<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~la-quotidienne-du-sima-roulez-des-vieilles-mecaniques" target="_blank" title="">La Quotidienne du SIMA (1/5)&nbsp;: roulez des (vieilles) m&eacute;caniques</a></h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">C&rsquo;est parti pour cinq jours de boulons, pistons, clavettes et pompes &agrave; graisse. Pardon&nbsp;: capteurs, moniteurs, applis mobiles et plateformes internet. En 2019, pas d&rsquo;agriculture qui ne soit connect&eacute;e, &eacute;lectrique, num&eacute;rique, agro&eacute;cologique, collaborative, robotique, satellitaire, ou encore augment&eacute;e, avec des applications mobiles de quelques octets aux machines mobiles de quelques dizaines de tonnes.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/8/5/2/5022581-1-fre-FR/af87cac113da-jd-jpg" alt="SIMA" height="1102" width="1922" /></figure>

</div>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~la-quotidienne-du-sima-projection-dans-l-apres-glyphosate" target="_blank" title="">La Quotidienne du SIMA&nbsp;(2/5) : projection dans l&rsquo;apr&egrave;s-glyphosate</a></h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">L&rsquo;usage devrait prendre fin le 1<sup>er</sup> janvier 2021. Devrait car des d&eacute;rogations ne sont pas &agrave; exclure pour les usages dans l&rsquo;impasse tels que l&rsquo;agriculture de conservation, la production de semences, les sols pentus et caillouteux. Comment faire&nbsp;? En attendant un tr&egrave;s hypoth&eacute;tique rempla&ccedil;ant, que l&rsquo;on serait alors avis&eacute; de consommer avec mod&eacute;ration, chercheurs, fournisseurs et agriculteurs sont mis au d&eacute;fi de trouver des alternatives.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/7/5/2/5022572-1-fre-FR/98692302275d-pulve-jpg" alt="SIMA" height="1248" width="2258" /></figure>

</div>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~la-quotidienne-du-sima-de-la-donnee-donnee-a-tous" target="_blank" title="">La Quotidienne du SIMA&nbsp;(3/5) : de la donn&eacute;e, donn&eacute;e &agrave; tous&nbsp;?</a></h2><p>Pas une semaine sans qu&rsquo;une start-up n&rsquo;&eacute;close et ne propose le monitoring des cultures et des troupeaux, l&rsquo;achat des intrants &agrave; bon compte, l&rsquo;appr&eacute;hension de la volatilit&eacute; des prix, l&rsquo;&eacute;change de connaissances, de machines et de parcelles. L&rsquo;agriculture num&eacute;rique est aujourd&rsquo;hui r&eacute;alit&eacute; mais le cloud, le nuage, il est encore un peu n&eacute;buleux. Comment s&rsquo;y retrouver&nbsp;? Par quoi faut-il commencer&nbsp;? Faut-il s&rsquo;inqui&eacute;ter du risque de mainmise des donn&eacute;es par les g&eacute;ants du net&nbsp;?</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/7/5/2/5022578-1-fre-FR/ef4d86d4b8f9-electronique-jpg" alt="SIMA" height="1144" width="1970" /></figure>

</div>
<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~la-quotidienne-du-sima-le-simagena-la-ou-il-y-a-du-gene" target="_blank" title="">La Quotidienne du SIMA (4/5) : le Simagena, l&agrave; o&ugrave; il y a du g&egrave;ne...</a></h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Journ&eacute;e sp&eacute;ciale &eacute;levage aujourd&rsquo;hui au Sima. Conf&eacute;rences, open-show, ventes aux ench&egrave;res, il n&rsquo;y en avait que pour les bovins ou presque. Le Simagena est devenu au cours des dernie&#768;res anne&#769;es le p&ocirc;le d&rsquo;excellence des entreprises fran&ccedil;aises en charge de la se&#769;lection ge&#769;ne&#769;tique et d&rsquo;export de reproducteurs.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/6/5/2/5022569-1-fre-FR/9a9441f6b602-simegenabis-jpg" alt="SIMA" height="1028" width="2142" /></figure>

</div>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~la-quotidienne-du-sima-l-agriculture-a-l-heure-de-la-bioeconomie" target="_blank" title="">La Quotidienne du SIMA&nbsp;(5/5) : l&rsquo;agriculture &agrave; l&rsquo;heure de la bio&eacute;conomie</a></h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Bois, p&acirc;te &agrave; papier, textiles, caoutchouc, bio-plastiques, bio-composites, bio-mol&eacute;cules (solvants, lubrifiants, tensio-actifs...), biogaz, biocarburants (biomasse, cellulose, algues...), chaleur (bois, plaquettes, pellets&hellip;), engrais et amendements organiques...&nbsp;: tel est l&rsquo;&eacute;ventail des produits issus de la bio&eacute;conomie. Cette derni&egrave;re consiste &agrave; valoriser la biomasse non alimentaire, en se substituant aux produits fossiles dans les secteurs de l&rsquo;&eacute;nergie, de la chimie, de la construction ou encore des mat&eacute;riaux.</p>


Formule tout en vidéo pour Pleinchamp au SIMA 2019, dernière édition en date, avec un tour d’horizon des dernières innovations. Où il était question (déjà) de l’inflation du prix des matériels, des alternatives au glyphosate ou encore de la gestion des données. C’était aussi le temps où il y avait des vaches...

[SIMA - 100 ans] J-8 : la rétro 2019 en vidéo

<p class="Standard">&laquo;&nbsp;Les tomates hors-sol ne sont pas... bonnes&nbsp;&raquo;. Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire... Oh ! Dieu !... bien des choses en somme&hellip; En variant le ton, par exemple, tenez&nbsp;: nostalgique&nbsp;: &laquo;&nbsp;Rien ne vaut la tomate du jardin de m&eacute;m&eacute;&nbsp;&raquo;&nbsp;; esth&egrave;te&nbsp;: &laquo;&nbsp;Le hors-sol, quelle faute de go&ucirc;t&nbsp;&raquo;&nbsp;; patrimonial&nbsp;: &laquo;&nbsp;C'est le terroir qui fait la saveur &raquo;&nbsp;; chauvin&nbsp;: &laquo;&nbsp;La tomate hollandaise n'a go&ucirc;t de rien&nbsp;&raquo;&nbsp;; &eacute;sot&eacute;rique&nbsp;: &laquo;&nbsp;La plante a besoin d'un ancrage tellurique&nbsp;&raquo;&nbsp;; anticapitaliste&nbsp;: &laquo;&nbsp;Les producteurs ne pensent qu'au rendement&nbsp;&raquo;&nbsp;; Jean-Pierre-Coffien&nbsp;: &laquo;&nbsp;Les tomates d'aujourd'hui ...c'est de la m...&nbsp;&raquo;.</p><p class="Standard">Mais, si le nez de Cyrano &eacute;tait r&eacute;ellement grand, est-il certain que les tomates de pleine terre soient meilleures que les tomates hors-sol&nbsp;? Le mode de culture a-t-il une influence sur la qualit&eacute; gustative de la tomate&nbsp;? Cette question est cruciale car les consommateurs adorent les tomates&nbsp;: elle est le l&eacute;gume frais le plus consomm&eacute; en France, avec 14 kg par personne et par an (m&ecirc;me si botaniquement la tomate est un fruit).</p><h2 class="Standard"><strong>Quatre fois plus d</strong><strong>e rendement en serre hors-sol chauff&eacute;e</strong></h2><p class="Standard">Ces tomates que les consommateurs pl&eacute;biscitent sont majoritairement produites en hors-sol, sous serres chauff&eacute;es<sup>(1)</sup>&nbsp;: c'est le cas de huit&nbsp;tomates sur dix en France. La productivit&eacute; en serre hors-sol chauff&eacute;e est quatre&nbsp;fois sup&eacute;rieure &agrave; celle des tomates de pleine terre sous abris (60 kg/m2 contre 15 kg/m2, de quoi faire r&ecirc;ver bien des jardiniers). Un certain nombre de consommateurs s'interrogent sur ce mode de production, sur ses impacts &eacute;nerg&eacute;tiques et environnementaux, mais aussi sur la qualit&eacute; gustative des fruits produits.</p><p class="Standard">Le 22 septembre dernier, lors de la journ&eacute;e nationale tomate-concombre organis&eacute;e par le CTIFL (Centre technique interprofessionnel des fruits et l&eacute;gumes), &agrave; Carquefou (44),<strong> </strong>Valentine Cottet, analyste sensorielle, a pr&eacute;sent&eacute; les r&eacute;sultats d'une &eacute;tude destin&eacute;e &agrave; trancher, une fois pour toute, la question de l'influence du mode de production sur la qualit&eacute; gustative des tomates.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/6/8/1/5021861-2-fre-FR/f0d84bdf1e20-pcgouttomate2-jpg" alt="" height="758" width="999" /><figcaption>Valentine Cottet, analyste sensorielle au Centre technique interprofessionnel des fruits et l&eacute;gumes, est sp&eacute;cialiste de la caract&eacute;risation gustative des tomates. (Photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="Standard"><strong>Une &eacute;tude da</strong><strong>ns laquelle seul le mode de culture varie</strong></h2><p class="Standard">Pour cela, les chercheurs ont mis en place, sur deux ann&eacute;es d'exp&eacute;rimentations, les dix m&ecirc;mes vari&eacute;t&eacute;s de tomates, de cinq types diff&eacute;rent&nbsp;: grappe, c&oelig;ur<sup>(2)</sup>, allong&eacute;e, cornue, et c&ocirc;tel&eacute;e, avec les m&ecirc;mes dates de semis, la m&ecirc;me conduite post r&eacute;colte, chez trois producteurs diff&eacute;rents. Chaque producteur conduisait les m&ecirc;mes vari&eacute;t&eacute;s en terre sous abri, et en hors-sol sous serre. Au total, 44 lots de tomates de 10 vari&eacute;t&eacute;s ont &eacute;t&eacute; caract&eacute;ris&eacute;s &agrave; plusieurs dates de r&eacute;colte (pr&eacute;coce, saison, ou tardive), par analyse chimique et par analyse sensorielle par un jury entra&icirc;n&eacute; &agrave; l'&eacute;valuation des descripteurs de la tomate.</p><p class="Standard">L'analyse chimique d&eacute;tecte des diff&eacute;rences entre tomates conduites en hors-sol et tomates de pleine terre, mais l'ampleur de ces diff&eacute;rences d&eacute;pend de chaque vari&eacute;t&eacute; et de la p&eacute;riode de r&eacute;colte. Par exemple, la vari&eacute;t&eacute; c&ocirc;tel&eacute;e Marbonne est plus acide en hors-sol qu'en pleine terre en mai et juin, mais en septembre, c'est l'inverse. Globalement, l'analyse chimique n'&eacute;tablit pas de diff&eacute;rences significatives entre les modalit&eacute;s sol et hors-sol. En revanche, elle &eacute;tablit que les tomates conduites en hors-sol sont plus r&eacute;guli&egrave;res.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/6/8/1/5021864-1-fre-FR/572f6333f6d3-pcgouttomates3jpg-jpg" alt="" height="1777" width="1000" /><figcaption>En France, 4 tomates produites sur 5 le sont en serres verre et hors-sol. Un mode de production &eacute;conome en eau, en produits phyto, en occupation des terres, mais gourmand en &eacute;nergie. (Photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="Standard"><strong>Et la pr&eacute;f&eacute;r&eacute;e est...</strong></h2><p class="Standard">L'&eacute;valuation sensorielle fait la m&ecirc;me constatation&nbsp;: il n'y a pas de diff&eacute;rence significative en texture, en acidit&eacute;, en sucres ou en ar&ocirc;mes, entre les modalit&eacute;s sol et hors-sol. La seule diff&eacute;rence est que les tomates conduites en pleine terre sont plus variables que les tomates conduites en hors-sol. Lorsqu&rsquo;on interroge les consommateurs sur leur appr&eacute;ciation globale, sur une &eacute;chelle de 1 &agrave; 9, la moyenne est &agrave; 6,5 pour les tomates hors-sol et 6,7 pour les tomates de pleine terre. La diff&eacute;rence n'est pas significative. En revanche, la variabilit&eacute; est plus importante pour les tomates de pleine terre (les notes vont de 3 &agrave; 9) que pour les tomates hors-sol (note de 5 &agrave; 8). Moralit&eacute;&nbsp;: la tomate de pleine terre est la meilleure. Mais c'est aussi la moins bonne.</p><p class="Standard">(1) M&ecirc;me si les serres sont chauff&eacute;es, il n'y a g&eacute;n&eacute;ralement pas de production de tomates en hiver.</p><p class="Standard">(2) Le segment &laquo; c&oelig;ur &raquo; peut repr&eacute;senter aussi bien des vari&eacute;t&eacute;s hybrides que la vari&eacute;t&eacute; &laquo; cuor di bue &raquo;, la seule vraie c&oelig;ur de b&oelig;uf.</p>


Oui ou non, comme le croient la plupart des consommateurs, la tomate de pleine terre est-elle meilleure que la tomate hors-sol ? Lors de la journée nationale tomate-concombre organisée par le CTIFL en septembre dernier, Valentine Cottet, analyste sensorielle, a présenté les résultats de plusieurs travaux scientifiques sur la qualité gustative des tomates. Notamment une étude sur l'influence du mode de culture.

Tomate hors-sol ou de pleine terre : la bataille du goût

<ul><li><strong>Comment caract&eacute;riser ce mois d&rsquo;octobre 2022&nbsp;?</strong></li></ul><p>Nicolas Le Friant&nbsp;: Nous pouvons d&eacute;composer ce mois d&rsquo;octobre en deux parties&nbsp;: du 1er au 14 octobre, la temp&eacute;rature &eacute;tait d&eacute;j&agrave; plus &eacute;lev&eacute;e que la normale mais l&rsquo;exc&eacute;dent n&rsquo;&eacute;tait que d&rsquo;1&deg;C. En revanche, &agrave; compter du 15 et jusqu&rsquo;&agrave; la fin du mois, la douceur s&rsquo;est tr&egrave;s nettement accentu&eacute;e et nous pouvons m&ecirc;me parler de chaleur car le seuil des temp&eacute;ratures &eacute;gal ou sup&eacute;rieur &agrave; 25&deg;C a &eacute;t&eacute; fr&eacute;quemment d&eacute;pass&eacute;.</p><p>En r&eacute;sum&eacute;, c&rsquo;est un exc&eacute;dent de pr&egrave;s de 3,3&deg;C par rapport aux normales climatiques (sur la nouvelle r&eacute;f&eacute;rence climatique 1990-2020) qui a &eacute;t&eacute; observ&eacute;, ce qui en fait <strong>le mois d&rsquo;octobre le plus chaud jamais observ&eacute; en France.</strong></p><p>C&rsquo;est le neuvi&egrave;me mois cons&eacute;cutif avec une anomalie de temp&eacute;rature. L&rsquo;ann&eacute;e 2022 pr&eacute;sente, en cette fin de mois d&rsquo;octobre, un exc&eacute;dent thermique de l&rsquo;ordre de 1,6&deg;C ! C&rsquo;est, pour le moment, l&rsquo;ann&eacute;e la plus chaude devant 2020, 2018 et 2003&hellip;</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/6/1/2/5022161-1-fre-FR/3cb749de58ed-dtn1-png" alt="" height="768" width="1170" /><figcaption>C&rsquo;est le 9&egrave;me mois cons&eacute;cutif avec une anomalie de temp&eacute;rature positive (source : M&eacute;t&eacute;o-France).</figcaption></figure>

</div>
<ul><li><strong>Comment peut-on expliquer de telles temp&eacute;ratures sur une si longue p&eacute;riode ?</strong></li></ul><p>Nicolas Le Friant&nbsp;: Au niveau m&eacute;t&eacute;orologique, nous sommes dans une configuration particuli&egrave;re, de nouveau de blocage, o&ugrave; un vaste syst&egrave;me d&eacute;pressionnaire est pr&eacute;sent, depuis le d&eacute;but du mois, sur le Proche-atlantique, notamment entre les A&ccedil;ores et l&rsquo;Islande. Cette d&eacute;pression aspire l&rsquo;air froid en provenance directe du Labrador (entre Terre-Neuve et le Groenland). Dans le m&ecirc;me temps, un important anticyclone s&rsquo;&eacute;tend de la M&eacute;diterran&eacute;e &agrave; l&rsquo;Europe centrale. Cette d&eacute;pression et cet anticyclone, dans leur mouvement convergent, dirige un vent de secteur sud qui souffle depuis quelques semaines en France tout en v&eacute;hiculant une masse d&rsquo;air en provenance d&rsquo;Afrique du Nord (carte ci-dessous).</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/9/1/2/5022195-1-fre-FR/8d1c1bc2363e-dtn2-png" alt="" height="822" width="1152" /></figure>

</div>
<p>Cet air sec, et surtout tr&egrave;s chaud pour la saison, ne cesse de remonter de jour en jour sans intrusion r&eacute;elle d&rsquo;air frais et oc&eacute;anique pouvant mettre un terme &agrave; cette p&eacute;riode de douceur et m&ecirc;me de chaleur. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne n&rsquo;est pas rare et est appel&eacute; &laquo; plume de chaleur &raquo;. Ce qui est in&eacute;dit, c&rsquo;est sa persistance pour cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e.</p><ul><li><strong>Ce tr&egrave;s long &eacute;pisode de chaleur a-t-il un lien avec le r&eacute;chauffement climatique ?</strong></li></ul><p>Nicolas Le Friant&nbsp;: Les deux derniers mois d&rsquo;octobre tr&egrave;s chauds en France &eacute;taient 2006 et surtout 2001 avec, respectivement, un exc&eacute;dent de 2,5&deg;C et 2,7&deg;C. Ce qui est frappant cette ann&eacute;e, c&rsquo;est que nous allons atteindre une anomalie de 3,3&deg;C, ce qui est assez nettement au-dessus de 2001. C&rsquo;est tout de m&ecirc;me LE signe d&rsquo;un r&eacute;chauffement climatique assez brutal au cours des 20 derni&egrave;res ann&eacute;es. Pour preuve, <strong>sur les 10 ann&eacute;es les plus chaudes, 8 l&rsquo;ont &eacute;t&eacute; depuis 2003 !</strong></p><p>Au cours de cette ann&eacute;e 2022, nous avons observ&eacute; la canicule la plus pr&eacute;coce (du 15 au 19 juin) et nous connaissons la vague de douceur la plus tardive (du 15 au 31 octobre). Entre ces deux p&eacute;riodes, la France a subi de nombreuses vagues de chaleur avec plus particuli&egrave;rement 2 canicules.</p><ul><li><strong>Quelles sont les cons&eacute;quences de cette douceur pour la v&eacute;g&eacute;tation ?</strong></li></ul><p>Nicolas Le Friant&nbsp;: De prime abord, alors que la situation semblait s&rsquo;am&eacute;liorer courant septembre avec l&rsquo;arriv&eacute;e de perturbations oc&eacute;aniques pluvieuses, accompagn&eacute;es d&rsquo;une bonne fra&icirc;cheur, la s&egrave;cheresse, d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s importante depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, s&rsquo;est de nouveau aggrav&eacute;e au cours de ce mois d&rsquo;octobre, qui se termine sur un <strong>d&eacute;ficit pluviom&eacute;trique de l&rsquo;ordre de 40%.</strong> Le manque d&rsquo;eau mais aussi et surtout ces temp&eacute;ratures tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;es ont de nouveau tr&egrave;s nettement aggrav&eacute; la s&eacute;cheresse m&eacute;t&eacute;orologique mais aussi la s&eacute;cheresse agricole avec un ass&egrave;chement des sols. Le nombre d&rsquo;arr&ecirc;t&eacute;s est tr&egrave;s important sur la majorit&eacute; des d&eacute;partements fran&ccedil;ais (cf. carte ci-dessous au 28 octobre 2022).</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/9/1/2/5022198-1-fre-FR/5d71ea51fd71-dtn4-png" alt="" height="852" width="1221" /></figure>

</div>
<p>Autre cons&eacute;quence, la v&eacute;g&eacute;tation repart en floraison de fa&ccedil;on compl&egrave;tement anormale. Dans les p&eacute;pini&egrave;res, les feuillages sont toujours aussi persistants et il faut continuer d&rsquo;arroser pour les maintenir compte-tenu de ces temp&eacute;ratures estivales. Les marronniers produisent des feuilles mortes mais ils g&eacute;n&egrave;rent &eacute;galement de nouveaux bourgeons. Les cerisiers et les lilas fleurissent &agrave; nouveau. C&rsquo;est tout un cycle qui est d&eacute;boussol&eacute; car celui du printemps intervient en plein automne&hellip;</p><ul><li><strong>Quelles sont les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;o pour la premi&egrave;re d&eacute;cade de novembre&nbsp;?</strong></li></ul><p>Nicolas Le Friant&nbsp;: Les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques vont enfin &eacute;voluer avec la mise en place d&rsquo;une configuration m&eacute;t&eacute;orologique nettement plus classique pour cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e. Pour &ecirc;tre plus pr&eacute;cis, les hautes pressions europ&eacute;ennes vont s&rsquo;affaisser entre le sud de l&rsquo;Archipel des A&ccedil;ores et le Maghreb, si bien que les syst&egrave;mes d&eacute;pressionnaires vont pouvoir enfin s&rsquo;inviter sur le continent en v&eacute;hiculant des perturbations oc&eacute;aniques synonymes de pr&eacute;cipitations et de vents.</p><p>De plus, <strong>les temp&eacute;ratures vont nettement baisser </strong>mais elles devraient encore se maintenir 1 &agrave; 2 degr&eacute;s au-dessus des normales climatiques car le vent sera souvent orient&eacute; au sud-ouest. En r&eacute;sum&eacute;, pour le moment, nous pr&eacute;voyons des successions de zones perturb&eacute;es en alternance avec des p&eacute;riodes d&rsquo;accalmie temporaires.</p><p>Mais cette tendance sera-t-elle durable ou non ? C&rsquo;est la question primordiale car pour enrayer peu &agrave; peu la s&eacute;cheresse, il faudrait que les quatre prochains mois soient beaucoup plus humides que la normale.</p>


Octobre 2022 a été le plus chaud jamais observé en France. Cette douceur anormale a aggravé la sécheresse, déjà très importante depuis le début de l’année. Nicolas Le Friant, ingénieur météorologue, fait le point sur cette situation historique et sur les tendances à venir pour le mois de novembre.

Météo : la douceur exceptionnelle aggrave la sécheresse

<p>La capitale bourbonnaise accueille pendant trois jours un salon international avec plus de 500 cadres d'exposition pr&eacute;sentant des collections vari&eacute;es et originales, de nombreuses animations, des n&eacute;gociants en philat&eacute;lie, la Compagnie des guides de la philat&eacute;lie et bien d'autres rendez-vous. Un &eacute;v&eacute;nement organis&eacute; conjointement par l'Amicale Philat&eacute;lique de Moulins et la F&eacute;d&eacute;ration Fran&ccedil;aise des Associations Philat&eacute;liques (FFAP).</p><p><strong>Plusieurs championnats de France</strong></p><p>Plusieurs temps forts attendent les visiteurs pour cette &eacute;dition 2022. &Agrave; commencer par le Championnat de France de philat&eacute;lie Jeunesse pour les passionn&eacute;s de moins de 20 ans. Le principe expliqu&eacute; par Alain Masseret, pr&eacute;sident de l'association philat&eacute;lique de Moulins et tr&eacute;sorier g&eacute;n&eacute;ral de la f&eacute;d&eacute;ration fran&ccedil;aise des associations philat&eacute;liques&nbsp;: &laquo;&nbsp;Il mettra aux prises de jeunes collectionneurs venus de France et d'Europe autour de plusieurs comp&eacute;titions telles que le Challenge Pasteur, le Troph&eacute;e L&eacute;onard de Vinci ou les Poulbots timbr&eacute;s avec des expositions o&ugrave; ils auront &agrave; d&eacute;montrer leur curiosit&eacute;, leur cr&eacute;ativit&eacute; et leur capacit&eacute; de recherche de la pi&egrave;ce philat&eacute;lique ou du document pertinent&nbsp;&raquo;.</p><p>Les adultes seront aussi en comp&eacute;titions &agrave; travers trois championnats de France dont le ThemaFrance XII, la Classe Ouverte et les Cartes Postales. &laquo;&nbsp;On compte plus de cinquante collections en lice pour un seul prix&nbsp;&raquo; ajoute Michel Morer, vice-pr&eacute;sident de l'association philat&eacute;lique de Moulins.</p><p><strong>L'&eacute;mission "Premier jour"</strong></p><p>La curiosit&eacute; philat&eacute;lique sera, sans aucun doute, l'&eacute;mission &laquo;&nbsp;Premier jour&nbsp;&raquo; d'un timbre avec surcharge&nbsp;: &laquo;&nbsp;Une surcharge est une inscription ajout&eacute;e sur un timbre-poste d&eacute;j&agrave; imprim&eacute; pour actualiser sa valeur faciale. Un proc&eacute;d&eacute; tr&egrave;s rare dans l'histoire de la philat&eacute;lie et un objet de collection et de convoitise en vente uniquement &agrave; Moulins&nbsp;&raquo; d&eacute;taille Dominique Legrand, &eacute;galement vice-pr&eacute;sident de l'association.</p><p><strong>De nombreuses animations</strong></p><p>Le programme de Timbres Passion 2022 est avant tout, tr&egrave;s riche en animations pour les petits mais aussi les grands. Parmi elles un Escape game, une battle timbr&eacute;e, l'E-max saison 5, le Kinect Stamp Show (animation en r&eacute;alit&eacute; virtuelle), le PhilaMoovie (coutes vid&eacute;os), un espace Jeunesse avec diff&eacute;rents ateliers Art Postal, des jeux du Timbre, une animation &laquo; tablettes num&eacute;riques &raquo;, des d&eacute;monstrations de gravure de timbre, une journ&eacute;e d'excursion et de visites touristiques, un rallye timbr&eacute;, des expositions exceptionnelles dont celle intitul&eacute;e &laquo; Revivez la France - la collection r&eacute;invent&eacute;e &raquo;, avec pr&egrave;s de deux cents vitrines ou encore l'espace polaire avec soixante panneaux philat&eacute;lique et des objets divers. Signalons aussi l'&eacute;mission d'une vignette LISA (Libre Service Affranchissement) sp&eacute;cifique et l'utilisation d'un Timbre &agrave; Date (cachet postal) cr&eacute;&eacute; &agrave; cette occasion. &laquo;&nbsp;Il sera bien s&ucirc;r possible d'envoyer du courrier avec un large choix en timbres, vignettes Lisa et timbres personnalis&eacute;s. La Poste tiendra un stand &agrave; la mesure de ces nombreuses nouveaut&eacute;s postales&nbsp;&raquo; compl&egrave;te Alain Masseret.</p><p><strong>Un village Bourbonnais</strong></p><p>Les visiteurs pourront &eacute;galement d&eacute;ambuler au sein du village bourbonnais cr&eacute;&eacute; pour l'occasion avec l'Agence d'attractivit&eacute; du Bourbonnais, l'Office du tourisme de Moulins et sa r&eacute;gion, la Confr&eacute;rie locale du Piquench&acirc;gne, le Domaine de Bellevue, le Mus&eacute;e Illustration Jeunesse, le Mus&eacute;e de la Visitation, le Mus&eacute;e du B&acirc;timent, le Mus&eacute;e Anne de Beaujeu, Terre des Bourbons, le Centre National du Costume de Sc&egrave;ne, Lacm&eacute;, la Soci&eacute;t&eacute; d'&Eacute;mulation du Bourbonnais et le Cercle G&eacute;n&eacute;alogique et H&eacute;raldique du Bourbonnais.</p><p><strong>L'illustrateur Cheub pr&eacute;sent</strong></p><p>L'illustrateur Cheub, cr&eacute;ateur du logo et du visuel du bloc-feuillet, sera pr&eacute;sent ainsi que les dessinateurs et graveurs des timbres et T.A.D. avec l'association &laquo; l'Art du Timbre Grav&eacute; &raquo;. Au final, plus de 500 cadres d'expositions seront pr&eacute;sent&eacute;s au public et &agrave; d&eacute;couvrir, du 28 au 30 octobre 2022, au parc Moulins Expo, &agrave; Avermes.</p><p>L'acc&egrave;s &agrave; &laquo;&nbsp;Timbres Passion 2022&nbsp;&raquo; est gratuit pendant ces trois jours.</p>


Le parc Moulins Expo, à Avermes, dans le département de l'Allier, accueille du 28 au 30 octobre 2022, l'événement « Timbres Passion 2022 » avec des Championnats de France jeunesse & championnats adultes.

Un weekend complètement timbré

<p>Pour son centenaire, programm&eacute; du 6 au 10 novembre &agrave; Paris Nord-Villepinte, le SIMA organise, en plus des SIMA Innovation Awards, traditionnel concours de l&rsquo;innovation ouvert aux exposants, un concours ouvert aux agriculteurs. Organis&eacute; en partenariat avec Axema, l&rsquo;association fran&ccedil;aise des acteurs industriels de la fili&egrave;re des agro&eacute;quipements et de l&rsquo;agro-environnement et Nuffield International, les Farming Awards distinguent des agriculteurs issus de quatre pays europ&eacute;ens (France, Irlande, Pays-Bas et Roumanie) engag&eacute;s dans des d&eacute;marches de transition &eacute;conomique, environnementale et sociale. Sur les 14 agriculteurs pr&eacute;-s&eacute;lectionnn&eacute;s, 6 sont fran&ccedil;ais. Les laur&eacute;ats seront d&eacute;voil&eacute;s le 6 novembre.</p><h2>Bertrand Gu&eacute;rin, Dordogne</h2><p>Bertrand Gu&eacute;rin et ses deux associ&eacute;s &eacute;l&egrave;vent des vaches laiti&egrave;res et produisent des noix et des ch&acirc;taignes. A plus de 50 ans, les associ&eacute;s viennent d&rsquo;installer trois jeunes agriculteurs et emploient trois jeunes salari&eacute;s et apprentis. &nbsp;Ils exploitent une unit&eacute; de m&eacute;thanisation en cog&eacute;n&eacute;ration depuis 2011 et produisent de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; photovolta&iuml;que sur les b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage. En 2022, ils ont mis en place une unit&eacute; de production de carburant bioGNV qui alimente sept v&eacute;hicules de la ferme, un tracteur carburant au biom&eacute;thane en France et le camion de collecte du lait.</p><h2>Yannick Laban, Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques</h2><p>Yannick Laban est &agrave; la t&ecirc;te d&rsquo;une production bovine Aberdeen Angus en agriculture biologique. Boursier Nuffield France en 2019, son sujet d&rsquo;&eacute;tude &eacute;tait la production bovine de qualit&eacute; dans le respect du bien- &ecirc;tre animal et de l&rsquo;environnement. Il recherche notamment la meilleure g&eacute;n&eacute;tique afin d&rsquo;atteindre l&rsquo;autonomie alimentaire, fond&eacute;e sur l&rsquo;herbe et le soja produit sur l&rsquo;exploitation.</p><h2>Charlotte Lamotte, Hauts-de-France</h2><p>Dans les Hauts-de-France, l&rsquo;association EDT Perspective regroupe 14 entreprises de travaux agricoles qui se sont lanc&eacute;es dans la mise en place d&rsquo;un syst&egrave;me de management certifi&eacute; par la norme ISO 14001. La d&eacute;marche conjugue une r&eacute;duction des impacts environnementaux et une am&eacute;lioration de l&rsquo;organisation et int&egrave;gre &eacute;galement la sant&eacute; et s&eacute;curit&eacute; au travail. Pour les membres de l&rsquo;association, leur premier objectif &eacute;tait d&rsquo;&ecirc;tre exemplaire dans la ma&icirc;trise des risques environnementaux dans leurs activit&eacute;s. Gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;exp&eacute;rience, ils ont pour deuxi&egrave;me objectif de diffuser des solutions alternatives agricoles pour accompagner la transition &eacute;cologique. Ils couvrent d&eacute;sormais une grande diversit&eacute; de prestations sur la zone g&eacute;ographique Hauts de France.</p><h2>David Paillat, Deux-S&egrave;vres</h2><p>David Paillat est l&rsquo;un des 12 associ&eacute;s d&rsquo;une unit&eacute; de m&eacute;thanisation collective en cog&eacute;n&eacute;ration, comptant 12 &eacute;leveurs. En 2022, l&rsquo;entreprise a investi dans une station de BioGNV servant un tracteur carburant au biom&eacute;thane ainsi que des v&eacute;hicules utilitaires, des bus ou encore des camions.</p><h2>Fran&ccedil;ois Parayre, Haute-Garonne</h2><p>Fran&ccedil;ois Parayre a fait de la diversit&eacute; des cultures (10 esp&egrave;ces) et des couverts v&eacute;g&eacute;taux le fondement de sa transition agro&eacute;cologique, r&eacute;duisant l&rsquo;usage engrais min&eacute;raux et des produits phytosanitaires, qu&rsquo;il applique &agrave; bas volume. Certifi&eacute; HVE, il s&rsquo;est engag&eacute; dans la d&eacute;carbonation en visant le Label bas-carbone.</p><h2>Jean-S&eacute;bastien et Marine Schils, Calvados</h2><p>Le couple exploite une ferme de 50 ha produisant notamment du des c&eacute;r&eacute;ales et du lin. Diversifi&eacute;s dans la pension de chevaux ou encore la vente de petites bottes de foins et de paille, ils ont cr&eacute;e avec la Paille d&rsquo;O, des pailles &agrave; boire issues de leur production de seigle biologique. La paille&nbsp;de seigle a la particularit&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre imputrescible (jusqu&rsquo;&agrave; un certain point), ce qui autorise son r&eacute;usage avant compostage ultime.</p>


Le SIMA inaugure un nouveau concours distinguant les pratiques durables d’agriculteurs européens. Sur les 14 nominés, six sont français. Les lauréats seront dévoilés le 6 novembre, jour d’ouverture du SIMA.

[SIMA - 100 ans] J-9 : les Farming Awards, l’autre concours

<p>&laquo;&nbsp;<em>Avec une troisi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive de vente &agrave; perte, on s&rsquo;achemine vers la disparition des producteurs de lavande et de lavandin dans les zones traditionnelles</em>&nbsp;&raquo;. Pr&eacute;sident du syndicat de producteurs PPAM de France et du comit&eacute; interprofessionnel des huiles essentielles fran&ccedil;aises (CIHEF), Alain Aubanel tire la sonnette d&rsquo;alarme. La fili&egrave;re lavandicole est aux prises depuis 2019 &agrave; une surproduction chronique. &laquo;&nbsp;<em>Le march&eacute; est bouch&eacute; pour quelques ann&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;, pronostique le producteur et responsable professionnel.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/4/3/1/5021341-1-fre-FR/7d86ad01a7d1-inte-rieur1-jpg" alt="Selon le syndicat de producteur PPAM de France, un quart des 3.115 exploitations productrices r&eacute;alise plus de 50% de leur chiffre d&rsquo;affaires avec la lavande et le lavandin" height="988" width="1732" /><figcaption>Selon le syndicat de producteur PPAM de France, un quart des 3.115 exploitations productrices r&eacute;alise plus de 50% de leur chiffre d&rsquo;affaires avec la lavande et le lavandin</figcaption></figure>

</div>
<p>Depuis 2016, les superficies de lavandin et de lavande ont progress&eacute; de 49%, pour s&rsquo;&eacute;tablir respectivement &agrave; 24.000 ha et 8.000 ha, soit 39% et 9% du total des Plantes &agrave; parfum, aromatiques et m&eacute;dicinales (PPAM), cultiv&eacute;es du 67.513 ha (2021). La faute aux prix tr&egrave;s r&eacute;mun&eacute;rateurs qui ont fait exploser les surfaces dans la zone traditionnelle, &agrave; savoir la R&eacute;gion Sud et le d&eacute;partement de la Dr&ocirc;me qui concentrent 90% de la production nationale, mais &eacute;galement dans les r&eacute;gions Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes, Centre Val de Loire ou encore Occitanie et Nouvelle-Aquitaine.</p><div class="citation">
    <span>"En gros, toux ceux qui avaient des soucis se sont dit&nbsp;: on va faire du lavandin, ce n&rsquo;est pas tr&egrave;s compliqu&eacute; et c&rsquo;est tr&egrave;s r&eacute;mun&eacute;rateur"</span>
</div>
<p>Ici, ce sont des c&eacute;r&eacute;aliers malmen&eacute;s par la Pac de 2014 qui se sont diversifi&eacute;s. L&agrave;, ce sont des arboriculteurs victimes de la sharka ou encore des viticulteurs qui n&rsquo;y trouvent plus leur compte. &laquo;&nbsp;<em>En gros, toux ceux qui avaient des soucis se sont dit&nbsp;: on va faire du lavandin, ce n&rsquo;est pas tr&egrave;s compliqu&eacute;&nbsp;et c&rsquo;est tr&egrave;s r&eacute;mun&eacute;rateur</em>&nbsp;&raquo;, r&eacute;sume Alain Aubanel. Probl&egrave;me&nbsp;: le diff&eacute;rentiel de rendement ne place par tous les producteurs sur un pied d&rsquo;&eacute;galit&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>En zone traditionnelle, quand on fait 80 kg/ha d&rsquo;huile essentielle, on a fait une tr&egrave;s bonne saison</em>, poursuit le responsable. <em>Mais quand vous &ecirc;tes dans de tr&egrave;s bonnes terres de la vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne, irrigu&eacute;es par-dessus le march&eacute;, vous &ecirc;tes &agrave; 250 kg/ha</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>La lavandiculture a aussi essaim&eacute; &agrave; l&rsquo;est de l&rsquo;UE, et notamment en Bulgarie. Et l&agrave;, ce sont les prix qui ont &eacute;trill&eacute; les producteurs fran&ccedil;ais, avec une huile qui se n&eacute;gocie &agrave; 32 &euro;/kg contre un minimum de 80 &euro;/kg en France. Il faut dire que pour faciliter leur mise &agrave; niveau, les pays de l&rsquo;Est ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de programmes d&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;investissement particuli&egrave;rement avantageux, &laquo; <em>jusqu&rsquo;&agrave; 80% contre 40% en France&nbsp;</em>&raquo;, pr&eacute;cise Alain Aubanel. La crise du Covid, impactant la consommation de parfums et de produits cosm&eacute;tiques, puis la guerre en Ukraine, et son incidence sur le co&ucirc;t de la distillation, n&rsquo;ont fait qu'amplifier la crise.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sur-la-piste-des-utopistes-de-la-pistache-de-provence" target="_blank" title="">Sur la piste des utopistes de la pistache de Provence</a>
</aside>
<h2>Un plan d&rsquo;arrachage contrari&eacute;</h2><p>Les appels au secours de la fili&egrave;re ont cependant &eacute;t&eacute; entendus par les pouvoirs publics, qui ont d&eacute;gag&eacute; une enveloppe de 10 millions d&rsquo;euros destin&eacute;e &agrave; financer un plan d&rsquo;arrachage de 5.000 ha. Avec l&rsquo;envol&eacute;e des cours des c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;agineux, cons&eacute;cutive &agrave; la guerre en Ukraine, les c&eacute;r&eacute;aliers avaient d&eacute;j&agrave; sorti les broyeurs. Mais reste &agrave; convaincre les autres n&eacute;o-lavandiculteurs de les imiter, sachant que les producteurs des zones traditionnelles ont peu d&rsquo;alternatives. &laquo;&nbsp;<em>Un quart des 3.115 exploitations productrices r&eacute;alise plus de 50% de leur chiffre d&rsquo;affaires avec la lavande et du lavandin&nbsp;</em>&raquo;, indique Alain Aubanel.</p><p>L&agrave; n&rsquo;est pas le seul probl&egrave;me. R&egrave;gles de la concurrence oblige, l&rsquo;UE est tr&egrave;s regardante sur le dispositif, qui pourrait &ecirc;tre assimil&eacute; &agrave; une mesure de r&eacute;gulation de march&eacute;, honnie par la Commission. &laquo;&nbsp;<em>Une aide &agrave; l&rsquo;arrachage impliquerait d&rsquo;exclure les terres de toute production agricole pendant 20 ans, hors jach&egrave;re et for&ecirc;t</em>&nbsp;&raquo;, relate le pr&eacute;sident de PPAM de France. Le d&eacute;passement du r&eacute;gime des minimis (20.000 &euro; sur trois exercices fiscaux) pourrait aussi g&ecirc;ner aux entournures. Professionnels et pouvoirs publics cherchent encore la martingale.</p><h2>Ombres et lumi&egrave;res</h2><p>Autre ombre au tableau&nbsp;: la r&eacute;vision des r&egrave;glements europ&eacute;ens Reach et CLP, portant sur les substances chimiques et les r&egrave;gles d&rsquo;&eacute;tiquetage. Elle pourrait porter un coup fatal aux huiles essentielles, naturelles, faut-il le pr&eacute;ciser, en assimilant celles-ci &agrave; des m&eacute;langes de composants pour certains dangers (CMR, perturbateurs endocriniens...) ou encore en consid&eacute;rant les sensibilisants cutan&eacute;s comme des substances tr&egrave;s pr&eacute;occupantes, avec &agrave; la cl&eacute; des pictogrammes ou des phrases de risques &agrave; faire fuir les consommateurs, et donc les industriels. &laquo;&nbsp;<em>Toutes les huiles essentielles sont concern&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise&nbsp;Alain Aubanel. Les plantes aromatiques et m&eacute;dicinales s&egrave;ches sont quant &agrave; elles sous le coup d&rsquo;une r&eacute;glementation sur les alcalo&iuml;des pyrolizidiniques (AP), class&eacute;s CMR.</p><p>Bref, le ciel s&rsquo;assombrit sur les PPAM mais les producteurs ne perdent pas espoir. Outre leur combat sur le plan d&rsquo;arrachage et les r&egrave;glements europ&eacute;ens, ils misent aussi sur le classement au patrimoine mondial de l'Unesco des &laquo;&nbsp;paysages olfactifs et po&eacute;tiques de la lavande&nbsp;&raquo;, dont la candidature a &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute;e le 4 juillet dernier. C&ocirc;t&eacute; lavandin, c&rsquo;est un dossier IGP qui est en cours d&rsquo;&eacute;laboration. La fili&egrave;re soigne aussi ses atouts en terme de biodiversit&eacute; et de fixation du carbone, avec de projets de labellisation (LBC, HVE). Elle travaille &agrave; renforcer la robustesse de sa charte environnementale, sociale et solidaire Censo. Des perspectives quelque peu fugaces et volatiles, au regard des autres probl&eacute;matiques, mais n&eacute;anmoins essentielles et vitales sur le moyen et long terme, juge la profession.</p>


Aux prises à la surproduction et à une forte concurrence, la filière est aussi menacée par la révision du règlement européen Reach sur « la stratégie de la chimie durable ». L’UE contrarie également la mise en œuvre d’un plan national d’arrachage doté de 10 millions d’euros. La goutte d’huile qui fait déborder le flacon.

Lavande et lavandin : des huiles vraiment essentielles ?

<p>On savait que l&rsquo;abeille &eacute;tait un marqueur de la qualit&eacute; des &eacute;cosyst&egrave;mes. Elle est aussi un marqueur du changement climatique &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre, avec la production de miel pour indicateur. &laquo;&nbsp;<em>Les &eacute;pisodes caniculaires et la s&eacute;cheresse ont affect&eacute; la production estivale de miel sur l&rsquo;ensemble du territoire</em>, d&eacute;clare Magali Jonas, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale d&rsquo;InterApi, l&rsquo;interprofession des produits de la ruche. <em>Mais les r&eacute;gions du Nord ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de conditions plus favorables au printemps, alors que la s&eacute;cheresse s&eacute;vissait d&eacute;j&agrave; au Sud, ce qui explique la baisse de la production en Occitanie et en Provence Alpes-C&ocirc;te d&rsquo;Azur</em>&nbsp;&raquo;. Dans ces deux r&eacute;gions, la production de miel a respectivement baiss&eacute; de 17,3% et 10,6% selon les estimations d&rsquo;InterApi. Le Sud de Nouvelle-Aquitaine aurait aussi p&acirc;ti de la m&eacute;t&eacute;o printani&egrave;re.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/5/6/0/5020655-1-fre-FR/33d5b5c40ac5-re-gions-jpg" alt="R&eacute;partition de la production par r&eacute;gion en 2021 et 2022, en tonnes (Source : InterApi / ADA France)" height="790" width="1268" /><figcaption>R&eacute;partition de la production par r&eacute;gion en 2021 et 2022, en tonnes (Source : InterApi / ADA France)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Hausse de 54,4% sur un an</h2><p>Au plan national, InterApi fait &eacute;tat d&rsquo;une pr&eacute;vision de production 30.572 t, en hausse de 54,4% par rapport &agrave; 2020, une des plus faibles de ces derni&egrave;res ann&eacute;es, apr&egrave;s le record de 32.000 t enregistr&eacute; en 2020. L&rsquo;interprofession fonde ses pr&eacute;visions sur des enqu&ecirc;tes men&eacute;es par le r&eacute;seau ADA France (F&eacute;d&eacute;ration nationale des associations r&eacute;gionales de d&eacute;veloppement de l'apiculture). Repr&eacute;sentatives des apiculteurs ayant plus de 50 ruches, les pr&eacute;visions d&rsquo;InterApi collent assez bien aux donn&eacute;es de FranceAgriMer communiqu&eacute;es au printemps.</p><p>La r&eacute;gion Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes (6.487 t) est la premi&egrave;re&nbsp;r&eacute;gion productrice de miel, suivie des r&eacute;gions Bourgogne-Franche Comt&eacute; (3.647 t), Nouvelle-Aquitaine (3.629 t) et Grand-Est (3.268 t).</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/5/6/0/5020652-1-fre-FR/3b8b782e0d31-mielle-e-jpg" alt="R&eacute;partition de la production par miell&eacute;e en 2022, en tonnes (Source : InterApi / ADA France)" height="540" width="1052" /></figure>

</div>
<h2>Miell&eacute;es et signes de qualit&eacute;</h2><p>Selon l&rsquo;estimation d&rsquo;ADA France, les miell&eacute;es les plus importantes sont celles d&rsquo;acacia (estim&eacute;e &agrave; 4.931 t), de colza (3.786 t) et de fleurs de printemps (3.783 t). Les miell&eacute;es de sapin (485 t) et de tilleul (660 t) sont les plus faibles.</p><p>En ce qui concerne les signes de qualit&eacute;, 28% du miel produit est issu de l&rsquo;agriculture biologique. Tous signes confondus (AB, IGP, marques de Parc, marques r&eacute;gionales, Label rouge), les miels de lavande sont les plus concern&eacute;s (37,5% de la production, 23% pour la&nbsp;seule IGP Miel de Provence), devant les miels de sapin (36%).</p><p>En ce qui concerne les circuits de distribution, l&rsquo;&eacute;chantillon d&rsquo;InterApi r&eacute;v&egrave;le la r&eacute;partition suivante&nbsp;: 30,4% du miel est destin&eacute; &agrave; la vente directe, 34,9% &agrave; la vente en demi-gros et 34,7% &agrave; la vente en gros.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/5/6/0/5020658-1-fre-FR/30880fe71de7-signes-de-qualite-jpg" alt="R&eacute;partition des signes de qualit&eacute; par miell&eacute;e en 2022 (Source : InterApi / ADA France)" height="364" width="1072" /><figcaption>R&eacute;partition des signes de qualit&eacute; par miell&eacute;e en 2022 (Source : InterApi / ADA France)</figcaption></figure>

</div>



Si la sécheresse et la canicule ont impacté la production estivale, les régions du Sud ont été en prime pénalisées par le manque d’eau au printemps. Au global, la production nationale progresse de plus de 50% sur un an, sans atteindre la performance de 2020, selon InterApi.

Le nord de la Loire tire à la production de miel à plus de 30.000 tonnes en 2022

<p>&laquo;&nbsp;<em>Le #SIMA affiche une ambition renouvel&eacute;e et change de dates pour &ecirc;tre toujours au + pr&egrave;s des attentes des acteurs de la fili&egrave;re ! Rdv du dimanche 8 au jeudi 12 novembre 2020 au Parc des expositions de Paris Nord Villepinte&nbsp;</em>&raquo; Dans un tweet dat&eacute; du 4 avril 2019, soit quelques semaines apr&egrave;s la cl&ocirc;ture de la 78<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition, les organisateurs du SIMA annon&ccedil;aient un changement de programmation. Si la 79<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition n&rsquo;a pas eu lieu en novembre 2020 comme annonc&eacute;, pour cause de Covid 19, elle aura bien lieu le mois prochain, et plus pr&eacute;cis&eacute;ment du 6 au 10 novembre. Objectif&nbsp;: mieux correspondre aux attentes des visiteurs comme des exposants, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~l-eima-denonce-le-changement-de-date-du-sima">quitte &agrave; froisser les organisateurs de l&rsquo;EIMA &agrave; Bologne (Italie)</a> qui se tiendra du 9 au 13 novembre, ainsi que certains constructeurs, qui pourraient bouder l&rsquo;un ou l&rsquo;autre des &eacute;v&egrave;nements, pour cette raison sinon pour des motifs conjoncturels ou strat&eacute;giques.</p><h2>Du SIMA Tech &agrave; Tech&amp;Bio</h2><p>Le SIMA n&rsquo;a pas seulement chang&eacute; de date. Il a aussi revisit&eacute; son contenu. R&eacute;v&eacute;ler les solutions et les technologies d&eacute;di&eacute;es au d&eacute;veloppement d'une agriculture durable et performante, au c&oelig;ur de la premi&egrave;re puissance agricole europ&eacute;enne : telle est l'ambition du nouveau SIMA. Le salon entend viser l'exhaustivit&eacute; en mati&egrave;re d'innovations technologiques, au service des transitons agro&eacute;cologiques, num&eacute;riques, &eacute;nerg&eacute;tiques. Ce d&eacute;fi prendra corps au sein du SIMA Tech (hall 6), enti&egrave;rement d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;AgTech, rassemblant plus de 150 exposants au sein de plusieurs espaces&nbsp;: le Village start-up (plus de 70 repr&eacute;sentants) et le Village de la robotique agricole by FIRA, sans oublier l&rsquo;espace d&eacute;di&eacute; aux conf&eacute;rences sigl&eacute;es AgTech (au nombre 28 sur les 5 jours).&nbsp;Pour la premi&egrave;re fois, la SIMA inaugurera un espace RDV Tech&amp;Bio (hall 5A), avec ses exposants et conf&eacute;rences d&eacute;di&eacute;s.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sima-100-ans-les-35-nomines-aux-sima-awards-2022" target="_blank" title="">[SIMA - 100 ans] Les 35 nomin&eacute;s aux Sima Awards 2022</a>
</aside>
<h2>Deux concours pl&eacute;biscitant l&rsquo;innovation</h2><p class="MsoBodyText">Le concours des SIMA Innovations Awards en sera &eacute;videmment le point d&rsquo;orgue. Le jury a pr&eacute;s&eacute;lectionn&eacute; 35 innovations sur un total de 118 dossiers. Les laur&eacute;ats seront connus le 6 novembre, jour d&rsquo;ouverture. Au m&ecirc;me moment seront d&eacute;voil&eacute;s les laur&eacute;ats d&rsquo;un nouveau concours baptis&eacute; &laquo; SIMA Farming Awards&nbsp;&raquo;, mettant &agrave; l&rsquo;honneur des agriculteurs issus de plusieurs pays europ&eacute;ens. Le jury en a pr&eacute;s&eacute;lectionn&eacute; 14, engag&eacute;s dans une d&eacute;marche durable de transition et capables de d&eacute;montrer l&rsquo;impact soci&eacute;tal, &eacute;conomique et environnemental sur leur syst&egrave;me.</p><h2>Espaces SIMA Talent et SIMA Talks</h2><p>La fili&egrave;re agro&eacute;quipement n&rsquo;&eacute;tant pas &eacute;pargn&eacute;e par la probl&eacute;matique du renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations, l&rsquo;espace SIMA Talent (hall&nbsp;5A) s&rsquo;attachera &agrave; favoriser la connaissance des diff&eacute;rents cursus et m&eacute;tiers du secteur. Quant &agrave; l&rsquo;espace SIMA Talks (hall 5A), il accueillera des conf&eacute;rences anim&eacute;es par des f&eacute;d&eacute;rations, associations, instituts techniques, mais aussi des influenceurs et ambassadeurs de l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me agricole qui viendront partager leurs expertises sur les th&eacute;matiques en lien avec les pr&eacute;occupations agricoles. Entre les conf&eacute;rences SIMA Tech, SIMA Talent et Tech&amp;Bio, plus de 70 conf&eacute;rences sont programm&eacute;es sur les 5 jours.</p>


Pour ses 100 ans, le SIMA abandonne sa programmation de février pour novembre et se veut plus que jamais la vitrine des solutions et technologies dédiées au développement d'une agriculture durable et performante. C’est toujours à Paris-Nord Villepinte et toujours sur 5 jours, du dimanche 6 novembre au jeudi 10 novembre.

[SIMA - 100 ans] J-10 : le SIMA, c’est en novembre (rappel)

<h2>Une campagne digitale &agrave; destination des agriculteurs men&eacute;e de septembre &agrave; d&eacute;cembre 2022, relay&eacute;e sur Facebook</h2><h3>Ambition :&nbsp;</h3><p>Favoriser l&rsquo;&eacute;change entre les agriculteurs et les accompagner vers des pratiques innovantes, gr&acirc;ce aux actions men&eacute;es par les Chambres d&rsquo;agriculture.&nbsp;</p><h3>R&eacute;alisation :&nbsp;</h3><p>Huit vid&eacute;os dans lesquelles deux agriculteurs se rencontrent et confrontent leur approche de l'agriculture.&nbsp;</p><p>Huit r&eacute;gions repr&eacute;sent&eacute;es et huit th&eacute;matiques abord&eacute;es.</p><ul><li><a href="https://chambres-agriculture.fr/exploitation-agricole/les-transitions-en-agriculture/obtenir-une-certification-environnementale/" target="_blank">Les certifications HVE, bio&hellip; C&rsquo;est compliqu&eacute; !?</a>&nbsp;&ndash; Ile-de-France</li><li><a href="https://chambres-agriculture.fr/exploitation-agricole/les-transitions-en-agriculture/optimiser-les-pratiques-de-production/" target="_blank">Innover en agriculture, c&rsquo;est possible !?</a>&nbsp;- Normandie</li><li><a href="https://chambres-agriculture.fr/exploitation-agricole/les-transitions-en-agriculture/developpement-des-filieres/" target="_blank">Diversifier son activit&eacute; : Quel avenir ? Quels d&eacute;bouch&eacute;s ?</a>&nbsp;- Grand-Est</li><li><a href="https://chambres-agriculture.fr/exploitation-agricole/les-transitions-en-agriculture/strategie-dentreprise-agricole/" target="_blank">Quelle strat&eacute;gie d'entreprise pour mon exploitation ?&nbsp;</a>&ndash; Occitanie</li><li>D&eacute;marrer une exploitation agricole, un pari fou ? &ndash; Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes&nbsp;</li><li>Strat&eacute;gie bas carbone : Quels enjeux et quelles d&eacute;marches ? &ndash; Nouvelle- Aquitaine</li><li>Energie et m&eacute;thanisation &ndash; Hauts-de-France&nbsp;</li><li>Gestion des risques &ndash; Bourgogne-Franche-Comt&eacute;</li></ul><h3>Pitch :&nbsp;</h3><p>Un agriculteur souhaite&nbsp;<strong>d&eacute;velopper une nouvelle activit&eacute;</strong>&nbsp;ou se lancer dans un&nbsp;<strong>nouveau projet sur son exploitation</strong>. Il rend visite &agrave; un agriculteur qui a, quant &agrave; lui, d&eacute;j&agrave; b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;un<strong>&nbsp;accompagnement</strong>&nbsp;des Chambres d&rsquo;agriculture pour parvenir &agrave; ce d&eacute;veloppement. Ensemble, ils &eacute;changent sur les d&eacute;marches &agrave; suivre pour r&eacute;aliser le projet.&nbsp;</p><p>Chaque publication renvoie vers une page web th&eacute;matique d&eacute;taill&eacute;e :&nbsp;<a href="https://chambres-agriculture.fr/exploitation-agricole/les-transitions-en-agriculture/" target="_blank">https://chambres-agriculture.fr/exploitation-agricole/les-transitions-en-agriculture/</a></p><h2>Une campagne digitale &agrave; destination du grand public men&eacute;e de septembre &agrave; octobre 2022</h2><h3>Ambition :&nbsp;</h3><p>Faire &eacute;voluer la perception de la soci&eacute;t&eacute; envers les agriculteurs en leur montrant la r&eacute;alit&eacute; du monde agricole. &nbsp;</p><h3>R&eacute;alisation :&nbsp;</h3><p>5 influenceurs ont &eacute;t&eacute; invit&eacute;s &agrave; partager le quotidien des agriculteurs au c&oelig;ur de leurs exploitations.&nbsp;</p><h3>Pitch :&nbsp;</h3><p><strong>Amandine Petit</strong>, miss France 2021 s&rsquo;est d&eacute;plac&eacute;e dans le Calvados, chez Cl&eacute;ment Lebrun, &eacute;leveur en bovins.</p><p><strong>Samuel</strong>, influenceur sp&eacute;cialis&eacute; famille, a rencontr&eacute; Jean Pratx, arboriculteur bio dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales. &nbsp;</p><p><strong>Papille &amp; pupille</strong>, influenceuse cuisine et chef, a d&eacute;couvert la ferme de Karine Eliceche-Tressens en mara&icirc;chage en Gironde.&nbsp;</p><p><strong>Cynthia Kanaie</strong>, influenceuse sp&eacute;cialis&eacute;e famille, a &eacute;chang&eacute; avec Vincent Guyot sur son exploitation en grandes cultures dans l&rsquo;Aisne.</p><p><strong>Rouge &agrave; l&egrave;vres</strong> influenceuse vin, est all&eacute;e &agrave; la rencontre d&rsquo;Alain et Sylvaine Normand, couple de viticulteurs en Sa&ocirc;ne et Loire.</p><p>Les contenus produits, diffus&eacute;s sur leurs comptes et sur ceux des Chambre d&rsquo;agriculture, leur ont permis de relayer leurs exp&eacute;riences sur Instagram (stories, r&eacute;els, posts fixes).</p>


Pour faire face aux défis environnementaux, économiques et sociaux, les agriculteurs doivent constamment s’adapter pour développer une agriculture plus résiliente. Du conseil jusqu’à l’élaboration d’un plan d’action, les Chambres d'agriculture disposent de l’expertise nécessaire sur le terrain pour définir avec les agriculteurs, des solutions opérationnelles adaptées à leurs activités.

Une campagne de communication digitale, dynamique et pédagogique lancée par les Chambres d'Agriculture

<p>Ils s&rsquo;appellent Jean-Louis Joseph et Maxence Garanjoud. Ils ont un &acirc;ge certain. Le premier s&rsquo;enorgueillit d&rsquo;&ecirc;tre l&rsquo;un des tout premiers producteurs de pistaches des temps modernes, traces du pistachier remontant au d&eacute;but du XX<sup>&egrave;me</sup> si&egrave;cle en Provence. A La Bastidonne (Vaucluse), il en a plant&eacute; 5 ha en bio, sur des terres alors occup&eacute;es par la vigne et des c&eacute;r&eacute;ales. Non loin de l&agrave;, &agrave; Montfuron (Alpes de Haute-Provence), le second en a plant&eacute; 20 ha et s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; doubler la mise, en bio aussi. Et pourtant. &laquo;&nbsp;<em>Les donn&eacute;es technico-&eacute;conomiques ne sont pas finalis&eacute;es et nous n&rsquo;avons pas de recul sur la productivit&eacute; de l&rsquo;esp&egrave;ce dans la r&eacute;gion&nbsp;</em>&raquo;, expliquait Benoit Dufa&yuml;, charg&eacute; de mission &agrave; France Pistache, &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une conf&eacute;rence &agrave; Med&rsquo;Agri, le salon des cultures m&eacute;diterran&eacute;ennes.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/8/3/8/4968380-1-fre-FR/3184ce3719fa-deux-agri-jpg" alt="Jean-Louis Joseph (&agrave; gauche) et Maxence Garanjoud, deux jeunes producteurs de pistaches qui ne craignent pas de s &lsquo;&eacute;trangler (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1170" width="1976" /><figcaption>Jean-Louis Joseph (&agrave; gauche) et Maxence Garanjoud, deux jeunes producteurs de pistaches qui ne craignent pas de s &lsquo;&eacute;trangler (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

</div>
<p>Oui mais voil&agrave;. &laquo;&nbsp;<em>Le pistachier est tr&egrave;s r&eacute;sistant &agrave; la s&eacute;cheresse et tr&egrave;s r&eacute;silient&nbsp;</em>&raquo;, poursuivait l&rsquo;ing&eacute;nieur agronome. Or dans une r&eacute;gion qui pourrait &ecirc;tre condamn&eacute;e au r&eacute;gime de la semi-aridit&eacute; sous l&rsquo;effet du changement climatique, l&rsquo;agriculture se cherche des oasis et le pistachier pourrait se r&eacute;inviter dans le paysage proven&ccedil;al.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/arterris-entre-au-capital-de-la-compagnie-des-amandes-d-arnaud-montebourg" target="_blank" title="">Arterris entre au capital de la Compagnie des amandes d&rsquo;Arnaud Montebourg</a>
</aside>
<h2>De la bogue &agrave; la coque</h2><p>De la famille des Anacardiac&eacute;es (comme la noix de cajou et la manguier), le pistachier (Pistache vera) est une esp&egrave;ce dio&iuml;que (arbres m&acirc;les et femelles). Un panel trois porte-greffes et de huit vari&eacute;t&eacute;s a d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; identifi&eacute; comme &eacute;tant compatible avec les conditions p&eacute;doclimatiques proven&ccedil;ales. Elles sont issues du bassin m&eacute;diterran&eacute;en et du Proche-Orient, qui concentrent avec les Etats-Unis (476.000 t en 2021) l&rsquo;essentiel de la production mondiale de pistache, la Turquie (250.000 t) et l&rsquo;Iran (190.000 t) se rangeant derri&egrave;re les USA. L&rsquo;UE en produit 18.000 t, notamment en Espagne (10.000 t), Gr&egrave;ce (8.000 t) et Italie (3.000 t). La France en importe bon an mal an 10.000 t. La consommation mondiale progresse constamment.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/2/7/8/4968724-1-fre-FR/6dd2da076ad2-pistaches-jpg" alt="Enferm&eacute;e dans une bogue et une coque, la pistache peut &ecirc;tre r&eacute;colt&eacute;e verte manuellement 3 &agrave; 4 semaines avant maturit&eacute;, ou d&eacute;hiscente en coque au moyen d&rsquo;un vibreur type olive (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1062" width="1712" /><figcaption>Enferm&eacute;e dans une bogue et une coque, la pistache peut &ecirc;tre r&eacute;colt&eacute;e verte manuellement 3 &agrave; 4 semaines avant maturit&eacute;, ou d&eacute;hiscente en coque au moyen d&rsquo;un vibreur type olive (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

</div>
<p>Les premi&egrave;res mises &agrave; fruits interviennent entre 6 et 8 ans. La r&eacute;colte s&rsquo;op&egrave;re au vibreur (comme l&rsquo;olive et la cerise d&rsquo;industrie) sinon &agrave; la main dans le cas de la pistache verte, r&eacute;colt&eacute;e 3 &agrave; 4 semaines avant maturit&eacute;. Apr&egrave;s r&eacute;colte, les pistaches sont &eacute;cal&eacute;es et s&eacute;ch&eacute;es (dans les 48 heures pour &eacute;viter mycotoxines et aflatoxines) puis commercialis&eacute;es avec leurs coques pour le snacking, sinon cass&eacute;es et &eacute;mond&eacute;es pour servir diff&eacute;rents d&eacute;bouch&eacute;s (p&acirc;tisseries, glaces, boissons v&eacute;g&eacute;tales...).</p><h2>200 ha et une fili&egrave;re d&eacute;j&agrave; bien avanc&eacute;e</h2><p>En Provence, la relance du pistachier s&rsquo;est formalis&eacute;e en 2018 avec la cr&eacute;ation de l&rsquo;association Pistache en Provence, puis du syndicat de producteurs France Pistache en 2021. Le tout participe &agrave; l&rsquo;&eacute;mergence et &agrave; la structuration d&rsquo;une fili&egrave;re, des p&eacute;pini&egrave;res &agrave; la mise en march&eacute; en passant par l&rsquo;expertise technique en culture et post-r&eacute;colte, sous l&rsquo;&eacute;gide notamment de la Chambre d&rsquo;agriculture du Vaucluse. Le verger totaliserait 200 ha.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/7/3/8/4968377-1-fre-FR/898cfdea6c7c-benoit-dufay-jpg" alt="Benoit Dufa&yuml;, charg&eacute; de mission &agrave; France Pistache : &laquo; Les donn&eacute;es technico-&eacute;conomiques ne sont pas finalis&eacute;es et nous n&rsquo;avons pas de recul sur la productivit&eacute; de l&rsquo;esp&egrave;ce en Provence &raquo; (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1114" width="2006" /><figcaption>Benoit Dufa&yuml;, charg&eacute; de mission &agrave; France Pistache : &laquo; Les donn&eacute;es technico-&eacute;conomiques ne sont pas finalis&eacute;es et nous n&rsquo;avons pas de recul sur la productivit&eacute; de l&rsquo;esp&egrave;ce en Provence &raquo; (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

</div>
<p>Les producteurs ont pu ainsi b&eacute;n&eacute;ficier des enseignements de plusieurs programmes de recherche, dont l&rsquo;un portant sur l&rsquo;irrigation. &laquo;&nbsp;<em>Le pistachier requiert des sols le plus l&eacute;gers possible et tr&egrave;s drainants, sous peine de mourir par asphyxie racinaire</em>, explique Benoit Dufa&yuml;. <em>Mais il ne d&eacute;teste pas non plus un peu d&rsquo;eau, l&rsquo;irrigation ayant pour effet de limiter le ph&eacute;nom&egrave;ne d&rsquo;alternance</em> &raquo;. Selon le projet Aper&rsquo;EAU, entre 64 et 100 mm d&rsquo;eau par an placerait l&rsquo;arbre dans des conditions favorables. S&rsquo;il aime la chaleur, le pistachier a aussi besoin de froid (entre 400 et 900 heures) pour assurer l&rsquo;induction florale, ce qui pourrait l&rsquo;interdire des zones littorales.</p><p>C&ocirc;t&eacute; phytosanitaire, les producteurs vont devoir jouer des coudes pour b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;AMM temporaires, le pistachier n&rsquo;&eacute;tant pas indemne de maladies (septoriose, alternariose, verticilliose...) et de ravageurs (col&eacute;opt&egrave;res et gu&ecirc;pes).</p><h2>Premi&egrave;res r&eacute;coltes en 2023</h2><p>En aval, la fili&egrave;re peut miser sur le groupe FLDI qui a adapt&eacute; sa gamme Coquas pour casser la coque des pistaches. En&nbsp;ce qui concerne les d&eacute;bouch&eacute;s, les producteurs ont &eacute;veill&eacute; l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t du groupe Territoire de Provence, propri&eacute;taire de plusieurs entit&eacute;s de fabrication de nougats, pistaches enrob&eacute;es et autres biscuits, et qui recourt aujourd&rsquo;hui &agrave; l&rsquo;importation. Le p&acirc;tissier Pierre Herm&eacute; a aussi manifest&eacute; son int&eacute;r&ecirc;t.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/3/7/8/4968730-1-fre-FR/e1fa41f48d22-verger-jeune-jpg" alt="Les premi&egrave;res mises &agrave; fruits interviennent entre 6 et 8 ans pour des rendements escompt&eacute;s en amandons compris entre 1 et 1,5 t/ha, sur la base de 300 arbres par ha (Cr&eacute;dit photo : Jean-Louis Joseph)" height="858" width="1610" /><figcaption>Les premi&egrave;res mises &agrave; fruits interviennent entre 6 et 8 ans pour des rendements escompt&eacute;s en amandons compris entre 1 et 1,5 t/ha, sur la base de 300 arbres par ha (Cr&eacute;dit photo : Jean-Louis Joseph)</figcaption></figure>

</div>
<p>Reste &agrave; produire les pistaches, sachant qu'&agrave;<em>&nbsp;</em>raison de 25 &agrave; 30 euros l&rsquo;arbuste et d&rsquo;une densit&eacute; de 300 arbres par ha, l&rsquo;investissement de d&eacute;part est important et que l&rsquo;esp&egrave;ce, pas encore reconnue par les instances, ne b&eacute;n&eacute;ficie pas d&rsquo;aides &agrave; la plantation.</p><p>Pas de quoi &eacute;trangler Jean-Louis Joseph et Maxence Garanjoud, qui esp&egrave;rent r&eacute;colter entre 1 t/ha et 1,5 t/ha d&rsquo;amandons en pleine production. &laquo;&nbsp;<em>Sur mon exploitation, je pense que la pistache sera plus rentable que l&rsquo;olive et la truffe</em>, d&eacute;clare Jean-Louis Joseph, qui lorgne sur les 40 &euro;/kg pay&eacute;s en Italie, moins sur les 8 &euro;/kg pay&eacute;s en Espagne. Il r&eacute;coltera en 2023 les premi&egrave;res pistaches made in France. &nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Made in Provence</em>&nbsp;&raquo;, corrige-t-il.&nbsp;Tout sauf une utopie.</p>


En dépit de nombreuses inconnues technico-économiques, la pistache made in Provence ressort de sa coque à l’initiative de quelques aventuriers, en quête d’oasis face au changement climatique. Décortication avant dégustation, sans modération, l’été prochain.

Sur la piste des utopistes de la pistache de Provence

<p style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;Humaniser&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;aller vers&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;pr&eacute;venir et accompagner&nbsp;&raquo;&nbsp;: tels &eacute;taient <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-plan-pour-lutter-contre-le-mal-etre-en-agriculture" target="_blank">les trois axes de la feuille de route &laquo; Pr&eacute;vention du mal-&ecirc;tre en agriculture &raquo; pr&eacute;sent&eacute;e par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture le 23 novembre 2021</a>. Sous la gouverne d&rsquo;un coordinateur national et d&rsquo;un Comit&eacute; national de pilotage, elle actait notamment la cr&eacute;ation de Comit&eacute;s d&eacute;partementaux&nbsp;d&eacute;di&eacute;s au mal-&ecirc;tre en agriculture, ouverts &agrave; toutes les parties prenantes (repr&eacute;sentants du monde agricole, acteurs de la sant&eacute;, coop&eacute;ratives, institutions financi&egrave;res, associations...). Objectif&nbsp;: permettre un dialogue entre tous les acteurs et un pilotage g&eacute;n&eacute;ral des actions &agrave; mener au plus proche du terrain. &nbsp;</p><h2>Bient&ocirc;t 101 Comit&eacute;s d&eacute;partementaux</h2><p>A l&rsquo;occasion du 3<sup>&egrave;me</sup> Comit&eacute; national de pilotage, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a indiqu&eacute; que le Comit&eacute; serait associ&eacute; aux travaux pr&eacute;paratoires du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-macron-lance-le-chantier-de-la-future-loi-d-orientation-et-d-avenir" target="_blank">Pacte d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir pour l&rsquo;agriculture, pr&eacute;figurant la future Loi d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir</a>.</p><p>Mais il a avant tout fait un point sur le d&eacute;ploiement de la feuille de route, &agrave; commencer par l&rsquo;installation des Comit&eacute;s d&eacute;partementaux. Au nombre de 78 actuellement, le minist&egrave;re a assur&eacute; que les 101 d&eacute;partements en seraient dot&eacute;s d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e, conform&eacute;ment &agrave; ses engagements.</p><p>La premi&egrave;re mission de ces comit&eacute;s consiste &agrave; d&eacute;velopper le r&eacute;seau des sentinelles en agriculture, qui vise &agrave; assurer &laquo;<em> le rep&eacute;rage pr&eacute;coce des personnes en difficult&eacute;s, et l&rsquo;alerte aupr&egrave;s des structures susceptibles de les aider </em>&raquo; et repose sur l&rsquo;engagement citoyen de personnes volontaires, rappelle le minist&egrave;re. Le Comit&eacute; national a valid&eacute; le principe d&rsquo;une charte du r&eacute;seau, qui repose sur la bienveillance et la confiance et garantit la confidentialit&eacute; sur la situation des personnes en difficult&eacute;.</p><h2>Dispositif VigilanS suite &agrave; une tentative de suicide</h2><p>Le Comit&eacute; a aussi act&eacute; l&rsquo;application du dispositif VigilanS au secteur agricole. Port&eacute; par le minist&egrave;re de la Sant&eacute;, il s&rsquo;agit d&rsquo;un outil de suivi des personnes ayant fait une tentative de suicide. A sa sortie de l&rsquo;h&ocirc;pital, le patient re&ccedil;oit la carte avec le num&eacute;ro de t&eacute;l&eacute;phone de VigilanS, qu&rsquo;il peut contacter &agrave; tout instant afin de maintenir le dialogue. Si la personne a d&eacute;j&agrave; fait plus d&rsquo;une tentative de suicide, les &laquo;&nbsp;vigilanseurs&nbsp;&raquo; la contactent par t&eacute;l&eacute;phone entre dix et vingt jours apr&egrave;s sa sortie de l&rsquo;h&ocirc;pital pour s&rsquo;informer de son &eacute;tat de sant&eacute;. S&rsquo;il ne r&eacute;pond pas, le m&eacute;decin traitant et le psychiatre sont contact&eacute;s. Quant au patient, il re&ccedil;oit une carte postale personnalis&eacute;e ou un SMS tous les mois durant quatre mois. Au bout de 6 mois, toutes ces personnes sont rappel&eacute;es pour une &eacute;valuation t&eacute;l&eacute;phonique d&eacute;taill&eacute;e de leur situation et de leur &eacute;tat de sant&eacute; mentale. &Agrave; la suite de cette &eacute;valuation, la veille est soit reconduite, soit termin&eacute;e si jug&eacute;e superflue.</p><h2>Les crit&egrave;res d&rsquo;aides &eacute;conomiques assouplis</h2><p>Sur le volet &eacute;conomique, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture rappelle&nbsp;que l&rsquo;accompagnement des agriculteurs en difficult&eacute; avait &eacute;t&eacute; renforc&eacute; depuis le 5 ao&ucirc;t dernier, date de publication d&rsquo;un d&eacute;cret et un arr&ecirc;t&eacute; entourant&nbsp;les modalit&eacute;s d&rsquo;acc&egrave;s aux dispositifs d&rsquo;aides et les modalit&eacute;s de financement de l&rsquo;audit global. Le d&eacute;cret abaisse le crit&egrave;re du taux d&rsquo;endettement minimal de 70 &agrave; 50 % pour b&eacute;n&eacute;ficier de l&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;audit, dont le montant plafonn&eacute; &agrave; 1500 &euro; est d&eacute;sormais support&eacute; enti&egrave;rement par l&rsquo;Etat.</p><p>Le d&eacute;cret officialise par ailleurs la fusion de l&rsquo;aide &agrave; la restructuration de l&rsquo;exploitation et de l&rsquo;aide au suivi technico-&eacute;conomique en une seule&nbsp;: l&rsquo;Aide &agrave; la relance de l&rsquo;exploitation agricole (Area), plafonn&eacute;e&nbsp;&agrave; 10.800 &euro; pour la premi&egrave;re unit&eacute; de travail non salari&eacute;e contre 10.000 &euro; auparavant. Le plafond du compl&eacute;ment d&rsquo;aide apport&eacute; par d&rsquo;autres financeurs publics est port&eacute; &agrave; 10.700 &euro; (contre 10.000 &euro; auparavant).</p>


Le ministère de l’Agriculture annonce la généralisation des Comités départementaux d’ici à la fin de l’année et la mise en œuvre du dispositif VigilanS de recontact des personnes ayant fait une tentative de suicide. Le Comité de pilotage sera associé aux travaux préparatoires du Pacte d’orientation et d’avenir pour l’agriculture.

La feuille de route contre le mal-être en agriculture poursuit son déploiement

<p>Avec 500 millions de m<sup>3</sup>&nbsp;d&rsquo;eau, 88 lacs, 262 stations de pompage et la r&eacute;alimentation de 3&nbsp;500&nbsp;km de rivi&egrave;res, la Compagnie d&rsquo;am&eacute;nagement des coteaux de Gascogne(<a href="https://www.cacg.fr/" target="_blank">CACG</a>)est un acteur majeur dans la gestion -&nbsp;quantitative et qualitative&nbsp;- de la ressource en eau en Occitanie et en Nouvelle Aquitaine. Son action est essentielle au maintien de la biodiversit&eacute; des cours d&rsquo;eau, &agrave; l&rsquo;alimentation en eau potable des habitants, et &agrave; la s&eacute;curisation de l&rsquo;activit&eacute; &eacute;conomique (agricole, industrielle et touristique).</p><p>Pour financer son projet de d&eacute;veloppement et consolider sa position d&rsquo;acteur incontournable dans un contexte de transitions environnementales, la compagnie a souhait&eacute; proc&eacute;der &agrave; une augmentation de son capital.</p><p>Cinq Caisses r&eacute;gionales (<a href="https://www.creditagricole.info/fnca/ca1_1110675/credit-agricole-de-pyrenees-gascogne" target="_blank">Pyr&eacute;n&eacute;es Gascogne</a>,&nbsp;<a href="https://www.creditagricole.info/fnca/ca1_1110770/credit-agricole-nord-midi-pyrenees" target="_blank">Nord Midi Pyr&eacute;n&eacute;es</a>,&nbsp;<a href="https://www.creditagricole.info/fnca/ca1_1110504/credit-agricole-toulouse-31">Toulouse 31</a>,&nbsp;<a href="https://www.creditagricole.info/fnca/ca1_1111701/credit-agricole-d-aquitaine">Aquitaine</a>&nbsp;et&nbsp;<a href="https://www.creditagricole.info/fnca/ca1_1110518/credit-agricole-sud-mediterranee" target="_blank">Sud M&eacute;diterran&eacute;e</a>) et Cr&eacute;dit Agricole S.A. ont r&eacute;pondu pr&eacute;sent et accompagnent la CACG &agrave; hauteur de 2,9&nbsp;M&euro;, soit 12&nbsp;% environ du projet global. A travers ce financement, le Cr&eacute;dit Agricole contribue &agrave; la construction de l&rsquo;avenir des territoires et apporte des solutions concr&egrave;tes en r&eacute;ponse aux enjeux environnementaux, alimentaires, agricoles et &eacute;nerg&eacute;tiques.</p><p>De plus, en synergie avec les collectivit&eacute;s concern&eacute;es et les op&eacute;rateurs publics et priv&eacute;s, la CACG a pour ambition de contribuer &agrave; l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration des programmes d&rsquo;am&eacute;nagement d&rsquo;infrastructures de production d&rsquo;&eacute;nergies renouvelables.</p>


Cinq Caisses régionales et Crédit Agricole SA ont participé à l’augmentation de capital de la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne. Cet expert reconnu de la gestion de la ressource en eau, en Occitanie et en Nouvelle Aquitaine, souhaite rester un partenaire de premier plan capable d’assurer les transitions environnementales.

Tous nos articles et événements - Fruits & Légumes

Tous les résultats (3537)

Les actualités (3510)

L'agenda (16)

Les outils (2)

Les guides (9)