<img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/styles/crop_freeform/public/plancivade.jpg?itok=uQZrcg7h" alt="plan du b&acirc;timent Gaec Civade" typeof="foaf:Image"/>
<p>Conforter une installation sans aller chercher de surfaces et de v&ecirc;lages suppl&eacute;mentaires. &Agrave; Augy-sur-Aubois dans le sud du Cher, la construction de la derni&egrave;re stabulation du Gaec Civade r&eacute;pond &agrave; ces deux objectifs. <em>&laquo; Je me suis install&eacute; en 2014. Cette stabulation a &eacute;t&eacute; mise en service en avril 2015 mais nous avions r&eacute;fl&eacute;chi aux plans bien en amont. On avait visit&eacute; des b&acirc;timents en Bourgogne et dans le Grand Est. On voulait de grands volumes, un bon renouvellement de l&rsquo;air et de la lumi&egrave;re &raquo;,</em> explique Cl&eacute;ment Civade en Gaec avec sa m&egrave;re depuis le r&eacute;cent d&eacute;part en retraite de son p&egrave;re Claude, lequel a toutefois donn&eacute; un s&eacute;rieux coup de main pour la construction. L&rsquo;objectif &eacute;tait de positionner cette nouvelle stabulation &agrave; proximit&eacute; du parc de tri-contention et du quai de chargement d&eacute;j&agrave; existant.</p><h3>48 m&egrave;tres de long et 16 de large pour 96 places</h3><p>Le choix s&rsquo;est arr&ecirc;t&eacute; sur une stabulation de 96 places (8 cases de 57 m2 pour 12 JB chacune) avec aire paill&eacute;e int&eacute;grale sans quai et ouverture &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re. Elle mesure 48 m de long pour 16 de large avec 6,5 m de hauteur en fa&icirc;tage et 5 m sous la goutti&egrave;re soit un gros volume d&rsquo;air. Elle est enti&egrave;rement ouverte c&ocirc;t&eacute; sud est sur le long pan arri&egrave;re. <em>&laquo; On s&rsquo;&eacute;tait &agrave; un moment interrog&eacute; sur une autre option&thinsp;: &agrave; savoir deux rang&eacute;es de cases s&eacute;par&eacute;es par le couloir d&rsquo;alimentation en positionnant ce dernier perpendiculairement &agrave; l&rsquo;actuel couloir d&rsquo;alimentation. &raquo;</em> Cela aurait r&eacute;duit la part des b&eacute;tons mais se serait traduit par une grande largeur avec des interrogations pour le renouvellement de l&rsquo;air alors m&ecirc;me qu&rsquo;il est utilis&eacute; 365 jours par an.</p><p><em>&laquo; Une de nos priorit&eacute;s &eacute;tait justement ce renouvellement de l&rsquo;air. Nous avons donc finalement opt&eacute; pour une stabulation en longueur construite dans l&rsquo;alignement des b&acirc;timents d&eacute;j&agrave; existants. &raquo; </em>Elle est en bardage bois ajour&eacute; sur trois faces avec des planches de 15 cm de large s&eacute;par&eacute;es par un jour de 2,7 cm. <em>&laquo; Cela peut sembler beaucoup mais on ne regrette rien. On trouve que cela fonctionne mieux ainsi et contribue &agrave; rendre le b&acirc;timent plus lumineux. &raquo;</em> souligne Claude Civade. Initialement, la charpente ne devait pas &ecirc;tre en bois. Mais les possibilit&eacute;s de financement ont permis d&rsquo;envisager cette option. M&ecirc;me si la charpente avait &eacute;t&eacute; m&eacute;tallique, la volont&eacute; &eacute;tait de toute fa&ccedil;on d&rsquo;opter pour un bardage bois. Charpente, couverture et bardage ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s par une entreprise. Cl&eacute;ment Civade et son p&egrave;re ont r&eacute;alis&eacute; toute la ma&ccedil;onnerie, l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; et la pose des tubulaires.</p><h3>Attention &agrave; l&rsquo;effet &laquo; cocotte-minute &raquo;</h3><p>Il n&rsquo;y a pas de filet brise-vent en fond de case. <em>&laquo; Avec des filets brise-vent fixes, attention &agrave; l&rsquo;effet &laquo; cocotte-minute &raquo;, surtout si les b&acirc;timents doivent &ecirc;tre utilis&eacute;s en &eacute;t&eacute;. Il faut que cela respire. Avec ce type de stabulation, je conseille dans un premier temps de ne pas mettre de filet brise-vent et de les envisager ult&eacute;rieurement s&rsquo;il y a un probl&egrave;me &raquo;, </em>pr&eacute;cise Christophe Denis, technico-commercial de la Cialyn.</p><p>Les sorties d&rsquo;air se font en fa&icirc;tage et via les parois ajour&eacute;es. <em>&laquo; On a d&eacute;sormais un peu plus de trois ans de recul et cela fonctionne bien &raquo;,</em> pr&eacute;cise Claude Civade. Depuis la mise en service, il n&rsquo;y a pas eu de froid sib&eacute;rien. Les &eacute;pisodes caniculaires ont en revanche &eacute;t&eacute; nombreux. Cet &eacute;t&eacute;, les performances des animaux sont rest&eacute;es de bon niveau. En p&eacute;riode de canicule, m&ecirc;me avec des portes ferm&eacute;es en permanence, il faisait plus frais dans le b&acirc;timent qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur.</p><h3>Murs en b&eacute;ton entre les cases</h3><p>Le couloir d&rsquo;alimentation mesure 4,5 m de large. Il reste en permanence d&eacute;gag&eacute;. <em>&laquo; Il n&rsquo;est pas l&agrave; pour faire du stockage 'provisoire qui dure'&thinsp;! On ne laisse absolument rien dans ce couloir, m&ecirc;me pas la m&eacute;langeuse. Quand elle est dans le couloir, on sent que cela freine la circulation de l&rsquo;air &raquo;,</em> souligne Cl&eacute;ment Civade.</p><p>M&ecirc;me si cela a forc&eacute;ment &eacute;t&eacute; plus co&ucirc;teux et plus long &agrave; r&eacute;aliser, toutes les cases sont s&eacute;par&eacute;es par des murs de 2 m de haut (10 rangs de parpaings dans la hauteur, ferraill&eacute;s &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur). <em>&laquo; Le fait d&rsquo;avoir des murs entre les cases et non des tubulaires est tr&egrave;s positif. &raquo;</em> Les animaux sont nettement plus calmes, en particulier quand des lots sont d&eacute;plac&eacute;s dans les cases voisines. Cela a &eacute;galement un impact pour limiter les courants d&rsquo;air. <em>&laquo; On trouve que des cases de 12 t&ecirc;tes, c&rsquo;est plus facile &agrave; g&eacute;rer. Cela permet de rentrer pour une m&ecirc;me case des animaux provenant d&rsquo;une seule et m&ecirc;me exploitation. C&rsquo;est un atout important sur le plan sanitaire. Ce serait plus difficile &agrave; envisager avec des lots de 25. On fait un vaccin intranasal &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e. Pas d&rsquo;antibio pr&eacute;ventif syst&eacute;matique. On a de bons r&eacute;sultats en proc&eacute;dant ainsi. Des lots de 12 sont aussi plus faciles &agrave; trier ou &agrave; d&eacute;placer. &raquo;</em></p><p>Les cases sont cur&eacute;es tous les deux mois et les taurillons sont pes&eacute;s &agrave; cette occasion. Le paillage est quotidien et copieux (6,5 kg/JB/jour). &Agrave; raison de 650 tonnes/an, l&rsquo;apport de fumier permis par ce seul atelier est un atout pour entretenir la fertilit&eacute; et le taux de mati&egrave;re organique des parcelles en culture lesquelles sont sur sols argilo-calcaires caillouteux. Le d&eacute;placement des animaux est facilit&eacute; par le couloir positionn&eacute; &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re des cases. Il permet de conduire tr&egrave;s ais&eacute;ment les lots vers l&rsquo;installation de contention. <em>&laquo; Ce couloir couvert fait double emploi. Il nous permet &eacute;galement de proposer en permanence une belle paille alimentaire. &raquo;</em></p><h3>B&acirc;timent gourmand en paille</h3><p><em>&laquo; L&rsquo;inconv&eacute;nient de ce b&acirc;timent est d&rsquo;&ecirc;tre gourmand en paille. Il est adapt&eacute; aux seules zones d&rsquo;&eacute;levage o&ugrave; sa disponibilit&eacute; n&rsquo;est pas un souci,</em> souligne Christophe Denis. <em>Avec un peu plus de trois ans de recul, s&rsquo;il fallait le refaire, on partirait sur la m&ecirc;me chose. Le couloir d&rsquo;alimentation de 4,5 m peut sembler large. Il aurait pu &ecirc;tre r&eacute;duit de 50 cm en les utilisant pour &eacute;largir de 50 cm l&rsquo;actuel couloir de circulation (2 m). On aurait &eacute;galement pu supprimer l&rsquo;une des portes lat&eacute;rales situ&eacute;e en fond de b&acirc;timent c&ocirc;t&eacute; Ouest. On ne l&rsquo;a jamais ouverte&thinsp;! &raquo;</em></p><p>Il n&rsquo;est pour l&rsquo;instant pas envisag&eacute; d&rsquo;&eacute;volution majeure. Juste stabiliser l&rsquo;arri&egrave;re de la stabulation avec des cailloux r&eacute;cup&eacute;r&eacute;s dans les parcelles en culture. <em>&laquo; L&rsquo;objectif est surtout que la stabulation soit remplie en permanence &raquo;, </em>pr&eacute;cise Cl&eacute;ment Civade.</p><h2>140 JB finis par an</h2><p>L&rsquo;atelier permet d&rsquo;engraisser une moyenne de 130 &agrave; 140 JB par an. Une trentaine &agrave; partir des broutards n&eacute;s sur l&rsquo;exploitation. Le compl&eacute;ment provient de la Cialyn. Il s&rsquo;agit de Charolais issus d&rsquo;&eacute;levages proches&thinsp;: moins de 80 km de l&rsquo;atelier. Ils sont finis avec une classique ration &agrave; base d&rsquo;ensilage de ma&iuml;s et c&eacute;r&eacute;ales associ&eacute;s &agrave; un compl&eacute;mentaire azot&eacute; distribu&eacute;e une fois par jour &agrave; la m&eacute;langeuse. Les r&eacute;sultats techniques sont analys&eacute;s comme satisfaisants avec un GMQ moyen de 1&thinsp;570 g sur les derniers lots. Le temps de travail consacr&eacute; &agrave; cet atelier est de 1,5 h/jour. Deux heures s&rsquo;il faut d&eacute;couvrir et enrouler la b&acirc;che sur le tas d&rsquo;ensilage.</p><h2>Combien &ccedil;a co&ucirc;te&thinsp;?</h2><p>&bull;<strong> 23&thinsp;700</strong> &euro; de ma&ccedil;onnerie</p><p>&bull; <strong>47&thinsp;500</strong> &euro; pour la charpente couverture menuiserie</p><p>&bull; <strong>8&thinsp;400</strong> &euro; pour l&rsquo;&eacute;quipement int&eacute;rieur</p><p>&bull; <strong>3&thinsp;300</strong> &euro; pour l&rsquo;&eacute;vacuation des eaux pluviales</p><p>D&rsquo;o&ugrave; un total de 82&thinsp;900 &euro; soit 863 &euro;/place. Chiffre n&rsquo;incluant pas la part cons&eacute;quente d&rsquo;auto-construction. L&rsquo;investissement a pour partie &eacute;t&eacute; pris en charge par des subventions (PMBE, Cap fili&egrave;re bovin viande, conseil g&eacute;n&eacute;ral) et des pr&ecirc;ts, lesquels incluent un pr&ecirc;t &agrave; 0 % sur cinq ans de la part de la Cialyn.</p>


Pour conforter une installation, le Gaec Civade dans le Cher a investi dans un bâtiment d’engraissement. Entièrement réalisé en bois et bardé sur trois côtés, il donne de bons résultats durant les périodes de canicule.

Un bâtiment d’engraissement « caniculo-compatible »


Après le confinement, Tendances Lait &amp; Viande redevient mensuel mais propose encore un webinaire hebdo sur la situation des filières lait et viandes ! Nos analystes suivent au plus près l'évolution de la situation des filières viande et lait dans ce contexte épidémique. Zoom cette semaine sur l'évolution des marchés des produits laitiers bovins et caprins en temps de déconfinement.Et toujours : le nouveau numéro mensuel de Tendances Lait Viande est en ligne. Retrouvez vos articles de suivi de conjoncture viande bovine, lait de vache, viande ovine, et lait de chèvre.


[Webinaire Tendances L&V] Les marchés des produits laitiers en temps de déconfinement


<p>Face &agrave; l'impact clinique et &eacute;conomique de la BVD, l'&eacute;volution du contexte europ&eacute;en, la promulgation d'un arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel et les r&eacute;sultats du suivi s&eacute;rologique g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; dans notre d&eacute;partement, GDS Creuse adapte son action pour la campagne 2020-2021.</p><h2 style="text-align:left;"><strong>Un impact &eacute;conomique individuellement variable mais collectivement important</strong></h2><p>L'impact &eacute;conomique de la BVD est estim&eacute; &agrave; 60 &euro; par bovin et par an en atelier allaitant et de 10 &agrave; 19 &euro; pour 1000 l de lait produit en atelier laitier. Les pertes sont directes (troubles de la f&eacute;condit&eacute;, augmentation des pathologies li&eacute;e &agrave; l'immunod&eacute;pression et des mortalit&eacute;s, baisse de production laiti&egrave;re et de croissance sur les veaux) et indirectes (augmentation de la charge de travail pour l'&eacute;leveur et entrave &agrave; la commercialisation des animaux). Le co&ucirc;t pour la ferme Creuse est &eacute;valu&eacute; &agrave; 400.000 euros par an. En &eacute;levage allaitant, son impact &eacute;conomique augmente du fait, notamment de l'accroissement des troupeaux et de l'augmentation des v&ecirc;lages d'automne entra&icirc;nant des contaminations plus importantes pendant les p&eacute;riodes de stabulation.</p><h2><strong>En Europe, l'&eacute;radication se g&eacute;n&eacute;ralise avec des exigences pour les &eacute;changes</strong></h2><p>Les nombreux &eacute;changes d'animaux entre &eacute;levages et pays europ&eacute;ens impliquent une gestion sanitaire &eacute;volutive. Avec 88 millions de bovins en Europe, le total des flux s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; pr&egrave;s de 4 millions de bovins &eacute;chang&eacute;s par an soit 8 bovins par minute et 1 IPI (infect&eacute; permanent immunotol&eacute;rant) passe une fronti&egrave;re toutes les 2 heures. Les demandes de garanties BVD se d&eacute;veloppent pour l'exportation. Les 4 pays nordiques, la Suisse et l'Autriche ont achev&eacute; son &eacute;radication et des programmes collectifs sont en cours en Allemagne, Belgique et Irlande. Pour les ateliers d'engraissement, notamment en Italie par rapport &agrave; nos broutards, les litiges commerciaux li&eacute;s &agrave; la BVD sont en forte augmentation.</p><h2><strong>L'arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel BVD du 31 juillet 2019</strong></h2><p>Le projet d'arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel, valid&eacute; &agrave; l'unanimit&eacute; lors du CNOPSAV (conseil national d'orientation de la politique sanitaire animale et v&eacute;g&eacute;tale) du 04/07/2019 a &eacute;t&eacute; promulgu&eacute; le 31/07/2019. Cet arr&ecirc;t&eacute; a pour objet de mettre en place la premi&egrave;re &eacute;tape du programme d'&eacute;radication avec la mise en place obligatoire des actions suivantes :</p><ol><li>Surveillance de tous les troupeaux (recherche directe du virus sur tous les veaux &agrave; la naissance ou analyses s&eacute;rologiques). Un troupeau est d&eacute;clar&eacute; &laquo;&nbsp;Infect&eacute;&nbsp;&raquo; s'il pr&eacute;sente au moins un animal vir&eacute;mique ou une s&eacute;rologie positive.</li><li>Assainissement des troupeaux infect&eacute;s. Les IPI sont la principale source de virus et de contamination des troupeaux. Le plan d'&eacute;radication s'appuie sur leur rep&eacute;rage pr&eacute;coce, leur isolement imm&eacute;diat et leur &eacute;limination rapide.</li></ol><h2><strong>En Creuse, pour la campagne 2020-2021, un d&eacute;pistage par pr&eacute;l&egrave;vement de cartilage auriculaire g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;, avec, au 1<sup>er</sup> juillet 2020, la boucle BVD pour tous...</strong></h2><p>Apr&egrave;s 3 ann&eacute;es de surveillance s&eacute;rologique des troupeaux, devant un taux significatif de cheptels avec des s&eacute;rologies positives et la baisse du co&ucirc;t des analyses virologiques, le conseil d'administration de GDS Creuse a opt&eacute; pour la recherche directe du virus sur les veaux &agrave; la naissance. Au 01/07/2020, les boucles fournies par l'EDE comporteront pour chaque veau une boucle conventionnelle et une boucle &agrave; pr&eacute;l&egrave;vement de cartilage, avec une pince d&eacute;di&eacute;e &agrave; la pose des boucles BVD. Le surcout de la boucle est de 1,05 &euro;.</p><h2><strong>... et &agrave; partir du 1<sup>er</sup> octobre 2020, tous les veaux &agrave; d&eacute;pister &agrave; la naissance</strong></h2><p>A partir du 01/10/2020, tous les veaux seront &agrave; tester dans les 20 jours suivant leur naissance, soit avec la boucle BVD, soit, s'il vous reste des boucles conventionnelles, avec des boutons de pr&eacute;l&egrave;vement de cartilage command&eacute;s aupr&egrave;s de l'EDE.</p><p>A r&eacute;ception des r&eacute;sultats, plusieurs situations sont possibles&nbsp;:</p><p>-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Le r&eacute;sultat est &laquo;&nbsp;non d&eacute;tect&eacute;&nbsp;&raquo; (dans la tr&egrave;s grande majorit&eacute; des cas), le virus n'est pas pr&eacute;sent dans le pr&eacute;l&egrave;vement et votre veau sera qualifi&eacute; non-IPI ainsi que sa m&egrave;re.</p><p>-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Le r&eacute;sultat est &laquo;&nbsp;d&eacute;tect&eacute;&nbsp;&raquo;, votre veau est infect&eacute; et contagieux pour le troupeau, le premier r&eacute;flexe sera de l'isoler. S'il est confirm&eacute; IPI, il sera &agrave; &eacute;liminer sous 15 jours vers l'abattoir ou &agrave; euthanasier. Pour vous accompagner, GDS Creuse, dans le cadre de sa mutuelle sanitaire, prendra en charge les frais d'euthanasie et vous versera une aide &agrave; l'&eacute;limination si celle-ci est intervenue dans les d&eacute;lais. Par ailleurs, cela indiquera une circulation virale dans votre troupeau qui prendra le statut de &laquo;&nbsp;troupeau infect&eacute;&nbsp;&raquo; et un plan d'assainissement sera mis en place. En relation avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire, un accompagnement technique sera r&eacute;alis&eacute; par GDS Creuse.</p><h2><strong>Un accompagnement financier de GDS Creuse et de ses partenaires</strong></h2><p>Le surco&ucirc;t de la boucle reste &agrave; votre charge. Le mutualisme GDS Creuse int&egrave;gre les autres frais&nbsp;: analyses des cartilages et d'&eacute;ventuelles prises de sang, euthanasie et indemnisation des IPI. Les moyens financiers mobilis&eacute;s proviennent de vos cotisations, de fonds de r&eacute;serve GDS Creuse et FMGDS, des tarifs analytiques pr&eacute;f&eacute;rentiels du LDA d'Ajain dans le cadre de la convention avec le Conseil D&eacute;partemental.</p><p>En parall&egrave;le, compte-tenu de l'enjeu sanitaire et &eacute;conomique pour la fili&egrave;re, un dossier de demande d'aide a &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute; aupr&egrave;s du Conseil R&eacute;gional afin d'obtenir un reste &agrave; charge le plus faible possible pour les &eacute;leveurs (cf. communiqu&eacute; de presse du 27/05/2020).</p><h2><strong>Un statut sur l'ASDA pour faciliter les mouvements.</strong></h2><p>Les statuts des bovins test&eacute;s vont apparaitre rapidement sur les ASDA afin de garantir les &eacute;changes. Pour les veaux, l'&eacute;dition de l'ASDA sera &eacute;dit&eacute;e &agrave; la r&eacute;ception du r&eacute;sultat du bouclage auriculaire. Lors des mouvements, les services de GDS Creuse v&eacute;rifieront le statut de l'animal afin de le faire figurer sur l'ASDA des animaux introduits.</p><h2><strong>Une mobilisation de chacun n&eacute;cessaire pour une r&eacute;ussite collective</strong></h2><p>L'assainissement BVD sera au c&oelig;ur de notre action dans les mois &agrave; venir. La r&eacute;ussite repose sur une adh&eacute;sion collective et le respect des mesures sanitaires de base. Vous allez recevoir un 4 pages &laquo;&nbsp;D&eacute;pistage BVD par pr&eacute;l&egrave;vement de cartilage auriculaire. Pourquoi&nbsp;? Comment&nbsp;?&nbsp;&raquo;. Comme habituellement, nous allons vous tenir inform&eacute;s tr&egrave;s r&eacute;guli&egrave;rement sur l'&eacute;volution et les r&eacute;sultats de ce plan. Pour plus de renseignements, consultez notre dossier BVD sur notre site, onglet &laquo;&nbsp;Actions &ndash; BOVINS&nbsp;&raquo;, n'h&eacute;sitez pas &agrave; en discuter avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou &agrave; nous consulter.</p>



Vers l’éradication de la BVD  Pour contrôler cette maladie de fort impact économique et commercial, l’arrêté ministériel du 31/07/2019 a rendu obligatoire « des mesures de surveillance et de lutte contre la maladie des muqueuses (BVD) ». Sa pleine application va se réaliser avec, en 2020, 2 dates importantes en Creuse : les 1er juillet et 1er octobre.


La BVD, une pathologie importante pour l’élevage. Une pleine application de l’Arrêté Ministériel en 2020

<p>Le cabinet d&rsquo;analyse Agritel table sur une r&eacute;colte russe 2020 de bl&eacute; tendre &agrave; 77,5 Mt, contre 73,61 Mt en 2019 selon le dernier rapport de l&rsquo;USDA du 11 juin (77 Mt en 2020). Ce chiffre correspond <em>&laquo; &agrave; peu pr&egrave;s &agrave; celui de l&rsquo;USDA en r&eacute;alit&eacute;, les Etats-Unis consid&eacute;rant que la Crim&eacute;e ne fait pas partie de la f&eacute;d&eacute;ration de Russie, produisant aux alentours de 0,7 Mt &agrave; 0,8 Mt annuellement, que nous consid&eacute;rons comme partie du pays dans nos estimations &raquo;</em>, pr&eacute;cise Nathan Cordier, analyste de la soci&eacute;t&eacute; de conseil. D&rsquo;autres analystes, tels que Ikar et SovEcon sont plus optimistes, tablant sur respectivement 79,5 Mt et 82,7 Mt.</p><h3>Hausse significative de la sole de bl&eacute; d&rsquo;hiver</h3><p>Le chiffre de 77,5 Mt reste sujet &agrave; modification, la r&eacute;colte russe n'&eacute;tant qu'&agrave; ses pr&eacute;mices (seules quelques parcelles ont &eacute;t&eacute; coup&eacute;es, et concernent des surfaces anecdotiques. La moisson pourrait r&eacute;ellement d&eacute;buter d'ici une &agrave; deux semaines), pr&eacute;cise Nathan Cordier. Si ce niveau se confirmait, il s&rsquo;agirait de la deuxi&egrave;me plus importante r&eacute;colte du pays, apr&egrave;s le record de 2018, o&ugrave; les volumes s&rsquo;affichaient aux alentours des 85 Mt. La hausse annuelle de la moisson russe s&rsquo;explique essentiellement par deux &eacute;l&eacute;ments : hausse des surfaces de bl&eacute;s, surtout d&rsquo;hiver, et des r&eacute;sultats attendus comme tr&egrave;s bons dans certains secteurs, notamment celui de la Volga, contrebalan&ccedil;ant les moins bons dans les zones du sud de la Russie, notamment celles de Stavropol, Rostov et Krasnodar<em>. &laquo; Nous &eacute;valuons une hausse de la sole de bl&eacute; d&rsquo;hiver de 0,5 Mha entre 2019 et 2020, &agrave; 16 Mha environ &raquo;</em>, d&eacute;taille Nathan Cordier. Ce dernier rappelle qu&rsquo;en 2000, les bl&eacute;s d&rsquo;hiver en Russie ne s&rsquo;&eacute;tendaient que sur 7,7 Mha. Le rendement moyen des bl&eacute;s d&rsquo;hiver est attendu en 2020 &agrave; 3,55 t/ha, ajoute-t-il.</p><p>Du c&ocirc;t&eacute; des cultures de printemps, <em>&laquo; nous voyons une petite hausse de l&rsquo;assolement, de seulement 0,1 Mha entre 2019 et 2020 &raquo;</em>, explique Nathan Cordier. La sole de bl&eacute; tendre de printemps russe atteindrait cette ann&eacute;e 12 Mha environ. Le rendement moyen est attendu pour le moment par Agritel &agrave; 1,72 t/ha.</p><h3>36 Mt de bl&eacute; tendre Russe export&eacute;s pour 2020/2021 ?</h3><p>C&ocirc;t&eacute; commerce, les exportations russes pour la campagne 2020/2021 <em>&laquo; sont attendues &agrave; 36 Mt &raquo;</em>, indique Nathan Cordier. Le dernier rapport de l&rsquo;USDA estime ces derni&egrave;res &agrave; 33,5 Mt en 2019/2020, et &agrave; 35 Mt pour 2020/2021.</p>


Le chiffre annoncé par le cabinet d'analyse français est encore sujet à modification. Il s'agirait de la deuxième plus importante récolte de l'histoire Russe.

Récolte russe 2020 de blé tendre à 77,5 Mt selon Agritel

<p>&laquo; <em>Dans les ann&eacute;es 70, l&rsquo;activit&eacute; de la Sica reposait sur le chou-fleur, l&rsquo;artichaut et la pomme de terre, </em>rappelle Marc Kerangu&eacute;ven, pr&eacute;sident de la Sica Saint-Pol-de-L&eacute;on, premier apporteur de la marque Prince de Bretagne<em>. Aujourd&rsquo;hui, ces trois l&eacute;gumes repr&eacute;sentent moins de 30 % du chiffre d&rsquo;affaires. Et la volont&eacute; des producteurs est de continuer &agrave; diversifier l&rsquo;offre et &agrave; innover.</em> &raquo; Si la Sica propose d&eacute;sormais pr&egrave;s de 150 l&eacute;gumes, le chou-fleur reste une r&eacute;f&eacute;rence phare. &laquo;<em> C&rsquo;est un l&eacute;gume essentiel pour les producteurs, notamment l&rsquo;hiver o&ugrave; il n&rsquo;y a pas beaucoup d&rsquo;alternatives. Les consommateurs de choux-fleurs &eacute;tant plut&ocirc;t &acirc;g&eacute;s, nous devons donc innover pour inciter les jeunes &agrave; en consommer.</em> &raquo;</p><p>Apr&egrave;s avoir beaucoup communiqu&eacute; sur les diff&eacute;rents usages du chou-fleur (semoule de chou-fleur&hellip;), la Sica teste ainsi une offre de fleurettes de chou-fleur au rayon frais. &laquo;<em> Actuellement, les fleurettes sont vendues surtout en surgel&eacute;, </em>analyse Marc Kerangu&eacute;ven<em>. Or, sur 100 personnes qui entrent dans un magasin, quatre vont au rayon surgel&eacute; et quarante au rayon fruits et l&eacute;gumes. C&rsquo;est donc l&agrave; que l&rsquo;on peut trouver de nouveaux consommateurs de choux-fleurs.</em> &raquo; Le choix a &eacute;t&eacute; fait de travailler sur une offre de fleurettes en barquette sous film flow-pack. Diff&eacute;rents types de films et atmosph&egrave;res sont &agrave; l&rsquo;&eacute;tude, pour une mise en march&eacute; peut-&ecirc;tre dans l&rsquo;ann&eacute;e.</p><h3>Cherche producteurs de framboises, m&ucirc;res, myrtilles&hellip;</h3><p>&Agrave; la demande d&rsquo;un client, la Sica lance &eacute;galement une gamme de fruits rouges. &laquo;<em> Au-del&agrave; de la fraise, la consommation en petits fruits rouges augmente en France, comme en Angleterre ou en Allemagne.</em> &raquo; Une production de framboises a &eacute;t&eacute; commenc&eacute;e et la Sica cherche dix producteurs pour d&eacute;velopper une offre de framboises, m&ucirc;res et myrtilles. Les premi&egrave;res plantations de myrtilles en plein champ auront lieu en septembre.</p><h3>Semis d&rsquo;artichauts</h3><p>Autre innovation au niveau de la production&thinsp;: la Sica travaille sur une technique de production d&rsquo;artichauts par semis, qui &eacute;vite le travail de d&eacute;drageonnage, tr&egrave;s gourmand en main-d&rsquo;&oelig;uvre. Enfin, &agrave; c&ocirc;t&eacute; des l&eacute;gumes conventionnels et des l&eacute;gumes bio, dont le chiffre d&rsquo;affaires a encore progress&eacute; de 20 % en 2019, la Sica Saint-Pol-de-L&eacute;on d&eacute;veloppe son offre de l&eacute;gumes cultiv&eacute;s sans pesticides. Apr&egrave;s la tomate, l&rsquo;&eacute;chalote traditionnelle et le potimarron, la gamme s&rsquo;&eacute;tend d&eacute;sormais au brocoli, au Romanesco et au chou-fleur, avec au total 10&thinsp;000 t de l&eacute;gumes cultiv&eacute;s sans pesticides en 2019. &laquo;<em> Le sans pesticides int&eacute;resse les consommateurs et permet d&eacute;sormais une plus-value, notamment en tomate, &eacute;chalote et brocoli</em> &raquo;, indique Marc Kerangu&eacute;ven.</p><p><strong>Lire aussi</strong> : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/annees-record-pour-l-activite-legumes-de-la-sica-saint-pol" target="_blank">Ann&eacute;e record pour l&rsquo;activit&eacute; l&eacute;gumes de la Sica Saint-Pol</a></p><p><strong>et aussi</strong> : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/bretagne-ventes-directes-a-la-sica-saint-pol-de-leon" target="_blank">Bretagne : ventes directes &agrave; la Sica Saint Pol-de-L&eacute;on ?</a></p><h2>Fresh&rsquo;Nov&thinsp;: acc&eacute;l&eacute;rateur d&rsquo;innovation</h2><p>Pour capter de nouvelles opportunit&eacute;s et explorer de nouveaux usages, la Sica a cr&eacute;&eacute; en 2018 une filiale commerciale, Fresh&rsquo;Nov. <em>&laquo; Les l&eacute;gumes de la Sica sont majoritairement vendus par des n&eacute;gociants</em>, explique Marc Kerangu&eacute;ven. <em>Mais quand nous lan&ccedil;ons un nouveau produit et que les volumes sont limit&eacute;s, les n&eacute;gociants ne sont pas forc&eacute;ment int&eacute;ress&eacute;s. Fresh&rsquo;Nov permet de tester l&rsquo;offre et d&rsquo;explorer de nouveaux march&eacute;s. &raquo;</em> Le d&eacute;veloppement des fruits rouges se fait ainsi dans le cadre de Fresh&rsquo;Nov. C&rsquo;est aussi elle qui commercialise les paniers de l&eacute;gumes r&eacute;f&eacute;renc&eacute;s sur Amazon, qui pendant le confinement ont atteint jusqu&rsquo;&agrave; 1&thinsp;000 colis/jour. Enfin, des tests de circuits de proximit&eacute; ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; faits par Fresh&rsquo;Nov pour r&eacute;pondre &agrave; la demande pendant le confinement.</p>


Nouveaux légumes, nouvelles présentations, nouveaux modes de production ou de commercialisation : la Sica Saint-Pol-de-Léon innove pour mieux vendre et valoriser ses produits.

La Sica Saint-Pol-de-Léon mise sur l’innovation


<p>Un pic de chaleur est pr&eacute;vu sur la France cette semaine. <em>&laquo;&nbsp;Mercredi, jeudi, vendredi, journ&eacute;es les plus chaudes de l'&eacute;pisode, le mercure d&eacute;passera les 30 &deg;C sur la majeure partie du pays&nbsp;&raquo;,</em> pr&eacute;vient M&eacute;t&eacute;o-France. Le seuil des 35&deg;C est attendu dans le Sud-Ouest. De quoi acc&eacute;l&eacute;rer les chantiers de r&eacute;colte, qui affichent d'ores et d&eacute;j&agrave; une avance de l'ordre de 10 &agrave; 15 jours.</p><blockquote class="twitter-tweet"><p lang="fr" dir="ltr">Moisson 2020 &#9989; secteur Arrou (28) dans l'orge Etincel J'&#10084;  <br>H 12.4 &agrave; 13.6 Ps 63 &agrave; 66 Cal 60 &agrave; 70 <a href="https://t.co/papIhCNU7p">pic.twitter.com/papIhCNU7p</a></p>&mdash; Accault &Eacute;tienne (@AccaultE) <a href="https://twitter.com/AccaultE/status/1275131979579756546?ref_src=twsrc%5Etfw">June 22, 2020</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
<p>Apr&egrave;s cette semaine de fortes chaleurs, des orages sont attendus &agrave; partir de vendredi sur l'ouest du pays. <em>&laquo;&nbsp;Le temps restera encore tr&egrave;s chaud &agrave; l'est. En fin de semaine, la d&eacute;gradation orageuse gagnera progressivement l'ensemble du territoire&nbsp;&raquo;,</em> pr&eacute;voit M&eacute;t&eacute;o-France.</p>



De fortes températures sont attendues sur l'hexagone dans les prochains jours. De quoi accélérer la moisson 2020, qui a démarré avec une dizaine de jours d’avance.


Coup de chaud sur la France, les chantiers de récolte s’accélèrent

<p>Respectivement bas&eacute;es &agrave; Villefranche, dans l&rsquo;Allier et &agrave; Charolles en Sa&ocirc;ne et Loire, les deux coop&eacute;ratives Socaviac et Global ont officiellement fusionn&eacute; le 4 juin dernier pour donner naissance &agrave; une seule nouvelle entit&eacute; : Feder Elevage. Dans les faits elles avaient d&eacute;j&agrave; tiss&eacute; de nombreux liens depuis janvier 2012 dans le cadre de l&rsquo;Union des Coop&eacute;ratives Agricoles Feder (UCA Feder). Le conseil d&rsquo;administration de Feder &eacute;levage est compos&eacute; de 36 membres (18 ex GLOBAL et 18 ex SOCAVIAC). Sa pr&eacute;sidence a &eacute;t&eacute; confi&eacute;e &agrave; Yves Largy, &eacute;leveur en Sa&ocirc;ne et Loire et sa vice-pr&eacute;sidence &agrave; Bertrand Laboisse, &eacute;leveur dans l&rsquo;Allier. Feder &eacute;levage totalise douze sections territoriales, lesquelles s&rsquo;&eacute;tendent sur les r&eacute;gions Centre Val de Loire, Nouvelle Aquitaine Limousin Poitou-Charente, Grand Est, Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, Bourgogne-Franche-Comt&eacute;. Son si&egrave;ge sera bas&eacute; &agrave; Villefranche d'Allier, &agrave; c&ocirc;t&eacute; de Montlu&ccedil;on.</p><p><em>&laquo; Cette vaste zone red&eacute;coup&eacute;e en sections</em><em> </em><em>permettra une repr&eacute;sentation la plus forte possible des territoires et des productions pour rapporter et conserver de la proximit&eacute; aux adh&eacute;rents &raquo;</em>, pr&eacute;cise Michel Millot son directeur g&eacute;n&eacute;ral. L&rsquo;Union des Coop&eacute;ratives Agricoles FEDER regroupe donc d&eacute;sormais Feder &eacute;levage, mais &eacute;galement deux coop&eacute;ratives ovines : Terre d&rsquo;Ovin et Copagno ainsi que Feder &eacute;leveur Bio, une coop&eacute;rative mixte ovin-bovin concernant les seuls &eacute;levages en agriculture biologique. L&rsquo;UCA Feder concerne quelques 4 500 &eacute;leveurs coop&eacute;rateurs r&eacute;partis dans 21 d&eacute;partements allant du Massif Central au nord de la r&eacute;gion Champagne-Ardennes en incluant une bonne partie de la R&eacute;gion Bourgogne Franche-Comt&eacute;. Cette union de coop&eacute;ratives commercialise quelques 192 000 bovins et 150 000 ovins/an.</p>


Après une longue période de fiançailles de huit années, les deux coopératives Global et Feder ont fini par se marier le quatre juin dernier. La nouvelle structure s’appelle Feder Elevage.

Création de Feder élevage

<p><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-disponibilites-en-paille-sannoncent-moins-importantes-et-plus-precoces">La baisse du niveau d&rsquo;emblavements de c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re et la diminution de leur biomasse</a>, en raison des conditions climatiques de ce printemps, laissent craindre un manque de paille pour 2020. Et en cas de p&eacute;nurie, son prix peut flamber.</p><p>Dans ce contexte, diverses alternatives existent pour r&eacute;duire ou supprimer la paille pour la liti&egrave;re de ses animaux., en voici un certain nombre.</p><h3 class="sequence">1 La dolomie</h3><p class="sequence">Connue comme amendement calco-magn&eacute;sien pour les sols, la dolomie du Poitou, sable s&eacute;dimentaire tr&egrave;s fin, peut-&ecirc;tre employ&eacute;e pour la liti&egrave;re des animaux. Elle a ainsi une double fonction, une fois &eacute;pandue (optimisation du pH du sol par l&rsquo;amendement). Elle peut &ecirc;tre utilis&eacute;e seule ou en m&eacute;lange. Elle s&rsquo;adapte &agrave; tous types d&rsquo;&eacute;levages et est exploitable en agriculture biologique.</p><p><strong>Lire : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/la-litiere-de-dolomie-une-alternative-la-paille">La liti&egrave;re de dolomie, une alternative &agrave; la paille</a></strong></p><h3 class="sequence">2 La balle de riz</h3><p class="sequence">L&rsquo;enveloppe du grain de riz peut tout &agrave; fait servir de liti&egrave;re. La balle de riz fait peu de poussi&egrave;re. Son pouvoir d&rsquo;absorption est important, sa texture fine et la temp&eacute;rature de la liti&egrave;re ne monte que tr&egrave;s peu par rapport &agrave; la paille.</p><p><strong>Lire : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/de-la-balle-de-riz-pour-litiere">De la balle de riz pour liti&egrave;re</a></strong></p><h3 class="sequence">3 Les plaquettes bois</h3><p class="sequence">Le recours aux plaquettes de bois en substitution ou en compl&eacute;ment de la paille est souvent une opportunit&eacute; les ann&eacute;es o&ugrave; le prix de la paille flambe. Cette technique est d&eacute;sormais mieux connue et compatible pour &ecirc;tre utilis&eacute;e comme liti&egrave;re pour les m&egrave;res ou pour les jeunes bovins. Elle permet de valoriser la ressource en bois des exploitations bocag&egrave;res.</p><p><strong>Lire : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/du-bon-usage-des-plaquettes-de-bois-en-litiere">Du bon usage des plaquettes de bois en liti&egrave;re</a></strong></p><p><strong>Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-litieres-plaquettes-conviennent-aux-jb">Les liti&egrave;res plaquettes conviennent aux jeunes bovins</a></strong></p><h3 class="sequence">4 Une liti&egrave;re recycl&eacute;e</h3><p class="sequence">En Italie, une coop&eacute;rative d&rsquo;&eacute;leveurs ass&egrave;che la partie solide du digestat avant de s&rsquo;en servir comme liti&egrave;re en l&rsquo;associant &agrave; de la paille permettant ainsi d&rsquo;&eacute;conomiser cette derni&egrave;re et de valoriser la chaleur produite par la combustion du gaz d&rsquo;un m&eacute;thaniseur.</p><p><strong>Lire : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/une-litiere-recyclee-un-peu-particuliere">Une liti&egrave;re recycl&eacute;e un peu particuli&egrave;re</a></strong></p><h3 class="sequence">5 Les logettes</h3><p class="sequence">Avant de construire un b&acirc;timent, il est recommand&eacute; d&rsquo;analyser le budget liti&egrave;re de pr&egrave;s. Les logettes ne sont pas incompatibles avec les stabulations pour vaches allaitantes. Les r&eacute;alisations existantes le d&eacute;montrent. L&rsquo;un des int&eacute;r&ecirc;ts des stabulations &agrave; logettes est l&rsquo;&eacute;conomie de paille</p><p><strong>Lire : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/economiser-avec-les-stabulations-logettes">Economiser avec les stabulations &agrave; logettes</a></strong></p><p><strong>Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/100-logettes-et-zero-paille-pour-les-femelles-delevage-0">100 % logettes et z&eacute;ro paille pour les femelles d&rsquo;&eacute;levage</a></strong></p>


Les disponibilités en paille s'annoncent moins importantes et plus précoces pour la campagne 2020. Différentes possibilités permettent de réduire voire supprimer la paille pour la litière.

Cinq alternatives à la paille pour la litière des bovins viande


<p>Ce plaidoyer est cosign&eacute; entre autres par la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, la F&eacute;d&eacute;ration nationale d'agriculture biologique (FNAB), Terre de liens,&nbsp; Greenpeace ou la fondation Nicolas Hulot. Il estime <em>"indispensable et urgente"</em> une refonte de la politique fonci&egrave;re actuelle afin de<em>&nbsp;"revaloriser et dynamiser nos campagnes"</em> en facilitant l'installation de nouveaux paysans et<em>&nbsp;"la transmission des fermes en agro&eacute;cologie".&nbsp;</em></p><p>Le temps presse, affirment les organisations :<em>&nbsp;"Chaque jour, en France, plus de 100 hectares disparaissent sous le b&eacute;ton ou le bitume", "et chaque mois 500 agriculteurs arr&ecirc;tent leur m&eacute;tier sans &ecirc;tre remplac&eacute;s". </em>Il s'agit aussi, selon ce collectif, de <em>"pr&eacute;server le climat et la biodiversit&eacute;, stopper les accaparements fonciers en France et ailleurs et tendre vers la souverainet&eacute; alimentaire".</em></p><p>Cet appel survient plus de dix jours apr&egrave;s une d&eacute;claration de Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture, &eacute;voquant un <em>"probable"</em> coup d'arr&ecirc;t &agrave; l'&eacute;laboration d'un loi fonci&egrave;re. Lors d'une audition devant des d&eacute;put&eacute;s, le ministre avait affirm&eacute; qu'il &eacute;tait<em>&nbsp;"probable qu'il n'y aur[ait] pas de loi fonci&egrave;re, compte tenu du d&eacute;calage qu'il y a[vait] eu avec l'arr&ecirc;t du Parlement".</em></p><p><em>"Tout ce qui pourra &ecirc;tre pris par d&eacute;cret, par arr&ecirc;t&eacute;, de fa&ccedil;on r&egrave;glementaire, nous le prendrons"</em>, avait-il toutefois promis, affirmant qu'il &eacute;tait<em>&nbsp;"hors de question de reculer sur le sujet". </em>Cette loi avait &eacute;t&eacute; appel&eacute;e de ses voeux par le pr&eacute;sident Macron lors de sa visite au salon de l'Agriculture 2019.</p><p>&Eacute;voquant le vote par la Convention citoyenne pour le climat de mesures pour r&eacute;pondre &agrave; <em>"la lutte contre l'artificialisation des sols et celle de l'installation des agriculteurs en agro&eacute;cologie",</em> les dix organisations exhortent le gouvernement &agrave; inscrire ce texte &agrave; l'agenda l&eacute;gislatif 2021.</p>



Dix organisations, dont des ONG et des organismes professionnels agricoles, appellent le gouvernement à "respecter ses engagements" en inscrivant à l'agenda parlementaire un projet de loi foncière destiné notamment à favoriser l'installation de jeunes agriculteurs et le développement de l'agroécologie.


Dix organisations demandent une loi foncière pour 2021


<p>Chez Claas, Telemetics d&eacute;signe le syst&egrave;me num&eacute;rique de transmission de donn&eacute;es qui permet de consulter et de documenter en continu les donn&eacute;es de travail, les trajectoires et les donn&eacute;es de rendement des moissonneuses-batteuses, ensileuses et tracteurs qui en sont &eacute;quip&eacute;s. Via le r&eacute;seau de t&eacute;l&eacute;phonie mobile, toutes les donn&eacute;es sont transmises par les machines au serveur o&ugrave; elles sont trait&eacute;es et enregistr&eacute;es. Il est ensuite possible de les afficher et analyser en temps r&eacute;el ou ult&eacute;rieurement dans le portail Telematics depuis le serveur via Internet et l'ordinateur de l'exploitation, l'ordinateur portable ou le smartphone, ou encore de les exporter dans tous les programmes standard de gestion de l'exploitation agricole. Avec la documentation automatique, le constructeur enrichit son service d'une nouvelle fonctionnalit&eacute;, permettant de transmettre automatiquement les donn&eacute;es de chantier &agrave; un serveur, sans intervention du conducteur. Il suffit au pr&eacute;alable d'enregistrer les limites de parcelles sur le site d&eacute;di&eacute; pour que le syst&egrave;me reconnaisse automatiquement la parcelle o&ugrave; se trouve la machine concern&eacute;e.</p><h2>Rendement et valeurs nutritionnelles</h2><p>Telematics permet ainsi de documenter le temps de travail, les &eacute;tapes de travail, la consommation de carburant, la position des machines et enfin les donn&eacute;es agronomiques (rendements, doses appliqu&eacute;es etc). En pr&eacute;sence d'une ensileuse Jaguar par exemple, dot&eacute; du syst&egrave;me d'analyse NIR, le syst&egrave;me permet de caract&eacute;riser l'ensilage du point de vue en mati&egrave;re s&egrave;che, l'amidon, les prot&eacute;ines brutes, les fibres brutes, les cendres brutes, la mati&egrave;re grasse brute et la teneur en sucre. Via l'interface Isobus, il est aussi possible de documenter les donn&eacute;es d'outils attel&eacute;s enregistr&eacute;s, comme une presse ou une remorque autochargeuse, et de les exporter au format IsoXML. Le syst&egrave;me permet par ailleurs de r&eacute;aliser un diagnostic &agrave; distance apr&egrave;s en avoir donn&eacute; l'autorisation &agrave; son concessionnaire. Telematics est d&eacute;clin&eacute; en application mobile.</p><h2>DataConnect, le cloud to cloud multi-constructeurs</h2><p>Avec DataConnect, Claas pousse plus loin la connectivit&eacute; en sortant de l'inf&eacute;odation avec tel ou tel constructeur. DataConnect autorise en effet l'&eacute;change de donn&eacute;es des machines entre les portails internet de 365FarmNet, Case IH (AFS Connect), John Deere (John Deere Operations Center), New Holland (MyPLM Connect) et Steyr (S-Tech). Ainsi, l'op&eacute;rateur peut surveiller et collecter les informations de son parc mixte dans le syst&egrave;me de son choix. Le lancement de DataConnect est pr&eacute;vu pur cet &eacute;t&eacute;.</p>



Avec la documentation automatique, le système Telematics permet de transmettre automatiquement les données de chantier à un serveur, sans intervention du conducteur. La fonctionnalité s’applique aux automoteurs et aux outils attelés.


Telematics, la plateforme automatique de Claas

<p>Euronext a annonc&eacute;, via un communiqu&eacute; le 19 juin, que le terminal 1 bas&eacute; &agrave; Rouen appartenant &agrave; la soci&eacute;t&eacute; d&rsquo;exploitation portuaire Socomac, filiale du Groupe Soufflet N&eacute;goce, et agr&eacute;&eacute; pour recevoir les livraisons du contrat &agrave; terme bl&eacute; tendre meunier n&deg;2, subira des travaux, et ce d&rsquo;octobre 2020 jusqu&rsquo;&agrave; janvier 2021. Par cons&eacute;quent, aucune livraison ne sera possible durant cette p&eacute;riode, soit pour l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance d&eacute;cembre 2020. Euronext rappelle que la capacit&eacute; de stockage du silo en question est de 160 000 t.</p><p>&laquo; <em>Nous allons proc&eacute;der &agrave; d&rsquo;importants travaux de rempi&eacute;tement et de modernisation du terminal en coordination avec Haropa, Port de Rouen. Un rideau de sout&egrave;nement mixte sous-fluvial sera r&eacute;alis&eacute; afin d&rsquo;adapter le quai de chargement au nouveau tirant d&rsquo;eau de la Seine et une nouvelle grue de chargement innovante anti-poussi&egrave;res sera install&eacute;e </em>&raquo;, a pr&eacute;cis&eacute; Jean-Fran&ccedil;ois L&eacute;py, directeur g&eacute;n&eacute;ral du groupe Soufflet N&eacute;goce.</p>


Les travaux vont empêcher les livraisons d’octobre 2020 à janvier 2021, annonce la société boursière le 19 juin.

Euronext annonce des travaux dans l'un de ses silos agréés pour la livraison de blé meunier

<img src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/sites/grandes-cultures/files/styles/medium/public/_gersycoop-plantescompagnes1.jpg?itok=MMnvOFOX" width="738" height="507" alt="Du tr&egrave;fle violet sous colza, en mai. &quot;C&rsquo;est une plante capable de r&eacute;sister au sec et &agrave; l&rsquo;ombrage important du colza. &Agrave; la r&eacute;colte, on a un joli tapis vert qui va pouvoir tenir le chaume propre&quot;, t&eacute;moigne Laetitia Laffont, Gersycoop. &copy; Gersycoop" typeof="foaf:Image"/>
<h3>Quel est l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des plantes compagnes&thinsp;?</h3><p>Laetitia Laffont : Associer des plantes adapt&eacute;es avec le colza permet de cumuler les b&eacute;n&eacute;fices&thinsp;:<strong> on diminue la pression insectes et l&rsquo;on ma&icirc;trise l&rsquo;enherbement quand le salissement n&rsquo;est pas trop important</strong>. Dans les situations avec une pression de salissement faible &agrave; moyenne, les plantes compagnes vont permettre de <strong>diminuer le nombre de passages herbicides</strong>. On pourra par exemple ne faire qu&rsquo;un antigramin&eacute;es, ou rien du tout sur les parcelles peu sales. Cela ne fait pas de miracles non plus. En cas d&rsquo;infestation plus importante, les plantes compagnes ne suffiront pas.</p><p>Lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/colza-les-legumineuses-associees-stimulent-sa-croissance">stimulez la croissance du colza gr&acirc;ce aux l&eacute;gumineuses associ&eacute;es</a></p><h3>Les plantes compagnes permettent-elles de se passer d&rsquo;insecticide&thinsp;?</h3><p>Difficile de parler de z&eacute;ro insecticide car cela d&eacute;pend de la pression de l&rsquo;ann&eacute;e. Ce qui est s&ucirc;r, c&rsquo;est qu&rsquo;il y a un effet de dilution et de confusion, et que les plantes compagnes sont un tr&egrave;s bon moyen de faire baisser la pression. <strong>On note tous les ans une diminution du nombre d&rsquo;insecticides sur les parcelles o&ugrave; il y a des plantes compagnes par rapport aux autres parcelles</strong>. Il faut n&eacute;anmoins maintenir la surveillance des cultures. Ce n&rsquo;est pas parce que l&rsquo;on a implant&eacute; des plantes compagnes qu&rsquo;il n&rsquo;y aura pas d&rsquo;insectes. Il sera difficile de faire l&rsquo;impasse en cas de forte pression.</p><p>Lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/les-ravageurs-de-printemps-laffut-de-colzas-affaiblis">les ravageurs de printemps &agrave; l&rsquo;aff&ucirc;t de colzas affaiblis</a></p><h3>Quelles sont les pr&eacute;conisations chez Gersycoop concernant les esp&egrave;ces adapt&eacute;es&thinsp;?</h3><p>Nous avons lanc&eacute; des essais sur les plantes compagnes depuis plusieurs ann&eacute;es d&eacute;j&agrave;. &Agrave; l&rsquo;origine, la pratique pr&eacute;conis&eacute;e &eacute;tait d&rsquo;implanter des couverts g&eacute;lifs d&eacute;truits pendant l&rsquo;hiver, ou, dans le pire des cas, pour lesquels il fallait faire un traitement pour les d&eacute;truire en sortie d&rsquo;hiver. Cette technique n&rsquo;a pas pris dans notre r&eacute;gion.<strong> Nous avons rarement de vraie s&eacute;quence de gel hivernal et l&rsquo;on se retrouvait souvent avec des f&eacute;veroles non d&eacute;truites ou des vesces qui venaient g&ecirc;ner le colza,</strong> qu&rsquo;il fallait d&eacute;truire avec un herbicide. Mon coll&egrave;gue Serge Letellier a cherch&eacute; &agrave; travailler avec d&rsquo;autres plantes, non g&eacute;lives et surtout moins g&ecirc;nantes. <strong>L&rsquo;id&eacute;e &eacute;tait de les garder sous le colza de mani&egrave;re &agrave; avoir un couvert d&eacute;j&agrave; en place &agrave; la r&eacute;colte</strong>. Il y a eu un gros travail de criblage et d&rsquo;essais pour d&eacute;terminer quelles esp&egrave;ces convenaient. Il fallait trouver <strong>un compromis entre des plantes qui arrivent &agrave; couvrir suffisamment le sol pour limiter les adventices</strong>, sans trop se d&eacute;velopper pour ne pas concurrencer le colza.</p><p> Du tr&egrave;fle violet sous colza, en mai. "C&rsquo;est une plante capable de r&eacute;sister au sec et &agrave; l&rsquo;ombrage important du colza. &Agrave; la r&eacute;colte, on a un joli tapis vert qui va pouvoir tenir le chaume propre", t&eacute;moigne Laetitia Laffont, Gersycoop. &copy; Gersycoop</p><h3>Quelles esp&egrave;ces sont ressorties du lot&thinsp;sous couvert du colza ?</h3><p><strong>On tourne aujourd&rsquo;hui beaucoup autour des tr&egrave;fles</strong>, et essentiellement du tr&egrave;fle violet. C&rsquo;est une plante qui s&rsquo;implante assez facilement sous nos conditions, capable de r&eacute;sister au sec et &agrave; l&rsquo;ombrage important du colza. &Agrave; la r&eacute;colte du colza, on a ainsi un joli tapis vert qui va pouvoir tenir le chaume propre. <strong>Le tr&egrave;fle assure la fonction de couvert avec tous les b&eacute;n&eacute;fices que l&rsquo;on peut en tirer pour la culture suivante</strong>. C&rsquo;est aussi un bon levier dans la lutte contre l&rsquo;&eacute;rosion, qui est un gros enjeu sur notre secteur. Le tr&egrave;fle violet fonctionne tr&egrave;s bien associ&eacute; avec d&rsquo;autres tr&egrave;fles ou avec de la lentille.</p><p>Lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/des-couverts-vegetaux-dinterculture-contre-le-risque-derosion">des couverts v&eacute;g&eacute;taux d&rsquo;interculture contre le risque d&rsquo;&eacute;rosion</a></p><h3>Quel est l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de l'association tr&egrave;fles/lentille&thinsp;?</h3><p>Le seul point n&eacute;gatif du tr&egrave;fle violet est qu&rsquo;il est un peu long &agrave; se d&eacute;velopper. L&rsquo;id&eacute;al est de l&rsquo;associer &agrave; quelque chose qui va d&eacute;marrer plus vite, occuper l&rsquo;espace avant lui, avant qu&rsquo;il ne prenne le relais. <strong>On a trouv&eacute; un m&eacute;lange de tr&egrave;fle violet et de lentille vendu par Caussade qui fonctionne bien</strong>. Il est utilis&eacute; &agrave; la dose de 15 kg/ha, en conservant une densit&eacute; normale pour le colza. La lentille d&eacute;marre tr&egrave;s vite et occupe vite l&rsquo;espace. En revanche, on ne la retrouve quasiment pas &agrave; la sortie car elle ne supporte pas l&rsquo;ombrage, et est peut-&ecirc;tre plus sensible au gel que le tr&egrave;fle. Le tr&egrave;fle prend donc le relais derri&egrave;re. <strong>On peut aussi faire des m&eacute;langes de plusieurs tr&egrave;fles, avec du tr&egrave;fle violet, du tr&egrave;fle blanc, du tr&egrave;fle souterrain, ou pourquoi pas du tr&egrave;fle d&rsquo;Alexandrie</strong>, m&ecirc;me si ce dernier a un peu tendance &agrave; monter. Cette utilisation en m&eacute;lange se traduit par une plus grande dynamique au d&eacute;but. Il semble que les tr&egrave;fles se d&eacute;veloppent plus vite ensemble que lorsqu&rsquo;ils sont utilis&eacute;s s&eacute;par&eacute;ment.</p><h3>Y a-t-il des esp&egrave;ces &agrave; &eacute;viter pour les plantes compagnes&thinsp;?</h3><p>Il y a toujours des agriculteurs qui utilisent la f&eacute;verole car c&rsquo;est une l&eacute;gumineuse, qui a aussi l&rsquo;avantage de son faible co&ucirc;t. Le probl&egrave;me chez nous est que <strong>si la densit&eacute; de f&eacute;verole est trop &eacute;lev&eacute;e, cela favorise l&rsquo;&eacute;longation du colza</strong>. Si l&rsquo;on met de la f&eacute;verole, il faut faire attention &agrave; la densit&eacute;. Et nous d&eacute;conseillons la vesce commune car c&rsquo;est une plante grimpante. Dans notre secteur, faute de gel suffisant, on est quasiment s&ucirc;r de la retrouver par-dessus le colza &agrave; la moisson, ce qui peut fortement compliquer la r&eacute;colte. Ce serait diff&eacute;rent si les temp&eacute;ratures descendaient souvent &agrave; -7 &deg;C. Il existe une vesce &eacute;rig&eacute;e, qui ne grimpe pas. Elle ressemble &eacute;tonnamment &agrave; la lentille, avec un peu plus de biomasse. C&rsquo;est quelque chose d&rsquo;int&eacute;ressant concernant la couverture du sol. Nous menons actuellement des essais avec cette esp&egrave;ce.</p><h3>Cette technique se d&eacute;veloppe-t-elle dans votre secteur&thinsp;?</h3><p>Cette m&eacute;thode marche bien et elle se d&eacute;veloppe fortement sur notre territoire. La principale contrainte ces derni&egrave;res ann&eacute;es a &eacute;t&eacute; la longue p&eacute;riode de sec au moment de l&rsquo;implantation des colzas. Cela a conduit &agrave; une sole deux fois plus faible que pr&eacute;vu. Et forc&eacute;ment, si l&rsquo;on n&rsquo;a pas les bonnes conditions pour le colza on ne les a pas non plus pour les plantes compagnes.</p><h3>L&rsquo;utilisation de plantes compagnes influence-t-elle les recommandations de dates de semis&thinsp;?</h3><p>Ajouter des plantes compagnes ne va pas changer la date habituelle d&rsquo;implantation du colza. Aujourd&rsquo;hui, avec les probl&egrave;mes de sec que l&rsquo;on conna&icirc;t, <strong>on incite les agriculteurs &agrave; semer le plus t&ocirc;t possible, autour du 15 ao&ucirc;t pour les plus pr&eacute;coces, et jusqu&rsquo;au 10 septembre pour les plus tardifs, dans le sud du Gers</strong>. Mais ce n&rsquo;est pas li&eacute; aux plantes compagnes. Dans certains secteurs en France le colza se s&egrave;me au semoir &agrave; c&eacute;r&eacute;ales. Dans ce cas on peut m&eacute;langer les plantes compagnes et le colza dans le semoir pour tout semer en m&ecirc;me temps. Chez nous le colza est implant&eacute; au monograine. Pour les plantes compagnes on est donc oblig&eacute; de faire un passage avant pour les semer avec un semoir &agrave; c&eacute;r&eacute;ale, puis de repasser dans les jours qui suivent pour semer le colza.</p>


Faute de gel hivernal suffisant pour détruire les plantes compagnes, la coopérative gersoise Gersycoop a adapté la technique pour développer un couvert qui reste en place après le colza. Un atout contre les adventices, contre les insectes et contre l’érosion, explique Laetitia Laffont, du service agronomique de la coopérative.