<p>&laquo;&nbsp;<em>On va essayer de simplifier les r&egrave;gles et de tenir ce que j&rsquo;ai compris comme &eacute;tant ce sacro-saint 20-70-90 et de permettre, y compris pour les fili&egrave;res qui &eacute;taient &agrave; 25% de franchise d&rsquo;aller aux 20% pour cr&eacute;er un appel d&rsquo;air et une vraie attractivit&eacute; de ce syst&egrave;me d&rsquo;assurance&nbsp;</em>&raquo;&nbsp;: telle est l&rsquo;annonce faite par Emmanuel Macron le 9 septembre devant les JA r&eacute;unis &agrave; Terres de Jim &agrave; Outarville (Loiret).</p><p>20%, c&rsquo;est le taux de franchise qui s&rsquo;appliquera donc &agrave; l&rsquo;ensemble des cultures et 70%, c&rsquo;est le taux de subventionnement des cotisations d&rsquo;assurance. Les deux taux constituent du reste les deux bornes admissibles par le r&egrave;glement europ&eacute;en Omnibus.</p><p>90%, c&rsquo;est le taux d&rsquo;indemnisation des pertes pour les agriculteurs qui souscriront un contrat d&rsquo;assurance r&eacute;colte. Ce taux d&rsquo;indemnisation correspond au cumul des indemnit&eacute;s de l&rsquo;assurance priv&eacute;e et du Fonds de solidarit&eacute; nationale (FSN), dont devront se contenter les non assur&eacute;s et qui seront donc moindres, afin de garantir le caract&egrave;re incitatif du nouveau dispositif de gestion des risques.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/reforme-de-l-assurance-recoltes-ce-qui-va-changer-pour-les-agriculteurs" target="_blank" title="">R&eacute;forme de l&rsquo;assurance r&eacute;coltes : ce qui va changer pour les agriculteurs</a>
</aside>
<p>Il entrera en vigueur le 1<sup>er</sup> janvier prochain et&nbsp;repose sur une architecture &agrave; trois &eacute;tages, correspondant &agrave; trois niveaux d&rsquo;intensit&eacute; de pertes. En-de&ccedil;&agrave; de 20% de pertes (soit le niveau de franchise), l&rsquo;agriculteur est cens&eacute; supporter l&rsquo;impact au moyen de diff&eacute;rents leviers agronomiques, techniques et financiers (&eacute;pargne de pr&eacute;caution).</p><p>Le deuxi&egrave;me &eacute;tage, relevant de l&rsquo;assurance priv&eacute;e, se d&eacute;clenche dans une plage de pertes comprise entre le taux de franchise et le taux de pertes exceptionnelles, au-del&agrave; duquel s&rsquo;active le Fonds de solidarit&eacute; nationale.&nbsp;Le FNS va devenir de fait la 3<sup>&egrave;me</sup> section du Fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA), en remplacement des calamit&eacute;s agricoles, aux c&ocirc;t&eacute;s des sections d&eacute;di&eacute;es &agrave; l&rsquo;indemnisation des pertes de fonds dues au climat et au subventionnement de l&rsquo;assurance r&eacute;colte.</p><div class="citation">
    <span>"Si on d&eacute;passe les 680 millions d&rsquo;euros, l&rsquo;Etat ne peut pas &ecirc;tre un payeur aveugle, il faudra remettre toutes les parties prenantes autour de la table"</span>
</div>
<p>Les seuils de pertes exceptionnelles, fix&eacute;s par groupe de cultures (grandes cultures, prairies, arboriculture, viticulture...), constituent une des derni&egrave;res inconnues de la r&eacute;forme, au m&ecirc;me titre que le niveau d&rsquo;intervention du FSN pour les non assur&eacute;s. Ils seront tr&egrave;s prochainement fix&eacute;s par d&eacute;cret et demeureront &agrave; cet &eacute;gard une des variables d&rsquo;ajustement du nouveau dispositif de gestion des risques au fil des ans, tout comme pourrait l&rsquo;&ecirc;tre le &laquo;&nbsp;sacro-saint 20-70-90&nbsp;&raquo; &eacute;voqu&eacute; par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique. &laquo;&nbsp;<em>Si on d&eacute;passe les 680 millions d&rsquo;euros, l&rsquo;Etat ne peut pas &ecirc;tre un payeur aveugle, </em>a-t-il pr&eacute;venu<em>. Il faudra remettre toutes les parties prenantes autour de la table</em>&nbsp;&raquo;.</p>


Face aux JA, le président de la République a acté le seuil de déclenchement dès 20% de perte, le subventionnement de 70% des cotisations et l’indemnisation des pertes à hauteur de 90% pour les assurés. Mais il a fait valoir « une clause de revoyure » en cas de dépassement des 680 millions d’euros mobilisés par l’Etat au titre de la solidarité nationale.

Assurance récolte : Macron acte le « sacro-saint 20-70-90 »

<p>Cette manifestation de l&rsquo;ouest creusois a r&eacute;uni cette ann&eacute;e une centaine d&rsquo;ovins et pr&egrave;s de 200 bovins Limousins issus des meilleurs &eacute;levages de notre r&eacute;gion.</p><p>C&rsquo;est donc au plus pr&egrave;s de ses adh&eacute;rents que, toute la journ&eacute;e, l&rsquo;&eacute;quipe du Service de Remplacement a pu conseiller les &eacute;leveurs, recruter des candidats ou encore renseigner les visiteurs sur le fonctionnement de la structure d&eacute;partementale.</p><p>Un stand commun, avec le groupement d&rsquo;employeurs d&eacute;partemental Agri Emploi 23 et l&rsquo;ANEFA Limousin a fait carton plein&thinsp;; notamment gr&acirc;ce &agrave; plusieurs jeux sur le th&egrave;me de l&rsquo;agriculture, mais aussi gr&acirc;ce &agrave; une tombola gratuite qui permettait de gagner de nombreux lots.</p><p><br>En d&eacute;but d&rsquo;apr&egrave;s midi, une animation &agrave; caract&egrave;re inattendu a eu lieu.<br>En effet, le lieu avait &eacute;t&eacute; retenu pour la signature de la convention de partenariat 2022-2023-2024 entre Fabrice Boureille, vice-pr&eacute;sident de la caisse r&eacute;gionale du Cr&eacute;dit Agricole Centre France et Jeanette Meerman, pr&eacute;sidente du Service de Remplacement Creuse.</p><p>L&rsquo;&eacute;tablissement bancaire est un partenaire privil&eacute;gi&eacute; depuis la cr&eacute;ation de l&rsquo;association, et s&rsquo;engage, par cette convention, &agrave; verser annuellement la somme de 3&thinsp;800 euros, pendant trois ans.<br>L&rsquo;association d&eacute;partementale r&eacute;alise en moyenne 8&thinsp;000 journ&eacute;es de remplacement, dont la moiti&eacute; pour les motifs maladie-accident. La subvention vers&eacute;e par la caisse r&eacute;gionale du Cr&eacute;dit Agricole Centre France permet aux adh&eacute;rents d&rsquo;obtenir ainsi un soutien financier indispensable, leur baissant le co&ucirc;t d&rsquo;une journ&eacute;e de remplacement.<br>La journ&eacute;e s&rsquo;est ensuite poursuivie par les r&eacute;sultats des concours ovins et bovins puis par la remise des prix aux &eacute;leveurs de&nbsp; ces animaux de qualit&eacute;s exceptionnelles.</p><p>Les partenaires pr&eacute;sents tout au long de la journ&eacute;e se sont donn&eacute;s rendez-vous l&rsquo;ann&eacute;e prochaine pour la 10e&nbsp;&eacute;dition du Festival des Limousines, mais aussi pour 2024. En effet, l&rsquo;annonce a &eacute;t&eacute; faite de l&rsquo;organisation du concours National Limousin dans deux ans sur les terres sostraniennes.</p>


S’il y a un rendez-vous estival que le Service de Remplacement Creuse n'a pas manquer, c’est bien celui du Festival des Limousines qui se tient chaque année à La Souterraine depuis bientôt 10 ans.

Renouvellement d’un partenariat dans une ambiance conviviale

<div>
<p>C&rsquo;est en novembre&nbsp;2020, dans le cadre d&rsquo;une reconversion professionnelle, que Carine Maillault a d&eacute;cid&eacute; de s&rsquo;installer &agrave; Devay (Ni&egrave;vre) &agrave; c&ocirc;t&eacute; de l&rsquo;exploitation familiale de son &eacute;poux Fr&eacute;d&eacute;ric, associ&eacute; du Gaec des Plots d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;levage d&rsquo;environ trois cents bovins.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi le dossier :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/volailles/dossier/des-engins-de-manutention-pour-tous-les-usages-elevage-volailles" target="_blank">Des engins de manutention pour tous les usages en &eacute;levage de volailles</a></div>

<p>Carine a repris un atelier d&rsquo;engraissement de bovins et un poulailler conduit en mode conventionnel qu&rsquo;elle a r&eacute;orient&eacute; vers la vente directe. D&rsquo;une longueur de cent huit m&egrave;tres sur douze, ce poulailler re&ccedil;oit jusqu&rsquo;&agrave; mille poulets ou pintades &eacute;lev&eacute;s dans plusieurs parcs am&eacute;nag&eacute;s.</p>

<h3>Souplesse et confort</h3>

<p>Quelques jours par semaine, l&rsquo;&eacute;leveuse re&ccedil;oit l&rsquo;aide d&rsquo;un salari&eacute;. Il a &eacute;galement fallu s&rsquo;&eacute;quiper de nouveaux engins. Fort heureusement, l&rsquo;exploitation familiale en dispose de nombreux. Parmi ceux-ci, plusieurs chariots t&eacute;lescopiques, dont deux de chez Kramer acquis il y a peu. Longtemps fabricant des t&eacute;lescopiques pour Claas, Kramer d&eacute;veloppe sa propre gamme depuis quelques ann&eacute;es.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/volailles/manutention-en-volaille-trouver-lengin-qui-vous-convient" target="_blank">Manutention en volaille : Trouver l&rsquo;engin qui vous convient</a></div>

<p>Les associ&eacute;s les ont d&eacute;couverts il y a deux ans, gr&acirc;ce &agrave; SV Pro &agrave; Imphy (58). <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est une marque dont nous avons de bons retours, </em>pr&eacute;cise le concessionnaire Jean Ga&euml;l Gitenait. <em>Elle offre une large gamme de machines adapt&eacute;es &agrave; l&rsquo;agricole. &Agrave; options &eacute;gales, les tarifs restent corrects par rapport &agrave; la concurrence. Le SAV est comp&eacute;tent et disponible.&nbsp;&raquo;</em> Les associ&eacute;s ont acquis deux KT457, ayant un bras de levant &agrave; sept m&egrave;tres et une capacit&eacute; de levage de 4,5 tonnes. Fr&eacute;d&eacute;ric Maillault a v&eacute;ritablement &eacute;t&eacute; s&eacute;duit. <em>&laquo;&nbsp;Outre la souplesse d&rsquo;utilisation, l&rsquo;habitacle est tr&egrave;s confortable et la sonorisation est optimale&nbsp;&raquo;.</em> Utilis&eacute; quotidiennement, cet automoteur est adapt&eacute; &agrave; tous types d&rsquo;interventions. <em>&laquo;&nbsp;Cette machine nous permet de r&eacute;aliser la plupart des op&eacute;rations n&eacute;cessaires au sein de nos b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levages.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>Gain de temps et p&eacute;nibilit&eacute; r&eacute;duite</h3>

<p>Le t&eacute;lescopique prend r&eacute;guli&egrave;rement le chemin du poulailler de Carine. <em>&laquo;&nbsp;Il me sert&nbsp;principalement tous les 120 jours pour le curage des parcs. Gr&acirc;ce aux balais que nous avons adapt&eacute;s, c&rsquo;est un formidable gain de temps pour moi. Je m&rsquo;en sers aussi pour &eacute;taler la sciure qui compose la liti&egrave;re&nbsp;&raquo;</em> explique-t-elle.</p>

<p>&nbsp;</p>

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<figure><img alt="" height="435" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV275_DOSS_Kramer_4.JPG" width="653" /><figcaption>La mini-chargeuse permet l&rsquo;ex&eacute;cution de travaux courants et quotidiens demandant un effort musculaire &copy; S&eacute;bastien Joly</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Carine a aussi souhait&eacute; s&rsquo;&eacute;quiper &eacute;galement d&rsquo;une mini-chargeuse. Tr&egrave;s compact, le mod&egrave;le KL12.5 est parfaitement adapt&eacute; pour naviguer dans des espaces exigus comme le poulailler. Gr&acirc;ce &agrave; ses quatre roues directrices, c&rsquo;est une articulation maximale qui est rendue possible sans n&eacute;cessiter un ch&acirc;ssis articul&eacute; comme c&rsquo;est le cas avec les autres marques de valets de ferme. C&rsquo;est le v&eacute;hicule le plus utilis&eacute; sur l&rsquo;exploitation de Carine qui n&rsquo;h&eacute;site pas &agrave; en prendre les commandes pour le moindre besoin. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est vrai&nbsp;qu&rsquo;elle r&eacute;pond &agrave; toutes mes exigences, ! Que ce soit pour transporter l&rsquo;aliment ou les caisses de ramassage, cette petite chargeuse m&rsquo;accompagne au quotidien. Nous l&rsquo;avons elle aussi, &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un balai pour parfaire le travail de curage du t&eacute;lescopique. Elle est si simple d&rsquo;utilisation qu&rsquo;absolument tout le monde peut la conduire. Ainsi, elle &eacute;vite beaucoup de travail que nous faisions avant &agrave; la main. L&rsquo;&acirc;ge avan&ccedil;ant, le crit&egrave;re de p&eacute;nibilit&eacute; au travail a &eacute;t&eacute; essentiel dans le choix de ce mod&egrave;le&nbsp;&raquo;.</em></p>

<h3>Un entretien limit&eacute;</h3>

<p>Cette mini-chargeuse, &agrave; l&rsquo;allure d&rsquo;un jouet, n&rsquo;en est pas moins puissante avec son moteur de 18.5 kW. Ergonomique, elle dispose de nombreux rangements et ses parois transparentes sont rapidement escamotables &agrave; 180 degr&eacute;s.</p>

<p>Ces deux automoteurs n&eacute;cessitent tr&egrave;s peu d&rsquo;entretien comme l&rsquo;indique Fr&eacute;d&eacute;ric. <em>&laquo;&nbsp;Nous les lavons au nettoyeur haute pression et les d&eacute;sinfectons apr&egrave;s chaque curage en insistant sur les godets et les roues. C&rsquo;est une obligation pour &eacute;viter toute possibilit&eacute; de transmission de germes entre nos productions et le co&ucirc;t est franchement tr&egrave;s modeste.&nbsp;&raquo;</em></p>
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<div>&nbsp;</div>

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<h2>Le saviez-vous ?</h2>

<p>La mini-chargeuse KL12.5 peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un joystick sur lequel un interrupteur permet de s&eacute;lectionner la gamme de vitesse. Il est possible de basculer du mode tortue (jusqu&rsquo;&agrave; 7&nbsp;km/h) au mode li&egrave;vre (jusqu&rsquo;&agrave; 20&nbsp;km/h). Cet &eacute;quipement est commun &agrave; d&rsquo;autres mod&egrave;les de chargeuses sur pneus. Ce mod&egrave;le dispose &eacute;galement d&rsquo;une commutation de direction m&eacute;canique permettant le passage de quatre roues directionnelles &agrave; la direction par essieu avant ou en marche en crabe.</p>
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<h2>SARL du Charme</h2>

<p>Carine fait abattre &agrave; fa&ccedil;on ses poulets et pintades dans le d&eacute;partement voisin de l&rsquo;Allier et assure leur commercialisation aupr&egrave;s de professionnels de la restauration et de la distribution, mais aussi et surtout aupr&egrave;s des particuliers, directement &agrave; la ferme. Pour d&eacute;velopper cette client&egrave;le, elle pr&eacute;voit de cr&eacute;er un abattoir et un magasin dans les prochains mois.</p>

<p>La SARL du Charme engraisse &eacute;galement 66 g&eacute;nisses et 127 broutards provenant du Gaec des Plots au sein duquel sont associ&eacute;s Fr&eacute;d&eacute;ric, son fr&egrave;re Philippe et leur oncle Michel Laborde.</p>
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Eleveuse de volailles, Carine Maillault s’est installée au Sud de la Nièvre en vente directe. Elle s’est équipée d’une mini-chargeuse et bénéficie de l’appui d’un chariot télescopique de l’exploitation de son époux.

Des engins de manutention complémentaires pour réduire la pénibilité

<p><strong>P</strong>lusieurs ann&eacute;es sont parfois n&eacute;cessaires pour d&eacute;finir la bonne strat&eacute;gie de transmission. En effet, c'est une d&eacute;marche qui exige une r&eacute;flexion globale et qui prend du temps. Pour bien la commencer, il faut s&rsquo;appuyer sur un diagnostic de l&rsquo;exploitation qui prendra en compte sa localisation, le parcellaire, l&rsquo;&eacute;tat des installations et des b&acirc;timents, le nombre de salari&eacute;s le cas &eacute;ch&eacute;ant, la conformit&eacute; au regard des installations class&eacute;es, les travaux &agrave; r&eacute;aliser, l&rsquo;&eacute;tat sanitaire du cheptel s&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;une exploitation d&rsquo;&eacute;levage&hellip; Cette analyse exhaustive est fondamentale pour d&eacute;terminer le p&eacute;rim&egrave;tre de la transmission.</p><h2><strong>Modalit&eacute;s d</strong><strong>e la transmission</strong></h2><p><strong>M</strong>ieux vaut vendre ou bien transmettre dans le cadre d&rsquo;une donation ? Si des enfants sont concern&eacute;s par la transmission, la question se pose. Il faudra par ailleurs &ecirc;tre vigilant quant aux droits de donation afin de respecter l&rsquo;&eacute;quilibre patrimonial entre les enfants. En l&rsquo;absence d&rsquo;h&eacute;ritiers, la vente de l&rsquo;exploitation permet de percevoir un capital qui procure des revenus compl&eacute;mentaires.</p><h2><strong>Quid des ventes de titres ou d&rsquo;actifs ?</strong></h2><p><strong>Q</strong>u&rsquo;il s&rsquo;agisse d&rsquo;exploitation en individuel ou en soci&eacute;t&eacute;, il est possible de vendre les actifs tels que les animaux, les mat&eacute;riels, les stocks ou les b&acirc;timents. Immanquablement, la valeur de ces actifs sera sur la table des n&eacute;gociations avec l&rsquo;acqu&eacute;reur. Seulement pour les soci&eacute;t&eacute;s, la transmission peut porter sur les parts sociales. Souvent, l&rsquo;&eacute;valuation de la soci&eacute;t&eacute; se base sur son patrimoine, sa rentabilit&eacute; et les prix du march&eacute;. Le contexte actuel, caract&eacute;ris&eacute; par la volatilit&eacute; des cours, complexifie l&rsquo;op&eacute;ration.</p><h2><strong>Incidence sur la fiscalit&eacute;</strong></h2><p><strong>D</strong>es dispositifs fiscaux permettent d&rsquo;exon&eacute;rer les plus-values totalement ou partiellement. La valeur des biens transmis, la composition de l&rsquo;actif et la dur&eacute;e de d&eacute;tention des parts sont d&eacute;terminantes pour comprendre quel est le r&eacute;gime qui sera le plus int&eacute;ressant. Dans le cadre d&rsquo;une donation, les droits de mutation sont &agrave; prendre en compte mais les plus-values ne sont pas tax&eacute;es. Par ailleurs, l&rsquo;ann&eacute;e de cessation d&rsquo;activit&eacute;, il faut, &agrave; l&rsquo;imposition des b&eacute;n&eacute;fices de l&rsquo;exercice, ajouter la r&eacute;int&eacute;gration de passif comme la taxation des plus-values ou la <a href="https://www.cogedis.com/actualites/dep-deduction-pour-epargne-de-precaution-2020/" target="_blank" title="">DEP</a> &agrave; l&rsquo;imp&ocirc;t sur le revenu ainsi qu&rsquo;aux pr&eacute;l&egrave;vements fiscaux.</p><p><strong>E</strong>nfin, le protocole d&rsquo;accord global est le document qui vient sceller les n&eacute;gociations entre c&eacute;dant et acqu&eacute;reur. Il recense l&rsquo;ensemble des modalit&eacute;s de la cession tout en pr&eacute;cisant les d&eacute;marches administratives &agrave; accomplir.</p>


Comment se préparer à la transmission de son exploitation ? Pour ne pas rater cette étape importante de la vie de l’entreprise, il faut anticiper et élaborer une stratégie.

La transmission : moment clé de la vie de l’exploitation agricole

<div>
<p><em>&laquo;&nbsp;Cette journ&eacute;e portes ouvertes que nous organisons tous les deux ans sur la ferme exp&eacute;rimentale caprine du Pradel (Ard&egrave;che) est importante &agrave; plusieurs titres,</em> rappelle Laurent Balmelle, pr&eacute;sident de Cap&rsquo;Pradel<sup> (1)</sup> et producteur fermier.&nbsp;Elle nous permet d<em>e nous retrouver entre &eacute;leveurs et avec tous les organismes techniques qui nous accompagnent sur nos exploitations et sur la ferme exp&eacute;rimentale du Pradel. C&rsquo;est aussi bien s&ucirc;r un moment privil&eacute;gi&eacute; pour pr&eacute;senter les&nbsp;projets achev&eacute;s et ceux en cours.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Huit ateliers techniques et trois circuits de visites seront propos&eacute;s aux visiteurs le 18&nbsp;octobre&nbsp;sur des th&egrave;mes allant de la reproduction &agrave; la gestion du parasitisme en passant par le rendement fromager et les lactations longues.</p>

<h3>Adaptation au changement climatique</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Parmi les projets pr&eacute;sent&eacute;s, ceux autour de l&rsquo;&eacute;levage et la valorisation des chevreaux me tiennent particuli&egrave;rement &agrave; c&oelig;ur, </em>pr&eacute;cise Laurent Balmelle.<em> Il y a aura d&rsquo;ailleurs un atelier sur le sujet avec d&eacute;gustation de viande selon diff&eacute;rents itin&eacute;raires techniques.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Le changement climatique est un sujet tr&egrave;s important sur lequel la r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne Alpes nous accompagne &eacute;galement. Nous devons travailler collectivement pour att&eacute;nuer notre contribution au changement climatique et adapter nos syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage. Fourrages, p&acirc;turage, b&acirc;timent, &eacute;conomies d&rsquo;&eacute;nergie, eau&hellip; Toutes ces questions sont d&eacute;j&agrave; d&rsquo;actualit&eacute; et nous concernent tous. Des essais sont en cours sur la ferme du Pradel et un atelier y sera consacr&eacute;.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="note">(1) Cap&rsquo;Pradel est un r&eacute;seau cr&eacute;&eacute; en 2018 autour de la ferme exp&eacute;rimentale caprine du Pradel.&nbsp;Les membres fondateurs et les partenaires financiers sont : la r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne Alpes, le d&eacute;partement de l&rsquo;Ard&egrave;che, l&rsquo;Anicap et l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, la Fnec, la Chambre agriculture AuRA et le Lyc&eacute;e Olivier de Serres.</div>
</div>

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<h2>Informations pratiques :</h2>

<div class="relance">18&nbsp;octobre, &agrave; partir de 9h30</div>

<div class="relance">Ferme Exp&eacute;rimentale caprine - 950 chemin du Pradel - 07170 Mirabel</div>

<div class="relance">Inscription en ligne obligatoire, avec choix des ateliers</div>

<p>Toutes les informations sur <a href="https://idele.fr/cappradel/" target="_blank">https://idele.fr/cappradel/</a></p>
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<h2>Au programme des huit ateliers :</h2>

<p><strong>Le rendement froma&shy;ger : un outil de pilotage !</strong></p>

<p>Que peuvent apporter les nouvelles &eacute;quations pr&eacute;dictives aux fromagers ? Quels sont les impacts de variation de param&egrave;tres de transformation fromag&egrave;re sur le rendement ? Comment s&rsquo;organiser au quotidien pour mesurer le rendement fromager et quelles cons&eacute;quences financi&egrave;res ?</p>

<p><strong>Chevreaux lourds : quelles conduites pour quelles valorisations ?</strong></p>

<p>Retour sur les essais d&rsquo;engraissement de chevreaux au Pradel et en &eacute;levages : quelle alimentation ? quelle croissance ? quelle d&eacute;coupe des carcasses ? pour quel prix de vente ? quel est l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de proc&eacute;der &agrave; un croisement avec une race &agrave; viande ?</p>

<p><strong>Parasitisme : on est (un peu) dans la m... et comment s&rsquo;en sortir ! ?</strong></p>

<p>Pr&eacute;sentation de r&eacute;sultats sur l&rsquo;&eacute;tat des r&eacute;sistances aux anthelminthiques en r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne Alpes, la fiabilisation des coprologies et la pr&eacute;vention au p&acirc;turage.</p>

<p><strong>Une liti&egrave;re bien g&eacute;r&eacute;e, on ne peut pas s&rsquo;en passer !</strong></p>

<p>Retour sur les r&eacute;sultats du projet MaLiSTEC, avec la mise en avant des bonnes pratiques d&rsquo;entretien des liti&egrave;res per&shy;mettant de limiter le risque de contamination f&eacute;cale.</p>

<p><strong>Changement climatique : que mangeront nos ch&egrave;vres demain ?</strong></p>

<p>Pr&eacute;sentation de p&acirc;turage d&rsquo;arbres fourragers, double culture m&eacute;teil puis sorgho, implantation de m&eacute;langes prairiaux et de plantes fourrag&egrave;res estivales.</p>

<p><strong>Alimentation des ch&egrave;vres : de la strat&eacute;gie globale &agrave; la pratique quotidienne</strong></p>

<p>Autonomie prot&eacute;ique, &eacute;conomie : quelles strat&eacute;gies &agrave; adopter ? Au quotidien, faire &eacute;voluer mes pra&shy;tiques de distribution : &ccedil;a change quoi ? Retour sur les essais des projets Cap&rsquo;Prot&eacute;ines et MaxForGoat.</p>

<p><strong>Lactations longues : les&nbsp;questions &agrave; se poser !</strong></p>

<p>Quel regard aujourd&rsquo;hui sur les lactations longues via l&rsquo;exploitation des donn&eacute;es disponibles, les avis d&rsquo;experts et les premiers retours d&rsquo;exp&eacute;rience du Pradel ?</p>

<p><strong>Vers une reproduction plus durable des ch&egrave;vres</strong></p>

<p>Comment r&eacute;ussir sur le long terme la mise en &oelig;uvre des diff&eacute;rentes solutions de reproduction adapt&eacute;es &agrave; ses objectifs : variabilit&eacute; et progr&egrave;s g&eacute;n&eacute;tique, pilotage de la production, bios&eacute;curit&eacute; et sanitaire&hellip;</p>
</div>

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<h2>Trois circuits de visite</h2>

<div class="relance">Visite des parcelles four&shy;rag&egrave;res du Pradel</div>

<div class="relance">Visite de la ferme exp&eacute;ri&shy;mentale</div>

<div class="relance">D&eacute;&shy;monstration des ch&egrave;vres au p&acirc;tu&shy;rage sans cl&ocirc;tures physiques !</div>
</div>



Le 18 octobre, la ferme expérimentale caprine du Pradel en Ardèche ouvre ses portes. Huit ateliers, trois circuits de visite et de nombreux échanges sont au programme.

Portes ouvertes au Pradel : « des idées à partager, des pratiques à adopter »

<p>Entre le BigBaler Plus et le BigBaler 1290 High Density, il faut d&eacute;sormais compter avec le BigBaler 1270 Plus Density. Dot&eacute;e d&rsquo;un canal de 120X70cm, la presse haute densit&eacute; b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;un grand nombre de composants repens&eacute;s pour afficher une densit&eacute; relev&eacute;e de 10% par rapport au BigBaler 1270 Plus, &agrave; commencer par le piston, d&rsquo;une capacit&eacute; de charge de 27 % sup&eacute;rieure &agrave; celle de la BigBaler 1270 Plus. Les nouveaux v&eacute;rins hydrauliques procurent un gain de compression de lat&eacute;rale et sup&eacute;rieur de respectivement 113% et 25%. La chambre du Big Baler 1270 Plus Density est &eacute;quip&eacute;e de s&eacute;rie d&rsquo;un profil anti-usure en Hardox. S&rsquo;ajoute aux renforts structurels un syst&egrave;me de densit&eacute; &agrave; double basculeur permettant une meilleure distribution de la force de serrage.</p><p>C&ocirc;t&eacute; nouage, la presse re&ccedil;oit le syst&egrave;me de nouage double n&oelig;uds LoopMaster. Brevet&eacute; au niveau mondial, il combine les avantages du double n&oelig;ud et du n&oelig;ud &agrave; boucle, en accroissant la r&eacute;sistance du lien d&rsquo;une part et en abolissant d&rsquo;autre part les r&eacute;sidus de ficelles &eacute;chouant au sol. </p><h2>Mises &agrave; niveau du reste de la gamme</h2><p>New Holland met &eacute;galement &agrave; niveau ses autres mod&egrave;les en adoptant le style &laquo; Natural Flow &raquo;. Les nouvelles caract&eacute;ristiques des mod&egrave;les Plus incluent en option une plaque d'usure de la chambre de pressage en Hardox pour une durabilit&eacute; encore augment&eacute;e. Tous les mod&egrave;les New Holland BigBaler r&eacute;pondent aux tests de conformit&eacute; Isobus et sont certifi&eacute;s pour les fonctionnalit&eacute;s UT et TC-BAS.</p><p>Les presses &agrave; balles rondes Roll-Bar et Pro-Belt adoptent &eacute;galement le style &laquo; Natural Flow &raquo;.</p>


Le constructeur annonce un gain de densité de 10% par rapport à la BigBaler 1270 Plus existante, grâce à l’introduction de nouveaux composants. L’ensemble des presses bénéficie d’une mise à niveau.

Un BigBaler 1270 Plus Density au catalogue de New Holland

<p>Dans l&rsquo;impossibilit&eacute; d&rsquo;acc&eacute;der alors au nombre des fournisseurs de lait de l&rsquo;industrie du Roquefort, onze paysans du Larzac ont d&eacute;cid&eacute;, en 1995, de cr&eacute;er une coop&eacute;rative fromag&egrave;re afin d&rsquo;&eacute;couler leur production. La fromagerie des Bergers du Larzac est ainsi n&eacute;e en 1995 et a commenc&eacute; &agrave; fabriquer en 1996.</p><p>Aujourd&rsquo;hui, les Bergers du Larzac, ce sont 35 fermes (80 agriculteurs) adh&eacute;rentes, r&eacute;parties sur le causse du Larzac et le plateau du L&eacute;vezou. En 1996, la fromagerie transformait 400&nbsp;000 litres de lait. Aujourd&rsquo;hui, elle reste tr&egrave;s loin des volumes du Roquefort mais elle collecte et transforme tout de m&ecirc;me pr&egrave;s de 5 millions de litres de lait de brebis exclusivement aveyronnais (60% de lait conventionnel et 40% de lait bio).</p><p>D&rsquo;abord install&eacute;e dans l&rsquo;ancienne laiterie Laur et Coulet, la fromagerie a d&eacute;m&eacute;nag&eacute; et s&rsquo;est agrandie en 2010 dans la zone d&rsquo;activit&eacute;s de la Cavalerie. Au-del&agrave; de l&rsquo;outil de production, moderne et mieux dimensionn&eacute;, la coop&eacute;rative a aussi am&eacute;nag&eacute; sur son site une unit&eacute; de m&eacute;thanisation, devenant par l&agrave; m&ecirc;me un pionnier aveyronnais de cette &eacute;nergie, utilis&eacute;e pour produire une partie des calories n&eacute;cessaires &agrave; la fromagerie.</p><p>La coop&eacute;rative propose une large gamme de fromages de diff&eacute;rentes p&acirc;tes, &agrave; l&rsquo;exception des bleus. Le choix a &eacute;t&eacute; fait de fabriquer les fromages au lait entier thermis&eacute; qui pr&eacute;serve en partie la flore bact&eacute;rienne du lait et apporte leur caract&egrave;re aux fromages. Seuls les produits ultra-frais sont fabriqu&eacute;s au lait pasteuris&eacute;.</p><p>Parmi les fromages des Bergers du Larzac, on trouve des p&acirc;tes lactiques (P&eacute;rail du Larzac, Trassou, Pav&eacute; du Larzac et Cavalier), des p&acirc;tes molles (P&eacute;rail et Encalat), une cro&ucirc;te lav&eacute;e (Lou Bren), des p&acirc;tes press&eacute;es non cuites (l&rsquo;Estaing), des p&acirc;tes press&eacute;e mi-cuites (la Marrote du Larzac et le Haut Barry), des recettes &agrave; base de petit-lait (la recuite et la brousse). Bon nombre de ces produits sont d&eacute;clin&eacute;s en bio. La fromagerie dispose d&rsquo;une cave d&rsquo;affinage naturelle &agrave; La Bastide Pradines o&ugrave; s&eacute;journent certains de ses fromages.</p><p>Tous les produits de la coop&eacute;rative sont labellis&eacute;s &laquo;&nbsp;Fabriqu&eacute; en Aveyron&nbsp;&raquo; et Sud de France.</p><p>Les Bergers du Larzac seront pr&eacute;sents au 4<sup>e</sup>&nbsp;Salon du Fabriqu&eacute; en Aveyron, les 23, 24 et 25 septembre &agrave; Onet-le-Ch&acirc;teau.</p><p>Savoir plus&nbsp;: www.fromages-bergersdularzac-aveyron.fr</p>


La coopérative des Bergers du Larzac, à la Cavalerie, est l’autre opérateur qui valorise, depuis près de 30 ans, le lait de brebis produit en Sud Aveyron.

Les bonnes pâtes au lait de brebis des Bergers du Larzac

<p><strong>Qu&rsquo;est-ce que le r&eacute;seau Nuffield &nbsp;?</strong><br>Y. Pag&egrave;s : &laquo;C&rsquo;est un r&eacute;seau qui rassemble des passionn&eacute;s d&rsquo;agriculture &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle internationale. Une quinzaine de pays sont actifs au sein de ce r&eacute;seau en Europe (France, Royaume-Uni, Irlande, Pays-Bas, Allemagne, Roumanie), aux Etats-Unis, au Canada, en Am&eacute;rique du sud (Br&eacute;sil, Chili, Paraguay, Argentine), en Afrique (Zimbabwe, Kenya), au Japon, en Nouvelle-Z&eacute;lande, en Australie. Et nous esp&eacute;rons gr&acirc;ce &agrave; nos partenariats et notamment notre concours au prochain SIMA en novembre, &eacute;largir notre r&eacute;seau &agrave; d&rsquo;autres pays.<br><br><strong>A quoi sert ce r&eacute;seau ?</strong><br>Y. Pag&egrave;s : Il permet des &eacute;changes sur les meilleures pratiques agricoles dans un contexte d&rsquo;agriculture durable. Les laur&eacute;ats sont en effet s&eacute;lectionn&eacute;s sur une th&eacute;matique de leur choix qu&rsquo;ils vont approfondir pendant les 2 ann&eacute;es de leur bourse, &agrave; travers des &eacute;changes nationaux et internationaux. Ainsi leurs travaux contribuent &agrave; faire avancer les agricultures, les innovations ou bien &agrave; faire aboutir des projets entrepreneuriaux.<br><br><strong>Qui peut pr&eacute;tendre &agrave; la bourse Nuffield ?</strong><br>Y. Pag&egrave;s : Pour candidater, il faut avoir une exp&eacute;rience professionnelle dans le monde agricole, avoir moins de 45 ans, avoir envie de mener une r&eacute;flexion et d&rsquo;approfondir un sujet concernant l&rsquo;agriculture et inscrit dans une d&eacute;marche de d&eacute;veloppement durable. Enfin, une certaine ma&icirc;trise de l&rsquo;anglais et la possibilit&eacute; de s&rsquo;organiser pour partir au moins 12 semaines &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger dans les 2 ans suivant la s&eacute;lection sont n&eacute;cessaires.<br>Une fois s&eacute;lectionn&eacute;s, les laur&eacute;ats disposent d&rsquo;une enveloppe d&rsquo;environ 12 000 &euro;, en fonction des ressources de l&rsquo;association, afin de financer leurs voyages d&rsquo;&eacute;tude dans le monde et leur participation &agrave; la conf&eacute;rence annuelle internationale o&ugrave; les laur&eacute;ats pr&eacute;sentent leur projet en anglais.<br><br><strong>Qui sont les financeurs de cette bourse ?</strong><br>Y. Pag&egrave;s : Nous avons la chance de pouvoir nous appuyer sur un r&eacute;seau de partenaires fid&egrave;les, comme la Conf&eacute;d&eacute;ration nationale de l&rsquo;&eacute;levage (CNE), le Cr&eacute;dit Agricole, Axema (fili&egrave;re agro-&eacute;quipement), Comexposium (SIMA), Actura (fili&egrave;re intrants agricoles) et les Chambres d&rsquo;agriculture. Gr&acirc;ce &agrave; eux, nous pouvons financer les projets de trois laur&eacute;ats chaque ann&eacute;e. Et nous esp&eacute;rons &eacute;largir le cercle pour augmenter le nombre de laur&eacute;ats &agrave; 6 par an. Nous explorons aussi de nouvelles pistes notamment aupr&egrave;s du Service de remplacement pour que des &eacute;leveurs puissent acc&eacute;der plus facilement &agrave; la bourse en se faisant remplacer.<br><br><strong>Quelles th&eacute;matiques peuvent &ecirc;tre choisies par les laur&eacute;ats ?</strong><br>Y. Pag&egrave;s : Diverses th&eacute;matiques ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; abord&eacute;es par les 50 laur&eacute;ats fran&ccedil;ais depuis la cr&eacute;ation de l&rsquo;association il y a 40 ans (1 800 laur&eacute;ats depuis 1947 &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle internationale). Le champ des possibles est large : la f&eacute;minisation de l&rsquo;agriculture et la m&eacute;canisation, le paillage des animaux en zone herbag&egrave;re, les nouvelles vari&eacute;t&eacute;s dans le contexte de changement climatique, les sources d&rsquo;&eacute;nergie sur les fermes... Nous avons cr&eacute;&eacute; une cha&icirc;ne Youtube o&ugrave; les laur&eacute;ats pr&eacute;sentent leur projet.<br><br><strong>Quelles sont les valeurs port&eacute;es par Nuffield ?</strong><br>Y. Pag&egrave;s : Il faut &ecirc;tre ouvert d&rsquo;esprit, avoir envie de d&eacute;couvrir de nouvelles cultures. Le respect des id&eacute;es de chacun est aussi une valeur forte de notre r&eacute;seau, tout comme l&rsquo;&eacute;coute et l&rsquo;humilit&eacute;. Notre ambition commune est de faire avancer toutes les agricultures. C&rsquo;est aussi une mani&egrave;re de s&rsquo;impr&eacute;gner d&rsquo;id&eacute;es innovantes pour les fili&egrave;res, un atout aupr&egrave;s de nos partenaires.<br><br><strong>Quels sont les b&eacute;n&eacute;fices d&rsquo;int&eacute;grer le r&eacute;seau Nuffield ?</strong><br>Y. Pag&egrave;s : Quand on est laur&eacute;at Nuffield, on l&rsquo;est pour toute la vie ! On se constitue un r&eacute;seau fabuleux dans le milieu agricole &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale et internationale. On &eacute;change avec des porteurs de projet de tout pays, on ma&icirc;trise mieux les enjeux internationaux... et on parle mieux l&rsquo;anglais ! Et m&ecirc;me apr&egrave;s nos deux ann&eacute;es de bourse, on reste li&eacute; au r&eacute;seau, on continue de partager, d&rsquo;apporter aux autres, de faire vivre une agriculture positive et entreprenante.<br><br><strong>Qui sont les laur&eacute;ats Nuffield ?</strong><br>Y. Pag&egrave;s : Parmi les laur&eacute;ats, on compte des administrateurs de la CNE, du Cr&eacute;dit Agricole, des cr&eacute;ateurs d&rsquo;entreprises, des agriculteurs et des agricultrices... Des personnes qui ont fait avancer l&rsquo;agriculture.<br>L&rsquo;Aveyron compte trois laur&eacute;ates de la bourse : Sarah Singla sur l&rsquo;agriculture de conservation en 2011, moi-m&ecirc;me en 2017 sur la valorisation du lait de brebis et Bertille Fages laur&eacute;ate en 2020 sur la repr&eacute;sentation paysanne.<br><br><strong>Comment peut-on candidater &agrave; la bourse ?</strong><br>Y. Pag&egrave;s : Les candidatures sont &agrave; d&eacute;poser chaque ann&eacute;e avant le 30 septembre. Dans son dossier, le candidat ou la candidate doit expliquer le sujet qu&rsquo;il ou elle a choisi sur une page, pr&eacute;senter son implication professionnelle, associative... ainsi que deux lettres de recommandation. Une pr&eacute;-s&eacute;lection sur dossier est r&eacute;alis&eacute;e avant un passage devant un jury compos&eacute; de nos partenaires majeurs et des membres du r&eacute;seau &agrave; Paris&raquo;.<br>&nbsp;</p>


Nuffield est un réseau international qui finance les voyages d’études d’agriculteurs, de porteurs de projets d’installation ou de salariés du monde agricole pour explorer des domaines très diversifiés liés à l’agriculture. Trois lauréats sont sélectionnés chaque année en France. L’Aveyronnaise, Yolène Pagès, préside l’association Nuffield France. Rencontre.

Bourse Nuffield : un réseau international d’exploration des agricultures

<p class="x">En 2014 apr&egrave;s un essai de mise en place de p&acirc;turage tournant, Thierry Pr&eacute;aud a r&eacute;ellement pris conscience que l&rsquo;herbe &eacute;tait la premi&egrave;re culture de son exploitation de Sa&ocirc;ne-et-Loire. De l&agrave; est partie toute une remise en question pour permettre &agrave; ses 110 vaches charolaises de profiter d&rsquo;une herbe de qualit&eacute; et d&rsquo;augmenter ses stocks fourragers en &eacute;vitant le gaspillage printanier. &laquo; <em>Je cherche &agrave; avoir de la bonne herbe, sans &ecirc;tre d&eacute;bord&eacute;, pour rentabiliser au mieux mon fermage</em> &raquo;, explique l&rsquo;&eacute;leveur.</p><p class="x">Aujourd&rsquo;hui, le p&acirc;turage tournant compte six &agrave; huit paddocks. Il permet de mieux g&eacute;rer l&rsquo;herbe et de r&eacute;cup&eacute;rer au printemps des stocks fourragers en enrubannage ou foin qui &eacute;taient perdus auparavant. Entre 150 et 250 bottes suppl&eacute;mentaires sont ainsi r&eacute;cup&eacute;r&eacute;es sur les paddocks d&eacute;bray&eacute;s d&egrave;s le d&eacute;but et entre 50 &agrave; 100 bottes sur du nettoyage de paddocks. Les animaux grossissent aussi plus vite et il a gagn&eacute; 20 kg de poids &agrave; sept mois sur les femelles non compl&eacute;ment&eacute;es et 33 kg sur les m&acirc;les tout en diminuant la compl&eacute;mentation. Les femelles sont plus homog&egrave;nes et plus d&eacute;velopp&eacute;es gr&acirc;ce &agrave; une herbe plus riche en mati&egrave;re azot&eacute;e totale. Les lots sont aussi plus dociles.</p><h2 class="x">Du m&eacute;teil grain pour remplacer le ma&iuml;s ensilage</h2><p class="x">Dans la continuit&eacute; de rechercher l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique et de diminuer les co&ucirc;ts de compl&eacute;mentation et de fertilisation, l&rsquo;implantation de m&eacute;teil grain s&rsquo;est impos&eacute;e comme la solution appropri&eacute;e. Cette culture d&rsquo;association est venue remplacer le ma&iuml;s ensilage qui ne satisfaisait plus Thierry et qui posait des probl&egrave;mes pour la gestion des sangliers. L&rsquo;objectif est de r&eacute;colter un m&eacute;teil aux alentours de 15 &agrave; 16 % de MAT. De quatre hectares en 2019, l&rsquo;exploitation compte maintenant 17 ha de m&eacute;teil grain dont les composants principaux sont l&rsquo;avoine, l&rsquo;orge, le triticale, le bl&eacute;, la vesce, le pois et la f&eacute;verole. &laquo;<em> J&rsquo;introduis plusieurs c&eacute;r&eacute;ales et prot&eacute;agineux pour qu&rsquo;ils se prot&egrave;gent mutuellement et pallient les al&eacute;as climatiques &eacute;ventuels</em> &raquo;. Les rendements moyens sont de 48 quintaux par hectare.</p>


Eleveur de 110 vaches charolaises, Thierry Préaud s’est converti au pâturage tournant qui lui offre des animaux plus vite engraissés et davantage de stocks pour l’hiver. La culture du méteil l’a aussi convaincu.

« L’herbe est la première culture de mon élevage ! »

<p><strong><u>KifPorc : un outil gratuit !</u></strong></p><p>Financ&eacute; par Ecoantibio, KifPorc, est un e-learning pour se former &agrave; une gestion des b&acirc;timents qui pr&eacute;serve la sant&eacute; des porcs. Compos&eacute; en 13 modules de 10 &agrave; 20 min, il aborde&nbsp;<strong>la bios&eacute;curit&eacute;, la gestion de l&rsquo;ambiance et l&rsquo;am&eacute;nagement des cases.</strong><br>Ce format permet un apprentissage au rythme de chacun, selon l&rsquo;organisation qui lui convient.</p><p><strong><u>Pour qui ?</u></strong>&nbsp;KifPorc a vocation &agrave; former sur les fondamentaux&nbsp;<strong>cl&eacute;s et incontournables en &eacute;levage.</strong><br>Il est destin&eacute; aux&nbsp;<strong>&eacute;tudiants agricoles</strong>&nbsp;et aux professionnels de la fili&egrave;re&nbsp;<strong>en d&eacute;but de carri&egrave;re ou non sp&eacute;cialis&eacute;s</strong>.</p><p><strong><u>Chaque m</u></strong><strong><u>odule en 4 parties</u></strong>&nbsp;:&nbsp;<strong>1</strong>&nbsp;- Compr&eacute;hension du lien avec la sant&eacute; des porcs ;&nbsp;<strong>2</strong>&nbsp;- Fondamentaux &agrave; ma&icirc;triser ;&nbsp;<strong>3</strong>&nbsp;- Mise en pratique ;&nbsp;<strong>4</strong>&nbsp;- Validation des acquis par un&nbsp;<strong>jeu de questions/r&eacute;ponses.</strong></p><p><strong><u>Des supports p&eacute;dagogiques vari&eacute;s</u></strong></p><p>Pour susciter l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t et une meilleure assimilation des techniques, KifPorc prend la forme d&rsquo;une&nbsp;<strong>visite d&rsquo;&eacute;levage.</strong>&nbsp;L&rsquo;&eacute;leveur nous accueille dans son &eacute;levage virtuel puis, selon les sujets, pr&eacute;sente ses collaborateurs. Cette mise en situation interactive permet de conserver l&rsquo;attention tout au long du module. Les supports p&eacute;dagogiques sont vari&eacute;s :&nbsp;<strong>vid&eacute;os</strong>&nbsp;de visite virtuelle d'un &eacute;levage de porcs ou mise en situation,&nbsp;<strong>jeux</strong>&nbsp;&eacute;ducatifs,&nbsp;<strong>quizz</strong>,&nbsp;<strong>&eacute;tudes de cas pratiques</strong>&nbsp;rencontr&eacute;s en &eacute;levage. Chacun aborde des moyens de ma&icirc;trise pr&eacute;cis des conditions de logement, et l&rsquo;utilisateur interagit pour comprendre et mettre en application les&nbsp;<strong>mesures correctives.</strong></p><p><strong><u>Un apprentissage ludique !</u></strong></p><p>Chaque module est organis&eacute; en une alternance de s&eacute;quences informatives afin d&rsquo;assimiler la th&eacute;orie, et de s&eacute;quences o&ugrave; l'utilisateur est proactif et interagit afin de l&rsquo;impliquer dans l&rsquo;apprentissage.</p><h2>Et retrouvez KifPorc sur la Maison du Porc (Hall 8-Porc) au Space :</h2><h3>les &eacute;quipes B&acirc;timent &amp; Sant&eacute; de l'FIP vous feront une d&eacute;mo<br>et vous pourrez &eacute;changer avec nos d&eacute;veloppeurs de e-learning &agrave; l'&eacute;coute de vos besoins de formation ...</h3><p><a href="https://ifip.asso.fr/app/uploads/2022/07/fiche-kifporc-elearning.pdf" target="_blank" id="wp-block-file--media-08b294ae-5b0b-4701-9464-7eb39046014a" title="T&eacute;l&eacute;charger la fiche de pr&eacute;sentation de KIFPorc">T&eacute;l&eacute;charger la fiche de pr&eacute;sentation de KIFPorc</a></p><p><a href="https://ifip.asso.fr/app/uploads/2022/04/catalogue_elearning_ifip-2022.pdf" target="_blank" id="wp-block-file--media-abf180c6-b279-4532-99f3-cea9c87a786e" title="T&eacute;l&eacute;chargez le catalogue des formations en e-learning de l'IFIP">T&eacute;l&eacute;chargez le catalogue des formations en e-learning de l'IFIP</a></p><p><a href="https://kifporc-teachinpig.fr/" target="_blank" title="CLIQUEZ-ICI POUR VOUS INSCRIRE">CLIQUEZ-ICI POUR VOUS INSCRIRE</a></p><p><a href="https://teachinpiglms.com/fr/users/sign_in" target="_blank" title="D&Eacute;J&Agrave; INSCRIT AU MODULE ? CLIQUEZ-ICI">D&Eacute;J&Agrave; INSCRIT AU MODULE ? CLIQUEZ-ICI</a></p>


kit de formation basé entre une bonne gestion des bâtiments et la maîtrise de la santé des porcs. Venez nous retrouver au SPACE hall 8-porc.

[e-learning] bien gérer ses bâtiments pour maîtriser la santé des porcs

<div><p>Depuis 2017, les <strong>88 vaches de race normande</strong> de la <a href="https://www.reussir.fr/lait/performances-economique-et-environnementale-vont-de-pair" target="_blank">ferme exp&eacute;rimentale de La blanche maison,</a> dans la Manche, sont <a href="https://www.youtube.com/watch?v=ROIvwqXgAsQ" target="_blank">conduites en quatre bandes de 22 vaches</a>. Les v&ecirc;lages et les ins&eacute;minations sont regroup&eacute;s sur quatre p&eacute;riodes de six semaines. Avant, il y avait deux p&eacute;riodes de v&ecirc;lage, au printemps et &agrave; l&rsquo;automne. <em>&laquo;&nbsp;La principale motivation est l&rsquo;<strong>am&eacute;lioration de l&rsquo;organisation du travail</strong></em>, souligne Lucie Morin, directrice de la ferme. <em>Sur ces p&eacute;riodes, <a href="https://www.reussir.fr/lait/la-methode-de-lean-management-adaptee-au-velage" target="_blank">le travail autour de la reproduction est efficace</a>, <strong>les rendez-vous avec les intervenants ext&eacute;rieurs sont cal&eacute;s &agrave; l&rsquo;avance &agrave; dates fixes</strong>. Cela permet d&rsquo;anticiper et de s&rsquo;organiser pour ne pas subir.&nbsp;&raquo;</em></p><h3>Des p&eacute;riodes de travail sp&eacute;cialis&eacute;</h3><p><strong>En dehors de ces p&eacute;riodes</strong>, il n&rsquo;y a ni ins&eacute;mination, ni v&ecirc;lage, uniquement le diagnostic de gestation, afin de pouvoir <strong>se consacrer pleinement aux travaux dans les champs et les prairies</strong>, se former, poser des cong&eacute;s&hellip; Pendant la p&eacute;riode &laquo; z&eacute;ro repro &raquo;, le <strong>suivi des chaleurs est confi&eacute; au monitoring</strong>. Et il y a <strong>moins de vaches &agrave; traire car une bande est tarie</strong>.</p><h3>Une production laiti&egrave;re plus lin&eacute;aire</h3><p>La conduite en bandes pr&eacute;sente d&rsquo;autres int&eacute;r&ecirc;ts, comme d&rsquo;obtenir des livraisons de lait plus lin&eacute;aires sur l&rsquo;ann&eacute;e par rapport &agrave; deux p&eacute;riodes de v&ecirc;lage. <em>&laquo;&nbsp;Pour les &eacute;leveurs qui ont une incitation financi&egrave;re &agrave; la r&eacute;gularit&eacute;, cela peut &ecirc;tre une motivation.&nbsp;&raquo;</em></p><div class="lireaussi">Lire aussi <a href="https://www.reussir.fr/lait/je-groupe-mes-velages-au-printemps-pour-gagner-du-temps" target="_blank">&laquo;&nbsp;Je groupe mes v&ecirc;lages au printemps pour gagner du temps&nbsp;&raquo;</a></div><p>La blanche maison a aussi constat&eacute; <strong>un nombre de vaches traites un peu plus &eacute;lev&eacute; en moyenne sur l&rsquo;ann&eacute;e</strong>, <em>&laquo;&nbsp;car nous pouvons accepter une surpopulation de vaches traites pendant quinze jours maximum &agrave; la fin de chaque p&eacute;riode de v&ecirc;lage&nbsp;&raquo;</em>.</p><h3>L&rsquo;occasion d&rsquo;am&eacute;liorer l&rsquo;&acirc;ge au premier v&ecirc;lage</h3><p>Cela am&egrave;ne &eacute;galement <strong>plus de souplesse</strong> dans <a href="https://www.reussir.fr/lait/peser-vos-genisses-pour-des-velages-plus-precoces" target="_blank">la recherche de la ma&icirc;trise de l&rsquo;&acirc;ge au premier v&ecirc;lage</a>. <em>&laquo;&nbsp;On peut mettre &agrave; la reproduction les g&eacute;nisses &agrave; 15 mois, 18, 21 ou 24 mois.&nbsp;&raquo;</em> &Agrave; La blanche maison, l&rsquo;&acirc;ge au premier v&ecirc;lage est en moyenne de 28 mois (en normande, il est de 33 mois en moyenne en France), et l&rsquo;objectif est de le r&eacute;duire &agrave; 26-27 mois.</p><p>Enfin, les <strong>lots de veaux sont plus homog&egrave;nes</strong> qu&rsquo;avec deux p&eacute;riodes de v&ecirc;lage, ce qui permet d&rsquo;&ecirc;tre plus pr&eacute;cis dans la conduite des veaux. <em>&laquo;&nbsp;Jusqu&rsquo;&agrave; 10 mois d&rsquo;&acirc;ge, les veaux restent en bande. Puis, nous les regroupons par poids&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise Lucie Morin.</p></div><div class="encadre__wrapper"><h2>Bien tenir le calendrier des quatre bandes</h2><p><strong>Pendant une p&eacute;riode de 42 jours correspondant &agrave; deux cycles de la vache,</strong> les vaches d&rsquo;une bande vont &ecirc;tre ins&eacute;min&eacute;es une premi&egrave;re fois. Celles qui n&rsquo;ont pas pris seront ins&eacute;min&eacute;es une seconde fois. Celles qui n&rsquo;ont toujours pas pris changent de bande. Elles seront ins&eacute;min&eacute;es lors de la deuxi&egrave;me p&eacute;riode. Si elles n&rsquo;ont toujours pas pris, il peut &ecirc;tre d&eacute;cid&eacute; de les ins&eacute;miner en troisi&egrave;me p&eacute;riode. L&rsquo;intervalle v&ecirc;lage-v&ecirc;lage sera alors de 18 mois. <em>&laquo;&nbsp;Si c&rsquo;est un animal sain qui produit bien sur sa lactation, un IVV de 18 mois peut &ecirc;tre int&eacute;ressant &eacute;conomiquement&nbsp;&raquo;</em>, commente Lucie Morin.</p><h3>La rigueur est le point cl&eacute;</h3><p>Lorsque la meilleure vache du troupeau est vue en chaleur avant la p&eacute;riode des IA, il faut <strong>s&rsquo;en tenir au calendrier</strong>, r&eacute;sister et ne pas l&rsquo;ins&eacute;miner. <em>&laquo;&nbsp;La rigueur est une n&eacute;cessit&eacute; pour tenir le planning dans le temps&nbsp;&raquo;</em>, souligne Lucie Morin, qui admet que c&rsquo;est le point difficile de la technique. Car cela comporte un risque : que cette vache ne prenne pas &agrave; l&rsquo;IA programm&eacute;e quelques jours plus tard.</p></div><div class="encadre__wrapper"><h2>Am&eacute;liorer la r&eacute;ussite &agrave; l&rsquo;IA</h2><p>La conduite en bandes induit <strong>des r&eacute;formes pour les vaches qui ne prennent pas l&rsquo;IA</strong>, au bout de la quatri&egrave;me tentative &agrave; La blanche maison, et ce alors m&ecirc;me que ces vaches peuvent &ecirc;tre de bonnes productrices. <em>&laquo;&nbsp;Il faut limiter ces r&eacute;formes subies&nbsp;&raquo;</em>, appuie Lucie Morin. Sur le troupeau de 88 vaches de La blanche maison, il y a 45&nbsp;% d&rsquo;intervalle v&ecirc;lage-v&ecirc;lage de 12 mois ; 25&nbsp;% d&rsquo;IVV de 15 mois ; 6&nbsp;% d&rsquo;IVV de 18 mois et 24&nbsp;% de r&eacute;formes, dont 14&nbsp;% sont des r&eacute;formes li&eacute;es &agrave; la reproduction. La blanche maison ne pratique <strong>pas de synchronisation des chaleurs</strong>. Ce sont toutes des chaleurs naturelles.</p><p>Pour <a href="https://www.reussir.fr/lait/en-elevage-laitier-une-visite-repro-bien-preparee" target="_blank">am&eacute;liorer les chances de r&eacute;ussite &agrave; l&rsquo;ins&eacute;mination</a>, d&egrave;s 2017, la ferme a utilis&eacute; <strong>le monitoring pour d&eacute;tecter les chaleurs durant la p&eacute;riode &laquo; z&eacute;ro repro &raquo;</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Nous commen&ccedil;ons &agrave; observer les chaleurs une dizaine de jours avant le d&eacute;but des ins&eacute;minations. Si nous ne d&eacute;tectons pas de chaleur sur un animal, il est <strong>fouill&eacute; pour d&eacute;tecter une &eacute;ventuelle anomalie</strong>, et intervenir rapidement pour traiter le probl&egrave;me&nbsp;&raquo;</em> afin que la vache soit pr&ecirc;te &agrave; temps pour l&rsquo;IA.</p><p>Enfin, si une vache qui n&rsquo;a pas pris est d&eacute;cal&eacute;e sur la bande suivante, <em>&laquo;&nbsp;<strong>nous nous autorisons &agrave; l&rsquo;ins&eacute;miner un peu avant</strong> la date de d&eacute;but d&rsquo;ins&eacute;mination (jusqu&rsquo;&agrave; 5 jours avant) si une chaleur est d&eacute;tect&eacute;e. Ce d&eacute;calage n&rsquo;est pas pr&eacute;judiciable, car les normandes portent leurs veaux souvent un peu plus longtemps que neuf mois&nbsp;&raquo;</em>, explique Lucie Morin.</p></div>



La ferme expérimentale de La blanche maison, dans la Manche, conduit son troupeau de vaches laitières en quatre périodes de vêlages par an. Avant tout pour des raisons d’organisation du travail.

Quatre bandes de repro en vaches laitières pour un travail facilité

<p><strong>Ovins &ndash;</strong> La demande est en net repli dans les magasins, alors que l&rsquo;offre saisonni&egrave;re reste abondante, face au retard de croissance de cet &eacute;t&eacute;. Les volumes disponibles &agrave; l&rsquo;import sont &eacute;galement &agrave; la hausse pour desservir la RHF.&nbsp; Les niveaux tarifaires se r&eacute;tractent et passent en dessous de l&rsquo;an pass&eacute;, y compris dans les agneaux de qualit&eacute;. Dans les brebis, l&rsquo;offre en marchandise de qualit&eacute; et lourde est juste suffisante pour les besoins du march&eacute;, ce qui permet une fermet&eacute; des prix. </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p>Les sorties seront plus modestes, mais la demande restera peu soutenue dans les agneaux.</p><p>Les bonnes brebis resteront recherch&eacute;es</p><p>&nbsp;</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


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