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Moulins

Alors que depuis plusieurs jours, l&rsquo;installation des chapiteaux des&nbsp;journ&eacute;es Limousines Or rouge&nbsp;progressait sur le Champ de juillet &agrave;&nbsp;Limoges, le couperet est tomb&eacute; vendredi en fin de matin&eacute;e. &Agrave; l&rsquo;issue d&rsquo;une r&eacute;union du CNOPSAV ce m&ecirc;me jour, la ministre de l&rsquo;Agriculture annon&ccedil;ait l&rsquo;interdiction des rassemblements d&rsquo;animaux &laquo;&thinsp;&agrave; caract&egrave;re festif&thinsp;&raquo; (concours, salons, foires) dans tout l&rsquo;Hexagone. Un coup dur pour les organisateurs &agrave; moins de 24&nbsp;heures de l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement&nbsp;: aucune vache ne serait pr&eacute;sente dans le chapiteau pr&eacute;vu pour accueillir plus d&rsquo;une centaine de limousines. Pour autant, la 11e&nbsp;&eacute;dition de la manifestation est maintenue avec des animaux sur &eacute;cran g&eacute;ant &agrave; d&eacute;faut d&rsquo;&ecirc;tre pr&eacute;sents sur le ring pour les ventes aux ench&egrave;res. Seuls animaux pr&eacute;sents, ceux de la mini-ferme qui ont fait le bonheur des enfants. Pour le reste, il a fallu, dans l&rsquo;urgence, trouver photos et vid&eacute;os pour assurer la vente des taureaux reproducteurs du samedi apr&egrave;s-midi, celle des g&eacute;nisses et vaches, et le concours du meilleur animal et meilleur quartier arri&egrave;re du dimanche et du lundi.<h2>Des ventes virtuelles couronn&eacute;es de succ&egrave;s</h2>Pour Beauvallet et Plainemaison Aquitaine, organisateurs de la manifestation, pas question de se laisser abattre donc. &laquo;&thinsp;Nous avons pass&eacute; trois mois &agrave; s&eacute;lectionner les b&ecirc;tes pr&eacute;sent&eacute;es aujourd&rsquo;hui,&nbsp;soulignait Jean-Luc Kress, s&eacute;lectionneur pour Plainemaison, lundi lors de la derni&egrave;re vente aux ench&egrave;res.&nbsp;En soutien aux &eacute;leveurs qui ont longuement pr&eacute;par&eacute; leurs animaux, nous faisons appel &agrave; votre solidarit&eacute;&thinsp;&raquo;. Et l&rsquo;appel a &eacute;t&eacute; entendu. &Eacute;leveurs, restaurateurs, bouchers, tous ont r&eacute;pondu pr&eacute;sents. Si l&rsquo;annonce des restrictions de d&eacute;placements li&eacute;es &agrave; la dermatose nodulaire avait caus&eacute; un choc &agrave; tous, il n&rsquo;en restait rien lundi si l&rsquo;on en juge l&rsquo;ambiance du dernier repas des Journ&eacute;es limousines. De la Bretagne jusqu&rsquo;&agrave; la Savoie, les acheteurs s&rsquo;&eacute;taient d&eacute;plac&eacute;s de loin pour des b&ecirc;tes d&rsquo;exception. L&rsquo;absence des 55 vaches et g&eacute;nisses de boucherie mises en vente n&rsquo;a pas pes&eacute; sur les ench&egrave;res, bien au contraire. Les prix ont rapidement grimp&eacute; pour atteindre, voire d&eacute;passer, le prix moyen de l&rsquo;ann&eacute;e pass&eacute;e, atteignant une moyenne de 9&thinsp;750&thinsp;&euro;. De nombreux animaux en provenance d&rsquo;&eacute;levages creusois et corr&eacute;ziens &eacute;taient en vente. Le Top price a d&rsquo;ailleurs &eacute;t&eacute; remport&eacute; par Fabienne Rougerie, &eacute;leveuse &agrave; Lubersac, pour sa b&ecirc;te vendue &agrave; Thierry Didier De Fresse, boucherie du Limousin &agrave; Sainte-Genevi&egrave;ve-des-Bois (91) pour 23&thinsp;500&thinsp;&euro;. Le Gaec Chaussemy &agrave; Budeli&egrave;re a pour sa part atteint les 10&thinsp;000&thinsp;&euro; pour sa vache achet&eacute;e par le Bistrot Jourdan pour la premi&egrave;re participation aux Journ&eacute;es Limousines de son nouveau responsable.

Après le Sommet de l’Élevage, les journées Limousines Or rouge, organisées à Limoges du 18 au 20 octobre se sont elles aussi déroulées sans bovins. Beauvallet et Plainemaison Aquitaine, organisateurs de la manifestation ont dû, au pied levé, revoir le format de l’événement.

Les Journées Limousines… sans limousines

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Le commerce est fortement perturb&eacute; par le blocage des mouvements d&rsquo;animaux dans la grande r&eacute;gion d&rsquo;&eacute;levage du centre du pays. Les engraisseurs de la zone ont stopp&eacute; leurs achats. Sur le reste du pays, les volumes disponibles sont limit&eacute;s, ce qui maintient une belle activit&eacute; commerciale, avec des niveaux de prix sans variation majeur.Broutards &ndash; La situation est in&eacute;dite, avec une ministre qui a pris une d&eacute;cision forte de blocage des mouvements d&rsquo;animaux et des exportations dans la ZR (l&rsquo;Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comt&eacute; et l&rsquo;Occitanie). La vaccination obligatoire est en cours sur zone concern&eacute;e. Les &eacute;leveurs doivent attendre pour commercialiser leurs animaux. Quant aux exportateurs, ils scrutent les conditions qui seront impos&eacute;es pour la r&eacute;ouverture des march&eacute;s. Pas de mouvement ni de r&eacute;f&eacute;rence tarifaire dans les r&eacute;gions concern&eacute;es. Sur la moiti&eacute; nord du pays, la demande pour les mises en place de jeune bovin se confronte &agrave; une rar&eacute;faction de l&rsquo;offre. Les animaux exportables sont r&eacute;orient&eacute;s vers un march&eacute; int&eacute;rieur qui a des besoins. Les tarifs se maintiennent sans trop de difficult&eacute; sur les march&eacute;s encore en activit&eacute;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/0/0/8/4/8104800-1-fre-FR/ccac0a04f21b-2-broutards.jpg" alt="" height="364" width="600" /></figure>

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Dans ce contexte, l&rsquo;&eacute;volution sanitaire et les &eacute;ventuelles r&eacute;percussions commerciales seront les facteurs cl&eacute;s qui d&eacute;finiront la tendance dans les semaines &agrave; venir. Malgr&eacute; l&rsquo;inqui&eacute;tude, les &eacute;leveurs gardent l&rsquo;espoir qu&rsquo;une fois l&rsquo;impact initial de la maladie surmont&eacute;, le march&eacute; retrouve une s&eacute;r&eacute;nit&eacute;, soutenue par la faible disponibilit&eacute; d&rsquo;animaux.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Le commerce restera fluide dans le bon maigre&nbsp; &nbsp;Broutards&nbsp;: il faudra attendre la r&eacute;ouverture des march&eacute;s exports pour lib&eacute;rer les &eacute;changes<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres : Le marché est à l’arrêt

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