Quelles sont les prévisions pour septembre 2025 ?

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Saint-Brice-sous-Forêt

Plus de la moiti&eacute; des animaux qui devaient &ecirc;tre pr&eacute;sent&eacute;s &agrave; des concours ou des ventes n'ont pu venir au SPACE, 60% ayant &eacute;t&eacute; test&eacute;s positifs &agrave; la fi&egrave;vre catarrhale ovine (FCO) qui a explos&eacute; dans les grandes r&eacute;gions laiti&egrave;res du nord-ouest, touchant les vaches comme les brebis. "Il y aura des cons&eacute;quences &agrave; long terme", a d&eacute;clar&eacute; devant la ministre Jean-Yves Rissel, responsable des pr&eacute;sentations animales du salon, listant les pertes de lait, les avortements ou encore les cons&eacute;quences psychologiques pour<h2>Les &eacute;leveurs face &agrave; la mort et &agrave; la souffrance de leurs animaux.</h2><div class="citation">
 "On est en train de l&#039;&eacute;radiquer, souligne la ministre de l&#039;Agriculture d&eacute;missionnaire"
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"L'ann&eacute;e prochaine vous serez mieux immunis&eacute;s", a d&eacute;clar&eacute; la ministre &agrave; un &eacute;leveur qui soulignait le manque de vaccinations anticip&eacute;es en Bretagne, alors que la maladie avait d&eacute;j&agrave; fait des ravages dans d'autres r&eacute;gions en 2024. "Le sanitaire, &ccedil;a va &ecirc;tre notre sujet dans les ann&eacute;es qui viennent avec le changement climatique", a-t-elle ajout&eacute;, quelques mois apr&egrave;s le lancement des Assises du sanitaire, cens&eacute;es aboutir sur des "contrats sanitaires" de fili&egrave;re en 2026.Annie Genevard aurait aim&eacute; voir les vaches montb&eacute;liardes qu'elle affectionne, mais la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui a s&eacute;vi cet &eacute;t&eacute; dans la r&eacute;gion alpine, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/j-3-pour-le-space-au-coeur-de-l-epizootie-de-fco-en-bretagne" target="_blank" title="">a limit&eacute; leur pr&eacute;sence au SPACE</a>. "On est en train de l'&eacute;radiquer", s'est f&eacute;licit&eacute;e la ministre aupr&egrave;s d'un autre &eacute;leveur &agrave; propos de la DNC, rappelant la strat&eacute;gie de vaccination, de limitation des mouvements et de "d&eacute;peuplement" total des foyers.<h2>Une position qui a de nouveau provoqu&eacute; la col&egrave;re de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne</h2>"On est en train d'&eacute;radiquer les &eacute;leveurs", s'est indign&eacute; le porte-parole national St&eacute;phane Galais, apr&egrave;s une action symbolique sur le stand du minist&egrave;re pour mettre en sc&egrave;ne "le meurtre" d'&eacute;leveurs au nom de la "bios&eacute;curit&eacute;" ou de "l'agro-industrie". En plus d'un fonds d'indemnisation pour les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/point-de-situation-dnc-fco-mhe" target="_blank" title="">pertes directes et indirectes li&eacute;es &agrave; la FCO</a>, il demande au gouvernement une "vraie concertation" pour "imaginer les alternatives aux mesures d'abattage total (...) inhumaines". Le syndicat a rejoint l'appel intersyndical &agrave; la mobilisation jeudi.La FNSEA s'est distingu&eacute;e en lan&ccedil;ant, deux jours avant l'ouverture du salon,<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-fnsea-appelle-a-une-grande-journee-d-action-le-26-septembre" target="_blank" title=""> un appel &agrave; des mobilisations le 26 septembre</a>. De quoi d&eacute;bloquer la venue de la ministre, initialement annul&eacute;e face aux restrictions des d&eacute;placements officiels en p&eacute;riode de gestion des affaires courantes apr&egrave;s la d&eacute;mission du gouvernement Bayrou.

À peine ouvert, le salon international de l’élevage est marqué par une forte absence animale : plus de la moitié des bêtes prévues n’ont pu faire le déplacement, frappées par la fièvre catarrhale ovine. Entre maladies émergentes, mesures sanitaires contestées et mobilisation syndicale, les éleveurs expriment leur détresse face à une filière fragilisée.

SPACE : la ministre Annie Genevard "il faut écouter le mal-être des éleveurs sur les crises sanitaires"

&laquo;&nbsp;Pr&eacute;sence ne signifie pas risque&nbsp;&raquo; a r&eacute;agi dans un communiqu&eacute; Yves Picquet, Pr&eacute;sident de Phyteis, &agrave; l&rsquo;annonce <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/etude-pestiriv-reduire-autant-que-possible-l-usage-des-pesticides-informer-les-riverains" target="_blank">des r&eacute;sultats de l&rsquo;&eacute;tude&nbsp;PestiRiv</a>, conduite par l&rsquo;Anses et Sant&eacute; Publique France. R&eacute;alis&eacute;e aupr&egrave;s de 2800 riverains r&eacute;sidant &agrave; proximit&eacute; de 265 zones viticoles fran&ccedil;aises, elle a r&eacute;v&eacute;l&eacute; la pr&eacute;sence de pesticides (parmi un panel de 56) dans les urines, les cheveux, l&rsquo;air et les poussi&egrave;res int&eacute;rieurs, &agrave; des concentrations sup&eacute;rieures chez les personnes r&eacute;sidant &agrave; moins de 500 m&egrave;tres de vigne, comparativement &agrave; celles distantes de plus d&rsquo;un kilom&egrave;tre de&nbsp;toute culture, en p&eacute;riode de traitement comme hors p&eacute;riode.<div class="citation">
 "Les donn&eacute;es d&rsquo;exposition constat&eacute;es sont conformes et restent largement dans les marges de s&eacute;curit&eacute; pr&eacute;vues dans les AMM"
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&laquo;&nbsp;Les niveaux retrouv&eacute;s dans l&rsquo;air dans l&rsquo;&eacute;tude, m&ecirc;me en p&eacute;riode de traitement, restent de l&rsquo;ordre de 100 fois inf&eacute;rieurs aux valeurs protectrices retenues pour l&rsquo;&eacute;valuation du risque pour les riverains &raquo; poursuit Yves Picquet. Cette &eacute;tude montre sans ambigu&iuml;t&eacute; que les donn&eacute;es d&rsquo;exposition constat&eacute;es sont conformes et restent largement dans les marges de s&eacute;curit&eacute; pr&eacute;vues dans les AMM, elles-m&ecirc;mes extr&ecirc;mement protectrices en mati&egrave;re de sant&eacute;. Cela souligne le professionnalisme et la rigueur scientifique des &eacute;valuations &raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/4/7/5/7875745-1-fre-FR/c5f41b672a48-Phyteis.jpg" alt="Analyse de la somme des expositions aux pesticides tout au long de la vie (Source : Phyteis)" height="856" width="2632" /><figcaption>Analyse de la somme des expositions aux pesticides tout au long de la vie (Source : Phyteis)</figcaption></figure>

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Phyteis rappelle que les seuils toxicologiques acceptables de r&eacute;f&eacute;rences sont &eacute;tablis par l'Autorit&eacute; europ&eacute;enne de s&eacute;curit&eacute; des aliments (EFSA) et prennent en compte un facteur de s&eacute;curit&eacute; au moins &eacute;gal &agrave; 100 par rapport au niveau d&rsquo;exposition quotidien maximal que pourrait conna&icirc;tre une personne chaque jour de sa vie, sans risque pour la sant&eacute;. Les doses d&rsquo;exposition prises en comptes dans les AMM sont par ailleurs bien inf&eacute;rieures aux doses pr&eacute;sentant des risques pour la sant&eacute; (Dose Journali&egrave;re Maximale). &laquo;&nbsp;La mod&eacute;lisation du niveau d&rsquo;exposition quotidien des riverains aux produits phytopharmaceutiques pris en compte dans les &eacute;tudes toxicologiques, dans le cadre d&rsquo;usages agricoles, est &eacute;tabli sur la base de crit&egrave;res de toxicit&eacute; et d&rsquo;exposition quotidien bien sup&eacute;rieur &agrave; l&rsquo;exposition r&eacute;aliste de riverains&nbsp;&raquo;, affirme Phyteis.<h2>Protection des riverains et reconception des syst&egrave;mes de production</h2>G&eacute;n&eacute;rations futures n&rsquo;a pas la m&ecirc;me grille de lecture. Rappelant que l&rsquo;&eacute;tude PestiRiv a &eacute;t&eacute; lanc&eacute;e en 2021, apr&egrave;s un signalement par l&rsquo;association Alerte des m&eacute;decins sur les pesticides&nbsp;(AMLP) d&rsquo;une suspicion d&rsquo;agr&eacute;gat de cancers p&eacute;diatriques dans la commune de Preignac (Gironde), pointant au passage le manque de donn&eacute;es sur l&rsquo;exposition des riverains aux pesticides, l&rsquo;ONG juge &laquo;&nbsp;probl&eacute;matiques&nbsp;&raquo; les niveaux d&rsquo;exposition r&eacute;v&eacute;l&eacute;s par l&rsquo;&eacute;tude. Et de r&eacute;clamer un &laquo;&nbsp;plan de protection des riverains&nbsp;&raquo; et une &laquo;&nbsp;reconception des syst&egrave;mes de production&nbsp;&raquo;, moyennant &laquo;&nbsp;un engagement politique fort&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/generations-futures-reclame-des-znt-d-au-moins-150-metres" target="_blank" title="">G&eacute;n&eacute;rations Futures r&eacute;clame des ZNT d&rsquo;au moins 150 m&egrave;tres</a>
</aside>
L&rsquo;association r&eacute;clame ainsi la baisse de 50% de l&rsquo;usage des pesticides tels que pr&eacute;vu au d&eacute;part par le Plan Ecophyto, reposant sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/phytos-qu-est-ce-que-le-hri-l-indicateur-alternatif-au-nodu%20%20070224%20%20Phytos%20:%20qu%E2%80%99est-ce%20que%20le%20HRI,%20l%E2%80%99indicateur%20alternatif%20au%20Nodu%20?" target="_blank">l&rsquo;indicateur Nodu et non sur le HRI-1</a>, l&rsquo;interdiction des substances dangereuses (CMR, perturbateurs endocriniens, PBT, PMT&hellip;), l&rsquo;instauration de ZNT de 100m minimum, la cr&eacute;ation de ceintures vertes autour des communes reposant sur l&rsquo;agriculture biologique, de syst&eacute;matiser les syst&egrave;mes d&rsquo;alerte 48h avant un &eacute;pandage et enfin de rendre les registres d&rsquo;&eacute;pandage accessibles sous format num&eacute;rique, cette derni&egrave;re requ&ecirc;te &eacute;tant &eacute;galement formul&eacute;e par l&rsquo;Anses et de Sant&eacute; Publique France.Les deux agences recommandent de r&eacute;duire &laquo;&nbsp;au strict n&eacute;cessaire&nbsp;&raquo; le recours aux produits phytosanitaires, en s&rsquo;appuyant sur une &laquo;&nbsp;mise en &oelig;uvre ambitieuse&nbsp;&raquo; de la strat&eacute;gie Ecophyto 2030. Elles pr&ocirc;nent &eacute;galement la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;informer et de sensibiliser les viticulteurs et la population vivant en zones viticoles sur les mesures de pr&eacute;vention adapt&eacute;es et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/znt-prevenir-les-riverains-en-trois-clics-avec-l-appli-phyto-alerte" target="_blank">plus particuli&egrave;rement en amont des traitements</a> pour limiter les situations d&rsquo;expositions &eacute;vitables des riverains.

Suite à la publication de l’étude mettant en évidence une surexposition des riverains des zones viticoles, Phyteis juge que les procédures d’homologation offrent un cadre « sécurisé » à l’usage des produits quand l’ONG réclame « un plan de protection des riverains ».

Etude PestiRiv : un cadre « sécurisé » selon Phyteis, une exposition « problématique » pour Générations futures

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