<p>Des vignes abandonn&eacute;es pour cause de m&eacute;vente du vin, servant de refuge aux cicadelles vectrices de la flavescence dor&eacute;e, maladie incurable susceptible de mettre en p&eacute;ril tout un vignoble couvrant 110.000 hectares&nbsp;et g&eacute;n&eacute;rant 4 milliards d&rsquo;euros de chiffre d&rsquo;affaires et 48.000 emplois&nbsp;: telle est la spirale mortif&egrave;re &agrave; laquelle l&rsquo;Etat, la R&eacute;gion Nouvelle-Aquitaine et le Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux (CIVB) entendent enrayer. Au terme d&rsquo;accord officialis&eacute; le 2 mars, ces trois parties prenantes vont respectivement d&eacute;bloquer 30, 10 et 19 millions d&rsquo;euros pour r&eacute;soudre la crise, l&rsquo;Etat &eacute;tant dispos&eacute; &agrave; porter sa participation jusqu&rsquo;&agrave; 38 millions d&rsquo;euros, soit un total de 67 millions d&rsquo;euros.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-deconsommation-nouveau-hic-pour-la-filiere-viticole" target="_blank" title="">La d&eacute;consommation, nouveau hic pour la fili&egrave;re viticole</a>
</aside>
<h2>Le tiers du vignoble en souffrance</h2><p>Selon une enqu&ecirc;te r&eacute;alis&eacute;e par la&nbsp;Chambre d&rsquo;agriculture de Gironde publi&eacute;e en janvier dernier, 1370 viticulteurs se sont d&eacute;clar&eacute;s en difficult&eacute;, ce qui repr&eacute;sente pr&egrave;s de 35.000 hectares, soit environ le tiers du vignoble. Environ 900 viticulteurs ont exprim&eacute; le souhait de poursuivre leur activit&eacute;, en r&eacute;duisant les surfaces ou en diversifiant leurs productions dans d&rsquo;autres fili&egrave;res agricoles telle que l&rsquo;arboriculture, l&rsquo;&eacute;levage, les c&eacute;r&eacute;ales ou encore le mara&icirc;chage. Environ 300 autres ont manifest&eacute; leur souhait d&rsquo;arr&ecirc;ter totalement leur activit&eacute;, avec un profil d&rsquo;exploitant plut&ocirc;t proche de la retraite et sans repreneur identifi&eacute;.</p><p>Orient&eacute;e &agrave; 85% en rouge et valoris&eacute;e &agrave; 40% en vrac, une partie du vignoble subit les affres de la surproduction, dans un contexte de baisse de consommation de vin rouge, que l&rsquo;institut d&rsquo;&eacute;tudes Kantar &eacute;value &agrave; -30% sur les dix ans pass&eacute;s, toutes origines confondues. A Bordeaux, les stocks s&rsquo;accumulent et les co&ucirc;ts de production passent largement sous les prix de de vente, avec pour cons&eacute;quences des tr&eacute;soreries exsangues, des vignes abandonn&eacute;es et des futurs retrait&eacute;s qui voient s&rsquo;envoler leur fermage et leur compl&eacute;ment de retraite.</p><h2>Renaturer, reboiser, diversifier</h2><p>Outre la reforestation d&rsquo;environ 2000 hectares&nbsp;de vignes abandonn&eacute;es mise en &oelig;uvre avec le groupe coop&eacute;ratif Alliance for&ecirc;t bois (AFB), cet arrachage sanitaire permettra &laquo;&nbsp;<em>de renaturer des vignobles sans repreneur&nbsp;</em>&raquo;, &agrave; hauteur de 6400 hectares, et de &laquo;&nbsp;<em>diversifier les cultures au profit notamment de l&rsquo;arboriculture</em>&nbsp;&raquo; selon les termes d&rsquo;un communiqu&eacute; du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.</p><p>A ces mesures structurelles concernant sp&eacute;cifiquement le vignoble bordelais s&rsquo;ajoutent des mesures conjoncturelles de port&eacute;e nationale annonc&eacute;es par le minist&egrave;re le 6 f&eacute;vrier dernier. Elles portent sur une premi&egrave;re campagne de distillation pour un montant de 40 millions d&rsquo;euros de cr&eacute;dits nationaux compl&eacute;t&eacute;s de 40 millions de l&rsquo;enveloppe de financements europ&eacute;ens du Fonds europ&eacute;en agricole de garantie (FEAGA). Une seconde, du m&ecirc;me calibre, pourrait &ecirc;tre enclench&eacute;e &agrave; partir du mois d&rsquo;octobre. Les viticulteurs peuvent par ailleurs b&eacute;n&eacute;ficier de la prolongation du dispositif de r&eacute;&eacute;chelonnement des Pr&ecirc;ts garantis par l&rsquo;&Eacute;tat (PGE) jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2023.</p>


L’Etat, la Région et le CIVB vont mobiliser jusqu’à 67 millions d’euros pour arracher environ 8400 ha dans les trois ans à venir, pour des motifs sanitaires et économiques.

Un accord pour arracher plus de 8000 hectares de vignes dans le Bordelais

<p>&laquo;&nbsp;<em>Le YV01 transformera les op&eacute;rations viticoles en all&eacute;geant les charges de travail, en r&eacute;duisant les co&ucirc;ts et en augmentant &agrave; la fois la productivit&eacute; et la s&eacute;curit&eacute; au travail </em>(...). <em>Il est &eacute;galement beaucoup plus silencieux que les pulv&eacute;risateurs traditionnels, un point tr&egrave;s appr&eacute;ci&eacute; tant par les op&eacute;rateurs que par leurs voisins. Les grands et les petits vignobles devraient b&eacute;n&eacute;ficier de la technologie</em>&nbsp;&raquo;. Telle est la promesse du constructeur japonais Yanmar accompagnant le d&eacute;marrage de la commercialisation de son robot enjambeur.</p><h2>Syst&egrave;me de pulv&eacute;risation hydrostatique</h2><p>Propuls&eacute; par un moteur &agrave; essence de 25 ch, le YV01 est capable d&rsquo;affronter des pentes jusqu&rsquo;&agrave; 45% et des d&eacute;vers jusqu&rsquo;&agrave; 20%. Le syst&egrave;me de pulv&eacute;risation g&eacute;n&egrave;re un flux de gouttelettes de pulv&eacute;risation charg&eacute;es &eacute;lectriquement et qui sont attir&eacute;es par la plante. Selon le constructeur, toutes les surfaces sont trait&eacute;es, y compris les parties cach&eacute;es, et l'exc&egrave;s de pulv&eacute;risation r&eacute;duit au minimum.</p><p>Fabriquant notamment des mini-tracteurs et de tracteurs compacts, le constructeur japonais propose depuis quelques ann&eacute;es des syst&egrave;mes de conduite autonome sur certains de ses mod&egrave;les. La commercialisation et le suivi de sa future flotte de YV01 sont assur&eacute;s&nbsp;par Yanmar Vineyard Solution, une entit&eacute; d&eacute;di&eacute;e bas&eacute;e &agrave; Epernay (Marne).</p>


La Champagne et ses coteaux ardus constitue les premières vignes d’élection du robot à moteur thermique YV01 à chenilles, emportant 200 litres de bouillie.

Yanmar entame la commercialisation de son robot vigneron pulvérisateur

<p>Parmi les normands s&eacute;lectionn&eacute;s pour participer au TIEA 2023 &agrave; Paris, on comptait sur trois &eacute;tablissements de la Manche&nbsp;: le lyc&eacute;e agricole de Coutances, de Saint-Hilaire et de Saint-L&ocirc;. C&ocirc;t&eacute; Orne, c&rsquo;est le lyc&eacute;e Giel Don Bosco &ndash; qui a remport&eacute; le deuxi&egrave;me prix de sa section en vache laiti&egrave;re en 2022 &ndash; qui a fait la route. C&ocirc;t&eacute; Calvados, le lyc&eacute;e agricole du Robillard &eacute;tait de nouveau en comp&eacute;tition, comme en 2022. Au total, 40 &eacute;tablissements de toute la France ont particip&eacute; au TIEA 2023.</p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/cote-lycees-tiea-gislain-et-rieuse-lepreuve-de-la-manipulation" target="_blank">[C&Ocirc;T&Eacute; LYC&Eacute;ES]. TIEA : Gislain et Rieuse &agrave; l'&eacute;preuve de la manipulation</a></div>

<p>&nbsp;
</p><h3><strong>Et le gagnant est&hellip;</strong></h3>


<p>&nbsp;Apr&egrave;s une seconde place de section l&rsquo;ann&eacute;e pass&eacute;e, ce sont finalement les Ornais de Giel Don Bosco qui repartent avec la m&eacute;daille d&rsquo;or de leur section en races laiti&egrave;res. Le lyc&eacute;e agricole du Robillard se hisse &agrave; la seconde place de sa section, tandis que le lyc&eacute;e agricole de Coutances a d&eacute;croch&eacute; la troisi&egrave;me place de sa section.</p>

<p><iframe allowfullscreen="true" frameborder="0" height="446" scrolling="no" src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fgieldonbosco%2Fposts%2Fpfbid02H1cdpX3Q4mK2fyMuxEyngMcT5RZG6DRUSwXGFJRkwX3RDwF8Fyi7rq3aJYfxQSval&amp;show_text=true&amp;width=500" width="500"></iframe></p>

<h3><strong>Le palmar&egrave;s complet</strong></h3>

<p><strong>Grand vainqueur toutes cat&eacute;gories&nbsp;:</strong> Legta Crezancy (Aisne)</p>

<p><strong>Prix Erasmus +&nbsp;:</strong> Legta Pau Montardon (Pyr&eacute;n&eacute;es Atlantique)</p>

<p><strong>Section 1&nbsp;: groupe 1 races laiti&egrave;res&nbsp;: </strong>Premi&egrave;re place pour Legta Crezancy (Aisne), seconde place pour Legta Le Robillard (Calvados) et troisi&egrave;me place pour le campus m&eacute;tiers nature de Coutances (Manche)</p>

<p><strong>Section 2&nbsp;: groupe 2 races laiti&egrave;res&nbsp;: </strong>Premi&egrave;re place pour le lyc&eacute;e agricole Giel Don Bosco (Orne), seconde place pour l&rsquo;EPL du Balcon des Ardennes (Ardennes) et troisi&egrave;me place pour Legta La Barotte Haute C&ocirc;te d&rsquo;Or (C&ocirc;te-d&rsquo;Or). L&rsquo;Agri-p&ocirc;le de Saint-Hilaire-du-Harcou&euml;t (Manche) et l&rsquo;EPLEFPA de Saint-L&ocirc; Th&egrave;re (Manche) ont obtenu les 10<sup>e</sup> et 11<sup>e</sup> places de la section.</p>

<p><strong>Section 3&nbsp;: groupe 1 races allaitantes&nbsp;:</strong> Premi&egrave;re place pour l&rsquo;EPLEFPA Ahun Alphonse Defumade (Creuse), seconde place pour l&rsquo;Agelap La Touche (Morbihan) et troisi&egrave;me place pour l&rsquo;Agricampus Rodez la Roque (Aveyron). L&rsquo;institut polytechnique Unilasalle (Seine-Maritime) obtient la 9<sup>e</sup> place de section.<strong> </strong></p>

<p><strong>Section 4&nbsp;: groupe 2 races allaitantes&nbsp;: </strong>Premi&egrave;re place pour Legta Pau Montardon (Pyr&eacute;n&eacute;es Atlantique), deuxi&egrave;me place pour l&rsquo;EPL Georges Pompidou (Cantal) et troisi&egrave;me place pour Legta de Brioude Bonnefont (Haute-Loire).</p>



Cinq établissements normands ont fait le déplacement à Paris, du samedi 25 février au dimanche 5 mars 2023, pour participer au Trophée international de l’enseignement agricole (TIEA). Les Ornais repartent vainqueurs. Palmarès dans l'article.

[LES GAGNANTS DU JOUR]. TIEA : Giel Don Bosco repart avec la médaille d’or

<p>Apr&egrave;s la r&eacute;alisation d&rsquo;un article de presse, la d&eacute;coration et l&rsquo;animation de la stalle, voici venue l&rsquo;heure de la manipulation pour Gislain et son &eacute;quipe. Mercredi 1<sup>er</sup> mars 2023, sous l&rsquo;&oelig;il attentif des juges, il s&rsquo;occupe de <em>Rieuse</em>, Normande du lyc&eacute;e agricole de Coutances. Comme les autres lyc&eacute;es agricoles de Normandie, le lyc&eacute;e manchois est repr&eacute;sent&eacute; par une &eacute;quipe de cinq &eacute;l&egrave;ves&nbsp;: Gislain, Alexanne, Annaelle, Gabriel et Victoria.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/img_1174.jpg?itok=lPameTZi" width="747" height="498" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Gislain sous l&rsquo;&oelig;il attentif du jury. </div>
      
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    LA

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<h3><strong>La r&eacute;ponse dimanche 5 mars 2023</strong></h3>

<p>La prochaine &eacute;preuve se d&eacute;roule samedi 4 mars 2023. Il s&rsquo;agit du grand oral de pr&eacute;sentation sur le grand ring du hall 1. Les &eacute;l&egrave;ves sont aussi not&eacute;s sur leur comportement tout au long du salon&nbsp;: respect des horaires et du r&egrave;glement, respect du bien-&ecirc;tre des animaux et l&rsquo;entretien des stalles, tenue g&eacute;n&eacute;rale des candidats&hellip;</p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/les-eleves-de-saint-hilaire-repetent-le-trophee-international-de-lenseignement-agricole" target="_blank">Les &eacute;l&egrave;ves de Saint-Hilaire r&eacute;p&egrave;tent le Troph&eacute;e international de l'enseignement agricole 2023</a></div>



Les épreuves du Trophée International de l’Enseignement Agricole se poursuivent ce mercredi 1er mars 2023, au salon de l'agriculture, avec celle de la manipulation. Gislain, étudiant du lycée agricole de Coutances, réalise l’épreuve avec Rieuse.

Gislain et Rieuse à l'épreuve de la manipulation

<p>C&rsquo;est tout le paradoxe&nbsp;: l&rsquo;offre est bien l&agrave;, la demande aussi, mais les caract&eacute;ristiques de l&rsquo;une peinent &agrave; r&eacute;pondre aux besoins de la seconde. Et cette inad&eacute;quation va croissant dans un d&eacute;partement qui, pour assurer le renouvellement de ses chefs d&rsquo;exploitation, va devoir remplacer dans les ann&eacute;es qui viennent <strong>40 % des agriculteurs en passe d&rsquo;atteindre l&rsquo;&acirc;ge de la retraite.</strong></p><p><strong>Si le Cantal demeure l&rsquo;un des leaders nationaux en termes d&rsquo;installations (180 installations/an dont 100 avec DJA(1)),</strong> l&rsquo;&eacute;quation s&rsquo;annonce ardue&nbsp;: certes, la rel&egrave;ve parmi les fils et filles d&rsquo;agriculteurs est au rendez-vous mais insuffisante en nombre&nbsp;;&nbsp;surtout, les offres d&rsquo;association sur des structures existantes - en remplacement ou non d&rsquo;un associ&eacute; en fin de carri&egrave;re - restent le plus souvent orphelines de candidats au R&eacute;pertoire d&eacute;partemental &agrave; l&rsquo;installation, RDI que g&egrave;re la Chambre d&rsquo;agriculture.</p><h2><strong>Qua</strong><strong>nd &ccedil;a ne &ldquo;matche pas&rdquo;</strong></h2><p><em>&ldquo;Les porteurs de projet, qu&rsquo;ils soient ou non issus du milieu agricole d&rsquo;ailleurs, ont pour la plupart un projet abouti qu&rsquo;ils <strong>ne sont pas forc&eacute;ment pr&ecirc;ts &agrave; reconsid&eacute;rer pour &ecirc;tre en phase avec les propositions d&rsquo;associations existantes ou celles de c&eacute;dants</strong>,"</em>&nbsp;expose Beno&icirc;t Julhes, &eacute;leveur &agrave; Badailhac et &eacute;lu &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture.</p><p>"M&ecirc;me chose pour les porteurs de projet hors-cadre familial et/ou ext&eacute;rieurs au d&eacute;partement, <strong>pas toujours en phase avec le potentiel de productions que peut leur offrir le d&eacute;partement.&rdquo;</strong><br>Alors, plut&ocirc;t que d&rsquo;essayer de faire rentrer des ronds dans des carr&eacute;s, la compagnie consulaire et ses partenaires, les Jeunes agriculteurs et l&rsquo;incubateur Landestini, ont d&eacute;cid&eacute; de se tourner vers un public nouveau, non pas de porteurs de projets, mais de&nbsp; <strong>&ldquo;porteurs d&rsquo;id&eacute;es&rdquo;. </strong></p><p>Des hommes et des femmes en reconversion professionnelle dans le cadre d&rsquo;un PSE (plan de sauvegarde de l&rsquo;emploi) successif &agrave; un licenciement &eacute;conomique et qui, dans l&rsquo;&egrave;re apr&egrave;s-Covid, seraient enclins &agrave; r&eacute;pondre &agrave; l&rsquo;appel du grand air, de la nature... et de l&rsquo;agriculture. <em>&ldquo;L&rsquo;id&eacute;e, c&rsquo;est de leur proposer un parcours cl&eacute; en main vers le m&eacute;tier d&rsquo;agriculteur, un parcours s&eacute;curis&eacute; et s&eacute;curisant qui ne les oblige pas &agrave; r&eacute;volutionner tout du jour au lendemain ni &agrave; embarquer leur famille dans l&rsquo;aventure sans avoir la certitude de vouloir faire ce m&eacute;tier que beaucoup id&eacute;alisent ou, a contrario, qui peut leur sembler inaccessible&rdquo;,</em> explique Beno&icirc;t Julhes.</p><h2><strong>Immersion </strong><strong>au sein de &ldquo;fermes ac</strong><strong>cueillantes&rdquo;</strong></h2><p><strong>Ce parcours innovant doit permettre &agrave; ce public &ldquo;d&rsquo;oser l&rsquo;agriculture&rdquo;, d&rsquo;appr&eacute;hender la r&eacute;alit&eacute; et le potentiel du territoire avant de co-construire avec les acteurs de ce m&ecirc;me territoire un projet d&rsquo;installation prioritairement en association, en reprenant des parts d&rsquo;un Gaec</strong>. &ldquo;<em>Autant viser l&rsquo;option la plus difficile &agrave; couvrir et se donner les moyens de travailler dessus&rdquo;</em>, souligne le responsable professionnel.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Ce programme, baptis&eacute; &ldquo;Devenir agriculteur dans le Cantal&rdquo;, s&rsquo;&eacute;tale sur 18 mois, en d&eacute;butant par une phase de d&eacute;couverte du milieu (de 3 &agrave; 4 semaines) au sein de plusieurs exploitations au profil vari&eacute;, afin d&rsquo;aller au-del&agrave; des a priori sur le m&eacute;tier et de d&eacute;terminer ses propres envies professionnelles.</p>
</aside>
<p>Si cette premi&egrave;re phase confirme une vocation agricole potentielle, <strong>l&rsquo;&eacute;tape qui suit (3 &agrave; 4 mois) se distingue par une immersion avec deux stages au sein d&rsquo;un r&eacute;seau de &ldquo;fermes accueillantes&rdquo;.</strong> Objectif&nbsp;: approfondir sa connaissance du m&eacute;tier, avoir une vision plus pr&eacute;cise de l&rsquo;activit&eacute; souhait&eacute;e et d&eacute;buter des rencontres avec des agriculteurs proposant une reprise ou une possibilit&eacute; d&rsquo;association.<br>Parall&egrave;lement, les candidats sont accompagn&eacute;s individuellement et collectivement sur ce qui, &agrave; ce stade, n&rsquo;est plus une id&eacute;e mais bien un projet &eacute;conomique et de vie. Le dispositif comprend aussi une &eacute;tape optionnelle, le suivi d&rsquo;une formation dipl&ocirc;mante (BPREA).<br>Le programme sera pr&eacute;sent&eacute; ce lundi 27 f&eacute;vrier au Salon de l&rsquo;agriculture, une caisse de r&eacute;sonance incomparable pour toucher un public urbain francilien en qu&ecirc;te de sens. <strong>L&rsquo;occasion pour ses instigateurs de &ldquo;donner un grand coup de boost&rdquo; au dispositif qui a d&eacute;j&agrave; fait l&rsquo;objet d&rsquo;une quinzaine de webinaires &agrave; destination des responsables RH de grandes entreprises, de cabinets sp&eacute;cialis&eacute;s dans le out-placement (accompagnement des salari&eacute;s en PSE)...&nbsp;</strong></p><p>Plusieurs centaines de ces interlocuteurs ont &eacute;t&eacute; destinataires d&rsquo;une plaquette de pr&eacute;sentation, suscitant un r&eacute;el int&eacute;r&ecirc;t chez certains.<br>Reste &agrave; lever quelques freins en termes de statut des candidats &agrave; la reconversion durant ce parcours in&eacute;dit mais aussi en termes de financement. <em>&ldquo;L&rsquo;id&eacute;al serait de d&eacute;buter avec un premier groupe d&rsquo;une dizaine de personnes sachant que la fondation du Cr&eacute;dit agricole a accept&eacute; de nous accompagner financi&egrave;rement pour ce d&eacute;marrage&rdquo;, </em>salue Beno&icirc;t Julhes.<br><br>(1) Dotation jeune agriculteur.</p>


Pour maximiser les chances de renouveler les générations, la chambre d’agriculture du Cantal a imaginé un programme inédit à destination d’un public en reconversion.

Un parcours de reconversion clé en main  en agriculture : pourquoi pas vous ?

<p>&nbsp;</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Un agriculteur se donne la mort tous les deux jours en France faisant de la cat&eacute;gorie socio-professionnelle la premi&egrave;re en termes de suicides, devant les forces de l&#039;ordre (police et gendarmerie). </p>
</aside>
<p><strong>Un triste record d&eacute;tenu par la profession depuis de nombreuses ann&eacute;es maintenant</strong>. Difficult&eacute;s &eacute;conomiques et sociales, solitude, stress, poids de l'h&eacute;ritage familial...</p><p>Le mal-&ecirc;tre des agriculteurs germe dans un terreau aux composants tout aussi complexes qu'insondables et tout autant professionnels que personnels rendant leur d&eacute;tection et leur prise en charge des plus d&eacute;licates.</p><p>En relation quotidienne avec des agriculteurs, la MSA Auvergne a form&eacute; plus de 70 de ses salari&eacute;s &agrave; la reconnaissance des signes de mal-&ecirc;tre. Avec le &laquo;&nbsp;R&eacute;seau Sentinelle&nbsp;&raquo;, la mutualit&eacute; ouvre d&eacute;sormais cette formation &agrave; ces administrateurs et &eacute;lus.</p><h2><br><strong>1 journ&eacute;</strong><strong>e de formation</strong></h2><p><br>&laquo;&nbsp;Il vaut mieux en parler que le taire.&raquo; Le 23 f&eacute;vrier dernier, le pr&eacute;sident de la MSA Auvergne, Philippe Panel, a invit&eacute; les administrateurs et &eacute;lus de la mutualit&eacute; &agrave; <strong>d&eacute;couvrir le&nbsp;&laquo;&nbsp;R&eacute;seau Sentinelles&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Inspir&eacute; d'un mod&egrave;le canadien&nbsp;&raquo;, le r&eacute;seau est compos&eacute; de personnes volontaires ayant pour mission principale de rep&eacute;rer et d'orienter des agriculteurs en situation de mal-&ecirc;tre ou de d&eacute;tresse. Les membres b&eacute;n&eacute;ficieront d'une journ&eacute;e de formation &agrave; travers laquelle ils apprendront &agrave; rep&eacute;rer les personnes en souffrance et reconna&icirc;tre les propos et/ou comportements traduisant un mal-&ecirc;tre.</strong><br>Cette m&ecirc;me formation leur permettra &eacute;galement d'aller plus ais&eacute;ment vers ces personnes en difficult&eacute; et les orienter vers les services les plus appropri&eacute;s pour les aider. Selon Fabrice Penot, responsable MSA Auvergne du programme pr&eacute;vention du mal-&ecirc;tre agricole : &laquo; cet engagement est primordial dans la pr&eacute;vention du suicide car aujourd'hui encore, trop d'agriculteurs ne demandent pas d'aide&nbsp;&raquo;.</p><h2><br><strong>Appel aux</strong><strong> b&eacute;n&eacute;voles</strong></h2><p><br>Dans la salle, plusieurs &eacute;lus MSA t&eacute;moignent avoir d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; confront&eacute;s &agrave; des coll&egrave;gues en d&eacute;tresse. <em>&laquo; Je ne savais pas quoi lui dire, vers qui le conduire, et je suis rentr&eacute; chez moi l'inqui&eacute;tude chevill&eacute;e au corps qu'on le retrouve pendu dans sa grange&raquo;</em> raconte l'un d'eux. En plus de la formation, les Sentinelles int&eacute;greront un r&eacute;seau structur&eacute; o&ugrave; ils trouveront &agrave; la fois l'ensemble des ressources n&eacute;cessaires &agrave; leur r&ocirc;le mais aussi un dispositif de soutien pour elle-m&ecirc;me<em>. &laquo;&nbsp;Certaines situations peuvent parfois &ecirc;tre violentes psychologiquement, il faut savoir s'en prot&eacute;ger&nbsp;</em>&raquo; souligne Fabrice Penot.<br>L'engagement au sein du R&eacute;seau Sentinelles est enti&egrave;rement personnel et volontaire et n'entra&icirc;ne aucune obligation l&eacute;gale ou contractuelle, et peut prendre fin &agrave; tout moment. Philippe Panel encourage ses troupes &agrave; rejoindre le dispositif pour faire tomber une bonne fois pour toute les barri&egrave;res de l'omerta. <em>&laquo;&nbsp;Le suicide est un sujet difficile et peu rassembleur mais il faut en parler. Ces derni&egrave;res ann&eacute;es ont connu une avanc&eacute;e culturelle majeure sur le sujet suivi, d'une prise de conscience de la part du gouvernement et de la soci&eacute;t&eacute;. Tous les feux sont au vert pour lutter contre ce ph&eacute;nom&egrave;ne, allons-y !&nbsp;&raquo;</em></p><p><strong><em>POUR PLUS D'INFORMATION LIRE LE GUIDE :&nbsp;</em><a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/bien-etre-des-agriculteurs-et-si-on-en-parlait~bienvenue-sur-ce-guide-consacre-au-bien-etre-des-agriculteurs" target="_blank">Bienvenue sur ce guide consacr&eacute; au bien-&ecirc;tre des agriculteurs ! - Pleinchamp</a></strong></p>


À travers son « Réseau Sentinelles », la MSA Auvergne forme ses administrateurs et élus à la prévention du mal-être agricole afin de soutenir et orienter les personnes dans le besoin avant que n'advienne l'irréparable.

Sentinelles aux aguets des agriculteurs en difficulté. Parlons en ?

<figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/BgUGLJGMG1M?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Comment valoriser les engrais de ferme avant un ma&iuml;s ? - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
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<p>&nbsp;</p>


Utilisés à bon escient, les effluents d’élevage ou engrais de ferme sont très bien valorisés par le maïs. Ils permettent une économie importante sur le poste achat d’engrais. Si les conditions de portance des sols sont favorables, il est déjà temps de réaliser l’épandage des fumiers. Les lisiers et fumiers de volailles peuvent attendre, au plus près du semis et devront impérativement être enfouis sitôt épandus.

[Vidéo] Comment valoriser les engrais de ferme avant un maïs ?

<p>Se lancer en circuits courts, est-ce vraiment le bon moment&nbsp;? Si un vrai boom a eu lieu lors de la crise Covid, l&rsquo;engouement est-il toujours justifi&eacute;&nbsp;? D&rsquo;autant que le contexte g&eacute;opolitique peut inqui&eacute;ter plus d&rsquo;un agriculteur. Ce sont les r&eacute;flexions qui ont &eacute;t&eacute; pos&eacute;es lors d&rsquo;une table ronde organis&eacute;e par la Ferme digitale, vendredi 3 mars 2023 &agrave; Paris. Pour en d&eacute;battre, Hermine Chombart de Lauwe, d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale au Conseil national pour la r&eacute;silience alimentaire (CNRA), Patricia Sijilmassi, directrice g&eacute;n&eacute;rale du r&eacute;seau Fermes &amp; Co et Claire Coquillat, responsable des march&eacute;s agri &amp; agro chez Cr&eacute;dit agricole, ont pris place.</p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/circuits-courts-lart-davoir-plusieurs-metiers-en-un" target="_blank">Circuits courts : l&rsquo;art d&rsquo;avoir plusieurs m&eacute;tiers en un</a></div>

<h3><strong>Un contexte favorable</strong></h3>

<p>D&rsquo;apr&egrave;s Hermine Chombart de Lauwe, qui travaille au CNRA, 23 % de producteurs font de la vente directe, avec une croissance de 15 % de plus par an envisag&eacute;e dans les ann&eacute;es &agrave; venir. <strong>&laquo;&nbsp;On assiste &agrave; un retour aux bases. La valeur refuge est confort&eacute;e par le co&ucirc;t de l&rsquo;&eacute;nergie et donc, demain, du transport&nbsp;&raquo;, </strong>remarque l&rsquo;experte. Les circuits courts font donc office de mode d&rsquo;achat rassurant et de proximit&eacute;.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/photo_2_conference_circuits_courts_sia_2023.jpg?itok=KAvXEscw" width="747" height="498" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">La table ronde &eacute;tait 100 % f&eacute;minine, hormis pour l&rsquo;animation. </div>
      
&copy;
    LM

</div>
<h3><strong>&laquo;&nbsp;Une valeur ajout&eacute;e&nbsp;&raquo;</strong></h3>

<p>Claire Coquillat du Cr&eacute;dit agricole va dans ce sens. <strong>&laquo;&nbsp;Les circuits courts sont un vrai axe de diversification et un retour de valeur ajout&eacute;e. C&rsquo;est une mani&egrave;re d&rsquo;&eacute;chapper &agrave; la d&eacute;pendance des grossistes, de ma&icirc;triser ses prix de vente, mais aussi d&rsquo;apporter de la valeur sociale. Pour certains exploitants, cela peut rompre l&rsquo;isolement&nbsp;&raquo;, </strong>lance-t-elle.</p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/panneaux-sandwich-pour-yaourts-et-autres-viandes" target="_blank">Panneaux sandwich pour yaourts et autres viandes</a></div>

<h3><strong>Les feux sont au vert</strong></h3>

<p><strong>&laquo;&nbsp;Le terreau est favorable, car il y a un v&eacute;ritable &eacute;lan politique, </strong>affirme Hermine Chombart de Lauwe. <strong>La croissance est principalement port&eacute;e par les Projets alimentaires territoriaux (PAT). Il y en a plus de 400 en France. &raquo; </strong>Attention cependant &agrave; ne pas mettre la charrue avant les b&oelig;ufs. Patricia Sijilmassi de Fermes &amp; Co &ndash; le r&eacute;seau compte 8 000 producteurs et affiche un million d&rsquo;euros de chiffre d&rsquo;affaires en 2022 &ndash; rappelle les pr&eacute;requis&nbsp;: <strong>&laquo;&nbsp;avoir un bon emplacement, une bonne offre et une bonne &eacute;quipe&nbsp;&raquo;. </strong>Faire de la vente directe ne se r&eacute;sume plus &agrave; &ecirc;tre agriculteur, mais devenir commer&ccedil;ant.</p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/la-restauration-collective-epluchee-en-ag" target="_blank">Jeunes agriculteurs : la restauration collective &eacute;pluch&eacute;e en AG</a></div>

<p>&nbsp;</p>

<div class="encadre"><strong>Questions &agrave; Jean-Marie Lenfant, </strong><strong>pr&eacute;sident de Fermes &amp; Co et pr&eacute;sident d&eacute;l&eacute;gu&eacute; du r&eacute;seau Bienvenue &agrave; la ferme</strong></div>

<div class="encadre">
<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/photo_3_conference_circuits_courts_sia_2023.jpg?itok=V4huJVGU" width="747" height="560" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Jean-Marie Lenfant, pr&eacute;sident de Fermes &amp; Co et pr&eacute;sident d&eacute;l&eacute;gu&eacute; du r&eacute;seau Bienvenue &agrave; la ferme. </div>
      
&copy;
    LM

</div>
</div>

<div class="encadre"><strong>Les installations en circuits courts sont-elles toujours d&rsquo;actualit&eacute; en Normandie&nbsp;?</strong></div>

<div class="encadre">Nous avons toujours des jeunes ou des moins jeunes qui s&rsquo;installent. Ce qui est plus compliqu&eacute;, c&rsquo;est la tendance de march&eacute;. La grippe aviaire a beaucoup perturb&eacute; le secteur. Il faut plus que jamais se tourner vers une professionnalisation de communication.</div>

<div class="encadre"><strong>Bien communiquer, c&rsquo;est la cl&eacute; pour bien fonctionner en vente directe&nbsp;? </strong></div>

<div class="encadre">Quand on s&rsquo;installe sur un march&eacute; hebdomadaire, il faut communiquer aupr&egrave;s des consommateurs par la voie digitale. On ne peut pas attendre que le client vienne. C&rsquo;est l&rsquo;avantage du r&eacute;seau Fermes &amp; Co, qui compte trois magasins en Normandie (Seine-Maritime, Eure et Orne), qui accompagne les producteurs.</div>

<div class="encadre"><strong>Combien co&ucirc;te ces services&nbsp;? </strong></div>

<div class="encadre">Nous avons des professionnels du commerce qui apportent leur expertise. On travaille en r&eacute;seau pour analyser les march&eacute;s possibles, les chiffres, les op&eacute;rations de communication. Pour une cr&eacute;ation de magasin, le co&ucirc;t est de 20 000 &euro;. Pour une transformation de magasin, le co&ucirc;t est de 10 000 &euro;. &Ccedil;a peut para&icirc;tre on&eacute;reux, mais on accompagne de A &agrave; Z sur les audits, les dossiers, les recherches, etc. Ensuite, il y a une cotisation mensuelle pr&eacute;lev&eacute;e sur le chiffre d&rsquo;affaires.&nbsp;</div>

<p>&nbsp;</p>



A l’occasion du Salon international de l’agriculture 2023, plusieurs conférences ont permis de s’intéresser aux grandes tendances agricoles. La Ferme digitale a proposé sur son stand, vendredi 3 mars 2023, une table ronde autour des circuits courts.

[CÔTÉ CONFÉRENCE]. Circuits courts : le « nouvel Eldorado » ?

<p>Les p&eacute;pini&egrave;res peuvent donc produire des plants d&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent, mais il faudra attendre leur classement au second semestre 2022 pour pouvoir les planter dans les vignobles. Ces nouvelles vari&eacute;t&eacute;s, issues du programme ResDur 2, disposent de r&eacute;sistances polyg&eacute;niques au mildiou et &agrave; l&rsquo;o&iuml;dium et pr&eacute;sentent une moindre sensibilit&eacute; au Black rot. Pour ce dernier une protection compl&eacute;mentaire reste n&eacute;cessaire en cas de forte pression.</p><h2><strong>Col</strong><strong>iris N</strong></h2><p>Aptitude &agrave; l&rsquo;&eacute;laboration de vins rouges fruit&eacute;s, puissants et charpent&eacute;s, avec une intensit&eacute; colorante &eacute;lev&eacute;e.&nbsp;<strong>R&eacute;sistance tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;e au mildiou sur feuilles</strong>, avec pr&eacute;sence de petites n&eacute;croses en cas de forte pression. Rares sympt&ocirc;mes sur inflorescences ou grappes, sans incidence sur la r&eacute;colte, alors que les c&eacute;pages t&eacute;moins non trait&eacute;s sont fortement impact&eacute;s.<br><strong>R&eacute;sistante totale &agrave; l&rsquo;o&iuml;dium</strong>, observ&eacute;e sur tous les sites, m&ecirc;me en pr&eacute;sence d&rsquo;une forte pression. R&eacute;sistance partielle au black rot. En situation de risque, une protection fongicide est n&eacute;anmoins indispensable. Tr&egrave;s bonne tol&eacute;rance &agrave; la pourriture grise.&nbsp;<strong><a href="https://www.vignevin.com/wp-content/uploads/2022/12/Coliris_EntavInra-FTech-A4.pdf" target="_blank">Lire la fiche compl&egrave;te</a></strong></p><h2><strong>Li</strong><strong>laro N</strong></h2><p>Aptitude &agrave; l&rsquo;&eacute;laboration de vins rouges fruit&eacute;s, &eacute;quilibr&eacute;s, avec des tanins fins et une intensit&eacute; colorante correcte. En vinification ros&eacute;, les vins sont fins et expressifs, avec une agr&eacute;able structure acide.<br><strong>R&eacute;sistance tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;e au mildiou sur feuilles</strong>, avec pr&eacute;sence de petites n&eacute;croses en cas de forte pression. Rares sympt&ocirc;mes sur inflorescences ou grappes, sans incidence sur la r&eacute;colte, alors que les c&eacute;pages t&eacute;moins non trait&eacute;s sont fortement impact&eacute;s.<br><strong>R&eacute;sistante totale &agrave; l&rsquo;o&iuml;dium</strong>, observ&eacute;e sur tous les sites, m&ecirc;me en pr&eacute;sence d&rsquo;une forte pression. R&eacute;sistance partielle au black rot. Assez bonne tol&eacute;rance &agrave; la pourriture grise, malgr&eacute; la compacit&eacute; des grappes.<br><strong><a href="https://www.vignevin.com/wp-content/uploads/2022/12/Lilaro_EntavInra-FTech-A4.pdf" target="_blank">Lire la fiche compl&egrave;te</a></strong></p><h2><strong>Sira</strong><strong>no N</strong></h2><p>Aptitude &agrave; l&rsquo;&eacute;laboration de vins rouges &agrave; dominante &eacute;pic&eacute;e avec des notes v&eacute;g&eacute;tales positives. Vins frais et charpent&eacute;s avec des tanins fins et une intensit&eacute; colorante assez &eacute;lev&eacute;e.<br><strong>R&eacute;sistance tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;e au mildiou sur feuilles</strong>, avec pr&eacute;sence de petites n&eacute;croses en cas de forte pression. Rares sympt&ocirc;mes sur inflorescences ou grappes, sans incidence sur la r&eacute;colte.<br><strong>R&eacute;sistante totale &agrave; l&rsquo;o&iuml;dium</strong>, observ&eacute;e sur tous les sites, m&ecirc;me en pr&eacute;sence d&rsquo;une forte pression. R&eacute;sistance partielle au black rot. En situation de risque, une protection fongicide est n&eacute;anmoins indispensable. Botrytis : du fait de la compacit&eacute; des grappes, dans certaines situations, des interventions pr&eacute;ventives au moyen d&rsquo;effeuillages cibl&eacute;s peuvent &ecirc;tre n&eacute;cessaires.<strong>&nbsp;<a href="https://www.vignevin.com/wp-content/uploads/2022/12/Sirano_EntavInra-FTech-A4.pdf" target="_blank">Lire la fiche compl&egrave;te</a></strong></p><h2><strong>Op</strong><strong>alor B</strong></h2><p>Aptitude &agrave; l&rsquo;&eacute;laboration de vins blancs bouquet&eacute;s avec des ar&ocirc;mes de fruits &agrave; chair blanche, bien &eacute;quilibr&eacute;s par l&rsquo;acidit&eacute;.<br><strong>R&eacute;sistance tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;e au mildiou sur feuilles</strong>, avec pr&eacute;sence de petites n&eacute;croses en cas de forte pression. Rares sympt&ocirc;mes sur inflorescences ou grappes, sans incidence sur la r&eacute;colte.&nbsp;<strong>R&eacute;sistante totale &agrave; l&rsquo;o&iuml;dium</strong>, observ&eacute;e sur tous les sites, m&ecirc;me en pr&eacute;sence d&rsquo;une forte pression. R&eacute;sistance partielle au black rot. Tr&egrave;s bonne tol&eacute;rance &agrave; la pourriture.<strong>&nbsp;<a href="https://www.vignevin.com/wp-content/uploads/2022/12/Opalor_EntavInra-FTech-A4.pdf" target="_blank">Lire la fiche compl&egrave;te</a></strong></p><h2><strong>Se</strong><strong>lenor B</strong></h2><p>Aptitude &agrave; l&rsquo;&eacute;laboration de vins blancs l&eacute;g&egrave;rement aromatiques, avec des notes florales.<br><strong>R&eacute;sistance tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;e au mildiou sur feuilles</strong>, avec pr&eacute;sence de petites n&eacute;croses en cas de forte pression. Rares sympt&ocirc;mes sur inflorescences ou grappes, sans incidence sur la r&eacute;colte, alors que les c&eacute;pages t&eacute;moins non trait&eacute;s sont fortement impact&eacute;s.<br><strong>R&eacute;sistante totale &agrave; l&rsquo;o&iuml;dium</strong>, observ&eacute;e sur tous les sites, m&ecirc;me en pr&eacute;sence d&rsquo;une forte pression.<br>R&eacute;sistance partielle au black rot. Assez bonne tol&eacute;rance &agrave; la pourriture grise, mais des interventions pr&eacute;ventives au moyen d&rsquo;effeuillages cibl&eacute;s peuvent &ecirc;tre n&eacute;cessaires dans certaines situations.<br><strong><a href="https://www.vignevin.com/wp-content/uploads/2022/12/Selenor_EntavInra-FTech-A4.pdf" target="_blank">Lire la fiche compl&egrave;te</a></strong></p>


5 nouvelles variétés résistantes, issues du programme Resdur (RESistance DURable), qui viennent d’être inscrites au Catalogue national officiel des variétés de vigne.

5 nouveaux plants de vigne résistants aux maladies

<p>Apr&egrave;s l&rsquo;ann&eacute;e 2022 qui a battu le record de cumul de degr&eacute;s depuis le d&eacute;but des ann&eacute;es 2000 avec 4891&deg;C, soit 465&deg;C de plus que la m&eacute;diane (l&rsquo;&eacute;quivalent de 3 &agrave; 4 semaines d&rsquo;&eacute;t&eacute;),<strong> l&rsquo;ann&eacute;e 2023 semblait partir sur la m&ecirc;me lanc&eacute;e.</strong></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <strong>Pour savoir o&ugrave; vous en &ecirc;tes, rien de plus simple, rendez-vous sur l'outil gratuit en ligne ARVALIS :&nbsp;<strong> </strong><a href="https://datenprairie.arvalis-infos.fr/index.php" target="_blank">Date N'Prairie - Calculer la date du 1er apport d'azote&nbsp;</a></strong>
</aside>
<p>La baisse des temp&eacute;ratures depuis la mi-janvier a ensuite d&eacute;cal&eacute; la date pr&eacute;visionnelle d&rsquo;atteinte des 200&deg;Cjour base 0&deg;C et &eacute;cr&ecirc;t&eacute; &agrave; 18&deg;C &agrave; partir du 1er janvier.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Malgr&eacute; cela, l&rsquo;ann&eacute;e 2023 s&rsquo;inscrit parmi les plus pr&eacute;coces avec cette somme de temp&eacute;rature atteinte au 4 f&eacute;vrier pour notre station m&eacute;t&eacute;o de la Ferme Exp&eacute;rimentale des Bordes, soit 1 semaine d&rsquo;avance par rapport &agrave; la m&eacute;diane depuis 2000.</p>
</aside>
<p>Depuis le d&eacute;but des ann&eacute;es 2000, les 200&deg;Cjour ont &eacute;t&eacute; atteint entre le 21 janvier (2007) et le 28 f&eacute;vrier (2010) pour la Ferme Exp&eacute;rimentale des Bordes.</p><p><em>Figure 1 : R&eacute;partition des dates d'atteinte des 200&deg;Cjour depuis 2000 sur la Ferme Exp&eacute;rimentale des Bordes (min - d&eacute;cile 2 - m&eacute;diane - d&eacute;cile 8 - max)</em></p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/medium/3/6/7/7/5317763-1-fre-FR/1af2bf6a50c7-image1-article1-jpg" alt="" height="170" width="200" /></figure>

</div>
<p>Le cumul de 200&deg;Cjour base 0&deg;C et &eacute;cr&ecirc;t&eacute; &agrave; 18&deg;C &agrave; partir du 1<sup>er</sup> janvier est un indicateur pour faire vos apports d&rsquo;azote sur prairie. En effet, des travaux conduits par ARVALIS dans les ann&eacute;es 1980 puis en 2008 et 2009 ont montr&eacute; que l&rsquo;apport d&rsquo;azote sur prairie &agrave; cette date &eacute;tait le meilleur compromis en termes de production et de valorisation de cet apport.</p><p>&nbsp;</p>


Echo de la Ferme Expérimentale des Bordes : A la sortie de l'hiver, la fertilisation azotée des prairies à base de graminées doit permettre d'assurer une alimentation suffisante des plantes depuis le démarrage de la végétation jusqu'au premier cycle de croissance en fauche ou en pâture.

2023, une année précoce ! Prévoir la date du premier apport d'azote sur prairie

<p>L'Association des salari&eacute;s agricoles de France a men&eacute; une enqu&ecirc;te en 2022 sur les conditions de travail et les besoins des salari&eacute;s de la production agricole. <strong>430 salari&eacute;s de toute la France y ont r&eacute;pondu repr&eacute;sentant toutes les productions.</strong></p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>1 salari&eacute; sur 2 souhaiterait se former et 84% indiquent trouver un &eacute;quilibre entre vie professionnelle et vie priv&eacute;e.</p>
</aside>
<p>Plusieurs &eacute;l&eacute;ments ressortent tels que des &eacute;quipements insuffisants dans encore trop d'exploitation (25% des salari&eacute;s n'ont pas acc&egrave;s &agrave; des toilettes), des EPI qui manquent pour 22,5% des salari&eacute;s ou encore des horaires peu respect&eacute;es et des cong&eacute;s non anticip&eacute;s pour 61,4% des r&eacute;pondants.</p><p>Enfin, plus de la moiti&eacute; ne connaissent pas la nouvelle convention nationale collective. Des &eacute;l&eacute;ments int&eacute;ressants pour travailler sur l'attractivit&eacute; des m&eacute;tiers et leur fid&eacute;lisation.&nbsp;</p><p>L'Association des salari&eacute;s agricoles de France souhaiterait pouvoir r&eacute;it&eacute;rer cette enqu&ecirc;te r&eacute;guli&egrave;rement pour conna&icirc;tre les &eacute;volutions de ces conditions de travail.</p><p>Plus d'informations sur&nbsp;<a href="https://www/">https://www</a>&nbsp;<a href="http://instagram.com/assosalariesagricolesfrance/">instagram.com/assosalariesagricolesfrance/</a></p>


Décryptage de quelques réponses.

[Résultat] Enquête nationale sur les conditions de travail des salariés agricoles

<p>Alors que la Fashion week bat son plein dans les rues de Paris, l&rsquo;ambiance n&rsquo;&eacute;tait pas si diff&eacute;rente dans les all&eacute;es du Salon International de l&rsquo;agriculture. Un d&eacute;fil&eacute; 100 % lin a surpris les passants, au centre du pavillon Normandie, vendredi 3 mars 2023.</p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/la-recette-en-video-des-aperitifs-et-des-encas-base-de-lin" target="_blank">[LA RECETTE]. En vid&eacute;o : la cuisine des ap&eacute;ritifs et des encas &agrave; base de lin</a></div>

<h3><strong>Marques 100 % normandes</strong></h3>

<p>Le rendez-vous a permis d&rsquo;exposer les cr&eacute;ations des marques locales Jeanne a dit (76), MiJuin (76), Cr&eacute;aLin (27), Linpact (27). Toutes valorisent le lin normand. Vestes de travail, pantalons, tailleurs, t-shirt, ligne pour la maison ou encore des accessoires tels que des &eacute;lastiques pour les cheveux, des sacs, etc.</p>

<p><iframe allowfullscreen="true" frameborder="0" height="476" scrolling="no" src="https://www.facebook.com/plugins/video.php?height=476&amp;href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fagriculteurnormand14%2Fvideos%2F595523662433765%2F&amp;show_text=false&amp;width=269&amp;t=0" width="269"></iframe></p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/declerck-la-marque-de-vetements-de-marine-et-antoine-du-lin-et-des-valeurs" target="_blank">Declerck, la marque de v&ecirc;tements de Marine et Antoine : du lin et des valeurs</a></div>

<h3><strong>Une ambiance du tonnerre</strong></h3>

<p>Pour l&rsquo;occasion, une cinquantaine d&rsquo;&eacute;l&egrave;ves du coll&egrave;ge Le Roumois (Routot dans l&rsquo;Eure) ont fait le d&eacute;placement. Affubl&eacute;s de chapeaux roses et de drapeaux &agrave; l&rsquo;effigie du d&eacute;partement, ils ont donn&eacute; de la voix pour mettre l&rsquo;ambiance sous les yeux amus&eacute;s de Gilles Lievens, pr&eacute;sident de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Eure, lui-m&ecirc;me v&ecirc;tu d&rsquo;un costume&hellip; en lin.</p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/photo_3_defile_lin_sia.jpg?itok=4hH5nEYD" width="747" height="498" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Le lin se d&eacute;cline pour les petits comme pour les grands. </div>
      
&copy;
    LM

</div>




Le Conseil départemental de l’Eure et les Chambres d’agriculture de Normandie ont convié plusieurs marques de création textile en lin à participer à un défilé, vendredi 3 mars 2023 à Paris. 

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