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Fougères

<p>&laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;analyse des cahiers des charges atteste de l&rsquo;effet positif sur la biodiversit&eacute; des labels d&rsquo;agriculture biologique, &agrave; savoir le r&egrave;glement europ&eacute;en AB et les certifications priv&eacute;es Demeter et Nature et Progr&egrave;s, car ce sont ceux qui int&egrave;grent le plus de pratiques identifi&eacute;es comme favorables, de mani&egrave;re exigeante et ambitieuse</em>&nbsp;&raquo;. Telle est la conclusion de l&rsquo;&eacute;tude BiodivLabel r&eacute;alis&eacute;e par l&rsquo;INRAE et l&rsquo;Ifremer, publi&eacute;e le 30 avril. Pendant plus de deux ans, 29 experts affili&eacute;s &agrave; 9 organismes ont &eacute;tudi&eacute; pr&egrave;s de 1200 r&eacute;f&eacute;rences bibliographiques (articles scientifiques et documents techniques, rapports institutionnels ou d&rsquo;ONG), pour faire un &eacute;tat des connaissances sur l&rsquo;impact des modes de production labellis&eacute;s sur la biodiversit&eacute;. L&rsquo;analyse a port&eacute; sur 10 labels agricoles et sur 3 labels en usage dans les secteurs de la p&ecirc;che et de l&rsquo;aquaculture, pr&eacute;alablement cibl&eacute;s par les minist&egrave;res de la Transition &eacute;cologique et de l&rsquo;Agriculture, ainsi que l&rsquo;Ademe.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/2/2/0/7140224-1-fre-FR/56b0f12c01cb-10labels.jpg" alt="Evaluation des pratiques &agrave; forte confiance de 10 cahiers des charges agricoles (Source&nbsp;: INRAE &ndash; Ifremer)" height="1312" width="1948" /><figcaption>Evaluation des pratiques &agrave; forte confiance de 10 cahiers des charges agricoles (Source&nbsp;: INRAE &ndash; Ifremer)</figcaption></figure>

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<p>Les analyses des pratiques et labels agricoles ont port&eacute; sur des r&eacute;sultats favorables &agrave; l&rsquo;augmentation de la biodiversit&eacute; sauvage &agrave; partir du niveau de r&eacute;f&eacute;rence de l&rsquo;agriculture dite conventionnelle. Les 10 labels ont &eacute;t&eacute; pass&eacute;s au crible de 8 pratiques jug&eacute;es comment &eacute;tant favorables avec une &laquo;&nbsp;confiance forte&nbsp;&raquo;, &agrave; savoir&nbsp;: la pr&eacute;sence, dans le paysage agricole, d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments semi-naturels d&rsquo;une part, et de prairies d&rsquo;autre part, les rotations diversifi&eacute;es, l&rsquo;absence de traitement pesticide de synth&egrave;se, la r&eacute;duction du travail du sol, la fertilisation organique, l&rsquo;implantation de couverts v&eacute;g&eacute;taux et les cultures associ&eacute;es. Le classement ne porte pas sur la taille de l&rsquo;effet mais sur sa documentation sur plusieurs dimensions de la biodiversit&eacute;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-bio-preserve-t-elle-la-biodiversite" target="_blank" title="">La bio pr&eacute;serve-t-elle la biodiversit&eacute; ?</a>
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<p>Et c&rsquo;est donc le Demeter qui emporte la mise. Cr&eacute;&eacute; en 1979, le label Demeter, qui se d&eacute;finit comme le label de la biodynamie, mais qui pose comme pr&eacute;alable la certification AB, coche en effet 5 cases du 8 avec la mention &laquo;&nbsp;pratique ambitieuse et obligatoire&nbsp;&raquo;. Il p&ecirc;che par contre sur les cultures associ&eacute;es et sur la r&eacute;duction du travail du sol, comme du reste l&rsquo;ensemble des labels &eacute;tudi&eacute;s, &agrave; l&rsquo;exception du RTRS, relatif au soja responsable. Le label AB, qui f&ecirc;te cette ann&eacute;e ses 40 ans, se classe en seconde position, p&eacute;nalis&eacute; par une impasse sur l&rsquo;int&eacute;gration d&rsquo;habitats semi-naturels. Le label Nature &amp; Progr&egrave;s, qui remonte &agrave; 1972, compl&egrave;te le podium, avec la m&ecirc;me lacune que l&rsquo;AB sur les d&rsquo;habitats semi-naturels et moins d&rsquo;exigence sur les rotations diversifi&eacute;es et les cultures associ&eacute;s.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/labels-et-etiquetage-comment-survivre-dans-la-jungle" target="_blank" title="">Labels et &eacute;tiquetage&nbsp;: comment survivre dans la &laquo;&nbsp;jungle&nbsp;&raquo;&nbsp;?</a>
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<p>Les 7 autres labels d&eacute;crochent nettement, et avec eux <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-referentiel-hve-conforme-et-pas-trompeur-selon-le-conseil-d-etat" target="_blank">le label HVE</a>, que les d&eacute;fenseurs de la bio assimilent &agrave; du &laquo;&nbsp;greenwashing&nbsp;&raquo;, et qui vire effectivement au vert p&acirc;le voire tr&egrave;s p&acirc;le, &agrave; l&rsquo;exception de l&rsquo;int&eacute;gration des habitats semi-naturels. &laquo;&nbsp;<em>Les mesures obligatoires structurent g&eacute;n&eacute;ralement la coh&eacute;rence et l&rsquo;ambition du cahier des charges et ce sont celles dont les effets sont mesurables sur le terrain, lit-on dans l&rsquo;&eacute;tude. Le mode de fonctionnement des labels (gouvernance, d&eacute;finition du cahier des charges, contr&ocirc;les, suivi des audits...) influe &agrave; la fois sur le nombre de producteurs volontaires et sur le niveau des exigences. De cet &eacute;quilibre d&eacute;pendent les changements r&eacute;els vers des pratiques de production plus durables et les effets globaux sur la biodiversit&eacute;&nbsp;</em>&raquo;.</p><h2>Quid de l&rsquo;affichage environnemental&nbsp;?</h2><p>L&rsquo;&eacute;tude de l&rsquo;INRAE et de l&rsquo;Ifremer s&rsquo;inscrit dans la perspective de l&rsquo;affichage environnemental des produits alimentaires, pr&eacute;vu par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-climat-et-les-engrais-l-artificialisation-les-cantines-le-biogaz" target="_blank">la loi Climat et r&eacute;silience promulgu&eacute; en ao&ucirc;t 2021</a> mais dont la mise en &oelig;uvre se fait attendre. L&rsquo;&eacute;tude vise justement &agrave; combler les lacunes de l&rsquo;Analyse du cycle de vie (ACV) apparues au cours de la construction de l&rsquo;affichage, la biodiversit&eacute; apparaissant comme le parent pauvre, &agrave; c&ocirc;t&eacute; des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre ou de la consommation d&rsquo;eau. L&rsquo;&eacute;tude met du reste en exergue trois pistes m&eacute;thodologiques (indicateur CONTRA-BiodivLabel, m&eacute;thodes BVIAS et CSTEP) de nature &agrave; construire des scores agr&eacute;g&eacute;s de biodiversit&eacute;.</p><p>Si l&rsquo;&eacute;tude fournit des cl&eacute;s d&rsquo;analyse et de compr&eacute;hension quant &agrave; l&rsquo;impact des productions labellis&eacute;es sur la biodiversit&eacute;, elle met aussi en &eacute;vidence certaines limites, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse du choix de l&rsquo;unit&eacute; fonctionnelle la mieux appropri&eacute;e pour &eacute;valuer l&rsquo;impact des produits labellis&eacute;s sur la biodiversit&eacute; (par kg de produit ou par ha de surface utilis&eacute;e en agriculture par exemple), des interactions entre pratiques ou de l'int&eacute;gration des impacts &agrave; une &eacute;chelle au-del&agrave; de la parcelle. L&rsquo;&eacute;tude a &eacute;galement soulev&eacute; des risques d&rsquo;incoh&eacute;rence entre les politiques de protection de la biodiversit&eacute;, les politiques agricoles et de la p&ecirc;che et les politiques nutritionnelles. &laquo;&nbsp;<em>Il appartient &agrave; pr&eacute;sent aux pouvoirs publics, aux scientifiques, aux gestionnaires de labels et aux autres acteurs de s&rsquo;emparer de ces enseignements</em>&nbsp;&raquo;, conclut l&rsquo;&eacute;tude.</p>


Demeter, Agriculture biologique (AB), Nature & Progrès : tels sont les trois certifications garantissant le meilleur respect de la biodiversité, selon une étude de l’INRAE et de l’Ifremer. Laquelle pourrait contribuer à nourrir le futur affichage environnemental des produits alimentaires, promis par la loi Climat et résilience d’août 2021 mais qui se fait désirer.

Biodiversité : le trio gagnant des labels à réel impact

<h3><strong>Un cadre structur&eacute; favorisant l'&eacute;change et l'efficacit&eacute;&nbsp;</strong></h3><p>Le b&acirc;timent n&rsquo;est pas seulement un espace de stockage. Il a &eacute;t&eacute; pens&eacute; pour r&eacute;pondre &agrave; de multiples besoins :</p><ul><li>Organisation et r&eacute;unions : une salle de r&eacute;union confortable et fonctionnelle permet aux adh&eacute;rents de se retrouver r&eacute;guli&egrave;rement, favorisant ainsi le dialogue et l&rsquo;&eacute;change d&rsquo;id&eacute;es.</li><li>Entretien et logistique : Une aire de lavage, un atelier ferm&eacute; et des espaces d&eacute;di&eacute;s &agrave; l&rsquo;entretien du mat&eacute;riel contribuent &agrave; une gestion optimis&eacute;e des &eacute;quipements.</li><li>Espaces de vie : Une cuisine, des toilettes et une douche viennent compl&eacute;ter l&rsquo;ensemble pour cr&eacute;er un lieu o&ugrave; le c&ocirc;t&eacute; humain et collectif prime.</li></ul><p>Ces am&eacute;nagements contribuent &agrave; cr&eacute;er une atmosph&egrave;re chaleureuse et pratique, essentielle pour dynamiser la coop&eacute;rative et attirer de nouveaux agriculteurs pr&ecirc;ts &agrave; relever les d&eacute;fis du futur.</p><p>&nbsp;</p><figure  style="text-align: center;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/gRbo4gd700g?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>CUMA La Pas Sans Peine : un b&acirc;timent au service du collectif !</figcaption>
</figure>
<h3><strong>Vers un</strong><strong>e no</strong><strong>uvelle &eacute;tape : l&rsquo;extension</strong></h3><p>Bien que d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s attractif, le b&acirc;timent se trouve aujourd&rsquo;hui &agrave; l&rsquo;aube d&rsquo;un nouveau projet d&rsquo;extension. Cette initiative vise &agrave; :</p><ul><li>Optimiser les ressources : L&rsquo;ajout de nouvelles installations permettrait de mieux r&eacute;partir les charges et d&rsquo;envisager des &eacute;conomies d&rsquo;&eacute;chelle, notamment gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;int&eacute;gration de panneaux photovolta&iuml;ques.</li><li>Renforcer l&rsquo;emploi local : En investissant dans une structure encore plus adapt&eacute;e, la coop&eacute;rative <a href="https://nouvelle-aquitaine.cuma.fr/faire-bouger-lagriculture/developpement-de-lemploi/" target="_blank" title="">favorise l&rsquo;emploi</a> de talents du coin, assurant ainsi un suivi r&eacute;gulier et une maintenance pr&eacute;ventive efficace des mat&eacute;riels agricoles.</li></ul><p>L&rsquo;extension ne sera pas qu&rsquo;un simple agrandissement : elle repr&eacute;sente un v&eacute;ritable investissement dans l&rsquo;avenir humain et &eacute;conomique de la <a href="https://nouvelle-aquitaine.cuma.fr/decouvrir-la-federation/decouvrir-le-reseau-cuma/la-cuma-des-benefices-a-tous-les-niveaux-2/" target="_blank" title="">CUMA</a>.</p><h3><strong>L&rsquo;accompagnemen</strong><strong>t de la F&eacute;d&eacute;ration des Cuma des Deux-S&egrave;vres</strong></h3><p>Un point essentiel de ce projet, c&rsquo;est l&rsquo;appui de la F&eacute;d&eacute;ration des<a href="https://deux-sevres.cuma.fr/" target="_blank" title=""> Cuma des Deux-S&egrave;vres</a>. Gr&acirc;ce &agrave; leur expertise, les adh&eacute;rents b&eacute;n&eacute;ficient de conseils strat&eacute;giques et d&rsquo;outils adapt&eacute;s pour :</p><ul><li>&Eacute;tudier la faisabilit&eacute; du projet</li><li>Optimiser les financements et les investissements</li><li>Surmonter les d&eacute;fis techniques et &eacute;conomiques</li></ul><p>Cet accompagnement renforce non seulement la viabilit&eacute; du projet, mais contribue &eacute;galement &agrave; p&eacute;renniser le tissu agricole local. En offrant un soutien constant et personnalis&eacute;, la F&eacute;d&eacute;ration joue un r&ocirc;le cl&eacute; dans la modernisation et le dynamisme de la coop&eacute;rative.</p><p>L&rsquo;histoire de CUMA La Pas Sans Peine est une v&eacute;ritable source d&rsquo;inspiration pour tous ceux qui croient en la force du collectif et en l&rsquo;innovation au service de l&rsquo;agriculture. De la transformation d&rsquo;un simple local en un espace multifonctionnel &agrave; la mise en place d&rsquo;un projet d&rsquo;extension ambitieux, chaque &eacute;tape t&eacute;moigne d&rsquo;un engagement profond pour l&rsquo;avenir.</p>


La CUMA " La Pas Sans Peine" est une coopérative agricole qui a su transformer un simple bâtiment en un véritable espace de vie et de travail pour ses adhérents. Il y a quatorze ans, l’idée de construire ce bâtiment est née d’un besoin bien concret. À l’origine, un petit local servait uniquement à abriter une ensileuse et une moissonneuse. Avec le temps, la Cuma a connu une croissance significative : plus de matériels, plus de réunions et surtout, plus d’ambition. Face à ces évolutions, les membres ont décidé qu’il était temps d’investir dans une structure propre à la Cuma, en s’appuyant sur l’opportunité offerte par une exploitation agricole en cessation d’activité.

[vidéo] Un bâtiment au service du collectif agricole et tourné vers l'avenir

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