Contrairement &agrave; la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/montee-en-gamme-descente-en-competitivite-1-5-la-tomate-dans-le-coulis" target="_blank">tomate</a> et au <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/montee-en-gamme-descente-en-competitivite-2-5-un-bon-poulet-francais-le-dimanche" target="_blank">poulet</a>, qui affichent des balances commerciales largement d&eacute;ficitaires, le bl&eacute; tendre est une fili&egrave;re d&rsquo;excellence nationale, pr&ecirc;tant potentiellement moins le flanc &agrave; la critique. Mais ce serait sous-estimer la sagacit&eacute; (sinon l&rsquo;instruction &agrave; charge&nbsp;?), des rapporteurs de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/competitivite-de-la-ferme-france-le-diagnostic-vital-et-le-plan-choc-des-senateurs" target="_blank">la Commission des affaires &eacute;conomiques du S&eacute;nat, laquelle a pass&eacute; au tamis les d&eacute;fauts de la comp&eacute;titivit&eacute; de la Ferme France</a>, en s&rsquo;attardant sur cinq fili&egrave;res en particulier. &laquo;&nbsp;L&rsquo;absence de croissance est le pr&eacute;lude &agrave; la d&eacute;croissance&nbsp;&raquo;, &eacute;crivent les rapporteurs &agrave; propos au bl&eacute; tendre, sous couvert d&rsquo;un &laquo;&nbsp;aveu des repr&eacute;sentants des professionnels&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Ces performances sont tout &agrave; fait paradoxales au regard des handicaps fran&ccedil;ais en mati&egrave;re de comp&eacute;titivit&eacute;, qui se mat&eacute;rialisent par des co&ucirc;ts de production sortie ferme relativement &eacute;lev&eacute;s"
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Les s&eacute;nateurs n&rsquo;occultent pas les forces de la fili&egrave;re c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re, sa production annuelle de 70Mt (dont 35Mt de bl&eacute; tendre), son exc&eacute;dent commercial de 6,6 milliards d&rsquo;euros (en 2021, en comptant les pr&eacute;parations) et sa position de 4&egrave;me exportateur mondial. Mais elle le doit avant tout &agrave; sa productivit&eacute;, permise par &laquo;&nbsp;son potentiel agronomique&nbsp;&raquo; et son &laquo;&nbsp;climat favorable&nbsp;&raquo;, lui conf&eacute;rant un rendement moyen de 72q/ha (contre 35q/ha de moyenne mondiale). &laquo;&nbsp;Ces performances sont tout &agrave; fait paradoxales au regard des handicaps fran&ccedil;ais en mati&egrave;re de comp&eacute;titivit&eacute;, qui se mat&eacute;rialisent par des co&ucirc;ts de production sortie ferme relativement &eacute;lev&eacute;s&nbsp;&raquo;, &eacute;crivent les rapporteurs. Ces derniers pointent la modestie de la SAU par exploitation (14 fois moindre qu&rsquo;en Russie et en Ukraine), pesant sur les co&ucirc;ts de m&eacute;canisation et de main d&rsquo;&oelig;uvre, en partie contrebalanc&eacute;s par un mod&egrave;le foncier &laquo;&nbsp;les plus avantageux au monde&nbsp;&raquo; et un statut du fermage procurant &laquo;&nbsp;un des avantages concurrentiels les plus importants pour les producteurs fran&ccedil;ais dans la comp&eacute;tition mondiale&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/1/2/0/5220210-1-fre-FR/721355261e65-prix-ble-tendre-maroc-png" alt="Principales composantes du prix net du bl&eacute; tendre en euros &agrave; l&rsquo;arriv&eacute;e en Maroc en 2018 selon diff&eacute;rentes provenances (Source : AGPB)" height="566" width="874" /><figcaption>Principales composantes du prix net du bl&eacute; tendre en euros &agrave; l&rsquo;arriv&eacute;e en Maroc en 2018 selon diff&eacute;rentes provenances (Source : AGPB)</figcaption></figure>

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<h2>Pas agro&eacute;cologiquement correct</h2>Outre la m&eacute;canisation et la main d&rsquo;&oelig;uvre, la d&eacute;pense en produits phytosanitaires est aussi point&eacute;e du doigt, alors que les rapporteurs se montrent peu sensibles &agrave; l&rsquo;agro&eacute;cologie, dont ils estiment qu&rsquo;elle &eacute;rode le potentiel productif sous l&rsquo;effet de la diversification des assolements et de la moindre productivit&eacute; induite par les &laquo;&nbsp;hauts standards de production&nbsp;&raquo; repr&eacute;sent&eacute;s par l&rsquo;AB et la HVE. Ind&eacute;pendamment de ces labels, les rapporteurs constatent qu&rsquo;entre 1997 et 2013, les ventes nationales de substances actives ont reflu&eacute; de 46% alors que les d&eacute;penses par exploitation ont bondi de 42%. &laquo;&nbsp;Malgr&eacute; leurs efforts, les c&eacute;r&eacute;aliers fran&ccedil;ais figurent parmi les grands perdants de la politique men&eacute;e depuis quelques ann&eacute;es sur les produits phytopharmaceutiques. On voit l&agrave; l&rsquo;impasse comp&eacute;titive dans laquelle nous m&egrave;ne cette seule logique en mati&egrave;re d&rsquo;intrants : elle ne fait pas &eacute;merger d&rsquo;alternatives tout en p&eacute;nalisant les comptes de r&eacute;sultat des agriculteurs, m&ecirc;me quand ils parviennent &agrave; r&eacute;duire consid&eacute;rablement les quantit&eacute;s &eacute;mises&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Le virus bureaucratique de la surtransposition n&rsquo;&eacute;pargne pas la fili&egrave;re c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re, cr&eacute;ant, l&agrave; encore, des distorsions de concurrence intra-europ&eacute;ennes et, plus largement, des divergences avec les concurrents internationaux"
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Les rapporteurs &eacute;trillent cette grande sp&eacute;cialit&eacute; fran&ccedil;aise qu&rsquo;est la surtransposition des normes en mati&egrave;re environnementale et sociale, allant jusqu&rsquo;&agrave; parler de &laquo;&nbsp;surdroit&nbsp;&raquo; Et de citer le cas des n&eacute;onicotino&iuml;des (dont certains sont autoris&eacute;s dans l&rsquo;UE) et du glyphosate (restrictions d&rsquo;usage, retrait d&rsquo;AMM), l&rsquo;instauration de ZNT plus strictes, les d&eacute;lais incompressibles avant la r&eacute;-entr&eacute;e au champ apr&egrave;s traitement, l&rsquo;interdiction des traitements pendant la p&eacute;riode de floraison hors r&eacute;gime d&eacute;rogatoire, la multiplication de plans nationaux (plans pollinisateurs, plan de sortie du glyphosate, CEPP), la s&eacute;paration de la vente et du conseil, l&rsquo;interdiction des remises, rabais et ristournes sur phytos, la hausse de la redevance pour pollutions diffuses...<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-znt-des-produits-classes-cmr2-repoussee-a-10-metres" target="_blank" title="">La ZNT des produits class&eacute;s CMR2 repouss&eacute;e &agrave; 10 m&egrave;tres</a>
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C&ocirc;t&eacute; engrais, le rapport pointe la retenue de seuils plus stricts concernant l&rsquo;application de la directive nitrates (18 mg/l contre 50 mg/l dans le texte europ&eacute;en d&rsquo;origine) et les modalit&eacute;s plus-disantes des Programmes action nationaux et r&eacute;gionaux (dates de couvertures, interdictions d&rsquo;&eacute;pandage sur sol gel&eacute;...). A telle enseigne que la r&eacute;glementation en vigueur &laquo; peut mettre en p&eacute;ril sa capacit&eacute; &agrave; atteindre les taux de prot&eacute;ine cibl&eacute;s par certains march&eacute;s, alors que les concurrents de la mer Noire, en raison de conditions p&eacute;doclimatiques diff&eacute;rentes, atteignent plus facilement ces taux&nbsp;&raquo;. Pour le coup, les s&eacute;nateurs regretteraient la mont&eacute;e en gamme qu&rsquo;ils d&eacute;crient largement par ailleurs dans leur rapport...&nbsp;Au passage, l&rsquo;Europe en prend aussi pour son grade, avec &laquo;&nbsp;des protections douani&egrave;res &eacute;lev&eacute;es sur l&rsquo;azote, entra&icirc;nant un prix relativement plus &eacute;lev&eacute; des engrais en Europe par rapport &agrave; d&rsquo;autres pays du monde&nbsp;&raquo;.<h2>Quand la Mer Noire assombrit le tableau</h2>La mont&eacute;e en puissance de l&rsquo;Ukraine, de la Russie, et du Kazakhstan, qui concentrent d&eacute;sormais plus de 30 % des exportations mondiales de bl&eacute; tendre, inqui&egrave;te particuli&egrave;rement les rapporteurs. &laquo;&nbsp;La Russie et l&rsquo;Ukraine approvisionnent d&eacute;sormais les principaux importateurs du Moyen-Orient et d&rsquo;Afrique du Nord, en ayant capt&eacute; des parts de march&eacute; fran&ccedil;aises et europ&eacute;ennes (&Eacute;gypte, Turquie, part croissante vers le Maroc et l&rsquo;Alg&eacute;rie). Cette tendance se retrouve m&ecirc;me parmi les clients europ&eacute;ens de la France. Dans les deux cas, le seul facteur avanc&eacute; est celui de la comp&eacute;titivit&eacute;&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Les pouvoirs publics semblent avoir fait le choix de ne plus investir dans la recherche publique &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; l&rsquo;agriculture est &agrave; la crois&eacute;e des chemins"
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Au-del&agrave; de la r&eacute;glementation sur les produits phytopharmaceutiques ou les engrais, &laquo;&nbsp;qui sont les plus strictes au monde&nbsp;&raquo;, le rapport d&eacute;nonce le retard accumul&eacute; en mati&egrave;re de biotechnologies, esp&eacute;rant que l&rsquo;Europe finisse par autoriser le recours aux NBT (New breeding technologies), pour d&eacute;plafonner les rendements, ma&icirc;triser les bioagresseurs ou s&rsquo;adapter au changement climatique.&nbsp;&laquo;&nbsp;Les pouvoirs publics semblent avoir fait le choix de ne plus investir dans la recherche publique &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; l&rsquo;agriculture est &agrave; la crois&eacute;e des chemins. Cette erreur strat&eacute;gique aura de lourdes cons&eacute;quences &agrave; l&rsquo;avenir et impactera, directement, les performances des fili&egrave;res en mati&egrave;re de comp&eacute;titivit&eacute;&nbsp;&raquo;, pr&eacute;disent les rapporteurs. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/0/2/0/5220207-1-fre-FR/dc530f8f0003-exporte-farine-png" alt="Solde commercial fran&ccedil;ais de farine de bl&eacute; tendre en Mt (Source : FranceAgriMer)" height="562" width="1032" /><figcaption>Solde commercial fran&ccedil;ais de farine de bl&eacute; tendre en Mt (Source : FranceAgriMer)</figcaption></figure>

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<h2>La collecte et la transformation en souffrance</h2>Ces derniers &eacute;voquent enfin l&rsquo;alt&eacute;ration de deux fondements de la c&eacute;r&eacute;aliculture et de sa comp&eacute;titivit&eacute;, &agrave; savoir les aides de la Pac et les performances de la cha&icirc;ne collecte-stockage-logistique. &laquo;&nbsp;Le diff&eacute;rentiel de comp&eacute;titivit&eacute; &agrave; la sortie de la ferme est compens&eacute; par des &eacute;l&eacute;ments d&rsquo;organisation de fili&egrave;res et des aides publiques&nbsp;&raquo;, lit-on dans le rapport. Or, concernant la Pac, les aides d&eacute;di&eacute;es sont pass&eacute;es en moyenne de 380&euro;/ha &agrave; 250&euro;/ha en quelques ann&eacute;es, &eacute;quivalant &agrave; environ 25&euro;/t en France contre environ 30 &agrave; 35&euro;/t en Roumanie et 35&euro;/t en Allemagne. S&rsquo;agissant de la collecte, faute d&rsquo;investissements suffisants, le vieillissement des installations est jug&eacute; probl&eacute;matique. &laquo;&nbsp;Un grand plan silo est &agrave; imaginer&nbsp;&raquo;, affirment les rapporteurs.Plus en aval encore, le secteur de la transformation est &eacute;galement en souffrance : &laquo;&nbsp;La farine fran&ccedil;aise ne s&rsquo;exporte plus&nbsp;&raquo;.&nbsp;De 1er exportateur mondial en 1995, avec 2Mt, la France est aujourd&rsquo;hui &laquo;&nbsp;un exportateur marginal &raquo; avec moins de 160.000t. Pour ce qui est des biscottes et p&acirc;tisseries de conservation, la France, &laquo;&nbsp;pays du bl&eacute;&nbsp;&raquo;, enregistre un solde d&eacute;ficitaire de plus de 500M&euro; contre 250M&euro; en 2004. D&eacute;nominateur commun au sort de la&nbsp;farine et des biscottes&nbsp;: le d&eacute;faut de comp&eacute;titivit&eacute;.

Selon un rapport sénatorial, la France céréalière doit son grenier à ses rendements (mais plafonnant), à ses primes Pac (en baisse) et à ses silos (vieillissants), alors que l’Etat manille la faucille des surtranspositions environnementales et du sous-investissement dans la recherche, sur fond de concurrence croissante avec les blés de la Mer Noire. En aval, il y a des grumeaux dans la farine et de la casse en biscotte.

Montée en gamme, descente en compétitivité (3/5) : du blé des croissants au blé... décroissant

Un peu plus de quatre cent ans apr&egrave;s l&rsquo;instauration de la poule au pot dominicale par Henri IV, le poulet made in France, sous signe de qualit&eacute;, va-t-il devenir sous Macron II le symbole de la bonne chair que les fran&ccedil;ais pourront s&rsquo;octroyer le dimanche, tandis qu&rsquo;ils ing&eacute;reront du filet de poulet standard en provenance des Pays-Bas (qui r&eacute;exporte notamment du poulet d&rsquo;Ukraine), de Belgique (qui en r&eacute;exporte du Br&eacute;sil) ou encore de Pologne&nbsp;? Sans le formuler explicitement ainsi, c&rsquo;est pourtant ce qu&rsquo;indique un rapport de la Commission des affaires &eacute;conomiques du S&eacute;nat, qui a pass&eacute; au crible cinq fili&egrave;res en mal de comp&eacute;titivit&eacute;, dont le poulet. Le verdict est sans &eacute;quivoque&nbsp;: &laquo; la fili&egrave;re fran&ccedil;aise se trouve dans une impasse strat&eacute;gique majeure : en abandonnant les circuits de masse pour des segments plus r&eacute;mun&eacute;rateurs, elle n&rsquo;est plus capable de r&eacute;pondre aux besoins des consommateurs nationaux&nbsp;&raquo;. <aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/montee-en-gamme-descente-en-competitivite-1-5-la-tomate-dans-le-coulis" target="_blank" title="">Mont&eacute;e en gamme, descente en comp&eacute;titivit&eacute; (1/5)&nbsp;: la tomate dans le coulis</a>
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<h2>Distorsion entre production et consommation</h2>Avec environ 14.000 producteurs de volailles de chair produisant 1,7 million de tonnes de volaille (68% de poulet, 19% de dinde, 11% de canard, 2% de pintade), la France est le 3&egrave;me producteur de l&rsquo;UE, derri&egrave;re la Pologne et l&rsquo;Espagne. Mais ce statut ne la prot&egrave;ge pas des importations, bien au contraire. Tout s&rsquo;est jou&eacute; au cours des deux derni&egrave;res d&eacute;cennies (donc sous quatre pr&eacute;sidents), sous l&rsquo;effet d&rsquo;une distorsion croissante entre la production, tant quantitative que qualitative, et la consommation. Sur la p&eacute;riode 2000-2021, la consommation de viande de poulet a doubl&eacute; alors que la production n&rsquo;a cr&ucirc; que de 9% pour atteindre 1,18 million tec/an. S&rsquo;agissant de la consommation, la France ne fait que suivre une tendance mondiale, qui pl&eacute;biscite la viande de poulet (1&egrave;re viande consomm&eacute;e au monde depuis 2016), sous l&rsquo;effet de son rapport qualit&eacute;/prix (bonne valeur nutritionnelle, faible teneur en mati&egrave;res grasses), alli&eacute; &agrave; de faibles sinon de relatifs impacts environnementaux et &agrave; l&rsquo;absence d&rsquo;interdits religieux. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/8/0/9/5219082-1-fre-FR/d3ab7e19a683-poulet-importe-png" alt="Evolution de la part du poulet import&eacute; dans la consommation fran&ccedil;aise (Source : FranceAgriMer)" height="656" width="1040" /><figcaption>Evolution de la part du poulet import&eacute; dans la consommation fran&ccedil;aise (Source : FranceAgriMer)</figcaption></figure>

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<h2>Pr&egrave;s d&rsquo;un poulet sur deux import&eacute;</h2>La nature des produits consomm&eacute;s a aussi chang&eacute;. En 2000, la consommation de poulets entiers repr&eacute;sentait plus de 50% de de la consommation des m&eacute;nages, contre 22% actuellement. R&eacute;sultat&nbsp;: en 2000, les importations repr&eacute;sentaient 20% de la consommation nationale. En 2021, pr&egrave;s d&rsquo;un poulet sur deux (47%) est import&eacute;. &laquo;&nbsp;Cette explosion provient d&rsquo;une incapacit&eacute;&#769; de la fili&egrave;re fran&ccedil;aise a&#768; r&eacute;pondre a&#768; la mati&egrave;re premi&egrave;re la plus recherch&eacute;e sur le marche&#769; qui est le filet de poulet (frais, congel&eacute;&#769; ou transforme&#769;) dans des circuits de distribution hors grandes et moyennes surfaces, pour laquelle la fili&egrave;re fran&ccedil;aise dispose d&rsquo;un d&eacute;ficit de comp&eacute;titivit&eacute;&nbsp;&raquo;&#769;, d&eacute;crivent les rapporteurs. Les circuits industriels ainsi que la restauration hors foyer font leur miel du poulet import&eacute;, avec un taux d&rsquo;importation compris entre 60% et 75%, ces deux circuits repr&eacute;sentant &agrave; eux seuls 50% de la consommation nationale, pour le plus grand bonheur de la Pologne, comp&eacute;titeur hors pair sur le poulet standard, dont elle exporte les trois quarts de sa production.<h2>Num&eacute;ro un mondial des co&ucirc;ts de production</h2>Selon le rapport s&eacute;natorial, la France affiche le co&ucirc;t de production le plus &eacute;lev&eacute; au monde. Il s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 0,859&euro;/kg vif, contre 0,826&euro;/kg vif dans l&rsquo;UE &agrave; 28 (-4%), 0,802&euro;/kg vif aux Pays-Bas (-6,6%), 0,785&euro;/kg vif en Pologne (-8,6%), 0,671&euro;/kg vif, en Ukraine (-21,8%) et 0,632&euro;/kg vif au Br&eacute;sil (-26,4%). Paradoxalement, ce n&rsquo;est pas tant sur le premier poste du co&ucirc;t de production (l&rsquo;aliment pour 60%) que la France d&eacute;croche mais sur le co&ucirc;t du poussin (10% &agrave; 12% plus &eacute;lev&eacute; que la moyenne de l&rsquo;UE), le co&ucirc;t de la main d&rsquo;&oelig;uvre (+0,04&euro;/kg vif par rapport &agrave; la Pologne) et sur les charges en b&acirc;timent (+0,022&euro;/kg vif par rapport &agrave; la Pologne). &laquo;&nbsp;La France se d&eacute;marque de l&rsquo;ensemble de ses voisins l&rsquo;UE par la structure de ses exploitations de volailles de chair, beaucoup plus petites et plus diversifi&eacute;es&nbsp;&raquo;, lit-on dans le rapport. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/8/0/9/5219085-1-fre-FR/f5cd356e055a-solde-commercial-png" alt="Evolution du solde commercial de la fili&egrave;re poulet fran&ccedil;aise (Source : FranceAgriMer)" height="662" width="1108" /><figcaption>Evolution du solde commercial de la fili&egrave;re poulet fran&ccedil;aise (Source : FranceAgriMer)</figcaption></figure>

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<h2>Industriel le poulet standard fran&ccedil;ais&nbsp;?</h2>La capacit&eacute; moyenne des ateliers poulets de chair - 1.000 places et plus en France - est plus de 2 fois inf&eacute;rieure a&#768; la moyenne europ&eacute;enne ou a&#768; celle de la Belgique, 4 fois inf&eacute;rieure a&#768; celle de l&rsquo;Allemagne, 5 fois infe&#769;rieure a&#768; la moyenne hollandaise et britannique et 20 fois infe&#769;rieure a&#768; la taille des e&#769;levages ukrainiens, thai&#776;landais ou bre&#769;siliens. &laquo;&nbsp;On fait bien vite le proce&#768;s de l&rsquo;agriculture franc&#807;aise et de son mode&#768;le pre&#769;tendument &laquo; productiviste &raquo; sans voir que les producteurs franc&#807;ais sont de&#769;ja&#768; des &laquo; petits &raquo; face aux exploitations de nos voisins et concurrents directs europe&#769;ens, sans parler des concurrents plus lointains (...) La France paie le prix de ses points forts (le mode&#768;le familial et la diversification des productions) en matie&#768;re de compe&#769;titivite&#769;. Les principales diffe&#769;rences de cou&#770;t de revient s&rsquo;expliquent avant, et surtout, par la taille mode&#769;re&#769;e des installations et la diversite&#769; des productions, qui peut limiter les e&#769;conomies d&rsquo;e&#769;chelle possibles par la production d&rsquo;un produit standardise&#769;&nbsp;&raquo;.<h2>Un poulet plus cher et plus petit</h2>Facteur aggravant&nbsp;: l&rsquo;&eacute;cart de comp&eacute;titivit&eacute; se creuse au stade de l&rsquo;abattage et de la transformation. Avec un co&ucirc;t d&rsquo;abattage de 0,31&euro;/kg de carcasse, la France se place en troisie&#768;me position en termes de cou&#770;ts d&rsquo;abattage en Europe derrie&#768;re le Danemark et les Pays-Bas, mais devant le Royaume-Uni, l&rsquo;Italie, l&rsquo;Espagne et la Pologne, &agrave; 0,22&euro;/kg. En cause&nbsp;: la multiplicite&#769; et le manque de spe&#769;cialisation des outils de de&#769;coupe, ainsi que le de&#769;ficit de renouvellement des outils en raison d&rsquo;un taux de re&#769;novation ne de&#769;passant pas 15 % depuis 2000. Cela se traduit par un poids plus e&#769;leve&#769; des charges de personnel dans le poste de charges, au pr&eacute;judice des industriels franc&#807;ais par rapport a&#768; des chai&#770;nes plus automatise&#769;es en Europe.Il en re&#769;sulte un cou&#770;t de production en sortie d&rsquo;abattoir supe&#769;rieur de 5,5 % a&#768; la moyenne de l&rsquo;UE, de 15 % supe&#769;rieur a&#768; celui d&rsquo;un poulet polonais et d&rsquo;environ 30 % supe&#769;rieur a&#768; celui d&rsquo;un poulet bre&#769;silien. &laquo;&nbsp;Le poulet franc&#807;ais est donc, au terme du processus de production, plus cher que ces concurrents tout en e&#769;tant plus petit d&rsquo;environ 20 %. Compte tenu des volumes de filets de poulet consomme&#769;s en raison de leur attractivite&#769; tarifaire et de leur mode de distribution, dans des circuits ou&#768; l&rsquo;attention au prix est importante, cet e&#769;cart de compe&#769;titivite&#769; ne pardonne pas&nbsp;&raquo;, conclut le rapport.

La France a concentré ses efforts sur le poulet entier sous signe de qualité, dont la consommation stagne, au détriment du poulet standard et des filets, dont la consommation et les importations explosent. Notre pays paie cher son modèle familial et la diversification des productions, selon un rapport sénatorial.

Montée en gamme, descente en compétitivité (2/5) : du bon poulet français... le dimanche

Rassembler tous les acteurs de la transmission et de l&rsquo;installation, c&rsquo;est la singularit&eacute; des Caf&eacute;s organis&eacute;s par le Cr&eacute;dit agricole Anjou Maine. L&rsquo;objectif premier du Caf&eacute;, c&rsquo;est de permettre aux c&eacute;dants et aux repreneurs d&rsquo;entrer en contact avec tous les interlocuteurs concern&eacute;s par la transmission et l&rsquo;installation&nbsp;&raquo; dans un m&ecirc;me lieu.&nbsp;Nous remercions chaleureusement tous nos partenaires pr&eacute;sents&nbsp;;&nbsp;Cerfrance Mayenne-Sarthe, Chambre d'agriculture Pays de la Loire, Jeunes Agriculteurs, Notaire, safer pays de la Loire, Service de Remplacement de la Mayenne et MSA - Mutualit&eacute; Sociale Agricole.

Plus d’une vingtaine d’exploitants agricoles cherchant à transmettre leur activité ou préparant cette étape cruciale ou encore en voie d’installation ont pu se rencontrer dans un cadre très professionnel et convivial.

[Café de la transmission et de l’installation] grand succès au café Coco’Latte à Château-Gontier

Alors que l&rsquo;end&eacute;misation de l&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP) pousse <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-les-defis-et-les-echeances-de-la-future-strategie-vaccinale" target="_blank">le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture &agrave; &eacute;chafauder les contours d&rsquo;une strat&eacute;gie vaccinale op&eacute;rationnelle &agrave; l&rsquo;automne 2023</a>, l&rsquo;interprofession de la volaille de chair (Anvol) fixe un certain nombre de conditions. Tout en se d&eacute;clarant &laquo;&nbsp;favorable&nbsp;&raquo; &agrave; la vaccination des volailles, elle estime, qu&rsquo;&laquo;&nbsp;au regard du contexte et des r&eacute;flexions actuelles&nbsp;&raquo;, la future strat&eacute;gie devra cibler &laquo;&nbsp;les palmip&egrave;des, esp&egrave;ce la plus fragilis&eacute;e par la crise, vectrice de diffusion et plus sensible au virus&nbsp;&raquo;.<h2>1 milliard d&rsquo;euros en jeu &agrave; l&rsquo;export</h2>Mais l&agrave; n&rsquo;est pas l&rsquo;inqui&eacute;tude majeure de l&rsquo;Anvol, qui a dans son viseur le milliard d&rsquo;euro de chiffre d&rsquo;affaires r&eacute;alis&eacute; &agrave; l&rsquo;export par la fili&egrave;re, viande et g&eacute;n&eacute;tique confondues. &laquo;&nbsp;L&rsquo;interprofession demande &agrave; l&rsquo;Etat d&rsquo;agir pour que la vaccination contre l&rsquo;influenza aviaire soit adopt&eacute;e dans toute l&rsquo;Union europ&eacute;enne, sans diff&eacute;renciation entre Etats membres, fait savoir l&rsquo;Anvol dans un communiqu&eacute;. L&rsquo;alignement de tous les pays europ&eacute;ens producteurs de volailles sur la position vaccinale fran&ccedil;aise est en effet indispensable. Il serait incompr&eacute;hensible que certains &Eacute;tats membres de l&rsquo;Union europ&eacute;enne, importants producteurs de volaille, refusent le cadre europ&eacute;en pour la vaccination et utilisent cet argument comme un avantage commercial&nbsp;&raquo;.&nbsp;Outre le maillon g&eacute;n&eacute;tique, dont l&rsquo;export repr&eacute;sente 60% du chiffre d&rsquo;affaires, l&rsquo;Anvol invoque les &eacute;quilibres mati&egrave;res pour le secteur de l&rsquo;abattage/transformation.<h2>Qui supportera la co&ucirc;t de la vaccination&nbsp;?</h2>Lors de la pr&eacute;sentation, le 22 d&eacute;cembre dernier, des contours de ce que pourrait &ecirc;tre la future strat&eacute;gie nationale, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture s&rsquo;&eacute;tait voulu rassurant en &eacute;voquant le &laquo;&nbsp;travail d&rsquo;influence&nbsp;&raquo; r&eacute;alis&eacute; par la France aupr&egrave;s de l&rsquo;UE, ainsi qu&rsquo;aupr&egrave;s de l&rsquo;Organisation mondiale de la sant&eacute; animale (OMSA), afin de pr&eacute;venir les risques de distorsion intra et extra-europ&eacute;ens. Au sein de l&rsquo;UE, outre la France sur palmip&egrave;des, la Hongrie, l&rsquo;Italie, la R&eacute;publique tch&egrave;que et les Pays-Bas ont engag&eacute; des exp&eacute;rimentations de vaccins sur les poulets, les oies ou encore les dindes. En France, les r&eacute;sultats, jug&eacute;s &laquo;&nbsp;encourageants&nbsp;&raquo; par le minist&egrave;re, tomberont en mars. Au-del&agrave; des contingences sanitaires et r&eacute;glementaires, la vaccination pose d&rsquo;autres d&eacute;fis en termes logistiques et &eacute;conomiques. Sur ce dernier point, l&rsquo;Anvol estime qu&rsquo;&laquo;&nbsp;une prise en charge par l&rsquo;&Eacute;tat du co&ucirc;t de la vaccination sera essentielle&nbsp;&raquo;.<h2>Le minist&egrave;re sur une ligne de cr&ecirc;te</h2>Il faudra attendre mai 2023 pour connaitre les tenants et aboutissants de la future strat&eacute;gie vaccinale, si strat&eacute;gie vaccinale il y a, autrement dit si les vaccins sont efficaces, s&ucirc;rs, autoris&eacute;s, disponibles, accessibles aux plans financier et logistique et accept&eacute;s au plan international.Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture &eacute;volue &agrave; cet &eacute;gard sur une ligne de cr&ecirc;te, du fait de la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;enclencher la production de vaccins avant m&ecirc;me d&rsquo;avoir tous les feux verts. Mais, compte-tenu de la menace que fait peser l&rsquo;IAHP sur les &eacute;levages, dont les reproducteurs, la sauvegarde des fili&egrave;res chair, pondeuse&nbsp;et gras est &agrave; ce prix.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-dedensification-nouveau-pare-feu-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank" title="">La d&eacute;densification, nouveau pare-feu contre l&rsquo;influenza aviaire</a>
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<h2>Un nouveau front &eacute;pid&eacute;mique, de nouvelles ripostes</h2>La situation en cours est de nouveau des plus pr&eacute;occupantes. En date du 23 d&eacute;cembre, 234 foyers en &eacute;levage &eacute;taient recens&eacute;s (depuis le 1er ao&ucirc;t) pour un total de 3,3 millions de volailles abattues. L&rsquo;&eacute;pizootie 2021-2022, la 4&egrave;me en 6 ans et de loin la plus s&eacute;v&egrave;re de toutes, s&rsquo;&eacute;tait traduite par l&rsquo;irruption de pr&egrave;s de 1400 foyers, l&rsquo;abattage de 21 millions de volailles et des indemnisations &agrave; hauteur de 1,1 milliard d&rsquo;euros.Outre l&rsquo;hypoth&eacute;tique recours &agrave; la vaccination, le minist&egrave;re mise sur le renforcement de la bios&eacute;curit&eacute; et une organisation plus r&eacute;siliente de la fili&egrave;re pour contenir le virus. Sur ce point, un Comit&eacute; de pilotage strat&eacute;gique, mis en place d&eacute;but d&eacute;cembre, doit rendre ses conclusions d&rsquo;ici &agrave; juin 2023. Parmi les pistes de travail figurent des mesures de d&eacute;densification des &eacute;levages, &agrave; l&rsquo;image de celles mises en &oelig;uvre par la fili&egrave;re gras, avec un vide sanitaire impos&eacute; au 15 d&eacute;cembre au 15 janvier au sein 68 communes situ&eacute;es dans quatre d&eacute;partements du Sud-Ouest. Un plan de sauvegarde des &eacute;levages reproducteurs est par ailleurs en cours d&rsquo;&eacute;laboration.&nbsp;En frappant le Grand Ouest, la derni&egrave;re &eacute;pizootie a point&eacute; la forte vuln&eacute;rabilit&eacute; de ce maillon crucial.

L’interprofession de la volaille de chair pose comme préalables une harmonisation au plan européen pour éviter toute distorsion de concurrence ainsi qu’une prise en charge par l’Etat du coût de la vaccination. Celle-ci pourrait être mise en œuvre à l’automne 2023, moyennant la levée de nombreux verrous.

Le « oui mais » de l’Anvol à la vaccination des volailles contre l’Influenza aviaire

Dans une d&eacute;cision rendue le 22 d&eacute;cembre, le Conseil d&rsquo;Etat a repouss&eacute; &agrave; 10 m&egrave;tres la distance de s&eacute;curit&eacute; des produits class&eacute;s CMR2 dont l&rsquo;Autorisation de mise sur le march&eacute; (AMM) ne pr&eacute;voit aucune distance de s&eacute;curit&eacute; sp&eacute;cifique. Cette distance de 10 m&egrave;tres avait &eacute;t&eacute; initialement fix&eacute;e dans un arr&ecirc;t du m&ecirc;me Conseil d&rsquo;Etat datant du 26 juillet 2021, accordant un d&eacute;lai de six mois &agrave; l&rsquo;Etat pour s&rsquo;y conformer.<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-znt-s-appliquent-desormais-aux-travailleurs-a-proximite-des-champs" target="_blank">Le 22 janvier 2022, un d&eacute;cret avait m&eacute;nag&eacute; jusqu&rsquo;au 22 octobre la possibilit&eacute; de d&eacute;poser aupr&egrave;s de l&rsquo;Anses des demandes de mises &agrave; jour de l&rsquo;AMM des produits concern&eacute;s</a>, faute de quoi la ZNT de 10 m&egrave;tres s&rsquo;appliquerait de facto, en lieu et place de distances de 5 m&egrave;tres ou 3 m&egrave;tres selon le type de culture en place, l&rsquo;existence de chartes d&rsquo;engagement et la mise en &oelig;uvre de syst&egrave;me anti-de&#769;rive officiellement reconnus. Faute de nouvel arr&ecirc;t&eacute;, le Conseil d&rsquo;Etat, qui avait &eacute;t&eacute; saisi par plusieurs associations dont G&eacute;n&eacute;rations Futures et Collectif des maires anti-pesticides, vient de rappeler l&rsquo;Etat &agrave; ses manquements.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/znt-riverains-combien-d-hectares-dans-la-balance" target="_blank" title="">ZNT riverains&nbsp;: combien d&rsquo;hectares dans la balance&nbsp;?</a>
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<h2 style="text-align:left;">Quelles compensations en cas d&rsquo;impasse&nbsp;?</h2>Celui-ci dispose de deux mois, soit jusqu&rsquo;au 22 f&eacute;vrier prochain, pour mettre &agrave; ex&eacute;cution la d&eacute;cision du Conseil d&rsquo;Etat. Pr&egrave;s de 300 produits sont concern&eacute;s. L&rsquo;Etat va-t-il jeter l&rsquo;&eacute;ponge ou imaginer une nouvelle clause de revoyure, au risque de perp&eacute;tuer un feuilleton d&eacute;marr&eacute; en juin 2019, avec l&rsquo;annulation, par le Conseil d&rsquo;&Eacute;tat, de plusieurs dispositions de l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; interminist&eacute;riel du 4 mai 2017 relatif &agrave; la mise sur le march&eacute; et &agrave; l&rsquo;utilisation des produits phytopharmaceutiques&nbsp;? Et si l&rsquo;Etat jette l&rsquo;&eacute;ponge, autrement dit si les produits class&eacute;s CMR2 &agrave; la ZNT non sp&eacute;cifi&eacute;e s&rsquo;en voient appliquer une de 10 m&egrave;tres, compensera-t-il les pertes de production en cas d&rsquo;impasse, comme il s&rsquo;y &eacute;tait engag&eacute; en d&eacute;cembre 2021&nbsp;? El&eacute;ments de r&eacute;ponse d&rsquo;ici au 22 f&eacute;vrier 2023.

Le Conseil d’Etat repousse à 10 mètres la Zone de non traitement (ZNT) pour les produits suspectés d’être cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR2). Près de 300 produits sont concernés. Le ministère de l’Agriculture a deux mois pour s’exécuter.

La ZNT des produits classés CMR2 repoussée à 10 mètres

La tradition agricole de la France est s&eacute;culaire mais la prise en compte des enjeux sanitaires de l&rsquo;&eacute;levage reste r&eacute;cente.L&rsquo;&eacute;levage, une composante majeure de l&rsquo;histoire de France&hellip;De par sa situation g&eacute;ographique, la vari&eacute;t&eacute; de ses territoires et l&rsquo;expertise de ses paysans, la France a de tout temps &eacute;t&eacute; une grande terre d&rsquo;agriculture. D&egrave;s la p&eacute;riode romaine, la Gaule est reconnue comme le grenier &agrave; bl&eacute; de l&rsquo;empire et les flux de marchandise agricole vers Rome sont constants&nbsp;: c&eacute;r&eacute;ales, b&eacute;tail, vin... En 1638, Sully, ministre du roi Henri IV, d&eacute;clare &laquo;&nbsp;Le labourage et le p&acirc;turage sont les deux mamelles dont la France est aliment&eacute;e &raquo;. Mais pendant longtemps la consommation de viande reste l&rsquo;apanage d&rsquo;une certaine classe sociale et l&rsquo;&eacute;levage bovin est majoritairement consacr&eacute; &agrave; la traction animale. Il faut attendre la fin du 18e si&egrave;cle pour voir se d&eacute;velopper l&rsquo;&eacute;levage bovin &agrave; destination de la boucherie. &hellip; et une fiert&eacute; nationaleLa consommation de viande bovine progresse de 35 % entre 1815 et 1850, principalement dans les grandes villes. Pour mettre en avant cette production, des concours nationaux sont cr&eacute;&eacute;s d&egrave;s le 19e si&egrave;cle&nbsp;: concours de Poissy en 1843, concours universel d&rsquo;animaux reproducteurs en juin 1855 qui attire plus de 80.000 visiteurs en une semaine, Concours G&eacute;n&eacute;ral agricole en 1870, avec pr&eacute;sentation de toutes les esp&egrave;ces animales de rente mais &eacute;galement de grains, plantes et mat&eacute;riels agricoles, Semaine Agricole en 1903. Tous ces &eacute;v&egrave;nements sont les pr&eacute;curseurs du Concours G&eacute;n&eacute;ral Agricole, cr&eacute;&eacute; en 1964, que nous connaissons aujourd&rsquo;hui.L&rsquo;&eacute;mergence progressive d&rsquo;une conscience sanitaireLe d&eacute;but du 18e si&egrave;cle est marqu&eacute; par une &eacute;pid&eacute;mie sans pr&eacute;c&eacute;dent de peste bovine. La gestion se heurte au refus des &eacute;leveurs en France de pratiquer l&rsquo;abattage cibl&eacute; des troupeaux atteints, ce qui permet &agrave; l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie de se diffuser et de perdurer. On mesure d&eacute;j&agrave; les limites des mesures individuelles dans la gestion d&rsquo;une maladie. Le 04 ao&ucirc;t 1761, Claude Bourgelat, &eacute;cuyer du roi, cr&eacute;&eacute; &agrave; Lyon la premi&egrave;re &eacute;cole v&eacute;t&eacute;rinaire au monde. Avec l&rsquo;&eacute;mergence de cette profession et la r&eacute;volution pastorienne, la connaissance des agents pathog&egrave;nes et la compr&eacute;hension des maladies progressent et l&rsquo;hygi&egrave;ne et le sanitaire deviennent des sujets de pr&eacute;occupation.La tuberculose bovine, une pr&eacute;occupation sanitaire historique&hellip;A la fin du 19e si&egrave;cle, 2 % des bovins fran&ccedil;ais sont probablement porteurs de tuberculose. En 1888, un d&eacute;cret inclut la tuberculose parmi les &laquo; maladies contagieuses &raquo;, ce qui implique l&rsquo;interdiction de la mise en commerce de la viande contamin&eacute;e. L&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel qui accompagne ce d&eacute;cret pr&eacute;cise que &laquo; lorsque la tuberculose est constat&eacute;e sur deux animaux de l&rsquo;esp&egrave;ce bovine, le pr&eacute;fet prend un arr&ecirc;t&eacute; pour mettre ces animaux sous la surveillance du v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire &raquo;. Il ajoute que &laquo; tout animal reconnu tuberculeux est isol&eacute; et s&eacute;questr&eacute;. L&rsquo;animal ne peut &ecirc;tre d&eacute;plac&eacute; si ce n&rsquo;est pour &ecirc;tre abattu &raquo;. Pour la commercialisation, &laquo; les viandes provenant d&rsquo;animaux tuberculeux sont exclues de la consommation si les l&eacute;sions sont g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;es et si les l&eacute;sions ont envahi la plus grande partie d&rsquo;un visc&egrave;re ou se traduisent par une &eacute;ruption sur les parois de la poitrine ou de la cavit&eacute; abdominale &raquo; et &laquo; l&rsquo;usage et la vente du lait provenant de vaches tuberculeuses sont interdits&nbsp;&raquo;. Toutefois, &laquo;&nbsp;le lait pourra &ecirc;tre utilis&eacute; sur place pour l&rsquo;alimentation des animaux apr&egrave;s avoir &eacute;t&eacute; bouilli &raquo;. Cette solution trouve le soutien des &eacute;leveurs et des bouchers ainsi que des &laquo;&nbsp;hygi&eacute;nistes &raquo; de l&rsquo;&eacute;poque. Gr&acirc;ce &agrave; la d&eacute;couverte de la tuberculine en 1893, un outil diagnostic existe enfin et des programmes de d&eacute;pistage vont pouvoir &ecirc;tre mis en place.&hellip; une &eacute;volution sur la p&eacute;riode entre-deux-guerres&hellip;Le programme de lutte contre la tuberculose, mis en place par la loi du 7 juillet 1933, encadre et apporte des aides pour l'&eacute;radication de la tuberculose. Mais il montre rapidement ses limites car il n&rsquo;a pas de caract&egrave;re contraignant. Quelques &eacute;leveurs appliquent les pr&eacute;conisations pour se d&eacute;barrasser de la maladie : d&eacute;pistage par tuberculination et abattage des animaux infect&eacute;s. Au final l'assainissement fonctionne chez les volontaires, mais les troupeaux se recontaminent. La situation stagne et tr&egrave;s vite, la conclusion s'impose : seule une action sanitaire collective permettra d'assainir les troupeaux.&hellip; et un &eacute;lectrochoc &agrave; la lib&eacute;rationDans les mois qui suivent la lib&eacute;ration en 1945, des troupes, notamment am&eacute;ricaines, sont stationn&eacute;es en France. Pour leur approvisionnement en lait, le commandement am&eacute;ricain n'arrive pas &agrave; obtenir d'assurance sur l'&eacute;tat sanitaire du cheptel fran&ccedil;ais vis-&agrave;-vis de la tuberculose. Ce sont le Danemark et la Hollande qui sont choisis pour la fourniture&nbsp;! La d&eacute;cision ne passe pas inaper&ccedil;ue. Pour les fran&ccedil;ais, si fiers de leur Agriculture, c'est une s&eacute;rieuse remise en cause. C'est pourquoi le syndicalisme agricole, la mutualit&eacute; sociale agricole et les services v&eacute;t&eacute;rinaires r&eacute;fl&eacute;chissent &agrave; de nouvelles formes d'organisation afin de rendre la lutte contre la tuberculose efficace. L'id&eacute;e d'associer et d'impliquer activement les &eacute;leveurs dans les op&eacute;rations de prophylaxie fait peu &agrave; peu son chemin.Ann&eacute;es 50, vers la cr&eacute;ation des GDS&hellip;C'est dans ce contexte que le 13 janvier 1951 est cr&eacute;&eacute; en Vend&eacute;e le premier Groupement de D&eacute;fense Sanitaire (GDS). Les &eacute;leveurs vend&eacute;ens, appuy&eacute;s par les services v&eacute;t&eacute;rinaires, se donnent pour objectif de vaincre la tuberculose en mobilisant toutes les &eacute;nergies. Le 20 f&eacute;vrier 1951, une circulaire du Ministre de l'agriculture encourage le mouvement, constatant que &laquo; la prophylaxie de la tuberculose des bovid&eacute;s n'a(vait) pas donn&eacute; les r&eacute;sultats attendus &raquo;, mais que dans certains d&eacute;partements, l'intervention des &laquo;&nbsp;Mutuelles contre la mortalit&eacute; du b&eacute;tail&nbsp;&raquo; avait fait la preuve que l'intervention &agrave; forme collective &eacute;tait susceptible de conduire &agrave; une meilleure efficacit&eacute;. C&rsquo;est dans le prolongement que sont cr&eacute;&eacute;s le 25 novembre 1953 le Groupement de D&eacute;fense Sanitaire du Cheptel Creusois (cf. article suivant Histoire de GDS Creuse) et le 10 f&eacute;vrier 1954 la F&eacute;d&eacute;ration Nationale des GDS.&hellip; et de la d&eacute;l&eacute;gation de gestion des prophylaxiesLa Loi du 6 d&eacute;cembre 1954 pr&eacute;cise que les op&eacute;rations de prophylaxie de la tuberculose bovine seront conduites &laquo; dans le cadre d'actions &agrave; caract&egrave;re collectif entreprises avec la collaboration d'organismes de d&eacute;fense sanitaire dont les statuts auront &eacute;t&eacute; approuv&eacute;s par le Ministre de l'agriculture &raquo;. Cette loi consacre le principe de l'action collective, permet de donner un cadre coh&eacute;rent &agrave; la participation des &eacute;leveurs aux op&eacute;rations de prophylaxie et constitue l'acte de naissance des Groupements de D&eacute;fense Sanitaire. Pour &ecirc;tre reconnus par les pouvoirs publics, les GDS doivent alors mobiliser au moins 60 % des &eacute;leveurs ou les &eacute;leveurs repr&eacute;sentant au moins 60 % des animaux. Les aides de l'Etat &agrave; l'assainissement sont r&eacute;serv&eacute;es aux seuls agriculteurs adh&eacute;rents &agrave; ces organismes. Pour la premi&egrave;re fois, la puissance publique associe &eacute;troitement les &eacute;leveurs &agrave; la conception des actions de prophylaxie qu'elle organise, dirige et encourage financi&egrave;rement.Un mod&egrave;le qui ne s&rsquo;est jamais d&eacute;menti depuisAu cours des d&eacute;cennies qui suivront, les autres programmes de prophylaxie s'appuieront tous sur ce premier sch&eacute;ma qui sera couronn&eacute; de succ&egrave;s&nbsp;: reconnaissance du statut indemne de leucose de la France en 1999, de la tuberculose en 2001, de la brucellose en 2005, arr&ecirc;t de la vaccination fi&egrave;vre aphteuse depuis 1992&hellip; Ce sont ces succ&egrave;s qui vont conduire le 31 mars 2014 &agrave; la reconnaissance des GDS comme Organisme &agrave; Vocation Sanitaire pour le domaine animal &agrave; l'&eacute;chelon r&eacute;gional. Des chantiers sont encore en cours comme la finalisation de l&rsquo;&eacute;radication de l&rsquo;IBR ou de la BVD, et certainement d&rsquo;autres &agrave; venir, mais nul doute que nous saurons relever ces nouveaux d&eacute;fis&nbsp;!Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr">www.gdscreuse.fr</a>

Création des GDS : La France a toujours été un grand pays d’agriculture mais la situation sanitaire de l’élevage bovin après-guerre n’est pas florissante ; fièvre aphteuse, tuberculose et brucellose bovine sont endémiques. Cela va conduire les organisations professionnelles agricoles et l’Etat à créer les Groupements de Défense Sanitaire (GDS).

Histoire du sanitaire bovin en France. La création des Groupements de Défense Sanitaire

Mieux comprendre le fonctionnement de la justice pour mieux se d&eacute;fendre et se pr&eacute;munir des attaques &eacute;taient les objectifs de la conf&eacute;rence organis&eacute;e par l&rsquo;ADEEPARC. Plus pr&eacute;cis&eacute;ment, il s&rsquo;agissait d&rsquo;&eacute;voquer les intrusions sauvages dont sont victimes de trop nombreuses exploitations. Que faire pour les &eacute;viter&thinsp;? Comment r&eacute;agir en cas d&rsquo;attaque&thinsp;? Quid des indemnisations&thinsp;? Autant de questions qui ont &eacute;t&eacute; au centre des d&eacute;bats. Autour de la table pour en parler avec Jean Philippe Viollet et Philippe Monteil, co-pr&eacute;sidents de l&rsquo;association, Ma&icirc;tre Viennois, avocat au barreau de la Creuse et l&rsquo;adjudant Lach&eacute;rade de la gendarmerie. &laquo;&thinsp;Nous condamnons la l&eacute;gitime d&eacute;fense mais encore faut-il que la loi et la justice s&rsquo;applique, a rappel&eacute; Jean-Philippe Viollet en introduction. Aujourd&rsquo;hui, nous constatons des d&eacute;faillances qui ne sont pas de notre fait, nous demandons &agrave; ce que les services de l&rsquo;&Eacute;tat soient responsables devant la loi et que nos frais de proc&eacute;dure soient pris en charge&thinsp;&raquo;. Philippe Monteil rench&eacute;rit&nbsp;: &laquo;&thinsp;il y a de plus en plus d&rsquo;agressions, de vols et nous avons le sentiment d&rsquo;un laisser-aller g&eacute;n&eacute;ral&thinsp;&raquo;. Soulignant la complexit&eacute; de la justice fran&ccedil;aise, Ma&icirc;tre Viennois est revenu sur les principes g&eacute;n&eacute;raux du droit. Si le droit anglo-saxon comporte peu de r&egrave;gles &eacute;crites, le droit romano-germanique est bas&eacute; sur de nombreux textes et codes. En l&rsquo;absence de textes traitant d&rsquo;un sujet, pas d&rsquo;interdiction donc. En outre, &laquo;&thinsp;la Loi est faite pour l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral, elle est donc imparfaite pour tous. Vous devez faire entendre vos positions aupr&egrave;s des &eacute;lus pour faire &eacute;voluer la loi&thinsp;&raquo;, a r&eacute;sum&eacute; l&rsquo;avocat. S&rsquo;agissant de l&rsquo;indemnisation, celui-ci a aussi rappel&eacute; qu&rsquo;elle n&rsquo;est pas du ressort du tribunal ou de la police. Si c&rsquo;est parfois le parcours du combattant des syst&egrave;mes existent&nbsp;: Service d&rsquo;Aide au Recouvrement des Victimes d&rsquo;Infractions&nbsp;(SARVI), Commission d&rsquo;indemnisation des victimes d&rsquo;infractions&nbsp;(CIVI),&hellip; Face &agrave; l&rsquo;am&eacute;ricanisation de la soci&eacute;t&eacute;, qui conduit n&rsquo;importe qui &agrave; porter plainte pour n&rsquo;importe quoi, Ma&icirc;tre Viennois a encourag&eacute; les personnes pr&eacute;sentes &agrave; prendre une protection juridique aupr&egrave;s de leur assureur.Comment &eacute;viter les&nbsp;intrusions&thinsp;? R&eacute;f&eacute;rent s&ucirc;ret&eacute; au groupement de gendarmerie de la Creuse, l&rsquo;adjudant Lach&eacute;rade est longuement intervenu sur les actions &agrave; mettre en &oelig;uvre pour pr&eacute;venir les intrusions. &laquo;&thinsp;Les vols divers de mat&eacute;riels, de carburant, voire d&rsquo;animaux par des bandes organis&eacute;es se d&eacute;veloppent en raison du peu de protection des exploitations agricoles&thinsp;&raquo;, a-t-il soulign&eacute;. Pour d&eacute;courager les voleurs, il est imp&eacute;ratif de mieux prot&eacute;ger les exploitations. Si fermer les portes, avoir des serrures, enlever les cl&eacute;s des v&eacute;hicules semblent &eacute;vident, force est de constater que c&rsquo;est loin d&rsquo;&ecirc;tre toujours le cas. L&rsquo;adjudant conseille &eacute;galement de s&rsquo;organiser entre voisins lorsque c&rsquo;est possible, photographier les v&eacute;hicules suspects, conserver les r&eacute;f&eacute;rences de tous les mat&eacute;riels avec leur num&eacute;ro d&rsquo;identification. La pose de cam&eacute;ra vid&eacute;o&nbsp;(filmant uniquement sur la propri&eacute;t&eacute;) est possible. En cas d&rsquo;intrusions, il est primordial de pr&eacute;server les traces et les indices, faire un &eacute;tat des lieux et &eacute;valuer le pr&eacute;judice. Une fois le d&eacute;p&ocirc;t de plainte effectu&eacute;, il faut attendre la d&eacute;cision du procureur. Aucun acc&egrave;s au dossier n&rsquo;est possible avant celle-ci. Compte tenu du manque de personnel et de la longueur des proc&eacute;dures cette d&eacute;cision est souvent tr&egrave;s longue &agrave; venir. En l&rsquo;absence de preuves suffisantes, le dossier est souvent class&eacute; sans suite.

Le 16 décembre à Guéret, une conférence débat était organisée pour évoquer les solutions et les recours aux intrusions sauvages dans les fermes à l’initiative de l’Association de défense de l’Élevage, de l’Environnement, du Patrimoine Agricole et rural Creusois (ADEEPARC).

Réagir aux intrusions et aux vols sur les exploitations

Pour rappel, sur la route, le port de la ceinture de s&eacute;curit&eacute; &agrave; bord des engins agricoles est obligatoire si elle est pr&eacute;sente. Un essai de type &laquo; crash test &raquo; a montr&eacute; qu&rsquo;un choc frontal &agrave; 30 km/h &eacute;tait fatal pour le conducteur non-attach&eacute;. En effet, celui-ci est projet&eacute; sur la colonne de direction qui s&rsquo;enfonce violemment dans le ventre et le thorax, et les membres inf&eacute;rieurs ont une forte probabilit&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre multi-fractur&eacute;s.En dehors de la route, le port de la ceinture est aussi vivement recommand&eacute; car la structure de protection contre le renversement, cabine rigide ou un arceau, ne prot&egrave;ge pas le conducteur du risque de percuter les &eacute;l&eacute;ments du poste de conduite ou d&rsquo;&ecirc;tre &eacute;ject&eacute;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriculteurs-au-volant-vigilants-mais-parfois-imprudents" target="_blank" title="">Agriculteurs au volant : vigilants mais parfois imprudents</a>
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La ceinture de s&eacute;curit&eacute; permet de se maintenir dans l&rsquo;habitacle et de rester dans l&rsquo;espace de survie. Sans la ceinture, le conducteur risque de heurter violemment des &eacute;l&eacute;ments du poste de conduite, ou d&rsquo;&ecirc;tre &eacute;ject&eacute; et &eacute;cras&eacute; par le tracteur. Or, de nombreux facteurs peuvent accro&icirc;tre le risque de renversement ou de retournement. Certains tracteurs ont un centre de gravit&eacute; naturellement &eacute;lev&eacute; en raison de leur conception (enjambeurs viticoles, par exemple). L&rsquo;utilisation des chargeurs frontaux ou de certains &eacute;quipements port&eacute;s peut aussi accro&icirc;tre ce risque, tout comme la pente, mais aussi un foss&eacute;, une orni&egrave;re ou un obstacle pas toujours visible (grosse racine, butte&hellip;).<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Si le tracteur est d&eacute;pourvu de ceinture</h2>Si le tracteur est d&eacute;pourvu de ceinture de s&eacute;curit&eacute;, la premi&egrave;re solution consiste &agrave; utiliser les points d&rsquo;ancrage qui sont sur la partie mobile du si&egrave;ge du conducteur, ou sur le ch&acirc;ssis ou une autre partie fixe du tracteur lorsque le si&egrave;ge n&rsquo;est pas mobile. Cette solution concerne les v&eacute;hicules mis en service depuis juillet 2009. Il est aussi possible de remplacer le si&egrave;ge d&eacute;pourvu de points d&rsquo;ancrage par un mod&egrave;le &eacute;quip&eacute; et de m&ecirc;mes dimensions, afin qu&rsquo;il s&rsquo;adapte &agrave; la structure de protection.Les services Sant&eacute;-S&eacute;curit&eacute; au Travail des MSA peuvent accompagner les agriculteurs soucieux de s&eacute;curiser les tracteurs non &eacute;quip&eacute;s, en &eacute;tudiant la meilleure solution technique.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~tracteurs-un-accident-corporel-tous-les-deux-jours" target="_blank" title="">Tracteurs&nbsp;: un accident corporel tous les deux jours</a>
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Faute de bouclage de la ceinture de sécurité, la plupart des accidents de renversement ou de retournement sont graves ou fatals pour le conducteur du fait des risques d’éjection. Des solutions existent pour équiper les tracteurs dépourvus.

La ceinture, on la boucle aussi en tracteur

<h3>Nombreuses sont les &eacute;volutions qui ont vu le jour ces deux derni&egrave;res ann&eacute;es sur le plan r&eacute;glementaire. Pouvez-vous nous en dire plus ?</h3>LM : &laquo; La premi&egrave;re est le d&eacute;cret n&deg;2020-1625 du 20 d&eacute;cembre 2020 qui impose &agrave; chaque &eacute;levage de d&eacute;signer un r&eacute;f&eacute;rent bien-&ecirc;tre animal depuis le 1er janvier 2022. Cette disposition est assortie d&rsquo;une obligation de formation pour les r&eacute;f&eacute;rents en &eacute;levages de porcs et de volailles. Pour ces derniers, il s&rsquo;agit de suivre un module distanciel de deux heures sur les notions g&eacute;n&eacute;rales du bien-&ecirc;tre animal appliqu&eacute;es aux &eacute;levages ainsi qu&rsquo;un module pr&eacute;sentiel de sept heures sur des aspects plus sp&eacute;cifiques choisis par le r&eacute;f&eacute;rent en fonction de ses besoins. Si l&rsquo;obligation ne concerne actuellement que les &eacute;leveurs de porcs et de volailles, les &eacute;leveurs de ruminants ont &eacute;galement la possibilit&eacute; de se former et un MOOC (cours en ligne gratuit) est disponible depuis septembre 2022 sur le &laquo; bien-&ecirc;tre des troupeaux laitiers &raquo;.Cette &eacute;volution r&eacute;glementaire est parfois per&ccedil;ue comme une contrainte suppl&eacute;mentaire par les &eacute;leveurs pour lesquels la sant&eacute; et le confort de leurs animaux sont des pr&eacute;occupations permanentes. Pour autant, je trouve cette obligation de formation tr&egrave;s pertinente : les connaissances scientifiques &eacute;voluent, notamment vis-&agrave;-vis des &eacute;motions des animaux, de leur capacit&eacute; de repr&eacute;sentation ou encore de leur comportement. Les pratiques doivent donc int&eacute;grer ces nouvelles connaissances pour am&eacute;liorer le bien-&ecirc;tre et les conditions de vie des animaux. Or les &eacute;leveurs, par leurs interactions quotidiennes et les soins qu&rsquo;ils apportent aux animaux, sont les acteurs cl&eacute;s de l&rsquo;am&eacute;lioration concr&egrave;te, au jour le jour, du bien-&ecirc;tre des animaux ! &raquo;


 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/6/3/4/7/5217436-1-fre-FR/c7eb321731fd-charolais-champlecy-sommet-elevage-hbc-jpg" alt="HBC" height="683" width="1024" /></figure>

Cr&eacute;dit photo : HBC&nbsp;<h3>D&rsquo;autres &eacute;volutions r&eacute;glementaires majeures concernent les porcelets et les poussins m&acirc;les.&nbsp; Qu&rsquo;est-ce que cela implique concr&egrave;tement ?</h3>LM : &laquo; Les autres &eacute;volutions r&eacute;glementaires majeures r&eacute;centes sont l&rsquo;interdiction de la castration &agrave; vif des porcelets depuis le 31 d&eacute;cembre 2021 et la fin de la mise &agrave; mort des poussins m&acirc;les dans la fili&egrave;re poules pondeuses pour les &oelig;ufs de consommation &agrave; compter du 31 d&eacute;cembre 2022.La castration des porcelets reste possible par un v&eacute;t&eacute;rinaire ou par un &eacute;leveur ayant suivi une formation obligatoire, d&egrave;s lors qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas d&eacute;chirement des tissus et avec un traitement analg&eacute;sique ou antalgique. Cette &eacute;volution est certes contraignante pour les &eacute;leveurs et les fili&egrave;res qui doivent encore adapter leurs pratiques ou trouver des alternatives, mais cela permet de limiter la douleur qui est un crit&egrave;re important de bien-&ecirc;tre.La fin de la mise &agrave; mort des poussins m&acirc;les ne concerne que les couvoirs qui doivent mettre en place des appareils permettant de d&eacute;terminer le sexe de l&rsquo;embryon dans l&rsquo;&oelig;uf afin de ne faire &eacute;clore que les &oelig;ufs contenant des embryons femelles. &raquo;&nbsp;<h3>Y a-t-il des initiatives volontaires qui apparaissent ?</h3> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/3/3/4/7/5217433-1-fre-FR/69ef9a65baab-etiquette-bien-etre-animal-png" alt="" height="300" width="300" /></figure>

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LM : &laquo; Effectivement. En parall&egrave;le de ces obligations r&eacute;glementaires, on constate l&rsquo;&eacute;mergence de nombreuses initiatives volontaires en faveur d&rsquo;une am&eacute;lioration du bien-&ecirc;tre des animaux dans les &eacute;levages. C&rsquo;est le cas par exemple de l&rsquo;&eacute;tiquette bien-&ecirc;tre animal, qui permet d&rsquo;informer les consommateurs du niveau de bien-&ecirc;tre des animaux dont sont issus les produits qu&rsquo;ils ach&egrave;tent. Cette &eacute;tiquette, qui rassemble des associations de protection animale, des acteurs de la distribution et des organisations de producteurs, permet de cat&eacute;goriser le bien-&ecirc;tre de A (excellent) &agrave; E (minimal). Elle ne concerne actuellement que le poulet de chair mais devrait prochainement se d&eacute;ployer en &eacute;levages de porcs et de bovins.Les fili&egrave;res lancent &eacute;galement des initiatives. C&rsquo;est le cas par exemple avec la m&eacute;thode Boviwell qui permet d&rsquo;&eacute;valuer le bien-&ecirc;tre en &eacute;levage bovins et avec la m&eacute;thode Eb&egrave;ne pour les &eacute;levages de volailles. &raquo; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/9/3/4/7/5217439-1-fre-FR/c0bf62508583-poulet-auvergne-jpg" alt="J&eacute;r&ocirc;me Chabanne" height="666" width="1024" /></figure>

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Cr&eacute;dit photo : J&eacute;r&ocirc;me Chabanne&nbsp;<h3>Et du c&ocirc;t&eacute; des &eacute;leveurs ?</h3>LM : &laquo; De nombreuses initiatives individuelles voient &eacute;galement le jour chez des &eacute;leveurs qui initient de nouvelles pratiques vertueuses pour le bien-&ecirc;tre des animaux.Par exemple, on peut citer des initiatives autour des vaches nourrices en production laiti&egrave;re : cela consiste &agrave; faire adopter deux &agrave; trois veaux &agrave; une vache jusqu&rsquo;au sevrage et favorise ainsi leur bien-&ecirc;tre. On peut mentionner &eacute;galement le m&eacute;lange pr&eacute;coce des porcelets qui facilite leur sociabilisation ou encore la mise en place d&rsquo;enrichissements du milieu en b&acirc;timent de volailles ou de bovins. &raquo;&nbsp;<h3>En r&eacute;sum&eacute;, on peut dire que de tr&egrave;s nombreuses &eacute;volutions en faveur du bien-&ecirc;tre des animaux ont donc &eacute;t&eacute; mises en place ces derni&egrave;res ann&eacute;es et qu&rsquo;il est important de s&rsquo;inscrire dans une d&eacute;marche d&rsquo;am&eacute;lioration permanente. Est-ce bien cela ?</h3>LM : &laquo; En effet. D&rsquo;abord parce que le bien-&ecirc;tre des animaux et le bien-&ecirc;tre des &eacute;leveurs sont &eacute;troitement li&eacute;s : l&rsquo;am&eacute;lioration de l&rsquo;un contribue &agrave; l&rsquo;am&eacute;lioration de l&rsquo;autre. Mais qui plus est, les pratiques d&rsquo;&eacute;levage &eacute;voluent elles-m&ecirc;mes en permanence : les consommateurs demandent plus de plein air, des fermes &agrave; &laquo; taille humaine &raquo;, des pratiques agro &eacute;cologiques... sans toujours conna&icirc;tre r&eacute;ellement les conditions de vie des animaux, ce qui est fait dans les &eacute;levages, et sans &ecirc;tre n&eacute;cessairement pr&ecirc;ts &agrave; payer plus ! D&rsquo;o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; pour les &eacute;leveurs de s&rsquo;informer, de se former, d&rsquo;&eacute;changer leurs initiatives et leurs bonnes pratiques en mati&egrave;re de bien-&ecirc;tre des animaux.Il est enfin n&eacute;cessaire de faire conna&icirc;tre ces initiatives aupr&egrave;s des consommateurs pour r&eacute;duire l&rsquo;incompr&eacute;hension qui peut parfois exister et entrainer des attentes pas toujours pragmatiques. Cela peut se faire directement par les &eacute;leveurs, par l&rsquo;ouverture des &eacute;levages au public par exemple, mais aussi via les ressources produites par des acteurs institutionnels du bien-&ecirc;tre des animaux. &raquo;Pour en savoir plus : <a href="https://chaire-bea.vetagro-sup.fr/" target="_blank">chaire-bea.vetagro-sup.fr</a>&nbsp;Plus d'informations :Site internet : <a href="https://www.sommet-elevage.fr" target="_blank" title="">www.sommet-elevage.fr</a> R&eacute;seaux sociaux : <a href="https://www.facebook.com/SommetElevage/" target="_blank" title="">Facebook</a> - <a href="https://www.instagram.com/sommetelevage/" target="_blank" title="">Instagram</a> - <a href="https://www.tiktok.com/@sommetelevage?" target="_blank" title="">TikTok</a> - <a href="https://twitter.com/sommetelevage" title="">Twitter</a> - <a href="https://fr.linkedin.com/company/sommet-de-l-elevage" target="_blank" title="">LinkedIn</a>

Nous ne le répéterons jamais assez, le SOMMET DE L’ÉLEVAGE est bien plus qu’un carrefour d’affaires. L’événement qui a franchi cette année la barre des 100 000 visiteurs est aussi une vaste agora d’information.

Chaque année, des centaines de conférences et colloques traitant des thèmes phares de l’actualité agricole sont organisées dans le cadre de ce 1er rendez-vous européen des professionnels de l’élevage. Parmi, les thématiques abordées, il en est qui sont particulièrement récurrentes année après année. C’est notamment le cas du bien-être des animaux d’élevage, une des préoccupations fortes de notre société.

Nous avons voulu en savoir plus sur les évolutions des pratiques en élevage et les initiatives mises en place pour améliorer les conditions de vie des animaux d’élevage. 

Dans ce cadre, nous sommes allés à la rencontre de Luc Mounier, responsable de la chaire bien-être animal à VetAgroSup.

Le bien-être animal, au cœur des préoccupations sociétales et du SOMMET DE L’ÉLEVAGE !

Cinq crises sanitaires aigu&euml;s en sept ans en comptant celle en cours, 21 millions de volailles abattues lors de l&rsquo;&eacute;pizootie 2021-2022, le d&eacute;bordement plus que probl&eacute;matique des capacit&eacute;s d&rsquo;euthanasie et d&rsquo;&eacute;limination des cadavres, des niveaux d&rsquo;indemnisations record, d&eacute;passant le milliard d&rsquo;euros pour la seule derni&egrave;re crise, un risque majeur d&rsquo;affaiblissement de l&rsquo;ensemble des fili&egrave;res (chair, pondeuses, gras) du fait de la contagion aux &eacute;levages reproducteurs, &agrave; tel point qu&rsquo;un plan de sauvegarde est en cours d&rsquo;&eacute;laboration&nbsp;: la virulence chronique de l&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP) contraint les autorit&eacute;s &agrave; renforcer l&rsquo;arsenal des moyens de lutte. Et tous les espoirs se portent sur la vaccination. &laquo;&nbsp;Le vaccin n&rsquo;est pas une solution miracle mais la combinaison des mesures de bios&eacute;curit&eacute;, d&rsquo;une organisation plus r&eacute;siliente des fili&egrave;res et du vaccin permettra de contr&ocirc;ler l&rsquo;&eacute;pizootie d&rsquo;Influenza aviaire dans les prochaines ann&eacute;es&nbsp;&raquo;, indique le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-dedensification-nouveau-pare-feu-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank" title="">La d&eacute;densification, nouveau pare-feu contre l&rsquo;influenza aviaire</a>
</aside>
<h2>Risque politique contre risque sanitaire</h2>Probl&egrave;me&nbsp;: tout est &agrave; construire puisqu&rsquo;il faut tester les candidats vaccins, les autoriser au plan europ&eacute;en, les faire accepter au plan international et enfin enclencher leur production industrielle avant m&ecirc;me d&rsquo;avoir les garanties de leur d&eacute;ploiement aux plans l&eacute;gal, logistique et financier. &laquo;&nbsp;Il y aura une attention politique particuli&egrave;re pour avancer sur le sujet de la production de vaccins avant autorisation&nbsp;&raquo;, reconnait le minist&egrave;re, bien d&eacute;cid&eacute; &agrave; se donner tous les moyens pour doter les fili&egrave;res d&rsquo;une nouvelle arme d&egrave;s l&rsquo;automne 2023,&nbsp;sans risquer de perdre une ann&eacute;e, quitte &agrave; prendre un risque politique et financier,&nbsp;&nbsp;ce qui en dit long sur le contexte &eacute;pid&eacute;miologique et &eacute;conomique.<div class="citation">
 "Les premiers r&eacute;sultats des vaccins sont plut&ocirc;t encourageants et montrent une bonne r&eacute;ponse au virus mais il est encore trop t&ocirc;t pour conclure"
</div>
Si l&rsquo;agenda est tr&egrave;s serr&eacute;, il est parfaitement balis&eacute;. A la fin du mois de f&eacute;vrier, l&rsquo;Union europ&eacute;enne l&eacute;galisera le recours au vaccin, selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, qui invoque &laquo;&nbsp;le travail d&rsquo;influence&nbsp;&raquo; men&eacute; par la France depuis un an, notamment dans le cadre de la Pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise de l&rsquo;UE (PFUE) de janvier &agrave; juin derniers.&nbsp;Au mois de mars tomberont les r&eacute;sultats des exp&eacute;rimentations actuellement en cours sur canards. &laquo;&nbsp;Les premiers r&eacute;sultats des vaccins sont plut&ocirc;t encourageants et montrent une bonne r&eacute;ponse au virus mais il est encore trop t&ocirc;t pour conclure&nbsp;&raquo;, indique le minist&egrave;re. <aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-volaille-n-est-pas-a-la-fete" target="_blank" title="">La volaille n&rsquo;est pas &agrave; la f&ecirc;te</a>
</aside>
Si le vaccin s&rsquo;av&egrave;re efficace, charge &agrave; l&rsquo;Agence de s&eacute;curit&eacute; sanitaire (Anses) d&rsquo;&eacute;tablir des sc&eacute;narios de vaccination, qu&rsquo;il faudra ensuite confronter &agrave; la r&eacute;alit&eacute;, aux plans financier et logistique. En d&rsquo;autres termes&nbsp;: qui finance, qui administre les vaccins&nbsp;? Il faudra attendre la mi-janvier pour avoir un d&eacute;but de r&eacute;ponse, avec la pr&eacute;sentation du Plan d&rsquo;action de la strat&eacute;gie vaccinale, sous la direction de la DGAL, associant l&rsquo;Anses, l&rsquo;Agence nationale du m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaire (ANMV), l&rsquo;Ecole nationale v&eacute;t&eacute;rinaire de Toulouse (ENVT) et les interprofessions.<div class="citation">
 "En mai 2023, si tous les signaux sont au vert, nous aurons des vaccins efficaces et s&ucirc;rs, des vaccins autoris&eacute;s et une strat&eacute;gie de vaccination adapt&eacute;e, au plan sanitaire et &eacute;conomique"
</div>
Au mois de mai, l&rsquo;Organisation mondiale de la sant&eacute; animale (OMSA, ex-OIE) devrait &agrave; son tour se prononcer sur le vaccin, ce qui conditionnera son acceptabilit&eacute; par les pays tiers. Le minist&egrave;re y voit l&agrave; aussi les fruits de son &laquo;&nbsp;travail d&rsquo;influence&nbsp;&raquo;. &laquo;&laquo;&nbsp;Mais il faudra mener n&eacute;gocier en bilat&eacute;ral avec chaque pays pour le convaincre que nos vaccins sont efficaces et autoris&eacute;s&nbsp;&raquo;, pr&eacute;vient-il. Cette &eacute;tape est cruciale car environ 500 millions d&rsquo;euros sont en jeu en termes d&rsquo;exportation et de produits et d&rsquo;animaux pour les diff&eacute;rentes fili&egrave;res nationales.&nbsp;&laquo;&nbsp;En mai 2023, si tous les signaux sont au vert, nous aurons des vaccins efficaces et s&ucirc;rs, des vaccins autoris&eacute;s et une strat&eacute;gie de vaccination adapt&eacute;e, au plan sanitaire et &eacute;conomique&nbsp;&raquo;, devise le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.La vaccination pourra concerner les canards aussi les galliformes car plusieurs pays europ&eacute;ens, notamment les Pays-Bas, la Hongrie et l&rsquo;Italie testent actuellement des candidats vaccins sur les poulets, les dindes ou encore les oies. Mais si elle est effectivement mise en &oelig;uvre &agrave; l&rsquo;automne 2023, elle devra s&rsquo;accompagner d&rsquo;un renforcement de la surveillance &eacute;pid&eacute;miologique du virus afin de s&rsquo;assurer que ce dernier ne circule pas &agrave; bas bruit sur des animaux vaccin&eacute;s.

Le ministère de l’Agriculture se met en ordre de marche pour vacciner palmipèdes et gallus à l’automne 2023, ce qui suppose d’avoir des vaccins efficaces, autorisés, disponibles et accessibles aux plans financier et logistique, tout en s’assurant que les pays tiers acceptent les produits et animaux vaccinés. Le défi est énorme mais les enjeux tout autant.

Influenza aviaire : les défis et les échéances de la future stratégie vaccinale

Une entreprise de d&eacute;molition, voire de sabotage&nbsp;: c&rsquo;est le sentiment qui se d&eacute;gage &agrave; la lecture du chapitre consacr&eacute; &agrave; la tomate dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/competitivite-de-la-ferme-france-le-diagnostic-vital-et-le-plan-choc-des-senateurs" target="_blank">le rapport s&eacute;natorial sur la non-comp&eacute;titivit&eacute; de la ferme France, publi&eacute; en septembre dernier</a>. Extraits :&nbsp;&laquo;&nbsp;La production de tomates d&rsquo;industrie a &eacute;t&eacute; la victime d&rsquo;un abandon historique de la part de l&rsquo;Etat&nbsp;(...) Pour les tomates fraiches, les probl&egrave;mes en la mati&egrave;re sont tr&egrave;s similaires a&#768; ceux rencontr&eacute;s par les producteurs de pommes, ces derniers pla&ccedil;ant au sommet de la hi&eacute;rarchie des contraintes la tr&egrave;s forte exigence de la r&egrave;glementation sanitaire franco-fran&ccedil;aise ainsi que le co&ucirc;t de la main d&rsquo;&oelig;uvre&nbsp;(...) Par le biais d&rsquo;interpr&eacute;tations restrictives ou de surtranspositions, la France demeure au sommet dans la hi&eacute;rarchie du niveau d&rsquo;exigence de la r&egrave;glementation phytosanitaire nationale, bien devant l&rsquo;Espagne, l&rsquo;Italie, la Pologne ou le Maroc&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "La France a accept&eacute;&nbsp;de sacrifier sa fili&egrave;re tomates"
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Le rapport pointe les cadeaux faits au Maroc et &agrave; l&rsquo;Espagne. &laquo;&nbsp;Le Gouvernement a soutenu la strat&eacute;gie marocaine de d&eacute;veloppement acc&eacute;l&eacute;r&eacute;&#769; d&rsquo;une agriculture comp&eacute;titive et a&#768; haute valeur ajout&eacute;e en allouant une enveloppe de 151 millions d&rsquo;euros au titre d&rsquo;une op&eacute;ration a&#768; laquelle est li&eacute;e l&rsquo;Agence fran&ccedil;aise de d&eacute;veloppement&nbsp;(...) Le refus du Gouvernement de porter la r&eacute;vision europ&eacute;enne de la valeur forfaitaire a&#768; l&rsquo;importation sur les tomates marocaines laisse a&#768; penser que la France a accept&eacute;&#769; de sacrifier sa fili&egrave;re tomates&nbsp;(...) Entre janvier et avril, aucune tomate bio fran&ccedil;aise ne peut e&#770;tre commercialis&eacute;e sur les &eacute;tals, l&rsquo;administration rue de Varenne a de&#769;libe&#769;re&#769;ment offert un monopole temporaire du marche&#769; bio a&#768; la tomate espagnole&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tomate-hors-sol-ou-de-pleine-terre-la-bataille-du-gout" target="_blank" title="">Tomate hors-sol ou de pleine terre : la bataille du go&ucirc;t</a>
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<h2>1996&nbsp;: le point de bascule</h2>En 2021, la production fran&ccedil;aise de tomates fraiches s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 632.000 t sur 4.825 ha, celle de tomates d&rsquo;industrie &agrave; 165.000 t sur 2521 ha, soit un total de 797.000 t contre 820.000 t en 2010. Ce mod&egrave;le mixte aboutit a&#768; un rendement moyen de 114 t/ha, inf&eacute;rieur a&#768; la moyenne euro-m&eacute;diterran&eacute;enne, mais sup&eacute;rieur a&#768; d&rsquo;autres mod&egrave;les comparables. Le taux de d&eacute;pendance de la France aux importations de tomates fraiches est d&rsquo;environ 36% contre 85% pour la tomate d&rsquo;industrie, faisant de notre pays le 3&egrave;me importateur mondial de tomates, derrie&#768;re les E&#769;tats-Unis et l&rsquo;Allemagne. 
<div class=" ez-embed-type-image is-linked">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><a
 href="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/7/3/2/7/5217237-1-fre-FR/3839881a14d2-graph-tomates-jpg"
 target="_blank" ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/3/2/7/5217237-1-fre-FR/3839881a14d2-graph-tomates-jpg" alt="Evolution des importations de tomates fraiches" height="548" width="1362" /></a><figcaption>Evolution des importations de tomates fraiches</figcaption></figure>

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Selon les rapporteurs, le point de bascule remonte &agrave; 1996, avec l&rsquo;accord d&rsquo;association entre l&rsquo;Europe et le Maroc, qualifi&eacute; d&rsquo;accord &laquo;&nbsp;tomates contre bl&eacute;&nbsp;&raquo; par les producteurs, car ouvrant la porte aux tomates marocaines ultra-comp&eacute;titives. Et pour cause&nbsp;: lorsque le co&ucirc;t horaire de l&rsquo;employeur est de 12,8 &euro; en France, il est de 0,74 &euro; au Maroc.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/serres-a-la-recherche-de-l-energie-perdue" target="_blank" title="">Serres : &agrave; la recherche de l'&eacute;nergie perdue</a>
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<h2>Du march&eacute; de niche au march&eacute; de dupe</h2>D&egrave;s lors, les producteurs n&rsquo;ont d&rsquo;autre salut que d&rsquo;abandonner le c&oelig;ur de gamme pour&nbsp;se tourner vers les march&eacute;s de niche, en l&rsquo;occurrence les tomates cerise&nbsp;et cocktail... jusqu&rsquo;au moment o&ugrave; les leaders du march&eacute; d&eacute;cident de s&rsquo;en emparer eux aussi.&nbsp;&laquo;&nbsp;L&rsquo;offre marocaine est d&eacute;sormais ax&eacute;e pour plus de 50% des volumes sur des produits a&#768; plus forte valeur ajout&eacute;e, notamment les tomates cerises &raquo;, rel&egrave;vent les rapporteurs qui d&eacute;plorent le fait que &laquo;&nbsp;la mont&eacute;e en gamme a &eacute;t&eacute; per&ccedil;ue comme l&rsquo;unique solution pour &eacute;chapper a&#768; la crise de comp&eacute;titivit&eacute;&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Les producteurs se r&eacute;orientent d&eacute;sormais sur des vari&eacute;t&eacute;s anciennes, plus fragiles, esp&eacute;rant qu&rsquo;elles ne puissent &ecirc;tre import&eacute;es&nbsp;"
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La tomate bio est quant &agrave; elle un savant cocktail de mont&eacute;e en gamme contre-productive et de surtransposition &agrave; la fran&ccedil;aise, avec l&rsquo;interdiction de vendre des produits bio issus de serres chauff&eacute;es entre le 21 d&eacute;cembre et le 30 avril, d&eacute;cr&eacute;t&eacute;e mi-2019. Selon le rapport, la fuite en avant n&rsquo;est pas termin&eacute;e. &laquo;&nbsp;Les producteurs se r&eacute;orientent d&eacute;sormais sur des vari&eacute;t&eacute;s anciennes, esp&eacute;rant que, compte tenu de la distance a&#768; parcourir, certaines vari&eacute;t&eacute;s plus fragiles, notamment les tomates c&ocirc;tel&eacute;es, ne puissent &ecirc;tre import&eacute;es&nbsp;&raquo;.<h2>La tomate fran&ccedil;aise sauv&eacute;e par le climat&nbsp;?</h2>Pour autant, les producteurs interrog&eacute;s par les s&eacute;nateurs ne d&eacute;sesp&egrave;rent pas totalement, &laquo;&nbsp;si toutefois la politique men&eacute;e actuellement venait &agrave; &ecirc;tre modifi&eacute;e et que les imp&eacute;ratifs de comp&eacute;titivit&eacute; &eacute;taient remis &agrave; l&rsquo;ordre du jour&nbsp;&raquo;. Le cas &eacute;ch&eacute;ant, il faudra consentir de &laquo;&nbsp;hauts niveaux d&rsquo;investissement&nbsp;&raquo;, le co&ucirc;t d&rsquo;un hectare&nbsp;de serre se situant entre 1,4 et 1,8 millions d&rsquo;euros. Il faudra aussi compter avec des outils de transformation performants, le maillage agricole et industriel &eacute;tant &laquo;&nbsp;trop l&acirc;che, les co&ucirc;ts logistiques p&egrave;sent n&eacute;gativement sur la comp&eacute;titivit&eacute; de la production fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo;.A contrario, la dynamique du Maroc pourrait &ecirc;tre p&eacute;nalis&eacute;e par la rar&eacute;faction de la ressource en eau. &laquo;&nbsp;La plupart des pr&eacute;visions montrent qu&rsquo;au cours des prochaines d&eacute;cennies, le pays affichera progressivement des signes d&rsquo;aridite&#769; croissante en raison de la hausse des temp&eacute;ratures et de la diminution des pr&eacute;cipitations&nbsp;&raquo;, lit-on dans le rapport.&nbsp;Mais gare aux importations de pays moins soumis au stress hydrique mais toujours plus comp&eacute;titifs que la France, notamment d&rsquo;Europe du Nord, pr&eacute;viennent les rapporteurs.&nbsp;&laquo;&nbsp;La fili&egrave;re fran&ccedil;aise dispose d&rsquo;un avantage majeur par rapport a&#768; ses principaux concurrents : la disponibilit&eacute; en eau&nbsp;&raquo;. Une des tr&egrave;s rares notes d&rsquo;optimisme du rapport, que l&rsquo;on serait tent&eacute; de relativiser, compte tenu des tensions croissantes sur la ressource, ici aussi.

Ni la tomate cerise ni la bio n’ont permis de contrer les tomates marocaines et espagnoles, aux coûts de production imbattables, avec parfois le tuteurage complice des politiques publiques, française et européenne. Le salut passera-t-il par la tomate ancienne, dernière antienne en date ? Ou par la raréfaction de la ressource en eau... au Maroc.

Montée en gamme, descente en compétitivité (1/5) : la tomate dans le coulis

STAGE en&nbsp;DATA SCIENCES (6 MOIS D&Egrave;S JANVIER 2023)&nbsp;de&nbsp;Master 2 en gestion de donn&eacute;es et maitrise de l&rsquo;outil d&rsquo;analyse statistiques RPour le projet SHARP : valorisation, pour la s&eacute;lection g&eacute;n&eacute;tique, de donn&eacute;es collect&eacute;es dans un r&eacute;seau d&rsquo;&eacute;levages de production de porcs sans antibiotiques. Travail en partenariat avec une entreprise de s&eacute;lection porcine (Nucl&eacute;us), une coop&eacute;rative agricole et agroalimentaire (Cooperl)ainsi qu&rsquo;une &eacute;quipe de recherche de l&rsquo;INRAe (GenPhySe). &hellip; R&eacute;pondre aux enjeux d&rsquo;un &eacute;levage durable et responsable, dans le cadre d&rsquo;un appel &agrave; projet Carnot France Futur Elevage !<a href="https://ifip.asso.fr/recrutement/offre-de-stage-data-sciences-rennes-6-mois-des-janvier-2023/" target="_blank" title="CLIQUEZ POUR VOIR L&rsquo;OFFRE">CLIQUEZ POUR VOIR L&rsquo;OFFRE</a>STAGE de&nbsp;VALORISATION DES PERFORMANCES ENVIRONNEMENTALES DES &Eacute;LEVAGES PORCINS (H/F) Formation ing&eacute;nieur agro/agri (environnement, &eacute;levage) + Permis B avec voiture.Traiter et valoriser les performances environnementales des &eacute;levages porcins sur les consommations de ressources naturelles (eau, &eacute;nergies fossiles), les rejets (N et P), les &eacute;missions gazeuses (ammoniac et gaz &agrave; effet de serre) et la production de d&eacute;chets en s&rsquo;appuyant sur l&rsquo;outil web GEEP (<a href="https://geep.ifip.asso.fr/" target="_blank" title="Geep | Gestion Environnementale des Elevages Porcins">Geep | Gestion Environnementale des Elevages Porcins</a>) utilis&eacute; par + de 700 &eacute;leveurs avec + de 800 diagnostics r&eacute;alis&eacute;s !<a href="https://ifip.asso.fr/recrutement/stage-niveau-master-h-f-copy/" target="_blank" title="CLIQUEZ POUR VOIR L&rsquo;OFFRE">CLIQUEZ POUR VOIR L&rsquo;OFFRE</a>&nbsp;

Vous êtes intéressé par l’élevage ? Vous souhaitez travailler avec les éleveurs et leur filière ? Vous avez des aptitudes pour le traitement de données avec l’envie d’en ressortir le plus d’information possible ? Vous aimez mettre en perspectives vos résultats de façon pédagogique ? Ces stages sont faits pour vous !

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