Quelles sont les prévisions pour août 2025 ?

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Saint-Antoine-du-Rocher

&laquo;&nbsp;Il y a une immense d&eacute;ception, parce qu'on a travaill&eacute; &eacute;norm&eacute;ment pour obtenir l'exemption et elle &eacute;tait &agrave; port&eacute;e de main. Nous avons la certitude que cela entra&icirc;nera de grosses difficult&eacute;s pour la fili&egrave;re des vins et spiritueux&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Gabriel Picard, pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration&nbsp;fran&ccedil;aise des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS).<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/reduire-innover-relancer-exporter-le-plan-de-relance-de-la-filiere-vin" target="_blank" title="">R&eacute;duire, innover, relancer, exporter : le plan de relance de la fili&egrave;re vin</a>
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L'UE et les &Eacute;tats-Unis ont publi&eacute; jeudi une d&eacute;claration conjointe &eacute;tablissant un cadre pour un commerce et des investissements transatlantiques &eacute;quitables, &eacute;quilibr&eacute;s et mutuellement b&eacute;n&eacute;fiques, s'appuyant sur l'accord politique conclu par la pr&eacute;sidente Ursula von der Leyen et le pr&eacute;sident Trump le 27 juillet. La d&eacute;claration confirme l&rsquo;application d&rsquo;un&nbsp;taux de droit maximal et global clair de 15 %&nbsp;pour la grande majorit&eacute; des exportations de l'UE, tels que les voitures, les produits pharmaceutiques, les semi-conducteurs, le bois d'&oelig;uvre et donc les vins et spiritueux.Selon Gabriel Picard, ces 15% s'ajouteront aux &laquo;&nbsp;15% d'effets de change que la fili&egrave;re observe d&eacute;j&agrave;&nbsp;&raquo; en exportant aux Etats-Unis, son premier march&eacute;, du fait de la faiblesse actuelle du dollar par rapport &agrave; l'euro.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-14-3-milliards-d-euros-en-2024-l-excedent-commercial-des-vins-et-spiritueux-s-erode-de-4" target="_blank" title="">A 14,3 milliards d&rsquo;euros en 2024, l&rsquo;exc&eacute;dent commercial des vins et spiritueux s&rsquo;&eacute;rode de 3,4%</a>
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Vins et spiritueux confondus, les Etats-Unis repr&eacute;sentent le 1er march&eacute; &agrave; l&rsquo;export de la fili&egrave;re tricolore. En 2024, selon la FEVS, la France y a export&eacute; pour 2,3 milliards d&rsquo;euros de vins et 1,48 milliard d&rsquo;euros de spiritueux, soit 3,8 milliards d&rsquo;euros, &eacute;quivalant &agrave; 24,5% du total des exportations, loin devant le Royaume-Uni (10,7%) et la Chine (6,1%).&nbsp;&laquo;&nbsp;La d&eacute;fense de nos secteurs &agrave; l'export reste notre priorit&eacute;. L'accord laisse ouverte la possibilit&eacute; d'exemptions additionnelles, nous y travaillerons&nbsp;&raquo;, a r&eacute;agi pour sa part le ministre fran&ccedil;ais du Commerce ext&eacute;rieur Laurent Saint-Martin.<div class="citation">
 "Ce n&#039;est pas la fin de l&#039;histoire"
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Gabriel Picard, qui a salu&eacute; l'engagement de la Commission europ&eacute;enne et de la France aupr&egrave;s de la fili&egrave;re, esp&egrave;re que &laquo;&nbsp;ce n'est pas la fin de l'histoire&nbsp;&raquo; : &laquo;&nbsp;il y a encore des portes ouvertes pour n&eacute;gocier (...) des exemptions ou des am&eacute;nagements (...) on a encore un fil de discussion ouvert, &ccedil;a ne va pas changer le tr&egrave;s court terme, mais on esp&egrave;re que &ccedil;a pourra changer le moyen terme&nbsp;&raquo;.La FEVS avertit sur les risques pour les producteurs europ&eacute;ens mais aussi pour les secteurs li&eacute;s au vin aux Etats-Unis&nbsp;: &laquo;&nbsp;un dollar exp&eacute;di&eacute; aux Etats-Unis, c'est cinq dollars d'activit&eacute; g&eacute;n&eacute;r&eacute;s aux Etats-Unis&nbsp;&raquo;, selon Gabriel Picard pour qui c'est l'argument qui pourrait convaincre le pr&eacute;sident&nbsp;am&eacute;ricain Donald Trump qu'une exemption serait &laquo;&nbsp;gagnant-gagnant&nbsp;&raquo;.<h2>Champagne, Bordeaux et Beaujolais</h2>&laquo;&nbsp;C'est une mauvaise nouvelle parce que c'est un frein suppl&eacute;mentaire au commerce et &agrave; l'exportation des vins de Bordeaux aux Etats-Unis&nbsp;&raquo;, qui repr&eacute;sentent de loin leur premier march&eacute;, a r&eacute;agi aupr&egrave;s de l'AFP Christophe Chateau, directeur de la communication du CIVB (Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux). &laquo;&nbsp;C'est mieux que ce qui nous avait &eacute;t&eacute; annonc&eacute;, qui aurait pu &ecirc;tre pire, mais ce n'est jamais une bonne nouvelle&nbsp;&raquo;, a-t-il ajout&eacute;, en faisant r&eacute;f&eacute;rence aux menaces de Donald Trump ces derniers mois de taxes douani&egrave;res &agrave; 200%, puis 20%, puis 50% ou encore 30%.&laquo;&nbsp;On est d&eacute;&ccedil;u. (...) La sanction est tomb&eacute;e, maintenant on va r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; la r&eacute;action - au niveau individuel, pas au niveau collectif : c'est-&agrave;-dire une n&eacute;gociation entre les entreprises et les distributeurs et importateurs am&eacute;ricains (...) Une relation, une discussion &eacute;conomique, c'est une discussion qui n'est jamais ferm&eacute;e&nbsp;&raquo;, a r&eacute;agi Maxime Toubart, co-pr&eacute;sident du Comit&eacute; Champagne.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-alea-trumpiste-un-peril-supplementaire-pour-la-france-viticole" target="_blank" title="">L&rsquo;al&eacute;a trumpiste, un p&eacute;ril suppl&eacute;mentaire pour la France viticole</a>
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Cette discussion est d'autant plus cruciale selon lui que le march&eacute; am&eacute;ricain repr&eacute;sentait 10% des exportations pour le champagne en volume, soit 820 millions d'euros en 2024. Il sera difficile de &laquo;&nbsp;r&eacute;orienter&nbsp;&raquo; de tels volumes vers d'autres r&eacute;gions, a-t-il ajout&eacute;.Le pr&eacute;sident de l'interprofession du Beaujolais Jean-Marc Lafont s'est montr&eacute; pragmatique : &laquo;&nbsp;on ne s'attendait pas exactement &agrave; &ecirc;tre exempt&eacute;&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Ce ne sera pas sans impact &raquo;, a-t-il dit, soulignant que les effets ne pourront &ecirc;tre mesur&eacute;s qu'a posteriori, une fois que le co&ucirc;t aura, ou non, &eacute;t&eacute; r&eacute;percut&eacute; sur les consommateurs. Les Etats-Unis repr&eacute;sentent 30% des exportations de Beaujolais.

L'UE et les États-Unis ont publié jeudi une déclaration commune confirmant l'instauration d'un taux de droit maximal et global de 15% pour la grande majorité des exportations de l'UE, dont les vins et spiritueux. La FEVS se déclare déçue mais pas résignée. Les États-Unis représentent 25% des exportations françaises

Droits de douane américains sur le vin : le taux de 15% confirmé, la filière déçue mais pas résignée

&laquo;&nbsp;Quels avenirs pour le secteur bio fran&ccedil;ais d&rsquo;ici &agrave; 2040&nbsp;?&nbsp;&raquo;&nbsp;: tel est l&rsquo;intitul&eacute; de l&rsquo;&eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e par les bureaux d&rsquo;&eacute;tudes Ceresco et Cr&eacute;doc pour le compte du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, de FranceAgriMer et de l&rsquo;Agence Bio. Objectifs&nbsp;: &eacute;tablir un diagnostic du secteur apr&egrave;s 20 ans de croissance annuelle &agrave; deux chiffres pr&eacute;c&eacute;dant l&rsquo;irruption d&rsquo;un plafond de &laquo;&nbsp;vert&nbsp;&raquo; en <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriculture-bio-les-chiffres-2022" target="_blank">2022</a>, que les ann&eacute;es <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-biologique-en-2023-2-de-sau-2-de-producteurs" target="_blank">2023</a> et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-biologique-en-2024-10-1-de-la-sau-2-61.863-fermes-1-12-3-md-0-8" target="_blank">2024</a> n&rsquo;ont pas perc&eacute;, et &eacute;chafauder <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-ab-en-2040-1-2-entre-marginalisation-et-generalisation">des &laquo;&nbsp;avenirs probables&nbsp;&raquo; &agrave; horizon 2040&nbsp;&raquo;</a>, en agissant sur diff&eacute;rents curseurs tels que la g&eacute;opolitique internationale, l&rsquo;acuit&eacute; des crises climatique et environnementale, les arbitrages politiques (aux plans national et europ&eacute;en) ou encore les aspirations des citoyens-consommateurs.<h2>Du non-consentement &agrave; payer</h2>S&rsquo;agissant du diagnostic, l&rsquo;&eacute;tude conclut que le diff&eacute;rentiel de prix entre les produits bio et conventionnels constitue une &eacute;l&eacute;ment &laquo;&nbsp;d&eacute;terminant&nbsp;&raquo; limitant l&rsquo;&eacute;largissement du march&eacute; de la bio, une probl&eacute;matique pas sp&eacute;cifique &agrave; la France. &laquo;&nbsp;Le consentement &agrave; payer est d&eacute;grad&eacute; par une perception de plus-value trop faible par le consommateur, une d&eacute;gradation de la confiance qu&rsquo;il inspire, une concurrence par de multiples autres d&eacute;marches aux all&eacute;gations environnementales pouvant jouer sur les attentes li&eacute;es &agrave; la bio et une pr&eacute;f&eacute;rence forte de la part du consommateur pour la notion de proximit&eacute; g&eacute;ographique qui n&rsquo;est pas toujours mise en avant pour les produits bio&nbsp;&raquo;, lit-on dans le rapport.<h2>Tenir ou pas les objectifs du PSN et de la LOA</h2>A supposer que la France maintienne son objectif de 18% de SAU bio en 2027 (contre 10,1% en 2024) inscrit dans son <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bruxelles-valide-le-programme-strategique-national-de-la-france">Plan strat&eacute;gique national</a> et de 21% en 2030 (le Green deal fixe le taux europ&eacute;en &agrave; 25% en 2030) tel que mentionn&eacute; que&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/que-contient-la-loi-d-orientation-pour-la-souverainete-alimentaire-et-le-renouvellement-des-generations-en-agriculture">la loi d'orientation pour la souverainet&eacute; alimentaire et le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture</a>, promulgu&eacute;e en mars dernier, l&rsquo;&eacute;tude inventorie 7 leviers d&rsquo;action susceptibles de d&eacute;plafonner le taux suivants, peu ou prou &eacute;quivalents &agrave; ceux de 2022 et de 2023&nbsp;:&nbsp; en 2024,&nbsp;l&rsquo;AB repr&eacute;sente 14,9&#8239;% des exploitations, 16&#8239;% des emplois agricoles, 10,1&#8239;% de la SAU et 5,7&#8239;% des ventes de produits alimentaires.<h2>Les 7 leviers d&rsquo;action</h2>&Agrave; partir du diagnostic et de l&rsquo;analyse des sc&eacute;narios, Le Ceresco et le Cr&eacute;doc ont identifi&eacute; les sept leviers d&rsquo;action suivants :- des actions relevant de la politique europ&eacute;enne ou internationale en mati&egrave;re d&rsquo;environnement, de commerce (clauses miroir et n&eacute;gociations de trait&eacute;s internationaux, etc.), ou pouvant faire &eacute;voluer le label biologique europ&eacute;en- la communication et la vulgarisation concernant la parole scientifique et l&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation en g&eacute;n&eacute;ral, et sp&eacute;cifiquement sur l&rsquo;agriculture biologique- la prise en compte des externalit&eacute;s positives et n&eacute;gatives du syst&egrave;me alimentaire (concernant l&rsquo;environnement ou la sant&eacute; publique), en r&eacute;fl&eacute;chissant &agrave; des mesures innovantes telles que des syst&egrave;mes de p&eacute;r&eacute;quation, voire des d&eacute;taxations ou taxations diff&eacute;renci&eacute;es, permettant d&rsquo;internaliser les co&ucirc;ts environnementaux- le soutien &agrave; l&rsquo;offre et aux fili&egrave;res, en s&rsquo;appuyant sur les dispositifs existants, notamment ceux mis en place dans le cadre de la politique agricole commune (PAC), ou des exp&eacute;rimentations de paiements pour services environnementaux (PSE), et en faisant &eacute;voluer les orientations de la recherche, de la formation et du conseil technique en faveur de la transition agro&eacute;cologique, notamment de l&rsquo;agriculture biologique- l&rsquo;am&eacute;lioration de la gouvernance et du pilotage des fili&egrave;res, en les dotant d&rsquo;outils de suivi des march&eacute;s et en int&eacute;grant davantage la grande distribution- une meilleure accessibilit&eacute; des produits biologiques en r&eacute;pondant &agrave; la principale contrainte actuelle, &agrave; savoir le prix, en agissant sur le mod&egrave;le &eacute;conomique des fili&egrave;res ou en envisageant des soutiens directs aux consommateurs, conditionn&eacute;s &agrave; la consommation de produits biologiques, par exemple- la disponibilit&eacute; de l&rsquo;offre biologique pour le consommateur, en agissant pour renforcer l&rsquo;exposition des produits biologiques dans les grandes surfaces, par exemple.&laquo;&nbsp;Les sc&eacute;narios produits et les recommandations qui en d&eacute;coulent devraient faire l&rsquo;objet d&rsquo;une poursuite du d&eacute;bat, aupr&egrave;s d&rsquo;un public plus large que celui issu du groupe de travail rassemblant des acteurs &oelig;uvrant dans le secteur biologique, recommandent les auteurs de l&rsquo;&eacute;tude. &nbsp;Certains leviers identifi&eacute;s pourraient contribuer &agrave; des actions de court terme, mais la plupart s&rsquo;inscrivent dans une perspective plus longue. Les sujets abord&eacute;s concernent le syst&egrave;me alimentaire en g&eacute;n&eacute;ral, et induisent parfois de nouveaux mod&egrave;les de soci&eacute;t&eacute;. Les questionnements et pistes soulev&eacute;s dans cette &eacute;tude pourraient ainsi alimenter les r&eacute;flexions sur l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;agriculture en g&eacute;n&eacute;ral et de l&rsquo;agriculture biologique en particulier&nbsp;&raquo;.

A supposer que la France maintienne son objectif de 18% de SAU bio en 2027 (contre 10,1% en 2024) inscrit dans son Plan stratégique national et de 21% en 2030 tel que mentionné dans la loi d’orientation agricole promulguée en mars dernier, une étude commanditée le ministère de l’Agriculture, FranceAgriMer et l’Agence Bio identifie 7 leviers d’action pour percer le plafond de « vert ».

[L’AB en 2040 – 2/2] Les conditions d’une reprise de la croissance

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