Portraits : cette nouvelle génération qui s’installe en agriculture

Retrouvez une sélection de portraits de jeunes installés aux profils divers, issus ou non du milieu agricole, mais tous passionnés par leur métier.

Lise, néo-vigneronne : « Une belle histoire de transmission »

A Vieillevigne, à 30 kilomètres au sud de Nantes, Lise Boin, 37 ans, s’est installée depuis 2021 sur une exploitation viticole plutôt atypique : ici, pas de muscadet, mais de drôles de cépages dont les noms, floréal, chambourcin ou plantet, ne rappelleront des souvenirs qu’aux plus anciens. Après une transmission hors cadre familial qui aura duré près de 4 ans, la jeune femme se sent prête à vivre sa nouvelle vie, riche de sens et de lien avec la nature. Lire la suite. 

S’installer sans le risque économique avec une coopérative de portage

En Anjou, Thomas Vauthier prévoit d’officialiser son installation le 1er janvier 2024. Pour autant, il est déjà à pied d’œuvre avec son troupeau dans les prairies de Gennes-Val-de-Loire depuis plusieurs mois. Cette période préparatoire en amont de son installation, il a pu la réaliser grâce au soutien de la Ciap du Maine-et-Loire. Lire la suite.

Thomas Vauthier avec son troupeau sur une parcelle voisine de son exploitation (© TD)

Ionela et Darius, une installation qui dégomme les préjugés

Citoyens roumains, Ionela et Darius Jianu viennent de s'installer sur le domaine viticole où ils étaient tous deux salariés depuis 10 ans. Pierrick et Dominique, leurs anciens patrons, les accompagnent de multiples façons. D'abord, en leur vendant progressivement l'exploitation. Ensuite, en restant à proximité pour les épauler : via des coups de main bénévoles pour Dominique, et en devenant leur salarié pour Pierrick. Si l'histoire de cette transmission est belle, elle n'est pas sans difficultés. Lire la suite. 

Ionela et Darius sont entourés de Pierrick Babonneau (à gauche) leur ancien patron devenu leur salarié et de Dominique Coraleau (à droite), ancien associé du domaine, désormais en retraite. (Photo : Catherine Perrot)

De vétérinaire à éleveuse : Amélie ne peut pas vivre sans les vaches

Le métier d’éleveuse, Amélie Asselin, 32 ans, l’a choisi en toute connaissance de cause. Elle l’a préféré à celui de vétérinaire, qu’elle a exercé plusieurs années. Pour cette jeune femme installée depuis deux ans à Pornic (44), il n’y rien de plus passionnant, de plus diversifié et de plus épanouissant que d’être agricultrice. Lire la suite. 

Installée depuis presque deux ans, Amélie Asselin s’épanouit dans le métier d’éleveuse. Même lorsqu’elle refait des clôtures, elle a le sourire ! (Photo Catherine Perrot)

Tony Rondeau, futur installé et Mister France agricole 2023 : « Écrire une nouvelle page de l'histoire de la ferme »

Le 17 décembre dernier, Tony Rondeau, salarié agricole, responsable d'un troupeau d'une centaine de vaches laitières à Chauvé (44), a été élu « Mister France agricole ». Le jeune homme de 21 ans, qui prépare activement son installation, estime que ce titre est une opportunité pour communiquer de manière positive sur l'agriculture. Lire la suite.

La mascotte de Tony, et pour l'instant la seule vache qu'il a en propriété, c'est Suzette, une croisée Holstein-Montbéliarde née prématurée et que Tony a dû biberonner. (Photo Catherine Perrot)

« Bergère-fromagère à près de 50 ans, sans expérience, c’est possible »

A Bussière-Poitevine (Haute-Vienne), Florence Rossi trait 70 Manech tête rousse toute l’année et transforme et vend 100% de sa production en direct... toute seule... en attendant un ou une associée. Lire la suite. 

Florence Rossi : « Je travaille énormément mes pâtures, je fais mon propre méteil, je cultive du grand épeautre pour la rumination, je suis très attentive aux fibres »
Florence Rossi : « Je travaille énormément mes pâtures, je fais mon propre méteil, je cultive du grand épeautre pour la rumination, je suis très attentive aux fibres »

Charly Bideau, jeune viticulteur : « Mes vignes, ça vaut tout l'or du monde »

Installé depuis le 1er janvier dernier avec sa sœur, Charly Bideau, 23 ans, est à la tête d'un domaine viticole à la Haye-Fouassière, au cœur du Vignoble nantais. Il aborde son métier de vigneron avec réalisme, car il a vu ses parents travailler dur, mais aussi avec passion et une petite dose d'idéalisme. Lire la suite.

« En plantant des haies bocagères, je veux faire comprendre que nous ne sommes pas des pollueurs, au contraire, nous sommes là pour entretenir la biodiversité ». Photo Catherine Perrot