<p>A la diff&eacute;rence du photovolta&iuml;sme, qui consiste &agrave; installer des panneaux solaires sur les toits de b&acirc;timents existants, les panneaux agrivolta&iuml;ques sont &eacute;rig&eacute;s au sein m&ecirc;me d&rsquo;une parcelle agricole. La d&eacute;finition de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme, propos&eacute;e par l&rsquo;Agence de la transition &eacute;cologique (Ademe), repose sur la notion de synergie entre production agricole et production photovolta&iuml;que sur une m&ecirc;me parcelle. Tout en produisant de l&rsquo;&eacute;nergie, les panneaux doivent apporter un avantage &agrave; la production agricole&nbsp;: protection contre le gel, la gr&ecirc;le, les coups de chaleur, ombre pour les animaux, etc. Gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;intelligence artificielle, les panneaux peuvent &ecirc;tre orient&eacute;s en fonction des besoins physiologiques des plantes et non uniquement pour maximiser la production d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;. Les r&eacute;sultats d&rsquo;exp&eacute;rimentations ont montr&eacute; des &eacute;carts de temp&eacute;ratures significatifs entre des vergers t&eacute;moins et des vergers sous panneaux, amortissant ainsi les temp&eacute;ratures caniculaires l&rsquo;&eacute;t&eacute; ou les coups de froid l&rsquo;hiver, et permettant aussi des &eacute;conomies d&rsquo;eau.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-poire-agrivoltaique-pour-etancher-durablement-la-soif" target="_blank" title="">Une poire agrivolta&iuml;que pour &eacute;tancher durablement la soif</a>
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<p>Alors que la France est en retard sur les objectifs de d&eacute;veloppement des &eacute;nergies renouvelables fix&eacute;s par l&rsquo;Europe, Emmanuel Macron souhaite acc&eacute;l&eacute;rer les projets d&rsquo;&eacute;nergie solaire, un secteur qui ne repr&eacute;sente aujourd&rsquo;hui que 4% des &eacute;nergies renouvelables en France. Le secteur agricole produit 13% de l&rsquo;&eacute;nergie photovolta&iuml;que au niveau national, avec 50&nbsp;000 exploitations &eacute;quip&eacute;es.</p><h2>Produire de l'&eacute;nergie au service de l'agriculture... et pas l'inverse</h2><p>Les promesses de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme, en combinant production d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; sur de larges surfaces et protection des cultures face aux al&eacute;as climatiques, a de quoi faire r&ecirc;ver. Mais attention aux d&eacute;rives possibles. <em>&laquo;&nbsp;La stricte priorit&eacute; doit demeurer l&rsquo;installation d&rsquo;agriculteurs et non de panneaux solaires&nbsp;&raquo;</em>, alerte le syndicat Jeunes Agriculteurs, qui demande un moratoire sur l&rsquo;agrivolta&iuml;sme en France.<em> &laquo;&nbsp;Le risque porte en effet sur un ph&eacute;nom&egrave;ne de sp&eacute;culation et de d&eacute;tournement de la vocation nourrici&egrave;re des fermes dans un contexte d&eacute;mographique in&eacute;dit&nbsp;&raquo;.</em> Les installations photovolta&iuml;ques doivent &ecirc;tre install&eacute;es en priorit&eacute; sur les terres d&eacute;j&agrave; artificialis&eacute;es, notamment les terrains pollu&eacute;s, les toitures, les couvertures de parkings, plaide le syndicat.</p><p>M&ecirc;me son de cloche pour la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, qui consid&egrave;re que les toitures et les espaces artificialis&eacute;s sont largement suffisants pour r&eacute;pondre &agrave; la demande d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; renouvelable, et qui voit dans l&rsquo;agrivolta&iuml;sme <em>&laquo;&nbsp;une notion marketing qui vise &agrave; l&eacute;gitimer un opportunisme foncier et financier dans un contexte &eacute;conomique et climatique difficile &agrave; supporter pour le monde paysan&nbsp;&raquo;.</em></p><p>Afin de mettre en place des garde-fous, Emmanuel Macron a annonc&eacute; que le gouvernement d&eacute;posera au sujet de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme un amendement au projet de loi sur l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration des &eacute;nergies renouvelables. Celui-ci doit &ecirc;tre pr&eacute;sent&eacute; le 26 septembre en Conseil des ministres avant d'&ecirc;tre d&eacute;battu au Parlement fin octobre-d&eacute;but novembre. Objectif&nbsp;: faire en sorte que l&rsquo;agrivolta&iuml;sme reste au service de la production agricole, afin d&rsquo;&eacute;viter que la production d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; ne se substitue &agrave; la production alimentaire.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/energie-solaire-bords-de-routes-voies-ferrees-et-certaines-terres-agricoles-seront-sollicites" target="_blank" title="">&Eacute;nergie solaire : bords de routes, voies ferr&eacute;es, et certaines terres agricoles seront sollicit&eacute;s</a>
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[Edito] Vu tantôt comme un espoir et tantôt comme une menace, l’agrivoltaïsme s’installe indéniablement dans nos campagnes, à la faveur du développement des énergies renouvelables. Certains y voient un rempart face au changement climatique, d’autres une concurrence avec la production agricole.

Agrivoltaïsme : de l’électricité dans l’air

<p class="fieldlq684745c">Guillaume Ryckbosch, &eacute;leveur de ch&egrave;vres dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques, est l&rsquo;un des trois laur&eacute;ats du concours <a href="http://www.demainjeseraipaysan.fr/graines-agriculteurs/finalistes" target="_blank">Graines d&rsquo;Agriculteurs</a> 2022. Une belle r&eacute;compense pour ce producteur fermier de 39 ans, dont l&rsquo;exploitation est <strong>certifi&eacute;e HVE</strong> depuis 2019. <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;aime bien participer aux concours, que ce soit pour mes fromages ou les pratiques sur l&rsquo;exploitation. Cela permet d&rsquo;avoir un retour sur mon travail, d&rsquo;&eacute;changer, partager&hellip; c&rsquo;est toujours positif&nbsp;&raquo;,</em> t&eacute;moigne l&rsquo;&eacute;leveur install&eacute; &agrave; Coarraze.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vote-jusquau-29-aout-plus-que-quelques-jours-pour-choisir-votre-graine-dagriculteur" target="_blank">Vote jusqu'au 29 ao&ucirc;t - Plus que quelques jours pour choisir votre &laquo; Graine d&rsquo;agriculteur &raquo;</a></div>

<p class="fieldlq684745c">L&rsquo;&eacute;dition 2022 du concours organis&eacute; par <a href="https://www.jeunes-agriculteurs.fr/" target="_blank">Jeunes Agriculteurs</a> a r&eacute;compens&eacute; trois projets sur le th&egrave;me de la <strong>pr&eacute;servation des ressources naturelles</strong>. Les deux autres laur&eacute;ats sont Louise Devienne (laur&eacute;at du grand public) et Benoit Guilbert. <em>&laquo;&nbsp;Ces trois talents ont remport&eacute; une dotation de 3 000 &euro; pour les aider dans leur projet. La remise des prix s&rsquo;est tenue le vendredi 9 septembre lors des Terres de Jim sur la commune d&rsquo;Outarville. Les candidats ont &eacute;t&eacute; r&eacute;compens&eacute;s par le ministre de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; alimentaire Marc Fesneau&nbsp;&raquo;,</em> exposent les organisateurs.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/chevre/le-paturage-de-murier-ameliore-les-taux-du-lait-de-chevre" target="_blank">Le p&acirc;turage de m&ucirc;rier am&eacute;liore les taux du lait de ch&egrave;vre</a></div>

<p class="fieldlq684745c">Avec 45 ch&egrave;vres et six boucs, Guillaume valorise 25 ha de terres&nbsp;: 17 sont p&acirc;tur&eacute;s par les animaux et seulement huit sont cultivables. C&rsquo;est sur ces parcelles produisant du foin et du m&eacute;teil grain qu&rsquo;il a plant&eacute; il y a deux ans 522 arbres fruitiers ainsi que des ch&acirc;taigniers. <em>&laquo;&nbsp;Ils font aujourd&rsquo;hui trois m&egrave;tres de haut et j&rsquo;ai subi moins de 5 % de pertes</em>, expose avec satisfaction et soulagement Guillaume, par ailleurs titulaire d&rsquo;un master en sciences foresti&egrave;res<em>. Nous avons r&eacute;alis&eacute; une pr&eacute;-&eacute;tude avec la chambre d&rsquo;agriculture et j&rsquo;ai re&ccedil;u des financements de la r&eacute;gion Nouvelle-Aquitaine. Les arbres sont espac&eacute;s de 10 m&egrave;tres, et il y a 12 m&egrave;tres entre chaque rang. En plus de bonnes conditions d&rsquo;implantation et de plants d&eacute;j&agrave; bien d&eacute;velopp&eacute;, il faut prot&eacute;ger les jeunes arbres des chevreuils qui en sont friands.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h2 class="fieldlq684745c">Restitution et infiltration de l'eau</h2>

<p class="fieldlq684745c"><em>&laquo;&nbsp;Si les plants sont encore jeunes pour mesurer un effet significatif sur les cultures, l&rsquo;avantage agronomique des arbres sur le travail du sol, restitution et l&rsquo;infiltration de l&rsquo;eau est incontestable. Ils ont aussi un effet positif sur la biodiversit&eacute;, l&rsquo;apport d&rsquo;ombre et d&rsquo;humus. Le c&ocirc;t&eacute; n&eacute;gatif, c&rsquo;est que l&rsquo;on perd un peu de surfaces dans les parcelles.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p class="fieldlq684745c">C&ocirc;t&eacute; &eacute;levage, les ch&egrave;vres de la ch&egrave;vrerie Henri IV p&acirc;turent de d&eacute;but f&eacute;vrier &agrave; fin novembre. Le p&acirc;turage tournant dynamique permet de limiter le parasitisme. Une piste relie le b&acirc;timent aux parcelles et les ch&egrave;vres sont libres d&rsquo;aller et venir. L&rsquo;une d&rsquo;entre elles est &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un GPS. <em>&laquo;&nbsp;Cela me permet de m&rsquo;assurer de leur localisation et de suivre les zones plus ou moins valoris&eacute;e. Etant &agrave; proximit&eacute; d&rsquo;une voie ferr&eacute;e, je suis alert&eacute; par le syst&egrave;me si elles sortent des parcs.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p class="fieldlq684745c">&nbsp;</p>



La sixième édition du concours Graines d'agriculteurs, organisé par Jeunes Agriculteurs, a récompensé trois projet sur le thème de la préservation des ressources naturelles. Guillaume Ryckbosch, éleveur de chèvre dans les Pyrénées-Atlantiques, a été sélectionné pour son travail autour de l'agroforesterie.

Graines d'Agriculteurs récompense un éleveur caprin pour son travail en agroforesterie

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<p>Le r&eacute;sultat de la campagne avril 2021 - avril 2022 du groupe Ma&icirc;tres laitiers du Cotentin (MLC) est de 19,4 millions d'euros (M&euro;), contre 0,8 M&euro; en 2020 et 9,8 M&euro; en 2019. Il rebondit apr&egrave;s <a href="https://www.reussir.fr/lait/le-resultat-de-maitres-laitiers-du-cotentin-en-retrait" target="_blank">une ann&eacute;e 2020 tr&egrave;s chahut&eacute;e par le Covid-19</a>, notamment gr&acirc;ce &agrave; <em>&laquo; de gros efforts de r&eacute;duction de charges et au <strong>rebond de l'activit&eacute; de restauration hors domicile (RHD)</strong>. Les 128 filiales de distribution France Frais vers la RHD ont r&eacute;ussi &agrave; se restructurer, se diversifier et &agrave; rebondir apr&egrave;s la crise Covid &raquo;</em>, souligne Christophe Levavasseur qui vient de&nbsp; passer le flambeau de la pr&eacute;sidence &agrave; Val&eacute;rie Blandin, &eacute;leveuse dans le Nord de la Manche.</p>

<p>Cette rentabilit&eacute; reste fragile : <strong>le r&eacute;sultat net repr&eacute;sente 1% du chiffre d'affaires</strong>. <em>&laquo; Nous restons affect&eacute; par le <a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/mlc-et-sodiaal-reagissent-face-au-desengagement-de-synutra" target="_blank">d&eacute;sengagement de Synutra intervenu en ao&ucirc;t 2018</a> </em>&raquo;, expose Christophe Levavasseur<em>. </em>En effet, le groupe chinois s'&eacute;tait engag&eacute; sur un contrat de 690 millions de briquettes de lait UHT, avant de s&rsquo;en lib&eacute;rer, &eacute;voquant un d&eacute;faut de produit.&nbsp;&laquo; <em> Aujourd'hui, les expertises judiciaires plaident en notre faveur - il n'y aurait pas de d&eacute;faut des produits -, mais nous n'avons <strong>toujours pas de date de fix&eacute;e pour le proc&egrave;s</strong> &raquo;</em>.</p>

<h3>M&eacute;autis pas encore assez remplie</h3>

<p>L'usine de M&eacute;autis ne tourne <strong>qu'&agrave; 25% de sa capacit&eacute;, en dehors de l'activit&eacute; beurre et cr&egrave;me AOP, qui elle <em>&laquo; fonctionne &agrave; fond &raquo;</em></strong>. <em>&laquo; Nous ramons sur la partie qui devait &ecirc;tre d&eacute;di&eacute;e aux briquettes de lait. Nous adaptons les lignes, r&eacute;pondons &agrave; de petits march&eacute;s, pour la France (lait UHT LSDH - Lidl par exemple) ou l'export vers le Moyen Orient. Mais c'est encore loin de remplir l'usine. &raquo; </em>S'ajoute &agrave; cela l'inflation que subissent les activit&eacute;s de collecte, transformation et logistique, et qui n'est pas r&eacute;percut&eacute;e enti&egrave;rement aux clients et avec retard.</p>

<h3>Les investissements se poursuivent</h3>

<p>Les programmes d'investissement en cours concernent les plateformes de distribution France Frais et le p&ocirc;le industriel avec l'arriv&eacute;e de <strong>nouvelles lignes de fabrication de fromages frais, beurre et fromage &agrave; p&acirc;tes press&eacute;es</strong>. Enfin, <a href="https://www.reussir.fr/lait/maitres-laitiers-du-cotentin-lance-un-plan-deconomie-denergie" target="_blank">le plan de performance &eacute;nerg&eacute;tique (projet H&eacute;racl&egrave;s)</a> d&eacute;marr&eacute; en 2020 est abouti sur deux sites et en cours &agrave; Sottevast (Manche). <em>&laquo; L'objectif est de terminer courant 2023. Cet investissement est une r&eacute;ponse &agrave; l'enjeu de demain, qui sera de faire aussi bien avec moins de ressources, en &eacute;nergie mais aussi en eau &raquo;</em>, souligne Val&eacute;rie Blandin.</p>

<h3>Crainte sur la disponibilit&eacute; en mati&egrave;re grasse</h3>

<p>La campagne 2022 - 2023 inqui&egrave;te. <em>&laquo; L'inflation de nos co&ucirc;ts se poursuit et nous courrons comme les autres industriels apr&egrave;s les hausses de tarif en grande distribution &raquo;</em>, pointent Christophe Levavasseur et Val&eacute;rie Blandin. <strong>La collecte baisse pour la premi&egrave;re fois depuis avril, de -2% environ</strong>, pour de multiples raisons, conjoncturelles mais aussi structurelles. <em>&laquo; Nous sommes pr&eacute;occup&eacute;s par la disponibilit&eacute; en mati&egrave;re grasse laiti&egrave;re pour r&eacute;pondre aux d&eacute;bouch&eacute;s en beurre et cr&egrave;me. &raquo;</em> Enfin, la menace de d&eacute;lestages de gaz cet hiver fait planer un risque de ruptures d'activit&eacute;s agroalimentaires, et donc de grosses pertes.</p>
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<h2>Un prix du lait au-dessus de l'environnement</h2>

<p>Malgr&eacute; les turbulences, la coop&eacute;rative normande paye le lait aux adh&eacute;rents au-dessus du prix moyen Grand Ouest FranceAgriMer tous laits confondus (conventionnel, bio, AOP). Sur la campagne 2021-2022, le prix de base MLC &eacute;tait de 339 &euro;/1000 l. Avec les taux et la qualit&eacute;, il atteignait 373 &euro;. Et avec les divers compl&eacute;ments et int&eacute;r&ecirc;t au capital social (1,19 &euro;), il &eacute;tait en moyenne de 396 &euro;, contre 375 &euro; sur la campagne pr&eacute;c&eacute;dente.</p>
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<h2>Chiffres cl&eacute;s</h2>

<p>471 millions de litres de lait collect&eacute;s en 2021-2022 (+2%/2020-2021)</p>

<p>666 fermes men&eacute;es par 1066 soci&eacute;taires</p>

<p>44% du chiffre d'affaires (CA) en fromages frais, 21% en cr&egrave;me, 12% en produits industriels, 10% en beurre, le reste en lait et fromages.</p>

<p>50% du CA r&eacute;alis&eacute; en grande distribution, 30% en RHD, 12% en produits industriels et grand export.</p>
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Le groupe normand MLC améliore son résultat net grâce à France Frais. Mais la rentabilité reste fragile. Les années 2022 et 2023 s'annoncent compliquées. 

Maîtres laitiers du Cotentin s'inquiète pour 2022 après un rebond du résultat en 2021

<p>La gamme de chargeurs t&eacute;lescopiques Scorpion compte huit mod&egrave;les &agrave; moteur Deutz 4 cylindres d&rsquo;une hauteur de travail comprise entre 6 m et 10 m pour une capacit&eacute; de charge de 3,2 t &agrave; 6 t. Conforme &agrave; Stage V, elle est d&eacute;clin&eacute;e en deux variantes de ch&acirc;ssis, les 746 (136 ch), 756 (156 ch) et 960 (156 ch) &eacute;tant d&eacute;volus aux usages intensifs. Les cinq autres mod&egrave;les (136 ch) arborent un petit ch&acirc;ssis et peuvent &ecirc;tre dot&eacute;s, au choix de la transmission Varipower (variation continue jusqu&rsquo;&agrave; 40 km/h) ou de la transmission hydrostatique Trend. Pour l&rsquo;ann&eacute;e mod&egrave;le 2023, les performances des moteurs Stage V de 3,6 litres des Scorpion 732, 736, 741 et 746 ont &eacute;t&eacute; am&eacute;lior&eacute;es en partenariat avec Liebherr. Les Scorpion 732, 736, 741 et 746 b&eacute;n&eacute;ficient ainsi d&eacute;sormais de 50 Nm de couple en plus et d&rsquo;une puissance port&eacute;e &agrave; 142 chevaux. </p><p>Depuis 2021, les Scorpion 732, 736 et 741 poss&egrave;dent une transmission hydrostatique Varipower 2 &agrave; trois gammes (0 &agrave; 15 km/h, 0 &agrave; 30 km/h et 0 &agrave; 40 km/h) emprunt&eacute;e aux ensileuses jaguar. La transmission compacte avec moteur jumel&eacute; ultra-efficient et coupleux offre une long&eacute;vit&eacute; maximale, une meilleure efficience de la transmission et un niveau sonore r&eacute;duit lors des transferts.</p><h2>Commande Smart Loading</h2><p>Les grands mod&egrave;les 746, 756 et 960 h&eacute;ritent quant &agrave; eux de la r&eacute;tractation automatique du bras t&eacute;lescopique lorsque ce dernier descend. Tous les mod&egrave;les b&eacute;n&eacute;ficient par ailleurs de l&rsquo;hydraulique de travail r&eacute;g&eacute;n&eacute;rative. La descente sans charge ind&eacute;pendante du r&eacute;gime moteur et l&rsquo;adaptation du r&eacute;gime du moteur diesel en fonction du d&eacute;placement du joystick permettent &eacute;galement de r&eacute;duire le niveau sonore et la consommation de carburant. Lors du montage et du d&eacute;montage des outils, le conducteur b&eacute;n&eacute;ficie de l&rsquo;&eacute;limination optimis&eacute;e de la pression pour changer plus facilement et plus rapidement d&rsquo;outil en cabine ou sur la t&ecirc;te de fl&egrave;che.</p><h2>Nouvelle climatisation</h2><p>Toute la gamme b&eacute;n&eacute;ficie de la nouvelle climatisation avec volume d&rsquo;air accru am&eacute;liorant le confort de conduite notamment par temps chaud. Quelques am&eacute;liorations au niveau du si&egrave;ge conducteur ont aussi &eacute;t&eacute; apport&eacute;es. La colonne de direction inclinable et r&eacute;glable en hauteur avec retour automatique des clignotants optimise l&rsquo;ergonomie et accro&icirc;t la s&eacute;curit&eacute; lors des d&eacute;placements sur route. Le changement de mode de direction a &eacute;galement &eacute;t&eacute; optimis&eacute; et permet de param&eacute;trer les quatre modes disponibles avec plus de fiabilit&eacute; et de pr&eacute;cision. A noter enfin l&rsquo;optimisation du freinage et l&rsquo;assistance au freinage pour tous les mod&egrave;les.</p>


Les Scorpion 732, 736, 741 et 746 bénéficient de 50 Nm de couple en plus et d’une puissance portée à 142 ch. Tous les modèles bénéficient désormais de l’hydraulique de travail régénérative et d’une nouvelle climatisation.

Les (petits) Scorpion de Claas montent en puissance

<p><strong>C</strong>ertains agriculteurs font la triste exp&eacute;rience de voir leurs exploitations agricoles &ecirc;tre prises pour cible. &laquo; Les intrusions et les vols de mat&eacute;riels agricoles, comme les GPS des tracteurs ou encore le gasoil, sont les faits les plus courants &raquo;, estime Jean-&Eacute;douard Leroy, juriste &agrave; la FNSEA. Mais les agriculteurs sont aussi expos&eacute;s aux vols d&rsquo;outillages, de m&eacute;taux, de v&eacute;hicules ou encore d&#146;animaux. &laquo; La difficult&eacute; de mise en s&ucirc;ret&eacute; r&eacute;side dans le fait de prot&eacute;ger des installations situ&eacute;es sur de vastes territoires et dispers&eacute;es g&eacute;ographiquement &raquo;, indique le site de la Gendarmerie nationale. En effet, souvent isol&eacute;es des habitations, les exploitations agricoles sont plus vuln&eacute;rables. Pour essayer de se pr&eacute;munir au maximum des actes de d&eacute;linquance, les agriculteurs sont encourag&eacute;s &agrave; mettre en place des moyens de protection divers : alarmes avec d&eacute;tecteurs de pr&eacute;sence, dispositifs d&rsquo;&eacute;clairage, barri&egrave;res ou portails &agrave; chaque entr&eacute;e, serrures, pr&eacute;sence de chiens, etc.&nbsp;&laquo; De plus en plus d&rsquo;exploitants prennent le r&eacute;flexe d&rsquo;installer des cam&eacute;ras de surveillance &raquo;, ajoute Jean-&Eacute;douard Leroy.</p><p><strong>Renforcer les liens avec les forces de l&rsquo;ordre</strong></p><p>Des actions peuvent aussi permettre de dissuader les voleurs, comme varier ses horaires de passage dans les b&acirc;timents ou les p&acirc;tures pour brouiller les habitudes, garder un oeil sur les passages et signaler les comportements suspects &agrave; la gendarmerie la plus proche, etc. &laquo; Il est important de renforcer les liens entre le monde agricole et les services de gendarmerie &raquo;, pr&eacute;vient le juriste. Dans certains d&eacute;partements, la pr&eacute;fecture, le groupement de gendarmerie et la Chambre d&rsquo;agriculture ont mis en place des dispositifs d&rsquo;alerte par SMS. Face &agrave; la recrudescence des actes de malveillance subis par les agriculteurs, ces initiatives permettent de recevoir des alertes en temps r&eacute;el sur d&rsquo;&eacute;ventuels pr&eacute;judices. Enfin, si malgr&eacute; tous ces moyens mis en oeuvre, une infraction, quelle qu&rsquo;elle soit, a tout de m&ecirc;me lieu, il est recommand&eacute; de la signaler.</p>


Insécurité : les bons conseils à suivre

<p class="MsoPlainText">Le projet de loi d'acc&eacute;l&eacute;ration des &eacute;nergies renouvelables qui sera pr&eacute;sent&eacute; en conseil des ministres le 26 septembre portera notamment un volet de <em>"lib&eacute;ration du foncier"</em>, a pr&eacute;cis&eacute; Emmanuel Macron le 22 septembre lors de l'inauguration du premier parc &eacute;olien en mer fran&ccedil;ais, au large de Saint-Nazaire.&nbsp;<em>"Dans les prochains mois et les prochaines ann&eacute;es, nous installerons plus de panneaux solaires en identifiant tous les espaces qui s'y pr&ecirc;tent, en ville, au bord des routes"</em>, a d&eacute;clar&eacute; le pr&eacute;sident, en citant aussi <em>"les grands parkings"</em> o&ugrave; l'installation de panneaux <em>"permet de g&eacute;n&eacute;rer des revenus compl&eacute;mentaires".</em></p><p class="MsoPlainText">&Eacute;voquant la<em> "d&eacute;carbonation des autoroutes"</em>, il a estim&eacute; que <em>"les bords d'autoroute"</em> et les<em> "bords de voies ferr&eacute;es"</em> pourraient aussi accueillir des panneaux solaires. <em>"&Ccedil;a permet de prot&eacute;ger la beaut&eacute; des paysages, tout en d&eacute;veloppant du renouvelable"</em> a-t-il relev&eacute;.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Je veux aussi qu'on puisse avancer sur l'agrovolta&iuml;sme"</em> - l'installation de panneaux solaires sur des terres agricoles - qui repr&eacute;sente un <em>"potentiel tr&egrave;s important de compl&eacute;ment de revenus"</em> pour les agriculteurs, a-t-il poursuivi.&nbsp;Le pr&eacute;sident a toutefois insist&eacute; sur la n&eacute;cessit&eacute; de pr&eacute;voir des <em>"garde-fous"</em> pour &eacute;viter qu'une production d'&eacute;lectricit&eacute; <em>"ne se substitue pas" </em>aux champs, aux prairies et aux troupeaux, c'est &agrave; dire &agrave; la production alimentaire.&nbsp;<em>"On sait que c'est faisable et il faut aller beaucoup plus vite"</em>, a-t-il dit. A cet effet, le gouvernement <em>"doit pr&eacute;senter un amendement au projet de loi avant son passage au S&eacute;nat"</em> pour tirer les conclusions des <em>"concertations"&nbsp;</em>r&eacute;centes men&eacute;es avec le Conseil de l'agriculture fran&ccedil;aise et les jeunes agriculteurs, a indiqu&eacute; le pr&eacute;sident.</p><p class="MsoPlainText">Emmanuel Macron s'&eacute;tait d&eacute;plac&eacute; le 9 septembre &agrave; Outarville dans le Loiret pour le rendez-vous annuel du Congr&egrave;s des jeunes agriculteurs (JA) "les Terres de Jim".&nbsp;En Europe,<em> "nos voisins sont all&eacute;s beaucoup plus vite, en particulier dans le nord ou dans le sud et tout ce qui est le bord de la mer Baltique avec une strat&eacute;gie tr&egrave;s forte aujourd'hui et le sud de l'Europe en mati&egrave;re d'&eacute;nergies renouvelables"</em>, a-t-il relev&eacute; pour justifier l'acc&eacute;l&eacute;ration de ces &eacute;nergies en France qui doit porter aussi sur l'&eacute;olien en mer et sur terre.</p><p class="MsoPlainText">L'Agence de l'environnement et de la ma&icirc;trise de l'&eacute;nergie (Ademe) a identifi&eacute; au total 843 friches industrielles et urbaines susceptibles d'accueillir des installations photovolta&iuml;ques, indique une circulaire r&eacute;cente, que l'AFP a pu consulter. Celle-ci a &eacute;t&eacute; envoy&eacute;e par le gouvernement aux pr&eacute;fets pour organiser les d&eacute;lestages en cas de p&eacute;nurie de gaz et d'&eacute;lectricit&eacute; cet hiver et acc&eacute;l&eacute;rer le d&eacute;veloppement des projets d'&eacute;nergie renouvelable.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-poire-agrivoltaique-pour-etancher-durablement-la-soif" target="_blank" title="">Une poire agrivolta&iuml;que pour &eacute;tancher durablement la soif</a>
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Les bords de routes, de voies ferrées, les grands parkings et certaines terres agricoles pourront accueillir des projets d'énergie solaire, afin que la France puisse répondre à l'augmentation de ses besoins en électricité, a annoncé le président de la République.

Énergie solaire : bords de routes, voies ferrées, et certaines terres agricoles seront sollicités

<div>
<p><strong>Bien que le cours du <a href="https://www.reussir.fr/lait/beurre">beurre</a> spot baisse l&eacute;g&egrave;rement</strong> depuis fin mai (7 960 &euro;/t &agrave; 7 550 &euro;/t le 18&nbsp;septembre) et que le prix de la poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; est pass&eacute; de 4 380 &euro;/t en avril &agrave; 3 760 &euro; le 18&nbsp;septembre (cotations France Atla), les prix des commodit&eacute;s laiti&egrave;res restent tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s en Europe.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lait/qui-profite-des-prix-eleves-sur-les-marches-mondiaux">Qui profite des prix &eacute;lev&eacute;s des produits laitiers sur les march&eacute;s mondiaux&nbsp;?</a></div>

<p>Les prix europ&eacute;ens des <strong>grands fromages d&rsquo;export</strong> (edam, gouda, emmental) sont &agrave; des niveaux historiquement haut. Les ench&egrave;res du Global dairy trade en Nouvelle-Z&eacute;lande du 20&nbsp;septembre montraient une stabilisation du prix du beurre et de la poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute;&nbsp;apr&egrave;s une baisse cet &eacute;t&eacute;, un rebond du cours de la poudre grasse ainsi qu'une lente reprise du cours du cheddar depuis ao&ucirc;t.</p>

<h3>Retrait de collecte des six principaux exportateurs</h3>

<p>Ainsi, malgr&eacute; une moindre pr&eacute;sence de la Chine aux achats, la demande mondiale se tient avec d&rsquo;autres acheteurs, notamment d&rsquo;Asie du Sud-Est, qui ach&egrave;tent plus de poudres de lait, pointe l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage.</p>

<div class="lireaussi">Pour en savoir plus&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lait/chine-les-importations-de-produits-laitiers-perturbees-par-les-restrictions-sanitaires">Les importations chinoises de produits laitiers perturb&eacute;es par les restrictions sanitaires</a></div>

<p>Pour le beurre, c&rsquo;est surtout le manque de mati&egrave;re qui soutient les cours. La <strong>collecte cumul&eacute;e des six principaux exportateurs mondiaux</strong> est en effet <strong>toujours en baisse (-1&nbsp;% par rapport &agrave; juillet&nbsp;2021)</strong>. La baisse la plus prononc&eacute;e est le fait de l&rsquo;Union europ&eacute;enne et de l&rsquo;Australie, puis de la Nouvelle-Z&eacute;lande et de l&rsquo;Argentine. Seuls les &Eacute;tats-Unis et la Bi&eacute;lorussie sont en progression.</p>
</div>



Avec une demande mondiale qui se tient malgré la mise en retrait de la Chine et avec une offre anémique, les cours des produits laitiers se maintiennent à de hauts niveaux. Certains atteignent même des valeurs historiques !

Les cotations de produits laitiers toujours très fermes

<div>
<p>Le leader de l&rsquo;alimentation animale d&eacute;bloque six millions d&rsquo;euros pour soutenir les &eacute;leveurs fran&ccedil;ais mis &agrave; mal suite &agrave; la <strong>hausse du co&ucirc;t des mati&egrave;res premi&egrave;res et de l&rsquo;&eacute;nergie</strong>. Ce dispositif,&nbsp;qui marque la volont&eacute; de Sanders (groupe Avril) d&rsquo;accompagner les exploitants <em>&laquo;&nbsp;dans la transition vers des &eacute;levages rentables et durables&nbsp;&raquo;,</em> toutes fili&egrave;res confondues, comporte trois volets.</p>

<p>&Eacute;cart&eacute;s du premier, d&eacute;di&eacute; aux jeunes install&eacute;s, les producteurs de bovins lait peuvent pr&eacute;tendre au deuxi&egrave;me volet portant sur <strong>la modernisation des &eacute;levages</strong>. Une partie du financement d&rsquo;un DAC, d&rsquo;un DAL, d&rsquo;une r&eacute;novation de silos d&rsquo;aliments, de l&rsquo;achat d&rsquo;un silo suppl&eacute;mentaire, ou d&rsquo;&eacute;quipements de mesure (type bascule connect&eacute;e, capteurs pour la collecte et le traitement des donn&eacute;es) est possible. Plafonn&eacute;e &agrave; 3&nbsp;000 euros par projet et &agrave; 15&nbsp;000 euros par exploitation, cette aide peut financer entre 25 et 75 % de l&rsquo;investissement. Elle inclut &eacute;galement la moiti&eacute; du co&ucirc;t d&rsquo;un diagnostic environnemental CAP2ER et 70 % de l&rsquo;abonnement &agrave; un outil de gestion technico-&eacute;conomique (Canopee).</p>

<h3>Une assurance pour s&eacute;curiser le prix de l&rsquo;aliment</h3>

<p>Avec le troisi&egrave;me volet, Sanders propose de prendre en charge la moiti&eacute; du co&ucirc;t de l&rsquo;assurance Securipro pour les achats d&rsquo;aliments de plus de 32 % en prot&eacute;ines. Celle-ci permet aux &eacute;leveurs de <strong>profiter des baisses &eacute;ventuelles des prix de march&eacute; des mati&egrave;res premi&egrave;res</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Si le march&eacute; flambe, les prix sont cap&eacute;s</em>, explique Philippe Manry, directeur g&eacute;n&eacute;ral de Sanders. <em>Si le march&eacute; se retourne &agrave; la baisse, Sanders rembourse la diff&eacute;rence &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur.&nbsp;&raquo; </em>Le reste &agrave; charge pour l'&eacute;leveur s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 10 &euro;/t pour le co&ucirc;t de l'assurance.</p>

<p>Les demandes sont &agrave; adresser avant la fin de l&rsquo;ann&eacute;e et les projets &agrave; r&eacute;aliser entre 2022 et le 30 juin 2023. Les dossiers seront &eacute;tudi&eacute;s au cas par cas et trait&eacute;s par ordre d&rsquo;arriv&eacute;e.</p>

<p>Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/node/23756" target="_blank">Sand</a><a href="https://www.reussir.fr/lait/node/23756" target="_blank">ers soutient les &eacute;leveurs &agrave; travers une campagne de communication</a></p>
</div>

<div class="encadre__wrapper">
<h2>Deux exemples d&rsquo;assurance</h2>

<p><strong>Un &eacute;leveur ach&egrave;te 30 t d&rsquo;un aliment &agrave; 40 % de prot&eacute;ines &agrave; 450 &euro;/t + assurance 10 &euro;/t</strong> (au lieu de 20 &euro;/t). Il est factur&eacute; 460 &euro;/t pour les trois mois de contrat. En fin de p&eacute;riode, si les prix ont mont&eacute;, l&rsquo;&eacute;leveur ne subit pas de hausse. L&rsquo;assurance lui a co&ucirc;t&eacute; 300 &euro;.</p>

<p><strong>Un &eacute;leveur ach&egrave;te 30 t d&rsquo;un aliment &agrave; 40 % de prot&eacute;ines &agrave; 600 &euro;/t + assurance 10 &euro;/t</strong>. Il est factur&eacute; 610 &euro; pour les trois mois du contrat. En fin de p&eacute;riode, si les prix ont baiss&eacute; de 1,5 &euro; par point de prot&eacute;ine, la remise est de 60 &euro;/t (1,5 X 40). Donc, pour 30 t, l&rsquo;&eacute;leveur per&ccedil;oit un remboursement de 1&nbsp;500 &euro; (1&nbsp;800 &euro; - 300 &euro; d&rsquo;assurance).</p>
</div>



Pour les élevages en bovins laitiers, la firme finance des aides à l’investissement et 50 % d’un système assurantiel pour l’achat d’aliments riches en protéines.

Sanders lance un plan d’aides aux éleveurs

<p>Optimisation de la gestion et de l'alimentation du troupeau, stockage de carbone : des cl&eacute;s pour r&eacute;duire l'empreinte carbone du lait. Retour de notre web-s&eacute;rie Ferme Laiti&egrave;re Bas Carbone, apr&egrave;s sa pause estivale, aujourd&rsquo;hui dans le Cantal. C&rsquo;est &agrave; Neuv&eacute;glise sur Truy&egrave;re que Jean-Charles Tardieu nous accueille, au Gaec des Aub&eacute;pines, exploitation de 75 vaches laiti&egrave;res montb&eacute;liardes, qu&rsquo;il g&egrave;re avec son fr&egrave;re et un salari&eacute;. Accompagn&eacute; dans son deuxi&egrave;me diagnostic Cap&rsquo;2ER&reg; par la Chambre d&rsquo;Agriculture du Cantal, l&rsquo;&eacute;leveur mesure ses points forts en mati&egrave;re de stockage de carbone et de pr&eacute;servation de la biodiversit&eacute;.</p><figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/ShO7yAtDMzA?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>cniel</figcaption>
</figure>
<p>&nbsp;</p>


[Ferme Laitière Bas Carbonne]

[Vidéo] Optimisation de la gestion et de l'alimentation du troupeau, stockage de carbone

<p class="MsoPlainText">A cause de la flamb&eacute;e des prix dans le sillage de la guerre en Ukraine, <em>"la continuit&eacute; de nos capacit&eacute;s &agrave; produire est en cause"</em>, a expliqu&eacute; Dominique Charg&eacute;, pr&eacute;sident la Coop&eacute;ration Agricole, lors d'une conf&eacute;rence de presse le 21 septembre.<em>&nbsp;"Il y a d&eacute;j&agrave; des baisses de production et des mises en ch&ocirc;mage technique ou partiel... Des entreprises qui conditionnent et pr&eacute;parent les produits alimentaires tournent &agrave; 50% ou trois jours par semaine"</em>, a-t-il poursuivi.&nbsp;<em>"Un certain nombre d'entreprises vont limiter le nombre de r&eacute;f&eacute;rences"</em>, a encore mis en garde M. Charg&eacute;. <em>"Il va y avoir une incidence et un risque de rupture qui est important sur la cha&icirc;ne alimentaire".</em></p><p class="MsoPlainText">La Coop&eacute;ration Agricole appelle le gouvernement &agrave; reconna&icirc;tre les activit&eacute;s agricoles et agroalimentaires d'int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral, <em>"afin de pouvoir &eacute;viter les restrictions d'&eacute;nergie, incompatibles avec les proc&eacute;d&eacute;s de transformation industriels pour les produits alimentaires"</em>, en cas de tensions cet hiver.&nbsp;Le syndicat plaide aussi pour que les prix de vente des produits alimentaires industriels soient corr&eacute;l&eacute;s &agrave; leurs co&ucirc;ts de production, comme c'est le cas pour les produits agricoles.&nbsp;</p><p class="MsoPlainText">Les hausses des co&ucirc;ts de production (&eacute;nergie, transports, emballages ...) que subissent les industriels ne sont en effet pas toutes r&eacute;percut&eacute;es sur leurs prix de vente &agrave; la grande distribution et, en bout de cha&icirc;ne, aux consommateurs.<em>&nbsp;"C'est d'abord un probl&egrave;me de comportement des acteurs, je ne demande &agrave; personne de faire du caritatif, la question est d'avoir une responsabilit&eacute; collective sur la fili&egrave;re"</em>, a d&eacute;clar&eacute; Dominique Charg&eacute;.<em>&nbsp;"Ce serait un march&eacute; de dupe de faire croire aux agriculteurs qu'ils sont isol&eacute;s des n&eacute;gociations"</em>, a-t-il ajout&eacute;, expliquant que si les industriels n'&eacute;taient plus en mesure de transformer les produits agricoles, ils ne seraient pas non plus en mesure de les acheter.</p><p class="MsoPlainText">Depuis mars, des n&eacute;gociations commerciales exceptionnelles ont lieu de fa&ccedil;on hebdomadaire pour red&eacute;finir les prix de ventes de denr&eacute;es alimentaires, mais les fili&egrave;res agricoles, industrielles et le minist&egrave;re de l'Agriculture reprochent &agrave; la grande distribution de faire barrage aux hausses de prix, soucieux de pr&eacute;server leur image aupr&egrave;s du public.</p>


La flambée des coûts de l'énergie et la perspective de restrictions cet hiver constituent "un mur infranchissable" pour les entreprises agroalimentaires, déjà contraintes de baisser leur production, alerte la Coopération Agricole.

Energie : la production agroalimentaire menacée, selon la Coopération agricole

<p>Avec 73 dossiers d&eacute;pos&eacute;s, le concours des Sommets d'Or t&eacute;moigne d'une belle dynamique de l'innovation de la part des entreprises exposant au Sommet de l'Elevage. Sous la gouverne de Ren&eacute; Autelet, le jury compos&eacute; d'experts (v&eacute;t&eacute;rinaires, ing&eacute;nieurs, nutritionnistes...) et d'&eacute;leveurs a s&eacute;lectionn&eacute;<a href="https://www.sommet-elevage.fr/fr/visiter/concours-sommets-dor/" target="_blank"> onze innovations </a>apportant "un plus &agrave; l'&eacute;leveur".</p>

<p>&nbsp;</p>

<h3>Agragex : l'analyseur de lisier Lisier Tester</h3>

<p>Le <a href="www.agrointelligent.com" target="_blank">Lisier Tester</a> est une solution compatible avec toutes les marques de tonne &agrave; lisier. Install&eacute; dans la tonne, il permet la mesure en temps r&eacute;el de la concentration d&rsquo;azote, de phosphore et de potassium dans le lisier. Les valeurs s&rsquo;affichent sur smartphone.</p>

<p class="note">Ext&eacute;rieur Stand 1542</p>

<p>&nbsp;</p>

<p><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/r7nezTy_kqQ" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>

<p>&nbsp;</p>

<h3>Biopic : Implant sous-cutan&eacute; pour le monitoring des vaches</h3>

<p class="MsoNormal">L&rsquo;<a href="www.anipile.com" target="_blank">Anipile </a>est un implant ins&eacute;r&eacute; sous la peau de l&rsquo;animal &agrave; vie. Il permet de d&eacute;tecter tous les &eacute;v&egrave;nements li&eacute;s &agrave; la reproduction, le v&ecirc;lage, le bien-&ecirc;tre animal. Les informations sont transmises sur le smartphone de l&rsquo;&eacute;leveur. Depuis 2011, plus de 600 implantations ont &eacute;t&eacute; test&eacute;es sur des bovins et des chevaux.</p>

<p class="note">Hall 3 Stand C4</p>

<p class="MsoNormal">&nbsp;</p>

<p><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/pmE9Kk1AsGI" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>

<p>&nbsp;</p>

<h3>Eloi: les grappes de ferme pour la transmission ou diversification des exploitations</h3>

<p><a href="https://eloi.eu/" target="_blank">Eloi</a> propose une solution pour adapter les exploitations &agrave; la demande des porteurs de projets : les grappes de ferme. Une grappe est le regroupement de deux ou trois activit&eacute;s agro-&eacute;cologiques compl&eacute;mentaires sur un m&ecirc;me site. La soci&eacute;t&eacute; Eloi ach&egrave;te une exploitation au c&eacute;dant et la revend sous plusieurs entit&eacute;s &agrave; des porteurs de projets en agro&eacute;cologie.</p>

<p class="note">Hall 1 Stand G8</p>

<p>&nbsp;</p>

<p><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/QIkuMVQTi1o" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>

<p>&nbsp;</p>

<h3>Institut de l'Elevage : Canid&eacute;a pour &eacute;valuer l'aptitude des chiens de troupeau au travail</h3>

<p>L'objectif de Canid&eacute;a est de caract&eacute;riser les chiens sur l&rsquo;ad&eacute;quation entre leurs aptitudes naturelles et le fonctionnement des animaux manipul&eacute;s. Il permet d'objectiver la "valeur d'usage" d'un chien par une grille d'&eacute;valuation exhaustive.</p>

<p class="note">Ext&eacute;rieur Stand 0530</p>

<p><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/OX9P1e_LUpI" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>

<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<h3>New Holland France : Le tracteur T6.180 Methane Power</h3>

<p>Le <a href="www.newholland.com" target="_blank">T6.180 Methane Power</a> est pour le moment le seul tracteur agricole fonctionnant au biom&eacute;thane sur le march&eacute;. C'est une tracteur polyvalent aux performances identiques &agrave; celles d'un tracteur fonctionnant au diesel. le biom&eacute;thane peut favoriser l&rsquo;autonomie &eacute;nerg&eacute;tique des exploitations.</p>

<p class="note">Ext&eacute;rieur Stand 0518</p>

<p><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/_0fl-RbimYs" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/machinisme/nous-avons-investi-dans-un-tracteur-fonctionnant-au-biogaz-de-la-ferme" target="_blank">&laquo;&nbsp;Nous avons investi dans un tracteur fonctionnant au biogaz de la ferme&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>&nbsp;</p>

<h3>Provimi France: Scanea, outil de diagnostic des bouses</h3>

<p>Scanea est un outil d&rsquo;analyses infrarouge (NIR) portable. Il &eacute;value en ferme la digestibilit&eacute; de l&rsquo;amidon par l&rsquo;analyse des bouses. Les r&eacute;sultats sont disponibles en cinq minutes. Le r&eacute;sultat est aussi fiable que celui d'une analyse chimique. Il est aussi beaucoup plus pr&eacute;cis et rapide qu'un tamisage de bouses.</p>

<p class="note">Hall 1 Stand A 31</p>

<p><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/9Pal1yS-UKk" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>

<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<h3>SRP Concept : Un coffrant modulable</h3>

<p class="normal">Le <a href="https://srpconcept.fr" target="_blank" title="www">coffrant modulable</a> est un mat&eacute;riau de construction en PVC recycl&eacute; &agrave; 85 % avec un syst&egrave;me d'emboitement entre eux des &eacute;l&eacute;ments. Avec ses multiples pi&egrave;ces de finition, il offre un &eacute;ventail de combinaisons possibles. Il remplace par exemple les murs en bloc &agrave; bancher.</p>

<p class="note">Hall 2 Stand A15</p>

<p><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/jQNoTkcJ5vI" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>

<p>&nbsp;</p>

<h3>Synth&egrave;se Elevage : la bande pour sabots biod&eacute;gradable Intra Eco Tape</h3>

<p>En tissu naturel, Intra Eco Tape est un pansement en bande coh&eacute;sive biod&eacute;gradable pour les sabots des ruminants. Ce pansement est perm&eacute;able &agrave; l'oxyg&egrave;ne ce qui favorise la r&eacute;g&eacute;n&eacute;ration de la peau. Il dispose d&rsquo;une bonne extensibilit&eacute; et adh&eacute;rence et d&rsquo;un d&eacute;chirement facile. Il s&rsquo;enl&egrave;ve seul en deux jours.</p>

<p class="note">Hall 2 Stand F15</p>

<h3><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/qD3XUYCf7as" title="YouTube video player" width="560"></iframe></h3>

<h3>&nbsp;</h3>

<h3>Weidemann GMBH : La chargeuse compacte 1190e</h3>

<p>La <a href="www.weidemann.de" target="_blank">chargeuse compacte</a> sur pneus 1190e dispose d&rsquo;un entrainement enti&egrave;rement &eacute;lectrique avec cabine - concept unique de chauffage et de ventilation - et trois batteries Li-ion diff&eacute;rentes au choix. Elle dispose des m&ecirc;me fonctions que son homologue diesel.</p>

<p class="note">Ext&eacute;rieur Stand 0614</p>

<div class="align-left">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/styles/contenu_demi_largeur/public/_rma2210_nouv_weidemann_ehoftrac_1190e_01.jpg?itok=_ClVChQQ" width="370" height="278" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
&copy;
    R&eacute;ussir

</div>
<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/machinisme/weidemann-davantage-dautonomie-pour-le-valet-de-ferme-electrique-1190-ehoftrac" target="_blank">Weidemann - Davantage d&rsquo;autonomie pour le valet de ferme &eacute;lectrique 1190 eHoftrac</a></div>

<p>&nbsp;</p>

<h3>Yanigav: l'enfonce pieux Hydrochoc MPEV 600 CT</h3>

<p>Le <a href="https://yanigav.fr" target="_blank">MPEV 600 CT</a> est un enfonce pieux pouvant &ecirc;tre install&eacute; sur tracteurs, t&eacute;lescopiques, chargeuses, pelles&hellip; garantissant z&eacute;ro vibration dans le bras du porteur. la pince pieux &eacute;vite &agrave; l&rsquo;utilisateur de descendre du porteur pour la mise en place du piquet.</p>

<p class="note">Ext&eacute;rieur Stand 1705</p>

<p><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/y6Obg3N0xoo" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>

<p>&nbsp;</p>

<p>&nbsp;</p>

<h3>Sica SA Alicoop: un aliment divertissant pour les porcs</h3>

<p>Le <a href="www.alicoop.coop" target="_blank">Fibra&rsquo;Pig</a> est un bouchon de fibres comestibles de 38 mm destin&eacute; &agrave; l&rsquo;am&eacute;lioration du bien-&ecirc;tre des porcs. L&rsquo;objectif est de pr&eacute;venir les morsures de queues. Il se manipule au seau, se distribue soit au sol soit par la Fibra'Ball n'entrainant pas de gaspillage.</p>

<p class="note">Hall 1 Stand E13</p>

<p><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/h0IHbgpuPW0" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>



Cette année, onze innovations sont récompensées par un Sommet d'Or dans le cadre du Sommet de l'Elevage. Retrouvez ici le palmarès et les vidéos de présentation.

Sommet de l'Elevage - Les lauréats des Sommets d'Or 2022

<div class="align-left">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/chevre/sites/chevre/files/styles/contenu_demi_largeur/public/img_20210928_172354_1.jpg?itok=aAQBS8rA" width="370" height="278" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Manon Morin, &eacute;leveuse dans la Dr&ocirc;me, subit la pression de deux meutes du loup &agrave; proximit&eacute; de son exploitation. La pr&eacute;sence du pr&eacute;dateur les a oblig&eacute;s, elle et son conjoint, &agrave; revoir l'utilisation du parcellaire et &agrave; investir dans cl&ocirc;tures et chiens de protection.</div>
      
&copy;
    M. Morin

</div>
<p>&laquo;&nbsp;Depuis notre installation sur la ferme familiale en 2018, la <strong>pr&eacute;sence du loup</strong> s&rsquo;est accentu&eacute;e et la situation s&rsquo;est fortement d&eacute;grad&eacute;e. Malgr&eacute; les dispositifs de <strong>protection</strong> importants mis en &oelig;uvre, la proximit&eacute; de deux meutes, de cinq et dix individus, nous met sous pression. M&ecirc;me en journ&eacute;e, il arrive que les loups rodent le long des cl&ocirc;tures, malgr&eacute; la pr&eacute;sence humaine, malgr&eacute; les <strong>patous</strong>.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/marc-fesneau-confirme-la-volonte-de-m-macron-de-changer-son-statut-au-niveau-europeen" target="_blank">Marc Fesneau confirme la volont&eacute; de M. Macron de changer le statut du loup au niveau europ&eacute;en</a></div>

<p>Pour prot&eacute;ger notre troupeau de 120 ch&egrave;vres, nous avons deux <strong>chiens de protection</strong> et un troisi&egrave;me va nous rejoindre cet hiver. Si leur pr&eacute;sence peut rassurer, la charge de travail que leur dressage implique est &eacute;norme. Et nous devons sans cesse expliquer aux riverains la raison de leur pr&eacute;sence, g&eacute;rer les conflits li&eacute;s aux aboiements&hellip;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/patre/compte-921-loups-en-france" target="_blank">On compte 921 loups en France&nbsp;</a></div>

<p>Depuis quelques mois, nos ch&egrave;vres ne vont plus dans deux parcelles parce que nous ne pouvons pas les surveiller depuis la ch&egrave;vrerie. J&rsquo;ai aussi r&eacute;duit le p&eacute;rim&egrave;tre du parcours au retour du p&acirc;turage et je n&rsquo;emm&egrave;ne les ch&egrave;vres que si mon conjoint est &agrave; proximit&eacute;.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/lardoise-salee-des-grands-predateurs" target="_blank">L&rsquo;ardoise sal&eacute;e des grands pr&eacute;dateurs</a></div>

<p>Il y a quelques semaines, j&rsquo;ai d&ucirc; laisser les ch&egrave;vres dans le b&acirc;timent parce les loups hurlaient, en pleine journ&eacute;e, juste au-dessus des prairies. Nous sommes d&eacute;munis et seuls : tant qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas d&rsquo;attaque, les brigades loup n&rsquo;interviennent pas.</p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-field-media-video-embed-field field--type-string field--label-hidden field__item"><iframe src="https://www.reussir.fr/chevre/media/oembed?url=https%3A//youtu.be/Ch5jCfCuu4c&amp;max_width=854&amp;max_height=480&amp;hash=dR7Ch0mBTYRs7uOXqxdBnIu0twKVU-7tRElRagLgwu4" frameborder="0" allowtransparency="" width="854" height="480" class="media-oembed-content" title="Les loups sont autour de la maison : je ne peux pas SORTIR mes ch&egrave;vres"></iframe>
</div>
      
</div>
<div class="lireaussi">&nbsp;</div>

<p>Nous sommes fatigu&eacute;s et stress&eacute;s. Je me l&egrave;ve &agrave; une heure du matin pour aller voir si les vaches, qui dorment dehors jusqu&rsquo;aux v&ecirc;lages, vont bien. Si je ne suis pas contre la pr&eacute;sence de loups, des meutes de plus de quatre individus sont impossibles &agrave; g&eacute;rer pour nos patous. Et pendant que nous mettons en place les cl&ocirc;tures anti-loup, que nous &eacute;duquons les chiens&hellip; les fromages ne se font pas&nbsp;!</p>

<p>Je communique sur le sujet de la fa&ccedil;on la plus raisonn&eacute;e possible pour expliquer notre quotidien, faire entendre notre voix. De nombreux agriculteurs m&rsquo;ont contact&eacute;e suite aux vid&eacute;os que j&rsquo;ai post&eacute;es sur les r&eacute;seaux sociaux. Nous voulons que l&rsquo;Etat prenne enfin des d&eacute;cisions. Les meutes sont localis&eacute;es, il est n&eacute;cessaire de r&eacute;aliser des pr&eacute;l&egrave;vements pr&eacute;ventifs intelligents pour r&eacute;duire leur taille. En attendant, bon courage &agrave; tous les &eacute;leveurs des Alpes&nbsp;!&nbsp;&raquo;</p>



Si l'on compte moins de chèvres que de brebis parmi les victimes d'attaques de loups, les éleveurs caprins des zones de prédation sont eux-aussi sous pression. La présence du prédateur les oblige à investir dans des clôtures, des chiens de protection et à modifier leurs pratiques d'élevage. Manon Morin et son conjoint Florian sont producteurs fermiers dans la Drôme. La jeune éleveuse partage le quotidien de leur exploitation via des vidéos postées sur Youtube et Facebook. Elle y aborde régulièrement la question du loup.

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