Quelles sont les prévisions pour juillet 2025 ?

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La Chaussée-Saint-Victor

Une super unit&eacute; centrale, fonctionnant en synergie avec les robots Astronaut, prenant en charge l&rsquo;ensemble des besoins p&eacute;riph&eacute;riques des robots (vide, air comprim&eacute;, eau de nettoyage, soin de la mamelle, transport&nbsp;du lait), tout en centralisant les processus de traite, de nettoyage et de stockage des consommables&nbsp;: telles sont les pr&eacute;rogatives du syst&egrave;me de gestion automatis&eacute;e multi-robots. La traite et le nettoyage pouvant &ecirc;tre effectu&eacute;s de mani&egrave;re ind&eacute;pendante, les robots restent op&eacute;rationnels m&ecirc;me lors de la maintenance ou du nettoyage, ce qiui permet d&rsquo;augmenter le temps de fonctionnement et la capacit&eacute; de traite.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">500 &agrave; 1100 vaches</h2>Les sp&eacute;cifications de la super unit&eacute; centrale fixent &agrave; 300 m&egrave;tres la distance entre le tank tampon et le tank &agrave; lait et &agrave; 100 m&egrave;tres celle s&eacute;parant un robot Astronaut du tank tampon. Le syst&egrave;me est calibr&eacute; pour des troupeaux comptant entre 500 et 1100 vaches. Jusqu&rsquo;&agrave; 3 tanks &agrave; lait peuvent &ecirc;tre connect&eacute;s pour une capacit&eacute; maximale de 60.000 litres de lait par jour. Actuellement en phase de validation, l&rsquo;Astronaut Max sera d&eacute;ploy&eacute; en France &agrave; partir de 2026.

Fonctionnant en synergie avec les robots, la super unité centrale Astronaut Max permet d’acheminer le lait, depuis la vache jusqu’au tank, sur de longues distances, en garantissant une qualité optimale grâce à une filtration et un refroidissement intégrés.

L’Astronaut Max peut connecter jusqu’à 18 robots de traite Lely

"Il y a une strat&eacute;gie qui a &eacute;t&eacute; parfaitement expliqu&eacute;e par les scientifiques, par les autorit&eacute;s", a d&eacute;clar&eacute; la ministre lors d'un point presse jeudi 24 juillet qui a suivi une "r&eacute;union de crise" avec des repr&eacute;sentants des &eacute;leveurs, &eacute;lus et autorit&eacute;s des deux d&eacute;partements. Elle a insist&eacute; sur la n&eacute;cessit&eacute; du protocole mis en place, "sur lequel personne n'a &eacute;mis de r&eacute;serve scientifique, en tout cas pas dans les organismes de r&eacute;f&eacute;rence".<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/gds-dermatose-nodulaire-contagieuse-un-premier-foyer-declare-en-france" target="_blank" title="">Le premier cas de DNC en France</a> a &eacute;t&eacute; signal&eacute; le 29 juin et, en date du 23 juillet, 34 foyers ont &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s en Savoie et Haute-Savoie, selon le minist&egrave;re. Au niveau europ&eacute;en, la maladie est class&eacute;e &laquo; A &raquo;, c&rsquo;est-&agrave;-dire &agrave; d&eacute;claration obligatoire et &agrave; &eacute;radication imm&eacute;diate. L&rsquo;&eacute;radication de la DNC passe par des mesures de gestion et de bios&eacute;curit&eacute; drastiques : mise en place d'une zone r&eacute;glement&eacute;e (zone de protection de 20 km et zone de surveillance 50 km), interdictions de mouvements des bovins, actions de d&eacute;peuplement des foyers, mesures de bios&eacute;curit&eacute; renforc&eacute;es et mise en place d&rsquo;une vaccination obligatoire de tous les bovins de la zone r&eacute;glement&eacute;e.<h2 class="MsoPlainText">L'abattage total d&eacute;nonc&eacute;</h2>A son arriv&eacute;e jeudi 24 juillet en d&eacute;but de matin&eacute;e, la ministre n'a pas crois&eacute; la cinquantaine de manifestant tenus &agrave; distance de la pr&eacute;fecture de Chamb&eacute;ry, rassembl&eacute;s pour manifester leur col&egrave;re dans la gestion de cette &eacute;pid&eacute;mie de DNC, la premi&egrave;re en France. "Genevard, t'arrives trop tard !" ont-ils scand&eacute;, emmen&eacute;s par la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne et la Coordination rurale.Les mesures d'euthanasie des troupeaux concern&eacute;s, destin&eacute;es &agrave; stopper la propagation de la maladie, ont suscit&eacute; une vive &eacute;motion dans les zones touch&eacute;es o&ugrave; certains &eacute;leveurs ont tent&eacute; plusieurs jours durant de bloquer l'acc&egrave;s &agrave; leurs exploitations pour emp&ecirc;cher l'abattage. Quelque 1.500 b&ecirc;tes, pour 33 troupeaux, ont &eacute;t&eacute; euthanasi&eacute;s, selon Christian Convers, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la Coordination rurale et &eacute;leveur en Savoie."On est plus pertinent &agrave; &ecirc;tre ici (dans la rue, ndlr) que d'&ecirc;tre &agrave; l'int&eacute;rieur pour cautionner un cirque qui encore une fois va amener juste &agrave; valider quelque chose qui a &eacute;t&eacute; d&eacute;cid&eacute; dans les bureaux parisiens", a r&eacute;agi St&eacute;phane Galais, porte-parole de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dnc-les-indemnisations-plus-rapides-et-plus-consequentes" target="_blank">DNC : les indemnisations plus rapides et plus cons&eacute;quentes</a>
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La ministre a &eacute;galement sign&eacute; une charte d'accompagnement destin&eacute;e &agrave; "soutenir financi&egrave;rement et psychologiquement les &eacute;leveurs" concern&eacute;s. Elle a rendu "hommage aux &eacute;leveurs qui ont accept&eacute;, dans un esprit citoyen et pour prot&eacute;ger l'ensemble des &eacute;levages", que leurs troupeaux, o&ugrave; des cas avaient &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s, soient abattus. "Je veux saluer et remercier" les exploitants "qui ont accept&eacute; ce sacrifice pour sauver l'&eacute;levage. Ce sont des h&eacute;ros", a d&eacute;clar&eacute; la ministre. Elle a assur&eacute; que l'indemnisation "se d&eacute;ploiera rapidement" pour les &eacute;leveurs d'animaux euthanasi&eacute;s, "&agrave; la hauteur du pr&eacute;judice qui a &eacute;t&eacute; consenti".Dehors, Christian Convers a d&eacute;plor&eacute; un "non-sens, de perdre une, deux, trois b&ecirc;tes sur un troupeau et de tuer tout le troupeau". Il a aussi d&eacute;nonc&eacute; "une faute de l'Etat" qui a selon lui tard&eacute; &agrave; obtenir les vaccins malgr&eacute; les avertissements "que la maladie arrivait". "On a perdu du temps"."Etre courageuse, c'est venir (...) rencontrer ceux qui ont eu des &eacute;levages abattus, ceux qui souffrent en fait, et discuter avec eux de quelles alternatives on peut avoir, quelles projections on va avoir. Parce que l&agrave; il y a la vaccination : est-ce qu'elle va continuer &agrave; tuer les vaches ? C'est &ccedil;a la question", s'interroge St&eacute;phane Galais.<h2 class="MsoPlainText">300 000 bovins &agrave; vacciner</h2>"L&agrave; o&ugrave; il y a eu des abattages partiels, &agrave; l'&eacute;vidence, la maladie s'est install&eacute;e durablement", a r&eacute;pondu la ministre devant la presse. "Tout obstacle fait &agrave; l'&eacute;radication de la maladie retarde d'autant la reprise d'une vie normale", a-t-elle ajout&eacute;.La ministre &eacute;tait ensuite attendue dans une exploitation de Hauteville-sur-Fier, pr&egrave;s d'Annecy, pour assister &agrave; des op&eacute;rations de vaccination, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dnc-demarrage-de-la-campagne-de-vaccination" target="_blank" title="">qui ont d&eacute;but&eacute; le week-end dernier </a>et concernent environ 310.000 bovins.La campagne de vaccination, "obligatoire et enti&egrave;rement financ&eacute;e par l'&Eacute;tat", est effectu&eacute;e dans une zone r&eacute;glement&eacute;e de 50 km autour des foyers, couvrant la majorit&eacute; du territoire de Savoie et Haute-Savoie, ainsi qu'une partie de l'Ain et de l'Is&egrave;re, indique le minist&egrave;re sur son site. Un "maximum de doses de vaccins disponibles" a &eacute;t&eacute; command&eacute; aupr&egrave;s de l'Union europ&eacute;enne "moins de 48 heures apr&egrave;s le premier foyer confirm&eacute; le 29 juin", souligne-t-il. Selon la ministre, la campagne se d&eacute;roule de fa&ccedil;on "intensive", avec "pr&egrave;s de 20.000 vaccinations par jour".Le vaccin ne n&eacute;cessite qu&rsquo;une seule injection. L&rsquo;immunit&eacute; commence &agrave; s&rsquo;installer 10 jours apr&egrave;s l&rsquo;injection et la protection sera effective 21 jours apr&egrave;s l&rsquo;injection.

Près d'un mois après les premiers cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), la ministre de l'Agriculture Annie Genevard, en déplacement en Savoie et Haute-Savoie où plus d'un millier de bêtes ont été euthanasiées et 310.000 doivent être vaccinées, a défendu la stratégie de lutte contre l'épizootie, contestée par plusieurs syndicats.

En Savoie, la ministre de l’Agriculture défend sa stratégie contre la DNC

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