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La Chaussée-Saint-Victor

<p>Le plus petit tracteur MF, le minuscule MF 1M n&rsquo;a plus rien &agrave; envier aux mastodontes de la marque. Il arbore dor&eacute;navant leur design revisit&eacute;, avec notamment le sabre, la c&eacute;l&egrave;bre bande grise sur le capot, que Massey Ferguson a revisit&eacute; sur les MF 8S, inaugurant le nouveau style de la famille MF. C&ocirc;t&eacute; puissance, on reste sage avec une motorisation 3 cylindres d&eacute;veloppant respectivement 20 et 25 ch pour les MF 1M.20 (1,1l) et MF 1M.25 (1,3l), le premier &eacute;tant dot&eacute; d&rsquo;une transmission &agrave; neuf rapports et trois gammes et le second d&rsquo;une transmission hydrostatique. </p><p>La pompe hydraulique principale fournit un d&eacute;bit d'huile allant jusqu'&agrave; 20,9 l/min, qui peut alimenter jusqu'&agrave; deux distributeurs pour animer les outils attel&eacute;s. Une deuxi&egrave;me pompe d&eacute;di&eacute;e aux asservissements comme la direction offre un d&eacute;bit d'huile de 12,3 l/min, garantissant ainsi la pleine disponibilit&eacute; de la pompe principale pour le contr&ocirc;le des outils.</p><h2>Au jeu des diff&eacute;rences&hellip;</h2><p>Au jeu des diff&eacute;rences entre les deux mod&egrave;les, on pointe &eacute;galement des capacit&eacute;s de relevage respectives de 600kg (+300 en option) et 900kg et une prise de force au seul r&eacute;gime de 540 tr/min contre deux r&eacute;gimes s&eacute;lectionnables de 540 et 540 ECO tr/min. Le MF 1M.25, qui est &eacute;quip&eacute; de s&eacute;rie d&rsquo;un commutateur de prise de force positionn&eacute; sur le garde-boue arri&egrave;re, propose trois modes de fonctionnement : prise de force ind&eacute;pendante, prise de force stationnaire et prise de force automatique. La prise de force ventrale de 2000 tr/min est disponible en option sur le MF 1M.20 alors qu&rsquo;elle est s&eacute;rie sur le MF 1M.25, qui peut recevoir une cabine climatis&eacute;e (et chauff&eacute;e) mont&eacute;e d&rsquo;usine, avec vision &agrave; 360 degr&eacute;s, phares de travail &agrave; LED avant et arri&egrave;re de s&eacute;rie, essuie-glace arri&egrave;re &agrave; balayage intermittent et d&eacute;sembuage &eacute;lectrique de la lunette arri&egrave;re. Le joystick de commande hydraulique des distributeurs est en option. L&rsquo;arceau de s&eacute;curit&eacute; ROPS est de s&eacute;rie sur les deux nouveaux mod&egrave;les, qui sont disponibles avec un large choix de pneus agricoles, gazon ou mixtes pour s'adapter &agrave; l'environnement de travail.</p><h2>Diverses options d'&eacute;jection du plateau de coupe</h2><p>Une nouvelle gamme de plateaux de coupe ventraux offre des options et des fonctionnalit&eacute;s suppl&eacute;mentaires. Pour le MF 1M.25, les clients ont le choix entre une largeur de coupe de 137 ou 152 cm, ainsi qu'une &eacute;jection lat&eacute;rale ou arri&egrave;re et l&rsquo;option mulching. Les nouveaux plateaux de coupe autoport&eacute;s sont plus faciles &agrave; installer et &agrave; d&eacute;monter pour l'entretien et permettent de gagner du temps lors des changements de t&acirc;ches. </p><p>Avec sa garde au sol de 150 mm, le MF 1M.25 peut passer sur les plateaux pour simplifier le montage et gagner en productivit&eacute; lors des chantiers de tonte. Une fois le plateau fix&eacute;, la hauteur de coupe se r&egrave;gle facilement et rapidement gr&acirc;ce &agrave; un simple levier.</p>


La série compte deux modèles de 20 ch (MF 1M.20) et 25 ch (MF 1M.25), dotés de commandes externes et d’une cabine en option sur le MF 1M.25, le tout avec le design des plus (très) grands frères.

Massey Ferguson présente les nouveaux compacts MF 1M

<p class="Textbody"><em>&laquo;&nbsp;S&rsquo;il y a un point sur lequel je peux me prononcer, c&rsquo;est l&rsquo;efficacit&eacute; du filet &raquo;, </em>constate Nicolas Formez, sp&eacute;cialiste fruits &agrave; noyau au Centre technique interprofessionnel des fruits et l&eacute;gumes (CTIFL) et responsable des exp&eacute;rimentations de lutte contre <em>D.suzukii</em> &agrave; Balandran, dans le Gard. De fait, les chiffres sont unanimes&nbsp;: un filet Alt&rsquo;droso avec couverture herm&eacute;tique du verger garantit l&rsquo;absence de mouche dans la culture. Pour autant, cette solution montre des limites sur le terrain. <em>&laquo;&nbsp;Le filet fonctionne sur les vergers paliss&eacute;s avec des sols adapt&eacute;s. Ce sont des solutions plus compliqu&eacute;es &agrave; mettre en &oelig;uvre dans des parcelles en pente, comme dans les monts du Lyonnais &raquo;,</em> rel&egrave;ve le sp&eacute;cialiste. L&rsquo;autre frein est &eacute;conomique. Un filet repr&eacute;sente un investissement non n&eacute;gligeable. Sur son site de La Tapy, dans le Vaucluse, le CTIFL teste la durabilit&eacute; de diff&eacute;rents filets pr&eacute;sents sur le march&eacute;, mais aussi la temp&eacute;rature au niveau des arbres, le taux d&rsquo;humectation ainsi que les possibles remont&eacute;es de pucerons et d&rsquo;autres ravageurs. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est un crit&egrave;re que nous surveillons, car il peut y avoir un effet cage d&rsquo;&eacute;levage &raquo;</em>, remonte Nicolas Formez.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/7/4/4/7254479-1-fre-FR/3bdb61fa8d3f-Gamme-de-filet.png" alt="" height="750" width="1000" /><figcaption>Vergers de cerisiers men&eacute;s en haie fruiti&egrave;re avec filets (cr&eacute;dits photo : CTIFL)</figcaption></figure>

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<h2 class="Textbody">De grands espoirs sur l&rsquo;introduction d&rsquo;un auxiliaire</h2><p class="Textbody">En 2022, les scientifiques de l&rsquo;INRAE ont obtenu l&rsquo;autorisation de l&acirc;cher en France <em>Ganaspis kimorum</em>, un auxiliaire exotique, pr&eacute;dateur naturel de <em>D.suzukii</em>. Apr&egrave;s un premier l&acirc;cher en 2023, ce sont d&eacute;j&agrave; 50 sites qui ont re&ccedil;u des l&acirc;chers, toujours dans un cadre exp&eacute;rimental, pilot&eacute; par Nicolas Borowiec de l&rsquo;INRAE PACA. Cet auxiliaire a la facult&eacute; de parasiter les larves des mouches et de les tuer en &eacute;mergeant. L&rsquo;objectif des l&acirc;chers est de permettre l&rsquo;acclimatation de cet insecte sur le territoire. Un proc&eacute;d&eacute; irr&eacute;versible qui demande une approche prudente de la part des scientifiques. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est une m&eacute;thode de lutte tr&egrave;s attendue par les producteurs. Mais il y a de nombreux crit&egrave;res &agrave; prendre en compte pour s&rsquo;assurer une bonne int&eacute;gration de l&rsquo;insecte dans les &eacute;cosyst&egrave;mes&nbsp;&raquo;</em>, t&eacute;moigne Nicolas Formez. Pour assurer la r&eacute;ussite des l&acirc;chers, les chercheurs identifient des sites avec des baies sauvages &agrave; proximit&eacute; pour que le parasito&iuml;de puisse continuer &agrave; se nourrir de <em>D.suzukii</em> m&ecirc;me apr&egrave;s la r&eacute;colte des cerises et se maintenir dans le milieu. <em>&laquo;&nbsp;Des augmentarium seront &eacute;galement test&eacute;s. Il s&rsquo;agit de sceau empli de fruits infest&eacute;s et recouvert d&rsquo;un filet. Ce dernier ne laisse pas sortir D.suzukii mais permet au parasito&iuml;de de rentrer pour pondre dans les larves&nbsp;&raquo;</em>, d&eacute;crit le sp&eacute;cialiste.</p><h2 class="Textbody">Limiter la population avec la technique de l&rsquo;insecte st&eacute;rile</h2><p class="Textbody">La technique de l&rsquo;insecte st&eacute;rile est une autre piste &eacute;tudi&eacute;e pour r&eacute;duire les d&eacute;g&acirc;ts de <em>D.suzukii</em>. Elle consiste en des l&acirc;chers de m&acirc;les st&eacute;riles pour maintenir la population sous un certain seuil. <em>&laquo; Des premiers l&acirc;chers sur fraises ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s pr&eacute;c&eacute;demment. Lors de cette campagne, nous r&eacute;alisons un l&acirc;cher sur verger de cerises sous filet pour observer les r&eacute;sultats et d&egrave;s l&rsquo;an prochain, des l&acirc;chers sont envisag&eacute;s chez les producteurs&nbsp;&raquo;</em>, d&eacute;taille Nicolas Formez.</p><h2 class="Textbody">Des m&eacute;thodes de pulv&eacute;risation innovantes</h2><p class="Textbody">L&rsquo;un des axes de recherche pour lutter contre <em>D.suzukii</em> passe aussi par la chimie. Il ne s&rsquo;agit pas de trouver de nouvelles mati&egrave;res actives, mais plut&ocirc;t de nouvelles m&eacute;thodes de pulv&eacute;risation. L&rsquo;un des axes &eacute;tudi&eacute;s depuis 2020 sur le site de Balandran est l&rsquo;injection d'insecticide dans le xyl&egrave;me de l&rsquo;arbre, aussi appel&eacute; la micro-injection. <em>&laquo;&nbsp;Le risque op&eacute;rateur est r&eacute;duit et il n&rsquo;y a pas de d&eacute;rive possible. C&rsquo;est l&rsquo;arbre qui devient vecteur de son traitement via la s&egrave;ve. Avec 2 injections d&rsquo;Exirel, nous obtenons une efficacit&eacute; de 50&nbsp;%. C&rsquo;est scientifiquement int&eacute;ressant, mais ce n&rsquo;est pas suffisant pour les producteurs&nbsp;&raquo;</em>, chiffre l&rsquo;expert fruits &agrave; noyau. <em>&laquo;&nbsp;Nous manquons &eacute;galement de produit sp&eacute;cialement formul&eacute; pour ce type d&rsquo;utilisation,</em> ajoute-t-il. <em>Un seul est homologu&eacute; sur palmier et nous avons observ&eacute; une vraie diff&eacute;rence de comportement lors de l&rsquo;utilisation. L&rsquo;injection est plus ais&eacute;e&nbsp;&raquo;.</em></p><p class="Textbody">Autre m&eacute;thode en test, la pulv&eacute;risation fixe sur frondaison. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un syst&egrave;me calqu&eacute; sur les installations d&rsquo;irrigation qui permet de traiter rapidement l&rsquo;ensemble du verger lorsque les conditions climatiques ne laissent que peu de fen&ecirc;tres d&rsquo;intervention et ouvre ainsi la porte &agrave; l&rsquo;utilisation de biocontr&ocirc;le. Actuellement, la technique est test&eacute;e uniquement sur pomme, mais les financements publics dans le cadre du PARSADA (plan d&rsquo;action strat&eacute;gique pour l&rsquo;anticipation du potentiel retrait europ&eacute;en des substances actives et le d&eacute;veloppement de techniques alternatives pour la protection des cultures), ont permis d&rsquo;implanter des vergers de cerisiers avec ce type d&rsquo;installation.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Il y a un temps de r&eacute;flexion n&eacute;cessaire sur l&rsquo;implantation du verger pour lequel nous sommes accompagn&eacute;s par nos coll&egrave;gues du centre CTIFL de Lanxade. &Agrave; titre d&rsquo;exemple, il faut pr&eacute;voir un poteau tous les 3 arbres, contre tous les 6 &agrave; 8 arbres en sch&eacute;ma classique, pour supporter l&rsquo;installation&nbsp;&raquo;</em>, d&eacute;taille Nicolas Formez.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/phytos-50-millions-d-euros-pour-sortir-des-impasses" target="_blank">Phytos : 50 millions d&rsquo;euros pour sortir des impasses</a>
</aside>
<h2 class="Textbody">Argile et g&eacute;n&eacute;tique</h2><p class="Textbody">Parmi les autres actions de recherche men&eacute;es gr&acirc;ce au PARSADA, les m&eacute;thodes de nettoyage de l&rsquo;argile permettant de rendre les fruits commercialisables apr&egrave;s utilisation de cette couche de protection, sont test&eacute;es. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est un probl&egrave;me pour lequel nous finirons par trouver une solution</em>&nbsp;&raquo;, se projette le chercheur.</p><p class="Textbody">Des travaux de g&eacute;n&eacute;tique sont &eacute;galement entrepris afin d&rsquo;identifier le comportement de la mouche vis-&agrave;-vis des fruits de 80 vari&eacute;t&eacute;s issus des collections de l&rsquo;INRAE. Ce travail de long terme est n&eacute;cessaire, mais ne d&eacute;bouchera pas sur des solutions avec un potentiel de mise en &oelig;uvre rapide dont ont urgemment besoin les producteurs. Des essais de porte-greffe nanisants facilitant la conduite en haie fruiti&egrave;re sous filet sont par ailleurs en cours.</p><p class="Textbody">Autre axe de recherche, l&rsquo;utilisation d&rsquo;une tour de Potter permettant de pulv&eacute;riser des boites de p&eacute;tri et ainsi d&rsquo;&eacute;valuer rapidement l&rsquo;efficacit&eacute; des produits, notamment de biocontr&ocirc;le, en association avec des mati&egrave;res actives au sein d&rsquo;un itin&eacute;raire technique</p>


Près de 10 ans après l’interdiction de la matière active insecticide diméthoate qui avait placé les producteurs dans une situation critique, la filière cerise entrevoit des solutions alternatives de gestion de Drosophila suzukii. Le point sur les actions de recherche, qu'elles soient éprouvées, en cours de développement ou avec une perspective de mise en œuvre plus lointaine.

Filet, insectes stériles ou argile : un foisonnement de pistes pour lutter contre Drosophila suzukii sur cerise

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