&#65279;En 2016, dans le cadre du projet Conser, puis en 2017, des essais ont &eacute;t&eacute; men&eacute;s au Ctifl de Carquefou pour d&eacute;velopper un capteur de temp&eacute;rature du fruit du concombre permettant d'am&eacute;liorer la conduite en se basant sur les besoins physiologiques en temps r&eacute;el des fruits. &laquo; La temp&eacute;rature du fruit r&eacute;git son grossissement, explique Vincent Truffault, du Ctifl de Carquefou. D'apr&egrave;s la litt&eacute;rature, son optimum serait de25&deg;C. Par ailleurs, la dynamique de temp&eacute;rature du fruit au cours de la journ&eacute;e est un bon indicateur des p&eacute;riodes &agrave; risque de condensation. Son enregistrement en temps r&eacute;el permettrait donc d'am&eacute;liorer la ma&icirc;trise sanitaire par un pilotage de la d&eacute;shumidification de la serre &eacute;vitant la condensation sur fruits. &raquo; Dans un premier temps, les travaux ont port&eacute; sur la mise au point d'un capteur de temp&eacute;rature de fruit et sur les conditions d'utilisation. Le capteur, mis au point avec Hortimax, est une sonde infrarouge que l'on positionne en direction d'un fruit. &laquo; C'est un capteur robuste et fiable. Son positionnement peut &ecirc;tre am&eacute;lior&eacute; par la pr&eacute;sence d'un guide entourant le fruit. Il est n&eacute;cessaire de le replacer apr&egrave;s chaque r&eacute;colte et chaque descente de la plante. &raquo; Le capteur doit &ecirc;tre positionn&eacute; &agrave; la base d'un gros fruit, identifi&eacute;e comme la zone la plus &agrave; risque de condensation. Cela est d&ucirc; &agrave; la forte inertie des gros fruits par rapport aux petits fruits, qui eux se r&eacute;chauffent plus vite en phase de relance.&nbsp;<h2 style="text-align:justify;">Une &eacute;conomie d'&eacute;nergie de 6 %&nbsp;</h2>Les essais, men&eacute;s sur culture sur fil haut, ont compar&eacute; une conduite t&eacute;moin avec un pilotage classique du climat par rapport &agrave; la temp&eacute;rature ambiante et une conduite bas&eacute;e sur la temp&eacute;rature de fruit. La d&eacute;shumidification est alors pilot&eacute;e par la temp&eacute;rature de fruit : quand la diff&eacute;rence entre la temp&eacute;rature du point de ros&eacute;e et la temp&eacute;rature du fruit est inf&eacute;rieure &agrave; 1&deg;C, la d&eacute;shumidification est activ&eacute;e. Le climat est lui aussi g&eacute;r&eacute; selon la temp&eacute;rature de fruit. En journ&eacute;e, cette temp&eacute;rature est maintenue &agrave; 25&deg;C par la mise en route du forcas si la temp&eacute;rature est inf&eacute;rieure &agrave; la consigne. La nuit, la consigne est &agrave; 19&deg;C. La vitesse de croissance des fruits est significativement augment&eacute;e quand la serre est pilot&eacute;e selon la temp&eacute;rature de fruit. Le d&eacute;calage de croissance avec le t&eacute;moin n'est cependant que de deux jours, correspondant au d&eacute;lai entre deux r&eacute;coltes. &laquo; Le rendement n'est &nbsp;pas impact&eacute; par cette conduite &raquo;, constate Vincent Truffault.La conduite bas&eacute;e sur la temp&eacute;rature de fruit permet par contre une &eacute;conomie d'&eacute;nergie, de 6,3 % dans l'essai. Les &eacute;conomies sont r&eacute;alis&eacute;es la nuit, la d&eacute;shumidification n'&eacute;tant activ&eacute;e que quand la temp&eacute;rature de fruit approche celle du point de ros&eacute;e, ce qui permet d'&eacute;conomiser l'&eacute;nergie sans affecter le d&eacute;veloppement et la performance de la plante.La ma&icirc;trise sanitaire est tout &agrave; fait satisfaisante. &laquo; Sur la deuxi&egrave;me culture, de juin &agrave; octobre, nous n'avons d&ucirc; intervenir qu'une fois contre l'o&iuml;dium, en toute fin de culture, alors que la pression semblait assez &eacute;lev&eacute;e, pr&eacute;cise l'exp&eacute;rimentateur. Nous n'avons relev&eacute; aucun sympt&ocirc;me de Botrytis ou de Didymella bryoniae. &raquo; A l'inverse, de jour, la consommation d'&eacute;nergie est augment&eacute;e pour maintenir la temp&eacute;rature de fruit &agrave; 25&deg;C. &laquo; Cette temp&eacute;rature peut &ecirc;tre atteinte plus facilement gr&acirc;ce &agrave; la radiation solaire, en maintenant un indice de surface foliaire (L.A.I.) de 3 &agrave; 4 par l'effeuillage &raquo;, estime Vincent Truffault. L'installation de capteurs de temp&eacute;rature de fruit s'av&eacute;rant int&eacute;ressante mais assez co&ucirc;teuse, les travaux vont se poursuivre en 2018 pour mettre au point un mod&egrave;le permettant de d&eacute;duire la temp&eacute;rature de fruit de donn&eacute;es fournies par des capteurs moins co&ucirc;teux (rayonnement, temp&eacute;rature ambiante).&nbsp;Magazine REUSSIR FRUITS ET LEGUMES - n&deg; 377 - novembre 2017 - V&eacute;ronique Bargain&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 D&#039;autres essais ont &eacute;t&eacute; initi&eacute;s en 2017 sur le contr&ocirc;le de la temp&eacute;rature de l&#039;apex des plantes par une cam&eacute;ra infra-rouge. &laquo; La temp&eacute;rature de l&#039;apex d&eacute;termine la vitesse d&#039;apparition des organes et leur taille finale, explique Vincent Truffault. L&#039;objectif en culture sur fil haut est d&#039;avoir une architecture de plante &eacute;quilibr&eacute;e, pas trop poussante pour limiter les temps de travaux mais permettant une cr&eacute;ation de fruits r&eacute;guli&egrave;re et rapide. &raquo; Les essais visent &agrave; confirmer en production les &eacute;l&eacute;ments de bibliographie&nbsp;puis &agrave; proposer des temp&eacute;ratures optimales et &agrave; identifier les moyens (ouvrants, &eacute;crans...) de piloter cette temp&eacute;rature et l&#039;architecture des plantes.
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L’utilisation d’un capteur de température de fruit du concombre pour piloter la déshumidification permet de mieux maîtriser le risque sanitaire et d’économiser l’énergie


Concombre : la déshumidification par la température de fruit

Les chiffres mis en avant par le constructeur ont &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;s dans un verger de cerisiers dont la production est destin&eacute;e &agrave; l'industrie, moyennant le recours &agrave; un vibreur d'arbres propos&eacute; par ailleurs par la marque. La b&acirc;che en PVC se d&eacute;ploie &agrave; partir d'un enrouleur m&eacute;canis&eacute;. Son d&eacute;roulement au sol est assur&eacute; par quatre clinquants robotis&eacute;s, synchronis&eacute;s pour &eacute;viter la formation de plis. Au pr&eacute;alable, le chauffeur a pu positionner le r&eacute;ceptacle tr&egrave;s pr&eacute;cis&eacute;ment dans l'axe de l'arbre gr&acirc;ce &agrave; l'&oelig;il d'une cam&eacute;ra et son &eacute;cran de contr&ocirc;le en cabine. Le d&eacute;roulage de la b&acirc;che en PVC, couvrant une surface de 10 X 10 m, s'op&egrave;re en 5 secondes.<h2>Un d&eacute;bit accru de 25 %</h2>Apr&egrave;s le vibrage de l'arbre, l'enroulement de la b&acirc;che a pour effet d'acheminer les fruits vers le convoyeur. Un syst&egrave;me de ventilation &eacute;limine les feuilles pendant le transport des fruits vers deux palox plac&eacute;s sur la plateforme arri&egrave;re du v&eacute;hicule. Pellenc estime que le r&eacute;ceptacle automatique procure un gain de temps de 25 % comparativement au d&eacute;ploiement manuel de b&acirc;ches. Brevet&eacute;, l'Expand R5090 est apte &agrave; intervenir sur les parcelles en banquette gr&acirc;ce &agrave; la hauteur sous ch&acirc;ssis de 50 cm. L'&eacute;quipement a re&ccedil;u une m&eacute;daille d'argent au Sitevi 2017.


C’est la performance offerte par l’outil semi-porté porteur d’une bâche déroulable de 10 X 10 m, assortie d’un système d’aspiration des feuilles et d’un convoyeur acheminant les fruits vers des palox.


Expand de Pellenc : 300 kg de fruits récoltés en 45 secondes

<h2>I - Les AOC viticoles</h2>1) Origine et fonctionnementLes AOC viticoles (Appellation d'Origine Contr&ocirc;l&eacute;e) sont n&eacute;es dans les ann&eacute;es 30, pour r&eacute;pondre &agrave; des probl&eacute;matiques de fraude et de concurrence d&eacute;loyale. Les AOC ont pour &eacute;quivalent europ&eacute;en les AOP (Appellation d'Origine Prot&eacute;g&eacute;e). Depuis 2002, une AOC ne peut exister sans &ecirc;tre automatiquement inscrite en AOP. Le r&ocirc;le essentiel d'une AOC est de garantir l'origine g&eacute;ographique d'un produit, les &eacute;tapes de sa fabrication (production et transformation) et le savoir-faire utilis&eacute; qui donnent ses caract&eacute;ristiques au produit. Pour chaque appellation, les conditions de production sont d&eacute;finies par un cahier des charges, &eacute;labor&eacute; par l'ensemble des producteurs et/ou des transformateurs r&eacute;unis en ODG (Organismes de D&eacute;fense et de Gestion) puis valid&eacute; par l'INAO (Institut National des Appellations d'Origine) d&eacute;sormais Institut National de l'Origine et de la Qualit&eacute;. Les&nbsp; ODG sont elles-m&ecirc;mes contr&ocirc;l&eacute;es par des organismes ind&eacute;pendants, agr&eacute;&eacute;s par l'INAO.2) L'impact commercial des AOC Il est ind&eacute;niable que les AOC sont, pour beaucoup de vignobles, un vecteur commercial important du fait de leur grande notori&eacute;t&eacute; aupr&egrave;s des consommateurs. Les expressions &laquo; acheter un Meursault, un Ch&acirc;teauneuf du Pape ou un Saint-Emilion &raquo; font partie du langage courant. N&eacute;anmoins, une AOC n'est ni une marque, ni un mod&egrave;le d&eacute;pos&eacute;. C'est un signe collectif, de caract&egrave;re public, que nul ne peut s'approprier. A cet &eacute;gard, il a &eacute;t&eacute; jug&eacute; que cette interdiction s'appliquait m&ecirc;me si un seul producteur b&eacute;n&eacute;ficie de l'appellation (cour d'Appel de Paris, 25 novembre 1985 : affaire Roman&eacute;e-Conti).<h2>II - Les MARQUES VITIVINICOLES</h2>1) G&eacute;n&eacute;ralit&eacute;s En mati&egrave;re viticole, comme dans tout autre domaine, le d&eacute;p&ocirc;t d'une marque vise &agrave; pr&eacute;munir son titulaire de tout risque de reproduction ou imitation pour des produits identiques ou similaires (articles L.713-2 et L.713-3 du Code de la Propri&eacute;t&eacute; intellectuelle). La propri&eacute;t&eacute; de la marque s'acquiert pour une p&eacute;riode de dix ans, renouvelable, lors du d&eacute;p&ocirc;t et de l'enregistrement de celle-ci aupr&egrave;s de l'INPI : Institut National de la Propri&eacute;t&eacute; Industrielle (article L.712-1 du Code de la Propri&eacute;t&eacute; intellectuelle). La marque viticole peut &ecirc;tre verbale (patronyme, lieu g&eacute;ographique...), figurative (&eacute;tiquettes, logos...) ou encore semifigurative (un &eacute;l&eacute;ment verbal associ&eacute; &agrave; un &eacute;l&eacute;ment figuratif). Elle doit r&eacute;pondre aux crit&egrave;res habituels de validit&eacute; : - &ecirc;tre distinctive (le terme utilis&eacute; ne doit pas se limiter &agrave; d&eacute;crire le produit d&eacute;sign&eacute;), - &ecirc;tre disponible (ne pas porter atteinte &agrave; un droit ant&eacute;rieur), - &ecirc;tre licite (conforme aux bonnes moeurs et &agrave; l'ordre public), - ne doit pas &ecirc;tre d&eacute;ceptive (&agrave; savoir ne pas induire le consommateur en erreur). Dans le monde viticole, l'utilisation, pour le d&eacute;p&ocirc;t d'une marque, de termes prot&eacute;g&eacute;s, tels que &laquo; ch&acirc;teau &raquo;, &laquo; clos &raquo;, &laquo; cru &raquo;, &laquo; hospices &raquo; (qui doivent obligatoirement provenir d'une zone AOC), mais aussi &laquo; bastide &raquo;, &laquo; domaine &raquo;... est tr&egrave;s r&eacute;glement&eacute;e. Elle est soumise &agrave; l'article 7 du d&eacute;cret du 4 mai 2012 relatif &agrave; l'&eacute;tiquetage et &agrave; la tra&ccedil;abilit&eacute; des produits vitivinicoles et &agrave; certaines pratiques oenologiques. Il convient de distinguer 2 types de marque.2) Les marques viticoles ou domaniales Ce type de marque d&eacute;signe des vins issus d'exploitations identifi&eacute;es (lieu g&eacute;ographique, nom du domaine, nom du vigneron etc.). Lorsque la marque porte le nom de l'exploitation dont elle sert &agrave; commercialiser la production, elle est dite domaniale et est consid&eacute;r&eacute;e comme indissociable du lieu de production. Ainsi, elle ne peut &ecirc;tre c&eacute;d&eacute;e s&eacute;par&eacute;ment de l'exploitation viticole dont elle porte le nom (Cour de cassation, Jurisprudence Cassevert de 1955). Elle pourrait ainsi devenir d&eacute;ceptive dans la mesure o&ugrave; elle garantit la provenance du vin qu'elle d&eacute;signe. Ce type de marque se retrouve quasi exclusivement dans le vignoble Bordelais : Ch&acirc;teau Latour, Ch&acirc;teau Cheval Blanc... Par contre, on retrouve, de fa&ccedil;on beaucoup plus fr&eacute;quente, le droit de &laquo; t&egrave;nement &raquo;. Il consiste, pour le viticulteur, &agrave; d&eacute;signer son vin du nom des parcelles ou lieux-dits dont il est issu : Clos de la Pucelle, monopole &agrave; Puligny-Montrachet. Ce r&eacute;gime, quoi que tr&egrave;s r&eacute;pandu, est en fait d&eacute;rogatoire au droit commun et il ne concerne pas le domaine dans son entier, mais seulement certaines parcelles.3) Les marques vinicoles ou commerciales C'est la cat&eacute;gorie des marques couramment utilis&eacute;es par les n&eacute;gociants (Baron de Lestac, Cordon Rouge...), on y retrouve &eacute;galement les marques d&eacute;pos&eacute;es par des domaines. C'est en particulier le cas lorsque, en plus des vins produits sur l'exploitation, le domaine commercialise un compl&eacute;ment de gamme issu d'achats ext&eacute;rieurs. C'est ce type de marques que l'on rencontre, entre autres en Bourgogne. En toute logique, elles peuvent &ecirc;tre c&eacute;d&eacute;es ind&eacute;pendamment de tout ou partie du foncier.<h2>III - L'EVALUATION D'une MARQUE VITICOLE</h2>Avant d'&eacute;valuer une marque viticole, l'Expert Foncier doit tout d'abord d'en v&eacute;rifier les caract&eacute;ristiques (marque domaniale ou commerciale) et la validit&eacute; juridique (g&eacute;n&eacute;ralit&eacute;s du chapitre pr&eacute;c&eacute;dent). L'objectif de l'&eacute;valuation sera, d'une mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, d'isoler, dans la valeur globale d'une entreprise, la part que repr&eacute;sente sa marque, par rapport aux domaines de la m&ecirc;me appellation, avec les m&ecirc;mes caract&eacute;ristiques, et qui ne disposeraient pas d'une marque. Pour cela, plusieurs approches sont possibles.1) Par les co&ucirc;ts Elle mesure la valeur de la marque par les co&ucirc;ts engag&eacute;s pour la d&eacute;velopper ou par l'estimation des co&ucirc;ts n&eacute;cessaires &agrave; sa reproduction. C'est une m&eacute;thode qui n'est pas forc&eacute;ment tr&egrave;s pratique &agrave; mettre en oeuvre. En outre, elle peut d&eacute;boucher sur la valorisation d'une marque qui n'apporte aucune pertinence &eacute;conomique suppl&eacute;mentaire &agrave; l'entreprise.2) Par le march&eacute; Il s'agit d'une m&eacute;thode par comparaison. L'Expert Foncier doit rechercher des r&eacute;f&eacute;rences de transactions comparables. Cette approche est difficilement utilisable car les r&eacute;f&eacute;rences publiques au sein d'une m&ecirc;me appellation sont tr&egrave;s peu nombreuses, voire inexistantes dans bien des cas, et de toute fa&ccedil;on tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes.3) Par le revenu C'est cette approche qui permettra le plus souvent &agrave; l'Expert Foncier de r&eacute;pondre &agrave; l'objectif de la valorisation. Il convient n&eacute;anmoins d'&ecirc;tre prudent dans son maniement. Plusieurs points de vigilance sont &agrave; souligner : - La marque n'est pas forc&eacute;ment le seul facteur de diff&eacute;renciation d'un vin. Il faut faire aussi tr&egrave;s attention aux subtilit&eacute;s de l'appellation d'origine, du terroir, du savoir faire viti-vinicole du domaine.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; - L'&eacute;tude de son impact sur les flux de tr&eacute;sorerie de l'entreprise doit forc&eacute;ment se faire sur plusieurs ann&eacute;es. Cela permet de gommer les effets, par exemple, des incidences climatiques ou de la volatilit&eacute; des prix de vente.- Il conviendra enfin de r&eacute;aliser une &eacute;tude qualitative de la marque : son march&eacute; (qui doit &ecirc;tre diversifi&eacute;), sa notori&eacute;t&eacute;, ses notations... Cette approche par le revenu pourrait se d&eacute;cliner selon plusieurs m&eacute;thodes. En r&eacute;alit&eacute;, une seule parait r&eacute;ellement pertinente et bien&nbsp; adapt&eacute;e &agrave; la plupart des situations que l'on peut rencontrer sur le terrain, la m&eacute;thode par actualisation d'un diff&eacute;rentiel de marge.<h2>IV - Pr&eacute;sentation de la m&eacute;thode du diff&eacute;rentiel</h2>Elle mesure la prime de prix qu'un client est pr&ecirc;t &agrave; consentir pour disposer d'un produit de marque. Il s'agit de la marge additionnelle pour le domaine qui se d&eacute;termine en appliquant cette prime &agrave; un volume vendu. L'Expert Foncier calcule ainsi le diff&eacute;rentiel de flux qui est g&eacute;n&eacute;r&eacute; par l'exploitation d'une marque par rapport &agrave; un ou des produits g&eacute;n&eacute;riques comparables. La difficult&eacute; est de bien d&eacute;finir le ou les produits g&eacute;n&eacute;riques en question car il n'est pas toujours &eacute;vident de trouver un produit comparable, fabriqu&eacute; dans les m&ecirc;mes conditions. Lorsque c'est possible, on mesure le diff&eacute;rentiel de prix entre les bouteilles vendues sous marque et la moyenne du prix de vente des bouteilles comparables vendues sans marque. Une autre d&eacute;marche consiste &agrave; utiliser le diff&eacute;rentiel entre le prix de vente de la marque et le cours du vin en vrac de la m&ecirc;me appellation. Dans ce cas, l'Expert Foncier se doit bien s&ucirc;r de pouvoir calculer l'ensemble des charges g&eacute;n&eacute;r&eacute;es par une strat&eacute;gie de vente en bouteilles par rapport &agrave; une vente en vrac. Le prix de vente de la marque doit s'envisager net de ces charges. Ce calcul se fait sur plusieurs ann&eacute;es pour lisser les facteurs li&eacute;s aux mill&eacute;simes. On d&eacute;termine au final un avantage &eacute;conomique annuel moyen. Celui-ci est ensuite projet&eacute; sur un certain nombre d'ann&eacute;es, correspondant au temps probable d'utilisation de la marque. Il est, enfin, actualis&eacute;. Le nombre d'ann&eacute;es de projection est essentiellement fonction d'un certain nombre de facteurs de risques : ma&icirc;trise technique, ma&icirc;trise juridique (baux...), aspects humains, environnement &eacute;conomique... On arrive ainsi &agrave; la valeur de la marque, qui constituera un actif incorporel pour le domaine.<h2>V - CONCLUSION</h2>Pour l'Expert Foncier, l'&eacute;valuation d'une marque repr&eacute;sente un enjeu important. On peut d'ailleurs imaginer des applications ailleurs que dans le seul secteur viticole. Dans son travail, l'expert devra savoir s'entourer de sp&eacute;cialistes, sur le plan juridique bien entendu, mais aussi sur le plan fiscal. La pr&eacute;sence d'une marque n'induira pas toujours une valeur suppl&eacute;mentaire cons&eacute;quente pour l'entreprise, il pourra m&ecirc;me parfois s'agir d'un jeu &agrave; sommes nulles. Par contre, dans d'autres cas, la valorisation de la marque d&eacute;bouchera sur des sommes tr&egrave;s importantes, dont il faudra pouvoir anticiper les cons&eacute;quences fiscales.R&eacute;dig&eacute; par Laurent JANIAUD, Membre de la Conf&eacute;d&eacute;ration des Experts Fonciers (71)


Par leur prestige, les appellations viticoles constituent en elles-mêmes un puissant vecteur commercial. Cependant, dans toutes les zones géographiques protégées, des producteurs, par leurs savoir-faire ont acquis une reconnaissance propre, dépassant celle des appellations qu’ils produisent ; une valeur ajoutée qu’ils peuvent chercher à protéger et à valoriser à travers une marque.La mission de l’Expert Foncier sera, par des méthodes appropriées, de définir cette valeur. 


La marque viticole, un actif incorporel qu’il faut pouvoir évaluer

Ancien dirigeant de CER France dans la Manche, Jean-Marie S&eacute;ronie est depuis trois ans consultant ind&eacute;pendant. Accepter le monde tel qu'il est &laquo; Le monde a chang&eacute; et il ne sera plus jamais comme avant. Il faut accepter l'&eacute;conomie de march&eacute; : cela parait tout b&ecirc;te de dire cela, mais c'est profond &raquo;. Selon l'expert, depuis quelques ann&eacute;es, l'agriculture vit quatre r&eacute;volutions simultan&eacute;es. La premi&egrave;re, c'est la variabilit&eacute; des prix des mati&egrave;res premi&egrave;res, qui fluctuent du simple au sextuple, de mani&egrave;re analogue au p&eacute;trole. Les revenus par actif agricole subissent ces variations. La deuxi&egrave;me r&eacute;volution agricole est technique : il devient impossible de produire sans les notions d'agro&eacute;cologie (programme Ecophyto) et de diminution des m&eacute;dicaments administr&eacute;s aux animaux (Ecoantibio). La troisi&egrave;me r&eacute;volution est commerciale : la production doit s'adapter &agrave; la demande du consommateur &laquo; m&ecirc;me si celle-ci n'est pas toujours juste &raquo;, commente Jean-Marie S&eacute;ronie, faisant r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la fronde contre le glyphosate. Quatri&egrave;me r&eacute;volution enfin, la r&eacute;volution technologique, avec l'arriv&eacute;e du num&eacute;rique dans presque tous les domaines agricoles. Le 'pilote' de l'exploitation donne le cap La cons&eacute;quence de la combinaison de toutes ces r&eacute;volutions ? &laquo;&nbsp; Une grande fluctuation des r&eacute;sultats technico-&eacute;conomiques des exploitations&nbsp; &raquo;. Au cours du temps, mais surtout entre exploitations. &laquo; Le r&eacute;seau CER analyse d'&eacute;normes volumes de donn&eacute;es et met en &eacute;vidence cette variabilit&eacute; &eacute;norme, qui va aller, selon moi, en s'accentuant &raquo;. &laquo; C'est &agrave; la fois inqui&eacute;tant et rassurant. Cela signifie que, &agrave; contexte &eacute;gal, les comp&eacute;tences de pilotage de l'entreprise ont de plus en plus d'importance. Il faut r&eacute;ussir &agrave; &ecirc;tre comp&eacute;titif &agrave; court terme et &agrave; long terme, ce qui est parfois contradictoire. L'efficacit&eacute; du travail, la ma&icirc;trise technique comptent aussi &eacute;norm&eacute;ment et elles ne sont jamais acquises &raquo;. Demain : moins de routine, plus de complexit&eacute; Dans un proche avenir, Jean-Marie S&eacute;ronie imagine que la plupart des activit&eacute;s agricoles de &laquo; routine &raquo; (toutes les t&acirc;ches robotisables, et toute la surveillance, qui pourra s'&eacute;tendre &agrave; de plus en plus de param&egrave;tres) seront r&eacute;alis&eacute;es&nbsp; de mani&egrave;re automatique. L'agriculteur n'aura plus qu'&agrave; g&eacute;rer &laquo; les exceptions &raquo;, toujours plus complexes que la &laquo; routine &raquo;. Sur le plan du pilotage &eacute;conomique, l'agriculteur devra conna&icirc;tre &agrave; tout moment son co&Atilde;&raquo;t de production, son prix d'&eacute;quilibre et son co&Atilde;&raquo;t marginal (pour &agrave; tout moment d&eacute;cider si produire plus est opportun). Il devra surtout &ecirc;tre &agrave; m&ecirc;me de&nbsp; garder des r&eacute;serves &laquo; ce qui n'est pas toujours facile, quand la fiscalit&eacute; nous pousse au crime ! &raquo;. Une strat&eacute;gie de gestion du risque Cette gestion du risque fera partie int&eacute;grante du pilotage : &agrave; travers des assurances (pour &laquo;att&eacute;nuer &raquo; les creux &raquo;) et &agrave; travers une &laquo; tr&eacute;sorerie de s&eacute;curit&eacute; &raquo;.&nbsp; Les strat&eacute;gies d'alliance (comme l'appartenance &agrave; des coop&eacute;ratives), ou de partage de projets avec d'autres agriculteurs, permettent aussi de diminuer la sensibilit&eacute; aux risques. &laquo; Les perspectives &agrave; moyen terme pour l'agriculture et pour le lait en France sont tr&egrave;s favorables &raquo;, conclut l'expert. &laquo; Nous avons&nbsp; le potentiel humain, climatique et de sol. Le m&eacute;tier d'agriculteur a un bel avenir, mais il sera plus difficile qu'avant &raquo;. retrouvez &eacute;galement en vid&eacute;o cette assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale : <iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/j2NLxLFh6m4" frameborder="0"></iframe>

La coopérative d'Herbauges a tenu son assemblée générale le 28 novembre dernier, à Saint-Philbert de Grandlieu, devant environ 150 personnes. Grand témoin invité pour clore cette réunion : Jean-Marie Séronie, agroéconomiste.

[vidéo] Loire-Atlantique - Jean-Marie Séronie aux coopérateurs d'Herbauges : ' Les perspectives sont bonnes'

"Les dossiers sont l&agrave;: il y a 400 projets en France, 40 pour Engie, le probl&egrave;me c'est d'arriver &agrave; les faire sortir vite et &ccedil;a c'est un probl&egrave;me d'autorisations, de financement, dans une tr&egrave;s petite mesure technique", a indiqu&eacute; Didier Holleaux, directeur g&eacute;n&eacute;ral adjoint lors d'une conf&eacute;rence de presse.Le biogaz est obtenu par la m&eacute;thanisation de d&eacute;chets, pour l'essentiel d'origine agricole. "Les autorisations sont tr&egrave;s lentes, de l'ordre de deux ans pour un digesteur de moyenne capacit&eacute;", a-t-il regrett&eacute;, &eacute;voquant les retards notamment caus&eacute;s par des recours de riverains. Les d&eacute;lais d'autorisation sont de six mois dans d'autres pays europ&eacute;ens, selon Engie. Les investissements d'Engie dans le biogaz devraient passer de quelques dizaines de millions d'euros aujourd'hui &agrave; quelques centaines "demain quand les projets vont s'acc&eacute;l&eacute;rer", a indiqu&eacute; Didier Holleaux, sans fixer d'horizon pr&eacute;cis.Pour l'instant beaucoup de projets sont encore &agrave; petite &eacute;chelle pour une consommation locale. "Le sujet, c'est l'industrialisation: passer &agrave; des mod&egrave;les qui peuvent fonctionner &agrave; plus grand &eacute;chelle et qui sont un peu plus standardis&eacute;s", a soulign&eacute; Isabelle Kocher, la directrice g&eacute;n&eacute;rale d'Engie.Outre le biogaz, Engie veut se d&eacute;velopper dans l'hydrog&egrave;ne, qui permet de stocker l'&eacute;lectricit&eacute; d'origine renouvelable et d'alimenter des v&eacute;hicules. Engie estime que les gaz "verts" pourraient passer d'&agrave; peine 1% aujourd'hui &agrave; 10% de la consommation en 2025, 30% en 2030 puis 100% en 2050.Dans le biogaz et l'hydrog&egrave;ne, "nous avons un r&ocirc;le d'investisseur pour faire chuter les co&ucirc;ts de tout ce qui n'est pas encore comp&eacute;titif", a soulign&eacute; Isabelle Kocher. "L'autre volet sur lequel nous pouvons &ecirc;tre d&eacute;cisifs, c'est travailler sur les r&eacute;seaux de transport et de distribution", a-t-elle ajout&eacute;. Pour faciliter le d&eacute;veloppement des projets, le gouvernement a d&eacute;cid&eacute; que 40% du co&ucirc;t du raccordement au r&eacute;seau des installations de biogaz serait d&eacute;sormais pris en charge par le gestionnaire du r&eacute;seau, selon un arr&ecirc;t&eacute; publi&eacute; dimanche au Journal officiel.


Le groupe français Engie travaille sur une quarantaine de projets d'unités de biogaz en France mais s'est plaint lundi de lenteurs administratives pour faire aboutir les dossiers.


Biogaz: Engie se plaint des délais d'autorisation en France

&laquo;&nbsp;Ce rapport va d&eacute;sormais &ecirc;tre analys&eacute; par les services de l'Etat&nbsp;&raquo;, expliquent les minist&egrave;res de l'Agriculture, de la Transition &eacute;cologique, de la Sant&eacute; et de l'Enseignement sup&eacute;rieur, apr&egrave;s avoir re&ccedil;u le rapport de l'Inra sur les usages et les alternatives au glyphosate. Ces derniers avaient demand&eacute; &agrave; l'Institut national de la recherche agronomique de plancher sur la probl&eacute;matique, par une lettre de saisine, le 2 novembre dernier.Prochain objectif des quatre minist&egrave;res concern&eacute;s : pr&eacute;senter &laquo;&nbsp;une feuille de route ambitieuse visant une agriculture moins d&eacute;pendante aux pesticides, dont le glyphosate&nbsp;&raquo;. Cette feuille de route &laquo;&nbsp;sera finalis&eacute;e en d&eacute;but d'ann&eacute;e 2018&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cisent-ils dans un communiqu&eacute;, &agrave; l'occasion de la cl&ocirc;ture des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation.<h2>Mobiliser des alternatives &laquo;&nbsp;seules ou de fa&ccedil;on combin&eacute;e&nbsp;&raquo;</h2>Dans ce rapport de 88 pages, l'Inra identifie plusieurs alternatives techniques au glyphosate, &agrave; mobiliser &laquo;&nbsp;seules ou de fa&ccedil;on combin&eacute;e&nbsp;&raquo;. Dans son r&eacute;sum&eacute; ex&eacute;cutif, l'institut de recherche pr&eacute;conise la destruction physique par le d&eacute;sherbage m&eacute;canique, le travail superficiel du sol&nbsp;ou encore le labour. Il cite &eacute;galement des &laquo;&nbsp;strat&eacute;gies d'&eacute;vitement partiel&nbsp;&raquo; comme le recours au gel hivernal des couverts interm&eacute;diaires ou l'utilisation d'agro&eacute;quipements sp&eacute;cifiques permettant le hachage de la v&eacute;g&eacute;tation. La culture sous mulchs vivants est &eacute;galement envisag&eacute;e. L'utilisation cibl&eacute;e d'autres herbicides homologu&eacute;s &laquo;&nbsp;pourra &ecirc;tre n&eacute;cessaire pendant une p&eacute;riode de transition pour traiter les adventices vivaces qui r&eacute;sisteraient aux options pr&eacute;c&eacute;dentes&nbsp;&raquo;, pr&eacute;vient l'Inra, qui rappelle au passage que ces herbicides peuvent avoir des profils toxicologiques et &eacute;co toxicologiques plus d&eacute;favorables que le glyphosate.&laquo;&nbsp;Des agriculteurs utilisent d&eacute;j&agrave; ces leviers&nbsp;&raquo;, mentionne l'Inra.&nbsp;&nbsp;&laquo; Ils sont donc possibles et m&ecirc;me &eacute;conomiquement viables&nbsp;&raquo;, &agrave; condition que leur mise en &oelig;uvre soit bien r&eacute;fl&eacute;chie &agrave; l'&eacute;chelle du syst&egrave;me de culture.&nbsp;&laquo;&nbsp;Des freins majeurs&raquo; sont n&eacute;anmoins identifi&eacute;s par les&nbsp;auteurs du rapport, dont l'impact &eacute;conomique, le temps de travail, les &eacute;volutions du parc&nbsp;mat&eacute;riel ...<h2>Des impasses demeurent</h2>L'Inra confirme qu'une interdiction du glyphosate va conduire &agrave; &laquo;&nbsp;des situations de difficult&eacute;&#769; et d'impasses au regard des leviers et connaissances disponibles &agrave; ce jour&nbsp;&raquo;. Sont particuli&egrave;rement concern&eacute;s&nbsp;: l'agriculture de conservation (environ 4% des surfaces de grande culture)&nbsp;; les agricultures men&eacute;es dans des conditions difficiles sans b&eacute;n&eacute;ficier d'une forte valeur ajout&eacute;e (terrasses, zones tr&egrave;s caillouteuses, zones tr&egrave;s fragiles vis-&agrave;-vis du risque d'&eacute;rosion)&nbsp;; la production de semences (380 000 ha), la production de l&eacute;gumes cultiv&eacute;s en plein champ (203 560 ha en 2014)&nbsp;; le rouissage du lin fibre (88 000 ha en 2016) ou encore la r&eacute;colte des fruits &agrave; coques (19 000 ha en 2014).L'Inra d&eacute;taille &eacute;galement les&nbsp;&laquo;&nbsp;changements profonds&nbsp;&raquo; induits par une interdiction du glyphosate. Les auteurs du rapport citent ainsi le besoin de ma&icirc;triser les h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute;s &agrave; l'int&eacute;rieur des parcelles,&nbsp;de d&eacute;velopper l'agriculture de pr&eacute;cision et la robotisation. La gamme de couverts v&eacute;g&eacute;taux d'interculture m&eacute;rite d'&ecirc;tre &eacute;largie. L'Inra &eacute;voque par ailleurs une extension de la conduite sarcl&eacute;e et un &eacute;largissement de gamme d'outils de d&eacute;sherbage m&eacute;canique. Il appara&icirc;t tout autant n&eacute;cessaire de chercher des modes de contr&ocirc;le chimiques ou alternatifs innovants, ciblant sp&eacute;cifiquement certaines esp&egrave;ces.&nbsp;Pour en savoir plus, d&eacute;couvrez notre dossier : "le feuilleton du glyphosate"<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 L&#039;Inra rappelle que plus de 9100 tonnes de mati&egrave;re active de glyphosate ont &eacute;t&eacute; consomm&eacute;es en France m&eacute;tropolitaine en 2016. &quot;Le glyphosate est utilis&eacute;, en agriculture, pour g&eacute;rer/d&eacute;truire des couverts et prairies, &eacute;liminer le verdissement des parcelles avant semis sans travailler le sol, contr&ocirc;ler la flore adventice difficile (vivaces, invasives, allerg&egrave;nes ou toxiques)&quot;, pr&eacute;cise le r&eacute;sum&eacute; ex&eacute;cutif.&nbsp;
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L’Inra a remis son rapport sur le glyphosate aux ministères de l’Agriculture, de la Transition écologique, de la Santé et de l'Enseignement supérieur, le 1er décembre. 


Glyphosate : l’Inra inventorie les alternatives et remet sa copie

Depuis 1990, la baisse des sur faces de salades n'a cess&eacute; de s'acc&eacute;l&eacute;rer en France pour atteindre son paroxysme ces derni&egrave;res ann&eacute;es. Le Roussillon, o&ugrave; cette production &eacute;tait tr&egrave;s majoritaire dans les exploitations mara&icirc;ch&egrave;res, ne d&eacute;roge pas &agrave; ce constat. Apr&egrave;s une campagne 2015-2016 catastrophique, les surfaces 2016-2017 de salades roussillonnaises, toutes vari&eacute;t&eacute;s confondues, ont p&eacute;niblement atteint les 535 ha dont 220 ha de cultures de plein champ et 315 ha de cultures sous abri pour respectivement 12,5 et 41 millions de pieds. Ce qui a globalement repr&eacute;sent&eacute; une baisse de 17 % en un an, soit 11 millions de pieds en moins, &agrave; laquelle les cultures de plein champ destin&eacute;es au march&eacute; du frais ont tr&egrave;s majoritairement contribu&eacute; (-30 %). &laquo; Compte tenu de l'hyper&nbsp;concurrence espagnole, face &agrave; laquelle les mara&icirc;chers n'ont plus de marge de man&oelig;uvre malgr&eacute; leurs nombreux efforts et adaptations successives, la contractualisation des productions de 4e gamme appara&icirc;t d&eacute;sormais&nbsp;comme une s&eacute;curit&eacute;. Cela s'est traduit par une augmentation significative&nbsp;des surfaces sous abri qui repr&eacute;sentent d&eacute;sormais 60 % des surfaces totales &raquo;, explique Nicolas Mansouri, conseiller mara&icirc;chage &agrave; la chambre d'agriculture des Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales. Cela est d'autant plus vrai que les vari&eacute;t&eacute;s destin&eacute;es au frais sont vieillissantes et ne correspondent plus aux attentes des consommateurs.<h2 style="text-align:justify;">La batavia d&eacute;tr&ocirc;ne la laitue</h2>&laquo; Aujourd'hui, les vari&eacute;t&eacute;s ayant le vent en poupe sont les salades du type sucrine, iceberg. C'est l&agrave; o&ugrave; se trouve l'avenir du frais. Or, le Roussillon n'est pas concurrentiel sur ce type de production qui doit se situer &agrave; moins d'un euro le pied ou le lot de trois sucrines &raquo;, poursuit-il. Ce net recul de la salade a notamment b&eacute;n&eacute;fici&eacute; &agrave; l'artichaut, d&eacute;sormais devenu la principale&nbsp;culture de plein champ en Roussillon, &agrave; la patate douce, au c&eacute;leri branche&nbsp;mais aussi &agrave; des cultures qui font leur grand retour telles que le chou pomm&eacute;, le chou-fleur... De leur c&ocirc;t&eacute;, les cultures sous abri ont elles aussi subi une r&eacute;gression significative de 12 %. L'autre fait marquant en culture&nbsp;sous abri, c'est le recul de la laitue. Pour la premi&egrave;re fois en 2016-2017, la batavia est devenue l'esp&egrave;ce dominante des salades sous abri avec 33 % du potentiel, devant la laitue pass&eacute;e au second rang avec 26 %, et la feuille de ch&ecirc;ne blonde avec 12,5 %. Suivent les productions de feuilles de ch&ecirc;ne rouge, multi-feuilles, lollos blonde et rouge... &laquo; En 2017-2018, on devrait retrouver ce m&ecirc;me &eacute;quilibre non seulement au sein des cultures sous abri mais aussi entre le frais et la 4e gamme &raquo;, termine Nicolas Mansouri, sans plus de pr&eacute;cisions chiffr&eacute;es car les plantations sont encore&nbsp;en cours.Magazine REUSSIR FRUITS ET LEGUMES n&deg;377 - novembre 2017 - B&eacute;atrice Bonnet


Passées de 2 200 hectares en l’an 2000 à moins de 600 hectares,les surfaces de salade affichent une baisse structurelle en Roussillon.


Roussillon : baisse structurelle des surfaces de salades

Selon une enqu&ecirc;te men&eacute;e par le CDDL (Comit&eacute; d&eacute;partemental de d&eacute;veloppement l&eacute;gumier) sur les pratiques d'irrigation des producteurs de l&eacute;gumes en Maine-et-Loire, &laquo; la tr&egrave;s grande majorit&eacute; des r&eacute;pondants se base sur une observation de la culture pour savoir s'il y a besoin d'une irrigation ou non &raquo;, rel&egrave;ve Ma&euml;lle Depriester, chef de projet de l'&eacute;tude. Aussi, &laquo; optimiser l'irrigation en mara&icirc;chage &raquo; &eacute;tait l'un des th&egrave;mes abord&eacute;s lors du rendez-vous technique organis&eacute; par le CDDL, en septembre &agrave; Sainte-Gemmes-sur-Loire, et qui a accueilli pr&egrave;s de 70 personnes. &laquo; Les outils d'aide &agrave; la d&eacute;cision sont aussi tr&egrave;s peu utilis&eacute;s &raquo;, pr&eacute;cise Ma&euml;lle Depriester. Les participants ont pu se familiariser avec les sondes tensiom&eacute;triques et capacitives, comme celles propos&eacute;es par Agralis mesurant le volume d'eau pr&eacute;sent dans le sol.<h2 style="text-align:justify;">Programmer depuis son smartphone</h2>Les donn&eacute;es fournies par les capteurs sont enregistr&eacute;es et transform&eacute;es en une courbe que l'on retrouve sur l'ordinateur. Cette courbe permet aux mara&icirc;chers de piloter leur irrigation.D'apr&egrave;s l'enqu&ecirc;te du CDDL, 60 % des producteurs ont automatis&eacute; tout ou partie de leur irrigation. La programmation est plus d&eacute;velopp&eacute;e pour les abris, avec notamment des programmateurs pr&eacute;sentant une connexion bluetooth. &laquo; Quand l'agriculteur s'approche &agrave; 30 m du programmateur, il peut g&eacute;rer sa programmation depuis son smartphone. Chaque &eacute;lectro-vanne dont d&eacute;pend le programmateur s'affiche sur son t&eacute;l&eacute;phone portable et peut &ecirc;tre r&eacute;gl&eacute;e &raquo;, explique Arnaud Bousselin de SymavalPro. Dans la m&ecirc;me logique, des bo&icirc;tiers radio fix&eacute;s sur le programmateur permettent de g&eacute;rer les vannes &agrave; 300 m de distance. Autre observation de l'enqu&ecirc;te : pour arroser leurs cultures, les producteurs interrog&eacute;s utilisent l'aspersion fixe pour 60 % d'entre eux. Pourtant d'autres modes d'irrigation se d&eacute;veloppent comme la gaine goutte-&agrave;-goutte jetable. &laquo; Elle permet de positionner l'eau au plus pr&egrave;s des besoins de la plante &raquo;, explique Fabien Picard, de l'entreprise Aquaval.Magazine REUSSIR FRUITS ET LEGUMES n&deg; 377 - novembre 2017 - H&eacute;l&egrave;ne Rongier


Comment mesurer la quantité d’eau dans le sol et l’apporter au bon moment ?Le rendez-vous technique organisé par le CDDL a présenté certaines solutions.


Pays de Loire : des outils pour piloter son irrigation


Chaque semaine FranceAgriMer effectue un suivi précis de l'évolution des marchés ; bovins, ovins et porcins et publie des informations de conjoncture.Voir la pièce jointe : Semaine 47 (du 20 novembre au 26 novembre 2017)


Elevage : retrouvez l'analyse hebdomadaire par FranceAgriMer semaine 47

&laquo;&nbsp;L'internet of grapes&nbsp;&raquo; ou l'internet des objets appliqu&eacute; au vignoble&nbsp;: tel est l'objet de Connected Vineyard, la plateforme internet d&eacute;di&eacute;e au vignoble, et qui a valu une m&eacute;daille de bronze &agrave; Same-Deutz-Fahr au dernier Sitevi. Avec ses tracteurs, ses pulv&eacute;risateurs, ses distributeurs d'engrais et ses machines &agrave; vendanger Gr&eacute;goire, sans oublier ses moniteurs iMonitor, le constructeur ma&icirc;trise une bonne partie de la chaine d'applications et de donn&eacute;es, confort&eacute;e par des partenariats avec Topcon (&eacute;lectronique embarqu&eacute;e) et Pessl Instruments (capteurs m&eacute;t&eacute;o et agronomiques).<h2>Viticulture de pr&eacute;cision</h2>Le concept de vignoble connect&eacute; d&eacute;marre avec l'acquisition de donn&eacute;es &agrave; caract&egrave;re agronomique, sur le climat (stations m&eacute;t&eacute;o automatiques), sur les parcelles et sur la vigne via le recours &agrave; des capteurs de proxi-d&eacute;tection et de t&eacute;l&eacute;d&eacute;tection (drone, satellite). En ce qui concerne la vendange en particulier, Gr&eacute;goire dispose avec NEOmap d'un syst&egrave;me de cartographie de rendement associant pes&eacute;e embarqu&eacute;e et g&eacute;olocalisation. Connected Vineyard se poursuit avec un&nbsp; service de cartographie et d'analyse des donn&eacute;es en ligne sur le web, permettant le stockage et l'analyse des donn&eacute;es ainsi que l'aide &agrave; la d&eacute;cision. Le retour s'op&egrave;re sous forme de cartes de pr&eacute;conisations int&eacute;gr&eacute;es dans le terminal du tracteur ou du ch&acirc;ssis enjambeur de machine &agrave; vendanger.


Le constructeur lance une plateforme assurant la connectivité entre le vignoble, les machines et les opérateurs. L’amorce de la viticulture de précision.


Same-Deutz-Fahr connecte les grappes avec Connected Vineyard


Rencontre avec Sébastien Bras, aux commandes du restaurant du Suquet, sur l’Aubrac, en Aveyron. Dans cette série de vidéos « anti-crise », un sujet d'actualité est abordé en quelques minutes avec un invité. Ce dernier choisit un objet qui, à ses yeux, permettra de construire l'agriculture de demain.


Le chef Sébastien Bras souhaite plus de clarté dans les labels

Les analyses r&eacute;alis&eacute;es en laboratoire national sur des pr&eacute;l&egrave;vements de l'&eacute;l&eacute;vage de Monbahus, pr&egrave;s de Marmande, ont r&eacute;v&eacute;l&eacute; une souche "faiblement pathog&egrave;ne H5N3", a affirm&eacute; &agrave; l'AFP le pr&eacute;sident de la Chambre d'agriculture du Lot-et-Garonne, Serge Bousquet-Cassagne, pr&eacute;cisant avoir &eacute;t&eacute; inform&eacute; des r&eacute;sultats par la pr&eacute;fecture, et confirmant une information du site SudOuest.fr."C'est faiblement pathog&egrave;ne, les canards ont un rhume, voil&agrave; tout", possiblement li&eacute; &agrave; la r&eacute;cente vague de froid, a d&eacute;clar&eacute; le dirigeant de la chambre consulaire, ajoutant qu'"au nom du principe de pr&eacute;caution", les canards de l'&eacute;levage, qui compte 12.000 animaux, devraient vraisemblablement &ecirc;tre abattus dans les jours &agrave; venir. La pr&eacute;fecture du Lot-et-Garonne, jointe, n'a pas souhait&eacute; communiquer avant lundi sur le r&eacute;sultat des analyses, ou sur les mesures qui s'ensuivront pour l'&eacute;levage de Monbahus."On continue de tuer des canards sains. Des canards enrhum&eacute;s, en l'occurrence", s'est d&eacute;sol&eacute; M. Bousquet-Cassagne, dont le syndicat Coordination rurale (majoritaire en Lot-et-Garonne), a d&eacute;nonc&eacute; &agrave; plusieurs reprises, au cours du dernier &eacute;pisode de grippe aviaire, l'abattage pr&eacute;ventif massif dans le d&eacute;partement.<h2>En quarantaine</h2>L'exploitation de l'&eacute;leveur-gaveur &agrave; Monbahus avait &eacute;t&eacute; plac&eacute;e en quarantaine vendredi, apr&egrave;s une&nbsp;"suspicion" de foyer d'influenza, &agrave; la suite de tests pr&eacute;liminaires sur un &eacute;chantillon de canards. D'apr&egrave;s les nouvelles normes de bios&eacute;curit&eacute;, cons&eacute;cutives aux crises de grippe aviaire des deux hivers derniers, des pr&eacute;l&egrave;vements sont requis avant chaque d&eacute;placement d'animaux.Conform&eacute;ment aux nouveaux protocoles, et sans attendre le r&eacute;sultat d'analyses plus pouss&eacute;es, l'&eacute;levage avait alors &eacute;t&eacute; plac&eacute; en quarantaine par pr&eacute;caution, et l'interdiction de d&eacute;placement des canards &eacute;tendue &agrave; six communes alentour. Un zonage qui devrait &ecirc;tre lev&eacute; &eacute;tant donn&eacute; les r&eacute;sultats, selon M. Bousquet-Cassagne.Apr&egrave;s les &eacute;pizooties des hivers 2015-2016 et 2016-2017, et l'abattage de millions de palmip&egrave;des, la fili&egrave;re mise sur les f&ecirc;tes de fin d'ann&eacute;e 2017 pour se relancer, malgr&eacute; une production en baisse de 40% par rapport &agrave; 2015, derni&egrave;re ann&eacute;e normale de production.Pour en savoir plus, d&eacute;couvrez le dossier :&nbsp;Influenza aviaire, ne croiser ni les doigts, ni les bras


Une suspicion de foyer d'influenza aviaire dans un élevage de canards du Lot-et-Garonne, en quarantaine depuis vendredi, s'est avéré après analyse un virus "faiblement pathogène", mais les animaux devraient être néanmoins abattus, a affirmé dimanche le président de la Chambre d'agriculture locale.


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