Soixante-dix membres du collectif des Faucheurs volontaires d'OGM ont&nbsp;indiqu&eacute; jeudi avoir dispers&eacute; des semences sur une plateforme d'essais de&nbsp;vari&eacute;t&eacute;s de bl&eacute; du semencier fran&ccedil;ais, situ&eacute;e &agrave; Verneuil-l'Etang, pr&egrave;s de&nbsp;Melun (50 km au sud de Paris). D&eacute;non&ccedil;ant un "acte de vandalisme", le directeur des semences de grandes&nbsp;cultures du premier semencier europ&eacute;en de bl&eacute; et orge, Bruno Carette, a&nbsp;garanti l'"absence de toute biotechnologie ancienne ou nouvelle dans la&nbsp;parcelle que les faucheurs ont d&eacute;truite". "Il n'y a pas au champ de vari&eacute;t&eacute; issue de ces nouvelles technologies" de&nbsp;manipulation g&eacute;n&eacute;tique, a-t-il assur&eacute; dans une r&eacute;action t&eacute;l&eacute;phonique &agrave; l'AFP.&nbsp;&nbsp;Apr&egrave;s l'action du collectif qui a consist&eacute; en un "sur-semis au milieu de&nbsp;deux essais", les "d&eacute;g&acirc;ts ne sont pas visibles dans l'imm&eacute;diat" mais "entre 35&nbsp;et 40 hectares d'essais de recherches (qui) seront vraisemblablement &agrave;&nbsp;d&eacute;truire", a estim&eacute; le directeur. "On perd un &agrave; deux ans dans ces programmes de recherche" de s&eacute;lection sur&nbsp;le bl&eacute; conventionnel et le groupe n'"exclut pas &agrave; ce stade" d'intenter une&nbsp;action en justice, a-t-il dit. Le collectif accuse la coop&eacute;rative c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re connue pour ses pains Jacquet&nbsp;ou g&acirc;teaux Brossard, d'&ecirc;tre "le grand promoteur des nouvelles biotechnologies&nbsp;OGM".&nbsp;&nbsp; Au lieu d'introduire un g&egrave;ne &eacute;tranger dans le g&eacute;nome d'une esp&egrave;ce v&eacute;g&eacute;tale&nbsp;pour obtenir un OGM classique, des nouvelles techniques de modification&nbsp;g&eacute;n&eacute;tique consistent &agrave; modifier directement l'ADN de l'organisme. Les vari&eacute;t&eacute;s&nbsp;issues de cette m&eacute;thode sont per&ccedil;ues comme des "OGM cach&eacute;s" par le collectif&nbsp;des Faucheurs volontaires tandis que Limagrain les qualifie d'"OGM fantasm&eacute;s". "Le l&eacute;gislateur europ&eacute;en n'a pas rendu sa copie sur ces technologies-l&agrave; et&nbsp;en l'absence de statut r&eacute;glementaire clair pour ces techniques r&eacute;centes&nbsp;d'am&eacute;lioration vari&eacute;tale, aucun semencier responsable ne se risquerait &agrave;&nbsp;mettre au champ des vari&eacute;t&eacute;s issues de ces technologies", a soulign&eacute; M.&nbsp;Carette.


Le groupe coopératif agricole auvergnat Limagrain a garanti vendredi l'"absence de variétés issues des nouvelles technologies" dans ses champs au lendemain d'une action d'un collectif anti-OGM sur une parcelle de recherches qu'il qualifie de "vandalisme".


Semences : Limagrain certifie qu'il n'y a "pas d'OGM" dans ses parcelles

Hubert Garaud, pr&eacute;sident de Terrena, Philippe Villain, pr&eacute;sident de Terrena Poitou, Ivan Leclerc, pr&eacute;sident de la CAM, ont officiellement annonc&eacute; ce 15 d&eacute;cembre la fusion de leurs trois coop&eacute;ratives, 'acte essentiel pour nos adh&eacute;rents'. Le nouveau Terrena concernera 32 000 coop&eacute;rateurs, 16 000 salari&eacute;s et s'appuiera sur les '3 P' : producteurs, proximit&eacute; et performance. Plus d'informations dans l'&eacute;dition de Loire-Atlantique agricole du 22 d&eacute;cembre.

A l'issue de trois assemblées générales extraordinaires, dont la dernière s'est tenue le 15 décembre à La Chapelle-sur-Erdre, les trois coopératives Terrena, Terrena Poitou et la Cam, ont annoncé leur fusion en une seule coopérative : Terrena. 

Loire-Atlantique - Le Terrena Nouveau est arrivé 

Le collectif &agrave; l'origine de la vid&eacute;o baptis&eacute; L113 &laquo;&nbsp;&eacute;thique et p&acirc;turage&nbsp;&raquo;, en r&eacute;f&eacute;rence au code rural, plus particuli&egrave;rement l'alin&eacute;a 8 qui indique que le Gouvernement doit &laquo;&nbsp;assurer la p&eacute;rennit&eacute; des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en prot&eacute;geant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires expos&eacute;s &agrave; ce risque.&nbsp;&raquo; S'inspirant des vid&eacute;os de l'association L214, le collectif accuse le ministre de la Transition &eacute;cologique Nicolas Hulot, d'&ecirc;tre &laquo;&nbsp;complice de maltraitance animale.&nbsp;&raquo;&nbsp;Pour L113, le ministre &laquo;&nbsp;participe aux massacre des animaux d'&eacute;levage&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;pousse les &eacute;leveurs &agrave; la d&eacute;sesp&eacute;rance&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;signe la disparition du pastoralisme et de la biodiversit&eacute;.&nbsp;&raquo;&nbsp;Le collectif souhaite ainsi que le prochain Plan loup soit un plan&nbsp;&laquo;&nbsp;pour un pastoralisme vivant.&nbsp;&raquo;Brebis, vaches, &acirc;nes, chiens sont ainsi montr&eacute;s &eacute;ventr&eacute;s, agonisants apr&egrave;s avoir subi une attaque du pr&eacute;dateur.&nbsp;D'apr&egrave;s le collectif, ces &laquo; images chocs&nbsp;sont toutes issues d'&eacute;pisodes r&eacute;els de pr&eacute;dations de loups sur les animaux.&nbsp;&raquo;Attention, cette vid&eacute;o pr&eacute;sente des images qui peuvent choquer.&nbsp;&nbsp;<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Qt4NpGl7M4w" frameborder="0" gesture="media" allow="encrypted-media" allowfullscreen></iframe>
Pour aller plus loin :&nbsp;Le loup en chiffresRetrouvez notre dossier complet :&nbsp;Le nouveau Plan loup en discussion


L113 a publié le 12 décembre une vidéo choc qui accuse Nicolas Hulot d'être complice de maltraitance animale en laissant les attaques de loups se multiplier.


Attaques de loups : quand les éleveurs utilisent les méthodes de L214 ça donne L113

Ils ont notamment allum&eacute; des feux de d&eacute;tresse et distribu&eacute; des tracts aux&nbsp;voyageurs et passants. "L'objectif c'est de sensibiliser les consommateurs aux accords commerciaux&nbsp;en train de se discuter: on n'est pas contre, mais il ne faut pas sacrifier&nbsp;l'agriculture dans ces trait&eacute;s", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Herv&eacute; Lapie, pr&eacute;sident de&nbsp;la FDSEA de la Marne, f&eacute;d&eacute;ration comptant environ 4.000 adh&eacute;rents, en&nbsp;r&eacute;f&eacute;rence aux n&eacute;gociations sur le CETA. "On ne peut pas nous demander de monter en gamme si, en m&ecirc;me temps, on&nbsp;importe n'importe quoi", a-t-il ajout&eacute;, citant les "46 substances dont des&nbsp;hormones et des antibios" autoris&eacute;s au Canada, mais interdites en France. Une centaine d'exploitants agricoles ont r&eacute;pondu &agrave; l'appel &agrave; la&nbsp;mobilisation lanc&eacute; par la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs du d&eacute;partement,&nbsp;dont une trentaine &agrave; Reims, selon les chiffres de cette f&eacute;d&eacute;ration. "Pas d'hormone dans nos assiettes", &eacute;tait-il &eacute;crit sur une banderole&nbsp;d&eacute;ploy&eacute;e sur un tracteur. Des feux de d&eacute;tresse ont &eacute;t&eacute; allum&eacute;s sur le parvis&nbsp;de la gare de Reims. Les manifestants ont distribu&eacute; des tracts contre les&nbsp;trait&eacute;s de libre-&eacute;change avec le Canada et l'Am&eacute;rique du Sud. "En Europe et en France on s'oblige &agrave; des normes draconiennes alors que&nbsp;d'autres pays sont beaucoup plus laxistes", a dit Jean-Christophe Colmart, 52&nbsp;ans, &eacute;leveur &agrave; Val-de-Vesle (Marne), favorable "au libre-&eacute;change, mais avec&nbsp;les m&ecirc;mes r&egrave;gles" pour tous. "On veut sensibiliser les consommateurs pour qu'ils fassent un acte d'achat&nbsp;en connaissant l'origine des produits", a aussi dit M. Lapie. Les agriculteurs&nbsp;manifestaient au moment o&ugrave; se tiennent les Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation,&nbsp;qui s'ach&egrave;veront le 21 d&eacute;cembre. L'action doit se poursuivre dans la matin&eacute;e dans les grandes et moyennes&nbsp;surfaces des quatre principales villes du d&eacute;partement, &agrave; Reims,&nbsp;Ch&acirc;lons-en-Champagne, Epernay et Vitry-le-Fran&ccedil;ois.


Une trentaine d'agriculteurs ont manifesté vendredi à la gare de Reims (Marne) afin de dénoncer le "dumping social, économique et environnemental" que représentent les traités commerciaux de libre échange que la France pourrait ratifier.


Reims : une trentaine d'agriculteurs manifestent contre le libre échange

Pour la treizi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, les salari&eacute;s agricoles du territoire limousin ont r&eacute;pondu &agrave; l'invitation lanc&eacute;e par l'Anefa Limousin pour la F&ecirc;te du Salariat Agricole. Malgr&eacute; la grisaille ext&eacute;rieure, la convivialit&eacute; et la bonne humeur &eacute;taient au programme de ce dimanche 10 d&eacute;cembre &agrave; Rilhac-Rancon, o&ugrave; pr&egrave;s de 200 personnes &eacute;taient r&eacute;unies. Cette manifestation a permis aux salari&eacute;s d'ordinaire &eacute;parpill&eacute;s sur l'ensemble du territoire de se retrouver lors de cette f&ecirc;te devenue d&eacute;sormais traditionnelle. Pour cette treizi&egrave;me &eacute;dition, l'Anefa Limousin a offert aux participants un repas pr&eacute;par&eacute; par le traiteur Cyrille Bertomeu de Rilhac-Rancon, suivi d'un spectacle cabaret anim&eacute; par la troupe LFL de Limoges. Le P&egrave;re No&euml;l, quant &agrave; lui, n'a pas manqu&eacute; son apparition, pour le plus grand plaisir des petits et des grands&thinsp;! L'Anefa Limousin tient &agrave; remercier tous ses partenaires pour leur implication financi&egrave;re dans l'op&eacute;ration et les nombreux lots offerts&nbsp;: Conseil R&eacute;gional Nouvelle-Aquitaine, Groupama Centre-Atlantique, Groupama d'oc, Agrica, Caisse R&eacute;gionale de Cr&eacute;dit Agricole Centre Ouest, MSA Limousin, mais aussi l'Aquapolis&nbsp;(87), l'Aquarium du Limousin&nbsp;(87), le Conseil D&eacute;partemental&nbsp;87, le Bowling de Brive&nbsp;(19), le Labyrinthe G&eacute;ant de Gu&eacute;ret&nbsp;(23), le Parc animalier &laquo;&thinsp;Loups de Chabri&egrave;res&thinsp;&raquo;&nbsp;(23), le Sc&eacute;novision de B&eacute;n&eacute;vent-l'Abbaye&nbsp;(23) et la ville de Limoges&nbsp;(87).

Un dimanche festif pour les salariés agricoles du Limousin

'C'est la juge la plus droite que nous ayons eue ; du d&eacute;but &agrave; la fin de
 la comp&eacute;tition, elle est rest&eacute;e sur la m&ecirc;me ligne directrice &raquo;, 
commente un &eacute;leveur spectateur du concours Prim'Holstein de Derval. Caroline Marsaud, technicienne Prim'Holstein France, avait 69 vaches et 14 g&eacute;nisses &agrave; d&eacute;partager dans le cadre du concours de Loire-Atlantique. Sa ligne directrice, tr&egrave;s ax&eacute;e sur la conservation des animaux, l'a fait d&eacute;signer grande championne Daisy du Douet, l'une des doyennes du concours, une vache ayant fait six lactations : &laquo; Elle est vraiment incroyable ! Elle a six veaux, elle peut en faire beaucoup d'autres. J'admire la qualit&eacute; de son pis, la nettet&eacute; de ses jarrets, son aisance &agrave; la marche. On la reverra, elle le m&eacute;rite ! &raquo;, assure Caroline. Pour J&eacute;r&eacute;my Le Gruyer, du Gaec du Douet, &agrave; La Chapelle sur Erdre, c'est une r&eacute;compense m&eacute;rit&eacute;e d'un travail quotidien : il conduit son troupeau en bio, dans l'objectif &laquo; d'avoir des vaches qui vieillissent, car ce sont les plus &eacute;conomiques &raquo;. Quant &agrave; Jean-Fran&ccedil;ois Caillon, le pr&eacute;sident de Prim'Holstein 44, ce 8 d&eacute;cembre a fait &eacute;galement date car c'&eacute;tait son dernier concours d&eacute;partemental en tant que pr&eacute;sident : il devrait passer la main &agrave; l'occasion de la prochaine assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de l'association en mars&nbsp; 2018. &nbsp; Cette derni&egrave;re &eacute;dition se trouve &ecirc;tre la plus belle pour lui, car ses animaux conduits par son fils et associ&eacute;, Alexandre Caillon, et par la jeune Morgane Jousselin, ont eu de prestigieux prix : trois meilleures mamelles de section, la meilleure mamelle adulte, et le meilleur lot d'&eacute;levage. Sur celui-ci, la juge a assur&eacute; que l'on y reconnaissait &laquo; la patte de l'&eacute;leveur &raquo;.&laquo; Je constate que vos animaux sont dans un &eacute;tat de conservation remarquable &raquo;, a soulign&eacute; la juge &agrave; l'issue du concours. &laquo; J'ai pris beaucoup de plaisir ici, je reviendrai vous voir et sachez que je vous soutiens &agrave; 2000 %. On a&nbsp; besoin de gens comme vous. &raquo; retrouvez le palmar&egrave;s complet et le sujet vid&eacute;o dans notre JT ci-dessous. de nombreuses photos du concours sur <a>notre</a><a href="https://www.facebook.com/pg/agri44/photos/?tab=album&amp;album_id=1751099308296587"> page Facebook</a> <iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Vz-2IDm_CEw" frameborder="0" gesture="media" allow="encrypted-media"></iframe> <a href="https://www.facebook.com/pg/agri44/photos/?tab=album&amp;album_id=1751099308296587"></a>

Organisée le 8 décembre dernier dans la salle de sport du lycée Saint-Clair à Derval, l'édition 2017 du concours Prim'Holstein 44 s'est distinguée par une grande affluence des éleveurs, du public et par la qualité des animaux présentés.

[VIDEO] Loire-Atlantique - Un concours Prim'Holstein classé grand cru !

Plac&eacute; dans l'axe du toit de la cabine, le r&eacute;cepteur de signal de positionnement permet d'autoguider le tracteur avec une pr&eacute;cision de 2 cm pour les syst&egrave;mes les plus sophistiqu&eacute;s tels que le RTK. Probl&egrave;me&nbsp;: les outils semi-port&eacute;s ou tra&icirc;n&eacute;s sont susceptibles de d&eacute;river sous l'effet des courbes et du relief. Solution&nbsp;: l'interface DynaTrac d&eacute;velopp&eacute;e par Laforge, sp&eacute;cialiste des liaisons tracteur-outil, et que le constructeur a test&eacute;e durant trois ans aux Etats-Unis.<h2>Compatibilit&eacute; tous azimuts</h2>Le DynaTrac repose sur un bras d'attelage &agrave; d&eacute;battements lat&eacute;ral, reproduisant le fonctionnement d'un relevage arri&egrave;re. Une conception qui offre, selon Laforge, la meilleure r&eacute;ponse &agrave; la conduite et au positionnement pr&eacute;cis, en &eacute;vitant les efforts lat&eacute;raux sur l'outil. Le DynaTrac est compatible avec tous les tracteurs &eacute;quip&eacute;s d'un syst&egrave;me de guidage, avec les outils port&eacute;s, semi-port&eacute;s ou train&eacute;s, dans tous les domaines&nbsp;: travail du sol (strip-till, pr&eacute;paration butte pomme de terre, etc.), semis, plantation, bineuse, pulv&eacute;risateur, r&eacute;colte... Le DynaTrac existe en version 3 points dans deux configurations (PR pour tracteurs jusqu'&agrave; 200 ch et HD jusqu'&agrave; 400 ch) et en version 2 points pour outils semi-port&eacute;s et train&eacute;s.


Le constructeur a mis au point une interface universelle permettant d’appliquer aux outils portés, semi-portés ou trainés le signal de position du tracteur autoguidé.


DynaTrac ou le guidage actif de l’outil attelé selon Laforge

Pour pr&eacute;parer cette journ&eacute;e, une tourn&eacute;e t&eacute;l&eacute;phonique aupr&egrave;s des animateurs concern&eacute;s a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;e en amont afin d'identifier leurs attentes et leurs difficult&eacute;s.Ces enqu&ecirc;tes ont permis de cadrer la formation au plus proche de leurs besoins&nbsp;: comment mobiliser les membres d'un collectif&nbsp;et maintenir la dynamique sur le long terme&nbsp;? Comment accompagner un groupe en mode projet et sur la dur&eacute;e&nbsp;? Avec une forte demande de retours d'exp&eacute;riences, d'&eacute;changes de pratiques et d'outils d'accompagnement.Pour y r&eacute;pondre, les ateliers participatifs ont &eacute;t&eacute; privil&eacute;gi&eacute;s, permettant &agrave; chaque animateur de travailler sur les motivations et les besoins des agriculteurs qu'il accompagne, sur la conduite du changement par l'exp&eacute;rimentation et la production de connaissance en groupe, et enfin sur l'&eacute;valuation des b&eacute;n&eacute;fices g&eacute;n&eacute;r&eacute;s par le collectif et les changements techniques r&eacute;alis&eacute;s.Chaque groupe a &eacute;galement &eacute;labor&eacute;, et mis en discussion aupr&egrave;s des autres participants, son programme d'action pour l'ann&eacute;e &agrave; venir apr&egrave;s avoir travaill&eacute; sur la strat&eacute;gie n&eacute;cessaire pour accompagner de tels projets (comp&eacute;tences &agrave; mobiliser, postures &agrave; adopter et suivi des formations sur la dur&eacute;e). Une s&eacute;quence sur le d&eacute;veloppement des interactions entre &eacute;leveurs et c&eacute;r&eacute;aliers a &eacute;galement &eacute;t&eacute; organis&eacute;e.Chaque groupe a &eacute;galement &eacute;labor&eacute;, et mis en discussion aupr&egrave;s des autres participants, son programme d'action pour l'ann&eacute;e &agrave; venir apr&egrave;s avoir travaill&eacute; sur la strat&eacute;gie n&eacute;cessaire pour accompagner de tels projets (comp&eacute;tences &agrave; mobiliser, postures &agrave; adopter et suivi des formations sur la dur&eacute;e). Une s&eacute;quence sur le d&eacute;veloppement des interactions entre &eacute;leveurs et c&eacute;r&eacute;aliers a &eacute;galement &eacute;t&eacute; organis&eacute;e.Retrouvez toute l'actualit&eacute; de Luz'co que le site de la Frcuma Ouest : http://www.ouest.cuma.fr/


Dix groupes Luz’co, portant tous des projets collectifs liés au développement des légumineuses fourragères étaient représentés mardi 12 décembre dans le cadre d’une formation sur-mesure. 


Luz’co : accompagner un projet collectif de transition agroécologique


Produire autrement, en visant la triple performance économique, environnementale et sociale : c’est le nouveau paradigme de l’agriculture française. Dans le Tarn, les Cuma font peut-être de l’agroécologie sans le savoir. Exemple avec la Cuma du Garric qui coche les trois cases de l’agroécologie, à commencer par sa dimension humaine. L’achat d’occasion d’une moiss-batt et d’un tracteur a fait office de courroie de transmission entre adhérents, ainsi qu’avec ceux de la Cuma voisine, dans le cadre d’une inter Cuma. Résultat : un tracteur mieux amorti, un nouveau service rendu (pressage haute densité) et un emploi conforté. La Cuma travaille aussi sa durabilité écologique via un semoir direct pour céréales et très bientôt un second pour les espèces monograine.Le semis direct, c’est à lui seul un concentré d’agroécologie pour une autre Cuma du Tarn, celle de Murat-sur-Vèbre. Maximiser la couverture végétale et renforcer au passage l’autonomie alimentaire des troupeaux ovins et bovins, réduire la consommation de carburant et l’usage d’intrants, réduire le temps de travail par une accélération de l’implantation des cultures : c’est tout ce qui pèse sur les disques du semoir direct. Et ce n’est pas fini. Prochain objectif (parce que l’agroécologie, c’est une fin mais ce n’est jamais fini) : réduire à la portion congrue sinon contourner le recours au glyphosate.Quant à la Cuma d’Ambialet, quatre de ses adhérents ont constitué un groupement d’employeurs pour soulager la charge de travail pesant sur la gestion de leurs élevages. De quoi occuper le jeune Julien Sanchez 35 heures par semaine.Le Garric, Ambialet, Murat-sur-Vèbre, trois Cuma symboliques des trois piliers de l’agroécologie. Elles ont un autre point commun : elles sont lauréates du Challenge Cuma 2017, soutenu et abondé par le Crédit agricole Nord Midi-Pyrénées. Un palmarès où figurent aussi les Cuma de Puycelsi et Saint-Genest-de-Contest.


FDCuma du Tarn : oui à une agroécologie qui ne dit pas son nom

"Ce qu'on souhaite, c'est que la loi soit publi&eacute;e tr&egrave;s rapidement, parce qu'en particulier, on a sign&eacute; la charte d'engagement propos&eacute;e par le ministre de l'Agriculture le 14 novembre et on voit qu'elle a tr&egrave;s peu d'effets sur le d&eacute;roul&eacute; des n&eacute;gociations commerciales 2018, qui se d&eacute;roulent comme d'habitude", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Pascal Vin&eacute;, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral de Coop de France, en marge de la pr&eacute;sentation des r&eacute;sultats des coop&eacute;ratives agricoles pour 2016.Les repr&eacute;sentants des agriculteurs, de l'industrie agroalimentaire et de la distribution, dont Michel-Edouard Leclerc, ont sign&eacute; &agrave; la mi-novembre une "charte" de bonne conduite pour des n&eacute;gociations commerciales loyales, issue des engagements pris lors des <a href="http://Retrouvez%20l%E2%80%99ensemble%20des%20signataires%20des%20Pr%C3%A9sidents%20de%20Chambres%20d%E2%80%99agricultures%20d%C3%A9partementales%20et%20r%C3%A9gionales%20en%20page%202" target="_blank">Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation</a> dont la cl&ocirc;ture doit avoir lieu le 21 d&eacute;cembre.A d&eacute;faut de constituer un document juridiquement opposable, elle repr&eacute;sente "un engagement qui vous engage, politiquement et moralement", avait lanc&eacute; aux signataires le ministre de l'Agriculture St&eacute;phane Travert."On souhaite qu'il y ait la loi qui vienne solidifier le dispositif, sinon la charte restera une somme de bonnes intentions sans efficacit&eacute;, et donc on aura des relations commerciales qui ne seront pas meilleures que l'ann&eacute;e derni&egrave;re", a appuy&eacute; M. Vin&eacute;, pour qui "le seul souffle des EGA ne suffit pas". Selon lui, cette ann&eacute;e encore, "il y a des enseignes qui ont des comportements extr&ecirc;mement violents" et, s'il y a "beaucoup de bons sentiments &agrave; l'&eacute;chelle nationale", ils se heurtent au "principe de r&eacute;alit&eacute;".<h2>Une rentabilit&eacute; faible et en baisse &nbsp;</h2>Les adh&eacute;rents de Coop de France ont r&eacute;alis&eacute; en 2016 un chiffre d'affaires consolid&eacute; de 85,9 milliards d'euros, un niveau voisin de celui de 2015 (86,9 milliards finalement). Le b&eacute;n&eacute;fice net global de 904 millions d'euros est en recul (973 millions en 2015), tout comme la rentabilit&eacute; du secteur: avec un taux de marge de 3,57%, "on voit bien qu'on est inf&eacute;rieur &agrave; ce qui se fait dans d'autres secteurs", d&eacute;plore Pascal Vin&eacute;, expliquant ainsi la forte attente autour de la loi qui sortira des Etats g&eacute;n&eacute;raux.Ce m&ecirc;me ratio est de 4% pour la construction automobile et de 8,4% pour la construction a&eacute;ronautique et spatiale, souligne M. Vin&eacute;. Il est d'autant plus impatient de voir la loi vot&eacute;e que Coop de France "se retrouve globalement" dans son contenu:&nbsp;"tout ce qui concerne le seuil de revente &agrave; perte, la limitation des promotions, la clause de ren&eacute;gociation des prix lorsqu'il y a variation du prix de la mati&egrave;re premi&egrave;re, la question des prix abusivement bas, la r&eacute;vision du code du commerce, tout &ccedil;a, ce sont des choses que nous avons propos&eacute;es qui sont dans la loi", d&eacute;clare M. Vin&eacute;.Au-del&agrave; de la loi, M. Vin&eacute; esp&egrave;re &eacute;galement une &eacute;volution globale des comportements de la grande distribution, qui prendra sa source dans une meilleure compr&eacute;hension par le consommateur des raisons pour lesquelles "il paye un peu plus cher tel produit et un peu moins tel autre".


« Les négociations commencent durement avec certaines enseignes, affirme Pascal Viné, le délégué général de Coop de France. Le souffle des états généraux n’a pas été durable ».


Charte ou pas, les négociations commerciales commencent durement


Pluie ou soleil sur les marchés agricoles ? Dans ce rendez-vous mensuel, les experts CACEIS analysent l'évolution des marchés agricoles (céréales et oléoprotéagineux). CACEIS est une filiale du Crédit agricole, dont une partie de ses activités est dédiée à l'exécution et à la compensation sur les matières premières agricoles.


Météo des marchés : temps pluvieux sur les cours, la Niña à surveiller…

Comme annonc&eacute; la semaine derni&egrave;re et &agrave; l'occasion du &laquo; One Planet Summit &raquo; qui ouvre une semaine d&eacute;di&eacute;e au climat et aux solutions propos&eacute;es pour anticiper le changement climatique, l'interprofession laiti&egrave;re a organis&eacute; une conf&eacute;rence sur le programme Climalait, le 12 d&eacute;cembre 2017.L'occasion de parler de Climalait aux participants et de leur pr&eacute;senter les premiers r&eacute;sultats concrets pour que les &eacute;leveurs anticipent le changement climatique.Vous n'avez pas pu y assister ? D&eacute;couvrez d&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent la conf&eacute;rence, gr&acirc;ce &agrave; cette vid&eacute;o.

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