A l'&eacute;vidence, pour toute exploitation laiti&egrave;re, la mise en place d'un robot de traite repr&eacute;sente un investissement cons&eacute;quent qui p&egrave;se sur la tr&eacute;sorerie de l'entreprise. Pour autant, gr&acirc;ce &agrave; l'augmentation de productivit&eacute; qu'il rend possible, le robot devient, &agrave; terme, un atout majeur pour l'exploitant. Selon l'&eacute;tude Cogedis men&eacute;e sur la campagne 2017 / 2018, le robot permet en effet une augmentation du litrage, &agrave; raison de 11% par vache en moyenne.<h2>Anticiper l'augmentation du co&ucirc;t de production</h2>Dans les premiers mois qui suivent son installation, le robot de traite entra&icirc;ne une augmentation du co&ucirc;t de production. La traite robotis&eacute;e va notamment peser sur les charges proportionnelles, surtout en raison de la hausse du co&ucirc;t de l'alimentation. A titre d'exemple, lorsque l'on compare un &eacute;chantillon d'&eacute;leveurs &eacute;quip&eacute;s en traite robotis&eacute;e avec un &eacute;chantillon d'&eacute;leveurs tous modes de traite confondus, on observe que seule la hausse du poste alimentation n'est pas compens&eacute;e par l'augmentation de litrage. En traite robotis&eacute;e, ce poste repr&eacute;sente 22% du co&ucirc;t de production contre 18% pour l'&eacute;chantillon d'&eacute;leveurs, tous modes de traite confondus.Parall&egrave;lement, la traite robotis&eacute;e engendre une hausse des charges de structure. Avec une augmentation de plus de 15&euro;/1000L repr&eacute;sentant 8% du co&ucirc;t de production, le mat&eacute;riel d'&eacute;levage est le premier poste concern&eacute;. Cela s'explique facilement par le fait que ce poste comprend non seulement le robot de traite mais qu'il est encore accentu&eacute; par les &eacute;quipements induits par l'investissement comme le robot pousseur de fourrage ou le racleur.<h2>Atteindre une meilleure ma&icirc;trise du syst&egrave;me d'&eacute;levage</h2>En cons&eacute;quence, il est important d'anticiper le passage &agrave; la traite robotis&eacute;e et notamment son impact sur la tr&eacute;sorerie. Il y a par ailleurs lieu de repenser l'ensemble du travail avec le troupeau : alimentation des vaches laiti&egrave;res, analyse des donn&eacute;es du robot, qualit&eacute; du b&acirc;timent, hygi&egrave;ne, gestion sanitaire, mouvements du troupeau, etc... Chaque d&eacute;tail compte. L'arriv&eacute;e du robot suppose ainsi une bonne ma&icirc;trise de l'ensemble du syst&egrave;me de production laiti&egrave;re.En d&eacute;finitive, la r&eacute;ussite du projet passe n&eacute;cessairement par l'augmentation de la productivit&eacute;. Qu'il soit exprim&eacute; en litrage par vache, par surface ou par unit&eacute; de travail, le but recherch&eacute; se doit d'&ecirc;tre une meilleure ma&icirc;trise du syst&egrave;me d'&eacute;levage. Cet objectif est assur&eacute;ment le moteur du projet de passage en traite robotis&eacute;e.<h2>AUGMENTATION DE LA PRODUCTION DE LAIT</h2><table><tbody><tr><td></td><td>Robot</td><td>Lait global</td></tr><tr><td>Litrage / VL</td><td>8 107 (+11%)</td><td>7 280</td></tr><tr><td>Litrage / SFP</td><td>9 050 (+20%)</td><td>7 550</td></tr><tr><td>Litrage / UTH</td><td>314 390 (+14%)</td><td>276 420</td></tr></tbody></table>Source : Etude Cogedis sur la campagne 2017/2018 - R&eacute;sultat des comptabilit&eacute;s cl&ocirc;turant de avril 2017 &agrave; mars 2018<h2>D&Eacute;CRYPTAGE CO&Ucirc;T DE PRODUCTION</h2>a) TOTAL CHARGES PROPORTIONNELLES<table><tbody><tr><td>&euro;/1 000L</td><td>Robot</td><td>% du co&ucirc;t de productionrobot</td><td>Lait tout syst&egrave;me de traite confondu</td><td>% du co&ucirc;t de production lait</td></tr><tr><td>Co&ucirc;t de renouvellement</td><td>22,8</td><td>7%</td><td>22,7</td><td>7%</td></tr><tr><td>Alimentation VL</td><td>73,4</td><td>22%</td><td>57,7</td><td>18%</td></tr><tr><td>Fourrages</td><td>28,7</td><td>9%</td><td>32,8</td><td>10%</td></tr><tr><td>V&eacute;t&eacute;rinaire</td><td>8,3</td><td>2%</td><td>8,3</td><td>3%</td></tr><tr><td>Frais d'&eacute;levage</td><td>13,2</td><td>4%</td><td>14,4</td><td>5%</td></tr><tr><td>Autres charges proportionnelles</td><td>17,2</td><td>5%</td><td>18,5</td><td>5%</td></tr><tr><td>Total charges proportionnelles</td><td>163,6</td><td>49%</td><td>154,4</td><td>49%</td></tr></tbody></table>b) TOTAL CHARGE DE STRUCTURE<table><tbody><tr><td>&euro;/1 000L</td><td>Robot</td><td>% du co&ucirc;t de productionrobot</td><td>Lait tout syst&egrave;me de traite confondu</td><td>% du co&ucirc;t de production lait</td></tr><tr><td>Amortissement mat&eacute;riel</td><td>45,8</td><td>14%</td><td>37,5</td><td>12%</td></tr><tr><td>Dont mat&eacute;riel &eacute;levage</td><td>25,7</td><td>8%</td><td>10,2</td><td>3%</td></tr><tr><td>Frais de m&eacute;canisation</td><td>37,8</td><td>11%</td><td>33,8</td><td>11%</td></tr><tr><td>Amortissement b&acirc;timents</td><td>16,3</td><td>5%</td><td>15,7</td><td>5%</td></tr><tr><td>B&acirc;timents et foncier</td><td>13,8</td><td>4%</td><td>15,5</td><td>5%</td></tr><tr><td>Autres charges de structure (personnel, frais financiers, eau, &eacute;lectricit&eacute;...)</td><td>52,6</td><td>17%</td><td>56,7</td><td>18%</td></tr><tr><td>Total charges de structure</td><td>168,3</td><td>51%</td><td>159,2</td><td>51%</td></tr></tbody></table>


Même si le coût de production augmente lors du passage en traite robotisée, investir dans un robot peut s’avérer rentable pour l’exploitation laitière grâce à l’amélioration de la productivité qui s’ensuit. 


Le passage en traite robotisée s’accompagne d’une augmentation de la productivité

Il y a un an tout juste, ils participaient au lancement de la marque &eacute;quitable d&rsquo;Intermarch&eacute; &laquo; Les &eacute;leveurs vous disent merci ! &raquo; : Am&eacute;lie, Elodie, Val&eacute;ry, Ga&euml;l et Vincent sont les cinq &eacute;leveurs laitiers adh&eacute;rents de l&rsquo;Organisation de producteurs Saint-P&egrave;re qui pr&ecirc;tent leur visage &agrave; la marque. 
Aujourd&rsquo;hui, ils affichent leur fiert&eacute; : devant le succ&egrave;s des ventes, qui va am&eacute;liorer la r&eacute;mun&eacute;ration des 200 &eacute;leveurs adh&eacute;rents de leur OP ; mais aussi devant le nouveau mod&egrave;le qui s&rsquo;est construit, dans lequel les &eacute;leveurs en OP sont d&eacute;sormais consid&eacute;r&eacute;s comme des partenaires &agrave; part enti&egrave;re de la fili&egrave;re, qui parlent d&rsquo;&eacute;gal &agrave; &eacute;gal avec les repr&eacute;sentants de la laiterie Saint-P&egrave;re et de ses maisons m&egrave;res, Intermarch&eacute; et Agromousquetaires. 
 
Les &eacute;leveurs partenaires de la fili&egrave;re 
 
Le 5 f&eacute;vrier dernier, en effet, Thierry Cotillard, le pr&eacute;sident d&rsquo;Intermarch&eacute;, et Yves Audo, le pr&eacute;sident du p&ocirc;le Agromousquetaires, &eacute;taient pr&eacute;sents &agrave; leurs c&ocirc;t&eacute;s, &agrave; Saint-P&egrave;re en Retz, pour c&eacute;l&eacute;brer le premier anniversaire de la marque. Un anniversaire et un succ&egrave;s ph&eacute;nom&eacute;nal : &laquo;&nbsp; On esp&eacute;rait&nbsp; vendre 5 millions de briques, on en a vendu 21 millions. Tous les jours, on modifiait les plannings de production ! &raquo; rapporte Claire Guillard, directrice commerciale et marketing de la laiterie Saint-P&egrave;re. 
 
Hommage &agrave; Ren&eacute; Grelaud 
 
A la place de cette jeune femme, l&rsquo;an dernier, c&rsquo;&eacute;tait Ren&eacute; Grelaud, le directeur de la laiterie qui avait donn&eacute; les ambitions de vente. Ren&eacute; Grelaud est d&eacute;c&eacute;d&eacute; le 15 janvier dernier. Mais pas question d&rsquo;annuler la c&eacute;l&eacute;bration du succ&egrave;s de la marque : &laquo; On s&rsquo;est dit que c&rsquo;&eacute;tait le meilleur hommage &agrave; lui rendre &raquo; souligne, &eacute;mue, Claire Guillard. 
Du c&ocirc;t&eacute; des producteurs, de mani&egrave;re tr&egrave;s concr&egrave;te, les 21 millions de litres de lait vendus sous la marque &laquo; Les &eacute;leveurs vous disent merci ! &raquo; repr&eacute;sentent 15 % de la production totale des adh&eacute;rents de l&rsquo;organisation de producteurs. Chaque exploitation adh&eacute;rente &agrave; l&rsquo;OP va donc recevoir un ch&egrave;que correspondant &agrave; la diff&eacute;rence entre le prix pay&eacute; sur l&rsquo;ann&eacute;e et les 44 cts promis par la marque sur 15 % de sa production. 
 
Plus 8400 &euro; par exploitation 
 
Ce bonus repr&eacute;sente plusieurs milliers d&rsquo;euros pour chaque exploitation (8400 &euro; en moyenne). L&rsquo;opportunit&eacute; pour les &eacute;leveurs, d&rsquo;investir dans des &eacute;quipements jug&eacute;s &laquo; non prioritaires &raquo; auparavant, mais importants pour le bien-&ecirc;tre animal par exemple (ventilateurs, brosses) ; ou encore par exemple, pour Val&eacute;ry Ch&eacute;neau, de faciliter l&rsquo;entr&eacute;e d&rsquo;un nouvel associ&eacute; en remplacement de ses parents, en lui offrant une meilleure visibilit&eacute; &eacute;conomique sur le long terme. 
Devant le succ&egrave;s du lait, un beurre doux &laquo; Merci ! &raquo; a &eacute;t&eacute; lanc&eacute; en juillet dernier, suivi d&rsquo;une cr&egrave;me fra&icirc;che en septembre et d&rsquo;un beurre sal&eacute;, samedi dernier. 
Plus d'information dans votre &eacute;dition du 8 f&eacute;vrier de Loire-Atlantique agricole. 
 
 
 
 
 
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L’objectif fixé il y a un an de vendre 5 millions de briques de lait de la marque équitable d’Intermarché « Les éleveurs vous disent merci ! » a été pulvérisé. Plus de 20 millions d’unités ont été vendues et la gamme s'étend. 

Loire-Atlantique - Les éleveurs vous disent vraiment merci !

Fin 2018, apr&egrave;s deux ans d'&eacute;tude, le comit&eacute; scientifique AcclimaTerra a rendu son rapport sur le changement climatique en Nouvelle-Aquitaine. Une large place est consacr&eacute;e &agrave; l'agriculture. En revanche, pas de place pour le doute&thinsp;; le changement climatique est un fait et l'adaptation de l'agriculture incontournable. &laquo;&thinsp;Il nous faut anticiper les choses pour ne pas trop avoir &agrave; en souffrir&thinsp;&raquo;, a indiqu&eacute; le pr&eacute;sident de la CRANA en pr&eacute;ambule.<h2>Att&eacute;nuer et s'adapter</h2>Invit&eacute; &agrave; ouvrir le colloque, Herv&eacute; Le Treut, climatologue et pr&eacute;sident d'Acclimaterra, a r&eacute;sum&eacute; la situation en quelques mots&nbsp;: &laquo;&thinsp;Le probl&egrave;me du climat, c'est un probl&egrave;me de rupture d'&eacute;quilibre. En 1950, nous produisions 1&nbsp;milliard de tonnes de carbone par an, aujourd'hui c'est 10&nbsp;milliards qui viennent s'ajouter au stock existant chaque ann&eacute;e. La situation &eacute;volue tr&egrave;s rapidement et il faut conjuguer les efforts d'att&eacute;nuation et d'adaptation au ph&eacute;nom&egrave;ne&thinsp;&raquo;. Au niveau r&eacute;gional, le rapport Acclimaterra montre clairement un r&eacute;chauffement et des p&eacute;riodes de s&eacute;cheresse accrus au cours des trente derni&egrave;res ann&eacute;es. Cette tendance de fond impacte fortement l'agriculture quelle que soit la production. Ing&eacute;nieur &agrave; l'INRA, Nathalie Ollat a fait l'&eacute;tat des lieux des enjeux auxquels l'agriculture va devoir faire face&nbsp;: modification de la fertilit&eacute; des sols, apparition de nouveaux bio-agresseurs, productions plus pr&eacute;coces, plus expos&eacute;es au gel tardif, etc. Si la saisonnalit&eacute; des productions est modifi&eacute;e, quid de la productivit&eacute;, de la qualit&eacute;&thinsp;? La question se pose &eacute;galement pour les productions animales. Quel est l'impact d'un pic de chaleur sur la productivit&eacute; des animaux qui doivent r&eacute;guler leur temp&eacute;rature&thinsp;? Bref, les cons&eacute;quences sont nombreuses. Dans tous ces cas de figure, la constatation est la m&ecirc;me, il est n&eacute;cessaire de trouver des syst&egrave;mes plus r&eacute;silients, des races et esp&egrave;ces plus adapt&eacute;es. Dans les chambres d'agriculture, des travaux sur ces questions sont men&eacute;s depuis de nombreuses ann&eacute;es. &laquo;&thinsp;De nombreux outils existent pour nous permettre de quantifier les impacts, d'&eacute;valuer les adaptations possibles, a rappel&eacute; Bernard Layre pour la CRANA. Les agriculteurs d&eacute;pendent du climat, ils doivent &ecirc;tre partie prenante dans les r&eacute;flexions&thinsp;&raquo;. Ainsi, depuis plusieurs ann&eacute;es, un observatoire r&eacute;gional&nbsp;(ORACLE) rassemblant de nombreux partenaires, prend la mesure des &eacute;volutions climatiques sur toutes les fili&egrave;res agricoles. Une plate-forme de partage des r&eacute;f&eacute;rences obtenues et la constitution d'un groupe de formateurs experts est en projet. Un autre outil, Climagri, valid&eacute; par l'Ademe, permet d'&eacute;valuer le potentiel nourricier d'un territoire, sa consommation/production d'&eacute;nergie, ses &eacute;missions/captations de gaz &agrave; effet de serre. L'ensemble de ces donn&eacute;es doit servir de base &agrave; la mise en place d'actions dans le cadre du Plan Climat Air-&Eacute;nergie Territorial.<h2>L'eau, au c&oelig;ur des pr&eacute;occupations</h2>Impossible de parler de changement climatique et d'agriculture en Nouvelle-Aquitaine sans parler d'eau. Les experts d'AcclimaTerra se sont pench&eacute;s sur la question. En 2015, 1,5&nbsp;milliard de m3 ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;lev&eacute;s&nbsp;(46&thinsp;% pour l'agriculture). Si les probl&egrave;mes diff&egrave;rent selon les zones, les scientifiques estiment que 15&thinsp;% des eaux souterraines sont en d&eacute;s&eacute;quilibre quantitatif et 1/3 d'entre elles sont jug&eacute;es en &laquo;&thinsp;mauvais &eacute;tat&thinsp;&raquo;. Dans l'avenir, tout semble indiquer que les pluies seront plus abondantes l'hiver et plus rares en &eacute;t&eacute;. La p&eacute;riode estivale tendant &agrave; s'allonger, il faut donc s'attendre &agrave; un d&eacute;s&eacute;quilibre fonctionnel. Face &agrave; une ressource limit&eacute;e, la concertation et la solidarit&eacute; entre urbains et ruraux et la mise en place de projet de territoire seront imp&eacute;ratives &agrave; l'avenir. Sur le bassin Adour-Garonne, un Plan d'adaptation au changement climatique a vu le jour en juillet 2018. Apr&egrave;s une phase de diagnostic de vuln&eacute;rabilit&eacute; et d'impact, l'objectif est de parvenir &agrave; un &eacute;quilibre entre usages et ressources dans une zone ou le d&eacute;ficit est chronique. Tout &ccedil;a en pr&eacute;servant la r&eacute;silience des milieux et en pr&eacute;venant pollutions et risques naturels.<h2>Les fili&egrave;res agricoles au travail</h2>En Nouvelle-Aquitaine, l'ensemble des fili&egrave;res agricoles est &eacute;galement &agrave; pied d'&oelig;uvre sur le sujet du changement climatique. Plusieurs t&eacute;moignages en ce sens se sont succ&eacute;d&eacute;s l'apr&egrave;s-midi. Dans le secteur des grandes cultures, Arvalis a rappel&eacute; le d&eacute;veloppement d'un outil de pilotage de l'irrigation&nbsp;(Irr&eacute;-LIS), sujet qui fait aussi l'objet d'&eacute;tudes au sein de la coop&eacute;rative Ma&iuml;sadour. Des travaux sont &eacute;galement en cours sur l'adaptation des vari&eacute;t&eacute;s dans le domaine des grandes cultures mais aussi du mara&icirc;chage et de l'arboriculture. Enfin, l'&eacute;levage est &eacute;galement au travail avec plusieurs d&eacute;marches du CNIEL, de l'Idele et d'Interbev&nbsp;(Climat Lait, Carbon Dairy, Beef Carbon, ...). &Agrave; l'&eacute;chelle du Massif central, un travail est engag&eacute; depuis 2015 avec un climatologue pour &eacute;tudier le changement climatique sur la zone et adapter les pratiques culturales. &laquo;&thinsp;Chaque fili&egrave;re et territoire se pr&eacute;occupent du changement climatique, il faut maintenant plus de liant, de transversalit&eacute;&thinsp;&raquo;, a conclu le pr&eacute;sident de la CRANA qui garde en ligne de mire le projet agricole r&eacute;gional 2030. Un point de vue partag&eacute; par la R&eacute;gion qui souhaite une concertation plus large. &laquo;&thinsp;L'&eacute;volution est en cours dans les fili&egrave;res agricoles, il faut maintenant aller plus vite&thinsp;&raquo;, a soulign&eacute; Lydia H&eacute;raut, conseill&egrave;re r&eacute;gionale d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e &agrave; la viticulture.


« Comment adapter l’agriculture de Nouvelle-Aquitaine au changement climatique ? » était le thème du colloque organisé par la Région et la Chambre régionale d’agriculture (CRANA) le 17 janvier à Bordeaux. Avec plusieurs objectifs : sensibiliser les acteurs au changement climatique, échanger sur les actions en cours pour accélérer le mouvement.


Agriculture et changement climatique, des pistes pour résoudre l’équation

<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><a href="https://twitter.com/hashtag/ECA2019?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#ECA2019</a> - Score consolid&eacute; de 55,15% ce soir pour les listes <a href="https://twitter.com/JeunesAgri?ref_src=twsrc%5Etfw">@JeunesAgri</a> + <a href="https://twitter.com/FNSEA?ref_src=twsrc%5Etfw">@FNSEA</a>, 4 chambres regagn&eacute;es : vers une victoire, les pieds sur terre ! &#10145;&#65039; <a href="https://t.co/bWNCDHOxO2">https://t.co/bWNCDHOxO2</a> <a href="https://t.co/PDbCcWaemK">pic.twitter.com/PDbCcWaemK</a>&mdash; La FNSEA (@FNSEA) <a href="https://twitter.com/FNSEA/status/1093259637552496641?ref_src=twsrc%5Etfw">6 f&eacute;vrier 2019</a></blockquote>
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Alors que les r&eacute;sultats de 62 d&eacute;partements, repr&eacute;sentant 66,7% du&nbsp;d&eacute;pouillement, &eacute;taient connus, la FNSEA, alli&eacute;e aux Jeunes Agriculteurs,&nbsp;revendiquait la victoire dans la quasi-totalit&eacute; de ces territoires, avec un&nbsp;score national l&eacute;g&egrave;rement sup&eacute;rieur &agrave; 55%, contre 53,39% lors du dernier&nbsp;scrutin en 2013. "Ceux qui voyaient les listes du syndicalisme majoritaire &agrave; moins de 50%,&nbsp;se sont semble-t-il un peu tromp&eacute;s", plastronnait J&eacute;r&eacute;my Decerle, pr&eacute;sident&nbsp;des Jeunes agriculteurs, aux c&ocirc;t&eacute;s de Christiane Lambert, qui remportait l&agrave;&nbsp;une victoire personnelle, moins de deux ans apr&egrave;s son &eacute;lection, apr&egrave;s le d&eacute;c&egrave;s&nbsp;brutal de Xavier Beulin, ancien pr&eacute;sident du syndicat majoritaire. Elle a rappel&eacute; le mot d'ordre de son syndicat "le monde&nbsp;bouge, bougeons", synonyme d'agriculture de transition. "C'est une victoire d'&eacute;quipe", a affirm&eacute; Mme Lambert, se reconnaissant des&nbsp;qualit&eacute;s de "coach et capitaine", n'h&eacute;sitant pas &agrave; monter au cr&eacute;neau pour&nbsp;d&eacute;fendre les agriculteurs, qui se plaignent depuis plusieurs mois d'&ecirc;tre&nbsp;victime de d&eacute;nigrement syst&eacute;matique ou "agri-bashing".&nbsp;&nbsp;<h2>Reconqu&ecirc;te</h2>Fatigu&eacute;e, mais souriante, elle ne boudait pas son plaisir d'avoir d'ores et&nbsp;d&eacute;j&agrave; ravi plusieurs d&eacute;partements &agrave; ses adversaires. "Nous avons la satisfaction d'avoir gagn&eacute; dans quatre d&eacute;partements",&nbsp;clamait Mme Lambert, &eacute;gr&eacute;nant la "reconqu&ecirc;te" du Calvados, "perdu il y a fort&nbsp;longtemps", et regagn&eacute; gr&acirc;ce &agrave; une "campagne de terrain, avec plus de 10&nbsp;points d'&eacute;cart. Les listes FNSEA-JA ont &eacute;galement repris le Puy-de-D&ocirc;me,&nbsp;"perdu la fois derni&egrave;re en raison de divisions internes", tout comme la&nbsp;Charente, "&agrave; la force du poignet", et ont &eacute;galement remport&eacute; l'&icirc;le de la&nbsp;R&eacute;union, avec 900 voix d'&eacute;cart.&nbsp;&nbsp;<h2>La Coordination rurale reprend du terrain</h2>En revanche, Mme Lambert regrettait d'avoir perdu deux d&eacute;partements, "la&nbsp;Haute-Vienne et la Vienne", au profit de la Coordination rurale. La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne a remport&eacute; le d&eacute;partement de la Loire-Atlantique,&nbsp;mais les candidats de la FNSEA et des JA ont d&eacute;pos&eacute; un recours au terme de ce&nbsp;scrutin, qui, selon Mme Lambert, s'est jou&eacute; &agrave; deux voix sur plus de 7.000&nbsp;votants ! La participation a enregistr&eacute; un tr&egrave;s fort recul, autour de 45%, contre&nbsp;54,13% lors du pr&eacute;c&eacute;dent scrutin, d&eacute;j&agrave; en fort recul. Le 20 mars, les pr&eacute;sidents des 89 Chambres d&eacute;partementales et ceux des&nbsp;Chambres r&eacute;gionales (13 en comptant l'Ile-de-France) se r&eacute;uniront &agrave; Paris pour&nbsp;&eacute;lire le pr&eacute;sident de l'Assembl&eacute;e permanente des Chambres d'agriculture (APCA).


Les listes majoritaires du syndicalisme agricole FNSEA-JA semblaient se diriger vers une "progression" et même une nette victoire, lors du vote pour le renouvellement des Chambres d'agriculture, marqué par une forte abstention, après deux tiers de dépouillement, mercredi soir.


Chambres agriculture: FNSEA-JA en "progression", forte hausse de l'abstention

Selon Kverneland, la pr&eacute;paration d'un chantier de semis supporte 80% des risques d'entrer en contact avec les insecticides ou molluscicides appliqu&eacute;s au semis, contre 20% lors de la phase d'application elle-m&ecirc;me. Pour les d&eacute;jouer, le constructeur a con&ccedil;u un nouveau microgranulateur r&eacute;duisant &agrave; la portion congrue de tels risques, et constituant une parade suppl&eacute;mentaire &agrave; celle procur&eacute;e par le port d'&Eacute;quipements de protection individuelle (EPI), qui reste bien &eacute;videmment de mise.<h2>Trappe d'isolement</h2>Partant du constat que les risques de contamination se concentrent lors d'un changement de cannelure, Kverneland a dot&eacute; son microgranulateur d'une trappe d'isolement du syst&egrave;me de dosage. La vis de support de cannelure permet ainsi son changement aussi rapidement que s&ucirc;rement, sans qu'il soit n&eacute;cessaire de vidanger la tr&eacute;mie et sans contact aucun avec les produits. Le microgranulateur est par ailleurs caract&eacute;ris&eacute; par un syste&#768;me de vidange complet, qui a pour effet de limiter les de&#769;po&#770;ts de microgranule&#769;s, lesquels seraient susceptibles d'&ecirc;tre dispers&eacute;s dans l'air ou dans l'eau lors des op&eacute;rations de nettoyage &agrave; l'air comprim&eacute; ou au jet.<h2>Distribution gravitaire</h2>Le constructeur s'est &eacute;galement souci&eacute; des risques de dispersion des poussi&egrave;res lors de l'application. Il a privil&eacute;gi&eacute; une conception unitaire &ndash; une tr&eacute;mie de 17 litres par rang &ndash; s'affranchissant d'une distribution pneumatique potentiellement plus sensible &agrave; la d&eacute;rive. Le produit est ainsi appliqu&eacute; par gravit&eacute;. Le syst&egrave;me de dosage en polym&egrave;re est quant &agrave; lui assur&eacute; par un moteur &eacute;lectrique &agrave; faible consommation, d&eacute;nu&eacute; de g&eacute;n&eacute;ratrice, alliant ergonomie, &eacute;conomie et aptitude &agrave; l'agriculture de pr&eacute;cision (coupure de section, modulation de dose) du fait de sa configuration Isobus. Le microgranulateur dispose de plusieurs cannelures en acier inoxydable pour appliquer tous types de produits (microfertilisant, insecticide, molluscicide) sur une large plage d'utilisation. Il est disponible en e&#769;dition limite&#769;e sur les e&#769;le&#769;ments semeurs HD II sur les cha&#770;ssis Optima V (cha&#770;ssis te&#769;lescopique a&#768; e&#769;cartement variable par pas de 5 cm de 45 a&#768; 80 cm), Optima PH 6 (cha&#770;ssis porte&#769; 6m repliable) et TF Profi (ch&acirc;ssis 8 rangs trai&#770;ne&#769;). Il est e&#769;galement disponible sur l'e&#769;le&#769;ment semeur grande vitesse Optima SX &laquo; High Speed &raquo; (cha&#770;ssis V et TF Profi).


Sa conception évite le contact entre l’opérateur et les produits lors de la préparation du chantier de semis. La distribution gravitaire limite les poussières lors de l’application. Le microgranulateur s’adapte aux éléments semeurs Optima HD II et SX sans adjonction de génératrice électrique.


Un microgranulateur « zéro contact » chez Kverneland

Mondialisation du vin aidant, un salon du sud, "Vinisud", qui se tenait &agrave;&nbsp;Montpellier, et un salon des crus septentrionaux, "Vinovision", ont alli&eacute;&nbsp;leurs forces pour cr&eacute;er&nbsp;"Wine Paris", o&ugrave; ils comptent attirer les importateurs&nbsp;et distributeurs de la plan&egrave;te pendant trois jours. Ils esp&egrave;rent ainsi mettre en valeur une sp&eacute;cificit&eacute; fran&ccedil;aise face &agrave; la&nbsp;premi&egrave;re place de march&eacute; mondiale du vin, le gigantesque salon ProWein, qui se&nbsp;tient chaque ann&eacute;e &agrave; la mi-mars &agrave; Dusseldorf en Allemagne, avec 6.500&nbsp;exposants du monde entier. "Nous donnons rendez-vous aux amateurs du monde entier pour go&ucirc;ter le&nbsp;nouveau mill&eacute;sime" des derni&egrave;res vendanges, indique &agrave; l'AFP Pascale Ferranti,&nbsp;directrice de Wine Paris, qui accueillera 2.000 exposants, dont 7% d'exposants&nbsp;&eacute;trangers essentiellement europ&eacute;ens.&nbsp;&nbsp;"C'est une aventure in&eacute;dite, il &eacute;tait temps que nous reprenions les r&ecirc;nes,&nbsp;car l'Espagne et l'Italie sont tr&egrave;s comp&eacute;titifs pour leurs vins &agrave;&nbsp;l'exportation, l'Australie s'approche aussi du top trois des grands march&eacute;s&nbsp;exportateurs" ajoute Mme Ferranti. "Nous nous &eacute;tions endormis sur nos&nbsp;lauriers" ajoute Pierre Cl&eacute;ment, patron du salon Vinovision. M&ecirc;me si elle reste le premier exportateur de vins en valeur avec un chiffre&nbsp;d'affaires de 9 milliards d'euros en 2017, la France a en effet tendance &agrave;&nbsp;perdre des places de march&eacute;. Or, jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, les grands salons professionnels du vin se tenaient au&nbsp;plus pr&egrave;s des vignes, mais en ordre dispers&eacute;: Vinexpo &agrave; Bordeaux, salon des&nbsp;vins de Loire &agrave; Angers, MillesimeBio &agrave; Montpellier, et les Grands jours de&nbsp;Bourgogne une ann&eacute;e sur deux .. en Bourgogne. Ce qui oblige les acheteurs &agrave; de&nbsp;fr&eacute;quents p&egrave;lerinages, pas toujours faciles &agrave; organiser.<h2>Un regroupement jamais-vu</h2>Pour cette premi&egrave;re &eacute;dition de Wine Paris, treize interprofessions&nbsp;(Inter-Loire, Centre-Loire, Champagne, Alsace, Bourgogne, Beaujolais,&nbsp;Languedoc, Pays d'Oc, Vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne, Roussillon, Provence, Corse, Sud-Ouest)&nbsp;se sont regroup&eacute;es. Du jamais vu en France, o&ugrave; chaque terroir viticole est&nbsp;volontiers plus enracin&eacute; et chauvin que son voisin. "Nous avons pris ce qui fonctionne bien &agrave; Pro-Wein, l'efficacit&eacute; des&nbsp;rendez-vous, et nous avons mis de c&ocirc;t&eacute; nos vell&eacute;it&eacute;s r&eacute;gionales" r&eacute;sume M.&nbsp;Cl&eacute;ment. "Notre atout est d'avoir su rassembler toute la fili&egrave;re fran&ccedil;aise" ajoute&nbsp;Mme Ferranti. Ne manque que l'interprofession de Bordeaux, mais le salon accueillera 200&nbsp;exposants bordelais individuels et des d&eacute;gustations de grands crus class&eacute;s.Parmi les succ&egrave;s esp&eacute;r&eacute;s, outre le bio et les vins ros&eacute;s de Provence, les&nbsp;vins de Loire pourraient tirer leur &eacute;pingle du jeu. Leurs exportations vers&nbsp;les Etats-Unis ont doubl&eacute; en volume et tripl&eacute; en valeur au cours des dix&nbsp;derni&egrave;res ann&eacute;es. Le fait de se tenir &agrave; Paris, o&ugrave; co-existent une dizaine de micro-vignobles&nbsp;- clos Montmartre au Nord, clos de Morillons au Sud, en passant par Bercy et&nbsp;Belleville- permet aussi d'exploiter un exceptionnel r&eacute;seau de cavistes et&nbsp;sommeliers attach&eacute;s aux grandes tables parisiennes, "synonymes de l'art de&nbsp;vivre &agrave; la fran&ccedil;aise" souligne Mme Ferranti.&nbsp;&nbsp; Paris compte 23.570 points de vente, ce qui a ramen&eacute; &agrave; la population en&nbsp;fait la zone de distribution la plus dense au monde devant New-York et ses&nbsp;sommeliers branch&eacute;s, et Londres, dot&eacute;s respectivement de 38.867 et 17.464&nbsp;points de vente, selon une &eacute;tude Nielsen/GFK conseil.&nbsp;&nbsp;&nbsp;C&ocirc;t&eacute; acheteurs, la Belgique envoie les plus gros bataillons, suivie par les&nbsp;Etats-Unis, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et l'Allemagne, ainsi que la Chine,&nbsp;la Cor&eacute;e et le Vietnam, indiquent les organisateurs. Malgr&eacute; les incertitudes li&eacute;es au Brexit, les importateurs et distributeurs&nbsp;britanniques se d&eacute;placent en nombre, souligne Pierre Cl&eacute;ment, patron de&nbsp;Vinovision. Le Royaume-Uni &eacute;tant le deuxi&egrave;me destinataire des exportations&nbsp;directes de vins et spiritueux fran&ccedil;ais derri&egrave;re les Etats-Unis. L'an prochain, du 13 au 15 janvier 2020, c'est Vinexpo qui doit d&eacute;m&eacute;nager&nbsp;de Bordeaux &agrave; Paris, avant de retrouver Bordeaux en ann&eacute;e impaire.


Surfant sur les succès du bio, des vins de Provence ou de Loire, le premier salon professionnel réunissant à partir de lundi à Paris la quasi-totalité des terroirs viticoles français, sera un test pour l'ambition de Paris de s'imposer comme capitale internationale du vin.


Paris lance son premier salon du vin pour attirer la planète

Retrouvez toutes les vid&eacute;os d'ARVALIS-Institut du v&eacute;g&eacute;tal sur http://www.youtube.com/


Dans cette vidéo, Gilbert Grenier, enseignant-chercheur à Bordeaux Sciences Agro, nous explique les principes et les perspectives offertes par le déploiement de la norme Isobus dans le parc matériel agricole.


Isobus : une norme pour que les machines communiquent entre elles

&Agrave; l'occasion des traditionnels v&oelig;ux &agrave; la presse, la Pr&eacute;f&egrave;te, Anne-Ga&euml;lle Boudoin-Clerc, est revenue en d&eacute;tails sur l'actualit&eacute; marquante de 2018 et de ce d&eacute;but d'ann&eacute;e. Entre grand d&eacute;bat et s&eacute;curit&eacute; routi&egrave;re, celle qui a pris ses fonctions il y a tout juste deux mois, s'affiche comme &eacute;tant &laquo;r&eacute;active, &agrave; l'&eacute;coute, bienveillante et surtout d&eacute;termin&eacute;e&raquo; et compte bien faire prendre ce chemin &agrave; l'institution.&nbsp; Encourager les maires &agrave; d&eacute;battreLa premi&egrave;re actualit&eacute; &agrave; &ecirc;tre d&eacute;peinte par la Pr&eacute;f&egrave;te est bien entendu celle dont on ne cesse de parler depuis novembre dernier : les gilets jaunes. Anne-Ga&euml;lle Boudoin-Clerc se dit &laquo;r&eacute;jouit&raquo; de constater depuis le d&eacute;but des manifestations, &laquo;un mouvement pacifiste dont les rassemblements ont toujours &eacute;t&eacute; d&eacute;clar&eacute;s&raquo;. Un contexte puyd&ocirc;mois &laquo;&agrave; l'oppos&eacute; de ce qui se passe &agrave; Paris et ailleurs&raquo; et qui, incontestablement, selon elle, permet d'ouvrir les d&eacute;bats. D'ailleurs, 26 dates ont &eacute;t&eacute; programm&eacute;es partout dans le territoire. &laquo;Une liste d'une quinzaine d'animateurs volontaires est &agrave; disposition des &eacute;lus. Ce sont des citoyens qui ont l'habitude de s'exprimer en public et d'animer de telles rencontres. Parmi eux, il y a des commissaires enqu&ecirc;teurs ou encore des conciliateurs&raquo;. Ainsi la Pr&eacute;fecture du Puy-de-D&ocirc;me remplit pleinement son r&ocirc;le de &laquo;facilitateur&raquo; voulu par l'Etat, sans oublier de jouer les interm&eacute;diaires.&nbsp; En effet, l'institution est &eacute;galement en charge de r&eacute;ceptionner l'ensemble des cahiers de dol&eacute;ances. &laquo;Une centaine ont &eacute;t&eacute; re&ccedil;us &agrave; ce jour dont les principales revendications portent sur le pouvoir d'achat, l'&eacute;galit&eacute; sociale et fiscale et l'appel &agrave; la mise en place du RIC*&raquo;. Z&eacute;ro tol&eacute;rance sur l'alcool et les stup&eacute;fiants au volantDurant cette rencontre, les propos de la Pr&eacute;f&egrave;te ont surtout port&eacute; sur la s&eacute;curit&eacute; dans le d&eacute;partement. Apr&egrave;s avoir f&eacute;licit&eacute; l'ensemble des forces de l'ordre pour &laquo;son travail quotidien&raquo;, elle appuie ses compliments par des chiffres &eacute;vocateurs. &laquo;Nous enregistrons une diminution de 30% des atteintes aux biens, une stabilit&eacute; dans les atteintes aux personnes et un taux d'&eacute;lucidation des affaires en nette hausse&raquo;. La machine &eacute;tant lanc&eacute;e, hors de question de l'arr&ecirc;ter. Anne-Ga&euml;lle Boudoin-Clerc d&eacute;voile ainsi les axes qui seront suivis durant l'ann&eacute;e. &laquo;Nous devons am&eacute;liorer dans les commissariats, l'accueil des victimes de violences intra-familiales qui sont majoritairement des femmes. Ceci, je crois, permettra de lib&eacute;rer encore davantage la parole&raquo;.&nbsp; La s&eacute;curit&eacute; routi&egrave;re n'est pas en reste. Depuis trois ann&eacute;es cons&eacute;cutives, les chiffres sont en baisses. &laquo;En 2018, quatre vies ont ainsi &eacute;t&eacute; &eacute;pargn&eacute;es et on enregistre -20% de bless&eacute;s. L'impact des 80 km/h sur ces chiffres est difficile &agrave; estimer&raquo;. La Pr&eacute;f&egrave;te a surtout l'intention en 2019 de poursuivre, voire d'intensifier la r&eacute;pression des d&eacute;lits routiers. Encore &laquo;&eacute;mue&raquo; et &laquo;en&nbsp;col&egrave;re&raquo; apr&egrave;s le tragique accident du 19 janvier &agrave; Riom, o&ugrave; une m&egrave;re et sa fille ont perdu la vie apr&egrave;s que leur v&eacute;hicule ait &eacute;t&eacute; percut&eacute; par celui d'un conducteur ivre, Anne-Ga&euml;lle Boudoin-Clerc veut faire de l'alcool et des stup&eacute;fiants au volant, le dragon &agrave; abattre. La Pr&eacute;f&egrave;te va jusqu'&agrave; envisager le recours aux &eacute;thylotests anti-d&eacute;marrage pour les conducteurs sous le coup d'une suspension de permis. &laquo;Nous avons la possibilit&eacute; depuis le 1er janvier d'avoir recours &agrave; cette mesure. Cet &eacute;quipement donnera la possibilit&eacute; au conducteur de continuer &agrave; utiliser son v&eacute;hicule dans un cadre tr&egrave;s strict&raquo;. En 2018, pr&egrave;s de 1900 personnes se sont vues suspendre leur permis, tous d&eacute;lits confondus. La route est encore longue.M&eacute;lodie Comte* R&eacute;f&eacute;rendum d'Initiative Citoyenne.


La Préfète du Puy-de-Dôme, Anne-Gaëlle Boudoin-Clerc, a profité des vœux à la presse pour faire un point d’actualité dans le département et faire plusieurs annonces.


La Préfète promet une intensification de la répression des délits routiers

Au lendemain du vote de la loi sur l'alimentation suite aux &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux en octobre 2018, le gouvernement peaufine les derni&egrave;res lignes du texte d'ordonnance qui pr&eacute;cisera les modalit&eacute;s pratiques de la s&eacute;paration du conseil et de la vente des produits phytopharmaceutiques. M&ecirc;me s'il est possible que la version finale soit l&eacute;g&egrave;rement plus souple que pr&eacute;vu, les impacts sur le mod&egrave;le &eacute;conomique qui a fait vivre les coop&eacute;ratives et les n&eacute;goces agricoles durant plusieurs d&eacute;cennies, modifieront le paysage &eacute;conomique et les relations entre les acteurs de la fili&egrave;re.En effet, on peut se demander si les firmes ne vont pas en profiter pour revoir leur mani&egrave;re de distribuer les produits en cherchant &agrave; cr&eacute;er une relation plus directe avec l'utilisateur final, en l'occurrence l'agriculteur. Elles pourraient leur proposer des solutions cl&eacute;s en main &agrave; l'appui d'Outils d'Aides &agrave; la D&eacute;cision (OAD), de services, de produits tout en s'engageant sur un objectif de r&eacute;sultats sur les rendements par exemple. Rappelons que certaines firmes sont &eacute;galement pr&eacute;sentes sur le march&eacute; des semences.Les centrales d'achats pourraient investir dans la mise en place de plateformes E-Commerce et livrer directement les agriculteurs, les coop&eacute;ratives ou n&eacute;goces agricoles adh&eacute;rentes &agrave; ces centrales pouvant servir de base de relais. Les centrales assureraient de ce fait la vente des produits, dont les produits phytopharmaceutiques. D'ailleurs, on voit appara&icirc;tre des projets dans ce sens.Que va-t-il rester pour les distributeurs ? La tentation est grande pour se positionner finalement sur le conseil qui est aujourd'hui valoris&eacute; dans la vente des produits. Cela peut para&icirc;tre logique au regard des 7 500 conseillers d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sents dans ces entreprises.De toutes les mani&egrave;res, passer de la marge sur des produits &agrave; la marge sur des prestations de services ne sera pas un exercice facile pour les distributeurs. Tout d&eacute;pendra du comportement d'achat de l'utilisateur final, &agrave; savoir l'agriculteur, qui, de par ces nombreuses r&eacute;glementations visant &agrave; r&eacute;duire l'utilisation des produits phytopharmaceutiques, sera encore un peu plus responsabilis&eacute; dans ses actes de gestion.Cet article est extrait de la revue PRISME, l'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaire.&nbsp;Lire tout le dossier&nbsp;:&nbsp;PRISME n&deg; 23 JANVIER 2019&nbsp;&nbsp;


Vers la refonte du modèle économique des coopératives et négoces avec la séparation du conseil et vente des produits phytopharmaceutiques.


Phytopharmaceutiques : vers la refonte des coopératives et négoces avec la séparation du conseil et de la vente

"Ah, voil&agrave;&#8200;: &ccedil;a c'est de la bonne viande&#8200;!" Pendant que son &eacute;pouse remplit le charriot de quatre barquettes de race salers sigl&eacute;e label rouge, ce retrait&eacute; se r&eacute;gale d'un morceau de b&oelig;uf qui vient d'&ecirc;tre grill&eacute; &agrave; la plancha. Ce vendredi 1er&#8200;f&eacute;vrier, l'Association salers label rouge (ASLR), en partenariat avec les &Eacute;leveurs du pays vert, anime le rayon viande fra&icirc;che de l'hypermarch&eacute; G&eacute;ant d'Aurillac. La plus grande surface de vente du d&eacute;partement propose ce produit "premium" depuis d&eacute;cembre dernier. Une bonne nouvelle pour les consommateurs au c&oelig;ur du berceau de la race, qui -&#8200;contrairement &agrave; la R&eacute;gion parisienne, le Grand-Ouest, l'Est et la r&eacute;gion Paca&#8200;- n'avaient en tout et pour tout qu'un seul point de vente, &agrave; Saint-Illide(1).&#8200;C'est d'autant plus logique que le Cantal abrite aussi un des trois points d'abattage de la salers labellis&eacute;e, avec l'outil Covial (Aurillac) en plus de Bigard (Castres) et Charal (Metz). Pierre Gibert, manager commercial boucherie-fromages-traiteur du magasin G&eacute;ant d'Aurillac, est le premier &agrave; s'en f&eacute;liciter.<h2>Proph&egrave;te en son pays</h2>"Avec deux livraisons par semaine, nous passons quatre &agrave; cinq arri&egrave;res en race salers. Apr&egrave;s avoir travaill&eacute; la salers sous la marque Terre &amp; Saveurs, nous franchissons un nouveau pas qualitatif avec le label rouge", estime le responsable du rayon. Derri&egrave;re les vitrines r&eacute;frig&eacute;r&eacute;es en libre service, les bouchers s'affairent &agrave; la d&eacute;coupe et &agrave; la mise en barquette. Au mur, quelques plaques attestent d'achats d'animaux prim&eacute;s sur des concours.&#8200;La PLV sp&eacute;cifique (publicit&eacute; sur le lieu de vente), accompagn&eacute;e de l'animation des &eacute;leveurs, vise &agrave; faire conna&icirc;tre le produit.&#8200;Aurillac et Clermont-Ferrand sont deux "magasins test", avant une possible diffusion du produit par l'enseigne dans d'autres r&eacute;gions. "Le test est concluant et r&eacute;veille chez le consommateur la notion de locavore", affirme Pierre Gibert. Il voit aussi, chez les Parisiens qui viennent au ski, une client&egrave;le particuli&egrave;rement r&eacute;ceptive aux messages v&eacute;hicul&eacute;s autour de la race embl&eacute;matique. "C'est la d&eacute;monstration d'une bonne corr&eacute;lation entre attente des clients et produit propos&eacute;", constate le commercial de Covial, S&eacute;bastien Farget.<h2>&Eacute;conomie de fili&egrave;re</h2>"Et cela sert de dynamique &agrave; toute une &eacute;conomie locale, sur une zone o&ugrave; l'on a &agrave; la fois l'&eacute;levage et l'outil d'abattage", ajoute Thierry Chiroux, des &Eacute;leveurs du pays vert. Denis Bonneau, de la Chambre d'agriculture, qui a en charge l'animation d'ASLR, en profite pour saluer tout le travail des organisations de producteurs, dont EPV, mais aussi Elvea, Celia, Socaviac... (1) Christian Lajarrige, artisan boucher &agrave; Saint-Illide, le seul du d&eacute;partement &agrave; proposer de la viande salers sous label rouge.&#8200;


Jusqu’à présent, la viande issue d’animaux de race salers bénéficiant du label rouge était surtout distribuée à l’extérieur du département. Désormais, Géant Casino, à Aurillac, joue le jeu. 


Un pas de Géant pour la distribution de la viande de salers label rouge

Le label RSPO a souvent &eacute;t&eacute; d&eacute;cri&eacute; pour le manque d'ambition de ses directives, pour le non-respect de ses propres crit&egrave;res et un syst&egrave;me de sanction jug&eacute; inefficace. Les objectifs des membres visant &agrave; atteindre un approvisionnement &agrave; 100 % en huile de palme &laquo; z&eacute;ro d&eacute;forestation &raquo; d'ici 2020 ne seront pas tenus.Certes l'adoption de ces nouveaux crit&egrave;res cr&eacute;dibilise davantage cette certification mais ne rem&eacute;die pas &agrave; tous ses maux. Il n'est pas certain qu'elle suffise &agrave; la RSPO pour se d&eacute;faire de son image de greenwashing, mais l'enjeu ne semble rien moins que de pouvoir continuer &agrave; importer de l'huile de palme en Europe. En effet, en m&ecirc;me temps qu'&eacute;taient adopt&eacute;s les nouveaux crit&egrave;res RSPO, le d&eacute;bat sur la d&eacute;forestation import&eacute;e prenait place en France et en Europe, ciblant particuli&egrave;rement les importations de soja, de palme, de cacao et de caoutchouc naturel. Plus d'un tiers de la d&eacute;forestation li&eacute;e au commerce international de produits agricoles serait de la responsabilit&eacute; des pays europ&eacute;ens. Afin de lutter contre ce ph&eacute;nom&egrave;ne, la France vient de pr&eacute;senter sa strat&eacute;gie nationale sur la p&eacute;riode 2018-2030 dont un des volets porte sur le renforcement de pratiques orientant la demande fran&ccedil;aise de produits durables et la prise en compte de la d&eacute;forestation dans les accords commerciaux au niveau europ&eacute;en.Cet article est extrait de la revue PRISME, l'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaire.&nbsp;Lire tout le dossier&nbsp;:&nbsp;&nbsp;PRISME n&deg; 23 JANVIER 2019&nbsp;&nbsp;


En 2017, l’organisation Round Table for Sustainable Oil (RSPO) a certifié 12,2 millions de tonnes d’huile de palme soit 19 % de la production mondiale. L’association créée en 2004 visant à développer l'huile de palme durable avec le soutien du Fonds mondial pour la nature (WWF), a adopté de nouveaux critères visant à élever le niveau d'exigence de sa certification notamment sur les droits sociaux (interdiction du travail des enfants dans les plantations, égalité salariale entre hommes et femmes, et reconnaissance du statut des femmes de petits planteurs) et la protection environnementale.


Huile de palme certifiée RSPO durcit ses critères de développement durable

Apr&egrave;s une ann&eacute;e 2017 exceptionnelle, premi&egrave;re campagne post-quotas&nbsp;europ&eacute;ens, le premier sucrier fran&ccedil;ais Tereos (marque B&eacute;ghin Say) a ainsi&nbsp;connu une "baisse de 5% du rendement betteravier par rapport &agrave; la moyenne&nbsp;quinquennale, due principalement aux conditions climatiques de l'&eacute;t&eacute; 2018",&nbsp;indique le groupe dans un communiqu&eacute;.&nbsp;&nbsp;Les neuf sucreries de Tereos France ont ainsi transform&eacute; pr&egrave;s de 18&nbsp;millions de tonnes de betteraves sur une moyenne de 124 jours, avec de fortes&nbsp;disparit&eacute;s selon les r&eacute;gions, soit des campagnes assez longues et susceptibles&nbsp;de limiter les frais fixes en faisant tourner les usines &agrave; pleine capacit&eacute;.&nbsp;L'an dernier, le groupe avait arrach&eacute; plus de 20 millions de tonnes de&nbsp;betteraves, pour une r&eacute;colte record.&nbsp;&nbsp;Mais les bonnes conditions de r&eacute;colte "ont favoris&eacute; les arrachages les plus&nbsp;tardifs, permettant de pr&eacute;server un maximum le sucre produit au champ, et ont&nbsp;permis d'atteindre un niveau de richesse record par rapport &agrave; la moyenne sur&nbsp;cinq ans", ajoute Tereos.&nbsp;&nbsp;M&ecirc;me constat chez son concurrent Cristal Union (sucre Daddy), lequel &eacute;voque&nbsp;une "richesse tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;e des betteraves" et "de nouveaux records de&nbsp;productivit&eacute;" dans ses usines d'Arcis-sur-Aube, Fontaine-le-Dun, Sainte-Emilie&nbsp;et Erstein. "Cristal Union a battu cette ann&eacute;e son record de cristallisation,&nbsp;avec une moyenne de production de 15.000 tonnes de sucre blanc par jour",&nbsp;ajoute le groupe.&nbsp;&nbsp;Il a transform&eacute; 14,2 millions tonnes de betteraves dans les 10 sucreries du&nbsp;Groupe, contre plus de 17 millions de tonnes l'an dernier. Il a enfin r&eacute;alis&eacute; sa premi&egrave;re campagne de betteraves bio sur 150 hectares.&nbsp;Une production que compte lancer Tereos &agrave; son tour lors de la prochaine&nbsp;campagne.


La sécheresse qui a touché l'été dernier l'Hexagone a sans surprise affecté les rendements des betteraviers français, déjà touchés par une déprime des cours du sucre, mais la forte teneur en sucre des racines a compensé ces baisses de rendements.


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