Quelles sont les prévisions pour le mois de novembre ?

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L'Haÿ-les-Roses

Les chiffres d&eacute;voil&eacute;s en 2024 par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture parlent d&rsquo;eux-m&ecirc;mes : 25 fermes disparaissent chaque jour et la moiti&eacute; des agriculteurs partiront &agrave; la retraite sans repreneur d&rsquo;ici 5 ans. &nbsp;En r&eacute;ponse &agrave; ce besoin de formation des agriculteurs de demain, Fermes d&rsquo;Avenir a cr&eacute;&eacute; le programme Compagnonnage, une formation pratique et itin&eacute;rante aux m&eacute;tiers de mara&icirc;cher et de paysan producteur de PPAM (Plantes &agrave; Parfum, Aromatiques et M&eacute;dicinales). La promotion Compagnonnage 2025 comptait 40 futurs agriculteurs, tous r&eacute;unis &agrave; l&rsquo;occasion de la cl&ocirc;ture du programme &agrave; Boissy-les-Perche, organis&eacute;e en octobre dernier.<h3>Fermes d&rsquo;Avenir en premi&egrave;re ligne pour r&eacute;pondre &agrave; l&rsquo;urgence de la formation des futurs agriculteurs&nbsp;</h3>Les in&eacute;vitables d&eacute;parts &agrave; la retraite cr&eacute;ent un appel d&rsquo;air avec de nombreuses opportunit&eacute;s d&rsquo;emploi, et imposent la formation des futurs agriculteurs pour reprendre les exploitations.&nbsp;&nbsp;Fermes d&rsquo;Avenir a pris ce d&eacute;fi &agrave; bras-le-corps, avec l&rsquo;intime conviction que la formation est le levier essentiel pour permettre le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations agricoles. Depuis plus de 10 ans, l&rsquo;association &eacute;tudie le besoin de formation des agriculteurs de&nbsp;demain&#8239;&nbsp;et&nbsp;a ainsi acquis une v&eacute;ritable expertise sur les probl&eacute;matiques de l&rsquo;installation agricole.&nbsp;&nbsp; &nbsp;<h3>Le Compagnonnage de Fermes d&rsquo;Avenir : une formation par la pratique essentielle &agrave; la transition agricole&nbsp;</h3>Cr&eacute;&eacute; en 2017, <a href="https://fermesdavenir.org/centre-de-formation/programmes-compagnonnage" title="Compagnonnage">le Compagnonnage</a> est un programme de formation adress&eacute; aux&nbsp;futurs agriculteurs&nbsp;et d&eacute;clin&eacute; en 3 parcours :&nbsp;<ul><li>Le Compagnonnage en Mara&icirc;chage agro&eacute;cologique&nbsp;&nbsp;</li></ul><ul><li>Le Compagnonnage en PPAM&nbsp;(Plantes &agrave; Parfum, Aromatiques et M&eacute;dicinales)&nbsp;&nbsp;</li></ul><ul><li>Le Compagnonnage Passerelle, adress&eacute; aux personnes allophones et/ou b&eacute;n&eacute;ficiaires de la protection internationale, &eacute;ligibles &agrave; l&rsquo;Insertion par l&rsquo;Activit&eacute; &Eacute;conomique (IEA)&nbsp;</li></ul>Depuis sa cr&eacute;ation, ce programme permet aux Compagnons de cumuler 27 semaines de stage &agrave; temps plein. En comparaison, les BPREA "classiques" ne comprennent que 8 semaines de stage en entreprise.&nbsp;D&rsquo;une dur&eacute;e de 7 mois, leur formation se fait en immersion sur des fermes agro&eacute;cologiques du r&eacute;seau des Fermes d&rsquo;Avenir.&nbsp;Gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;itin&eacute;rance, les Compagnons se confrontent &agrave; 3 mod&egrave;les de fermes viables et agro&eacute;cologiques, lors d&rsquo;une saison agricole compl&egrave;te. Le Compagnonnage est &eacute;galement ponctu&eacute; de cours plus th&eacute;oriques, dispens&eacute;s par des agronomes ou experts du mara&icirc;chage et de la culture des PPAM. En parall&egrave;le, Fermes d&rsquo;Avenir a con&ccedil;u un double-cursus, permettant aux Compagnons de suivre le Compagnonnage tout en pr&eacute;parant un BPREA en distanciel.&nbsp;<h3>Cl&ocirc;ture du Compagnonnage 2025 : 40 Compagnons et 20 fermes agro&eacute;cologiques r&eacute;unis &agrave;&nbsp;Boissy-les-Perche</h3>A l&rsquo;occasion de la cl&ocirc;ture du programme, les 40 Compagnons des 3 parcours confondus (Mara&icirc;chage, PPAM et Passerelle) se sont r&eacute;unis &agrave; la Cour&nbsp;P&eacute;tral&nbsp;&agrave;&nbsp;Boissy-les-Perche&nbsp;pour pr&eacute;senter leurs projets d&rsquo;installation aupr&egrave;s d&rsquo;un jury compos&eacute; des agriculteurs les ayant form&eacute;s.&nbsp;Cette semaine de cl&ocirc;ture du programme &eacute;tait &eacute;galement l&rsquo;occasion, pour les Compagnons et les fermes, de t&eacute;moigner au sujet de leur exp&eacute;rience de formation, d&rsquo;&eacute;changer des bonnes pratiques et de visiter une ferme locale : la ferme des Jardins de la Rue.&nbsp;&nbsp;N&eacute; d&rsquo;une volont&eacute; d&rsquo;offrir aux&nbsp;futurs agriculteurs&nbsp;une formation de terrain et de qualit&eacute;, le Compagnonnage n&rsquo;a, en d&eacute;finitive, aucun &eacute;quivalent dans le paysage de la formation agricole.&nbsp; &nbsp; Pour Marika, ancienne Compagnonne, &ldquo;Le Compagnonnage a mis en lumi&egrave;re ce que je cherchais : une formation agricole qui est aussi un lieu de rencontres, vivant. Je me sens d&eacute;j&agrave; l&eacute;gitime de devenir agricultrice. Et &ccedil;a c&rsquo;est fort.&rdquo;&nbsp; &nbsp; Pour int&eacute;grer la promotion 2026 du Compagnonnage, les&nbsp;futurs agriculteurs&nbsp;peuvent candidater directement sur le site de Fermes d&rsquo;Avenir&nbsp;:&nbsp;<a href="https://www.fermesdavenir.org/compagnonnage" target="_blank">www.fermesdavenir.org/compagnonnage</a>&nbsp;

Pour intégrer la promotion 2026 du Compagnonnage, les futurs agriculteurs peuvent candidater directement sur le site de Fermes d’Avenir : www.fermesdavenir.org/compagnonnage

Renouvellement des générations agricoles : Fermes d’Avenir a formé 40 futurs agriculteurs en 2025

&laquo;&nbsp;Une nouvelle fois, l&rsquo;ensemble de la viticulture se retrouve dans une impasse par rapport &agrave; ses concurrents europ&eacute;ens par d&eacute;cision de l&rsquo;administration fran&ccedil;aise &raquo;. C&rsquo;est ce qu&rsquo;affirme Anthony Brun, pr&eacute;sident de la Commission durabilit&eacute;-environnement de la CNAOC dans un communiqu&eacute; commun publi&eacute; le 4 novembre avec la FNAB et France Vin Bio. La r&eacute;action fait suite &agrave; la publication, sous l&rsquo;&eacute;gide de l&rsquo;IFV, d&rsquo;une note pr&eacute;cisant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-vigne-le-cuivre-prolonge-jusqu-en-juin-2029-mais-un-usage-beaucoup-plus-contraint" target="_blank">le nouveau statut du cuivre apr&egrave;s le toilettage, pour ne pas dire le lessivage op&eacute;r&eacute; par l&rsquo;Anses</a> en juillet dernier. L&rsquo;agence sanitaire a en effet r&eacute;duit drastiquement l&rsquo;offre de sp&eacute;cialit&eacute;s homologu&eacute;es, principalement des poudres, en raison de la nocivit&eacute; dont elles &eacute;taient potentiellement porteuses &agrave; l&rsquo;&eacute;gard des op&eacute;rateurs et de l&rsquo;absence de garanties apport&eacute;es sur ce point par les firmes. <h2>Le catalogue divis&eacute; par deux</h2>Les sp&eacute;cialit&eacute;s commerciales dont les AMM n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; renouvel&eacute;es pourront &ecirc;tre achet&eacute;es jusqu&rsquo;au 15 janvier 2026 et utilis&eacute;es jusqu&rsquo;au 15 janvier 2027 sachant qu&rsquo;au niveau europ&eacute;en, un r&egrave;glement d&rsquo;ex&eacute;cution (n&deg;2025/1489) a prorog&eacute; jusqu&rsquo;au 30 juin 2029 l&rsquo;AMM du cuivre, qui prenait fin th&eacute;oriquement le 31 d&eacute;cembre 2025.Seuls 2 produits sur 19 ont &eacute;t&eacute; r&eacute;-autoris&eacute;s par l&rsquo;Anses mais le catalogue national compte encore 17 sp&eacute;cialit&eacute;s homologu&eacute;es pour lutter contre le mildiou de la vigne. Cependant, un nouveau coup de rabot n&rsquo;est pas &agrave; exclure dans les mois ou ann&eacute;es &agrave; venir pour les 15 sp&eacute;cialit&eacute;s pas encore vis&eacute;es par l&rsquo;Anses et qui pourraient elles aussi passer &agrave; la trappe sinon voir leurs conditions d&rsquo;utilisation se durcir.<h2>Des restrictions r&eacute;dhibitoires selon les viticulteurs</h2>L&rsquo;Anses a en effet restreint les conditions d&rsquo;utilisation des deux sp&eacute;cialit&eacute;s r&eacute;autoris&eacute;es, en bannissant leur usage en p&eacute;riode de floraison, en fixant une dur&eacute;e minimale de 7 jours entre deux applications et en plafonnant la dose annuelle &agrave; 4 kg/ha alors que la r&eacute;glementation europ&eacute;enne offre la possibilit&eacute; de lisser la dose sur 7 ans, sans d&eacute;passer les 28 kg/ha sur la p&eacute;riode et 6 kg/ha sur une ann&eacute;e. &laquo;&nbsp;En viticulture bio, on ne dispose que des produits &agrave; base de cuivre pour lutter contre le mildiou, on a donc besoin d'un peu de souplesse, argumente Pascal Doquet, vigneron bio en Champagne et r&eacute;f&eacute;rent cuivre &agrave; la FNAB. On peut utiliser &agrave; 200-250 grammes de cuivre par hectare, mais on peut aussi avoir besoin de traiter tous les trois jours en cas d&rsquo;orages. L&agrave; on nous propose de ne traiter que tous les 7 jours &agrave; 400 grammes. Ce ne sera pas efficace&nbsp;&raquo;.<h2>&laquo;&nbsp;Une v&eacute;ritable impasse technique&nbsp;&raquo;</h2>Selon la FNAB, la CNAOC et France Vin Bio, ces conditions d&rsquo;usage qui ne correspondent pas aux besoins du terrain et laissent les viticulteurs dans &laquo;&nbsp;une v&eacute;ritable impasse technique&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Il est urgent de red&eacute;poser des dossiers avec les analyses de risques correspondant aux doses et aux fr&eacute;quences de traitements dont la fili&egrave;re a r&eacute;ellement besoin&nbsp;&raquo;. Les trois organisations r&eacute;clament la relance d&rsquo;&eacute;tudes pour analyser le risque pour les pollinisateurs avec des m&eacute;thodes actualis&eacute;es, le risque des nouveaux produits pour la sant&eacute; humaine et le risque d&rsquo;un traitement &agrave; un maximum de 6 kg/ha/an tout en restant sur une moyenne de 4 kg sur 7 ans. En attendant, les syndicats de d&eacute;fense des vignerons demandent au minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture des d&eacute;rogations pour permettre les traitements sur fleurs le soir, conform&eacute;ment &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; abeilles, et le lissage des doses sur 7 ans comme la r&eacute;glementation europ&eacute;enne le permet&nbsp;&raquo;.

La FNAB, la CNAOC et France Vin Bio réclament des études d’analyses des risques et, dans l’attente des résultats, des dérogations pour permettre les traitements sur fleurs le soir, conformément à l’arrêté abeilles, et le lissage des doses sur 7 ans, conformément à la règlementation européenne.

Restrictions d’usage du cuivre en vigne : un arrière-goût d’impasse technique et de surtransposition

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