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FDCuma du Tarn : oui à une agroécologie qui ne dit pas son nom
Produire autrement, en visant la triple performance économique, environnementale et sociale : c’est le nouveau paradigme de l’agriculture française. Dans le Tarn, les Cuma font peut-être de l’agroécologie sans le savoir. Exemple avec la Cuma du Garric qui coche les trois cases de l’agroécologie, à commencer par sa dimension humaine. L’achat d’occasion d’une moiss-batt et d’un tracteur a fait office de courroie de transmission entre adhérents, ainsi qu’avec ceux de la Cuma voisine, dans le cadre d’une inter Cuma. Résultat : un tracteur mieux amorti, un nouveau service rendu (pressage haute densité) et un emploi conforté. La Cuma travaille aussi sa durabilité écologique via un semoir direct pour céréales et très bientôt un second pour les espèces monograine.Le semis direct, c’est à lui seul un concentré d’agroécologie pour une autre Cuma du Tarn, celle de Murat-sur-Vèbre. Maximiser la couverture végétale et renforcer au passage l’autonomie alimentaire des troupeaux ovins et bovins, réduire la consommation de carburant et l’usage d’intrants, réduire le temps de travail par une accélération de l’implantation des cultures : c’est tout ce qui pèse sur les disques du semoir direct. Et ce n’est pas fini. Prochain objectif (parce que l’agroécologie, c’est une fin mais ce n’est jamais fini) : réduire à la portion congrue sinon contourner le recours au glyphosate.Quant à la Cuma d’Ambialet, quatre de ses adhérents ont constitué un groupement d’employeurs pour soulager la charge de travail pesant sur la gestion de leurs élevages. De quoi occuper le jeune Julien Sanchez 35 heures par semaine.Le Garric, Ambialet, Murat-sur-Vèbre, trois Cuma symboliques des trois piliers de l’agroécologie. Elles ont un autre point commun : elles sont lauréates du Challenge Cuma 2017, soutenu et abondé par le Crédit agricole Nord Midi-Pyrénées. Un palmarès où figurent aussi les Cuma de Puycelsi et Saint-Genest-de-Contest.
L'achat d'occasion d'une moiss-batt et d'un tracteur a fait office de courroie de transmission entre adhérents, ainsi qu'avec ceux de la Cuma voisine, dans le cadre d'une inter Cuma. Résultat : un tracteur mieux amorti, un nouveau service rendu (pressage haute densité) et un emploi conforté. La Cuma travaille aussi sa durabilité écologique via un semoir direct pour céréales et très bientôt un second pour les espèces monograine.
Le semis direct, c'est à lui seul un concentré d'agroécologie pour une autre Cuma du Tarn, celle de Murat-sur-Vèbre. Maximiser la couverture végétale et renforcer au passage l'autonomie alimentaire des troupeaux ovins et bovins, réduire la consommation de carburant et l'usage d'intrants, réduire le temps de travail par une accélération de l'implantation des cultures : c'est tout ce qui pèse sur les disques du semoir direct. Et ce n'est pas fini. Prochain objectif (parce que l'agroécologie, c'est une fin mais ce n'est jamais fini) : réduire à la portion congrue sinon contourner le recours au glyphosate.
Quant à la Cuma d'Ambialet, quatre de ses adhérents ont constitué un groupement d'employeurs pour soulager la charge de travail pesant sur la gestion de leurs élevages. De quoi occuper le jeune Julien Sanchez 35 heures par semaine.
Le Garric, Ambialet, Murat-sur-Vèbre, trois Cuma symboliques des trois piliers de l'agroécologie. Elles ont un autre point commun : elles sont lauréates du Challenge Cuma 2017, soutenu et abondé par le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées. Un palmarès où figurent aussi les Cuma de Puycelsi et de Saint-Genest-de-Contest.