESB.</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi&nbsp;: </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/le-bresil-une-puissance-exportatrice-de-viande-bovine-touchee-par-la-pandemie">Le Br&eacute;sil, une puissance exportatrice de viande bovine touch&eacute;e par la pand&eacute;mie</a></p>

<p class="MsoNormal"><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/le-bresil-suspend-ses-exportations-vers-la-chine">Comme en juin 2019</a>, quand un cas atypique avait &eacute;t&eacute; d&eacute;clar&eacute;, <strong>le Br&eacute;sil a suspendu temporairement ses exportations vers la Chine</strong> conform&eacute;ment au protocole bilat&eacute;ral en vigueur entre ces deux pays. La Chine est d'ailleurs la seule destination concern&eacute;e par cette suspension, qui devrait durer jusqu&rsquo;&agrave; ce que les autorit&eacute;s ach&egrave;vent leur &eacute;valuation. Et le statut du Br&eacute;sil &agrave; l&rsquo;OIE vis-&agrave;-vis de l&rsquo;ESB n&rsquo;est pas modifi&eacute;.</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/des-negociations-en-cours-loie-sur-le-statut-esb" target="_blank">Des n&eacute;gociations en cours &agrave; l'OIE sur le statut ESB de la France</a></p>



Deux cas d’encéphalopathie spongiforme bovine atypique ont été déclarés au Brésil le 3 septembre 2021 et ont été notifiés à l’OIE.

Deux cas d’ESB atypique déclarés au brésil

<p>Si la collecte progresse assez nettement en Nouvelle-Z&eacute;lande et aux Etats-Unis,&nbsp;elle s&rsquo;av&egrave;re, en revanche, beaucoup moins dynamique au sein de l&rsquo;UE.&nbsp;En France, apr&egrave;s un recul assez marqu&eacute; sur les premiers mois de 2021, puis une reprise en fin de printemps, la collecte a &eacute;t&eacute; de nouveau en recul sur la p&eacute;riode estivale.&nbsp;La conjoncture pr&eacute;sente un profil mitig&eacute;. Les perspectives d&rsquo;offre et de demande s&rsquo;av&egrave;rent&nbsp;relativement &eacute;quilibr&eacute;es, laissant augurer des variations mod&eacute;r&eacute;es du prix des produits laitiers industriels au cours des prochains mois.&nbsp;En revanche, le co&ucirc;t des intrants augmente de fa&ccedil;on importante, mettant sous pression les exploitations laiti&egrave;res.</p><figure  style="text-align: left;">
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    <figcaption>Conjoncture laiti&egrave;re - Septembre 2021 - La production laiti&egrave;re marque le pas en Europe et en France !</figcaption>
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[Conjoncture laitière - Septembre 2021] Après une période de hausse sur le début de l’année 2021, les prix des produits laitiers industriels marquent le pas.

La production laitière marque le pas en Europe et en France

<p><em>&laquo;&nbsp;Le bilan de ce concours est tr&egrave;s positif. Cela a d&rsquo;abord &eacute;t&eacute; pour nous <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/nous-sommes-impatients-de-retourner-sur-les-salons">la satisfaction de pouvoir nous retrouver sur un concours.</a>&nbsp;&raquo;</em> explique S&eacute;bastien Cluzel, Pr&eacute;sident du Herd-Book Charolais. <em>&laquo;&nbsp;Les participants avaient vraiment envie de venir.&nbsp;&raquo;</em> &nbsp;Derri&egrave;re ces retrouvailles, il y avait bien entendu<strong> l&rsquo;attrait pour les concours</strong> o&ugrave; il est possible de mettre en avant les meilleurs &eacute;l&eacute;ments de son &eacute;levage. <em>&laquo;&nbsp;Mais c&rsquo;&eacute;tait aussi tout simplement la satisfaction de se retrouver entre &eacute;leveurs pour discuter de notre m&ecirc;me passion.&nbsp;&raquo;</em> Le fait d&rsquo;avoir des tarifs plus fermes pour les principales cat&eacute;gories d&rsquo;animaux finis associ&eacute; &agrave; une ann&eacute;e fourrag&egrave;re nettement plus propice que les trois pr&eacute;c&eacute;dentes a &eacute;galement contribu&eacute; &agrave; d&eacute;tendre la situation.</p>

<figure role="group" class="align-center"><div alt="concours national charolais 2021" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="98b845f9-10f6-4c55-8dc3-53c93d7294e7" title="RBV296_nationalcharolaismontblanc" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/RBV296_Elever_Gene_Charolais_montblanc2.JPG" alt="concours national charolais 2021" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>MONTBLANC, champion senior, grand champion et Troph&eacute;e international pour cette &eacute;dition 2021, au gaec Vannier (Sa&ocirc;ne-et-Loire)</figcaption></figure><p>Le nombre de visiteurs &eacute;tait relativement limit&eacute; autour des deux rings et sous les trav&eacute;es. Il se composait d&rsquo;un public de professionnels, <strong>passionn&eacute;s de g&eacute;n&eacute;tique charolaise</strong>, dont une majorit&eacute; d&rsquo;adh&eacute;rents au herd-book. <em>L&rsquo;obligation de pr&eacute;senter un pass sanitaire</em> &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e et les craintes face au risque covid inh&eacute;rent &agrave; tout rassemblement a peut-&ecirc;tre aussi refroidi certaines personnes.</p>

<p><strong>453 animaux dont 263 veaux et laitonnes </strong></p>

<p>Le concours a rassembl&eacute; un total de 453 animaux provenant de 122 &eacute;levages de 26 d&eacute;partements. Un nombre sommes toutes assez r&eacute;duit pour la premi&egrave;re race allaitante fran&ccedil;aise mais le nombre de participants avait de toute fa&ccedil;on &eacute;t&eacute; volontairement restreint &agrave; la capacit&eacute; d&rsquo;accueil du b&acirc;timent en dur du site de l<strong>&rsquo;agropole du Marault</strong>, lequel ne dispose que de 450 places. Apr&egrave;s une premi&egrave;re journ&eacute;e consacr&eacute;e aux 263 veaux et velles de l&rsquo;ann&eacute;e, la seconde &eacute;tait celle des adultes avec un total de 96 m&acirc;les et 94 femelles. Pour les diff&eacute;rentes sections de veaux n&eacute;s en cours d&rsquo;hiver ou &agrave; l&rsquo;automne dernier cette &eacute;dition correspondait aussi &agrave; <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/de-nouvelles-categories-pour-les-veaux-males-charolais-engages-sur-des-concours-reconnus-par-le"><strong>la mise en place des sections &laquo;&nbsp;Bien Na&icirc;tre&nbsp;&raquo;</strong></a> correspondant &agrave; des animaux pr&eacute;dispos&eacute;s compte tenu de leurs origines et de leur morphologie &agrave; &ecirc;tre de futurs taureaux passe-partout d&rsquo;un emploi ais&eacute; dans la plupart des &eacute;levages quel que soit le type d&rsquo;&eacute;levages dans lequel ils seront destin&eacute;s &agrave; &ecirc;tre utilis&eacute;s. Trois sections de ces animaux n&eacute;s en cours d&rsquo;hiver ou &agrave; l&rsquo;automne dernier &eacute;taient en lice. <em>&laquo;&nbsp;Ce n&rsquo;est qu&rsquo;un d&eacute;but. Cela nous demandera encore de la p&eacute;dagogie pour que les naisseurs de ces animaux et leurs acheteurs potentiels s&rsquo;approprient cette nouvelle fa&ccedil;on de r&eacute;partir les veaux m&acirc;les dans les concours. Mais on est dans la bonne direction.&nbsp;&raquo;</em> estimait S&eacute;bastien Cluzel.</p>

<p><strong>Carton plein des &eacute;levages de l'Allier</strong></p>

<p>La m&eacute;t&eacute;o ponctu&eacute;e de grosses averses orageuses a compliqu&eacute; le d&eacute;roulement du jugement qui avait &nbsp;lieu sur les deux rings en plein air engazonn&eacute;s. Mais que ce soit pour les sections, les prix de championnat ou les prix d&rsquo;ensemble, les &eacute;levages bourbonnais ont globalement figur&eacute; en t&ecirc;te de bon nombre des classements.</p>

<p>A signaler c&ocirc;t&eacute; visiteurs la pr&eacute;sence de quelques d&eacute;l&eacute;gations &eacute;trang&egrave;res, notamment Portugaises, Irlandaises et Espagnoles. Ces d&eacute;l&eacute;gations internationales ont d&rsquo;ailleurs class&eacute;&nbsp;<strong>troph&eacute;e international Martinique et Montblanc</strong>, les deux grands champions m&acirc;le et femelle de ce concours. Comme la Charolaise est largement pr&eacute;sente dans la plupart des grands pays d&rsquo;&eacute;levage allaitant, Hugo Retailleau, &eacute;leveur en Vend&eacute;e, administrateur du Herd book et tout particuli&egrave;rement en charge du volet international a signal&eacute; la mise en place d&rsquo;un <a href="https://www.charolaisinternational.com/">concours virtuel sur le site de Charolais International</a>, la f&eacute;d&eacute;ration des organismes en charge de la gestion des livres g&eacute;n&eacute;alogiques Charolais dans les principaux pays o&ugrave; cette race est utilis&eacute;e. Ce d&eacute;fi en ligne permettra entre autres de mettre en avant les diff&eacute;rents types morphologiques recherch&eacute;s pour les charolais dans ces diff&eacute;rents pays. Le reproducteur charolais canadien pouvant &ecirc;tre assez &eacute;loign&eacute; du type d&rsquo;animaux &eacute;lev&eacute;s en Irlande et &agrave; fortiori en France. Des pays o&ugrave; la plupart du temps la charolais est d&rsquo;abord recherch&eacute;e pour son utilisation en croisement terminal sur diff&eacute;rents supports et cherchant &agrave; am&eacute;liorer poids de carcasses et potentiel de croissance des animaux crois&eacute;s.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>Pour avoir acc&egrave;s &agrave; l'int&eacute;gralit&eacute; du palmar&egrave;s, c'est <a href="https://charolaise.fr/liste-des-concours/?idC=13944">ici.</a></p>



Très attendu des passionnés, trop longtemps sevrés de ce type de manifestations, le dernier Concours National Charolais organisé les 9 et 10 septembre sur le site du Marault a accueilli quelques 450 animaux dont à peine 200 adultes, avec une contrainte sur le nombre de places disponibles.

Les élevages bourbonnais font une razzia au Marault lors du dernier concours National Charolais

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Ce jeudi 16 septembre, Gilles (*), &eacute;leveur de bovins allaitants bio en C&ocirc;te-d&rsquo;Or, avait pr&eacute;vu de faire abattre une g&eacute;nisse de deux ans et un veau ros&eacute; de neuf mois. La veille, quatre de ses animaux avaient &eacute;t&eacute; abattus dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-camion-d-abattage-du-baeuf-ethique-bientot-dans-les-cours-de-ferme">le camion mis en service quelques semaines plus t&ocirc;t par Emilie Jeannin</a>, exactement cinq ans apr&egrave;s en avoir d&eacute;couvert le concept en Su&egrave;de. <em>&laquo;&nbsp;Au niveau du bien-&ecirc;tre animal, c&rsquo;est le jour et la nuit, </em>confie l&rsquo;&eacute;leveur, <em>m&ecirc;me si personnellement, je travaille avec un petit marchand qui fait abattre les animaux dans les abattoirs les plus proches, soit 150 kilom&egrave;tres au grand maximum, &agrave; l&rsquo;exception des broutards. Mais l&agrave;, avec l&rsquo;abattoir mobile, on est rendu &agrave; 15 m&egrave;tres&nbsp;&raquo;.&nbsp;</em>Le petit pas de c&ocirc;t&eacute;.</p><div class="citation">
    <span>"Avec le B&oelig;uf &Eacute;thique, on transporte la viande, pas les animaux"</span>
</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">15 m&egrave;tres : c&rsquo;est la distance qui s&eacute;pare la stabulation du camion, ou plus exactement des camions, puisque le convoi compte en r&eacute;alit&eacute; trois v&eacute;hicules pour r&eacute;aliser les op&eacute;rations d&rsquo;abattage, de d&eacute;coupe et de r&eacute;frig&eacute;ration des demi-carcasses, sans oublier le bureau et les sanitaires, le tout en totale autonomie (eau, &eacute;nergie). Un quatri&egrave;me v&eacute;hicule plus l&eacute;ger est affect&eacute; au transport des d&eacute;chets. Il est donc toujours question de camions, &laquo;&nbsp;<em>sauf qu&rsquo;avec le B&oelig;uf &Eacute;thique, on transporte la viande, pas les animaux</em>, pr&eacute;cise David, op&eacute;rateur ext&eacute;rieur.&nbsp;<em>Pour le personnel, tout se passe dans la s&eacute;r&eacute;nit&eacute; et dans le calme et puis il y a cette relation avec l&rsquo;&eacute;leveur&nbsp;</em>&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/8/7/1/4201780-1-fre-FR/ba2c7c900a77-gilles-emilie-jpg" alt="Gilles aux c&ocirc;t&eacute;s d&rsquo;&Eacute;milie Jeannin, &eacute;leveuse install&eacute;e avec son fr&egrave;re Brian en C&ocirc;te-d&rsquo;Or, et pr&eacute;sidente du B&oelig;uf &Eacute;thique" height="1206" width="2006" /><figcaption>Gilles aux c&ocirc;t&eacute;s d&rsquo;&Eacute;milie Jeannin, &eacute;leveuse install&eacute;e avec son fr&egrave;re Brian en C&ocirc;te-d&rsquo;Or, et pr&eacute;sidente du B&oelig;uf &Eacute;thique</figcaption></figure>

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<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Sur place, <a href="https://www.leboeufethique.fr/" target="_blank">Le B&oelig;uf &Eacute;thique</a> mobilise cinq salari&eacute;s, dont quatre op&eacute;rateurs int&eacute;rieurs et un ext&eacute;rieur, auxquels s&rsquo;ajoute une responsable de la qualit&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Le poste de responsable qualit&eacute; est crucial</em>, explique Guillaume, responsable de l&rsquo;abattoir mobile. <em>Elle doit notamment proc&eacute;der aux analyses des surfaces et des mati&egrave;res et veiller &agrave; mettre &agrave; jour r&eacute;guli&egrave;rement notre dossier d&rsquo;agr&eacute;ment. Le protocole est exactement le m&ecirc;me que celui d&rsquo;un abattoir mais tout se fait sur 10 m2 au lieu de 500 m2. L&rsquo;abattage mobile, c&rsquo;est une grosse machine&nbsp;mais c&rsquo;est une petite famille</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Respect de l&rsquo;animal et de l&rsquo;&eacute;leveur</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Ce jeudi 16 septembre, tout ne va pas se d&eacute;rouler comme pr&eacute;vu, mais pas &agrave; cause de la &laquo;&nbsp;machine&nbsp;&raquo;. Le veau ros&eacute; en question, bien sur ses aplombs, s&rsquo;est tr&egrave;s l&eacute;g&egrave;rement bless&eacute; quelques jours plus t&ocirc;t, sans pour autant requ&eacute;rir la visite d&rsquo;un v&eacute;t&eacute;rinaire. L&rsquo;incident n&rsquo;avait &eacute;videmment pas &eacute;chapp&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur, pas plus, le jour &laquo;&nbsp;J&nbsp;&raquo;, qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;inspecteur v&eacute;t&eacute;rinaire d&eacute;p&ecirc;ch&eacute; par la Direction&nbsp;d&eacute;partementale de la&nbsp;protection&nbsp;des&nbsp;populations&nbsp;(DDPP)&nbsp;pour r&eacute;aliser les inspections ante-mortem et post-mortem, selon exactement le m&ecirc;me protocole qu&rsquo;un abattoir en &laquo;&nbsp;dur&nbsp;&raquo;. Apr&egrave;s une discussion de quelques minutes, la d&eacute;cision est prise&nbsp;: le veau ne sera pas abattu.</p><div class="citation">
    <span>"Dans un abattoir conventionnel, il n&rsquo;y a pas de marche arri&egrave;re possible pour l&rsquo;animal. L&agrave;, oui."</span>
</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;<em>Le v&eacute;t&eacute;rinaire a pu expliquer &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;issue de l&rsquo;abattage, une partie de la viande &eacute;tait susceptible d&rsquo;&ecirc;tre consign&eacute;e, ce qui aurait g&eacute;n&eacute;r&eacute; une perte de valeur</em>, explique &Eacute;milie Jeannin, pr&eacute;sidente du&nbsp;B&oelig;uf Ethique.&nbsp;<em>Dans le sch&eacute;ma classique, cette discussion n&rsquo;aurait pas eu lieu. Un v&eacute;t&eacute;rinaire aurait pu d&eacute;livrer le certificat d&rsquo;abattage avant le d&eacute;part de la b&ecirc;te tandis qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;abattoir, un autre v&eacute;t&eacute;rinaire aurait le cas &eacute;ch&eacute;ant consign&eacute; une partie de la viande, sans que l&rsquo;&eacute;leveur ait la moindre explication. Ce dernier aurait alors pu incriminer le transporteur ou l&rsquo;abattoir. Avec l&rsquo;abattage mobile, non seulement l&rsquo;&eacute;leveur est inform&eacute;, mais il a en prime la possibilit&eacute; de renoncer &agrave; l&rsquo;abattage de sa b&ecirc;te. Dan</em><em>s un abattoir conventionnel, il n&rsquo;y a pas de marche arri&egrave;re possible pour l&rsquo;animal</em>&nbsp;&raquo;.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;abattage mobile, tel que le con&ccedil;oit le B&oelig;uf &Eacute;thique, est donc garant du respect de l&rsquo;animal, mais aussi de l&rsquo;&eacute;leveur. Et la petite &eacute;quipe rassembl&eacute;e dans la cour de ferme n&rsquo;est pas loin de reproduire l&rsquo;ambiance d&rsquo;antan et de l&rsquo;abattage familial.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/2/3/2/4202325-1-fre-FR/f56da7204175-capture-d-e-cran-2021-09-24-a-17-39-50-jpg" alt="Autonome en eau et en &eacute;nergie, le convoi compte en r&eacute;alit&eacute; trois v&eacute;hicules pour r&eacute;aliser les op&eacute;rations d&rsquo;abattage, de d&eacute;coupe et de r&eacute;frig&eacute;ration des demi-carcasses, incluant bureau et sanitaires" height="1498" width="1944" /><figcaption>Autonome en eau et en &eacute;nergie, le convoi compte en r&eacute;alit&eacute; trois v&eacute;hicules pour r&eacute;aliser les op&eacute;rations d&rsquo;abattage, de d&eacute;coupe et de r&eacute;frig&eacute;ration des demi-carcasses, incluant bureau et sanitaires</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les deux d&eacute;fis du B&oelig;uf &Eacute;thique</h2><p>Z&eacute;ro transport, z&eacute;ro transit en centre de collecte, pas de m&eacute;lange, pas de rupture de groupe social, pas d&rsquo;attente, pas de manipulations intempestives, pas d&rsquo;oppression, pas de stress, des bruits et des odeurs familiers de l&rsquo;animal, la transparence totale, une marche arri&egrave;re possible&nbsp;: ce qui &eacute;tait une chim&egrave;re, voire une utopie, est devenu r&eacute;alit&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>On est encore en phase de rodage</em>, d&eacute;clare le responsable de l&rsquo;abattoir mobile, prudent. <em>Chaque jour, en relation avec l&rsquo;inspecteur v&eacute;t&eacute;rinaire, on r&eacute;alise des petits ajustements ici ou l&agrave; et chaque semaine, nous avons une r&eacute;union avec la </em><em>DDPP pour rendre compte des solutions apport&eacute;es &agrave; chaque probl&egrave;me identifi&eacute;</em>&nbsp;&raquo;.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;initiative du B&oelig;uf &eacute;thique s&rsquo;inscrit dans le cadre de la loi Egalim d&rsquo;octobre 2018 et de l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; d&rsquo;avril 2019, lesquels fixent un cadre &agrave; l&rsquo;exp&eacute;rimentation de l&rsquo;abattage mobile, avec deux objectifs pr&eacute;cis&nbsp;: &eacute;valuer son impact sur le bien-&ecirc;tre animal et jauger sa viabilit&eacute; &eacute;conomique. Sur le premier aspect, le devoir de r&eacute;serve de l&rsquo;inspecteur v&eacute;t&eacute;rinaire pr&eacute;sent ce jour-l&agrave; nous privera de son point de vue. Si l&rsquo;on en croit l&rsquo;&eacute;leveur, c&rsquo;est plut&ocirc;t bien engag&eacute;.</p><div class="citation">
    <span>"Nous sommes la seule entreprise &agrave; inscrire, dans les contrats que nous signons avec les &eacute;leveurs, les indicateurs de co&ucirc;ts de production"</span>
</div>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Concernant la viabilit&eacute; &eacute;conomique, le mod&egrave;le du B&oelig;uf &Eacute;thique interroge forc&eacute;ment, eu &eacute;gard &agrave; la situation de l&rsquo;abattage en France, qui malgr&eacute; les cadences, est en souffrance. De son c&ocirc;t&eacute;, Le B&oelig;uf &eacute;thique mobilise des moyens mat&eacute;riels et humains cons&eacute;quents (13 salari&eacute;s non compt&eacute;s les moyens publics mis &agrave; disposition), pour une productivit&eacute; toute relative, de six b&ecirc;tes maximum par jour et provenant du seul &eacute;levage o&ugrave; stationnent les camions.&nbsp;Les consommateurs en qu&ecirc;te d&rsquo;une autre &eacute;thique trancheront.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/8/7/1/4201786-1-fre-FR/a655a17acc69-guillaume-lalloz-jpg" alt="Guillaume, responsable de l&rsquo;abattoir : &laquo; chaque jour, avec l&rsquo;inspecteur v&eacute;t&eacute;rinaire, on r&eacute;alise des petits ajustements ici ou l&agrave; et chaque semaine, nous avons une r&eacute;union avec la DDPP pour rendre compte des solutions apport&eacute;es &agrave; chaque probl&egrave;me identifi&eacute; &raquo;" height="1490" width="2002" /><figcaption>Guillaume, responsable de l&rsquo;abattoir : &laquo; chaque jour, avec l&rsquo;inspecteur v&eacute;t&eacute;rinaire, on r&eacute;alise des petits ajustements ici ou l&agrave; et chaque semaine, nous avons une r&eacute;union avec la DDPP pour rendre compte des solutions apport&eacute;es &agrave; chaque probl&egrave;me identifi&eacute; &raquo;</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Mieux valoriser les broutards</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le mod&egrave;le &eacute;conomique repose sur l&rsquo;achat des animaux vifs par le B&oelig;uf &Eacute;thique sur la base d&rsquo;un contrat sign&eacute; avec chaque &eacute;leveur, assorti d&rsquo;un cahier des charges entourant la conduite du troupeau. La viande est commercialis&eacute;e sous la marque Le B&oelig;uf &Eacute;thique aupr&egrave;s d&rsquo;artisans bouchers, de restaurateurs et de particuliers via le site internet et la vente sur des march&eacute;s, notamment en r&eacute;gion parisienne. &laquo;&nbsp;<em>On n&rsquo;a pas id&eacute;e de l&rsquo;argent que se font les interm&eacute;diaires dans le secteur de la viande</em>, affirme la pr&eacute;sidente du B&oelig;uf &Eacute;thique. <em>C&rsquo;est du reste pour cette raison que notre initiative a rencontr&eacute; beaucoup d&rsquo;obstacles. N</em><em>ous sommes la seule entreprise &agrave; inscrire, dans les contrats que nous signons avec les &eacute;leveurs, les indicateurs de co&ucirc;ts de production selon la formule &eacute;tablie par Interbev, conform&eacute;ment &agrave; la loi Egalim</em>&nbsp;&raquo;.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le planning du B&oelig;uf &Eacute;thique est plein jusqu&rsquo;&agrave; No&euml;l. Gilles a d&eacute;j&agrave; pris rendez-vous pour le printemps 2022. &laquo;&nbsp;<em>Gr&acirc;ce au B&oelig;uf &Eacute;thique</em>, dit-il, <em>je valoriserai mieux mes broutards qui aujourd&rsquo;hui partent en Italie</em>&nbsp;&raquo;. En camion.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">(*) Le nom de l&rsquo;&eacute;leveur et des op&eacute;rateurs de l&rsquo;abattoir n&rsquo;est pas communiqu&eacute;</p>


Éleveuse en Côte-d’Or, Émilie Jeannin vient de mettre en service le premier abattoir mobile à la ferme pour bovins, et dans la foulée, le site marchand Le Bœuf Éthique assurant la commercialisation de la viande. Un pas de côté qui change un peu la vie de quelques bêtes et de quelques hommes, éleveurs, abatteurs et consommateurs.

L’abattage à la ferme, un petit pas de côté pour l’animal et pour l’humanité

<p class="MsoPlainText">Selon le ministre, les pistes de Bruxelles pour am&eacute;liorer la qualit&eacute; de l'alimentation europ&eacute;enne risquent d'aboutir &agrave; un<em> "non-sens en termes de souverainet&eacute; et un non-sens environnemental". "J'esp&egrave;re que les esprits chagrins ou qui ne souhaitent pas ouvrir les yeux en Europe vont d&eacute;finitivement le faire"</em>, a d&eacute;clar&eacute; M. Denormandie, &agrave; l'occasion du congr&egrave;s annuel de la FNSEA, &agrave; Niort.<em> "Je l'ai dit au commissaire"</em> europ&eacute;en &agrave; l'Agriculture Janusz Wojciechowski, a-t-il ajout&eacute;.</p><p class="MsoPlainText">Le ministre mentionnait une r&eacute;cente &eacute;tude du service scientifique de la Commission europ&eacute;enne (JRC en anglais), qui dresse un tableau pr&eacute;liminaire des cons&eacute;quences potentielles des strat&eacute;gies europ&eacute;ennes pour l'agriculture (PAC), l'alimentation ("De la ferme &agrave; la fourchette") et la biodiversit&eacute;. Il est notamment pr&eacute;vu une baisse de 50% des pesticides d'ici 2030, une r&eacute;duction de l'usage de fertilisants, et l'objectif de r&eacute;server au moins un quart des terres aux cultures biologiques tout en accroissant les surfaces en jach&egrave;re ou rendues &agrave; la nature pour pr&eacute;server la biodiversit&eacute;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/avec-le-pacte-vert-l-europe-se-fait-peur" target="_blank" title="">Avec le Pacte vert, l&rsquo;Europe (se) fait peur</a>
</aside>
<h2 class="MsoPlainText">D&eacute;clin de la production</h2><p class="MsoPlainText">Les sc&eacute;narios esquiss&eacute;s mettent en &eacute;vidence <em>"des b&eacute;n&eacute;fices environnementaux importants"</em>, mais <em>"pas compl&egrave;tement quantifi&eacute;s".</em> Ils rel&egrave;vent aussi <em>"un d&eacute;clin de la production agricole europ&eacute;enne"</em>, en parall&egrave;le d'une augmentation des importations d'aliments potentiellement produits dans des pays moins soucieux de la plan&egrave;te.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Si une transition consiste &agrave; dire : Je fais la transition chez moi, mais de l'autre c&ocirc;t&eacute; j'importe ce que je ne fais plus chez moi (...) &ccedil;a revient &agrave; dire loin des yeux loin de ma conscience environnementale, c'est hypocrite"</em>, a insist&eacute; M. Denormandie, applaudi &agrave; la fin de son discours.</p><p class="MsoPlainText">&Eacute;voquant &eacute;galement cette &eacute;tude, la pr&eacute;sidente de la FNSEA Christiane Lambert s'est exclam&eacute;e : <em>"Bravo les strat&egrave;ges, on croit r&ecirc;ver !" "Est-ce ainsi que nous allons sauver la plan&egrave;te, mais quelle na&iuml;vet&eacute; ! (...) Produire moins, c'est produire de la faim"</em>, a-t-elle continu&eacute;.</p><p class="MsoPlainText">Dans un tweet le 23 septembre, le commissaire europ&eacute;en a soulign&eacute; que le document du JRC n'&eacute;tait <em>"pas une &eacute;tude d'impact"</em> et qu'une<em> "&eacute;valuation compl&egrave;te" </em>serait r&eacute;alis&eacute;e avant toute proposition l&eacute;gislative.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-pacte-vert-et-noir-de-la-commission-europeenne" target="_blank" title="">Le Pacte vert... et noir de la Commission europ&eacute;enne</a>
</aside>



Les stratégies européennes pour l'environnement et l'agriculture ne doivent pas aboutir à réduire la production alimentaire en Europe, a soutenu le ministre français de l'Agriculture Julien Denormandie, lors du congrès annuel de la FNSEA le 23 septembre.

Denormandie interpelle l'UE sur sa stratégie de verdissement

<p>Le g&eacute;ant suisse des parfums et ar&ocirc;mes (go&ucirc;t, texture, couleurs, prot&eacute;ines et ingr&eacute;dients) Givaudan a annonc&eacute; mardi 7 septembre 2021 l&rsquo;ouverture d&rsquo;un nouveau &laquo;&nbsp;hub&nbsp;&raquo; consacr&eacute; au d&eacute;veloppement des prot&eacute;ines &agrave; destination de l&rsquo;alimentation humaine. Il est install&eacute; dans le centre d&rsquo;innovation de Z&uuml;rich en Suisse et met &agrave; disposition des experts, des technologies et des &eacute;quipements afin d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer le d&eacute;veloppement des prot&eacute;ines alternatives.</p>

<p>Et ce afin de r&eacute;pondre &agrave; la demande mondiale des consommateurs finaux en la mati&egrave;re, qui ne cesse de cro&icirc;tre de jour en jour. Les derni&egrave;res &eacute;tudes mises en avant par Givaudan montrent un march&eacute; mondial des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales qui repr&eacute;sente aujourd&rsquo;hui 4,3 Md$ et qui devrait atteindre 290 Md$ d&rsquo;ici 2035. &laquo; Dans le monde entier, de nombreux consommateurs se tournent, pour des raisons de sant&eacute; et d&rsquo;&eacute;thique, vers des produits &agrave; base de plantes et d&rsquo;autres alternatives&nbsp;&raquo; &eacute;crit Louie D&rsquo;Amico, pr&eacute;sident go&ucirc;t et bien-&ecirc;tre chez Givaudan, dans le communiqu&eacute; de lancement.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/cap-proteines-lance-un-challenge-pour-les-etudiants" target="_blank" title="En France, Cap Prot&eacute;ines lance un challenge pour les &eacute;tudiants">En France, Cap Prot&eacute;ines lance un challenge pour les &eacute;tudiants</a></div>

<p>Le &laquo;&nbsp;Protein Hub&nbsp;&raquo; rassemble des clients, des startups, des universitaires, des cuisiniers et d&rsquo;autres partenaires pour &laquo;&nbsp;co-cr&eacute;er des exp&eacute;riences prot&eacute;iniques&nbsp;&raquo;. Le lieu est &eacute;quip&eacute; d&rsquo;une cuisine de d&eacute;veloppement dernier cri et d&rsquo;une usine-pilote comprenant une nouvelle machine d&rsquo;extrusion &agrave; humidit&eacute; &eacute;lev&eacute;e. Les clients peuvent venir au &laquo;&nbsp;Protein Hub&nbsp;&raquo; pour travailler sur tout type d&rsquo;application et tous les aspects du processus de d&eacute;veloppement produits, &laquo;&nbsp;depuis l&rsquo;id&eacute;ation (NDLR&nbsp;: processus cr&eacute;atif de production, d&eacute;veloppement, et communication de nouvelles id&eacute;es) initiale et la connaissance des consommateurs, jusqu&rsquo;aux s&eacute;ances de prototypage pratiques, tout cela dans l&rsquo;optique d&rsquo;une commercialisation rapide des produits&nbsp;&raquo;.</p>

<h3>Enjeux mondiaux et performance &eacute;conomique et environnementale</h3>

<p>Face aux enjeux pour nourrir la population mondiale tout en g&eacute;rant les questions d&rsquo;environnement, d&rsquo;empreinte &eacute;cologique et d&rsquo;&eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre (changement climatique, de plus en plus d&rsquo;entreprises du secteur de l&rsquo;agroalimentaire se tournent vers la cr&eacute;ation de ce type de plateforme permettant d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer le temps en mati&egrave;re de s&eacute;lection des id&eacute;es de base, de mise au point/test, de prototypage et de pr&eacute;paration &agrave; la phase de production.</p>

<p>D&rsquo;autant que les secteurs de l&rsquo;alimentation sont vastes puisque l&rsquo;on parle d&rsquo;alternatives au poisson, &agrave; la viande et aux produits issus du lait. Et le d&eacute;veloppement des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales n&rsquo;est pas le seul moyen de trouver d&rsquo;autres moyens de produire de l&rsquo;alimentation. Des technologies et des techniques se d&eacute;veloppent tr&egrave;s rapidement aussi autour des principes de la fermentation, de la fabrication &agrave; partir de cellule en laboratoire&hellip; Autre fait notoire, notamment sur le segment des alternatives de viande&nbsp;: les travaux men&eacute;s en cr&eacute;ation de produits &agrave; partir de prot&eacute;ine v&eacute;g&eacute;tale et ceux concernant la viande cellulaire pourraient &ecirc;tre &laquo;&nbsp;mix&eacute;&nbsp;&raquo; pour aider &agrave; atteindre encore plus vite le march&eacute;, r&eacute;duire les co&ucirc;ts de production et mieux r&eacute;pondre aux respects de l&rsquo;environnement.</p>

<p>&laquo; La cr&eacute;ation d&rsquo;excellentes alternatives &agrave; la viande, au poisson ou aux produits laitiers &agrave; base de plantes ou produits ferment&eacute;s s&rsquo;accompagne de d&eacute;fis sp&eacute;cifiques n&eacute;cessitant une approche globale. Nous sommes conscients qu&rsquo;aucune entreprise ne peut faire cela seule. Nous devons travailler ensemble pour relever les d&eacute;fis, acc&eacute;l&eacute;rer l&rsquo;innovation et cr&eacute;er l&rsquo;avenir de l&rsquo;alimentation&nbsp;&raquo; note Fabio Campanile, directeur science et technologie de go&ucirc;t et bien-&ecirc;tre chez Givaudan.</p>

<p>En 2020, Givaudan a r&eacute;alis&eacute; un chiffre d&rsquo;affaires de 6,3 Md de francs suisses (3,373 Md francs suisses au premier semestre 2021, en hausse de 7,9 %) et employait 16&nbsp;000 personnes dans le monde.</p>

<div class="sequence">Voir aussi Dossier Prot&eacute;ines La D&eacute;p&ecirc;che Le Petit Meunier : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/dossier/la-proteine-vegetale-se-reinvente-en-alternative-aux-productions-animales" target="_blank" title="La prot&eacute;ine v&eacute;g&eacute;tale se r&eacute;invente en alternative aux productions animales">La prot&eacute;ine v&eacute;g&eacute;tale se r&eacute;invente en alternative aux productions animales</a></div>



La nouvelle structure est installée en Suisse alors que l’ingrédientiste en avait ouvert une autre en avril à Singapour.

Givaudan ouvre un nouveau centre de développement en protéine alternative

<p><em>&laquo;&nbsp;En ce qui concerne la question de la coh&eacute;rence entre les normes et les standards, l&rsquo;Union europ&eacute;enne va chercher &agrave; savoir dans quelle mesure, dans le cadre des r&egrave;gles de l&rsquo;OMC, on va pouvoir s&rsquo;assurer que les normes des produits import&eacute;s soient tr&egrave;s proches voire &eacute;quivalentes &agrave; celles appliqu&eacute;es dans l&rsquo;UE (...). On va r&eacute;viser les demandes de tol&eacute;rance &agrave; l&rsquo;importation pour les produits non autoris&eacute;s dans l&rsquo;Union europ&eacute;enne et il sera important de prendre en compte non seulement les questions li&eacute;es &agrave; la sant&eacute; humaine mais on va int&eacute;grer les aspects environnementaux qui sont d&rsquo;un int&eacute;r&ecirc;t mondial, tels que la biodiversit&eacute;, l&rsquo;impact sur les pollinisateurs, sur les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre&nbsp;&raquo;. </em></p><p>Ainsi s&rsquo;exprimait Pierre Bascou, directeur de la Direction &laquo; Durabilit&eacute; et aide au revenu &raquo; &agrave; la Direction g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;Agriculture de la Commission europ&eacute;enne, le 15 septembre dernier au Space, &agrave; Rennes. Le haut fonctionnaire bruxellois justifiait ainsi la mise en &oelig;uvre du Pacte vert (Green deal), la strat&eacute;gie dict&eacute;e par la Commission europ&eacute;enne en d&eacute;cembre 2019 et destin&eacute;e &agrave; inscrire le continent dans la durabilit&eacute; et la r&eacute;silience au changement climatique, ainsi que la neutralit&eacute; carbone &agrave; l&rsquo;horizon 2050, dans tous les secteurs (agriculture, &eacute;nergie, industrie, transport...).</p><h2>L&rsquo;autonomie alimentaire, non. La s&eacute;curit&eacute;, oui</h2><p>Dans le secteur agricole, le Pacte vert se mat&eacute;rialise par les strat&eacute;gies Farm to fork (de la ferme &agrave; la fourchette) et Biodiversit&eacute;. La Commission s&rsquo;est fix&eacute;e six objectifs chiffr&eacute;s,&nbsp;mais juridiquement non contraignants, &agrave; l&rsquo;horizon 2030&nbsp;: -50% de pesticides, -50% d&rsquo;antimicrobiens, -50% de pertes de nutriments, 25% de SAU en agriculture biologique, 10% de SAU en infrastructures agro&eacute;cologiques et, d&rsquo;ici &agrave; 2025, 100% d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; internet &agrave; haut d&eacute;bit en zones rurales. Car la Commission mise beaucoup sur l&rsquo;innovation et les technologies pour relever les d&eacute;fis, &agrave; commencer par la baisse de la production agricole.</p><p>Un organisme de recherche de la m&ecirc;me Commission l&rsquo;&eacute;value entre 10% et 15%, alors m&ecirc;me que le Pacte vert est une strat&eacute;gie de <em>&laquo;&nbsp;croissance&nbsp;&raquo;,</em> dixit Pierre Bascou, citant la bio&eacute;conomie et le bas carbone. <em>&laquo;&nbsp;Cette &eacute;tude est tout &agrave; fait valable mais c&rsquo;est un peu le sc&eacute;nario du pire car elle raisonne &agrave; gains de productivit&eacute;, technologies et modes de consommation constants&nbsp;&raquo;,</em> commente-t-il. Pr&eacute;cisons que dans le Pacte vert, rien n&rsquo;enjoint les consommateurs &agrave; changer de r&eacute;gime alimentaire. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;objectif de la Pac, c&rsquo;est d&rsquo;assurer la s&eacute;curit&eacute; alimentaire, pas d&rsquo;assurer l&rsquo;autonomie alimentaire</em>, dit encore le haut-fonctionnaire. <em>L&rsquo;Europe n&rsquo;a pas suffisamment de terres arables pour assurer son autonomie. Ce qui est important pour la Commission, c&rsquo;est d&rsquo;assurer notre capacit&eacute; de production au sein de l&rsquo;Union et d&rsquo;assurer un commerce et des canaux d&rsquo;importation qui fonctionnent&nbsp;bien &raquo;.</em> On s&rsquo;&eacute;touffe. Mais avec des produits sains, et quelle que soit leur provenance.</p><h2>L&rsquo;Europe fait peur ou se fait peur&nbsp;?</h2><p>Car pour orienter les consommateurs vers des produits plus sains et plus durables, l&rsquo;UE a un autre atout dans sa manche verte&nbsp;: l&rsquo;&eacute;tiquetage durable. Il vise &agrave; donner aux consommateurs des informations plus pr&eacute;cises sur le degr&eacute; de durabilit&eacute; des aliments, ce qui sera, de surcroit, le moyen de mieux valoriser les efforts r&eacute;alis&eacute;s par les agriculteurs europ&eacute;ens. Mais pas seulement. En effet, cet &eacute;tiquetage s&rsquo;appliquerait &agrave; l&rsquo;ensemble des produits consomm&eacute;s dans l&rsquo;Union europ&eacute;enne, qu&rsquo;ils soient produits &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur ou &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur. <em>&laquo;&nbsp;Cela ne sert &agrave; rien de faire des efforts au niveau de l&rsquo;Union europ&eacute;enne si l&rsquo;on n&rsquo;arrive pas &agrave; convertir ces efforts au niveau international,</em> affirme Pierre Bascou. <em>Beaucoup de pays exportant vers l&rsquo;Union europ&eacute;enne voient cela d&rsquo;un tr&egrave;s mauvais &oelig;il&nbsp;&raquo;</em>. L&rsquo;Europe fait donc peur. Mais &agrave; qui&nbsp;?</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/denormandie-interpelle-l-ue-sur-sa-strategie-de-verdissement" target="_blank" title="">Denormandie interpelle l'UE sur sa strat&eacute;gie de verdissement</a>
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[Edito] La Commission européenne s’érige en grand chevalier vert de la planète, sans aucune garantie en termes de réciprocité et de sécurité alimentaire. Un Pacte vert ou vertigineux ?

Avec le Pacte vert, l’Europe (se) fait peur

<p>L&rsquo;activit&eacute; commerciale est marqu&eacute;e par le d&eacute;s&eacute;quilibre observ&eacute; entre un commerce atone &agrave; la vente dans les magasins et une offre r&eacute;duite sur les march&eacute;s qui soutiennent les prix des agneaux.&nbsp; Les agneaux de qualit&eacute; se maintiennent &agrave; des niveaux tr&egrave;s convenables pour les &eacute;leveurs. En brebis, la demande est moins soutenue, avec des tarifs qui ont plus de difficult&eacute; &agrave; se maintenir.&nbsp;</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p>La modestie de l&rsquo;offre devrait permettre de tenir les prix dans les bons agneaux</p>


[Ovins : analyse commerciale sem 38-2021]

Ovins : L’offre reste juste suffisante

<p><strong>Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash;</strong> Les int&eacute;grateurs adaptent leurs achats &agrave; leurs besoins de sortie, alors que l&rsquo;offre va atteindre son pic des v&ecirc;lages dans les semaines qui viennent. Les contingents sont en place pour les ramasseurs de veaux, ce qui accro&icirc;t l&rsquo;offre &agrave; destination de l&rsquo;Espagne. Tout le monde se tourne vers ce pays, mais le co&ucirc;t des PCR est ind&eacute;cent et peu repr&eacute;senter 15 &agrave; 20% de la valeur du veau (voire plus dans les l&eacute;gers), mais sans cette prise de sang n&eacute;gative, pas de d&eacute;bouch&eacute;. Le commerce reste tr&egrave;s compliqu&eacute; m&ecirc;me si les tarifs ont peu &eacute;volu&eacute; cette semaine dans les veaux Holsteins, Normands, Montb&eacute;liards ou Abondances. Les veaux de moins de 45kg n&rsquo;ont plus de valeur marchande et restent souvent dans les fermes.&nbsp; Le march&eacute; est encombr&eacute; de crois&eacute;s laitiers ou mixtes (taupes, gris ou blanc bleus) de moyenne voire de mauvaise conformation. Les transactions sont laborieuses et tr&egrave;s s&eacute;lectives dans ces cat&eacute;gories. Les jolis m&acirc;les Blanc bleus bien conform&eacute;s (U de conformation) peuvent encore se n&eacute;gocier correctement, mais ils sont peu nombreux. Les tarifs se tiennent dans les bons Limousins.</p><p><strong>Veaux&nbsp; de boucherie - </strong>Le march&eacute; s&rsquo;assainit et le commerce de la viande retrouve une certaine s&eacute;r&eacute;nit&eacute; avec un meilleur &eacute;quilibre offre/demande et des tarifs positifs. </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement&nbsp;: </strong>Les tarifs ne devraient pas beaucoup &eacute;voluer, mais le tri sera s&eacute;v&egrave;re avec des veaux qui seront exp&eacute;di&eacute;s vers l&rsquo;Espagne. &nbsp;</p><p><strong>Veaux de boucherie &ndash; </strong>La tendance haussi&egrave;re devrait se confrmer &agrave; une saison ou la viande de veau est mieux appr&eacute;ci&eacute;e. &nbsp;</p>


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